Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La méthode ré
ursive est appliquée pour un
al
ul dans l'espa
e réel du premier élément
de la matri
e de la fon
tion de Green, dont la partie imaginaire est né
essaire aux
al
uls des PDOS's [3℄,[4℄. La présente méthode développée par Lan
zos et appliquée aux
traitements des problèmes de la physique du solide par Haydo
k-Heine est basée sur une
transformation (
onversion) d'une matri
e de forme symétrique en une autre équivalente
de forme tridiagonale à travers une génération d'un sub-espa
e de dimension n par une
pro
édure itérative (répétitive), à partir d'un ve
teur (ket ) de départ et de la matri
e
hamiltonien H du système traité [5℄,[6℄. Pour le
as de la matri
e hamiltonien dé
rite dans
la base quasi-orthogonale2 et
omportant des éléments Hk,RLR
γ
′ L′ expli
ités par l'Eq. (57)
... (A.2.1)
La pro
édure ré
ursive initiée ave
un ket de départ |1i, représenté par l'orbitale utilisée
pour les
al
uls des PDOS's (i
i l'orbitale quasi-orthogonale TBLMTO |χγRℓν i∞ ), et
mise en ÷uvre pour une génération de
ha
un des sub-espa
es { |ni } est basée sur une
appli
ation des relations ré
ursives suivantes :
γ
b1 |2i = HRLR′ L′ |1i − a1 |1i
...
γ
bn |n + 1i = HRLR′ L′ |ni − an |ni − bn−1 |n − 1i ...(A.2.2)
Les expressions respe
tives aux paires de
oe
ients (an ,bn−1 ) d'orthogonalisation du ket
H γ |ni et aux
oe
ients bn de normalisation du ket |n + 1i sont données par :
&
bn = hn| H γRLR′ L′ |n + 1i/hn | ni = hn + 1| H γRLR′ L′ |ni/hn | ni ...(A.2.3)
Comme la base (sub-espa
e) de kets {|ni} générée par la méthode ré
ursive est une base
orthonormée, l'Eq. (A.2.3.) est réduite sous la forme [7℄ :
γ
an = hn| HRLR′ L′ |ni
γ γ
bn = hn| HRLR′ L′ |n + 1i = hn + 1| HRLR′ L′ |ni ...(A.2.4)
2 La
”−1/2
base de la TBLMTO orthogonale est développée
omme : ˛χγRℓν = ˛χα α
¸ ˛¸ ˛
Rℓν . ( O k,RLR′ L′
4 Chapitre 1. Annexe : Appendi
es
Dans
ette base des kets {|1i , |2i ... |n + 1i}, la matri
e de l'hamiltonien TBLMTO Hkγ est
transformée sous la forme tridiagonale suivante :
L'avantage de
ette é
riture de l'hamiltonien sous sa forme tridiagonale est lié au fait que
ette dernière est appropriée à une détermination du premier élément de la fon
tion de
Green, à travers son développement sous la forme d'une fra
tion
ontinue :
1
G11 (Z) = b21
≡ GRLRL (Z) ...(A.2.7)
Z − a1 − b2
Z−a2 − 2
..
.
b2n−1
Z − an−1 − Z−an −T (n) (Z)
C'est le résultat de
ette fra
tion qui est appliqué pour le
al
ul de
ha
une des PDOS's à
partir du premier élément de la fon
tion de Green
orrespondante :
la densité d'état totale (DOS ) par atome étant déduite par une sommation sur les diérentes
symétries L (≡ ℓm) :
X
gR (E) = gRL (E) ...(A.2.9)
L
En pratique, le nombre d'étages (niveaux) de
al
ul entrant dans la fra
tion
ontinue de l'Eq.
