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III- Matériel d’installation

des cultures
Dr Ibrahima KPEKPASSI

Tél. 97070788/95628092
Email: kpekpassiibrahima@gmail.com
Le matériel d’installation des cultures comprend :
- les semoirs ;
- les planteuses/repiqueuses
LES SEMOIRS
Les semoirs sont très utiles pour l’installation des graminées, des
légumineuses et des cultures de rente. Au Bénin les semoirs servent à la
mise en terre des semences de maïs, du sorgho, du mil, du haricots, du
soja, de l’arachide, du tournesol, du riz, des lentilles, des graines de
coton…
Le semoir permet la mise en terre des poquets de grains de céréales de
façon uniforme (alignés, équidistant et même profondeur). De plus les
semoirs actuels permettent une utilisation de graines très variées, sans
risque de broyage.
Figure 1 : Semoir mécanique polyvalent Monosem
1- LES SEMOIRS EN LIGNE
Les semoirs en ligne sont des semoirs ayant un débit proportionnel à
l’avancement et dont les organes de distribution sont entraînés par les
roues porteuses ou une prise de force proportionnelle. On les classe en
trois groupes :
• Les semoirs à distribution forcée ;
• Les semoirs à distribution semi-forcée ;
• Les semoirs à distribution libre.
Figure 2 : Les représentation schématique d’un semoir mécanique en
ligne
1.1- LES SEMOIRS À DISTRIBUTION FORCÉE
Les semoirs à distribution forcée emprisonnent les graines dans la cavité de la
cannelure et les conduisent mécaniquement vers les organes d’enterrage. On
distingue :
- les semoirs à cannelures droites ;
- les semoirs à cannelures hélicoïdales.

Figure 3: Organe de distribution de semoir à cannelures


Ces semoirs possèdent deux possibilités de réglage du débit.
Tambour
La première consiste à faire varier la
capacité des cannelures par
coulissement d’un élément susceptible
de découvrir une longueur utile des
cannelures plus ou moins grande.

Graines

Figure 4 :Variation de la capacité des cannelures


La seconde consiste à faire varier la vitesse de rotation des cylindres
connectés en interposant entre leur arbre et la roue d’entraînement un
variateur ou une boîte de vitesses à plusieurs rapports.
Ces deux systèmes sont généralement combinés, ce qui permet une
plage de réglage très étendue.
1.2- LES SEMOIRS À DISTRIBUTION SEMI-FORCÉE
les semoirs à distribution semi-forcée
sont généralement dotés d’un tambour
à ergots. On les désigne par semoirs à
ergots. Ils sont très précis. Les
possibilités de réglage du distributeur
ne peuvent intervenir que sur la
vitesse de rotation du tambour.

Figure 5 : Organe de distribution de semoir à cannelures


Ces semoirs sont dotés d’un variateur possédant une large plage de
fonctionnement ou d’une boite de vitesses ayant un nombre très
important de rapports (90 à 150). Par ailleurs suivant la grosseur des
graines , plusieurs types de tambours à ergots sont disponibles et
interchangeables
1.3- LES SEMOIRS À DISTRIBUTION LIBRE
Les semoirs à distribution libre peuvent être :
o à cuillères
o centrifuges
Les semoirs à cuillères

On distingue les semoirs :


o à cuillères fixes ;
o à cuillères extensibles.
Les semoirs à distribution libre à cuillères fixes cuillères fixes

Les semoirs à distribution libre à cuillères


fixes sont dotés de disques en tôle supportant
une série de cuillères interchangeables ayant
deux cavités opposées de capacités différentes
permettant de régler le débit.

Plateau

Figure 6 : Type de distribution à cuillères


fixes
Les semoirs à distribution libre à cuillères extensibles

Plateaux
Le distribution libre à cuillères
extensibles est composé de deux (02)
plateaux que l’on peut éloigner ou
rapprocher, les cuillères fixées sur l’un
des plateaux et traversant l’autre se
trouvent à l’extérieur et peuvent varier
de capacité en fonction de
l’écartement des plateaux.

