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Partie 2 : les activités

Chapitre 2: les limites de la coordination par le


économiques marché, fiches 2 et 3

Thème de compréhension- la régulation par le marché peut-elle assurer


un développement durable ?
Thème de transition entre le chapitre la régulation par le marché et le
chapitre la mesure de l’activité économique

Introduction :

Document 1 :
L’Australie, première nation victime du changement climatique ?
La vague de chaleur sans précédent qui frappe le sud de l’Australie manifeste-t-elle les prémices d’une évolution climatique rendant
à terme la situation intenable sur ce continent qui est déjà l’une des régions les plus sèches du monde ? Une étude scientifique
qualifie l’écosystème australien de « potentiellement le plus fragile » face à cette menace.

Par Geoffrey Lean et Kathy Marks, The Independent, 1er février 2009
Des feuilles qui tombent des arbres en plein été, des voies ferrées tordues par la chaleur, des habitants se réfugiant dans leur lit avec
des thermos remplies d’eau glacée, voilà le spectacle qu’offrait l’Australie durant ces derniers jours où elle subit la pire canicule que
le pays ait connue.
Ce vendredi, le thermomètre a dépassé 43°C a Melbourne pour le troisième jour consécutif, ce qui représente un record absolu, alors
que dans le même temps la Tasmanie au climat normalement doux subissait la deuxième journée la plus chaude enregistrée avec une
température atteignant 42.2°C. Deux jours avant, elle était montée jusqu’à 45.6°C en Adelaide. Après un répit ce week-end, on
s’attend à ce que de nouveaux records soient battus cette semaine.
Les responsables attribuent cette vague de chaleur - qui fait suite à une sécheresse record - au réchauffement de la planète.
Les experts craignent que l’Australie, qui émet plus de dioxyde de carbone par habitant que n’importe quelle autre nation
sur terre, puisse aussi être la première nation à imploser sous l’impact du changement climatique
Source : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2545
Questions :
1. Expliquez le passage souligné
I. Constat : une dégradation de l’environnement et un épuisement des ressources naturelles

Document 2 :

Evolution de la consommation d’énergie depuis 1970

Source : Agence interrnationale de l’énergieIE , 2007

Questions :

1. Comment a évolué la consommation d’énergie dans le monde depuis 1970 ? Que montrent les prévisions ?
2. Quelles sont les énergies les plus consommées depuis 1970 ? Sont-elles renouvelables ou non ?
3. Quelle est la première zone à avoir connu le peak oil (définissez le terme) ? en quelle année ?
4. A partir de quelle année le peak oil est-il atteint ? Comment évolue alors la production ?
5. Comparez l’évolution de la production à celle de la consommation

Document 3 :
A:

concentrations en CO2
historique et projection future
ppmv
800
720 émissions futures
640 selon le scénario
moyen de l’IPCC
560 1992
480
400 Objectif du protocole de Kyoto 382 ppmv

320
240
160
80
0
800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2100

le Protocole de Kyoto visait à diminuer les émissions de 5% entre 1990 et 2010


© C. Brodhag, ENSM SE, http://www.brodhag.org

B:

Questions :
1. Opérez une périodisation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère
2. Opérez une périodisation de l’évolution des températures dans l’hémisphère nord
3. Pouvez-vous faire apparaître une relation de corrélation ? de causalité entre les 2 courbes ? Justifiez

Conclusion : la question du développement durable


Document 4 :
« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux
leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion :
- le concept de "besoin", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus
grande priorité, et
- l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de l’environnement à
répondre aux besoins actuels et à venir. »
Source : Rapport Brundtland : Notre Avenir à Tous, rapport de la Commission Mondiale sur l'Environnement et le Développement,
Les Editions du Fleuve, 1987, p 51
Questions :
1. Le concept de développement durable s’inscrit-il dans une vision de court ou de long terme ?
2. le concept de développement durable s’oppose-t-il à celui de croissance ?
3. Quel rôle attribue-t-il au progrès technique ?