(A.2.7) est limité, 10 étages pour des
al
uls sp et 20 pour les
as spd. Une terminaison T (Z)
de Berr-Pettifor est appliquée de manière à s'assurer du maintien des états à l'intérieur des
intervalles des énergies {a∞ ± 2b∞} [6℄,[7℄ :
q
1 2 2
T (Z) = (Z − a∞ ) − j 4b∞ − (Z − a∞ ) ...(A.2.10)
2
5
Dans le
as des bandes d'énergie sans gaps3 , les
oe
ients an et bn ont tendan
e à
onverger vers des valeurs asymptotiques nies (a∞ et b∞ ), des valeurs exprimées en
fon
tion des limites (inférieure Aℓ ≡ EℓT op et supérieure Bℓ ≡ EℓBottom ) de la bande
al
ulée ℓ (≡ s, p, d...) sous la forme :
a∞ =
1
2
(Bℓ + Aℓ ) & b∞ =
1
2
(Bℓ − Aℓ ) ...(A.2.11)
En fait, la terminaison en ra
ine de l`Eq. (A.2.10) est mise en ÷uvre de manière à xer les
oe
ients an et bn des niveaux d'ordres supérieurs à (n+1) sur leurs valeurs asymptotiques
a∞ et b∞ :
aα = a∞ & bα = b∞ ave
α > (n + 1) ...(A.2.12)
occ
X occ
X
gRL (E) = δ E − Ejk . ψjk ψjk = δ E − Ejk .Aγjk,RL Aγjk,RL ...(A.3.1)
jk jk
les fon
tions variationnelles étant développées dans la base des orbitales TBLMTO's
quasi-orthogonales |χγRℓν i∞ sous la forme :
X ∞
|ψjk i = |χγRLν i .Aγjk,RL ...(A.3.2)
RL
Dans l'espa
e réel, la méthode ré
ursive est utilisée pour le
al
ul des PDOS's à partir
d'un élément diagonal (R′ = R et L′ = L.) de la matri
e de Green GγRLRL (Z) :
1
gRL (E) = − lim
ε→0
ImGγRLRL (E + jε) ...(A.3.3)
π
3 Une présen
e de gaps dans les bandes
al
ulées est à l'origine d'une os
illation des
oe
ients ré
ursifs
autour de
ertaines valeurs sans pour autant
onverger (au lieu d'une tendan
e vers des valeurs asympto-
tiques), une terminaison en ra
ine devenant ine
a
e et donnant lieu à des prols erronés des DOS's [7℄,[8℄.
Une étude détaillée des terminaisons appropriées aux
as des bandes ave
gaps est réalisée par Nex [9℄,[10℄
6 Chapitre 1. Annexe : Appendi
es
Dans l'espa
e ré
iproque,
ha
une desE densités d'états projetées (DOS ) est
al
ulée à
partir des solutions variationnelles ψjk à travers leurs probabilités de présen
e [11℄ :
occ
X
ρ (~r) = ψjk (~r)2 ...(A.4.1)
jk
Dans l'espa
e réel, dans des orbitales TBLMTO's |χγRLν i∞ , la densité de
harge est
déterminée à travers une intégration de la PDOS, jusqu'au niveau de Fermi EF (à T=0K ) :
P P R EF ∞
ρR (~rR ) = −∞
|χγRLν i .gRLR′ L′ (E) .∞ hχγR′ L′ ν | dE
L R′ L′
P P R EF γ ∞
= − π1 lim
ε→0 −∞
|χRLν i . {ImGγRLR′ L′ (E + jε)} .∞ hχγR′ L′ ν | dE
L R′ L′
... (A.4.2)
la densité de
harge totale étant obtenue par une sommation sur l'ensemble des sites R
~ des
densités de
harge lo
ales (atomiques) :
X
ρ (~r) = ρR (~rR ) ...(A.4.3)
R
... (A.4.4)
les grandeurs nαRℓ(≤2) représentant des moments d'énergie exprimés en fon
tion de la PDOS
sous la forme :
α (≤2)
XZ EF
nRℓ = (E − ERℓν )α .gR ℓm (E) dE ...(A.4.5)
m −∞ |{z}
L
7
en termes des densités d'états de spin (SDOS's ) gRσ (E),
e
al
ul est réalisé par une
intégration en énergie du bas de la bande de
ondu
tion vers le niveau de Fermi :
Z EF n o
↑ ↓
mR = gR (E) − gR (E) dE ...(A.5.2)
Ec
La méthode des tétraèdres est proposée par Lehmann-Taut en s'inspirant des deux méthodes
développées pré
édemment, la méthode de Gilat-Raubenheimer et
elle de Lipton-Ja
obs
[12℄, [13℄,[14℄. En fait, la première méthode a mis en éviden
e l'idée d'un dé
oupage de la
BZ en
ubes de mêmes volumes et d'une interpolation des énergies éle
troniques Ejk . et
de leurs gradients ∇ ~ k Ejk aux
entres de
es
ubes. Les auteurs de la se
onde méthode ont
montré qu'une utilisation des énergies sur les quatre sommets des
ubes est sus
eptible de
réduire
onsidérablement le l'eort de
al
ul. Cette méthode de Lehmann-Taut est destinée
au départ à l'évaluation numérique des intégrations de surfa
e (des énergies) sur la zone
de Brillouin (BZ ), du type de
elle utilisée pour le
al
ul des densité d'états parteilles
(PDOS's ) :
Z A ~k
ℑBZ (E) =
~
dSk
...(A.6.1)
BZ,Ejk =E ∇k Ejk
j représentant un
indi
e de bande, k . un ve
teur éle
tronique de
~ Blo
h dans le réseau
ré
iproque et A ~k une fon
tion dépendant de
e ve
teur.