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Juillet 2009
Section des Formations et des diplômes
Juillet 2009
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Les spécialités bénéficient d’un bon appui recherche, d’un fort ancrage régional et d’un positionnement
pertinent au niveau régional et national. L’ouverture internationale doit cependant être améliorée : elle semble
quasiment inexistante aujourd’hui.
z Points forts :
z La volonté de co-habiliter les différentes formations avec les partenaires régionaux (USTL, Artois, Ecole
des Mines de Douai) est à souligner.
z L’appui « recherche » des différentes spécialités est, dans l’ensemble, bon.
z Points faibles :
z L’ouverture internationale semble inexistante.
z L’offre de formation est relativement tubulaire avec peu d’options pour les étudiants.
z La co-habilitation des spécialités semble déséquilibrée sur le terrain avec deux partenaires « forts »
(l’ULCO et l’USTL).
z Le dossier est assez mal construit : l’absence de chapeau pour la mention est déconcertant car il ne
permet pas de voir l’articulation entre les trois spécialités de la mention.
z Le suivi des diplômés est très disparate en fonction des spécialités. De gros efforts sont donc à
entreprendre.
z Le passage au LMD n’est pas encore totalement « assimilé » notamment en termes de sélection des
dossiers en M2, de liens avec les écoles doctorales…
2
Avis par spécialité
Expertise et traitement en environnement
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Le M2 de cette spécialité indifférenciée est co-habilité entre l’Université d’Artois, l’USTL, l’Ecole des Mines de
Douai et l’ULCO (qui est porteur du projet). Les objectifs de la formation sont pertinents et bien décrits. Ils
correspondent au potentiel de recherche de la région principalement en matière de chimie et physique de
l’environnement. L’appui industriel est conséquent et l’insertion professionnelle des diplômés paraît bonne, même si
la durée de recherche du premier emploi est élevée. Il est surprenant, au vu du fort appui « recherche » et du
caractère indifférencié de la spécialité, qu’il n’y ait pas plus de poursuite en doctorat.
La formation paraît assez tubulaire avec un M1 totalement obligatoire et un M2 où trois UE sont optionnelles.
L’existence de parcours « spécialisés chimie, physique ou écotoxicologie » en M2 est surprenante car les
problématiques de pollution de l’air sont par essence pluridisciplinaires.
z Points forts :
z Le M2 est co-habilité entre quatre établissements (l’Université d’Artois, USTL (mention « Chimie »),
ULCO, Ecole des Mines de Douai).
z Cette spécialité repose sur un fort adossement « recherche » avec de nombreuses équipes en soutien.
De ce fait, la formation à la recherche est de bonne qualité.
z Les objectifs de formation sont bien définis : ils reposent sur la complémentarité entre une formation
théorique de haut niveau (physique et chimie de l’environnement, écologie, droit de l’environnement)
et l’apprentissage progressif aux méthodes de « terrain ».
z La présence d’industriels dans la formation est conséquente.
z Les flux d’étudiants sont importants et témoignent de l’attractivité de la formation. La continuité M1-
M2 semble bien fonctionner.
z Le devenir des diplômés est très bien suivi à l’ULCO. Il est dommage que le dossier ne mentionne
uniquement le devenir des étudiants de l’ULCO… et non pas celui de l’ensemble des inscrits.
z L’insertion des diplômés à 24 mois correspond aux objectifs de la formation. Il semble néanmoins que la
durée de recherche d’emploi soit élevée.
z Points faibles :
z La co-habilitation semble relativement déséquilibrée entre les partenaires. Elle repose beaucoup a
priori sur l’ULCO et l’USTL. Les apports de l’Université d’Artois et de l’Ecole des Mines de Douai sont
plus limités.
z Seul le M2 est co-habilité. Cependant on ne dispose d’aucune information sur les M1 dans les
établissements autre que l’ULCO.
z Malgré la position des universités à un carrefour européen, l’ouverture internationale semble faible.
z Avec la mise en place du LMD, les masters et les écoles doctorales sont désormais séparés. Il convient
donc d’éliminer le type d’affirmations suivantes : « cette formation est rattachée à l’ED 104 ».
z Le M1 est totalement obligatoire. Les parcours n’apparaissent qu’un niveau du M2.
z L’absence de statistiques dans la formation est surprenante alors que les notions de seuils, de risques,
de prévision… sont au cœur de la formation.
z L’admission en M2 n’est pas de droit pour les étudiants de M1. On est encore dans un schéma « DEA ».
z Les UE sont de taille relativement réduite (entre 2 et 5 ECTS), ce qui nuit un peu à la lisibilité de la
formation.
z Les problématiques de traitement de l’air étant par essence pluridisciplinaires, les quatre parcours
définis en M2 (généraliste en environnement, spécialiste qualité de l’air (chimie, physique, toxicologie)
ne paraissent pas judicieux.
z La durée de recherche du premier emploi semble élevée. Mais s’agissant d’une mention récente, il
conviendra d’étayer ces constatations par les prochaines promotions.
z S’agissant d’une formation indifférenciée (R/P), les débouchés en termes de doctorats semblent faibles,
voire inexistants.
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z Recommandations :
z Il serait souhaitable d’intégrer quelques options dès le M1 pour permettre à chaque étudiant de
construire son parcours.
z Il faudrait pleinement assimiler les conséquences de la mise en place du LMD : l’admission en M2 devrait
être de droit pour les étudiants du M1. Le recrutement par dossier ne devrait être réservé qu’aux
étudiants issus de la mobilité.
z Seul le M2 étant co-habilité entre les quatre universités, il faudrait préciser le contenu des M1 de
chacun des partenaires, et pas uniquement celui de l’ULCO, porteur du projet.
z Il serait judicieux de faire des UE plus volumineuses pour améliorer la lisibilité de l’offre de formation.
z Il faudrait préciser l’ensemble des flux des quatre établissements en M1 ainsi que l’origine des étudiants
en M2.
z S’agissant d’une spécialité co-habilitée, il faut fournir les données pour tous les étudiants, quel que soit
leur établissement d’inscription.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : C
Cette spécialité « recherche » est co-habilitée entre l’ULCO et l’USTL (porteur du projet). Elle est centrée sur
une approche fondamentale des processus se produisant dans les milieux sédimentaires.
z Points forts :
z Cette spécialité est co-habilitée entre l’ULCO et l’USTL (mention Scences de la Terre, de l’Univers et de
l’Environnement).
z L’appui « recherche » de la spécialité est bon avec deux UMR CNRS (une dans chaque université).
z Le semestre n°3 est en grande partie optionnel, laissant beaucoup de liberté aux étudiants.
z Les flux attendus d’étudiants sont élevés (50 en M1 et 20-25 en M2 sur l’USTL), notamment pour le M2.
z Points faibles :
z L’articulation du M1 de l’ULCO avec cette spécialité n’est pas très claire. Aucun lien n’est mentionné
dans le dossier et au vu des contenus le M1 ne paraît pas très adapté. Les étudiants de l’ULCO semblent
suivre le M1 de l’USTL.
z Une même UE présente dans deux spécialités différentes est comptée avec un nombre d’ECTS différent.
Cela n’est pas acceptable car le nombre d’ECTS reflète la quantité de travail fourni par l’étudiant. On
peut douter qu’elle soit différente en fonction de la spécialité.
z La répartition des étudiants entre l’ULCO et l’USTL n’est pas précisée.
z Aucune donnée n’est fournie sur le devenir des diplômés précédents. On peut notamment s’étonner du
nombre élevé d’étudiants envisagés en M2 pour un master « recherche ».
z L’ouverture internationale semble inexistante.
z Recommandations :
z Il faut préciser comment les étudiants de l’ULCO accèdent à ce M2.
z Il faut fournir toutes les données quant à l’origine des étudiants dans le master, le devenir des
diplômés…
z Il serait judicieux d’introduire dans le M1 de l’ULCO quelques UE optionnelles permettant aux étudiants
de l’ULCO de faire le M1 à l’ULCO et ensuite, de poursuivre en M2 spécialité « GAP ».
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Commentaires et recommandations
z Le suivi de l’insertion des diplômés doit être affiné. Il est très disparate d’une spécialité à l’autre et ne
concerne que les seuls étudiants de l’ULCO… alors que toutes les spécialités sont co-habilitées.
z L’ouverture internationale doit être développée, ce qui ne devrait pas être un gros problème au vu de la
situation privilégiée de l’ULCO.
z La taille des UE devrait être augmentée pour améliorer la lisibilté de l’offre de formation. Dans le même
registre, l’articulation du M1 avec les différents M2 doit être précisée.
z Il serait judicieux d’augmenter la part des UE optionnelles dans la formation.
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Le Master jouit d'un très bon positionnement au sein des activités de l’Université en droit et dans d’autres
disciplines, mais également de celles d’autres acteurs institutionnels locaux (région, IFREMER…).
Il s'inscrit clairement dans l'une des priorités scientifiques de l'établissement : « hommes, sociétés et espaces
littoraux ».
Le master s'appuie sur le Laboratoire de recherche juridique dont l’une des activités est consacrée au droit de
l’environnement et à la problématique de la gestion des zones côtières et marines, dirigé par D. Fasquelle et rattaché
à l’École doctorale de Lille (droit privé/droit public).
