Vous êtes sur la page 1sur 11

LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Ben Barka :
l’équation marocaine

Un documentaire proposé par Simone Bitton et Patrice Barrat


réalisé par Simone Bitton
Une coproduction ARTE France / ARTICLE Z
Avec Les films de la Passerelle, RTBF (Télévision belge), Canal Horizons

20.45
mercredi 13 juin 2001

Contact presse : Céline Chevalier / Nadia Refsi - 01 55 00 70 41 / 70 40


c-chevalier@paris.arte.fr / n-refsi@paris.arte.fr

Ben Barka et Mohamed V (1957)


RÉSUMÉ

Ben Barka : l’équation marocaine

L'affaire Ben Barka a longtemps été un sujet de discorde entre la France et le


Maroc. Pour la première fois, des acteurs de premier plan racontent le parcours
de cet homme politique charismatique, farouche opposant au protectorat français
puis au pouvoir du roi Hassan II.

Paris, le 29 octobre 1965 : Mehdi Ben Barka, leader de l'opposition marocaine, est enlevé sur
un trottoir de Saint-Germain-des-Prés. Son corps ne sera jamais retrouvé. Trente cinq ans
après, tout le monde se souvient de "l'affaire Ben Barka". Mais que sait-on réellement de
l'homme ? Plutôt que de réaliser un nouvelle enquête sur cette disparition, Simone Bitton a
choisi de retracer le parcours de Ben Barka. Les témoignages recueillis sont passionnants : les
proches de Ben Barka comme les anciens acteurs politiques dressent le portrait d'un homme
d'une envergure politique et intellectuelle exceptionnelle. Leur récit fait resurgir toute l'histoire
du pays, de l'occupation française à l'indépendance. Et éclaire de façon singulière le Maroc
contemporain.

.2
NOTE D’INTENTION

Je suis née à Rabat, et j’y ai vécu


jusqu’à l’adolescence. Mon
premier souvenir d’enfance,
impressionnant et familier, est
celui d’une marée humaine vêtue
de blanc, sanglotant sur le
passage du cortège funèbre du
Roi Mohamed V. Ma mère, mes
tantes et un grand nombre de
voisines s’étaient réunies sur la
terrasse et pleuraient à fendre
l’âme. J’avais six ans et je
découvrais ce qu’était un Ben Barka et le Prince héritier Hassan (1957)
événement historique.

D’une certaine manière, ce film est né de mon désir personnel de remonter sur cette
terrasse, d’y convoquer cette image d’enfance et de la relire. Non pas pour en ternir
l’éclat, mais pour en comprendre la force et le contexte. Car l’histoire de mon pays
natal m’a toujours manqué. Jusqu’à une période très récente, elle était recouverte d’un
voile d’opacité. Les livres l’enjolivaient, les journaux la masquaient et la télévision
l’ignorait. Dans les tous premiers rôles de cette histoire occultée, le nom de Ben Barka
n’était évoqué que dans le cadre nauséabond de «l’Affaire Ben Barka» . Depuis
plusieurs années, il m’importait de faire un film qui contribuerait à mettre fin à ce
scandale : Je voulais retrouver l’image tragique et lumineuse d’un homme que ses
assassins avaient voulu non seulement éliminer, mais effacer de l’histoire. Et à travers
cette image, je souhaitais apporter ma contribution à l’oeuvre de défrichage historique
à laquelle s’attelle aujourd’hui toute une génération de Marocains.

J’ai pu réaliser ce souhait grâce à l’opiniâtreté de Patrice Barrat, qui fut plus qu’un
producteur sur ce projet. Ensemble nous avons eu la joie de recueillir la parole libérée
des Marocains dont ce film constitue une des premières illustrations télévisées. Il nous
reste à espérer que cette parole continuera de s’épanouir sans entraves.

