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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et du recherche scientifique


Université Badji-Mokhtar – Annaba-
Faculté des sciences économique, sciences de gestion et du commerce
MASTER AUDIT ET COMPTABILITE

Thème :

IAS 12
« impots sur le résultat »

Préparé par : Supervisé par :


Ahmouda Wafa M. Benamara Mansour

Groupe :1

Année universitaire : 2008/2009


I. HISTORIQUE DE LA NORME :

• 1er janvier 1998 : la norme révisée est en vigueur


pour les états financiers.

• En mai 1999 : IAS 10 ( révisé en 1999) «


événements survenant après la date de cloture » a amendé
le paragraphe 88. Le texte amendé entrera en vigueur pour
l’élaboration des états financiers des exercices ouverts à
compter du 1er janvier 2000.

• En avril 2000 : les paragraphes 20, 62(a), 64 et


l’annexe A, paragraphe A10, A11 et B8 ont été amendés afin de
vérifier l’exactitude des références et terminologies, en raison de
l’émission de IAS 40 « immeubles de placement »

• En octobre 2000 : les modification de l’IAS 12 ont été


approuvées par le conseil, ces modifications incluent le rajout des
paragraphes 52A , 52B, 65A,81(i), 82A, 87B, 87C et 91, et la
suppression des paragraphes 3 et 50. Les révision
spécifient le traitement comptable propre aux
conséquences fiscales des dividendes. Le texte révisé est
entré en vigueur pour l’élaboration des états financiers des
exercices ouverts à compter du 1er janvier 2001.

• Dernièrement (31 MARS 20089) : l’IASB a


publié son projet de nouvelle norme IFRS relative à la
comptabilisation des impots sur le résultat. Ce sujet
propose des changements importants par rapport à la
norme IAS12 actuellement en vigueur.

Ces interprétations du SIC font référence à IAS12 :

 SIC-21, impots sur le résulta – recouvrement


des actifs non amortissables réévalués ; et
 SIC-25, impots sur le résultat – changement de
statut fiscal d’une entreprise ou de ses actionnaires.
II. OBJECTIF DE LA NORME:

L'objectif d’IAS 12 est de prescrire le traitement comptable des


impôts sur le résultat. La question principale en matière de
comptabilisation des impôts sur le résultat est de déterminer
comment comptabiliser les conséquences fiscales actuelles et
futures :

• du recouvrement (ou du règlement) futur de la valeur


comptable des actifs (ou des passifs) qui sont
comptabilisés dans le bilan d'une entreprise; et

• des transactions et autres événements de l'exercice


qui sont comptabilisés dans les états financiers d'une
entreprise.

Le fait que l’entreprise présentant les états financiers s’attende à


recouvrer ou à régler la valeur comptable d’un actif ou d’un
passif est inhérent à la comptabilisation d’un actif ou d’un
passif. S’il est probable que le recouvrement ou le règlement de
cette valeur comptable augmentera ( diminuera) les paiements
futurs d’impot par rapport à ce qu’ils auraient été si le
recouvrement ou le règlement n’avait pas eu de conséquence
fiscale, cette norme impose à une entreprise de comptabiliser un
passif( actif) d’impot différé, avec certaines exceptions limitées.

La présente norme impose à une entreprise de comptabiliser les


conséquences fiscales des transactions et autres événements de
la meme façon qu’elle comptabilise les transactions et
événement eux-mêmes. Ainsi, pour des transactions et autres
événements comptabilisés dans le compte de résultat. Pour des
transactions et autres événement comptabilisé directement dans
les capitaux propres, les effets d’impots y afférents sont
également comptabilisés directement dans les capitaux propres.
De façon similaire, la comptabilisation d’actifs ou de passifs
d’impot différé lors d’un regroupement d’entreprises affecte le
montant de goodwill ou du goodwill négatif généré par ce
regroupement d’entreprises.
Cette norme traite également de la comptabilisation d’actifs
d’impot différé générés par des pertes fiscales ou des crédits
d’impots non utilisés, de la présentation des impots sur le
résultat dans les états financiers et de l’information à fournir
relative aux impots sur le résultat.

III. CHANP D’APPLICATION

IAS 12 doit être appliquée à la comptabilisation des impôts sur


le résultat qui incluent tous les impots nationaux et étrangers dus
sur la base des bénéfices imposables. Les impots sur le résultat
incluent aussi les impots de distributions qui sont payables par
une filiales, une entreprise associée ou une coentreprise sur ses
distributions de dividendes à l’entreprise présentant les états
financiers.
Cette norme ne traite ni des méthodes de comptabilisations des
subventions publiques ( voir IAS 20 comptabilisation des
subventions publiques et informations à fournir sur l’aide
publique ) ni des crédits d’impot à l’investissement. Toutefois,
la présente norme indique comment doivent etre comptabilisé
les différences temporelles résultant de telles subventions ou
crédits d’impot à l’investissement.

IV. NOTIONS ET CONCEPTS DE BASE

1. le résultat comptable :
le résultat comptable est le résultat net d’un exercice avant
déduction de la charge d’impot.