On relève une bonne cohérence pédagogique entre les enseignements de M 1 et les objectifs du M 2. L'équipe
pédagogique est tout à fait solide et les partenariats de nature à rendre attractive une formation qui peine pourtant à
attirer plus d'une dizaine d'étudiants.
z Points forts :
z Le Master Droit des Zones Côtières, de l'Environnement Littoral et Marin de l’Université du Littoral-Côte
d’Opale est bien orienté sur les aspects professionnalisants de la formation.
z Des objectifs convaincants structurant un projet cohérent.
z Points faibles :
z Le parcours recherche paraît moins bien justifié dans la mesure où le très petit nombre d’inscrits laisse
à penser qu’il est perçu comme faiblement attractif et où aucun étudiant de la spécialité n’a poursuivi
par une thèse à l’issue du M2.
z En dépit des débouchés à l’international, le Master n’attire pas les étudiants étrangers, malgré son
ouverture à ceux-ci et la volonté affichée de préparer à des fonctions tournées vers l'Europe et le
Monde.
z L’ensemble du dossier est très mal présenté. La fiche RNCP, à laquelle la fiche principale renvoie très
fréquemment, est particulièrement indigente. Faute d’un classement et d’intitulés clairs, la navigation
entre les différentes pièces fournies est difficile. De très nombreuses données demandées ne sont pas
fournies, ne permettant pas une évaluation satisfaisante.
2
Commentaire et recommandations
z Il paraît très souhaitable que l’offre de formation soit mieux connue des étudiants français et étrangers,
par le biais en particulier d’une plus grande diffusion de l’information auprès des universités européennes, et
que les possibilités de stage auprès d’institutions communautaires ou internationales soient explorées et
exploitées.
z Il serait souhaitable de consolider le Master transmanche pour l’obtention d’un double diplôme.
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
La nouvelle mention proposée se caractérise par un triple souci : bien articuler trois spécialités différentes
dans leur recrutement en une véritable mention, afin de créer des synergies et ainsi valoriser, en les croisant, les
compétences propres à chacune des spécialités ; les articuler autour d’une problématique originale et bien adaptée à
l’espace où est implanté l’établissement, celle de la dimension transfrontalière ; faire de cette articulation, appuyée
sur un tronc commun et des options très souplement agencées, un outil efficace pour assurer aux diplômés une bonne
insertion professionnelle.
Les caractéristiques propres à l’espace régional et local ont bien évidemment guidé les choix des concepteurs
et animateurs de cette formation, mais il faut souligner l’effort tout à fait remarquable pour faire de cet assemblage,
à priori un peu disparate, une « vraie » mention avec une bonne mutualisation et une architecture qui doit permettre
aux étudiants de profiter au mieux de la diversité des approches et de la pluridisciplinarité qui caractérise ce
diplôme.
Appuyée sur les acquis d’une expérience déjà longue de la professionnalisation, du moins pour une partie des
équipes pédagogiques, disposant d’un bon vivier d’intervenants professionnels (à compléter et renforcer néanmoins)
et de réseaux déjà bien établis, la mention et ses trois spécialités présentent des garanties sérieuses de solidité et
d’efficacité.
Néanmoins, certaines faiblesses apparaissent à la lecture d’un dossier qui n’est pas toujours explicite ou
précis. Même si la dominante des formations est la voie professionnelle, l’adossement à la recherche est difficile à
mesurer, voire impossible faute d’informations. Même pour la seule spécialité indifférenciée, l’initiation à la
recherche et l’articulation avec les laboratoires sont présentées de manière bien trop succincte.
Malgré un affichage à la fois attractif et pertinent de la dimension transfrontalière, il apparaît que cette
dimension n’est que très partiellement exploitée, la formation comme les débouchés restant très franco-française. Il
y aura donc lieu à porter très vite l’effort pour que des partenariats solides soient noués ou renforcés avec les
universités voisines, tant du côté belge et néerlandais que britannique, sans oublier les autres universités régionales.
Il y va de l’attractivité de ces formations, attractivité qui sera largement liée au devenir professionnel des diplômés.
Sur ce point, on peut avoir quelques craintes pour une des spécialités aux effectifs importants au regard du marché de
l’emploi concerné, mais qui fort heureusement est choisie largement par des personnes déjà en emploi dans le
domaine. Ceci montre que cette mention joue pleinement son rôle d’acteur privilégié pour le développement de
l’espace polarisé par l’Université du Littoral Côte d’Opale.
2
Pour conclure, le dossier présente à la fois de grandes qualités, mais souffre aussi de faiblesses qu’il faudrait
rapidement corriger. Cet état de fait est largement lié à l’ampleur du travail engagé par les équipes pédagogiques
concernées, ce qui peut expliquer un relatif inachèvement de la démarche. Les recommandations faites à la suite de
cette évaluation n’ont d’autre but que d’aider à ce que cette tâche soit menée à bien lors de la période quadriennale
2010-2013.
Points forts :
Une problématique bien affirmée et appuyée sur les spécificités de l’espace-carrefour et transfrontalier
qu’est le Dunkerquois et une offre de formations adaptée aux besoins d’un vaste bassin franco-anglo-
belgo-néerlandais, articulation judicieuse entre le local et le global.
Une formation en langues qui est le point fort commun aux trois spécialités, en particulier pour
l’anglais et le néerlandais, la spécialité LEA participe ainsi pleinement au dispositif d’ensemble et à
l’esprit de cette mention.
Un dispositif multi-spécialités cohérent et capable d’engendrer des synergies et une forte valeur ajoutée
avec un tronc commun solide et des UE d’ouvertures assurant à la fois une bonne cohérence d’ensemble
et l’existence de véritables spécialités.
Des ambitions professionnelles en adéquation avec les forces de l’Université.
Points faibles :
Les liens avec la recherche, la politique scientifique de l’établissement et les laboratoires de
rattachement semblent insuffisamment établis, ou très mal présentés.
La dimension transfrontalière, européenne et internationale est inégalement affirmée dans les trois
spécialités, la seule spécialité « Langues appliquées et développement des territoires transfrontaliers »
l’assumant pleinement.
L’équipe pédagogique, quelque soit sa qualité, semble un peu réduite pour assurer un encadrement
homogène de l’ensemble des spécialités.
Le dossier fait preuve de beaucoup d’optimisme quant au devenir professionnel des diplômés, en
particulier pour certaines spécialités où le rapport entre le nombre d’étudiant et les emplois peut
légitimement inquiéter. L’absence de données précises et consolidées sur les effectifs et les résultats
des formations préexistantes en est d’autant plus gênante.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité déjà bien installée, puisque prenant la suite de formations ayant fait leur preuve en terme de
professionnalisation laisse néanmoins une impression mitigée, du fait de certaines faiblesses dans la voie recherche et
du manque d’informations fondamentales concernant le devenir des diplômés.
Points forts :
Outre la cohérence avec les deux autres spécialités, celle-ci affiche une construction pédagogique très
élaborée, (astucieuse même si elle s’avère gérable) fruit d’une réflexion poussée de l’équipe
pédagogique à partir d’un bilan critique de la formation préexistante et qui a associé les étudiants et les
employeurs.
Une bonne prise en compte des exigences et de l’évolution des emplois visés.
L’articulation entre une formation plutôt classique portant sur les politiques publiques territoriales et
les spécificités locales ou régionales (villes, littoral) est bien conduite.
La solide formation en langue apporte une compétence qui pourrait néanmoins être mieux mise en
valeur.
3
Points faibles :
La dimension internationale, notamment européenne est insuffisamment affirmée, alors que tout
devrait le permettre.
L’adossement à la recherche existe mais il n’est guère explicité dans le dossier. De plus, l’équipe
pédagogique ne compte que deux HDR dont une rattachée à une équipe extérieure, ce qui est peu pour
une spécialité indifférenciée.
Le dossier est imprécis sur le devenir des diplômés de la formation préexistante (les résultats de
l’unique enquête sont peu pertinents).
Recommandations :
Renforcer la dimension internationale.
Asseoir de manière plus solide la dimension recherche en l’articulant avec la politique scientifique de
l’établissement et les études doctorales.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité présente un intérêt évident tant pour des étudiants en formation initiale qui souhaitent
s’insérer professionnellement sur un marché du travail difficile que pour des professionnels souhaitant valoriser et
compléter leurs compétences. Si les points faibles soulignés ne remettent pas en cause le bien fondé de cette
formation, il y aurait lieu à ce que les recommandations proposées fassent l’objet d’une rapide mise en œuvre pour
lui assurer ou conserver une bonne attractivité.
Points forts :
Un objectif clair et solidement justifié : jouer la polyvalence pour former des généralistes de la
conception de projets culturels, afin de leur ouvrir plus largement le marché de l’emploi.
La priorité accordée à la création artistique contemporaine et la diversité des champs artistiques
couverts.
Une équipe reconnue d’intervenants professionnels nombreux.
Une forte dimension de formation continue ou de reprise d’études.
Points faibles :
Même si l’objet de la formation est clairement professionnel, ce qui est cohérent au vu du recrutement,
l’absence de lien avec la recherche pose néanmoins question. D’ailleurs l’équipe pédagogique comprend
peu d’enseignants-chercheurs et parmi eux aucun collègue habilité à diriger des recherches.
La focalisation quasi exclusive sur la culture institutionnelle locale ou au mieux régionale, ce qui risque
d’aboutir très vite au vu des flux annoncés à une saturation des emplois disponibles dans la fonction
publique territoriale ou les organismes culturels subventionnés dans la Région Nord Pas-de Calais.
Une insuffisante ouverture à la dimension transfrontalière alors que les compétences sont bien présentes
dans l’équipe pédagogique.