Simone Bitton
Auteur - Réalisatrice

.3
NOTE D’INTENTION

Pour plusieurs générations, le nom de Ben Barka résonne surtout comme celui d’une
affaire qui resurgit de temps à autre depuis les années soixante.
Au point d’avoir oublié ou de n’avoir jamais vraiment su qui existait derrière un nom qui
convoque immédiatement dans nos mémoires aussi bien Hassan II, De Gaulle,
quelques hommes de main et autant de services secrets que l’itinéraire singulier d’un
homme.

J’ai grandi dans une maison où ce nom avait été prononcé souvent dès avant ma
naissance en 1957. Mon père, Robert, journaliste, fut en effet un des rares à témoigner
sur les émeutes de Casablanca et leur répression féroce par l’armée française en
décembre 1952. Il avait même publié un livre intitulé « Justice Pour Le Maroc » en
faveur de l’indépendance du pays.
Et à la maison, cela nous valait le passage d’étudiants, de militants ou de
personnalités politiques qui allaient être de bords différents mais qui pendant un temps
étaient unis par le combat indépendantiste.
Quand l’Affaire éclata, en 1965, mes parents firent partie du Comité pour La Vérité sur
l’Affaire Ben Barka et un des proches du leader disparu, Mehdi Alaoui - lui-même
condamné à mort par le régime d’Hassan II et exilé à Paris - allait nourrir jusqu’à
maintenant le souvenir de Ben Barka dans la mémoire des enfants de Robert et
Denise..
Cependant, l’attachement au sujet ne saurait impliquer la moindre impression
hagiographique. Ben Barka était aussi un homme de pouvoir prêt à écarter ses
rivaux…

Avec Simone Bitton, réalisatrice née au Maroc, nous pensons depuis plusieurs années
au film qui vous est proposé aujourd’hui. Un film qui ferait bien plus que mettre un vrai
visage sur un nom et qui témoignerait à travers le parcours de Ben Barka : de la
période coloniale et du processus de décolonisation, d’un régime monarchique et
d’une opposition réduite au silence ou au balbutiement, d’une époque aussi où un
dessein tiers-mondiste traversait les continents et ralliait des sympathisants facilement
enthousiastes…

En produisant ce film au moment où la parole et les dossiers s’ouvrent au Maroc et …


en France, nous n’ignorons pas que le Maroc actuel surgira au travers de l’ombre
toujours présente de Ben Barka et que tel ou tel aspect de l’Affaire peut s’ouvrir à nous,
même si notre propos n’est pas cette enquête-là.

Nous sommes convaincus qu’une telle oeuvre, si elle est réussie, aura un impact
important aussi bien dans la société marocaine que dans les sociétés voisines du
Maghreb, qu’en France ou dans les pays - nombreux - concernés par le thème de la
décolonisation. Lorsque les mémoires s’entrouvrent, lorsque des pages de l’Histoire
sont débattues, un dialogue s’instaure souvent entre générations et d’autres pans de
la mémoire s’ouvrent aussi.

Patrice Barrat
Producteur

.4
LISTE DES INTERVENANTS

Extraits de témoignages
Abderrahmane Youssoufi (Premier ministre du “gouvernement
d’alternance” qui dirige actuellement le Maroc et secrétaire général de l’USFP,
cofondateur de l’UNFP, proche compagnon de Ben Barka et avocat de la partie
civile lors du procès, ce qui lui valut 15 ans d’exil après « l’Affaire ».)
Dans la situation dans laquelle se trouve des pays comme les nôtres, il faut être
un peu révolutionnaire pour pouvoir faire bouger les choses. Réformer les
choses d’une façon volontariste, c’est ça être révolutionnaire, c’est pas tirer des
coups de feu ou faire des coups d’état ou des putschs ou je sais pas ce qui
vient à l’esprit des gens quand ils entendent ce mot. Révolutionnaire c’est-à-dire
quelqu’un qui veut changer une situation de sous-développement, une situation
arriérée. En ce sens là, Mehdi était révolutionnaire.