2. Le résultat fiscal (bénéfice imposable)


Le résultat fiscal est le résultat net ( la perte) d’un exercice
déterminé(e) selon les règles établies par les administrations
fiscales et sur la base duquel est calculé l’impot exigible

3. L’impot exigible :

L’impot exigible est le montant des impot sur le bénéfice


payable ( récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte
fiscale) d’un exercice.

4. Les différences temporelles

Sont les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un


passif au bilan et sa base fiscale.

Les différence temporelles peuvent etre :

a- Différences temporelles imposables :


C'est-à-dire des différences temporelles qui généreront des
montants imposables dans la détermination du bénéfice
imposable (perte fiscale) d’exercices futurs lorsque la valeur
comptable d’un actif ou d’un passif sera recouvrée ou réglée

b- Différences temporelles déductibles :


C'est-à-dire des différences temporelles qui généreront des
montants déductibles dans la détermination du bénéfice
imposable (perte fiscale) d’exercices futurs lorsque la valeur
comptable de l’actif ou du passif sera recouvrée ou réglée.

5. La base fiscale :

La base fiscale d’un actif ou d’un passif est le montant attribué à


cet actif ou à ce passif à des fins fiscales.
6. Les passifs d’impot différé :

Sont les montants d’impot sur le résultat payables au cours


d’exercices futurs au titres de différences temporelles
imposables.

7. Les actifs d’impot différé :

sont les montants d’impots sur le résultat recouvrables au cours


d’exercices futurs au titre :

• De différences temporelles déductibles ;


• Du report en avant de pertes fiscales non utilisées ; et
• Du report en avant de crédits d’impot non utilisés.

8. La charge ( le produit) d’impot :

La charge d’impot est égal au montant total de l’impot exigible


et de l’impot différé inclus dans la détermination du résultat net
de l’exercice.

V. LE PROCESSUS DE CALCUL DES IMPOTS


DIFFERES

l’entreprise évalue ses impots différés actif et ses impots diffrés


passifs en comparant la valeur comptable de ses actifs et passifs
avec leur base fiscale, et en appliquant le taux d’impot approprié
à la différence dite temporelle qui en résulte. Il nous convient
donc de savoir comment déterminer cette base fiscale et puis de
comprendre le contexte des différences temporelles.

1. La détermination de la base fiscale d’un passifs ou


d’un actifs :
La base fiscale représente le montant attribué à un actif ou à un
passif à des fins fiscales. Celle-ci doit refléter les conséquences
fiscales qui résulteraient de la façon dont l’entreprise s’attend, à
la date de clôture, à recouvrer ou à régler la valeur comptable de
ses actifs et passifs. La norme IAS 12 place donc l’anticipation
de ces conséquences fiscales sur le chemin critique de la
détermination de la base fiscale des actifs et des passifs.
Simple en apparence, la détermination de la base fiscale des
actifs et passifs peut finalement se révéler être l’un des aspects
les plus complexes du processus de calcul des IDA et des IDP.

a- La base fiscale d’un actif :

La base fiscale d’un actif représente le montant qui sera


fiscalement déductible de tous avantages économiques
imposables qui iront à l’entreprise lorsqu’elle recouvrera la
valeur comptable de cet actif. Si ces avantages économiques ne
sont pas imposables, la base fiscale de l’actif est égale à sa
valeur comptable.

• Illustrations et exemples

A titre d’illustration, si l’entreprise s’attend à recouvrer la valeur


comptable d’un équipement par son utilisation, la base fiscale de
cet équipement correspond aux amortissements que l’entreprise
pourra déduire de ses résultats imposables futurs.
En revanche, si l’entreprise anticipe de recouvrer la valeur
comptable de cet équipement en le cédant, sa base fiscale est
égale au montant qui sera fiscalement déductible lors de la
cession.

 Exemple 1:

Une machine a couté 1OO. Pour des raisons fiscales, un


amortissement de 30 a déjà été déduit au titre de l’exercice
et des exercices antérieurs et le solde sera déductible au
titre des exercices futurs, soit par le biais d’un
amortissement, soit par une déduction au moment de la
sortie. Les profits générés par l’utilisation de la machine
sont imposables et les profits (pertes) générés par la sortie
de la machine sont imposables (déductibles).
LA BASE FISCALE DE LA MACHINE EST DE 100.

Si l’entreprise prévoit de recouvrer la valeur comptable d’un


actif en l’utilisant puis en le cédant, la base fiscale, le taux
d’impôt applicable et les impôts différés associés doivent en
principe traduire la double intention (cession/utilisation). Dans
de telles circonstances, il convient à l’avis de LANDWELL et
associés en pratique de :
 distinguer les différences temporelles résultant de
l’utilisation de celles liées à la cession ;
 et pour chacune de ces différences temporelles,
déterminer la base fiscale et le taux d’impôt approprié.