II. La régulation par le marché est capable d’assurer le développement durable

A. Le rôle du progrès technique

Document 5 :
A:

B:
C'est une erreur de lier croissance en tant que telle et problèmes d'environnement. Si nous arrêtions de croître immédiatement, nous
rencontrerions quand même de graves difficultés. Ce ne sont pas les automobiles de demain qui polluent l'air de Paris, mais celles
d'aujourd'hui.(...)
• Le nombre trop élevé de voitures à Paris est un exemple de régulation inefficace. Si on veut augmenter la qualité de l'air, il faut
inciter consommateurs et industriels à aller dans ce sens. Dans notre culture, ce seront généralement des incitations financières. Il
faut commencer par étudier plus précisément les relations entre les phénomènes : pour diminuer de 1 % la pollution de l'air, il faut
diminuer de X% les émissions des véhicules.
Les gens pourront alors choisir, par leurs votes ou par leur argent, comment ils veulent atteindre l'équilibre entre la disponibilité des
biens et des services et la qualité de l'environnement.
• Pour de nombreux observateurs, les ressources naturelles constituent une limite à la croissance des économies. De fait, puisque
certaines ressources naturelles sont non renouvelables, on voit mal comment la population, la production et les niveaux de vie
pourraient croître à l'infini. Certains gisements finiront par s'épuiser, ce qui amènera probablement un ralentissement de la croissance
et peut-être même une réduction des niveaux de vie...
• En fait les économistes sont moins inquiets que cela. En effet, pour eux, le progrès technologique fournit souvent les moyens de
contourner ces limites. L'utilisation des ressources naturelles s'est nettement améliorée au cours des quarante dernières années. Les
voitures modernes consomment beaucoup moins d'essence. Les maisons sont mieux isolées...
• Source : S.Trouvelot et G.Duval , « Entretien avec Robert Solow » , Alternatives économiques , n° 155, janvier 1998
Questions :
1. Solow est-il favorable à l’arrêt de la croissance ? pourquoi ? (doc B )
2. Pourquoi Solow ne s’inquiète-t-il pas de l’épuisement des ressources naturelles ? Expliquez le raisonnement qu’il
développe (doc B )
3. Le document A va-t-il dans le sens de Solow ? Comparez l’évolution du nombre de kilomètres à celle des émissions
polluantes

B. Les accords de Kyoto : norme , taxe, marché des droits à polluer : quelles solutions ?

Document 6 : Sur le site du CED | Le marché des droits d'émission de CO2 les coulisses d'une ...
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En cours, le film sera visionné et les élèves prendront des notes pour répondre aux questions posées
Questions :
1. Quelles sont les 2 positions vis-à-vis du marché des droits à polluer présentées dans l’introduction ? Quels sont les
acteurs mis en présence ?
2. Quel évènement est à l’origine de la création du marché des droits à polluer ?
3. Quels est l’engagement alors pris par l’Union européenne :
• Opérez un calcul mesurant l’effort à faire
• Est-il contraignant : donnez des exemples
4. Quelle est la solution trouvée ?
• Pour cela rappelez la définition d’un bien collectif. Expliquez en quoi l’air peut être considéré comme un bien
collectif
• Rappelez la définition d’une externalité. La pollution est-elle une externalité positive ou négative ?
• Qu’est-donc alors que l’internalisation des externalités ?
5. Quelles sont les solutions traditionnellement mis en œuvre pour résoudre la pollution ?
• Montrez pour chacune les intérêts
• Puis leurs limites
• Qu’en concluent alors les auteurs du film ?
6. Quel est le calendrier de mise en œuvre du marché des droits à polluer ?
7. Quels sont les principes du fonctionnement du marché des droits à polluer ?
• Quel est le calcul coût-bénéfice mis en œuvre par les entreprises
• Montrez que les 2 entreprises arrivent à des solutions radicalement différentes
• Montrez que l’échange est un jeu à somme positive qui est un exemple de la main invisible
8. Qu’est-ce-que le MPD ? Sur quel principe repose-t-il ? Montrez qu’il est avantageux pour toutes les parties prenantes
9. Quelle est la stratégie mise en œuvre par Lafarge ?
• Quelles sont les émissions de CO2 dégagées par Lafarge ?
• Quelles sont les contraintes qui s’imposent à Lafarge ?
• Quelles sont les solutions trouvées ?
10. Montrez que le CO2 est une marchandise comme une autre qui répond à la loi de l’offre et de la demande :
• Quelles sont les évolutions de son prix jusqu’en 2005? Quel est le rôle du prix ?
• Comment ont évolué l’offre et la demande jusqu’en 2005?
11. Pourquoi les prix se sont-ils effondrés ? Cela rend-il caduc la loi de l’offre et de la demande ?
12. Quelles sont les solutions qui doivent être mises en œuvre pour pérenniser le marché des droits à polluer ?
• A court terme
• A moyen/long terme
• Peut-on en conclure que le marché est toujours myope ?
13. En quoi le business vert est-il un mécanisme incitatif à la réduction des émissions de CO2 ?
14. Quels sont les défis que le marché des droits à polluer doit relever ?
• Quel est le rôle de la rareté ? Comment est-elle créée ?
• Le marché des droits à polluer est-il un marché de cpp ? Quelles en sont les répercussions ?
• En quoi peut-on dire que les industriels n’étant pas soumis aux mêmes règles faussent le fonctionnement du
marché, ce qui vérifie l’adage : « free trade, fair trade »