M’Hamed Aouad
(Secrétaire particulier de Ben Barka de 1946 à 1963. Surnommé « Monsieur Journaux », à cause de
sa formidable collection de coupures de presse.)
... Il habitait chez ses parents, avec ses frères, ses soeurs, ses parents. Une maison très simple de
rien du tout, avec trois-quatre pièces. Et cette maison là servait de local du parti. Parce que le parti
n’était pas légal, il était toléré seulement, il n’avait pas le droit d’ouvrir des locaux. Et c’est la maison
de Mehdi qui servait de local au parti.
Il y a des jours où il y avait des délégations partout, dans toutes les pièces, dans sa chambre à
coucher, dans la chambre de son frère, dans la chambre de ses parents et dans la cuisine. Des
délégations qui viennent de partout, et des journalistes au salon. Il passait d’une chambre à l’autre.
Et ses parents étaient sur la terrasse, à attendre le départ des délégations...

Zhor Ben Barka (Sa soeur)


Lorsque j’ai vu qu’il y avait des filles diplômées, je lui ai dit : toi qui pousse les gens à
faire des études tu laisses ta soeur à la maison ? Alors il m’a inscrite à l’école pour que
j’ai mon certificat. Après ça, il s’est marié et il m’a dit de n’étudier que la demi-journée,
et dans l’autre demi journée de donner des cours à sa femme, à la femme de mon frère
et à ma soeur Zoubida. Pour que je ne sois pas la seule à savoir lire.

Les sœurs de Ben Barka

.5
Mohamed (Mao) Frej (Militant USFP, conseiller auprès du premier ministre
Youssoufi)
Dans un colloque qui se passait quelque part en Europe, les journalistes qui
l’entouraient lui avaient posé la question : Mais M. Ben Barka, le protectorat n’avait
pas que des aspects négatifs, que vous a apporté le protectorat ?
Il a répondu : Le protectorat nous a fait mesurer l’ampleur de notre retard.

Mohamed Bensaid (Dirigeant OADP, ancien résistant)


L’alliance entre le mouvement national et la monarchie ne reposait sur aucun programme. C’était
une alliance basée sur l’allégeance. C’est l’erreur commise par notre mouvement national. Au
moment de l’indépendance , le roi détenait tout le pouvoir entre ses mains. C’est lui qui négociait,
c’est lui qui avait la légitimité, c’est lui qui construisait les institutions. Mais cette erreur de l’Istiqlal
était aussi celle de Ben Barka, puisqu’il était l’un des responsables essentiels du parti.

Abdellatif Jebro (Journaliste, militant USFP)


Je n’ai jamais vu un orateur aussi fort que Mehdi Ben Barka. Il parlait de la féodalité. Il parlait
du pouvoir personnel. Il disait que le Maroc ne s’est pas débarrassé de la colonisation pour
tomber entre les mains du pouvoir personnel. Il dominait l’assistance et il disait ce qu’il
voulait. Et les gens ont compris, et les applaudissements, et la manière dont les gens
écoutaient Ben Barka faisaient peur à nos adversaires. Alors je pense que lors de la
campagne électorale une décision de barrer le chemin à la démocratie a été prise.

Mohamed Elyazghi (Dirigeant USFP. Actuel ministre du gouvernement Youssoufi)


Des enregistrements de Ben Barka ? J’en avais personnellement. Mais malheureusement, lors de
mon arrestation en mars 73, la police a tout ramassé chez moi. Photos, enregistrements et
documents écrits. Vous savez, nos archives, l’essentiel de nos archives, sont à la Direction de la
sûreté nationale. Il faut un jour ouvrir ces archives aux chercheurs. Je crois que c’est là qu’ils
trouveraient le plus de renseignements sur la vie politique et des personnalités comme Mehdi.