 Exemple 2 :
Une entreprise acquiert un bien (un terrain et un
immeuble) dans le cadre d’un regroupement d’entreprises.
La juste valeur de l’immeuble est évaluée à 100. Le bien
est destiné à la location et donc à générer des revenus
immobiliers. L’entreprise prévoit de céder ce bien au bout
de 8 ans, alors que la durée de vie de l’immeuble est de 10
ans (soit un amortissement annuel de 10). La
réglementation fiscale en vigueur n’admet pas les
amortissements de l’immeuble en déduction, mais permet
une déduction de 100 lors de sa cession. La valeur nette
comptable de l’immeuble sera de 20 lors de sa cession.

Selon l’interprétation actuelle de la norme IAS 12,


l’entreprise doit déterminer la quote-part de l’actif qui
sera recouvrée par son utilisation et celle qui sera
recouvrée par sa cession.
L’entreprise devra ensuite apprécier les conséquences
fiscales et les différences temporelles associées pour
chacune des quotes-parts définies ci-dessus.
a. Lors de l’acquisition, la valeur comptable est de
100.l’entreprise prévoit de recouvrer la valeur
comptable de son bien via son utilisation à hauteur de
80 qui est la base amortissable ( valeur comptable
moins valeur résiduelle), soit le montant
d’amortissement cumulés sur 8 ans. La base fiscale
correspondante est nulle dès lors qu’aucune déduction
fiscale ne sera permise.
b. L’entreprise prévoit de recouvrer la valeur
comptable de son bien à hauteur de 20 lors de sa
cession, la base fiscale du bien en cas de cession est
de 100.
 Exemple 3 :
 Des intérets à recevoir ont une valeur
comptable de 100. Les produit d’intérets liés
seront imposables lors de leur encaissement.
La base fiscale des intérets à recevoir est nulle.

 Exemple 4 :
 Des créances clients ont une valeur comptable
de 100. Les produits liés ont déjà été incorporés
dans le bénéfice imposable( perte fiscale).
La base fiscale des créances clients est de 100.
 Exemple 5 :
 Les dividendes à recevoir d’une filiale ont une
valeur comptable de 100. Ces dividendes ne sont
pas imposables.
En substance, la totalité de la valeur comptable
de cet actif est déductible des avantages
économiques. En conséquence la base fiscale des
dividendes à recevoir est de 100.
 Exemple 6 :
 Un prêt a une valeur comptable de 100. Le
remboursement de ce prêt n’aura pas de
conséquence fiscale. La base fiscale de ce prêt est
de 100.
b- La base fiscale d’un passif
La base fiscale d’un passif représente sa valeur comptable moins
tout montant qui sera fiscalement déductible au titre de ce passif
au cours des exercices ultérieurs. Dans le cas de produit perçus
d’avance, la base fiscale du passif qui en résulte est la valeur
comptable moins tout élément de produits qui ne sera pas
imposable au cours des exercices ultérieurs.
• Illustrations et exemples

 Exemple 7 :
des passifs courants comprennent des charges à payer d’une
valeur comptable de 100. La charge concernée sera déduite
fiscalement lors de son règlement.
La base fiscale des charges à payer est nulle ( 100 – 100)
 Exemple 8 :
Des passifs courants incluent des produits d’intérêt perçus
d’avance d’une valeur comptable de 100. Ces produits d’intérêt
ont été imposés lors de leur encaissement. la base fiscale des
intérets perçus d’avance est nulle.
 Exemple 9 :
Des passifs courants comprennent des charges à payer d’une
valeur comptable de 100. La charge concernée a déjà été déduite
fiscalement.
La base fiscale des charges à payer est de 100
 Exemple 10:
Des passifs courants comprennent des pénalités et amendes à
payer d’une valeur comptable de 100.
la base fiscale des charges à payer est de 100.

 Exemple 11:
un emprunt a une valeur comptable de 100. Le remboursement
de cet emprunt n’aura aucune conséquence fiscale.
La base fiscale de cet emprunt est de 100.

2. Le contexte des différences temporelles

La norme comptable internationale 12 impose à une entreprise


de comptabilisé l’impot différé en utilisant la méthode du report
variable, et on distingue deux approche de cette méthode :
l’approche résultat de la méthode du report variable et
l’approche bilan de la méthode du report variable.
L’approche résultat de la méthode du report variable est centrée
sur les différences temporaires alors que l’approche bilan de la
méthode du report variable est centrée sur les différences
temporelles.
• Les différences temporaires :
Les différences temporaires sont des différences entre le
bénéfice imposable et le bénéfice comptable qui trouvent leur
origine dans un exercice et s’inversent dans un ou plusieurs
exercices ultérieurs.

• Les différences temporelles :


Les différences temporelles sont des différences entre la base
fiscale d’un actif ou d’un passif et sa valeur comptable au
bilan.