Conclusion : La courbe environnementale


Document 7 :
A:

Source : http://ced.u-bordeaux4.fr/ceddt107.pdf

B:

Questions :
1. Comment expliquez vous la forme de la courbe environnementale ? (doc A)
2. Les données du doc B vérifient-ils le modèle :
• Opérez une analyse longitudinale (cas du Royaume Uni )
• Puis une analyse transversale
• Que pouvez vous en conclure ?
III. Les limites de la régulation par le marché

A. Un constat

Document 8 :

émissions de CO2 par tête 1999


5,5
États Unis
facteur 4 : diminuer à horizon de 20
5 Canada ans par 4 les ressources nécessaires
tonnes de pour le même service :
Ceq/habitant
• doubler les services apportés
4
• diminuer de moitié le poids sur
OCDE l’environnement
3 sauf Amérique Nord facteur 10 à horizon de 50 ans
ex URSS
2 2,1
2 1,4 Moyen Orient
1,6 Europe non-OCDE
0,66 Amérique Latine moyenne
1 0,57 Chine
0,5 t maxi 0,34 Asie 0,31 Afrique
par tête 299 778
69
292 161 387 1 239 1 789 710
0
0 1000 2000 3000 4000 5000
Population (en millions)
d’après Key World Energy Statistics from the IEA edition 2001
© C. Brodhag, ENSM SE, http://www.brodhag.org

Source : PNUD
Questions :
1. Le document A vérifie t’il le modèle de la courbe environnementale : donnez des exemples précis qui justifient votre
réponse

B. Un modèle de croissance productiviste non durable


Document 9 :
A:
Le développement durable, une coopération environnement
& développement : proposition de méthode d'évaluation
Besoins des
générations Niveau de
actuelles durabilité
1 écologique

Indicateur de développement humain –IDH)


0,9 développement durable
0,8
0,7
IDH,
niveau
0,6 moyen
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0 Besoins des
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 générations
futures
Empreinte écologique (ha/hab)

B:

Performance des nations en matière de


développement durable : combien de planètes?
USA, Europe du Europe
Besoins des Australie, Nord et de du Sud
Canada l'Ouest + "NPI" Pays "émergents"
générations d'Asie et
actuelles d'Amérique du Sud
1 (+ Turquie)
Indicateur de développement humain –IDH)