Mohamed (Fqih) Basri (Ancien résistant, surnommé « le Fqih » (le lettré),


co-fondateur de l’UNFP. Plusieurs fois arrêté, torturé et condamné à mort par
contumace, il est rentré au Maroc en 95 après 28 ans d’exil.)
Personne n’est passé par Dar el Mokri ou dans les commissariats à cette période
sans être torturé... Peut être que cette question peut se poser en France, là où les
juges sont indépendants, là où il y a des institutions, où il y a une opinion
publique, mais au Maroc on ne peut pas poser cette question naïvement.

Ahmed Ben Bella (Premier Président de l’Algérie indépendante. 83 ans. Revenu à Alger en 1989
après neuf années d’exil, précédées de quinze ans d’assignation à résidence sous le régime de
Boumedienne.)
Il m’a dit : Ahmed, je veux me rapprocher du Maroc, et puis je veux t’aider. Alors je lui ai dit : tu es
le bienvenu, viens tout de suite. Et tu vas toucher ce que je touche moi. J’étais chef d’état, je
touchais 250 000 anciens francs. Puis je l’ai désigné comme représentant pour différentes missions
qu’il accomplirait pour moi. C’était en quelque sorte le double de mon ministre des affaires
étrangères. C’était mon vrai ministre des affaires étrangères.

Jean Tabet (militant internationaliste du « réseau Curiel »)


On pouvait l’interroger sur chaque continent, sur chaque pays, sur l’évolution des
luttes, il était au courant de tout. Et ça c’est énorme. Ca devenait un peu notre
spécialité, à nous dans le réseau Curiel, d’avoir ces connaissance, mais à mon avis il
était le seul Marocain à connaître toutes ces choses. Il avait une dimension
internationale énorme......
.6
SIMONE BITTON
Auteur - Réalisatrice
Simone Bitton est née à Rabat (Maroc) en 1955. 1987 : CHOUF LE LOOK .
Diplômée de l’IDHEC en 1981 TV-Mondes (câble). Emission pilote. 90mn.
(réalisation et montage). Panorama de l’expression culturelle immigrée

Principaux documentaires 1986 : LA VIE DEVANT ELLES


ADRI / FR3. 60 mn.
1998 : L’ATTENTAT Portraits d’adolescentes immigrées
59mn. France 2 / Cinétévé / RTBF / Noga
Communication. 1983 : LA REUNION D’ENTRE DEUX GUERRES
Après un attentat suicide à Jérusalem, le deuil Antenne 2 / INA. 55 mn
partagé des parents de victimes israéliennes et Voyage filmé en Israël
des parents de kamikazes palestiniens.
1982 : JEAN-JACQUES
1997 : MAHMOUD DARWICH : ET LA TERRE, INA / FR3. 26mn.
COMME LA LANGUE. Un condamné à mort sauvé par le changement
59 mn. France 3 / Point du jour. politique.
Portrait du poète Mahmoud Darwich dans la
série « Un siècle d’écrivains ». 1982 : NOS MERES DE MEDITERRANEE
Antenne 2 / INA. 52mn
1994 : ARAFAT AU QUOTIDIEN. Des méditerranéennes parlent de leurs mères
15mn. Point du Jour / ARTE / Israël 2 Grand prix du Festival de films de Femmes -
24h avec Yasser Arafat à la veille de son retour Sceaux 1983
en Palestine, tournage personnel Hi8.
1981 : NISSIM ET CHERIE - FR3 / INA. 55mn
1994 : OLP/ LE BUREAU DU DIALOGUE . Portrait d’un couple de juifs marocains nés avec
15mn. Point du Jour / Israël 2 le siècle.
Reportage dans un bureau de l’OLP à Tunis.
1981 : SOLANGE GIRAUD, NEE TACHE.
1992-93 : PALESTINE, HISTOIRE D’UNE TERRE Production IDHEC. 37mn.
Point Du Jour/ FR 3 / INA. Enquête autour du suicide d’une femme
Série de deux émissions de 58mn. ordinaire.
L’histoire de la Palestine en archives. Nominé aux Césars, Grand prix du Festival du
Mention Spéciale du Jur y, FIPA 1993 Court Métrage, Clermont-Ferrand 1981