Recommandations :
Développer la dimension transfrontalière et internationale, afin d’élargir le marché de l’emploi des
diplômés.
Parallèlement, élargir le champ professionnel au-delà des opérateurs institutionnels ou subventionnés.
Suivre de manière très précise le devenir des diplômés, afin d’assurer un pilotage très réactif de cette
spécialité qui vise un marché de l’emploi très encombré.
4
Langues appliquées et développement des territoires transfrontaliers (voie
professionnelle)
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Le dossier présenté est contrasté, les aspects positifs et les points à améliorer s’équilibrant ; on soulignera cependant
qu’aucune des faiblesses pointées n’ayant de caractère rédhibitoire et les débouchés professionnels étant importants,
les acteurs de cette formation sauront exploiter au mieux la prochaine période contractuelle pour la renforcer et
pallier ses insuffisances.
Points forts :
Un authentique caractère transfrontalier et international.
Un domaine professionnel en expansion au cœur de l’Europe avec une ouverture sur les marchés belges,
néerlandais, anglo-américains.
La forte dimension linguistique et culturelle.
La compétence spécifique des étudiants par la maîtrise de la langue néerlandaise.
Points faibles :
Même si la vocation professionnelle est à juste titre dominante, une formation de niveau master doit
avoir un adossement minimal à la recherche. Sur ce plan, le dossier est pour le moins imprécis, alors que
des laboratoires d’appui existent.
On ne voit guère comment l’équipe pédagogique a pris en compte dans sa réflexion l’existence d’autres
formations régionales visant peu ou prou les mêmes champs professionnels.
Un partenariat insuffisamment structuré avec les universités étrangères voisines.
Recommandations :
Renforcer l’équipe pédagogique en interne, mais aussi via des partenariats avec les universités voisines
étrangères et régionales.
Montrer en quoi la formation tire profit de la présence de plusieurs laboratoires de recherche dans ce
domaine.
Renforcer la présence des professionnels dans la formation.
Mettre en place un conseil de perfectionnement (ou structure du même type), afin de pouvoir piloter au
plus près la formation en s’appuyant sur le suivi du devenir des diplômés.
Commentaire et recommandations
Mieux définir et ensuite structurer les liens avec les laboratoires de recherche, la politique scientifique
de l’établissement et les études doctorales ; ce besoin est particulièrement important pour la spécialité
indifférenciée MUTUDIL.
Renforcer la dimension internationale de manière globale en développant les partenariats et échanges
avec les universités voisines, afin de profiter au mieux du positionnement géographique de l’Université
et des choix judicieux en termes d’objectifs pour ces formations.
Elargir non le champ des métiers visés, suffisamment identifié, mais le champ de l’emploi en préparant
les diplômés à se tourner bien au-delà de l’emploi territorial français.
Se doter des outils nécessaires à un pilotage efficace et réactif de telles formations, que ce soit au
niveau de la mention voire des spécialités (conseil de perfectionnement ou équivalent) ou de
l’établissement (suivi des étudiants, enquêtes d’insertion…).
Renforcer le potentiel des équipes pédagogiques, parfois un peu réduite pour porter une formation riche
de trois spécialités, en jouant éventuellement sur des partenariats avec les universités voisines
(françaises et étrangères).
5
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Point fort :
Cette mention se compose de deux spécialités distinctes, au profil très différent. L'essentiel des points
favorables réside dans la spécialité « Tourisme » qui offre une formation cohérente et intensive à 25
étudiants sélectionnés. Elle apparaît bien ancrée et attire un nombre important de candidats.
Point faible :
La spécialité "Histoire", en revanche, offre une formation réduite à la portion congrue (4h/semaine en
M2) et largement mutualisée avec des cours non disciplinaires. La cohérence de ces cours (SIG,
statistique appliquée, géographie et sociologie du tourisme) par rapport à la formation disciplinaire n’a
pas été montrée dans ce dossier. L’adossement de ce master à finalité recherche au laboratoire
d’appartenance des enseignants-chercheurs n’a pas été explicité et les critères scientifiques du
mémoire de recherche (32 ECTS sur 60 en M2) demeurent très flous.
2
Avis par spécialité
Histoire Littorale et Régionale
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Point fort :
Une formation concentrée autour des questions maritimes et des relations franco-britanniques permet
de ne pas disperser les forces. La capacité de production personnelle d’un travail par les étudiants est
présente de manière importante dès le M1.
Points faibles :
A la différence de la spécialité "Tourisme", la spécialité "Histoire", offre une formation réduite à la
portion congrue (4h/semaine en M2) et largement mutualisée avec des cours non disciplinaires. La
cohérence de ces cours (SIG, statistique appliquée, géographie et sociologie du tourisme) par rapport à
la formation disciplinaire n’a pas été montrée dans ce dossier. L’adossement de ce master à finalité
recherche au laboratoire d’appartenance des enseignants-chercheurs n’a pas été explicité et les critères
scientifique du mémoire de recherche (32 ECTS sur 60 en M2) demeurent très flous
Le taux d'échec en M1 et surtout en M2 est particulièrement inquiétant.
Le devenir professionnel des étudiants inscrits dans cette spécialité est très peu satisfaisant.
Recommandations :
Repenser l’adossement de la spécialité « recherche » aux activités du laboratoire et démontrer en quoi
les cours mutualisés participent de manière cohérente à la formation disciplinaire.
Les critères scientifiques des mémoires et essai de recherche (M1 et M2) doivent être précisés. Quelle
continuité entre M1 et M2 ? « Quelques dizaines de pages », une « centaine de pages » : pour un
mémoire de M2 qui compte pour 32 ECTS sur 60, on attend plus de précisions sur la nature et les
caractéristiques de ces travaux.
Tourisme
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Il s’agit d’une formation cohérente et attractive, qui permet aux étudiants sélectionnés de se placer de
manière adéquate sur le monde du travail. Des partenariats intéressants sont prévus avec l’Université de
Stralsund. La grande variété des unités d’enseignement et la complémentarité des M1 et M2 favorisent
la mise en place de parcours individualisés avec projet tutoré de groupe en M2. Les UE, avec unité
d’ouverture proposée aux semestres 1 des M1 et M2, permettent un élargissement des compétences à
des étudiants d’horizons géographiques variés, de disciplines diverses et à un public en formation
permanente.
L’aspect professionnalisant, avec un taux important d’intervenants et un stage de 4 à 6 mois, contribue
à l’insertion professionnelle des étudiants dans des structures locales, nationales voire internationales et
à la construction de pré-projets adaptés à leurs aspirations.
Le devenir des diplômés et l’importance de l’équipe pédagogique.
Ouverture internationale et apprentissage des langues.
Point faible :
La formation ne laisse pas véritablement de place à une réorientation recherche.
3
Recommandation :
Réfléchir au renforcement d’un parcours recherche au sein de cette spécialité.
Commentaire et recommandations
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
On doit donc encourager cette équipe à affiner et développer sa réflexion le long des lignes de force du
présent dossier, ce qui explique l’appréciation globale accordée au master (B), malgré une appréciation
supérieure de certaines des spécialités (A).
Ce développement pourra suivre les axes qui font la force et l’intérêt de deux des spécialités actuelles :
compréhension du tissu local, forte coopération internationale, engagement dans la recherche. Cela supposera
que, dans un premier temps, une hiérarchisation des priorités soit établie, puis que des indications précises de
suivi des étudiants soient obtenues et que l’évaluation interne fasse l’objet d’une exploitation systématique
pour adapter le dispositif existant.
Points forts :
Offre diversifiée avec deux spécialités professionnelles et une spécialité recherche.
Bonne inscription dans la politique générale de l’université et bonne prise en compte de
l’environnement socio-économique (ambition de démocratisation de l’enseignement supérieur)
ainsi que géographique (proximité de la Flandre néerlandophone).
Points faibles :
Des problèmes dans la présentation matérielle du dossier (en particulier lisibilité et cohérence).
Réflexion trop peu avancée sur les spécialités (nécessaires) de “Anglais enseignement” et “Lettres
modernes enseignement”, qui risquent de remettre en cause l’économie globale du master
lorsqu’elles seront développées.
Résultats faibles du master LLC, dont il faut définir la cause.
2
Avis par spécialité
Langues, Littératures et Civilisations (recherche)
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité a des qualités et des atouts, mais elle pâtit visiblement de problèmes de définition et
donc de lisibilité.
Points forts :
Effectifs importants.
Bonnes collaborations internationales.
Bon adossement à la recherche.
Bon équilibre de la maquette.
Points faibles :
Baisse des effectifs et déperdition entre M1 et M2.
Taux d’emploi des diplômés faible.
La plupart des métiers accessibles par ce master le sont après réorientation.
Les métiers de l’enseignement, de la traduction et de l’édition sont aussi préparés par la
spécialité LT, ainsi que par les spécialités en préparation.
Recommandations :
Recentrer cette spécialité sur ces objectifs réels et repenser son articulation aux autres.
Analyser l’“abandon” des étudiants en M1 (concours de l’enseignement du second degré ? autre?).
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Recrutement large, très bonne attractivité.
Qualité de l’encadrement et de la personnalisation du suivi des étudiants.
Partenariats internationaux.
Point faible :
Adossement trop faible à la recherche.
Recommandations :
Adosser cette spécialité plus visiblement à la recherche.
Intégrer un sous-groupe didactique à l’une des équipes de recherche de l’Université.
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Effectif en progression, peu de pertes entre M1 et M2.
Pertinence régionale de la formation et bonne insertion dans le tissu économique.