Figure 7 : Type de distribution à cuillères extensibles


Il faut noter que s’ils ont autre fois connu de succès les semoirs à
cuillères sont mal adaptés aux conditions de travail actuelles. En effet
ils supportent difficilement les vitesses d’avancement élevées. Les
graines adhèrent difficilement aux cuillères et leur chute entraîne alors
une irrégularité dans le semis.
Les semoirs centrifuges
Les semoirs centrifuges ne possèdent qu’un seul organe de distribution
pour une quinzaine de lignes.
Le cône de distribution alimente à sa partie inférieure répartit les
graines entraînées par la force centrifuge vers les tubes de descente ces
semoir réalisent un semis régulier dans la mesure où les graines sont
propres et de densité sensiblement égale.
Figure 8 : Description d’un semoir centrifuge
1.3- LE SEMIS DIRECT
La combinaison d’outils permet dans certains cas d’effectuer un semis
direct en un seul passage sans que la terre ait été préalablement
labourée. Le semoir est alors précédé de un et/ou suivi d’un outil de
pseudo-labour : cultivateur à dents ou rotatif, herse, covercrop, chisel,
rouleaux.
1- LES SEMOIRS MONOGRAINE
Le semoir monograine est chargé de déposer les graines dans le sol :
• sans les blesser ;
• une à une ;
• à même distance ;
• sans manque ni doublon ;
• avec le plus de régularité possible.
On distingue :
- les semoirs à distribution mécanique ;
- les semoirs à distribution pneumatique.
2.1- LES SEMOIRS A DISTRIBUTION MECANIQUE
Les semoirs à distribution mécanique peuvent être :
o à disque rotatif ;
o à courroie ;
o à godets.
LES SEMOIRS À DISQUE ROTATIF
Le semoir à disque rotatif peut être :
o à disque horizontal ;
o vertical ;
o oblique.
Un disque entraîné en rotation et possédant des alvéoles ou des ergots
s’alimente dans la trémie. Les graines logées dans ces cavités sont
entraînées et libérées une à une dans le tube de descente. On règle
l’écartement entre deux graines en montant un disque au nombre
d’alvéoles plus ou moins élevé, en augmentant ou diminuant sa vitesse
de rotation.
Figure 9 : Semoir à disque vertical
Transmission conique

Figure 10 : Semoir à disque horizontal


Disque oblique

Trémie

Tube de descente

Figure 11 : Semoir à disque oblique


LES SEMOIRS À COURROIE
Dans le semoir à courroie, l’organe de distribution est une courroie soit
perforée, soit échancrée, en caoutchouc, très facilement
interchangeable. Les graines par gravité se logent dans les orifices de la
courroie et sont ainsi transportées jusqu’au tube de descente.

Trémie

Figure 12 : Semoir à courroie


Plusieurs courroies peuvent être fournies, leurs perforations étant
réalisées, en fonction des calibres des graines.
Des poulies à étages permettent de régler la vitesse de rotation des
courroies, donc l’écartement entre raines.
LES SEMOIRS À GODETS
Les semoirs à godets sont identique aux semoirs en ligne. On les utilise
en semoirs monograine grâce à une série de cuillères interchangeables
chacune appariée à un type de semence.
Trémie

Figure 13 : Semoir à godets


Compte tenue du volume correspondant entre la cavité et la graine, les
doubles sont éliminés du fait de la légère inclinaison des godets. Par
ailleurs, les trépidations dues au roulage favorisent cette sélection.
2.2- LES SEMOIRS A DISTRIBUTION PNEUMATIQUE
Dans cette catégorie on compte :
o les semoir à aspiration ;
o les semoirs à soufflerie ;
o les semoirs à pression.
Figure 14 : Le semoir pneumatique compact AD-P Special associé à la herse rotative
KE
Les semoirs à aspiration
Une turbine entraînée par la prise de force du tracteur crée une aspiration dans un
compartiment du coffre de distribution, séparé de la trémie par un disque perforé.