1993 : DANEY / SANBAR, CONVERSATION Journalisme


NORD-SUD
En co-réalisation avec Catherine Poitevin. Collaborations régulières au Monde
Ardèche Images. 47mn. Diplomatique (Reportages en Israël et dans les
Rencontre entre le critique Serge Daney et territoires palestiniens, comptes-rendus de
l’historien palestinien Elias Sanbar livres, critiques de films...)
En 1991-1993, collaboration à l’Autre Journal
1990 : LES GRANDES VOIX DE LA CHANSON (Envoyée spéciale en Israël, à Gaza, en Tunisie,
ARABE chronique mensuelle sur le processus de paix)
Arcadia / La Sept / INA
Série de trois émissions de 55mn. Collaboration fréquente à diverses revues et
Portraits d’Oum Kalsoum, Mohamed magazines (Politis, Revue d’Etudes
Abdelwahab et Farid el-Atrache Palestiniennes, Arabies…).

.7
PATRICE BARRAT
Producteur et co-auteur
Président d’ARTICLE Z. 89 x 5 : LES DROITS DE L’HOMME
Producteur / Réalisateur / Journaliste. MODERNE SUR LES CINQ CONTINENTS :
Né en 1957. En 23 ans de journalisme, dont 14 3x80 minutes, 1989.
ans à la télévision, Patrice Barrat a notamment
remporté les prix : Amnesty International, Co-auteur, avec Andrew Orr et Jean-Louis
BAFTA, FIPA d’Or, Festival du Film de Locarno, Saporito, de cette série d’émissions de 80
Adolf Grimme, pour des programmes tels que minutes. Une co-production Point du Jour et
FAMINE FATIGUE, DROWNING BY BULLETS, Résistances (France 2).
VIS A VIS, SARAJEVO : CHRONIQUE D’UNE
RUE ASSIÉGÉE et L’AUTRE ALGÉRIE. PERSONNE NE VOULAIT ENTENDRE : 52 mn 1990.
Après avoir débuté à la radio (RTL, 1976 - 79), Réalisateur de la version télévision de 52
il entre dans la presse écrite comme grand minutes du film de deux heures de Nestor
reporter aux Nouvelles Littéraires (1980-84). Almendros et Jorge Ulla, sur Fidel Castro et les
Il réalise ses premiers documentaires en 1984- Droits de l’Homme. Diffusé sur La Sept, M6, FR
85 puis devient rédacteur en chef de Gamma 3, RTBF, SVT 2 (Suède), TV3 (Catalunya), RTP
Télévision (1986-88). Il co-fonde l’agence de (Portugal), Norvège (NRK), DRS, PBS,
presse audiovisuelle Point du Jour en 1988 Discovery (Europe).
dont il est directeur des programmes jusqu’en
1995. Il fonde alors l’association Internews FAMINE FATIGUE OU LE POUVOIR
Europe destinée à soutenir l’indépendance de DE L’ IMAGE : 56 minutes, 1990-91.
la production audiovisuelle à travers le monde : Point du Jour. Diffusion : La Sept, SSR (Temps
des projets sont réalisés au Caucase, en Présent), STV2, DRS, KRO, RTBF, Channel
Algérie, en Ex-Yougoslavie… En 1998, Patrice Four, YLE TV (Finland), WDR, SBS, BRT.
Barrat crée Article Z, une nouvelle structure de Prix des Rencontres média Nord-Sud, Genève.
production, visant la mise en œuvre de Prix Spécial du jury, Angers, 1990.
nouveaux formats pour la télévision, avec six
partenaires de différentes nationalités. LES GRANDS MENSONGES DU XX ème
SIECLE : 60 minutes, 1991.
ARTICLE Z Co-réalisation, avec Michael Jones. Second
20, bd Poissonnière Paris 75009 volet d’une série en trois parties intitulée : “LA
tel : 01.55.33.52.60 VERITE SUR LES MENSONGES”. Coproduit
Fax : 01.55.33.52.62 par M6, Point du Jour, Panoptic et Channel 4
Site web : www.articlez.fr
GUERRE DU GOLFE : AUTOPSIE D’UN
Filmographie : CONFLIT : 62 minutes, 1992.
Réalisateur de documentaires : Réalisation. Enquête, conjointement Olivier Da
Iran : UNE FOI POUR TOUS : 42 mn, 1985. Lage et Assaad Haidar. Co-produit par Point du
Produit par Gamma TV. Diffusion : Antenne 2, Jour, FR3, Traverses, “Temps Présent” TSR, et
CBS 60 Minutes, Radio Canada, et RAI ZDF. RTBF. Diffusé sur Radio Canada, TVE,
Danemark TV, Canal France International, La
LA LIBERTÉ DE FIDEL : 26 et 52 minutes, Cinquième.
1986.
Produit par Gamma TV. Diffusion : Taxi, FR3, VIVRE À SARAJEVO : 52 minutes, 1993
Canada, Espagne, et États-Unis. Grand Prix et Coproduction Point du Jour, ARTE et PLANÈTE
Prix d’investigation du Festival d Angers 1987
BELFAST : À L’ÉCOLE DE LA PAIX. 52
NICARAGUA SI : 52 minutes, 1987.Produit par minutes, 1995
Gamma TV. Documentaire sur les Brigades Auteur et co-réalisateur. Coproduction : Point
Internationales au Nicaragua. du Jour / Channel Four. Diffusion : France 3, La
Diffusion : Antenne 2, France, et Canada Cinquième.