Bonne professionnalisation via les stages.
Bonne insertion des diplômés.
3
Points faibles :
Adossement à la recherche mal explicité.
Présence trop faible de professionnels dans la formation théorique (10%).
Recommandations :
Renforcer l’adossement à la recherche.
Renforcer l’implication des professionnels dans les enseignements.
Commentaire et recommandations
Poursuivre l’internationalisation.
Poursuivre et développer la professionnalisation des filières P.
Réfléchir à l’économie globale du master avec les nouvelles filières envisagées.
Développer l’adossement à la recherche, surtout dans les filières LT et FLE.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE: LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Le point faible du projet est très certainement l’adossement à la recherche. Il aurait été intéressant de
préciser les axes de recherche des laboratoires auxquels la formation se rattache. De même il serait souhaitable de
montrer en quoi les activités de recherche des enseignants chercheurs sont compatibles avec les enseignements
dispensés et de fournir des informations permettant d’évaluer les activités de recherche des enseignants chercheurs
de l’équipe.
L’équipe pédagogique est satisfaisante. Le pourcentage de cours assuré par les professionnels est correct.
Les contenus sont de bon niveau. Un stage de deux mois nous semble en revanche un peu court (trois mois
serait mieux).
L’ouverture internationale n’est pas évoquée pour le M1, elle l’est à peine pour le M2. Double diplomation
avec le Maroc.
De nombreuses évaluations de la formation sont faites sur différents points (diffusion d’information et
communication au sein de la formation, fonctionnement général de la formation, déroulement des examens, vie au
sein de l’université, niveau d’information sur les débouchés, etc.). Les résultats de ces évaluations semblent être pris
en compte au niveau du pilotage de la formation.
Les flux constatés et attendus sont en hausse. Les modalités de recrutement sont clairement exposées et
satisfaisantes pour s’assurer le recrutement de bons étudiants. L’insertion professionnelle des étudiants ayant suivi
cette formation est réelle et répond aux besoins des entreprises locales et/ou nationales.
Points forts :
La formation proposée est réellement professionnalisante.
Mention qui correspond à un travail très positif de l’Université du Littoral qui recentre sur le site de
Boulogne ses filières de Gestion.
Indéniablement une vraie intégration dans le bassin d’emploi avec une réelle insertion dans une région
difficile.
Un effort de coordination régionale avec des partenaires universitaires solides (Lille I et Lille II).
2
Points faibles :
Politique d’exportation et de double diplomation à l’étranger (en particulier au Maroc) à contrôler
(spécialité CCA).
C’est manifestement l’adossement de la formation à la recherche qui constitue le principal point faible
du dossier.
Des risques de confusion vis-à-vis de formations visant la délivrance de double compétence.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Cursus traditionnel organisé nationalement (parcours CCA conduisant à des équivalences dans le cursus
comptable DSCG).
Flux d’étudiants suffisant qui montre une attractivité réelle au plan local (140 candidats 28 diplômés).
Coordination régionale de l’offre (Lille II et Valenciennes).
Bonne insertion.
Points faibles :
Recrutement essentiellement local. Attractivité hors région non démontrée.
Faible ouverture recherche et sur l’international. Un peu trop axée sur les métiers de l’expertise –
comptable et du chiffre.
Externalisation discutable avec l’ESDG Rabat.
Recommandation :
La partie «exportation» est totalement opaque. Nombre d’étudiants impliqués ? Nombre de diplômes
délivrés ? Modalité du CCC ? Qui fait les cours ? On peut craindre les dangers d’une exportation
incontrôlée.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Il s’agit d’une spécialité nouvelle proposée en partenariat avec Lille 1. La formation semble pouvoir répondre
aux besoins des entreprises tant régionales que nationales. Les étudiants devraient pouvoir se placer rapidement sur
le marché du travail à l’issue de cette formation.
Points forts :
Cursus partagé et appuyé sur une filière reconnue et bien implantée à Lille. Appui sur un existant.
Diplôme conjoint avec l’IAE de Lille.
Flux d’étudiants déjà sensible (22 inscrits / 46 candidats en 2008-2009) alors que le parcours fonctionne
en convention et en DU.
Possibilité de montée en puissance sur le site de Boulogne car la spécialité est ouverte en terme de
recrutement et présente une maquette riche.
Points faibles :
La combinaison des deux offres ne garantit pas une insertion. On peut craindre un effet d’excès d’offre
et/ou des difficultés d’insertion. C’est une crainte, la réalité peut la démentir.
Faible ouverture vers la recherche et sur l’international.
Articulation des deux équipes d’enseignants à vérifier.
Le nombre d’intervenants professionnels est insuffisant (2). Même s’ils assurent 25 % des enseignements,
une plus grande diversité des intervenants nous semble souhaitable.
3
Recommandation :
L’opinion est favorable sur ce dossier, qui exigera toutefois, un vrai suivi de l’insertion.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Diplôme à fort potentiel en termes de débouchés professionnels.
Diplôme en étroite relation avec le monde des entreprises.
Un réseau actif d’anciens diplômés.
Flux d’étudiants suffisant qui montre une attractivité réelle au plan local (26 inscrits).
Points faibles
Les informations sur l’adossement de la formation à la recherche ne sont pas fournies.
Les objectifs relèvent également de la spécialité AE (Administration des Entreprises).
Recommandation :
Clarifier les objectifs avec la spécialité AE (administration des entreprises).
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Cursus traditionnel bien identifié et pertinent.
Importance des enseignements assurés par des professionnels.
Flux d’étudiants suffisant (actuellement de 17 pour 35 candidats).
Filière en formation continue.
Points faibles :
Attractivité non démontrée. L’objectif de 35 étudiants affiché (90 candidats), est peut être optimiste.
Juxtaposition de deux filières avec Valenciennes plutôt que véritable mutualisation.
Recommandations :
Surveiller l’attractivité réelle de cette formation double compétence.
Mieux articuler avec la spécialisation développée ci-dessus.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
L'adossement à la recherche constitue par contre incontestablement le point faible de ce dossier. Des trois
laboratoires existants en 2007, deux ont décidé de fusionner et de se rapprocher des équipes lilloises. Le troisième
laboratoire n’est apparemment pas reconnu comme EA (laboratoire de recherche sur l’industrie et l’innovation : RII).
Les intervenants extérieurs occupent une place significative dans les formations (autour de 30%), ce qui est plutôt
bien, mais le nombre de collègues ayant une activité de recherche est assez faible (forte proportion de PRAG et
d'intervenants professionnels).
Les liaisons entre les licences et le master apparaissent clairement. Par contre les rapports avec les écoles
doctorales sont dans l’ensemble ténus.
On peut noter que l’architecture en deux mentions du domaine est seulement justifiée par la localisation
géographique: une mention d’économie gestion à Dunkerque et une mention de gestion à Boulogne.
Des parcours recherche existent dans deux spécialités (affaires internationales et stratégies d’innovation et
dynamiques entrepreneuriales). Mais la formation à la recherche (et par la recherche) n’est malheureusement pas une
priorité de la mention. Un réel effort de mutualisation est consenti à l’intérieur ou entre les spécialités. Celui-ci
n’affaiblit cependant pas la spécificité des spécialités et des parcours. Le M1 est mutualisé au niveau de la mention
pour une partie des spécialités (3/5). Le M1 est dédoublé en cas de co-habilitation (avec les universités Lilloises
notamment).
Il est à noter par ailleurs qu'une politique active et originale d’évaluation des enseignements est menée
(existence d’un outil commun de l’ULCO en ligne à la disposition des étudiants). Elle semble conduire à de réelles
adaptations des contenus pédagogiques.
Compte tenu du nombre élevé d'étudiants en éco-gestion à l'ULCO, les flux sont satisfaisants pour les deux
premières spécialités où la gestion prédomine (affaires internationales et logistique et management portuaire). La
situation est un peu plus compliquée pour la troisième spécialité mixant l’économie et la gestion (économie et gestion
de l’environnement et du développement durable). Les informations ne sont pas fournies pour la quatrième spécialité
(analyse économique des politiques publiques). La cinquième spécialité est une création.
2
Le dossier est bien présenté même si un peu plus de détails sur les CV des enseignants et les contenus des
cours auraient été bienvenus. Il manque aussi une fiche sur une spécialité (analyse économique des politiques
publiques). Cette absence se justifie-t-elle par le fait que le porteur est Lille 1 ?
z Point fort :
z Ces formations montrent une très bonne insertion locale. Certaines spécialités ont mis en place un
réseau relationnel très serré avec les entreprises et les collectivités territoriales et participent même à
l’animation sociale de certains milieux professionnels (activités portuaires).
z Point faible :
z La formation à la recherche et par la recherche occupe une place bien trop modeste. Ceci est du à un
adossement à la recherche faible avec une certaine désorganisation des équipes concernées. La
faiblesse de la recherche en économie-gestion est problématique pour une université où les deux tiers
des effectifs suivent des études en économie et en gestion.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z Points forts :
z L'expérience passée apparaît comme un atout et fonde l'attractivité de cette spécialité.
z Les aspects professionnalisants sont de bonne qualité.
z La prise en compte des nouvelles technologies de télécommunications et de l’e-marketing dans le
marketing international ainsi que des nouveaux métiers qu’ils impliquent (data miner, trafic manager,
…) montre une bonne emprise de cette formation sur l'évolution des pratiques professionnelles.
z Points faibles :
z Les noms des enseignants-chercheurs ne sont pas communiqués, ce qui rend particulièrement difficile
l’évaluation de l’adossement à la recherche.
z La formation par la recherche n'est pas développée.
z Recommandation :
z Il s'agit d'une bonne formation professionnelle, mais l’adossement recherche n’est pas évaluable. Dans
ce contexte, l’orientation recherche du parcours « Management interculturel » doit être argumentée.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z Points forts :
z Les deux parcours (Logistique et transport, Management portuaire et maritime) ont une bonne
ancienneté et sont bien implantés localement.
z Le second parcours n’a pas d’équivalent en France.
z Point faible :
z La recherche est éclatée sur trois équipes peu homogènes.
z Recommandation :
z Il serait nécessaire d'encourager des recherches transversales afin de mieux fonder l'adossement
recherche de cette mention.
