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8.4.

Alimentation
Introduction de nouveaux gènes
 améliorer la qualité d’un aliment

 Modification de la teneur en nutriments :


Ex : modifier la composition des huiles en acide gras
diminuer le risque d’accidents cardio-vasculaires

 Réduction des allergènes :

Ex : riz
possible d’inhiber l’expression de la protéine responsable
des allergies alimentaires.
8.4. Alimentation

 Meilleure conservation des produits :

 stade le plus avancé dans le domaine des OGM

 légumes transgéniques à maturation retardée commercialisés


dans les pays anglo-saxons
8.4. Alimentation

Ex : la tomate " Flav-Savr "

 conserve une texture ferme

 contrôle de maturation des produits permet :


d’améliorer les conditions de transport et de stockage
d’accroître la saveur du produit
8.4. Alimentation

 Amélioration des qualités organoleptiques

Exemples :

 le blé : amélioration des caractéristiques pour fabrication du pain

 la pomme de terre : augmentation de la teneur en amidon


pour des utilisations industrielles (purée, fécule et frites
absorbant moins d’huile)

 les épinards : diminution de la teneur en nitrates


9. Évaluation des risques
9.1. Impact sur la santé

9.1.1. Les gènes de résistance aux antibiotiques

Transfert des gènes à la microflore de l’intestin des consommateurs


humains ou animaux ?

Cas des aliments modifiés avant consommation (sauce


tomate, soupe…):

 l’ADN est totalement décomposé ou éliminé


 réduction considérable des risques

Cas des aliments non modifiés avant consommation :


 risque est plus difficile à évaluer
9.1.1. Les gènes de résistance aux antibiotiques

 la plupart des microorganismes de la microflore possèdent


déjà des gènes de résistance aux antibiotiques :

donc « normalement » : pas de risques supplémentaires.

 gènes marqueurs autorisés par les directives européennes


jusque 2005

 nouvelles techniques utilisées devraient nous permettre de


s’affranchir des gènes de résistance.
9.1.2. Plantes transgéniques résistantes aux herbicides
(PTRH)

 Argument : limiter le recours à des pesticides différents

 2/3 des plantes transgéniques utilisées contiennent un


gène de résistance aux herbicides.

 évaluer la présence des résidus de traitement : herbicides,


adjuvants et résidus métaboliques

 risques : accumulation de la molécule dans les récoltes


9.1.3. Plantes transgéniques et allergies

 allergies alimentaires sont classées par l’OMS


 6ème rang des troubles de la santé publique

 risques liés à l’expression de nouvelles protéines dans OGM

 comparer la séquence des transgènes avec la séquence


d’allergène connus

 permet d’éliminer les structures à risque mais ne garantie pas


l’innocuité des molécules
9.1.3. Plantes transgéniques et allergies

Exemple d’allergie : le maïs StarLink

 contenait un gène Bt de résistance à des insectes

 présentait des propriétés allergènes pour l’homme

 autorisation juste pour l’alimentation animale et pour l’industrie


 retrouvés dans des produits de consommation humaine

 2000 : Starlink représentait 1% des plantations de maïs


 2001 : commercialisation suspendue
9.1.3. Plantes transgéniques et allergies

 l’expérimentation animale ne fournit pas de modèles


satisfaisants extrapolables à l’homme

 n’existe pas de tests fiables pour prévoir l’allerginicité des


OGM.

 mise en place d’un réseau spécifique d’allergovigilance en


Europe

 étudier l’impact des technologies modernes sur l’apparition de


nouvelles structures allergènes
9.1.4. Utilisation de séquences virales

 promoteur 35S utilisé pour diriger l’expression de gène

 source de mutations ou de recombinaisons virales qui


pourraient faciliter l’entrée de nouvelles séquences virales dans
le génome humain.

 barrières naturelles aux recombinaisons génétiques entre les


mondes végétal et animal

 risque semble nul


9.1.5. Conséquences sanitaires de l’insertion des transgènes

 transgènes s’insèrent au hasard dans le génome de l’hôte

 difficile de déterminer l’impact de cette insertion

 ex : transgènes pourraient éteindre un gène normal de la


plante et interrompre une voie métabolique
9.1.5. Conséquences sanitaires de l’insertion des transgènes

 Une caractérisation de l’organisme hôte :

 son pouvoir allergène


 sa composition
 sa valeur nutritionnelle
 examen de la production éventuelle de toxines

 Une caractérisation de la construction génétique introduite :


