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1 - Fonction :
Une came est un organe moteur en liaison pivot par rapport au bâti, et comportant un profil
dont la géométrie conditionne directement la cinématique du suiveur avec lequel il est en
contact. Ce contact peut consister en une liaison unilatérale ou bilatérale, de direction radiale ou
axiale (parr rapport à l'axe de la came). La came peut être tournante autour d’un axe, elle est dite
circulaire (c’est le cas le plus fréquent). Elle peut être animée d’une translation, elle est dite
alors rectiligne (figure 1).
2.1- Utilisation
tilisation des mécanismes à à cames dans le domaine automobile
Figure 2 : Le sommet d'un moteur de Porsche 911. On distingue les arbres à cames dont la rotation
contrôle les soupapes d'admission et d’échappement.
Figure 3 :
La figure 4 montre un exemple d’un arbre à cames. La figure 5 montre un exemple de profil
d’une came.
Figure 4
Figure 5b
Figure 5a
Figure 8
Ces cames, figures 10 et 11, dont leurs utilisation permet de rationaliser les coûts dans les
processus de montage et de production
Figure 10
Figure 11
On distingue :
Ce qui les distingue est le plan dans le quel se déplace le suiveur. Pour une came plane, le
suiveur se déplace dans un plan perpendiculaire à l'axe de la came, pour une came tambour, le
suiveur se déplace dans un plan parallèle à l'axe de la came.
La figure 10b montre que pour éviter l’arc-boutement et réduire le frottement, on interpose un
dispositif à poussoir ou à galet entre la came et le suiveur
Les suiveurs se caractérisent par leur type de contact avec la came et par leur mouvement. On
distingue les suiveurs à galet (Figures 11.a et b) ou à plateau (Figures 11.c ) et on distingue
également les suiveurs à translation (Figures 11.a, b c), tournant (Figure 11.f) ou encore oscillant
(Figures 11.d, e et f).
Comme le montre la Figure 11, les suiveurs peuvent être excentrés par rapport à l'axe de rotation
de la came. On peut également rencontrer des suiveurs bilatéraux. Ceci permet d'éliminer les
jeux sans utiliser de ressorts. Ces suiveurs peuvent être en contact avec la même came (2 galets
ou un galet dans une rainure par exemple) ou alors avec 2 cames différentes mais
cinématiquement liées. Dans la suite, nous ne nous intéresseront qu'aux mécanismes à came plate
et à galet.
La Montée M
La Descente D
Le repos (ou Stationnaire) S
On est ainsi capable de décrire les cycles comme le SMS ou le SMSDS très courants car ils se
comportent bien du point d vue dynamique (grâce à la période de repos) contrairement aux MD
ou SMDS qui sont plutôt employés pour des mouvements lents.
Dans le cas d'un suiveur à contact ponctuel, la loi de levée se formule ainsi :
( ) = ( ) +
Où R(θ) est le rayon polaire de la came et où R0 est le rayon polaire à la position d'origine.
Dans le cas où le suiveur est un galet, il n'existe pas de formule générale simple pour connaitre
analytiquement le profil de la came en fonction d'une loi de levée définie. Ceci par ce que le
contact came/galet ne se fait pas forcement sur la droite reliant l'axe de la came et l'axe du galet.
Il existe néanmoins une technique (hors informatique) dite Méthode d'inversion du mouvement
Au contraire, si l'on dispose d'une came et que l'ont veut en déterminer la loi de lever, on peut
également procéder graphiquement. Par exemple pour une came sans excentration :
Venir tangenter la came avec le disque en vérifiant que le centre du galet correspond bien
à l'angle de mesure.
Mesurer la distance entre le centre de la came et le centre du galet
Rapporter les mesures sur le diagramme déplacement angle
Lorsque les vitesses de rotation de la came sont assez faibles (on considère <300tr/min), la forme
de la came et donc la vitesse de montée et descente du galet n'influe pas sur le bon
fonctionnement du mécanisme.
Par contre, lorsque ces vitesses sont plus élevées, du fait de l'inertie des pièces, la loi de
mouvement a une grande importance. Une loi de vitesse inadaptée conduirait à des efforts trop
importants qui engendreraient des vibrations et de l'usure rapide. En général, le critère
prédominant dans ce cas est l'impulsion, c'est à dire la dérivée de l'accélération du galet. Il existe
a priori une infinité de loi de mouvement, cependant, certaines d'entre elles sont plus
couramment utilisées.
Exemples de Loi de mouvement vitesses – accélérations ( cas d’un moteur diesel)
Les figures13 et 14 donnent des lois de déplacement. On demande de tracer les profils des cames
correspondants :
Figure 13 –Loi de déplacement qui donne une vitesse constante et une accélération nulle (cycle MD)
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Figure 14 – Loi de déplacement qui donne une accélération constante (cycle MD)
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Travail demandé :
I - CARACTERISATION DU RESSORT DE RAPPEL (4)
Le document DT3 montre les caractéristiques des ressorts utilisés par le constructeur.
(Répondre sur le document réponse DR1 et les développements nécessaires seront faits sur une
autre feuille)
1. Le constructeur a la possibilité de monter deux types de ressorts sur un même moteur.
Voir le document DT3. On choisit le ressort type ISRI, déterminer sa raideur K.
2. Tracer sur le document DR1 le graphe représentant les variations de l'effort développé
par le ressort en fonction de sa longueur : F = f (l). (F en daN et l en mm).
3. Quel est l'effort développé par le ressort lorsque la soupape d'admission est
complètement ouverte sachant que celui-ci a une longueur de 25 mm?
4. Sachant que la course de la soupape est h = 8,40 mm, déterminer la précharge Fo du
ressort.
2.4 – Donner la plus petite vitesse et le point de décollement qui peut apparaître.
La fonction x(α) est paire elle est représentée sur le document DR2. La loi d'ouverture x(α) de la
soupape d’admission est constituée de trois paraboles