Figure 15 : Système d’aspiration des graines de la trémie du semoir


Les doubles sont éliminés par un sélecteur réglable en fonction de la taille des
graines.
Lorsque la graine arrive au niveau d’un compartiment à la pression atmosphérique
elle tombe dans les organes d’enterrage.
Dans ce type de semoir , la graine entre en contact avec un minimum d’organes
mécaniques et n’a de ce fait que peu de risques d’être blessée. Ce semoir assure
une grande précision et peut utiliser les graines non calibrées. L’apparition de
manques est souvent la conséquence d’une vitesse d’avancement trop élevée. On
règle l’écartement en faisant varier la vitesse de rotation ou en modifiant le
nombre de trous.
Les semoirs à soufflerie
Figure 16 : Principe de fonctionnement d’un semoir à pression
Dans ce type de semoir une roue possédant des trous avec une entrée en
forme d’entonnoir est entraînée en rotation par les roues porteuses du
semoir. Les graines venant de la trémie pénètre dans l’entonnoir. Dans
sa rotation, la roue présente l’orifice remplie de semence devant une
tuyère, l’air pulsé souffle sur les graines en surnombre qui sont
renvoyées dans le compartiment d’alimentation. Une seule graine reste
dans le fond du cône, elle tombera par gravité sur le sol au moment
propices. Un éjecteur assure la chute des graines qui auraient pu rester
collées dans le fond du cône.
Les semoirs à pression
Figure 17 : Principe de fonctionnement d’un semoir à pression
Les semoirs à pression ont un distributeur constitué d’un tambour
entraîné mis en rotation par les roues porteuses. La paroi du tambour
est percée de six (6) à huit (8) rangées de trous. Ceux situés sur la
même circonférence assurent un rang de semis sur le sol. Les graines
arrivent de la trémie à la partie inférieure du tambour. L’intérieur de ce
cylindre est mis en pression d’air, les graines viennent obturer les
orifices de sorte que plusieurs graines peuvent rester plaquées contre
un trou ; une petite brosse permet d’éliminer les doubles.
Arrivées au-dessus des tubes de descente, un rouleau en caoutchouc
obture les orifices à, l’extérieur du tambour, ce qui provoque la chute
des graines. L’espacement entre les graines est réglé en modifiant la
vitesse de rotation du tambour.
Les organes du semoir
Le semoir en ligne est composé de trémie, des organes de
distribution, des tubes de descente, des organes d’enterrage et de
recouvrement, Les roues plombeuses, des roues motrices (menantes).
du dispositif de traçage ou rayonneur mini d’un traceur, des
équipements de contrôle électronique.
Rôle des organes
 La trémie
La trémie contient les grains à semer. Pour la descente facile des grains vers
l’orifice inférieur de la trémie, cette dernière peut être équipée d’un agitateur.
 Les organes de distribution
Les organes de distribution permettent une grande régularité de semis. Ils
peuvent être utilisés pour différents calibres de semences. Les semences sont
dosées par une série de cylindres soit à cannelures (droites ou hélicoïdales), soit à
ergot, qui tournent dans les boîtes de distribution. Pendant la rotation des
cylindres les graines sont entraînées au fond des boitiers jusqu’aux tubes de
descentes
 Les tubes de descente
Les tubes de descente assurent la liaison entre les organes de distribution et les
organes de terrage et conduisent les graines dans la raie creusée par le soc
d’enterrage (soc semeur).
 Les organes d’enterrage
Les organes d’enterrage ouvrent des tranchées (raies) de profondeur réglée (en
fonction de la grosseur des graines de semences et de la nature du sol), pour
recevoir les grains de semence.
Trémie

Tubes de descente
Transmission

Organes d’enterrage

Figure 18 : Les organes d’enterrage


 Les organes de recouvrement
Les organes de recouvrement referment les raies sur les grains.
 Les roues plombeuses
Certains semoirs sont munis de roue plombeuses dont le rôle est de damer sur les
grains recouverts de terre.
 Les roues motrices (ou roues menantes)
Les roues motrices impriment aux organes de distribution leur mouvement de
rotation.
 Le traceur
Le traceur est un disque monté sur un bras réglable, qui indique la prochaine ligne
à suivre par le semoir.
 Les équipements de contrôle électroniques
Les équipements de contrôle électronique indiquent le débit, la profondeur, de
semis et le jalonnement. qui consiste à ménager des espaces non ensemencés en
vue des traitements ultérieurs
Les réglages du semoir en ligne
Les réglages du semoir mécanique en ligne sont :
 Le réglage de la profondeur du semis
 Le réglage du contrôle du débit ;
 Le réglage de l’intervalle entre les lignes de semis
 Le réglage de l’écart entre les plants sur la même ligne
 Le réglage du traceur
Réglage de la profondeur du semis
La profondeur de semis se règle par la commande du système hydraulique et
de la roue de jauge si elle existe..
Le réglage du contrôle du débit
Le réglage du contrôle du débit se fait en se référant au tableau de débit souvent
affiché sur le semoir et dans le livret d’utilisateur du semoir. Ce tableau aide
l’utilisateur à régler le débit pour chaque espèce de graines, la position des vannes
d’alimentation et les réglages propres à l’organe doseur.
Le réglage de l’intervalle entre les lignes de semis
Le réglage de l’intervalle entre les lignes de semis se réalise en déplaçant les
bras de fixation des socs (socs semeurs) ou disques d’enterrage.
Le réglage de l’écart entre les plants sur la même ligne
Le réglage de l’écart entre les plants de la même ligne se fait en variant le nombre
de cannelures ou le nombre d’ergots, du rouleau (tambour), le nombre de trous du
disque distributeur, de godets, de cuillères, ou la vitesse de rotation selon le cas.
Le réglage du traceur
Le réglage du traceur s'opère très souvent par rapport aux organes d’enterrage
extérieur. Un calcul est fait suivant deux possibilité :
Première formule : D ou D =
seconde possibilité : T = L-
Avec :
D- la distance entre le traceur et les organes extérieurs d’enterrage ;
T- distance du traceur à l’axe du semoir
L- la largeur de semis toute sections comprises ;
E- l’écartement (intervalle) entre les lignes ;
n- le nombre d’éléments semeurs ;
V- la voie du tracteur.
Figure 19 : Réglage du traceur sur un
semoir attelé au tracteur

