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Varie Ici Comme V: G: Taux de Restitution de L'énergie Mécanique
Varie Ici Comme V: G: Taux de Restitution de L'énergie Mécanique
G – w ≡ w.(V,T)
1000
= 25 °C
G : taux de restitution
100
de l’énergie mécanique
w : énergie d’adhésion de
10 Dupré
0.55
: dissipation visqueuse
1
dépendant de la vitesse
1 de propagation V et de
la température T, qui
0.1 varie comme Vn à T = Cst
0.00001 0.0001 0.001 0.01 0.1 1 10
V (mm/s) dans un large domaine de
Document M. Barquins 2004 vitesses de propagation
La courbe montre la dissipation en fonction de la vitesse V de la
fissure dans une expérience de pelage spontané entre deux bandes
de caoutchouc naturel (E = 1 MPa). varie ici comme V 0,55 1
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G – w ≡ w.(V,T)
Le premier membre de l’identité est le moteur de la
fissure tandis que le second représente le freinage
visqueux dû aux pertes, qui est proportionnel à w.
Si au cours du temps G évolue pendant que la fissure
se propage, la vitesse adoptée par cette fissure est à
chaque instant telle que les pertes visqueuses
correspondantes (2e membre) équilibrent très
exactement l’effort moteur (1er membre).
Le principal intérêt de cette relation réside dans le
fait que les propriétés de surface (w) ainsi que les
propriétés viscoélastiques (fonction ) sont clairement
découplées des propriétés élastiques du matériau, de la
géométrie du système et de la nature du test, qui
interviennent uniquement dans le calcul du taux G.
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G – w ≡ w.(V,T)
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albumines,
reliure, bois,
animale gélatines, os,
ébénisterie, marqueterie
peaux, nerfs
silicates, plomb-verre, contreplaqué,
minérale ciments cartons, carrelages,
styrène-butadiène,
polychloroprène, emballages divers,
acrylonitrile,
polybutadiène carrelages
polyisoprène
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Les colles en solution organique
nécessitant l’évaporation du solvant
Origine Natures Utilisations
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Document
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groupement “ epoxy ” —›
Pour mémoire :
Biphénol A —›
Épichlorhydrine —›
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Les colles à réactions chimiques
Les résines époxydes (suite)
Les molécules du produit obtenu ne présentent
pas de liens physiques forts, elles nécessitent
un durcisseur.
durcisseur On utilise en général une amine,
amine
dont les plus courantes sont :
- DAB —› DiAminoBenzoate
- DETA —› DiÉthyleTriAmine
- MPDA —› MétaPhénylèneDiAmine
- PEA —› PolyÉthylèneAmine
- PPDA —› ParaPhénylèneDiAmine
- TETA —› TriÉthylèneTriAmine
- Piperidine 25
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Les colles à réactions chimiques
Les adhésifs acryliques
Leur biocompatibilité leur confère une grande
utilité dans les domaines médicaux et dentaires.
Aujourd’hui ce sont essentiellement des
copolymères acrylate-uréthane dont le
durcissement, qui consiste en la polymérisation
d’esters de l’acide méthacrylique, est assuré
par un mélange amine-peroxyde.
Pour mémoire :
Acide méthacrylique —›
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Les colles à réactions chimiques
Les adhésifs acryliques (suite)
Les acryliques à deux composants, qui sont des
mélanges d’esters de l’acide méthacrylique,
durcissent en mélangeant à une partie A de la
résine du peroxyde de benzoyle et à une autre
partie B une amine, l’association amine-peroxyde
provoque la réaction de durcissement.
On peut soit mélanger A peroxydé et B aminé
avant enduction des pièces à assembler soit
déposer l’un sur une pièce et l’autre sur la pièce
antagoniste et les réunir (adhésifs “ No-Mix ”).
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Les colles à réactions chimiques
Les adhésifs acryliques (suite)
Il existe des composés acryliques, déclarés
improprement anaérobiques, parce que la
polymérisation est inhibée en présence
d’oxygène, qui joue le rôle d’un désactivateur.
Pour polymériser on met en place un système
“ redox ”. L’amorçage se fait soit par chauffage,
soit en présence d’un métal (Fe, Cu, Ni), soit par
irradiation UV à condition que l’un des deux
matériaux à assembler soit transparent à la
radiation utilisée.
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Les colles à réactions chimiques
Les adhésifs acryliques (suite)
Les colles cyanoacryliques, bien connues des
bricoleurs, s’obtiennent en remplaçant le
groupe méthyle du méthacrylate par un groupe
“ cyano ” -C≡N.