Toutes les différences temporaires sont des différences


temporelles.
Des différences temporelles sont également générées dans les
circonstances suivantes, qui ne génèrent pas de différences
temporaires :

 Des filiales, entreprises associées ou coentreprises


n’ont pas distribué la totalité de leur bénéfices à leur mère
ou à leur investisseur ;
 Les actifs sont réévalués et aucun ajustements
équivalent n’est fait à des fins fiscales ; et
 Le cout d’un regroupement d’entreprises qui est une
acquisition est affecté aux actifs et passifs identifiables
acquis, par référence à leurs juste valeurs mais aucun
ajustement équivalent n’est fais à des fins fiscales.
De plus, il ya des différences temporelles qui ne sont pas des
différences temporaires, par exemple les différences temporelles
générées lorsque :
 Les actifs et passifs non monétaires d’une activité
étrangère qui fait partie intégrante des activités de l’entité
présentant les états financiers sont convertis aux cours de
change historique.
 Les actifs et passifs non monétaires sont retraités
selon IAS29 « information financière dans les économies
hyper-inflationnistes » ; ou
 Lors de sa comptabilisation initiale, la valeur
comptable d’un actif ou d’un passif diffère de sa base
fiscale initiale.
Le schéma suivant illustre ces deux approches :
Règles fiscales
# Règles comptables

Charges non déductibles fiscalement au moment de


leur comptabilisation mais ultérieurement

Produits comptabilisés non encore imposables

Différences entre le résultat comptable et le résultat fiscal

Différences
temporaires
Approche résultat

+
Variation richesse par le bilan

Différences temporelles
Approche bilan

Différences entre la valeur comptable d’un actif ou


d’une dette et sa base fiscale
Il ya lieu de noter que, si la plupart des différences temporelles
apparaissent à la revue des déclarations fiscales, certaines en sont
absentes ( telle la plus-value sur biens non amortissables lors
d’une fusion) et qu’il faut compléter la revue des déclarations
fiscales passées par une comparaison systématiques des valeurs
comptables au bilan de l’entité et des valeurs fiscales des actifs et
passifs y figurant.
On peut aussi remarquer que la notion de différence temporelle
définie par l’IASB s’appuie surtout sur des différences constatés
au bilan alors qu’en pratique, souvent les créances et les dettes
d’impot différé sont calculées à partir d’écarts provenant de
décalage dans le temps entre le régime fiscal et le traitement
comptable de produits ou de charges. En fait, cette divergence
théorique est mois marquée en pratique qu’elle pourrait y paraitre.

3. Impot différé actif ( IDA) et impot différé passif


( IDP)

Un impot différé correspond à un montant d’impot sur les


bénéfices payable au titre des différences temporelles
imposables ( impot différé passif) ou recouvrable au titre de
différences temporelles déductible ( impot différé actif)bau
cours d’exercices futurs.
Actif Actif
Valeur comptable > valeur fiscale Valeur comptable < valeur fiscale
Passif Passif
Valeur comptable < valeur fiscale Valeur comptable > valeur fiscale

Source d’économie
D’imposition future
Source d’imposition future
d’imposition future
Différences temporelles
Différences temporelles
déductibles
imposables

Impot différé passif Impot différé actif

VC > VF VC < VF
ACTIF IDP IDA
PASSIF IDA IDP

LA BASE FISCALE
Exemple 1 :
Une entreprise acquiert un bien (un terrain et un immeuble) dans le cadre d’un
regroupement d’entreprises. La juste valeur de l’immeuble est évaluée à 100. Le bien
est destiné à la location et donc à générer des revenus immobiliers. L’entreprise
prévoit de céder ce bien au bout de 8 ans, alors que la durée de vie de l’immeuble est
de 10 ans (soit un amortissement annuel de 10). La réglementation fiscale en vigueur
n’admet pas les amortissements de l’immeuble en déduction, mais permet une
déduction de 100 lors de sa cession. La valeur nette comptable de l’immeuble sera de
20 lors de sa cession
c. Lors de l’acquisition, la valeur comptable est de 100.l’entreprise
prévoit de recouvrer la valeur comptable de son bien via son utilisation
à hauteur de 80 qui est la base amortissable ( valeur comptable moins
valeur résiduelle), soit le montant d’amortissement cumulés sur 8 ans.
La base fiscale correspondante est nulle dès lors qu’aucune déduction
fiscale ne sera permise.
d. L’entreprise prévoit de recouvrer la valeur comptable de son bien à
hauteur de 20 lors de sa cession, la base fiscale du bien en cas de
cession est de 100.
Exemple 2
des passifs courants comprennent des charges à payer d’une valeur comptable de 100.
La charge concernée sera déduite fiscalement lors de son règlement.
La base fiscale des charges à payer est nulle ( 100 – 100)
1. IDA/IDP ET DIFFERENCES TEMPORELLES

A titre illustratif, on revient aux exemples précédents :


 Concernant un actif on prend :
 L’exemple 2 :
a. VC > VF ( 80> 0 ) on constate donc une différence temporelle
imposable de 80 qui génère un impot différé passif .
b. VC < VF ( 20 < 100 ), donc on a une différence temporelle déductible
de 80 qui génère un impot différé actif.

