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LA FAMILLE UNIVERSELLE

ou
LA SOCIETE NATURELLE

(droit familial & code de la nationalité)

Objectifs :
• Donner une définition juridique, exacte, et universelle de la famille, compatible avec tous les
modèles familiaux, et adaptable à tous les contextes.
• Créer des communautés familiales choisies.
• Restaurer le collectivisme familial naturel.
• Créer de nouveaux réseaux de solidarité familiale, économique et culturelle.
• Monter des fédérations de communautés familiales qui relient l'individu au global, le citoyen
à la nation.
• Organiser un pouvoir fédéral, ascendant, légitime, à la fois démocratique et élitiste,
indépendantiste et globaliste.

Enjeux :
La structure de la famille détermine la structure de la société,
et les rapports entre hommes et femmes.
La communauté familiale est l'unité de base fondamentale de la société.
La famille est donc le pilier et le point faible d'un peuple.
Il est le premier des soucis de chacun.
Les problèmes familiaux accaparent l'énergie et l'attention des personnes,
qui ainsi ne peuvent se consacrer à des causes plus grandes.
La re-production est la première production.

Notre société connaît de graves problèmes familiaux :


disparition des solidarités familiales, violences sexuelles et conjugales, divorces, mères seules,
avortements, familles recomposées, guerres d'héritage...
Ainsi que tous les problèmes connexes engendrés :
chute de la natalité, prostitution, marchandisation du sexe, marketing sexuel, frustrations, névroses,
fanatisme...

Pour tenter de résoudre ces problèmes, 2 visions de la famille s'affrontent :


Les « conservateurs », qui prônent un retour à un modèle familial dit « naturel » et « traditionnel »,
malgré les entraves à la liberté individuelle que cela entraîne.
Les « progressistes », qui prônent la libéralisation du droit familial,
malgré les dysfonctionnements que cela entraîne.

Et si ces 2 visions de la famille pouvaient être compatibles en une seule,


qui dépasse et intègre les opposés?

PLAN

1. Lacunes juridiques
1. Qu'est-ce que la famille?
1. La famille se définit-elle par les liens du sang ?
2. La famille se limite-t-elle à la famille nucléaire (papa + maman + enfants) ?
3. La famille se définit-elle par les liens du mariage?
4. La famille se définit-elle par les sentiments ?
5. La famille se définit-elle par la sexualité ?
6. Ce qui ne définit pas la famille.
7. La famille se définit-elle par les relations sociales ?
8. Le titre familial : la filiation par le nom
2. Unicité du nom de famille & immatriculation familiale
3. Arbre génétique & arbre social.
2. Le nom définit les droits, devoirs et interdits familiaux.
1. Le droit : jouissance de la propriété collective indivisible familiale, ou, le
communisme familial
1. Usufruit de la communauté de biens
2. Partage de la copropriété
3. Dissolution du nom et de la copropriété
4. Propriété individuelle et héritage
5. Avantages sociaux
2. Le devoir : entraide et protection des membres de même nom.
1. Redéfinition juridique des termes
1. Destitution
2. Famille
3. Prise en charge
1. La génération des enfants
2. La génération des actifs
3. La génération des anciens
4. Fratrie
5. Père = géniteur + tuteur
6. Mère = génitrice + tutrice
7. Couple = tuteur + tutrice
8. Adoption
9. Adoption d'un mineur
10. Mariage = adoption + couple.
◦ Le mariage social
11. Divorce = adoption + découplage
◦ Garde partagée
12. Parenté = adoption
1. Maternité sociale
2. Paternité sociale
3. Le sens du mariage
1. Mariage patrilocal
2. Mariage matrilocal
3. Polygamie
1. Polygynie
2. Polyandrie
2. Modularité
1. Départ familial
2. Scission familiale
3. Créer une famille
4. La famille choisie
5. Compatibilité technologique
3. Interdit : l'inceste
1. L'inceste avant l'invention du mariage et de la vie conjugale.
2. L'inceste après l'invention du mariage et de la vie conjugale.
3. L'inceste génétique.
4. L'inceste social.
5. !!! MISE EN GARDE !!!
3. Fédérations familiales : la société cellulaire
1. Cellule familiale
2. Mitose familiale
3. Les chefs de famille
4. Au sein de toute cellule
5. Au sein de la cellule mère
6. Développement cellulaire familial
7. Numérotation familiale
4. Propriétés collectives fédérées, ou, le communisme cellulaire multi-échelles.
1. Usufruit multi-échelles
2. Ascension de la propriété : la nationalisation.
3. Descente de la propriété : la privatisation
4. Héritage cellulaire
5. Adoption cellulaire
6. Le chef-lieu
7. Répartition géographique
8. Enracinement géographique
9. Nation = hyper-cellule familiale
10. Services publics = communauté de biens nationale
11. Patrie = communauté de terres nationale
12. Découpage territorial et circonscriptions
13. Individualisme et globalisme
1. Fédérations continentales et fédération mondiale
2. Humanité = hyper-cellule familiale
14. Économie, culture et fédérations familiales
15. Immigration = adoption
▪ Code de la nationalité
1. Double nationalité
2. Famille et double nationalité
3. Regroupement familial
5. SYSTEME DE DECISION
1. Principes :
1. LIBERTE
1. Subsidiarité
2. Suppléance
2. EGALITE politique
• 1 cellule = 1 voix
3. FRATERNITE économique
4. Consensus
5. Séparation et équilibre des pouvoirs
2. Répartition sexuelle des fonctions
3. Rôles des chefs
1. La cheffe : une femme.
2. Le chef : un homme.
3. Le garde : un homme.
4. Hérédité du pouvoir
5. Éligibilité du pouvoir
6. Anarchie et pleins pouvoirs
4. Taille minimale d'une cellule
5. Fonction d'un conseil
1. Décider
2. Révoquer/expulser
3. Élire
6. Le conseil familial
1. Conseil des hommes
2. Conseil des femmes
3. Conseil des gardes
7. Conseil supérieur / fédéral / cellulaire
1. Le conseil supérieur des hommes
2. Le conseil supérieur des femmes
3. Le conseil supérieur des gardes
8. Fonctionnement d'un conseil
1. Participants
2. Les 3 niveaux d'urgence : paix, crise, conflit.
3. Subsidiarité
4. Suppléance
9. Conseil = décideurs + valideurs
1. Consultation
2. Décideurs
3. Valideurs