0,9
0,8 Pays "émergents"
d'Afrique du Nord,
0,7 Moyen Orient, Asie

0,6
0,5
0,4 Pays en voie de
développement
0,3 Nombre de planètes nécéssaires en fonction d'Asie et d'Afrique
de l’empreinte écologique
0,2
0,1
0 Besoins des
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 générations
futures
Empreinte écologique (ha/hab)

C:
Du chemin du développement "classique" aux
chemins du développement durable
: chemin du développement "classique"
Besoins des
générations : chemins du développement durable
actuelles
1
/5 /3
Indicateur de développement humain –IDH)
0,9 développement durable
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0 Besoins des
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 générations
futures
Empreinte écologique (ha/hab)

Source : d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAd’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE
Remarque : exemple de compréhension : Calculez votre empreinte écologique en allant sur le site : http://www.wwf.be/eco-
footprint/fr/act-now/footprint_calculator.htm et comparez la à d’autres ( un chinois, un africain ou un homme d’affaire) sur le site:
http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html
Questions :
1. Rappelez la définition del’IDH (vue en cours d’histoire géographie)
2. Comment comprenez vous le point (2-0.8) dans le graphique A
3. Quels sont les critères pour obtenir une empreinte écologique satisfaisant un développement écologiquement soutenable ?
Quelles sont les zones qui respectent les critères de l’empreinte écologique , pourquoi ?’Doc B)
4. Quels sont les pays qui atteignent un IDH satisfaisant aujourd’hui (doc B)
5. Sont-ils les mêmes que ceux de la question 3 (doc B)
6. Que pouvez-vous en conclure ? (doc B)
7. Le chemin de développement suivi par les pays développés est-il durable justifiez (doc C)
8. Quel serait la zone de développement durable , qui satisfait à ses critères aujourd’hui ?

B. Les explications

Document 10 :
A:
Nos activités entraînent souvent des nuisances pour nos voisins ou pour la collectivité. Le législateur peut bien sûr intervenir pour
limiter ces nuisances, mais (...) les libéraux disent que ce n'est pas souhaitable et que le marché est un procédé beaucoup plus
commode et efficace.( … )
Les coûts sociaux, estiment les libéraux, résultent d'une absence ou d'une insuffisance de droit de propriété : l'air est pollué parce
qu'il n'appartient à personne. Or je suis bien obligé de respirer l'air que les autres me lèguent, même s'ils l'ont rendu irrespirable. En
revanche, si l'air m'appartient, les autres ne pourront plus le polluer sauf si je l'accepte, moyennant une indemnisation.(…)
Reste que le marché - spontané, ou sous la houlette de la collectivité - n'est pas toujours applicable. (...) Il peut y avoir des
comportements de passager clandestin : si le paiement est individuel et l'avantage collectif (cas du marché spontané), j'ai
intérêt à ce que tout le monde paye... sauf moi (...). Dans ces conditions, chacun attend que les autres payent et rien ne se
passe. (...)
Le problème essentiel est en fait différent. La démarche décrite ci-dessus (...) est totalement inadaptée pour les atteintes irréversibles
à l'environnement ou les risques technologiques majeurs. (...) Le risque technologique majeur, lorsqu'il se produit, n'est pas
rattrapable. La vie elle-même est compromise et l'indemnisation ne sert à rien. C'est donc la logique même de l'acte économique qu'il
convient de revoir pour éviter la destruction des êtres.
Source : D.Clerc , Alternatives Économiques, avril 1992.

