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Thème et variations en cinq tableaux de
ARRABAL
piuoresques; ne dit-on pas que dans certaines villes de France les moines
célestins s'exemptaient d'impôts au moyen de gambades faites par un de
leurs frères devant la porte du gouverneur; ce qui leur valut de se perpétuer
dans la mémoire populaire: « voilà un plaisant célestin" dit-on d'un joyeux
luron. Bien que J'existence de ce dicton soit contestée par de savantes auto-
rités, pourquoi ne pas voir en ceS! « plaisants célestins lt des ancêtres assez
originaux pour nos comédiens? Cette amusante anecdote ne doit pourtant
pas nous fa ire oublier qu'ils formaient une communauté puissan te qui fut
c hère aux Lyonnais. Faisant partie de l'ordre de saint Benoît, leur vocation
était de s'occuper d'œuvres pieuses et litté raires; ils ont compté dans leurs
rangs nombre d'érudits et, parmi eux, le chancelier Gerson que certains
tiennent pour le véritable auteur de l'Imitation de Jésus-Christ. Leur exis·
tence était consacrée à de pieuses méditations ce qui ne les empêcha pas de
faire preuve de beaucoup de courage au moment des guerres de religion en
refusant de livrer les protestants réfugiés sous leur toit. Les préoccupations
de ce monde ne leur étaient pourtant pas étrangères; ne dit-on pas encore
que leur grand titre de gloire était la confection de « l'omelette à la céles·
tine » et autres mets délicats. C'était se conformer à la tradition d'une ville ,
qui sut retenir Rabelais et qui se pique de fine gastronom ie. Ils furent d'ai.'·
leurs victimes de ce penchant pour les plaisirs de la tabl e. Un frère qui avait
trop arrosé de beaujola is la fameuse omelette mit le feu au couvent. Il est
vrai que ceci se passait au XVIII~ siècle et que les mœurs s'étaient rel âchées
d'une manière incompatible avec la sainteté de l'état religieux. L'archevêque
de Lyon, prélat vertueux, s'en émut et prononça la dissolution de la com~u'
nauté en 1778. Cette date est importante, elle marque le début de la vocatIOn
théâ trale du quartier des Célestins.
- Vous êtes un « plaisant célestin " avec la vertu de votre archevêqu~
qui fut bien mal récompensée. Les terres de l'église ne passèrent-elles pas a
cette occasion dans des mains très profanes?
- Les terrains sur lesquels était bâti le couvent avaient été cédés à l'ar·
chevêché par l'ancêtre du roi de Sardaigne, Victor-Amédée, dans une inten'
tion pieuse. La suppression de la communauté religieuse incita ce dernier à
demander la restitution de ce qu'il considérait à nouveau com me son bien;
il y eut un procès que l'archevêque perdit. De toute façon, avec la Révolution
française, l'Histoire est en marche. La devise des nouvelles classes privilé-
giées va devenir : « enrichissez-vous lt. Il faut croire que le roi de Sardaigne
était une sorte de précurseur en la matière. Il revendit le monastère et touS
les terrains adj acents qu'il avait arrachés de haute lutte à l'Eglise à un sieur
Devouges q ui en fit des lotisse ments. C'était paraît·il un fort honnête homme
et un habile commerçant. C'est lui qui fit construire la plupart des bâti·
ments qu i en tourent a ujourd'hui la place des Célestins. Pour valoriser son
entreprise il songea d'abord à un e do uane. Puis il estima qu'un théâtre serai t
d'un meilleur ra pport. H eureuse époque où l'art dramatique pouvait faire
figure d'avan tageux placement po ur les hommes de finance ! La constructi on
dura quatre ans. L'ina ugura tion du théâtre des Vari étés, première appella·
tion qui fut t rès vile a bandonnée, eut lieu le 7 avril 1792. Les débuts furen l
heureux et le succès se poursuivit penda nt tout le XI X· siècle. Le public le
plus divers se p ressa it en fOlùe aux représenta tions. Les différences socia les
très accentuées à cette époque posaient aux directeurs des problèmes de
répertoire déli cats qu'il s résolurent d'une ma nière fort a droite : ils combi·
na ient leu rs spectacles de telle so rte qu 'ils a va ien t a lternativement à de cer·
tains jours la visite de la société privilégiée et celle de la classe laborieuse.
Invoquons ici le té moignage du Bulletin de Lyon qui écrivait : « Les dram es
et mélod rames se succèdent avec un e prodigieuse activité sur le théâtre des
Céles tins. C'est déjà un spectacl e suivi et rem a rquable que les immenses
affiches dont les rues sont ta pissées pour a nno nce r les représen ta tion s. Le
soir on se po r te en foule au théâ tre po ur épuise r l'inté rêt qu'a fait naître la
lecture de ces progra mmes déta illés de fêtes à grand o rches tre. » Il est vra i
que le même Bulletïn de Lyon éc rivait aussi a vec beaucoup d'impertinence
à propos d'une fe rme ture pour cause de répara ti ons : e: Il serait bien à
désirer que les ent repreneurs de théâtre profitassent de l'occasion pour res-
taurer a ussi le répertoire et la composition de la tro upe. '/) Ainsi va le goût
de la critique qui, comme les femm es, va rie. La termin ologie d'entrepreneurs
de théâtre pour dés igner les directeurs es t plaisante. Elle indique que ces
derni ers ne che rcha ient nullemen t à l'époque à d issimule r sous quelque
terme pompeux le côté maté ri a liste de leur profess ion. Ce petit théâtre fil
longtem ps leu r fo rtune a u point mê me de pouvoir subve nir en gra nde partie
aux dépenses d u Grand Théâtre qui é ta it à J'époque la scène de prestige Ol!
LA VI SlTE
DE LA SOC l trÉ
PR IVIl.ÉG I ÉE
JEU:
Des variations sur un thème : es thé tique des rythmes (mimique, voix,
LA MUSIQUE :
dùtyz'buûon impose le climat et les rythmes. Elle do it être auss i nécessaire que les
comédiens.
(pa r o rdre d'e ntrée e n scène )
LA Plt CE :
Lis FRA NC ELl NE SPIELMAN insolite, moderne, concise comm e une tragéd ie grecque. Doit être réal isée
avec la ri gueur d'un œ il dés humani sé : la camé ra, par ex:empl e.
Fa ndo ROGER CORNILLAC
N a mur J EAN AST E R LE D~COR :
Tosa . ,. , .. ,. _ .. _.. _., _. MAURtCE DESCHAMPS se veut symbolique comme la pièce elle-même.
La route de Tar n'est pas un paysage précis. On peut résumer ains i le
Mita ro .. . ... . ....... . ROIl ERT BORDE NAVE symbo li sme des élément s du décor:
Le chien à la fl eu r LOUKA
Ceux qui s ont fixes :
LE TRIANGLE avec le fi l à plomb, e n même temps qu 'il es t signe de
l'ordre géomé trique , symbo li se l'infini de la rec he rche et s'é largit peut·
être aux: dimens ions d'une représe ntatio n occulte.
LA FLEUR FANNEE SOUS GLOBE n'est-elle pas l'image d'un bonheur
, d'amour qu'on relègue déjà parmi les souvenirs.
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