Lacunes juridiques
Qu'est-ce que la famille?
La famille n'a pas de définition juridique dans le code civil.
La famille serait une communauté d'individus liés par le sang et/ou le mariage,
et liés par des droits et des devoirs mutuels.
Cette définition est très ambigüe et problématique.

La famille se définit-elle par les liens du sang ?


Non, car il faudrait pour cela mener des tests génétiques de parenté systématiques à chaque
naissance, or, cela est très rarement pratiqué.

Il n'y a aucune preuve que le père social est bien le père génétique :
l'homme reconnaît l'enfant sans en fournir la preuve,
et rien ne prouve que la génitrice a été fidèle à son conjoint.

Il n'y a aucune preuve que la mère sociale est bien la mère génétique:
les échanges de bébé arrivent souvent.

De plus, nous sommes tous « descendants d'Adam et Ève » ou de Lucie.


Les liens du sang sont infinis :
leurs ramifications sont exponentielles vers les ascendants et les descendants.
Nous sommes donc tous cousins.
Comment donc définir les limites du cercle familial?

On ne peut définir la communauté familiale par les liens du sang.


Il faut abolir la valeur juridique des liens du sang.
Il faut abolir la filiation génétique.
Aucune parenté biologique ne doit être reconnue.

La famille se limite-t-elle à la famille nucléaire (papa + maman + enfants) ?


Non, car ce modèle exclue les grands-parents, les oncles et tantes, et les cousins.
On ne peut réduire la communauté familiale à la famille nucléaire.
La famille se définit-elle par les liens du mariage?
Le mariage relève du lien social, et non des liens du sang.
L'épouse fait-elle partie de sa famille maritale, ou de sa famille parentale?
Si l'épouse fait partie de 2 communautés familiales en même temps,
Si on considère que ces 2 communautés ne font qu'une,
Ma belle famille est-elle de ma famille?
Si oui, la belle famille de ma belle famille est-elle de ma famille?
Où s'arrête alors ma famille?
Si l'on considère que l'on peut appartenir à 2 communautés familiales distinctes en même temps,
A quelle famille doit-on être loyal ?
Auprès de quelle famille a-t-on des droits et des devoirs?
Sur quelle famille prime mon droit et mon devoir familial?
L'appartenance familiale multiple est sources de conflits innombrables et insolubles.

On ne peut avoir qu'une seule fidélité.


On ne peut appartenir qu'à une seule famille.

La famille se définit-elle par les sentiments ?


L'amour est inquantifiable et invérifiable par la justice.
Les sentiments relèvent du domaine privé.
On ne peut définir de statut juridique sur les sentiments éprouvés.

La famille se définit-elle par la sexualité ?


La justice ne peut vérifier les pratiques sexuelles.
La sexualité relève du domaine privé.
On ne peut définir de statut juridique sur la sexualité pratiquée.

Ce qui ne définit pas la famille :


La famille ne se définit juridiquement :
• ni par la famille nucléaire,
• ni par le sang,
• ni par les sentiments,
• ni par la sexualité.

La famille se définit-elle par les relations sociales ?


La parenté sociale doit-elle être forcément la parenté génétique?
Le cas de l'adoption relève de la parenté sociale.
La famille est une communauté d'individus liés par des droits et des devoirs mutuels,
Sans considérations de sang, de sentiments, et de sexualité.
Seule la parenté sociale compte.

La vraie parenté est celle du cœur, non du sang.


Les enfants sont la continuité spirituelle des parents dans le temps.

Le titre familial : la filiation par le nom


Quel outil juridique peut permettre de déterminer la parenté sociale ?
La famille est une communauté.
Pour délimiter la famille, il faut définir exactement qui est et qui n'est pas de la famille.
Il faut créer un titre juridique qui définit la parenté sociale.
L'appartenance à la famille est définie par le port de ce titre.
Ce titre, à l'origine, est le nom-de-famille.
Seul le nom-de-famille permet de définir les liens familiaux :
• Qui porte le nom-de-famille fait partie de la famille.
• Qui ne porte pas le nom-de-famille ne fait pas partie de la famille.