3
Economie et gestion de l’environnement et du développement durable
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z Points forts :
z La thématique est aujourd'hui attractive pour les étudiants.
z L'implantation locale est bonne.
z La diversité du recrutement en M2 est intéressante (économie, gestion, biologie, géographie).
z L'insertion professionnelle des diplômés est bonne.
z Points faibles :
z Malgré l'attractivité de la thématique et la diversité des recrutements, les effectifs ne sont pas très
élevés.
z La thématique de l’environnement est, semble t-il, au cœur des préoccupations de l’université. Mais la
spécialité était adossée à l’Institut des Mers du Nord qui est en pleine restructuration d'où peut être
certaines faiblesses à craindre: Comment se présentera la recherche au sein de l’Université du Littoral-
Côte d’Opale ? Quelle sera la place de l’environnement et du développement durable ?
z La spécialité est actuellement co-habilitée avec Lille 3 où la même formation est dispensée. Lille 3 a
renoncé à reconduire cette spécialité. Dans un sens, il s’agit d’un élément favorable puisque la même
formation ne sera pas enseignée dans des sites géographiquement proches mais le fait que Lille 3 retire
son habilitation ne risque t-il pas d’affaiblir la spécialité ?
z Recommandations :
z L'avenir de cette formation devrait être associé à une volonté de l’université de soutenir une recherche
en économie et gestion de l’environnement et du développement durable.
z Des précisions sur la position de la spécialité par rapport aux formations existantes en France en matière
d’environnement et de développement durable devraient aussi être fournies à l'avenir.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Il s’agit d’une nouvelle spécialité qui résulte de la proximité thématique des équipes : le laboratoire de
recherche sur l’industrie et l’innovation de l’Université du littoral-Côte d’Opale et le centre lillois d’études et de
recherches sociologiques et économiques (Clersé, UMR 8019) de Lille 1. Deux parcours sont proposés, l’un est pris en
charge par l’Université du littoral-Côte d’Opale et l’autre par Lille 1. Le laboratoire de l’Université du littoral-Côte
d’Opale n’est cependant qu'en demande de reconnaissance.
z Points forts :
z Les deux équipes pédagogiques (ULCO et USTL) partagent des thèmes de recherche communs autour de
l’économie industrielle et de l’innovation. Les travaux sur ces thèmes sont de bonne qualité,
principalement à l’USTL (UMR CLERSE), et peuvent servir de moteur à la coopération qui fonctionne déjà
entre les équipes de recherche.
z Un bon équilibre pluridisciplinaire est assuré dans l'équipe pédagogique avec notamment une forte
proportion de personnels de section 06 dans le parcours de l’Université du littoral-Côte d’Opale.
z Chaque parcours est bien inséré localement.
z Points faibles :
z Le laboratoire de soutien de la spécialité au sein de l’ULCO (RII) n’est pas (ou pas encore) reconnu
comme EA.
z Les débouchés restent encore vagues.
z Recommandations :
z La co-habilitation avec Lille 1 et les synergies tout à fait réalistes qu'elle peut créer devrait être
encouragée.
z L'avenir de cette spécialité à l’Université du littoral-Côte d’Opale apparaît indissociable d'une réflexion
sur l'avenir de la recherche dans les domaines de l’innovation et de l’entreprenariat à l'Université du
littoral-Côte d’Opale.
4
Analyse économique des politiques publiques
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Commentaire et recommandations
Au total on ne peut qu'encourager les initiatives visant à coordonner les ressources et compétences en
recherche au sein du PRES Nord afin que de telles formations puissent trouver l'appui recherche qui leur manque
encore.
5
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Par conséquent, l’avis concerne uniquement les quatre spécialités propres à l’Université du Littoral.
Cette mention trouve toute sa place au sein des priorités de l’université du Littoral et dans le paysage
régional. Les formations proposées sont cohérentes avec la description des choix exprimés par l’université dans sa
déclaration de politique générale. Les spécialités sont clairement intégrées dans le PRES.
Dans les spécialités portées par l’université du Littoral sont proposées des unités d’enseignements communes à
toutes les spécialités qui portent les matières transversales : Langue vivante, Vie de l’entreprise, unités libres, durée
et crédits pour les stages. Les unités scientifiques sont partagées dans les spécialités deux à deux. Les conférences
données par des professionnels sont accessibles à tous les étudiants de la mention.
L’adossement à la recherche des spécialités repose sur le laboratoire de Mathématiques Pures et Appliquées
(LMPA, FRE CNRS 2956), les laboratoires d’Analyse des Systèmes du Littoral (LASL, EA 2600) et d’Informatique du
Littoral (LIL, EA 4029) regroupés sous le sigle LISIC, et le laboratoire d’Etude des Matériaux et des Composants pour
l’Electronique (LEMCEL, EA 2601) en cours d’intégration dans le laboratoire de Dynamique et Structure des Matériaux
Moléculaires (LDSMM, UMR CNRS 8024).
Points forts :
La mention est bien positionnée parmi les priorités de l’université du Littoral et dans le paysage
régional. Les spécialités sont clairement intégrées dans le PRES.
De façon générale (sauf pour une spécialité), il est relevé une grande implication du secteur socio-
économique avec des contacts forts avec le monde professionnel, et en particulier un bon retour des
« commissions pédagogiques paritaires ».
Une bonne intégration des diplômés sur le marché de l’emploi.
La mise en place de groupes de niveau pour les enseignements d’anglais et la préparation des examens
internationaux (TOEIC).
2
Les porteurs de projet de la mention et des spécialités sont compétents et clairement identifiés dans le
dossier.
Des stages longs en M1 et en M2, essentiellement en entreprise.
Points faibles :
Un nombre réduit de contacts avec l’étranger explicitement mentionnés dans le descriptif des
spécialités, hormis dans le cadre des échanges ERASMUS, mais ces derniers ne font l’objet d’aucun
chiffrage précis.
Un positionnement local élargi trop imprécis des différentes spécialités, insuffisant pour montrer la
spécificité des spécialités proposées.
Des flux d’étudiants faibles, les moyens d’augmentation des flux ne sont pas présentés.
Le morcellement des unités d’enseignements est préjudiciable à la lisibilité du projet et aux
passerelles ; il faudrait en outre uniformiser le découpage des UE sur l’ensemble de la mention.
Un volume horaire de cours est parfois trop important compte tenu de la longueur des stages à assurer.
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité offre trois parcours clairement identifiés : deux parcours professionnels (« Ingénierie
numérique, signal et image » et « Signal-image et informatique industrielle ») et un parcours « recherche »
(« Traitement du signal »). Ce dernier est en fait à la carte. Ces parcours proposent des contenus disciplinaires
cohérents avec les métiers visés.
Points forts :
Une spécialité solidement adossée à deux équipes de recherche complémentaires (LISIC et LMPA)
permettant l’accueil d’étudiants issus de licences « Mathématiques » et « Sciences pour l’ingénieur ».
Deux porteurs de projet et une équipe pédagogique dynamiques.
Une part importante d’intervenants du monde du secteur socio-économique.
Deux stages longs, un chaque année, prioritairement en entreprise.
Un projet qui dynamise une offre existante via la refonte d’anciennes spécialités.
Une insertion professionnelle efficace.
Points faibles :
Seulement vingt-cinq étudiants par année pour deux parcours et un parcours « à la carte ».
Le volume horaire par étudiant est trop important au regard de la longueur des stages.
Un morcellement parfois excessif des UE.
La faible différenciation entre le parcours n°1 et 2, au moins en termes de volume horaire des
différentes UE.
Recommandations :
Il faut envisager la mise en place systématique d’une offre de stages à l’étranger, tenant compte du
contexte local.
La fusion des deux parcours professionnels serait sans doute une bonne solution qui conduirait à
l’amélioration de la lisibilité et donc de l’attractivité, et à un flux par parcours plus raisonnable.
La diminution du volume horaire par étudiant serait cohérente avec le choix pédagogique d’une
formation s’appuyant sur des stages longs et sur les projets personnels.
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité s’inscrit en cohérence dans l’offre de formation en génie civil au niveau régional : la spécialité
« IGC » est dans le parcours régional « Génie civil », projet prioritaire du PRES Lille Nord de France (universités
d'Artois, de Lille 1-2 & 3, de Valenciennes, du Littoral - Côte d’Opale, de l’Ecole Centrale de Lille et de l’Ecole des
3
Mines de Douai) pour les niveaux licence et master. Il s’inscrit dans le cadre du pôle régional de recherche et
valorisation en ingénierie urbaine et habitat, lancé le 20 décembre 2007. Il apparaît ainsi un socle commun en M1
pour les quatre universités du Nord de la France.
Points forts :
Une excellente cohérence de l’offre au niveau régional avec un contenu de la formation organisé en
partenariat avec d’autres établissements de la région.