B:
Dès lors que l’on identifie les efforts à entreprendre , il est assez tentant d’y opposer l’idée que les progrès de la technologie
permettront de régler le problème « ailleurs » et « plus tard » sans qu’il soit nécessaire de faire ici et maintenant des efforts coûteux .
(…)
Economiser l’énergie à service rendu équivalent représente donc une marge de manœuvre significative, une opportunité réelle pour
nos entreprises .Les technologies mises en œuvre pourraient aussi favoriser une évolution des pays émergents mieux adaptés à la
préservation de l’environnement. Mais gagner un facteur 2 est à la fois considérable et... insuffisant pour stabiliser la perturbation
climatique. Croire que l'on peut tout miser sur le progrès technologique en négligeant ce qui a trait à notre organisation sociale, à
notre mode de vie et aux aspirations qu'ils matérialisent relève de l'utopie. Aller au-delà exige que nous développions une société «
sobre » en réduisant notre consommation matérielle. En outre, les améliorations techniques sont relativement longues à mettre en
œuvre . ( … )
Continuer à jauger la santé d'une nation à la vigueur de la croissance de sa production industrielle ou de la consommation des
ménages en produits manufacturés ; développer les infrastructures routières ou aéroportuaires ,et plus généralement favoriser
l'augmentation de la mobilité; subventionner l'agriculture sur la base des volumes (alors qu'il faudrait privilégier les consommations
locales et la qualité plutôt que la quantité) ; raisonner de manière sectorielle, c'est-à-dire gérer séparément agriculture, transports,
urbanisme ou toute activité économique et sociale. Enfin, nous pourrions ajouter : ignorer l'ampleur réelle du problème. (… )
Le PIB, le taux de croissance de l'économie, les chiffres d'affaires et profits des entreprises, etc., sont le résultat de règles
conventionnelles qui varient au cours du temps : les mesures économiques sont une représentation indispensable, mais partielle et
simplifiée, du monde réel, utile au quotidien, mais insuffisante pour arbitrer des enjeux de très long terme. Dans ce strict cadre, de
nombreuses questions n'ont pas de réponse objective : quel prix attribuer à la vie humaine ? Doit-il être le même en France et au
Bangladesh ? Quel prix accorder à la disparition d'une espèce animale, des glaciers alpins ou de paysages chers ?
En conclusion, il n'est pas souhaitable de se fonder sur ces seuls critères pour juger de la nécessité d'une rupture aussi importante que
celle qu'impliquerait une forte réduction des émissions. Car, au bout du compte, savoir si nous entendons privilégier la prudence ou
la prise de risques ne relève pas d'un choix économique, mais d'un choix de société.
SOURCE : H Le Treut et JM Jancovici, l’effet de serre, dominos, Flammarion,2001.
Questions :
1. Selon les auteurs le progrès technique est-il la solution pour assurer un développement durable :
• Quels sont ses apports
• Ses limites
2. Expliquez le passage souligné du document A. Vérifie-t-il la logique de la main invisible d’A.Smith ?
3. Comment mesure t’on dans nos sociétés la santé d’une nation , quel est l’indicateur le plus utilisé ?
4. Quelles sont les limites de ces instruments de mesure
5. Quelle attitude préconise les auteurs ?

Conclusion :

Nauru, l’île aux désastres


de Laurent Cibien et Pascal Carcanade –
ARTE GEIE / Beta Productions / RFO / RTBF – France 2006 (22’)

>> Vidéo - 22'

Nauru, 21 km2, 12000 habitants, la plus petite république indépendante du monde, perdue au milieu de
l’Océan Pacifique. Nauru est un Etat au destin unique : richissimes jusque dans les années 90, grâce à
l’extraction d’un des phosphates les plus purs de la planète, les Nauruans survivent désormais dans le chaos
d’un pays en faillite.
Depuis 5 ans, les journalistes qui ont pu visiter l’île se comptent sur les doigts d’une main. Comme si Nauru
avait honte de son histoire désastreuse. Après plus d’un an de négociations, l’équipe d’ARTE Reportage a pu
s’y rendre.
Aujourd’hui, les derniers hectares de phosphate disponibles sont en fin d’exploitation, les trois-quarts de l’île
ressemblent à une gigantesque carrière, et l’argent a été dilapidé, par incompétence ou naïveté. La population
meurt de diabète, d’obésité, des excès de la société de consommation… Pour survivre, Nauru en est réduite à
jouer un mauvais rôle : celui de recevoir les demandeurs d’asile jugés indésirables et envoyés par l’Australie.
Nauru : la caricature d’un développement non durable…

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