Ce sont des colles liquides ou pâteuses, à un seul
composant, dont la polymérisation est activée
par l’humidité de l’air ambiant. Leur utilisation
est limitée à des joints minces sur des surfaces
basiques. Un environnement acide inhibe la
réaction. Elles sont utilisées comme freins
d’écrous lors de vibrations intempestives.
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Il faut savoir enfin que certaines
colles ne supportent pas :
• la chaleur
• le froid
• les chocs thermiques
• les contraintes mécaniques
• certaines radiations
d’autres, bien que technologiquement
parfaites, s’avèrent trop coûteuses
pour l’utilisation envisagée !
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mauvaise et bonne colle
une bonne colle doit présenter
une bonne cohésion et bien adhérer
aux deux surfaces à réunir
A A A
colle colle A
colle B colle
B
B B B
Document
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L’interférométrie holographique
à deux ou trois dimensions
dont le but est de former un réseau
régulier de franges d’interférence par
application d’une petite déformation,
laquelle doit provoquer des déplacements
de l’ordre de grandeur de la longueur
d’onde de la lumière utilisée, l’existence
d’un défaut de collage est mise en
évidence par une perturbation localisée
du réseau de franges.
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La thermographie infrarouge
est une technique basée sur la loi de
Stephan-Boltzman concernant la
puissance rayonnée par un matériau
soumis à un flux thermique : toute
anomalie dans un joint collé se traduit
par une variation de la capacité
calorifique du milieu concerné.
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L’émission acoustique :
une contrainte mécanique ou
thermique imposée à un matériau a
pour conséquence de provoquer une
émission ultrasonore. La présence
de défauts de collage accroît
l’activité sonore du milieu sollicité.
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Le tapping
utilisé principalement dans l’aéronautique,
consiste à laisser rebondir sur la surface
d’une pale d’hélicoptère, par exemple, une
petite tige métallique présentant une
extrémité émoussée en caoutchouc.
L’opérateur, qui teste chaque centimètre
carré de la surface, est capable, par
l’écoute du son du rebond, d’une part, de
détecter la présence d’un défaut de collage
et, d'autre part, d’indiquer à quelle
profondeur il se situe ainsi que son étendue.
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Les principaux tests
destructifs pour évaluer
la résistance d’un collage :
• La traction
• Le cisaillement
• Le clivage
• Le pelage
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Cliquez au centre de l’image pour
découvrir successivement la traction,
traction
le cisaillement,
cisaillement le clivage et le pelage
représentés de manière amplifiée
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Les contrôles destructifs
colle
F/S
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Document
G = (∂UM/∂A)F,
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Pour qu’une fissure s’amorce et se propage
dans un solide homogène, à partir d’un défaut
micro- ou macroscopique préexistant, il faut
donc imposer une contrainte ou une
déformation afin d’emmagasiner de l’énergie
mécanique dans le système.
Des contraintes internes liées à l’histoire de
la structure collée peuvent être également
à l’origine de la propagation spontanée de
fissures, comme suite à des variations
environnementales (température, humidité).
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Couper un élément unitaire de surface
d’un solide homogène suivant un plan
imaginaire, de manière réversible et
isotherme, consomme l’énergie 2.
est l’énergie superficielle du solide
1
1
2
2
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La valeur de l’énergie superficielle
est de l’ordre de :
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Lors de sa propagation dans le milieu
homogène, la fissure coupe des liaisons
chimiques et consomme l’énergie 2, en
contrepartie de l’énergie mécanique est
restituée sous la forme du taux G.
La différence l G – 2 l représente donc
le moteur de la fissure, c’est-à-dire
la force à exercer par unité de distance
parcourue ou encore l’énergie consommée
par unité de surface balayée.
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Ainsi, pour un solide homogène,
l’équilibre d’une fissure est
défini par : G = 2
si G > 2, la fissure avance
si G < 2, la fissure recule
Dans certains cas, essentiellement pour
les polymères, le recul de la fissure peut
donner lieu à un phénomène de cicatrisation.
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Dans le cas du collage de deux
solides, le concept reste le même,
mis à part le remplacement du
terme 2 par l’énergie d’adhésion
de Dupré w.
L’équilibre de la fissure est
donc défini par : G = w
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Quelques définitions :
(en appelant A l’aire balayée par la fissure sous l’action
d’une force F et V la vitesse de propagation de cette fissure)
Illustrations
J. Cognard
G
(J/m 2 )
= 25
°C
0.1
w = 45 mJ/m 2
V (mm/s)
0.01
Document
M. Barquins 0.00001 0.0001 0.001 0.01 0.1 1 10
2004
*
G = 3Ee h /16L 3 2 4
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Et maintenant …
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CNRS UMR 7636 v © M.