Une offre de formation continue effective.
Un adossement « recherche » (LISIC) solide.
Neuf mois de stage répartis sur deux ans (16 semaines en M1 et 20 semaines en M2).
Un flux d’étudiants satisfaisant et une bonne insertion professionnelle.
La description précise en termes CM/TD/TP avec un bon équilibre compte tenu de la finalité
professionnelle.
Points faibles :
Des contacts internationaux décrits mais sans chiffrage spécifique à la spécialité.
Une offre de stage à l’étranger trop limitée.
Une participation un peu faible des professionnels aux enseignements.
Recommandations :
Compte tenu de la spécificité de cette formation et de son originalité, un recrutement autre que
régional devrait être visé spécifiquement. Ainsi, le flux de vingt-cinq étudiants en M2 pourrait être
augmenté par l’accueil en M2 d’étudiants « externes ».
Le stage de M2, compte tenu de la finalité professionnelle, pourrait être allongé.
La participation des professionnels aux enseignements devrait être augmentée.
Electronique, instrumentation
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Une offre complémentaire aux offres en électronique en région avec un contenu de la formation
cohérent.
Un flux d’étudiants satisfaisant : vingt-cinq étudiants en M2 en moyenne pour deux parcours :
professionnel (« Chaîne de mesure ») et « recherche » (« Caractérisation des propriétés électroniques de
matériaux »).
Un recrutement local mais aussi international (Chine et Afrique) + ERASMUS et SOCRATES. Il est
cependant regretté le manque de chiffrage.
Deux stages longs : 16 semaines en M1, 20 semaines en M2 (6 mois pour le master « recherche »).
Un adossement à la recherche solide via le laboratoire d’électronique LEMCEL (EA 2601) et le laboratoire
de physique LTPMC (Dunkerque) avec la possibilité d’une sensibilisation à la recherche en M1.
Une préparation au TOEIC et l’exigence d’une note minimale pour valider le module d’anglais de M2.
Une employabilité qui, compte tenu des données fournies concernant l’insertion professionnelle, semble
bonne. Ce point est cependant à tempérer dans la mesure où aucune analyse réelle du devenir des
diplômés n’est effectuée.
Points faibles :
Une spécialité au périmètre bien étroit.
Une absence de chiffrage du temps « étudiant » pour les projets personnels. L’encadrement des projets
tutorés et les objectifs pédagogiques et savoir-faire acquis ne sont pas non plus précisés.
Un trop grand nombre d’heures de cours au regard de la longueur des stages.
Une absence de justification de l’UE n°8 de M1.
Un nombre d’intervenants du monde socio-économique notoirement insuffisant et une absence de
partenariat conclu en électronique et instrumentation avec le monde industriel malgré quatre années
d’existence.
Le parcours « recherche » n’est pas justifié.
Une absence d’information précise concernant le devenir des étudiants.
4
Recommandations :
Le positionnement régional et national devrait être étudié pour clarifier la spécificité de cette
formation et renforcer son attractivité. Quoiqu’il en soit, les liens évidents existants avec la spécialité
« INS3I » doivent être renforcés.
La participation des professionnels de la spécialité doit impérativement être renforcée.
Il faudrait prévoir des modules d’adaptation pour prendre en compte l’origine diverse des étudiants.
Informatique
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité offre deux parcours, l’un tourné vers le logiciel libre et l’autre vers les systèmes informatiques
distribués. Le département Informatique, porteur de cette spécialité, a participé à la mise en place d’un master
européen sur le thème des technologies de la communication.
Points forts :
Un partenariat conduisant à un diplôme conjoint avec « Sup'Technology - Hautes études en technologies
de l'information et de la communication », Casablanca, Maroc.
Un adossement « recherche » solide sur le LISIC.
Une offre de formation professionalisante pertinente avec une implication des industriels dans l’équipe
pédagogique très satisfaisante et ménageant une porte ouverte à un parcours en recherche appliquée.
Des contenus pédagogiques cohérents.
Une excellente employabilité.
La possibilité de suivre cette spécialité au titre de la formation continue.
Points faibles :
Le flux d’étudiants n’est pas spécifié et aucun moyen n’est proposé pour son augmentation.
Le volume horaire est trop important compte tenu de la longueur des stages.
Recommandations :
La dimension internationale, déjà présente à travers le partenariat marocain doit être étendue avec la
mise en place de dispositifs facilitant l’accueil d’étudiants étrangers et d’une offre de stages à
l’international.
Des mesures visant à renforcer le flux d’étudiants, doivent être envisagées.
Mathématiques
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Physique
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
5
Commentaires et recommandations
Il faut mieux situer l’offre de formation globale dans le contexte régional (mettre en perspective les
actions et les implications des différentes spécialités : PRES, contacts et échanges ERASMUS…) et
développer les relations internationales, compte tenu des collaborations déjà existantes de l’université
ou des laboratoires de recherche.
De façon générale, les parcours de formation sont appuyés sur des stages longs et nombreux et sur un
travail en autonomie par l’intermédiaire de projets personnels. Cette démarche, pour être vraiment
pertinente et cohérente doit s’accompagner d’une diminution du volume horaire d’enseignement
traditionnel qui est trop important par rapport à la longueur de ces stages.
6
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
L’objectif de la formation est de former des cadres pluridisciplinaires pour l’industrie agroalimentaire avec de
bonnes bases scientifiques et technologiques et une bonne culture industrielle (qualité, marketing…). Par conséquent,
la formation débouche sur des métiers variés. La lisibilité des six spécialités doit être améliorée car les nuances sont
parfois très subtiles (les étudiants s’y retrouvent-ils ?).
La structure de l’offre de formation est bonne avec un socle commun de 25-30 ECTS environ en M1 qui permet
à chaque étudiant d’accéder à l’une des six spécialités que contient la mention. La partie spécifique à chaque
université, qui permet une coloration des étudiants, nécessite une plus grande homogénéité en termes de part des UE
optionnelles, taille des UE, stage, langues… La formation à la recherche est quasi-inexistante, mis à part une
spécialité. Dans un secteur agroalimentaire où l’innovation est un des fers de lance, il semble important que les
étudiants soient sensibilisés à la recherche.
z Points forts :
z Il s’agit d’une offre régionale concertée entre les cinq universités concernées (Lille 1, Lille 2, Artois,
Littoral Côte d’Opale et Valenciennes Hainaut-Cambrésis). L’ensemble de la mention est co-habilitée
entre les cinq universités. L’existence d’un dossier unique témoigne d’une réelle concertation entre
l’ensemble des établissements.
z L’offre de formation est en adéquation avec la demande industrielle locale. De ce fait, la participation
d’industriels à la formation est importante… même si les grands groupes sont peu représentés. Elle est
cohérente avec l’existence des deux pôles de compétitivité de la région : « Nutrition, Santé, Longévité »
d’une part et « Filière produits aquatiques » d’autre part.
z Les objectifs de la formation sont bien explicités : il s’agit de former des cadres pluridisciplinaires pour
l’industrie agroalimentaire avec de bonnes bases scientifiques et technologiques, et une bonne culture
industrielle (qualité, marketing…). La formation débouche sur des métiers variés.
z L’insertion professionnelle des étudiants semble bonne même si certaines spécialités sont trop récentes
pour en dresser un réel bilan.
z Le suivi du devenir des étudiants semble bien en place.
z La construction de l’offre de formation permet une réelle mobilité des étudiants en M2 : l’existence
d’un socle commun en M1 (environ 30 ECTS) permet d’éviter des parcours trop tubulaires tout en
permettant une certaine coloration des étudiants.
2
z Il y a une bonne mutualisation des moyens entre les cinq établissements, avec notamment l’utilisation
de la visioconférence ou des TICE (cours en ligne)…
z Les flux en M1 sont satisfaisants (une centaine d’étudiants) sachant que le M1 n’est pas encore ouvert
dans toutes les universités (uniquement à Lille 1 et 2, Valenciennes et Littoral). La répartition en M2 est
beaucoup plus disparate (entre 8 et 20 étudiants suivant les spécialités). Il y a une très forte fidélisation
des étudiants entre le M1 et le M2… et par conséquent, une très forte empreinte régionale.
z La part des langues dans la formation est importante, avec pour plusieurs universités la possibilité de
suivre deux langues en M1.
z Plusieurs spécialités sont accessibles en formation continue ou en apprentissage.
z L’amélioration continue des enseignements semble fonctionner et chaque spécialité essaie de réagir au
mieux aux suggestions des étudiants.
z Points faibles :
z La présence des grands groupes du secteur dans la formation semble faible.
z L’appui « recherche » de la mention est constitué de nombreuses unités d’accueil. Il est dommage qu’il
n’y ait pas plus de liens avec les grands organismes (INRA, CNRS, INSERM).
z La formation à la recherche est quasi inexistante. Il existe seulement une spécialité « recherche » parmi
les six spécialités offertes. Cette spécialité est adossée à deux mentions avec des parcours différents par
mention ! Cette construction n’est pas admissible car elle nuit clairement à la lisibilité de l’offre.
z Les spécificités de chaque spécialité sont parfois difficiles à cerner et de nombreux métiers sont
retrouvés comme centraux pour différentes spécialités. Ainsi, la lisibilité des différentes spécialités est
faible.
z L’ouverture internationale est très faible : quelques étudiants font leur stage à l’étranger, quelques
accords ERAMUS existent mais tout ceci doit être développé… surtout en tenant compte de la position
géographique privilégiée de Lille.