 Concernant un passif on prend :


 L’exemple 7 :
VC > VF ( 100 > 0 ) on note une différence temporelle déductible de 100 qui
génère un impot différé actif.
2. COMPTABILISATION

Impot différé passif


Exemple2
a- IDP = 80 à 25% = 20

693 Imposition différée passif 20


134 impot différé passif 20

Impot différé actif


Exemple 2
B- IDA = 80 à 25% = 2O
133 Impot différé actif 20
692 Imposition différé actif 20

Ahmouda wafa
Le fait que sa valeur comptable sera recouvrée sous la forme
d’avantages économiques futurs pour l’entreprise au cours
d’exercices futurs est inhérent à la comptabilisation d’un actif.
Lorsque la valeur comptable est supérieure à sa base fiscale, le
montant des avantages économiques futurs sera supérieur au
montant déductible autorisé fiscalement. La différence est une
différence temporelle taxable est l’obligation de payer les
impots sur le résultat qui en résultent au cours des exercices
ultérieurs est un passif d’impot différé. Lorsque l’entreprise
recouvre la valeur comptable de l’actif , la différence temporelle
taxable s’inverse et l’entreprise a un bénéfice imposable.

le fait que sa valeur comptable sera réglée au cours d’exercices


futures par une sortie de l’entreprise de ressources
représentatives d’avantages économiques est inhérent à la
comptabilisation d’un passif. Lorsque ces ressources sortent de
l’entreprise, leur montant partiellement ou en totalité, peut etre
déductible lors de la détermination du bénéfice imposable d’un
exercice ultérieur à celui au cours duquel le passif est
comptabilisé. Il en résulte alors une différences temporelle entre
la valeur comptable du passif et sa base fiscale. En
conséquence, un actif d’impot différé est généré au titre des
impots sur le résultat qui seront recouvrables au cours
d’exercices futurs lorsque cette partie de passif sera admise en
déduction du bénéfice imposable.
De la meme façon, si la valeur comptable d’un actif est
inférieure à sa base fiscale, la différence donne lieu à un actif
d’impot différé qui sera recouvrable sur les exercices futurs au
titre des impots sur le résultat.

A titre illustratif, on revient aux exemples précédents :


 Concernant un actif on prend :

 L’exemple 2 :

c. VC > VF ( 80> 0 ) on constate donc une différence


temporelle imposable de 80 qui génère un impot différé
passif .

d. VC < VF ( 20 < 100 ), donc on a une différence


temporelle déductible de 80 qui génère un impot différé
actif.

 Concernant un passif on prend :

 L’exemple 7 :

VC > VF ( 100 > 0 ) on note une différence temporelle


déductible de 100 qui génère un impot différé actif.

VI. COMPTABILSATION DES IMPOTS SUR


LE RESULTAT :

1. Comptabilisation d’actifs et de passifs d’impot


exigible

L'impôt exigible de l'exercice et des exercices précédents doit


être comptabilisé en tant que passif dans la mesure où il n'est pas
payé. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des
exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices,
l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
L'avantage lié à une perte fiscale pouvant être reportée en arrière
pour recouvrer l'impôt exigible d'un exercice antérieur doit être
comptabilisé en tant qu'actif.

•Exemple sur la comptabilisation de l’impot exigible :


(Selon le nouveau système comptable financier) :

La société oméga a calculé son impot sur les bénéfices au 31


décembre N. celui-ci s’élève à 46 000 DA. On passe l’écriture
suivante :
31.12.N

695 impot sur les bénéfices des activités ordinaires 46 000


444 état, impot sur les bénéfices 46 000

2. Comptabilisation d’actifs et de passifs d’impot


différé

A la cloture de l’exercice, un actif ou un passif d’impot différé


est comptabilisé pour toutes les différences temporelles
déductibles ou imposables dans la mesure ou ces différences
temporelles donneront probablement lieu ultérieurement à une
charge ou un produit d’impots.
a. Différences temporelles imposables

Les passifs d'impôt différé sont les montants d'impôts sur le


résultat payables au cours d'exercices futurs au titre de
différences temporelles imposables.

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les


différences temporelles imposables sauf dans la mesure où le
passif d'impôt différé est généré par :
• la comptabilisation initiale du goodwill ;
• la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif
dans une transaction qui :

a) n'est pas un regroupement d'entreprises et ;

b) n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable


(ou perte fiscale) à la date de la transaction.

Toutefois, pour les différences temporelles taxables liées à des


participations dans des filiales, entreprise associées et
coentreprises et investissement dans des succursales, un impot
différé passif doit etre comptabilisé.

 Suivant le SCF :

Le compte 134 « impots différés passif » est crédité par le débit


du compte 693 « impositions différés passif »ou d’un compte de
capitaux propres, selon le cas, pour les montants d’impots
payables au cours d’exercices futurs.
Cas d’un produit comptabilisé mais imposable sur les
exercices futures.

• Exemple :

Un actif qui a couté 150 a une valeur comptable 100.


