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Le Bus CAN

MINISTÈRE DEDE
MINISTÈRE L’ENSEIGNEMENT
L’ENSEIGNEMENTSUPÉRIEUR ETDE
SUPÉRIEUR ET DELA
LA RECHERCHE
RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
SCIENTIFIQUE

UNIVERSITÉ FERHAT ABBAS -


SÉTIF ‫جامع ــة فرحات عباس سطيـ ــف‬
Faculté de Technologie ‫فرحاتـوجيـ ــا‬
‫عباس سطيـ ــف‬ ‫جاميع ــةـةالتـكنــولـ‬
‫كل‬
Département : d’électrotechnique ‫االلكتروتقنيةـا‬:‫قسم‬
‫كليـة التـكنــولــوجيـ ـ‬
‫االلكتروتقنية‬:‫قسم‬

LE BUS CAN

Réaliser par :
- Anouar Lebazda
- Noureddine Belguebli
- Noureddine Madjour
Le Bus CAN
Plan
 Introduction
 Historique
 Exemple d’application
 Rappel sur les Bus de terrain
 Couche ISO appliqué au CAN
 Exemple de connexion sur le
bus
 Le monitoring de bus
 Conclusion
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Le Bus CAN
Introduction :
Qu’est ce qu’un Bus de Terrain ?
• Terme générique d’un Réseau de Communication Numérique dédié aux
systèmes de l’automatisme industriel

• Réseau de communication numérique entre équipement industriel


déporté

• Réseau Local Industriel reliant différents types d’équipement


d’automatisme :
– Entrés / Sorties déportées
– Capteurs / Actionneurs
– Automates Programmables
– Variateur de vitesse

Terminaux IHM (Interface Homme-Machine)
– Calculateurs
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Le Bus CAN
Historique
Depuis les années 1960 la longueur de câble utilisée dans l’automobile ne
cesse de croître pour dépasser 2000 m en 1995. Le nombre des
connexions atteint 1800 à cette même date. La fiabilité et la sécurité sont
menacés.
Les normes en matière de pollution et de consommation d’énergie obligent les
constructeurs à multiplier les capteurs et actionneurs intelligents dans leur
véhicules accélérant ce processus de multiplication des câbles et
connexion depuis une vingtaine d ’années.
Le besoin de sécurité accrue (ABS, ESP, AIR-BAG…) et la demande de
confort (mémorisation des réglages de conduite, climatisation régulée par
passager, système de navigation…) ne font que renforcer cette tendance.
La société BOSCH développe dès le début des années 1980 une solution de
multiplexage des informations circulant à bord de la voiture. Le bus CAN
apparaîtra et sera normalisé dans les années qui suivent (dès 1983).
Les composants CAN se démocratisent et investissent d’autres secteurs de
l’industrie (moissonneuses, pelleteuse, médical, produits numériques,
systèmes électrotechnique…).

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Le Bus CAN
Exemples d’applications

CAN

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Le Bus CAN
Rappels sur les bus de terrains
Les réseaux de terrain permettent :
 l’interconnexion entre plusieurs entités d’un même système;
 la réduction de la longueurs des liaisons entre les différents
éléments grâce à un support commun de transmission;
 de sécuriser les liaisons des automates d’usine;
 de gagner de la place comme une automobile pour les systèmes dit
d’électronique embarquée ;
 de transférer les informations de manière séquentielle (c’est à dire
bit par bit) ou bien par paquet de bits ;
 un échange de données qui serait difficile voire impossible par un
autre moyen.
 l’insertion ou la suppression d’éléments au sein d’un même système
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Le Bus CAN
Evolution du câblage dans l’automobile grâce à un bus
de terrain

Câblage traditionnel

Simple CAN
&
Léger

2 câbles pour l’alimentation électrique 12 V DC


1 paire torsadée pour les transferts d’informations

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Le Bus CAN
Rappels sur les bus de terrains
L’utilisateur ne se soucie pas :
 du chemin suivi par les informations;
 de la conversion des formats;
 du type de l’interlocuteur ou bien du type du constructeur
d’un élément.

Les protocoles de communication n’ont fait qu’évoluer depuis


maintenant près de vingt ans.

Basés sur l’optimisation de place et de temps, les systèmes de


contrôles-commandes sont de plus en plus perfectionnés.

Ces technologies ne cessent d’être améliorées et sont de plus en


plus utilisées pour des raisons de coûts, de fiabilité et de confort
tant en ce qui concerne leur installation que leur entretien.

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Le Bus CAN
Rappels sur les bus de terrains
Le modèle OSI :
Afin de normaliser les protocoles, l’International Standard
Organisation (ISO) a développé le modèle Open System
Interconnections (OSI), qui permet d’identifier et de séparer les
différentes fonctions d’un système de communication.

Ce modèle divise en sept couches les fonctions d’un système de


communication. Cependant il n’est pas indispensable de
disposer de toutes les couches dans un système : selon les
fonctionnalités requises, certaines couches intermédiaires
sont inutiles.

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Le Bus CAN
 Couche ISO appliqué au CAN (7 couches)
Remarque: ISO: International Standards Organization, OSI: Open
Systems Interconnection
La couche physique (1).
La première couche du modèle a pour but de conduire les bits
jusqu’a leur destination sur le support physique. Elle fournit les
moyens matériels nécessaires à l’activation , au maintien et à la
désactivation de ces connections physiques.
Cette couche gère la représentation du bit (codage, timing,
synchronisation), et définit les niveaux électriques,
optiques,. . . des signaux ainsi que le support de transmission.
Le protocole CAN ne décrit que la représentation détaillée du
bit (Physical Signalling),mais pas le moyen de transport .
On verra un moyen physique de transport CAN fréquemment
utilisé

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Le Bus CAN
La couche liaison (2)
Elle fournit les moyens fonctionnels nécessaires à
l’établissement, au maintien et à la libération des
connexions entres les entités du réseau. Cette
couche 2 devra notamment effectuer :
– la correction des erreurs qui ont pu se produire au
premier niveau
– le filtrage des messages,
– la mise en trame du message,
– l’arbitrage,
– l’acquittement,
– la détection des erreurs,
– la signalisation des erreurs.
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Le Bus CAN
La couche application(7).
C’est la dernière couche du modèle OSI. Elle donne
aux applications le moyen d’accéder aux couches
inférieures.
Elle détermine comment différentes applications
vont pouvoir coexister et utiliser des modules
communs.
Cette couche n’est bien sûr pas vide pour le
protocole CAN, mais sa spécification est laissée à
l’utilisateur.
C’est uniquement avec cette couche que l’on
travaillera pour piloter une application type tableau
de bord.

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Le Bus CAN

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Le Bus CAN
Le monitoring du bus ( on regarde ce que l’on emet):

Station
émettrice
Présence
d ’erreur

Bits Niveau
émis sur le bus

Trame
d ’erreur

Bus physique

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Le Bus CAN
Le contrôle de redondance cyclique Perr=3*10^-

Début de trame Champs de commande

Champs Champs
d ’arbitrage de données

1 11 111 4 0 - 64 / Générateur polynomial

g(x) = X15 + X14 + X10 + X8 + X7 + X4 + X3 + 1


soit en binaire
g(x) = 1100010110011001

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Champs de CRC (voir doc annexe)

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Le Bus CAN
Conclusion
 Bus de terrain “sécurisé” (marche
encore avec un fil)
 Importance du nombre de noeuds

 Importance de la distance / débi

donné
 Bus plus coûteux que prévu ( nouveau
bus moins cher tel le LIN pour le
multimedia)

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