Unicité du nom de famille & immatriculation familiale :


Pour définir les limites de la famille, chaque nom-de-famille doit être unique à chaque famille.
Or la plupart des noms-de-famille sont très répandus à travers le monde.
Pour surmonter ce problème technique,
il faut instaurer un surnom-de-famille, unique à chaque famille.
Par commodité, ce surnom-de-famille pourra être une immatriculation, de chiffres et/ou de lettres.

Ainsi, tout comme il y a un numéro de carte d'identité, ou un numéro de sécurité sociale,


il y aura aussi un numéro de famille.
Le port du numéro de famille indique l'appartenance d'une personne à un unique cercle familial.
Cette immatriculation détermine la parenté sociale, et donc les droits et les devoirs mutuels
familiaux.

Par commodité,
On appellera le nom de famille, « patronyme »;
Et l'immatriculation familiale, le « nom ».

L'immatriculation familiale sert donc de réel nom-de-famille.


L'immatriculation familiale a valeur juridique.
Le patronyme n'a plus aucune valeur juridique (ce qui est déjà le cas depuis longtemps).
Le patronyme n'a qu'une valeur culturelle décorative.
Il est alors possible de totalement dérèglementer les lois régissant la transmission du patronyme.
Le patronyme peut être changeable à volonté, sans aucune conséquences juridiques.

Arbre génétique & arbre social :


Les conflits familiaux découlent de la confusion entre les liens génétiques et les liens sociaux.
Il faut dissocier arbre génétique et arbre social.

L'arbre génétique indique uniquement les liens génétiques :


Les liens du sang sont infinis :
leurs ramifications sont exponentielles vers les ascendants et les descendants.
Nous sommes donc tous cousins.
Cet arbre ne forme pas une entité distincte.
Il n'est qu'une zone partielle, non délimitée, des liens génétiques de toute l'humanité.
C'est pourquoi la communauté familiale ne peut se fonder sur le sang.

L'arbre social indique uniquement les liens sociaux :


Il indique uniquement la transmission du nom de famille.
Il représente donc la communauté familiale.
Son réseau est exactement délimité dans l'espace.
Cet arbre est une entité distincte, clairement définie.

Le nom définit les droits, devoirs et interdits familiaux :


• le droit : jouissance de la propriété collective indivisible familiale.
• le devoir : entraide et de protection entre tous les membres de même nom.
• l'interdit : inceste

Le droit : jouissance de la propriété collective indivisible familiale


ou
le communisme familial

Usufruit de la communauté de biens :


La famille est une communauté.
Le cercle familial étant exactement délimité,
En plus de la propriété individuelle,
Il est possible de déclarer une propriété collective aux membres de la famille.
C'est le communisme familial.
L'entité propriétaire est donc le nom-de-famille, et non pas un individu, ou un groupe d'individus.
Bien évidement, la propriété individuelle existe aussi et toujours.

Toute personne qui porte le nom jouit de la propriété familiale.


Tout membre de la famille est usufruitier de la communauté de biens de la famille.

Toute personne quittant la famille (par changement de nom) n'en est plus usufruitier.
Il ne peut pas réclamer la possession d'une part de cette propriété collective.
Exemples : le mariage et le divorce.

La propriété familiale est donc indivisible.


Il n'y a pas d'héritage.
Un enfant, de par son nom, naît déjà usufruitier, de la propriété collective familiale.

Partage de la copropriété :
Tout ou partie des biens collectifs d'une famille,
ne peut-être cédée à l'un de ses membres,
que s'il y a partage égalitaire entre tous les membres,
Et sur décision du conseil familial (voir « système de décision »).

Dissolution du nom et de la copropriété :


Si la famille est dissoute, pas dissolution de son nom,
la propriété collective familiale est partagée égalitairement entre tous ses membres.
Chacun de ses membres doit intégrer une nouvelle famille d'accueil.

Propriété individuelle et héritage :


La propriété individuelle existe aussi et toujours.
L'héritage ne peut se faire qu'au sein de la famille.
L'héritage doit suivre le nom, et non pas le sang.
La propriété du défunt est versé à la propriété collective de sa famille.
Il ne peut y avoir de capitalisation/dilapidation d'héritages.
Il n'y a donc pas d'héritage.

Avantages sociaux :
Plus la cellule familiale est grande, et plus celle-ci bénéficie d'avantages financiers et en nature :
copropriété, économie de groupe, impôts, sécurité sociale, mutuelle, retraites, crédits,
prestations sociales, comités d'entreprises...

Le devoir : entraide et protection des membres de même nom.

Redéfinition juridique des termes :