D
2- LES PLANTEUSES
Sous l’appellation de planteuses, on retrouve deux catégories de
d’appareils:
- Les planteuse de tubercules (pomme de terre) ;
- Les repiqueuses (utilisées principalement pour les cultures
maraîchères : choux, salade, tomates, poireaux et le tabac).
2.1- LES PLANTEUSES DE TUBERCULES

Figure 20: : Planteuse à tubercule vue de Figure 21: : Planteuse à tubercule vue d’en haut
coté
Elles doivent déposer les tubercules à profondeur et espacement
constants sans les endommager. Sur les machines entièrement
automatiques, la difficulté réside dans la manutention des plants
dont les germes doivent rester intacts.
o La planteuse de tubercule est composée :
o d’un dispositif d’ouverture de sillon ou corps rayonneur,
constitué par un soc et deux versoirs ou deux disques derrière
lesquels seront déposés les tubercules ;
o d’un organe de distribution, manuel ou automatique chargé de
déposer les tubercules un à un sur le sol à des distances régulières
et déterminées sans les endommager ;
o d’un élément chargé de recouvrir les tubercules ou corps buteur.
Les différents types de planteuses
On distingue :
o les planteuses à distribution manuelle ;
o les planteuses semi-automatiques ;
o les planteuses automatiques.
Les planteuses à distribution manuelle
Les planteuses à distribution manuelle nécessitent l’intervention d’une
personne par corps planteur pour l’alimentation et la compensation des
manques. Pour certaines machines, le travail consiste à déposer
régulièrement dans le tube de descente de façon à ce que les
espacements soient identiques. Ainsi ces machines sont-elles équipées
d’un dispositif sonore entraîné par des roues porteuses qui donne le
signal pour libérer les tubercules.
Certaines planteuses à distribution manuelle utilisent un organe
distributeur dont la rotation est proportionnelle à l’avancement : il
s’agit d’une chaîne à godets (figures 22 et 23) ou d’un plateau à
alvéoles toujours alimenté manuellement
Figure 22 : Planteuses manuelle à
distribution par chaîne et godets

Ces deux machines possèdent un organe


distributeur entraîné par les roues porteuses
dont la rotation est proportionnelle à
l’avancement. Le travail de l’opérateur
consiste à déposer des plants de pomme de
terre dans chaque alvéole se présentant
devant lui. Ces appareils nécessites une
main d’œuvre importante

Figure 23 : Planteuse manuelle à distribution par plateau à alvéoles


Les planteuses semi-automatiques
Les planteuses semi-automatiques réduisent l’intervention humaine,
pour le fait que l’alimentation sur ces appareil est automatique.
L’intervention humaine se limite au contrôle de l’alimentation de
l’organe de distribution.
Les planteuses automatiques
Les planteuses automatiques sont dotées de dispositif automatique
permettant d’assurer l’alimentation, d’éliminer les doubles et de
combler les manques.
La vitesse de rotation des planteuses est entre 3,5 et 9 km/h.
Le calibre des tubercules, ainsi que des dispositifs butteurs qui les
enfouissent à la profondeur requise, sont également influents sur la
qualité de la plantation.
Figure 24 : Planteuse de tubercules automatique
Caractéristiques
La planteuse de tubercules automatique possède un dispositif de
distribution par chaîne à godets. Elle permet de planter des tubercules
prégermées. Le changement de distance entre les plants se fait par
changement de pignon, ce qui modifie le rapport d’entraînement roue
porteuse-chaîne à godets. cet appareil permet de planter 500 plants par
minute et par rang.
Figure 24 : Planteuse de tubercules automatique à deux rangs
au travail
Principe de fonctionnement
Sur cette planteuses, l’organe de distribution est constitué par une bande
caoutchoutée sur laquelle sont fixées deux rangées de godet en plastique
disposés en quinconce. Les godets munis de petits picots retiennent le plant, un
système réglable générateur de vibrations permet d’éliminer les double sans
risque de créer des manques
Godet