.8
QUOTIDIENS D’ALGERIE 50 minutes 1998 dans une rue de Sarajevo. 1993-1994 - 1995.
Auteur-Réalisateur. - Coproduction Article Coproduction Point du Jour-Saga.
Z/Channel Four/TSR; Diffusion: Planète, Forum Diffusion : BBC, ARTE, ZDF, WDR, NOS
Planète, Radio Canada (Hollande), TV2 Danemark, CIC Portugal,
Canal Plus Espagne.
QU’AVEZ VOUS VU DE SARAJEVO ? 76 et Prix Spécial au Festival de Locarno. BAFTA
57 minutes. 1999 (British Academy for Film and Television
Auteur-Réalisateur - Coproduction Article Awards). INPUT.
Z/ARTE/TSR/ NPS/ YLE 2
BELFAST LESSONS : Programme quotidien
GERALDO, LA CRISE ET NOUS, 54 et de 3 minutes sur une école mixte à Belfast.
30’minutes, 1999 “The Slot “ Channel Four. Septembre à
Avec Jon Alpert. Une enquête montrant décembre 1995.
comment la globalisation de l’économie affecte
un travailleur de chez Ford au Brésil. ALGÉRIE MAINTENANT : Magazine de 10
Coproduction Article Z/ La Sept ARTE avec épisodes de 52 minutes sur l’Algérie, produit
YLE Finland, TV3 Catalunya, INA et DCTV avec des professionnels algériens. ARTE, avril
à juillet 1995.
Auteur, Réalisateur de formats spéciaux :
TREMBLEMENT DE TERRE EN ARMÉNIE : BALKAN BRIDGES : Série de 8 x 52 minutes
Décembre 1988. réalisée dans les Balkans ou entre les Balkans
Couverture en direct du tremblement de terre et le reste de l’Europe. 1997, 1998. Production
en Arménie pour ABC, BBC et Antenne 2. Internews Europe. Diffusion locale.