z Le pourcentage de cours optionnels en M1 est très différent d’une université à l’autre. Pour certaines,
tout est obligatoire et pour d’autres, pratiquement tout est optionnel hormis le socle commun.
z Il y a une très grande hétérogénéité dans la taille des UE (de 1 à 10 ECTS !).
z Il n’existe pas de stage obligatoire en M1 dans chacune des universités. Par ailleurs, ce stage a une
durée et un nombre ECTS très hétérogène.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z Points forts :
z La formation s’intègre dans le pôle de compétitivité « Filière produits aquatiques ». Elle a des liens forts
avec les industriels de la région.
z La formation fait suite à une formation d’IUP. Elle bénéficie donc d’une certaine expérience dans le
domaine.
z Le M2 est ouvert en formation continue via des contrats de professionnalisation (environ 5 étudiants par
an).
z Les flux sont corrects (une vingtaine d’étudiants en M1 et M2).
z La part des stages dans la formation est significative (10,5 mois sur le M1 – M2).
z Les débouchés semblent bons et correspondre aux objectifs de la formation, principalement responsable
production et qualité.
z Points faibles :
z La formation est très tubulaire : il n’y a aucun enseignement optionnel en M1. De plus, la majorité des
étudiants est issue du L3 « IUP ».
z L’ensemble de la formation « halieutique » est positionné dès le M1. Cela semble contradictoire avec la
construction du master régional qui permet aux étudiants de se spécialiser en M2.
3
z Le recrutement est très local (Nord-Pas de Calais) que ce soit en M1 et M2. Il semble en être de même
des stages qui ont lieu majoritairement dans la région.
z Les données sur les débouchés sont minimes (une seule promotion).
z La formation est construite autour d’unités d’enseignements de petite taille (UE de 1 ECTS). Cela nuit à
la lisibilité de la formation et risque d’entraîner une dispersion des centres d’intérêt des étudiants.
z La répartition des crédits ECTS au semestre n°4 est surprenante : 20 ECTS pour le stage et 10 ECTS pour
des UE optionnelles. Au vu du dossier, il semble que pour que les étudiants aient leur 30 ECTS ils soient
obligés de faire les UE optionnelles !
z Recommandations :
z Il faudrait détailler davantage le devenir des diplômés en termes de type d’emplois, d’entreprises, de
lieu des entreprises…
z La structure du master devrait être revue de manière à mettre les enseignements spécifiques
« halieutiques » en M2 de sorte que les étudiants des autres établissements puissent y avoir accès.
z Il faudrait revoir le découpage en ECTS de manière à avoir des UE plus volumineuses (3-4 ECTS
minimum).
z Il serait intéressant d’augmenter le nombre d’UE optionnelles en M1 et en M2, de manière à rendre les
étudiants plus responsables de leur parcours de formation.
z Il est important d’améliorer l’attractivité de ce master… qui ne doit pas rester cantonné à la région
Nord.
Commentaires et recommandations
z Il faudrait augmenter l’ouverture « recherche » des étudiants dès le M1 et dans toutes les spécialités.
Dans un secteur agroalimentaire où l’innovation est un des fers de lance, il est important que les
étudiants soient sensibilisés à la démarche expérimentale, à l’analyse d’articles scientifiques…
z L’ouverture internationale devrait être améliorée en développant les accords ERASMUS et en permettant
aux étudiants d’effectuer un semestre à l’étranger.
z Le suivi du devenir des diplômés devrait être homogénéisé entre les différents établissements de
manière à avoir une vue d’ensemble de la mention. En particulier, il serait intéressant de connaître le
type d’emplois occupés, la taille de l’entreprise, le lieu de l’entreprise, la durée moyenne de recherche
d’emploi… Pour les étudiants poursuivant des études, il faudrait préciser les formations suivies ainsi que
le lieu de ces formations.
z Plusieurs spécialités débouchent sur les mêmes métiers et les nuances sont parfois très subtiles. On peut
donc se demander si l’étudiant fait finalement son choix sur des critères objectifs de formation ou sur
des affinités géographiques… Il est nécessaire de préciser mieux les différences entre spécialités, quitte
à en fusionner certaines.
z Il faudrait homogénéiser la part d’UE optionnelles entre les différents établissements. Il devrait en être
de même de la taille des UE, en évitant des UE trop petites qui nuisent à la lisibilité de l’offre de
formation.
z Il faudrait augmenter l’attractivité nationale de la mention. Chaque spécialité réserve un tiers des
places pour des étudiants issus de formations hors région… mais dans les faits, elles ne semblent pas
utiliser à 100 %. Il faudrait préciser pour chaque spécialité de M2 et pour le M1 l’origine géographique
des étudiants.
z Il serait intéressant d’offrir la possibilité d’apprendre deux langues à tous les étudiants de la mention,
quelle que soit leur université d’origine.
z Il faudrait généraliser le stage en M1 (donc, le rajouter à Lille 1). Il faudrait homogénéiser sa durée et
son nombre d’ECTS entre les différentes universités.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : LILLE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Le Master "droit des affaires européen et comparé" s'inscrit dans un environnement dynamique et bénéficie
d'un adossement à la recherche satisfaisant. La maquette pédagogique est conçue dans un souci de cohérence, elle
témoigne d'un bon équilibre entre exigence universitaire et ouverture aux professionnels. On relève également la
présence d'enseignements innovants et intéressants, notamment les unités consacrées aux « nouvelles sources du
droit" et au « développement durable des activités économiques ». Cependant, le morcellement des enseignements
au sein de ces unités (démembrement en sous-thèmes) risque de nuire à l’approche d’ensemble qui serait nécessaire.
On note avec intérêt que l'Université du Littoral-Côte d'Opale a, par ailleurs, mis en place, en 2007-2008, un
outil commun pour l'évaluation des formations. Le questionnaire réalisé est accessible en ligne et les étudiants
disposent d'un code personnel. Les réponses sont traitées par l'ODESSE (L'Observatoire du Devenir Et du Suivi
Statistique de l'Etudiant), qui transmet les résultats aux formations. Sous réserve de son effectivité, ce dispositif
pourrait s'avérer très utile.
L’équipe pédagogique, en partenariat avec les associations d’étudiants du master, établit une évaluation
concertée de chaque spécialité en s’appuyant notamment sur une fiche intégrant les divers enseignements.
z Points forts :
z L’anglais obligatoire pour tous les étudiants.
z La mixité de l’équipe (universitaires et professionnels).
z Le choix de fusion des deux mentions existantes dans un parcours d’ensemble de nature à satisfaire les
demandes des étudiants et du marché du travail.
z Adossement à la recherche satisfaisant.
z Enseignements innovants.
z Points faibles :
z Le nombre d’étudiants relativement faible.
z Le morcellement des enseignements de M2 qui crée un risque d’incohérence n’est pas satisfaisant pour
les étudiants.
2
Commentaire et recommandations
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Observations du président
DOSSIER AERES : S3100015230
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Eléments de réponse à l’évaluation ARES master « Droit des zones côtières, de l’environnement
littoral et marin »
- que 4 thèses ont été soutenues sur la thématique « environnement » au cours des années
précédentes.(2003/2008)
2 – Il est fait mention d’une faible attractivité d’étudiants étrangers. Le master a régulièrement
formé des étudiants étrangers, cette année 2008/2009, un étudiant marocain a été intégré, il est
stage au Tribunal de la Mer à La Haye.
Une campagne de promotion du diplôme a été engagée à destination des pays francophones de
la zone méditerranéenne, ainsi qu’au niveau national entre mars et avril 2009.
En ce qui concerne la mention Sciences du Management et conformément aux remarques de l’AERES, nous
porterons notre attention sur deux points : l’ouverture à l’international et l’adossement à la recherche.
Nous souhaitons développer les accords déjà existants avec l’université du Kent (Grande-Bretagne) et
sommes en pourparlers avec l’université de Mons (Belgique) pour envisager l’échange d’étudiants en
semestre 8. Nous nous heurtons cependant à la difficulté du financement des études en Grande-Bretagne,
véritable frein pour les étudiants de l’ULCO, d’origine modeste. Nous prévoyons d’autre part l’intervention
de professeurs étrangers invités ou lors de conférences ponctuelles (mutualisées pour l’ensemble de la
mention tous les 15 jours), comme c’est déjà le cas, mais de manière trop rare.
La recherche devrait se développer avec un rapprochement plus formalisé avec le laboratoire commun à
l’université de Lille 2 et l’ESC Lille (Lille School of Management Research Center), l’un des plus
importants en gestion en France.
Nous tenons par ailleurs à faire remarquer que la durée prévue du stage en Master 1 est de 3 mois.
Enfin, les propositions de partenariat avec l’université de Lille 1 répondaient à une préconisation formulée
par la présidence de l’Université du littoral, qui nous a conduits à travailler une maquette et avoir sur cette
base un accord de principe avec nos partenaires de Lille 1.
Spécialité Comptabilité, Contrôle, Audit (CCA)
La spécialité, ouverte dès la 1ère année, correspond à u label national présent dans chaque université.
L’attractivité ne peut donc être que locale. Cependant, l’ULCO a su chaque année attirer les étudiants de
l’université d’Artois, notamment les majors de promotion de l’IUT de Lens, vers la licence CCA avant
l’intégration du Master (ex-MSTCF).
Elle a pour ambition de proposer des stages de spécialité au Royaume-Uni
Les accords avec l’ESDG de Rabat sont en cours de dénonciation.