L’amortissement cumulé déduit du bénéfice fiscal s’élève à 90
et le taux d’imposition est de 25%.

La base fiscale de l’actif est de 60 ( 150- 90)


Différence temporelle imposable : 100 – 60 = 40
Impot différé passif = 40 à 25% = 1O
Et ça représente les impot sur le résultat que l’entreprise paiera
lorsqu’elle recouvrera la valeur comptable e cet actif.
Pour la comptabilisation de cet impot, on passe l’écriture
suivante :

31.12.N

693 imposition différé passif 10


134 impot différé passif 10

b. Différences temporelles déductibles

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les


différences temporelles déductibles dans la mesure où il est
probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences
temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible,
à moins que l'actif d’impôt différé ne soit généré par :

• Un goodwill négatif traité comme un produit différé.

• La comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif


dans une transaction qui n'est pas un regroupement
d'entreprises et au moment de la transaction, n'affecte ni le
bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte
fiscale).

Pour les différences temporelles liées à des participations dans


des filiales, entreprises associées, coentreprises et des
investissements dans des succursales, un actif d'impôt différé
doit être comptabilisé.

 Suivant le SCF :
Le compte 133 « impots différés actif » est débité par le crédit
du compte 692 « impositions différées actif »pour les montants
d’impots sur les résultats recouvrables au cours d’exercices
futurs.
Cas d’une charge comptabilisé dans l’exercice et dont la
déductibilité sur le plan fiscal se fera au cours d’exercices
futurs.

• Exemple :

Exemple précédent n° 2-b, le taux d’imposition est de 25%

La Valeur comptable est de 20


La valeur fiscale est de 100
Différence temporelle déductible de 80
Impot différé actif = 80 à 25% = 20

On passe l’écriture suivante :


31.12.N

133 Impot différé actif 20


692 imposition différé actif 20

c. Pertes fiscale et crédits d’impots non utilisés

Un actif d’impot différé doit etre comptabilisé pour le report en


avant de pertes fiscales et de crédits d’impot non utilisés dans la
mesure ou il est probable que l’on disposera de bénéfices
imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits
d’impot et non utilisés pourront etre imputés.

• Exemple

La société OMICRON qui a fait une perte de 51 000 DA ( dont


30 000 DA ont été reportés en arrière) a reporté en avant un
déficit de 21 000 DA. La conjoncture allant se redresser, la
probabilité de récupérer ce déficit dans les cinq années à venir
est fortement probable. Le taux d’imposition est de 25%
Compte tenue de cette probabilité, la société Omicron passera
l’écriture suivante :
Impot différé actif = 21 OOO × 25% = 5250
31.12.N

133 impot différé actif 5250


692 imposition différée actif 5250

d. Participations dans les filiales, entités


associées, co-entreprises et investissement dand
des succursales :

Une entité doit comptabiliser un passifs d’impot différé pour


toutes différences temporelles imposables liées à des
participations dans des filiales, entités associés, co-entreprises et
investissements dans des succursales, sauf si et dans la mesure
ou les deux conditions suivantes sont satisfaites :

 La mère, l’investisseur ou le co-entrepreneur est en


mesure de controler la date à laquelle la différence
temporelle s’inversera ;
 Il est probable que la différence temporelle ne
s’inversera pas dans un avenir prévésible.

• Exemple :

La société Oméga a une participation de 60% dans le capital de


la société Sigma. Les titres ont été acquis pour 100 00 DA. Au
31 décembre, la valeur de ces titres ( juste valeur par exemple)
est de 120 000 DA et on a comptabilisé cette somme dans les
états financiers ( comptes individuels et intégration dans les
comptes consolidés) de la société Oméga.

Il y a, au sens de la norme, une différence temporelle puisque la


valeur comptable est de 120 000 DA, alors que la valeur fiscale
( ici le cout) est de 100 000 DA qui devrait se traduire par un
passif d’impot différé calculé sur 2O OOO DA.
Mais la société mère est en mesure de controler la date à
laquelle la différence temporelle s’inversera ( la cession des
titres Sigma par la société Oméga) et si la cession n’est pas
programmée dans un avenir prévisible ( c’est-à-dire bientôt )il
n’y a pas nécessité de constater l’impot différé.

Une entité doit comptabiliser un actif d’impot différé pour


toutes différences temporelles déductibles générées par des
participations dans des filiales, entités associés, co-entreprises et
investissements dans des succursales, dans la mesure ou il est
probable que :

 la différence temporelle s’inversera dans un


avenir prévisible.
 Il existera un bénéfice imposable sur lequel
pourra s’imputer la différence temporelle.

• Exemple :

Reprenons le cas précédent et supposons que la juste valeur


par exemple des titres Sigma ne soit que de 85 000 DA.

Il y a, au sens de la norme, une différence temporelle qui


devrait se traduire par un actif d’impot différé calculé sur
15 000 DA. Si la société mère réalise un bénéfice imposable,
elle pourra compenser cette différence temporelle à la
condition qu’une cession soit prévisible. Dans le cas ou cette
dernière condition n’est pas réalisée, il n’y a pas lieu
d’effectuer la compensation.