• Destitution : tout titre est destituable et transmissible.
• Famille : ensemble de personnes de même nom, quels que soient les liens du sang.
• Prise en charge ;
Une famille se structure en 3 générations :
◦ La génération des enfants :
▪ Ils sont tous considérés comme frères et sœurs.
▪ Ils sont inactifs, et pris en charge par les actifs de la famille.
◦ La génération des actifs :
▪ Ils sont tous considérés comme frères et sœurs.
▪ Ils sont actifs, et prennent en charge toute la famille.
◦ La génération des anciens :
▪ Ils sont tous considérés comme frères et sœurs.
▪ Ils sont inactifs, et pris en charge par les actifs de la famille.
• Fratrie : sont considérés comme frères et sœurs tous membres d'une même génération,
d'une même famille.
• Tutelle :
◦ Contrat établi entre un adulte et un enfant de même nom.
◦ Ce titre est destituable et transmissible.
• Père = géniteur + tuteur
◦ Géniteur : aucune parenté biologique n'est reconnue.
◦ Tuteur = celui qui a priorité dans la famille pour élever l'enfant.
▪ Il doit partager le même nom que l'enfant.
• Mère = génitrice + tutrice
◦ Génitrice : aucune parenté biologique n'est reconnue.
◦ Tutrice = celle qui a priorité dans la famille pour élever l'enfant.
▪ Elle doit partager le même nom que l'enfant.
• L'enfant appartient exclusivement à la famille dont il porte le nom.
• Couple = tuteur + tutrice
◦ Contrat établi entre 2 adultes de sexes différents, et de même nom.
◦ Ce titre est destituable et transmissible.
◦ Ils sont engagés à élever ensemble un enfant, sans considérations génétique,
sentimentale, ou de sexualité.
◦ Un couple peut être n'importe quel duo homme + femme :
▪ amants, frère & sœur, cousins, amis...
◦ Seul le port du nom compte :
▪ Enfant, tuteur et tutrice doivent tous les 3 porter le même nom.
• Adoption :
◦ Transfert juridique d'une personne d'une famille à une autre, sans limite d'âge, par simple
changement de son nom.
◦ Son changement de nom implique un changement de parenté, et donc un changement de
droits et devoirs familiaux.
▪ Elle renonce à ses droits et devoirs dans sa famille d'origine.
▪ Elle devient parente de sa famille d'adoption, et y acquiert ses droits et ses devoirs
familiaux.
◦ Le candidat à l'adoption doit être admis par le conseil familial (voir « système de
décision »).
◦ La parenté est une adoption.
• Adoption d'un mineur :
◦ L'enfant a besoin d'un « père », et d'une « mère », quels que soient les liens génétiques,
affectifs, ou sexuels qui les unis.
◦ Un enfant a obligatoirement besoin d'un tuteur et d'une tutrice.
◦ Un enfant ne peut être adopté que par une famille comportant un tuteur et une tutrice.
• Mariage = adoption + couple.
◦ Le mariage social :
▪ Le mariage juridique est purement social.
▪ Il n'implique aucune considérations de sexualité, de sentiments, ou de génétique.
▪ N'importe quel duo homme + femme peut se « marier » :
• Amants, frère & sœur, cousins, amis...
◦ Adoption :
▪ L'épouse quitte sa famille parentale pour intégrer sa famille maritale :
• On dit mariage patrilocal.
▪ Son changement de nom implique un changement de parenté, et donc un changement
de droits et devoirs familiaux.
• Elle renonce à ses droits et devoirs dans sa famille parentale.
• Elle devient parente de sa famille maritale, et y acquiert ses droits et ses devoirs
familiaux.
▪ Elle doit être admise par le conseil familial (voir « système de décision »).
▪ Ou vice versa si c'est l'époux qui intègre la famille de son épouse :
• On dit mariage matrilocal.
◦ Couple :
▪ L'épouse et l'époux se déclarent responsables d'un futur enfant (conçu ou adopté).
▪ Tous 3 possèdent donc le même nom.
• Divorce = adoption + découplage
◦ Adoption : l'un des 2 époux quitte la famille en changeant de nom.
◦ Découplage : celui qui quitte la famille perd son statut de tuteur.
◦ Garde partagée : l'ex-tuteur peut obtenir un droit de visite moyennant le versement
d'une pension alimentaire.
◦ La tutrice a priorité pour garder l'enfant.
▪ Le conseil familial tranchera (voir « système de décision »).

• Parenté = adoption :
◦ Maternité sociale :
▪ A la naissance, la génitrice adopte l'enfant dans sa communauté familiale.
▪ Par défaut, biologie oblige, la génitrice a priorité pour déclarer l'enfant à son nom, et
s'en déclarer tutrice. Ainsi, l'enfant appartient exclusivement à sa famille.
• La famille est matrilinéaire par défaut.
◦ Paternité sociale :
▪ Reconnaissance de paternité = adoption de l'enfant dans la famille du tuteur.
• L'enfant appartient exclusivement à la communauté familiale du tuteur.
▪ Tout homme est responsable uniquement des enfants de sa communauté, donc
qui portent son nom, et ce, quels que soient les liens génétiques.
▪ Par défaut, une mère, ses enfants et son frère génétiques, portent le même nom.
▪ Par défaut, c'est donc le frère de la mère (l'oncle maternel), qui élève les enfants de
sa sœur (neveux maternel).
• La famille est avonculaire par défaut.
▪ Un géniteur ne peut élever sa progéniture que s'il porte leur nom.
▪ Géniteur et progéniture doivent donc appartenir à la même communauté familiale.
▪ Pour cela, le mariage est donc nécessaire.
◦ Le sens du mariage :
▪ Mariage patrilocal :
•La génitrice et ses enfants doivent intégrer la famille du géniteur.
•La famille est patrilinéaire par le mariage patrilocal uniquement.
•Le mariage patrilocal classique (contrat de fidélité sexuelle) sert uniquement à :
◦ garantir la paternité biologique de l'enfant,
◦ garantir la filiation par le géniteur.
▪ Mariage matrilocal :
• Le géniteur doit intégrer la famille de la génitrice et de ses enfants.
▪ Polygamie :
• Polygynie : l'homme peut épouser un nombre infini de femmes.
◦ Auprès de chaque femme, il établit un contrat de couple différent.
• Polyandrie : la femme peut épouser un nombre infini d'hommes.
◦ Auprès de chaque homme, elle établit un contrat de couple différent.