Spécialité Métiers du marketing, du commerce et des études (MMCE)
Le nombre d'intervenants dans la spécialité est en fait de 7 professionnels pour 7 universitaires. Les
intervenants professionnels réalisent ainsi le tiers du volume horaire de cours.
Le suivi de l'insertion est d'ores et déjà mis en œuvre par un groupe de projet d'étudiants chargés de
contacter les anciens étudiants, ainsi que par le service des études et du suivi statistique ( l’ODESSE). Le
diplôme est dans sa deuxième année d'existence.
Spécialité Direction d’entreprise & Métiers du conseil (DEMC)
L’intitulé de la spécialité a été modifié afin de tenir compte des remarques des experts.
Concernant la recherche, un réseau se construit entre l’ULCO, ses partenaires régionaux, les 3 ENCG du
Maroc, le groupe sup de Co La Rochelle, l’Institut universitaire du Luxembourg. Un premier colloque
international de recherche a été organisé à Agadir les 19 et 20 février 2009 (http://www.cicom2009.com/) et
sera renouvelé tous les 18 mois.
Il existe en effet 2 spécialités ayant une approche plus généraliste en Gestion à l’ULCO. AE s’adresse à des
profils non-gestionnaires exclusivement dans une logique de double compétence. DEMC est destiné au
contraire aux étudiants déjà spécialisés en gestion ou par VAP/VAE, majoritairement de formation initiale,
qui ont le niveau pour suivre des cours de niveau Bac+5 sur les grands domaines traditionnels de la Gestion
(stratégie, organisation, RH, contrôle & pilotage, …).
Spécialité Administration des entreprises (AE)
Le flux d’étudiants est en fait de 25 pour l’année 2008-2009 et augure ainsi de bonne chances d’atteindre les
30-35 envisagés. Le recrutement pour l’année 2009-2010 confirme ce potentiel, notamment pour la
formation continue.
L’accent est mis sur la double compétence (juristes, paramédicaux, ingénieurs, littéraires, sportifs, etc.) et
n’entre pas en concurrence avec la spécialité DEMC.
DOSSIER : S3100015232
L’adossement à la recherche
La thématique dominante des enseignements et des sujets de recherche proposés aux étudiants
s’inscrit dans l’axe d’histoire maritime et littorale de l’équipe de recherche, à laquelle
appartiennent tous les enseignants-chercheurs titulaires intervenant dans la formation. Certains
séminaires spécialisés se font en commun avec d’autres universités (notamment en histoire du
Haut-Moyen Age) ; mais la journée d’études annuelle qui se fait à l’université du Littoral est en
lien avec la thématique du centre de recherche.
Il n’y a pas d’enseignements faisant appel à des intervenants extérieurs issus des archives,
bibliothèques :
- parce que les formations patrimoine et/ou archives existent déjà dans les universités d’Artois,
d’Amiens et de Lille 3.
- en revanche, les étudiants de M1 peuvent, à la place de certaines options, faire des stages en
archives, bibliothèques, musées, centres de documentation d’institutions, de services ou
d’entreprises, ce qui leur permet d’envisager une réorientation vers un master d’archives ou de
patrimoine.
Le devenir professionnel des étudiants inscrits en Master spécialité histoire littorale et régionale,
a fait l’objet d’un suivi de la part de l’ODESSE : le taux d’insertion professionnelle est de 100%
dont 75% dans la fonction publique.
Ces résultats reposent cependant, pour l’instant, sur des effectifs faibles.
Certains étudiants font une année de Master 1 LLC pour élargir leurs connaissances
avant de s’engager dans la préparation des concours de l’enseignement ou de l’administration.
D’autres s’orientent vers les spécialités du Master « Lettres et Langues », voire d’autres Masters
de l’ULCO (par exemple Tourisme). Notre objectif est d’offrir un ensemble varié d’orientations
professionnelles à nos étudiants.
Les membres de l’équipe pédagogique notent avec satisfaction l’appréciation positive des
experts sur la conception générale de la formation centrée sur le Français Langue Étrangère et
l’Ingénierie de Formation (FLE IF).
Néanmoins, les travaux menés jusqu’ici sur les questions de l’internationalisation des
politiques éducatives et le développement des technologies éducatives sont en cohérence avec le
projet de formation et seront poursuivis en synergie avec la didactique. Dans le dossier succinct
envoyé aux experts, la participation active des étudiants de FLE à une journée d’études (ou à un
colloque) portant sur des questions de formation n’est pas valorisée. L’objectif de l’équipe est de
renforcer les enseignements et la recherche par des partenariats internationaux.
Le dossier ne s’est effectivement peut-être pas suffisamment appesanti sur les domaines
de recherche des enseignants-chercheurs intervenant dans cette spécialité. Ils appartiennent,
comme les autres enseignants-chercheurs dispensant leurs enseignements dans la Mention du
Master « Lettres et Langues », à l’Unité de Recherche pluridisciplinaire sur l’« Histoire, les
Langues, les Littératures et l’Interculturel » (UR H.L.L.I.), EA 4030, et conduisent leurs
recherches sur les spécificités des domaines qu’ils enseignent dans cette formation. Lors des
colloques et Journées d’Etudes, les étudiants sont associés à leurs travaux.
2. International :
Le master souhaite s’insérer de plus en plus dans les réseaux transfrontaliers (Kent, Flandre)
Des journées d’études avec l’Université du Kent ont d’ores et déjà eu lieu (Université du Kent à Medway,
séminaire sur « Urban Regeneration »). Une collaboration similaire se met en place avec les Universités de
Gand, de Brighton et de Cardiff.
Depuis peu, des contacts ont été noués avec des sociologues de l’Université du Kent à Canterbury sur le risque
et nous envisageons des ateliers bilingues avec ces partenaires britanniques et belges.
3. Fonctionnement :
Les préoccupations pédagogiques et d’insertion professionnelle ont pris le pas sur les dispositifs de
gouvernance. Le dispositif de suivi et prospectif mis en place pour préparer cette maquette a vocation à être
pérennisé et étendu pour piloter de manière réactive la mention et chaque spécialité.
Réponses (Spécialité MUtation des Territoires Urbains et Développement Intégré des Littoraux)
1. Recherche :
Voir mention
2. International :
Au-delà de ce qui est indiqué pour la mention avec les partenariats au sein de l’eurorégion, les thématiques
développées au sein du Master (Gestion Intégrée des littoraux, le risque…) trouveront des possibilités
d’échanges accrues, en particulier avec l'Amérique du Nord et l’Afrique, des contacts ont été pris dans ce sens
avec l’Université d’Annaba en Algérie et l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée de Dakar)
3. Fonctionnement :
Le suivi statistique est effectif. L’Observatoire Des Etudes et du Suivi Statistique des Etudiants interroge nos
étudiants sur leur devenir professionnel depuis 2000 (diplômes MST et DESS Développement Intégré des
Territoires Littoraux devenu Master MUTUDIL en 2005) et réalise des annuaires professionnels et des fiches
de suivi (disponibles sur le site de l’ULCO – rubrique ODESSE). Les taux de réponse au questionnaire est
malheureusement faible et ne donne qu’une vision partielle de l’insertion professionnelle de nos étudiants.
Notre secrétariat pédagogique, qui conserve des liens privilégiés avec les jeunes, va se rapprocher de
l’ODESSE afin d’organiser une interrogation concertée des anciens et les sensibiliser davantage à
l’importance des retours aux enquêtes.
2. International :
Les thématiques pédagogiques qui rejoignent celles des recherches en cours inviteront les étudiants à se rendre
dans les universités des pays transfrontaliers afin d’effectuer un travail comparatif. Par ailleurs, les
partenariats, même s’ils ne sont pas structurés, existent d’ores et déjà avec l’Université de Gand (traduction
spécialisée impliquant des échanges d’étudiants). Si les efforts se portent pour le moment vers les territoires de
langue néerlandaise, cela n’occulte pas les futurs projets de partenariat avec les pays anglophones, notamment
en s’appuyant par les contacts déjà noués par les deux autres spécialités.
3. Fonctionnement :
Le master se distingue des autres formations parce qu’il est le seul à proposer le néerlandais en langue
obligatoire et de plus l’option transport-logistique est la seule à offrir autant d’heures de cours de langues
que d’heures de matières de spécialité.
Le manque d’enseignants professionnels apparaissant sur le dossier est lié à la date précoce de remise de celui-
ci, cette remarque n’a plus lieu puisque la moitié des intervenants du master sont issus du monde de
l’entreprise. Le conseil de pilotage existe même s’il n’a pas été explicité suffisamment (stages spécifiques,
techniques d’enquête, enseignants).
DOSSIER : S3100015229
Mention Environnement
Pour les habilitations de cette vague 2010-2013, toutes les spécialités de la mention
environnement sont pour la première fois en co-habilitation avec les partenaires régionaux, ce
qui explique l’absence de données de suivi pour les établissements partenaires.
Spécialité ETE
Des ouvertures à l’International sont déjà mises en place (validation de semestres avec les
universités de Sherbrooke et Laval au Canada, convention avec l’Université de Balamand au
Liban et échange d’étudiants et validation de semestres avec l’ULB en Belgique), elles seront
élargies et renforcées. L’accent sera mis particulièrement sur la mobilité des étudiants.
Les quatre parcours définis en M2 sont des parcours types, mais la possibilité de construire un
parcours pluridisciplinaire est également offerte à tout étudiant, à travers le choix de 4 unités
d’enseignement parmi les 14 UE proposées.
Spécialité GAP