3. Comptabilisation dans le compte de résultat


L'impôt exigible et différé doit être comptabilisé en produit ou
en charge et compris dans le résultat net de l'exercice sauf dans
la mesure où l'impôt est généré par :

 soit une transaction ou un événement qui est


comptabilisé directement en capitaux propres, (ex. :
ajustement du solde d'ouverture du compte de résultats
reportés à la suite d'un changement de méthodes
comptables…) ;

 soit par un regroupement d'entreprises qui est


une acquisition (l'acquéreur qui va déduire ses pertes
fiscales sur les bénéfices imposables de l'entreprise
acquise…).

4. Eléments crédités ou débités directement dans les


capitaux propres

l’impot exigible et différé doit etre directement débité ou crédité


dans les capitaux propres si l’impot concerne des éléments qui
ont été crédités ou débités directement dans les capitaux propres,
lors du meme exercice ou d’un exercice différent.

• Exemple :

La plus-value constatée sur la réévaluation des immobilisations


corporelles est constaté en capitaux propres.
Supposons que la société X ait réévalué le 31 décembre N-2 ses
immobilisation corporelles et parmi celle-ci un ensemble
immobilier. A cette date, eele avait passé l’écriture suivante :
31.12.N-2
211 Terrains 20 000
213 constructions 30 000
105 écart de réévaluation 50 000

Si le taux d’impot différé est de 25%, il lui faudrait également


passer l’écriture suivante :
31.12.N-2

105 écart de réévaluation 12 500


134 impots différés passif 12 500
( 50000 ×25%)

VII. PROBLEMES D’EVALUATION DES


IMPOTS SUR LE RESULTAT

Les passif (ou actifs) d'impôt exigible de l'exercice et des


exercices précédents doivent être évalués au montant que l'on
s'attend à payer (ou à recouvrer) auprès de l'administration
fiscale en utilisant le taux d'impôt qui a été adopté ou quasi-
adopté à la date de clôture.

Les actifs et passifs d'impôt différé doivent être évalués aux taux
d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au cours
duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux
d'impôt qui a été adopté ou quasi-adopté à la date de clôture. Il
ne s’agit pas du taux existant à la fin de l’exercice mais du taux
attendu lors de la réalisation ou du règlement.
L'évaluation doit refléter les conséquences fiscales qui
résulterait de la façon dont l'entreprise s'attend à recouvrer ou
régler la valeur comptable de ses actifs et passifs.

Les actifs et passifs d’impot exigible et différé sont


généralement évalués en utilisant les taux d’impot qui ont été
adoptés. Toutefois, dans certains juridictions, l’annonce des taux
d’impots par l’Etat a pratiquement l’effet d’une adoption
effective qui peut suivre l’annonce de plusieurs mois.
Dans ces conditions, les actifs et passifs d’impot sont évalués en
utilisant le taux d’impot annoncé.

Lorsque des taux d’impot différents s’appliquent à des niveaux


différents de résultat imposable, les actifs et passifs d’imot
différé sont évalués en utilisant les taux moyens dont on attend
l’application au bénéfice imposable ( perte fiscale) des exercices
au cours desquels on s’attend à ce que les différences
temporelles s’inversent.

Dans certaines juridictions, la façon dont une entreprise


recouvre ( règle) la valeur comptable de ses actifs ( passifs) peut
avoir une incidence sur l’un ou l’autre ou les deux éléments
suivants :

 Le taux d’impot applicable lors du recouvrement


(règlement) de la valeur comptable de l’actif ( passif) ; et
 La base fiscale de l’actif (passif)

Dans de tels cas, une entreprise évalue ses actifs et passifs


d’impot différé en utilisant le taux d’impot et la base fiscale qui
sont cohérents avec le mode attendu de recouvrement ou de
règlement.

• Exemple 1 :
Un actif a une valeur comptable de 100 et une base fiscale de
60. Un taux d’impot de 20% est applicable en cas de vente de
l’actif, et de 30% pour le reste du résultat.

 Si l’entreprise s’attend à vendre l’actif et ne


plus l’utiliser :
Elle comptabilise un passif d’impot différé de 8 ( 40 à 20%)

 Si elle s’attend à conserver l’actif et à


recouvrer sa valeur comptable en l’utilisant :
Elle comptabilise un impot différé passif de 12 ( 40 à 30%)

• Exemple 2 :

Un actif qui a couté 100 a une valeur comptable de 80 et est


réévalué à 150. Fiscalement, il n’a pas été pratiqué
d’ajustement équivalent. L’amortissement cumulé fiscal est de
30 et le taux d’impot est de 30%.
Si l’actif est vendu pour une valeur supérieure à son cout,
L’amortissement fiscal cumulé de 30 sera pris en compte dans
le résultat fiscal, mais l’excédent du produit de cession sur le
cout ne sera pas imposable.