Modularité :

• Départ familial : pour changer de famille, il suffit de changer de nom. C'est une adoption.
• Scission familiale :
◦ Créer une nouvelle famille, et l'intégrer.
◦ Diviser une cellule mère en deux cellules filles, liées par des droits et devoirs.
▪ Voir « fédération familiale ».
• Créer une famille :
◦ Il suffit de créer un nouveau numéro de famille (nom).
• La famille choisie :
◦ On peut composer à volonté sa famille, par procédure d'adoption, avec toutes personnes
choisies, consentantes, et admises par le conseil familial (voir « système de décision »).

Compatibilité technologique :
Cette modularité permet à la famille de s'adapter à une civilisation urbaine et technologique.
L'industrie moderne nécessite la flexibilité géographique des travailleurs.

Interdit : l'inceste

L'origine de l'interdit de l'inceste est purement sociale, et non eugénique ou sanitaire.

L'inceste avant l'invention du mariage et de la vie conjugale :


• Toutes relations sexuelles entre membres d'un même foyer sont strictement interdites.
◦ Tous membres de même nom sont considérés comme consanguins, quels que soient les
liens de sang réels.
• Toute sexualité extra-familiale est permise à l'intérieur du foyer.
◦ Sous le toit parental, toute sexualité est permise avec un étranger à la famille.

L'inceste après l'invention du mariage et de la vie conjugale :


Avec l'institution traditionnelle du mariage, les principes sont inversés.
• Seul le mariage autorise la sexualité :
◦ Une sexualité intra-familiale :
▪ Les époux (même nom) appartiennent désormais à la même famille.
▪ Le mariage introduit l'inceste social au sein de la communauté familiale.
• Toute sexualité extra-conjugale est interdite :
◦ Donc toute sexualité extra-familiale est interdite dans le foyer.
◦ Les enfants des époux doivent pratiquer leur sexualité hors du toit parental.
Il faut donc faire la différence entre :
• L'inceste génétique :
◦ Entre individus génétiquement proches.
◦ Déterminé par l'arbre génétique.
• L'inceste social :
◦ Entre individus de même cellule familiale.
◦ Déterminé par l'arbre social.

Par commodité, on peut interdire seulement l'inceste génétique.


Il faut pour cela définir à partir de quel éloignement de parenté génétique la sexualité est autorisée.

!!! MISE EN GARDE !!!

Il est fortement recommandé aux amants de ne pas vivre ensemble dans la même famille.
Fonder un foyer sur les sentiments instables de la passion amoureuse est dangereux.
La vie conjugale est fondamentalement source de conflits et de déchirements familiaux.
L'absence de sexualité entre membres d'un même foyer est la condition pour la paix et la
longévité de la communauté familiale.

Fédérations familiales : la société cellulaire

Cellule familiale :
Entité familiale, qui peut englober des entités familiales inférieures,
ou être englobée par une entité familiale supérieure.

Tout ce qui est valable pour l'individu est valable pour une cellule.
L'individu est une cellule au sein de sa famille.
L'individu est à sa famille, ce qu'une cellule fille est à sa cellule mère.

Mitose familiale :
Quand une cellule familiale est jugée trop grande, elle peut être divisée.
Les cellules issues de la division de la cellule mère sont appelées cellules filles.
Les cellules filles se fédèrent en cette cellule mère, et sont donc cellules sœurs.

Chaque cellule fille est désignée par un numéro de famille différent,


complémentaire au numéro de famille de leur cellule mère.

Les chefs de famille :


La famille étant exactement délimitée,
Elle peut désormais avoir une représentativité juridique et politique à travers ses délégués.

Au sein de toute cellule :


• Ses membres ont le droit à la jouissance de la copropriété de la cellule.
• Ses membres se doivent entraide et protection,
• Ses membres choisissent et révoquent ses chefs de cellule.

En appliquant le même principe à toutes les échelles,

Au sein de la cellule mère :


• Les cellules sœurs ont le droit à la jouissance de la copropriété de la cellule mère.
• Les cellules sœurs se doivent entraide et protection,
• Les chefs des cellules sœurs choisissent et révoquent les chefs de la cellule mère.

Développement cellulaire familiale :


Quand une cellule fille devient elle-même trop grande,
Elle peut elle-même être divisée en cellules filles.
La cellule fille initiale devient alors une cellule mère.

Le processus peut se répéter à l'infini.


Ce qui est valable pour le microscopique, est aussi valable pour le macroscopique.
Une fédération familiale est donc structurée par emboîtement pyramidal,
de cellules familiales de plus en plus grandes.

Numérotation familiale :
Chaque cellule d'une fédération familiale est désignée par une série de numéros de famille,
qui indique sa position exacte au sein de la fédération jusqu'à son sommet.
Chaque fédération possède donc son propre numéro de famille.

Grâce à une base de données sur la fédération,


Le numéro d'une cellule suffit pour indiquer sa filiation ascendante au sein de la fédération,
(ramifications centripètes)
Mais ne peut indiquer sa filiation descendante au sein de la fédération (ramifications centrifuges).