Distributeur

godet

Figure 25 : détail des godets d’une planteuse


Figure 26 : Planteuse de tubercules automatique avec dispositif de compensation des manques
Tubercules de compensation des manques Dispositif de compensation des manques

Trémie

Distributeur à godets

Disque butteur

Soc rayonneur
Principe de fonctionnement de la planteuse automatique de tubercules
Lors du déplacement de la planteuse automatique, l’organe de distribution est
assuré par une chaîne à godets qui s’approvisionne directement dans la trémie et
envoie les tubercules dans le tube de descente qui les dépose dans la raie
préalablement creusée par le soc rayonneur. Le disque butteur ferme la raie en
montant un billon sur les tubercules.
Par ailleurs, un dispositif tâteur constitué par une roue s’appuyant sur le plant (t
lors de son passage, permet de détecter les manques et déclenche si besoin est,
la chute d’un tubercule de remplacement. La légère pression du tâteur sur le
plant lui assure en outre, une bonne stabilité en cas de chaos ou sur les terrains
en pente. L’organe de distribution est assuré par une chaîne à godets qui
s’approvisionne directement dans la trémie.
Figure 27 : Fonctionnement d’une planteuse automatique de tubercules

1- Tapis mouvant
2- Commande automatique du tapis
3- Palette
4- Convoyeur
5- Brosse
6- Parois
7- Godet
8- distributeur

Le tapis mouvant 1 constitue le fond de la trémie. Le fait que quelques


tubercules de pommes de terre soient en attente sur la palette 3
provoque l’arrêt du tapis 1 régularisant ainsi l’arrêt du convoyeur 4 sur
lequel la brosse 5 se charge d’aligner les tubercules. Les deux parois 6
animées d’un mouvement alternatif provoquent ce travail. A l’extrémité
du convoyeur 4 chaque tubercule est déposé dans un petit godet 7 qui
bascule sur le poids de la pomme de terre provoquant l’arrêt du
convoyeur afin d’éviter tout risque de doublon.
L’organe de distribution 8 dans sa rotation prend alors le tubercule qui
se trouve dans le godet 7 et l’achemine vers les organes d’enterrage. Un
tableau lumineux situé dans le poste de conduite du tracteur permet de
contrôler le bon fonctionnement de la planteuse.
2.2- LES REPIQUEUSES
Les repiqueuses nécessitent pour la plupart l’intervention d’une
personne chargée d’alimenter les éléments qui déposent les plants dans
la terre. Comme les planteuses, elles sont constituées d’un élément qui
ouvre une raie avant la dépose du plant et d’un ensemble qui la
referme et plombe le sol autour des racines. Suivant leur mode de
distribution on distingue deux types de repiqueuses :
o les repiqueuses à distribution à pinces ;
o les repiqueuses à distribution à disques.
Les repiqueuses à distribution à pinces
Siège de l’opérateur
Trémie

Distributeur à pinces

Roue motrice

Soc rayonneur

Figure 28 : Repiqueuse à pinces


Principe de fonctionnement de la repiqueuse à distribution à
pinces
La repiqueuse à distribution à pinces possède des pinces commandées
mécaniquement par des cames. Elle se présentent ouvertes devant
l’opérateur, qui place le plant entre elles. La fermeture peut être
manuelle ou automatique.
Elles s’ouvriront ensuite à tour de rôle au moment de la dépose du
plant dans le sillon, déterminant ainsi un espacement régulier.
Les repiqueuses à distribution à disques

Trémie Siège de l’opérateur

Distributeur à disques

Figure 28 : Repiqueuse à disques


Sur la repiqueuse à distribution à disques, la préhension et la
dépose du plant sont assurées par la variation d’écartement entre
deux disques souples
Merci pour votre participation

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