Vous êtes sur la page 1sur 2

Fiche de lecture

ETAPE 1 :
Annik Dubied et Marc Lits ont écrit ce livre. Elle est chercheuse à l'Université catholique de
Louvain et lui est Professeur à l'Université catholique de Louvain, Observatoire du Récit
médiatique.
Le titre du livre est : Le fait divers
Éditeur : Puf
Collection : Que sais-je ? (collection encyclopédique)
Ce livre contient 124 pages.
Année d'édition : 1999
ISBN : 2 113 049871 X

ETAPE 2 :
1.psychologie, journalisme, peur, factuel/fictionnel, histoire de la presse, miroir de la société,
catalyse, fait divers, fait divers et communication/ littérature/ médias (cinéma, audiovisuel),
sociologie.
2.Ce livre correspond plus au niveau première à mon avis car le chapitre sur la socialisation
correspond tout à fait au sujet abordé dans ce livre. La socialisation par les médias y est
particulièrement développée et ce livre permet une meilleure approche de celle-ci.
Ce livre est une enquête qui a pour intérêt d'illustrer le cours et de montrer l'intérêt des démarches
étudiées en analysant l'exemple des médias. En effet, chaque élément de notre vie participe à notre
socialisation et l'exemple pris ici des médias nous aide à mieux comprendre l'impact que peut avoir
chacun de ces éléments sur notre manière d'être, de penser, ...

ETAPE 3 :
1.Dans l'introduction, les auteurs s'interrogent principalement sur ce que nous voyons dans les
journaux et nous le décrivent de manière objective. Ils nous expliquent aussi que si les nouvelles
des journaux sont aussi choquantes, émouvantes , amusantes, déroutantes, … ce n'est pas
uniquement dans une visée commerciale mais aussi pour subvenir à des besoins naturels plus
profonds. Ils nous proposent d'y répondre en recherchant d'abord l'origine des fait divers puis leur
médiatisation. Ensuite, ils tenteront de définir le genre qu'il constitue en dessinant simplement ses
contours car le genre est tout ce qu'il y a de plus insaisissable et ils tenteront de nous expliquer son
rôle social. Est-il un simple outil de divertissement ou joue-t-il un rôle d'agrégation sociale ? Bien
sûr la réponde à cette question est équivoque et la diversité trône. Les auteurs tentent de mettre un
peu d'ordre dans cette diversité.

2.La première thèse est que le fait divers est une vieille histoire, ce que les auteurs démontrent grâce
à de nombreux extraits d'occasionnels et à des citations d'un certain nombre d'auteurs, tels que Jean-
Pierre Seguin, Maurice Lever, Alain Monestier, Jacques Cheyronnaud, Dominique Kalifa,
A,Davidovitch et R.Benjamin.
La deuxième thèse est la médiatisation du fait divers avec l'étude de son évolution au cours du XXe
siècle et l'explication de ce genre transmédiatique. En effet, il y eut les magasines spécialisés,
l'arrivée du fait divers dans l'audiovisuel ainsi que les supports dérivés et émergents tels que des
reality shows et l'apparition de nouveaux magazines. Le fait divers est transmédiatique surtout à
cause du fait que la plupart des télévisions, journaux et radios en font une matière attractive et
cherchent à tout prix à transmettre ces récits. Ainsi un seul fait divers peut donner lieu à des
millions de productions médiatiques différentes. Par ailleurs, les images jouent un rôle important
dans la diffusion des faits divers, il est expliqué.
La troisième thèse est la question du genre du fait divers. Les critiques donnent une définition et les
auteurs de cet ouvrage l'ont retranscrite pour nous, ils ont fait de même pour la définition que
donnent les manuels de journalisme et les journalistes du fait divers. Les auteurs en font ensuite une
synthèse et la conclusion est alors une définition croisée et sans contours bien définis.
La quatrième thèse est le rôle social du fait divers. L'explication débute par un peu de psychologie
sur la peur de la mort puis l'explication des journalistes qui se défendent d'exploiter cette peur.
Ensuite, les auteurs nous explique l'intérêt des intellectuels pour les faits divers (certains les
considèrent par exemple comme une source d'inspiration). Puis suivent les justifications
psychologiques de l'intérêt que portent les individus aux fait divers. Une question vient ensuite :
Exploitation malsaine ? (il apparaît surtout que les individus cherchent à fixer leur peur sur des
objets).
La cinquième thèse est fait divers et fiction. Tout d'abord, les auteurs mettent en rapport fait divers
et littérature, fait divers et roman policier puis fait divers et nouvelle. Ensuite, les auteurs expliquent
la contamination du réel et de la fiction (certaines méthodes d'écriture permettent aux journalistes
de créer une émotion en particulier chez le lecteur, en transformant quelque peu les faits). Et les
auteurs finissent par établir une parallèle entre fait divers et cinéma.

ETAPE 4 :
1.Selon moi, les points forts de ce livre sont les suivants :
- dans la forme, le vocabulaire est approprié à un lycéen mais demande quelques fois l'aide d'un
dictionnaire ce qui permet aussi à l'élève d'enrichir son vocabulaire, le développement comporte 5
chapitres avec des sous-parties (de deux à cinq) ce qui permet de pouvoir s'arrêter au cours de la
lecture sans être perdu lorsqu'on reprend et le développement relativement court est bien intégré par
le lecteur en comparaison avec d'autres ouvrages plus longs et compliqués. L'ouvrage ne comporte
pas d'illustrations mais quelques tableaux qui permettent de faire des synthèses plus facilement
compréhensibles car la mémoire visuelle est la meilleure chez un certain nombre d'individus.
- dans le fond, le contenu du livre est tout à fait accessible à un élève de première et de seconde
aussi seulement ce dernier n'aura pas vu le thème en cours. Les analyses présentées sont très
diverses et permettent d'opérer une synthèse, grâce aussi à la richesse des constats et à la diversité
des auteurs cités.
- d'autre part l'ouvrage est un livre de référence dont les analyses sont sérieuses et illustrent bien un
sujet assez intemporel puisque la presse existe depuis le XVIe. A travers cet ouvrage, nous pouvons
d'ailleurs suivre son évolution, depuis la tradition orale jusqu'aux médias d'aujourd'hui.
2.Selon moi les limites de ce livre sont les suivantes :
- les tableaux ne sont pas assez nombreux et par moments il est un peu difficile de s'y retrouver,
d'autre part des schémas seraient souhaitables pour une meilleure compréhension des données.
3.Dans ce livre j'aurais aimé trouver plus de tableaux et pourquoi pas des illustrations ou des
schémas qui aideraient à la compréhension de certaines théories notamment celles qui traitent de la
psychologie qui s'avèrent assez compliquées.

Vous aimerez peut-être aussi