Propriétés collectives fédérées


ou
le communisme cellulaire multi-échelles.

Usufruit multi-échelles
Toute cellule fille jouit de la communauté de biens de sa cellule mère.
Tout individu appartient à une hiérarchie de cellules de taille croissante, emboîtées les unes dans les
autres.
Tout individu est donc usufruitier d'une hiérarchie de propriétés collectives croissantes, emboîtées
les unes dans les autres.

Ascension de la propriété : la nationalisation.


Une cellule fille peut faire don d'une propriété à sa cellule mère.
Cette propriété est désormais intégrée à la communauté de biens de la cellule mère.
Cette propriété ne peut redescendre de niveau,
sans être partagée égalitairement entre toutes les cellules sœurs.

Descente de la propriété : la privatisation


Une propriété d'une cellule mère, ne peut descendre de niveau,
que si elle est partagée égalitairement entre toutes ses cellules filles.
Une cellule mère peut seulement diviser à parts égales une propriété entre ses cellules filles.

Une fédération familiale constitue donc un communisme cellulaire multi-échelles.


C'est une hiérarchie de propriétés collectives croissantes et fédérées,
de la propriété individuelle (privée), à la propriété nationale (publique),
en passant par tous les échelons des propriétés familiales.
Dans notre exemple :
• la propriété individuelle,
• la propriété collective de la cellule fille,
• la propriété collective de la cellule mère … et ainsi de suite.

Héritage cellulaire :
Tout héritage ne peut se faire qu'entre cellules sœurs, donc au sein d'une cellule mère.
La propriété d'une cellule fille est versée à la propriété collective de la cellule mère.
Il ne peut y avoir de capitalisation/dilapidation d'héritages.
Il n'y a donc pas d'héritage.

Adoption cellulaire :
Toute cellule fille,
peut être adoptée par n'importe quelle cellule mère,
de n'importe quelle fédération.

Le chef-lieu :
Chaque famille doit se choisir un siège, le lieu géographique où doivent résider ses chefs.
L'aire d'influence de la famille rayonne à partir de ce centre.

Répartition géographique :
Toute cellule doit se choisir un chef-lieu, dans lequel doivent résider ses chefs.
Chaque cellule possède donc une aire géographique d'influence, centrée sur son chef-lieu.
Plus le niveau fédéral de la cellule est élevé, et plus son aire géographique d'influence est grande.

Enracinement géographique :
La cellule mère a son chef-lieu.
Ses cellules filles ont chacune leur chef-lieu.
Toutes les cellules parentes d'une fédération auront donc tendance à concentrer leurs chef-lieux vers
un même endroit : leur capitale.
La fédération familiale favorise l'enracinement géographique.

Nation = hyper-cellule familiale


Du latin « natio » : la portée des petits d'une femelle.
Une nation est une fédération de fédérations familiales.
Chaque nation possède donc son propre numéro de famille.
La nation est une fédération familiale, donc une hyper-cellule familiale.
La fédération familiale relie le citoyen à la nation.

Services publics = communauté de biens nationale


Tout ressortissant d'une nation est usufruitier de la communauté de biens nationale.

Patrie = communauté de terres nationale


Une patrie est la fédération des territoires d'une nation.
La patrie est la communauté de terres de la nation.

Découpage territorial et circonscriptions :


La communauté familiale est l'unité de base de la société.
C'est la fédération des cellules familiales qui détermine le découpage territorial : lieux-dits, villages,
bourgs, communes, arrondissements, villes, cantons, agglomérations, départements, régions, pays...
Les circonscriptions correspondent aux aires géographiques d'influence des cellules familiales, à
chaque niveau de la fédération.
Par ce fédéralisme familial, il est possible de restaurer et de restructurer les solidarités entre les
circonscriptions.
En considérant chaque circonscription comme une cellule fédérante,
En chacune d'elle, il est possible d'organiser des conseils fédéraux de cellules familiales (voir
« systèmes de décision »).

L'aménagement du territoire, le plan d'urbanisme, et l'architecture,


sont le reflet de la structure sociale.

Individualisme et globalisme :
La fédération familiale relie l'individu au global.

Fédérations continentales et fédération mondiale :


Il est possible d'établir des fédérations à tous les niveaux : national, continental, mondial...
• communauté de biens continentale
• communauté de biens mondiale...

Humanité = hyper-cellule familiale


La fédération de toutes les nations.
L'humanité est une fédération familiale, donc une hyper-cellule familiale.
La fédération familiale relie l'homme à l'humanité.

Économie, culture et fédérations familiales :


Outre les avantages de la vie communautaire,
La fédération familiale constitue en elle-même un réseau privilégié d'échanges :
• Économiques :
◦ De communautés collectivistes en communautés collectivistes,
◦ L'importance du rôle de la circulation de la monnaie est minimisée.
• Culturels :
◦ La fédération familiale est un vecteur efficace de transmission de la culture.

Immigration = adoption
Le candidat à l'immigration doit être adopté au sein de la communauté nationale.
L'immigré doit être adopté par n'importe quelle cellule familiale de la nation.
Il peut être directement adopté par l'hyper-cellule nationale.

Code de la nationalité :
Grâce à une base de données fédérale,
le numéro d'une cellule indique toute sa filiation ascendante,
et donc aussi sa nationalité.
La nationalité ne se transmet ni par le sol, ni par le sang, mais par adoption (parenté),
par le lien social familial, par le nom-de-famille, donc par le numéro de famille.
La nationalité, ça s'hérite ou ça se mérite.