VIS A VIS : Collection documentaire de 13 x 52 ALGERIA DAILY : Chronique quotidienne sur


minutes, 1992-93. 1995. la situation en Algérie à travers les yeux de
Coproduction avec FR3 (France), Danmarks journalistes algériens. Septembre 1998. Pour
TV, et TV Ontario. Diffusion Channel Four, ARTE, Channel Four (GB) et TSR (Suisse).
PBS.
Co-auteur et coproducteur, avec Kim Spencer, Films produits sur la France coloniale
“Rose et Nejma : La Ville”. 17 OCTOBRE 61 : UNE JOURNEE PORTEE
“Eyal et Jawad : L’heure du Dialogue” DISPARUE : 1992
“Face à la Somalie” Point du Jour / Channel Four / France 3. Réalisé
“Jacques et Luis : La Terre, Les Indiens et par Alain Hayling et Philip Brooks
Nous”
“Ex-Yougoslavie : Ennemis Potentiels” LES MASSACRES DE SETIF : 1995
“Les Messes Basses d’ Anne et Charlotte” Point du Jour / ARTE / Mémoires Vives
“Bernard et Darek : Sida, vivre avec” Productions
“Politique : Que dire à nos enfants?” Réalisé par Mehdi Lallaoui
“Le Noeud Marin”
“Bouddha et la Biosphère” MADAGASCAR : L’INSURRECTION DE L’ILE
“Idir et Johnny Clegg : a cappella” ROUGE : 1995
“Brigitte et Thomas malgré les frontières” Point du Jour / ARTE
“Belfast-Sarajevo : Cessez le Feu” Réalisé par Danièle Rousselier et Corinne
« Au delà du Voile : Iran-USA » et « Bleu et Godeau
Noir : Afrique du Sud-USA » PBS 99
Sélection INPUT. Prix MEDIAS NORD-SUD JEAN-MARIE TJIBAOU : UN REVE
D’INDEPENDANCE : 2000
SARAJEVO : CHRONIQUE D’UNE RUE Mémoires Vives Productions / ARTE
ASSIEGEE : 120 fois deux minutes réalisé par Mehdi Lallaoui
Un documentaire court et quotidien sur la vie

.9
FICHE TECHNIQUE

Réalisé par.................................. Simone BITTON

Proposé par................................ Simone BITTON et Patrice BARRAT

Image.......................................... Jacques BOUQUIN

Son............................................. Hilal ABDELLILAH, Karym RONDA, Joël FLESCHER,


Michel BRETHEZ

Montage...................................... Catherine POITEVIN

Avec la participation de ............. M’Hamed AOUAD (Journaux), Hamid BARRADA, Mohamed (Fqih)
BASRI, Bachir BEN BARKA, Zhor, Zoubida et Saïda BEN BARKA,
Ahmed BEN BELLA, Mohamed BENSAÏD, M’Hamed BOUCETTA,
Mohamed ELYAZGHI, Didar FAWZY, Mohamed (Mao) FREJ,
Abdellatif JEBRO, Aboubaker KADIRI, Abdallah LAAYACHI,
Ahmed OSMAN, Jean TABET, Abderrahmane YOUSSOUFI

Producteur délégué.................... Patrice BARRAT/ ARTICLE Z

Coproduction.............................. ARTE France


Unité de programme / Thierry Garrel
Chargé de programmes / Pierre Merle
Article Z
Les films de la Passerelle
RTBF (Télévision belge)
Canal Horizons

En collaboration avec................. TFO – TVOntario, la Télévision Suisse Romande

Et le soutien de .......................... Centre National de la Cinématographie, la PROCIREP, la SCAM


(Société civile des Auteurs Multimédia), « Le Journal- Assahifa »
(Maroc), le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la
Communauté française de Belgique et des distributeurs wallons

Distribué avec le soutien du Programme MEDIA de l’Union Européenne

.10
.11

Vous aimerez peut-être aussi