 étude de la stabilité des gènes nouvellement introduits
9.1.5. Conséquences sanitaires de l’insertion des transgènes

 Une analyse des caractéristiques alimentaires des produits


issus de l’organisme génétiquement modifié

 nutriments
 composés toxiques
 anti-nutritionnel…

 Ces tests ne permettent pas de mettre en évidence des


effets secondaires plus discrets
9.2. Impact sur l’environnement

Les accusations les plus souvent formulées concernent :

 les risques de rupture de l’écosystème

 les risques d’apparition de résistance chez les pathogènes

 l’atteinte à la biodiversité
9.2.1. Les flux de gènes

Plantes du groupe I :

 plantes ayant une probabilité minimale de diffuser les


transgènes vers des espèces apparentées

 soit les plantes ne possèdent pas de variétés apparentées dans


la région de culture

 soit elles sont incompatibles avec ces dernières

 cas du tabac, de la pomme de terre et du mais


9.2.1. Les flux de gènes

Plantes du groupe II :

 plantes cultivées avec une faible probabilité de flux de gène


avec les espèces apparentées

 cas du colza et de la laitue

Plantes du groupe III :

 probabilité de transfert de gènes vers les espèces


apparentée est élevée

 cas de la betterave, de la luzerne, et le peuplier.


9.2.1. Les flux de gènes

 probabilité de transfert dépend de la dispersion du pollen

 dispositifs expérimentaux visent à prendre en compte les


dispersions longues distances

 transgènes peuvent conférer un avantage sélectif favorisant


leur prolifération dans un milieu naturel
9.2.1. Les flux de gènes

Création de plantes stériles :

 Stérilité des plantes males :

 limiter le flux des transgènes


 limiter les risques d’allergies dus au pollen

 Inconvénients pour les agriculteurs :


 nécessité de racheter des plants ou des graines chaque
année
9.2.2. La sélection de pathogènes résistants et la
perturbation des équilibres naturels

L’utilisation d’OGM résistants à un insecte ne risque t-elle pas


de provoquer l’émergence d’insectes résistants à la toxine ?

 risque élevé dans le cas de la transgenèse

 utilisation prolongée d’un traitement à grande échelle et


sur une grande période peut conduire à la sélection d’individus
résistants.
9.2.2. La sélection de pathogènes résistants et la
perturbation des équilibres naturels

Pour limiter ce risque :

 alterner cultures transgéniques et non transgéniques

 créer des zones refuges où des insectes résistants et non


résistants pourront se croiser et ainsi conduire à une dilution
de la résistance
9.2.2. La sélection de pathogènes résistants et la
perturbation des équilibres naturels

La résistance d’une plante à un insecte est-elle susceptible


de perturber les équilibres biologiques de l’écosystème ?

 L’insecte cible pourrait ne plus être en nombre suffisant


dans la chaîne alimentaire

 Sa raréfaction risquerait de nuire à d’autres insectes utiles

 Il est donc nécessaire d’étudier au cas par cas les


conséquences et l’importance du phénomène
9.2.3. La transgenèse et ses conséquences sur la
biodiversité

 la diversité biologique est essentielle au maintien de la


richesse du monde vivant

 réduction de la diversité si l’utilisation massive des


plantes transgéniques = disparition définitive d’un caractère

 nécessité d’encourager la multiplication des techniques de


conservation des ressources biologiques naturelles existantes
9.3. La réglementation

 les expérimentations en milieu clos (serre et laboratoire)


doivent être habilitées par la Commission de Génie Génétique
(CGG)

 en champs : un dossier extrêmement précis doit être


déposé devant la commission du génie biomoléculaire (CGB)

 la CGB a été crée en 1992 :évaluer les risques potentiels liés


au développement des biotechnologies

 la CGB est ensuite chargée d’examiner les demandes


d’Autorisations de Mise sur le Marché (AMM)
9.3. La réglementation

 avis du Comité Technique Permanent de la Sélection Végétale


(CTPS) : gère le catalogue officiel des variétés autorisées en France

 avis de la Commission des Toxiques

 avis soumis à la Commission Européenne qui décide ou non


d’émettre une autorisation de mise sur le marché

 chaque membre de l’Union européenne reste libre de la


décision finale d’autoriser la culture sur son propre territoire
9.4. Conclusions

Deux catégories de plantes transgéniques :

 les plantes de 1ère génération qui visaient à faciliter le travail


de l’agriculteur

 les plantes 2nde génération pourraient apporter certains


avantages aux consommateurs
9.4. Conclusions

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