Double nationalité :
La nation est une fédération de cellules familiales.
Chaque individu ne peut appartenir qu'à une seule famille.
Un individu ne peut donc pas avoir de double appartenance nationale.

Famille et double nationalité :


La nation est une fédération de cellules familiales.
Une cellule familiale ne peut donc pas avoir de double appartenance nationale.
Elle ne peut appartenir qu'à une seule nation.
Tous ses membres sont donc de même même nationalité.
Nationalité et famille ne font qu'un.
Qui échange sa nationalité étrangère pour la nationalité locale,
se coupe juridiquement de sa famille étrangère.

Quitter sa nationalité = quitter sa famille.


Adopter une nationalité = adopter une famille.

Regroupement familial :
Il ne peut donc y avoir d'immigration par regroupement familial.
Mais il peut y avoir immigration par cellule familiale entière :
Une cellule familiale étrangère peut être adoptée par l'une des cellules de la nation d'accueil.
Elle peut être directement adoptée par l'hyper-cellule nationale.

SYSTEME DE DECISION
Principes :
• LIBERTE :
◦ Subsidiarité :
▪ Chaque décision est prise au niveau fédéral le plus bas possible.
◦ Suppléance :
▪ Seul le plus bas niveau peut décider de remettre sa compétence à un niveau
supérieur.
▪ Il peut reprendre sa compétence à tout moment (= sécession).
◦ L’unité d’un peuple est avant tout culturelle et spirituelle.
◦ Le pouvoir est fédéral, ascendant, et légitime, à la fois démocratique et élitiste,
indépendantiste et globaliste.
• EGALITE politique :
◦ 1 cellule = 1 voix
▪ Au sein du conseil fédéral, chaque famille pèse autant qu’une autre, quelque soit son
nombre de membres et sa richesse.
• FRATERNITE économique :
◦ La famille est l’unité de base de l’organisation sociale.
◦ En famille, la fraternité économique est naturelle.
◦ Les cellules sœurs se doivent entraide et protection.

• Consensus : assurer la cohésion et l'unité en permanence.


• Séparation et équilibre des pouvoirs :
◦ La femme détient le pouvoir, mais ne l'exerce pas.
◦ L'homme exerce le pouvoir, mais ne le détient pas.

Répartition sexuelle des fonctions :


• Sexes :
◦ Mâle : individu potentiellement apte à donner sa semence.
◦ Femelle : individu potentiellement apte à porter un enfant.
• Statuts sexuels :
◦ Homme : statut social, avec ses fonctions spécifiques.
▪ Un homme est généralement un mâle.
▪ Une femelle peut acquérir le statut social d'homme.
◦ Femme : statut social, avec ses fonctions spécifiques.
▪ Une femme est généralement une femelle.
▪ Un mâle peut acquérir le statut social de femme.
Rôles des chefs :
Au sein de chaque cellule, il y a 3 chefs.
Ils sont les délégués de leur famille au sein du conseil des chefs.
Un conseil décide, révoque et élit.
• La cheffe : une femme.
◦ Elle est la gestionnaire des affaires intra-familiales :
▪ Elle dirige l'économie domestique.
▪ Elle est la responsable de la communauté de biens de la famille.
◦ Elle représente sa cellule au conseil des cheffes :
▪ Elle est la porte-parole des femmes de sa cellule devant le conseil des cheffes.
▪ Elle vote pour sa cellule au conseil des cheffes.
◦ Elle préside le conseil des femmes de sa cellule :
▪ Elle tranche les décisions du conseil des femmes.
▪ Veto : seule la cheffe peut opposer son droit de véto sur toutes décisions de tous
conseils de sa cellule.
• Le chef : un homme.
◦ Il est le gestionnaire des affaires extra-familiales.
◦ Il représente sa cellule au conseil des chefs :
▪ Il est le porte parole des hommes de sa cellule devant le conseil des chefs.
▪ Il vote pour sa cellule au conseil des chefs.
◦ Il préside le conseil des hommes de sa cellule :
▪ Il tranche les décisions du conseil des hommes.
• Le garde : un homme.
◦ Gère la sécurité (intérieure) et la défense (extérieure) de la cellule.
◦ Il transmet les questions des membres de sa cellule devant le conseil de la cellule
supérieure.
◦ Il accompagne son chef au conseil supérieur.
▪ Il assure le bon déroulement du conseil supérieur.
▪ Il ne participe pas aux décisions, mais peut émettre son avis.
◦ Aux niveaux supérieurs, il préside le conseil des gardes de sa cellule.
▪ Il est le porte parole des gardes de sa cellule devant le conseil des chefs-gardes.
▪ Il tranche les questions du conseil des gardes de sa cellule.
◦ Il obéit aux ordres du conseil des femmes.
▪ Il destitue/expulse tout membre sur ordre du conseil des femmes.

• Hérédité du pouvoir :
◦ En temps de paix (par défaut), toute fonction est héréditaire et à vie :
◦ chaque fonctionnaire désigne son successeur.
• Éligibilité du pouvoir :
◦ En temps de crise, toute fonction est révocable et éligible par le conseil familial.
• Anarchie et pleins pouvoirs :
◦ Il n'y a pas de chef suprême de la confédération.
◦ Il y a un chef unique seulement en temps de conflits.
◦ Les chefs désignent un garde suprême à qui sont confiés temporairement les pleins
pouvoirs.

