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Un roi qui célèbre la République ? "Il faut
comprendre que Louis-Philippe est un roi
différent des autres, précise Odile Roynette,
professeure d'histoire contemporaine à
l'Université de Bourgogne. Il est à la tête d'un
régime, la monarchie de Juillet, issu d'une
révolution. Louis-Philippe peine donc à
trouver de la légitimité : il n'a ni celle des
urnes puisqu'il n'y a pas eu d'élection
républicaine, ni celle dynastique puisqu'il
n'est pas issu de la même branche des
Bourbon que ses prédécesseurs. Dans la
célébration de l'Arc de Triomphe, il y a donc
cette idée de Louis-Philippe de renouer avec
l'héritage révolutionnaire".
Plus qu'un seul arc
monumental, l'édifice se
dévoila sous les yeux des
Parisiens avec ses multiples
sculptures dont quatre hauts-
reliefs posés sur des socles de
18 mètres et de nombreux
bas-reliefs. Tandis que les
faces intérieures des arcades
avaient été ornées des noms
des grandes batailles et de
personnalités de la Révolution
et de l'Empire.
C'est suite au conflit que l'Arc de
triomphe, élevé à la gloire militaire, se
compléta d'ailleurs de deux éléments :
la tombe du Soldat inconnu et la
"flamme du souvenir". La sépulture fut
installée le 11 novembre 1920 pour
honorer symboliquement la mémoire de
tous les soldats morts pour la patrie au
cours de la guerre.
C'est suite au conflit que l'Arc de
triomphe, élevé à la gloire militaire, se
compléta d'ailleurs de deux éléments : la
tombe du Soldat inconnu et la "flamme du
souvenir". La sépulture fut installée le 11
novembre 1920 pour honorer
symboliquement la mémoire de tous les
soldats morts pour la patrie au cours de la
guerre.
La flamme fut allumée trois années plus
tard, le 11 novembre 1923, par André
Maginiot alors ministre de la Guerre et des
Pensions et lui-même ancien combattant.
Depuis cette date, chaque soir, à 18H30,
une cérémonie au protocole bien défini est
organisée au pied de l'Arc de triomphe
pour raviver la flamme.