Taille minimale d'une cellule : 3 adultes


Une cellule est reconnue que si elle comporte au moins 3 adultes : chef, cheffe, et garde.
Si ce n'est pas le cas, ses membres sont adoptés en tant qu'individus à part entière dans la cellule
supérieure.

Fonction d'un conseil :


• Décider
◦ Le conseil des femmes : affaires intra-familiales.
◦ Le conseil des hommes : affaires extra-familiales.
◦ Le conseil des gardes : la sécurité (intérieure) et la défense (extérieure) de la cellule.
• Révoquer/expulser
◦ Le conseil des hommes ou des femmes révoque tout chef(fe).
▪ Le conseil des femmes fait appel au garde pour la destitution.
◦ Tout conseil peut révoquer l'un de ses membres.
▪ Le conseil des cheffes fait appel au conseil des gardes pour la destitution.
◦ Seul le conseil des femmes propose toute candidature : chef, cheffe et garde.
◦ Même procédure pour l'expulsion de tout membre.
• Élire = validation du candidat
Tout candidat choisi (par le conseil des femmes) doit être validé par le conseil supérieur :
◦ la candidate cheffe doit être validée par le conseil supérieur des cheffes.
◦ le candidat chef doit être validé par le conseil supérieur des chefs.
◦ le candidat garde doit être validé par le conseil supérieur des gardes.

Le conseil familial = conseil des hommes + conseil des femmes + conseil des gardes
• Conseil des hommes :
◦ est présidé par le chef élu de la famille.
◦ décide dans les affaires extra-familiales
• Conseil des femmes :
◦ est présidé par la cheffe élue de la famille.
◦ décide dans les affaires intra-familiales
◦ Seul le conseil des femmes propose toute candidature : chef, cheffe et garde.
• Conseil des gardes :
◦ au niveau de la famille, il n'y a qu'un seul garde.
▪ aux niveaux cellulaires supérieurs à la famille (conseils fédéraux), il y a autant de
gardes que de chefs membres du conseil.
◦ Il est présidé par le chef-garde élu de la famille.
◦ Il ne décide pas dans le conseil familial.
▪ Il peut seulement émettre son avis.
◦ Le conseil des gardes révoque/expulse tout membre de sa cellule sur ordre du
conseil des femmes.

Conseil supérieur / fédéral / cellulaire


= conseil des chefs + conseil des cheffes + conseil des chefs gardes

Le conseil de la cellule mère est composé des délégués (chefs, cheffes et gardes) des cellules filles.
Les modalités de fonctionnement (décision, révocation, et élection), au sein de toute cellule, et à
tous les niveaux, sont exactement les mêmes qu'à l'intérieur de la cellule familiale.

• Le conseil supérieur des hommes = le conseil des chefs des cellules filles, au sein de la
cellule mère.
◦ Présidé par le chef élu de la cellule mère.
◦ Gère les affaires extra-cellulaires.
• Le conseil supérieur des femmes = le conseil des cheffes des cellules filles, au sein de la
cellule mère.
◦ Présidé par la cheffe élue de la cellule mère.
◦ Gère les affaires intra- cellulaires.
• Le conseil supérieur des gardes = le conseil des chefs-gardes des cellules filles, au sein de la
cellule mère.
◦ Présidé par le chef-garde élu de la cellule mère.
◦ Gère la sécurité (intérieure) et la défense (extérieure) de la cellule.
◦ Le conseil des gardes est aux ordres du conseil des cheffes.
▪ Le conseil des gardes révoque/expulse tout membre de sa cellule sur ordre du
conseil des cheffes.

Fonctionnement d'un conseil :


• Participants :
◦ Tout membre de chaque cellule fille peut participer au débat du conseil de la cellule
mère.
◦ Ses questions sont transmises à son chef(fe), via son garde.
• Les 3 niveaux d'urgence :
◦ voté par le conseil, le niveau d'urgence définit la modalité de décision :
▪ Paix : par consensus (construire un accord unanime).
▪ Crise : par le vote majoritaire.
▪ Conflit : les pleins pouvoirs au garde.
• Subsidiarité :
◦ Chaque décision est prise par le conseil cellulaire de plus bas niveau fédéral possible.
• Suppléance :
◦ Le conseil décide ou non de porter une question au conseil supérieur.
◦ Le conseil peut reprendre sa compétence à tout moment (sécession).

Conseil = décideurs + valideurs.


Dans tout conseil (hommes, femmes, gardes), il y a ceux qui votent, et ceux qui valident.
• Consultation : chaque chef consulte l'avis des membres de sa cellule.
• Décideurs :
◦ Par consensus ou vote.
◦ Le chef du conseil tranche les questions.
◦ La cheffe peut opposer son droit de véto sur toutes décisions de tous conseils de sa
cellule.
◦ Toute décision est transmise aux conseils inférieurs par les gardes, et au conseil
supérieur par le chef-garde.
• Valideurs = le conseil constitutionnel.
◦ Ne votent pas, ne décident pas, mais peuvent émettre leur avis.
◦ Ils vérifient si la décision est en accord avec les règles et principes.
◦ Composé de volontaires, membres du conseil.

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