La base fiscale de l’actif est 70 et il y a une différence


temporelle taxable de 80. Si l’entreprise s’attend à recouvrer
la valeur comptable de l’actif par son utilisation, elle doit
générer un résultat fiscal de 150, mais ne purra déduire qu’un
amortissement de 70. Sur cette base, il y a un passif d’imot
différé de 24 ( 80 à 30%). Si l’entreprise s’attend à recouvrer
la valeur comptable de l’actif en le cédant immédiatement pour
un produit de cession de 150, le passif d’impot différé est
calculé comme suit :

Différence Passif
Temporelle Taux d’impot
Taxable d’impot différé

Amortissement fiscal cumulé 30 30% 9


Excédent du produit de
Cession sur le cout 50 0% 0
Total 80 9

• Exemple :

Les données sont les memes que dans l’xemple précédent, sauf
que si l’actif est vendu pour une valeur supérieure à son cout,
l’amortissement fiscal cumulé sera pris en compte dans le
bénéfice imposable ( à 30%), tandis que, le produit de cession
sera imposé à 40% après déduction d’un cout ajusté de
l’inflation de 110.

Si l’entreprise s’attend à recouvrer la valeur comptable par


l’utilisation de l’actif, elle doit générer un résultat fiscal de
150, mais ne pourra déduire qu’un amortissement de 70. Sur
cette base, la base fiscale est de 70, il y a une différence
temporelle taxable de 80 et il y a un passif d’impot différé de
24 ( 80 à 30%). Comme dans l’exemple précédent.
Si l’entreprise s’attend à recouvrer la valeur comptable en
cédant l’actif immédiatement pour un produit de cession de
150, l’entreprise pourra déduire le cout indexé de 110. La
plus-value de 40 sera imposée à 40%. De plus,
l’amortissement fiscal cumulé de 30 sera compris dans le
résultat fiscal et imposé à 30%. Sur cette base, la base fiscale
est de 80 ( 110 moins 30), il ya une différence temporelle
taxable de 70 et un passif d’impot différé de 25( 40 à 40% plus
30 à 30%).

Dans certaines juridictions, les impots sur le bénéfice sont


payables à un taux soit plus élevé, soit plus faible, si tout ou
partie du résultat net ou du résultat non distribué, est payé sous
forme de dividendes aux actionnaires de l’entreprise. Dans
certaines autres juridictions, les impots sur le résultat peuvent
etre remboursés ou payés dans le cas ou le résultat net ou le
résultat non distribué est payé sous forme de dividendes aux
actionnaires de l’entreprise. Dans de telles circonstances, actifs
et passifs d’impôt différés se mesurent selon le taux d’impôt
applicable aux résultats non distribués .

Dans de telles circonstances, les conséquences fiscales des


dividendes sont comptabilisés au passif .les conséquences
fiscales des dividendes sont plus directement liées aux
évènements ou transactions passés, qu’aux distributions aux
propriétaires. Aussi les conséquences fiscales des dividendes
sont comptabilisées dans le résultat net de l’exercice, sauf dans
la mesure ou les conséquences fiscales des dividendes résultent
des circonstances décrites précédement.

• Exemple

l’exemple suivant se rapporte à la détermination des actifs et


passifs d’impôt différé pour une entreprise d’une juridiction ou
l’impôt sur le revenu est payable à un taux plus élevé sur les
résultats non distribués (50%),avec un remboursement au
moment de la distribution des résultats. le taux d’imposition
appliqué aux résultats distribués est de 35% a la date de
clôture , au 31 décembre 2001 , l’entreprise ne reconnait pas de
dividendes à payer pour l’année 2001, le résultat fiscal pour
l’année 2001 est de 100.000 la différence temporelle taxable
pour l’année 2001 est de 40.000.

L’entreprise reconnait un passif d’impôt exigible ainsi qu’une


charge d’impôt exigible de 50.000 aucun actif n’est
comptabilisé pour sa valeur potentiellement recouvrable sur la
base de dividendes futurs. L’entreprise reconnait également un
passif et une charge d’impôt différé de 20.000 (40.000 au taux
de 50%).ce qui représente l’impôt sur le résultat que
l’entreprise doit payer au moment ou elle recouvre ou règle la
valeur comptable de ses actifs et passifs sur la base du taux
imposable applicable aux résultats non distribués .
Par la suite ,le 15 mars 2002,l’entreprise reconnait en tant que
passifs des dividendes pour un montant de 10.000 résultats
opérationnels passés .
Le15 mars 2002,l’entreprise comptabilise un recouvrement
d’impôt sur le résultat pour 1500(15% des dividendes
comptabilisés en tant que passifs ) sous forme d’actif d’impôt
exigible et de réduction de charge d’impôt sur le revenu
exigible pour 2002.

Les actifs et passifs d’impôt différé ne doivent pas être


actualisés.

La détermination fiable des actifs et passifs d’impôt différé sur


une base actualisée impose la réalisation d’un planning détaillé
de la date à laquelle chaque différence temporelle s’inversera
.dans bon nombre de cas , ce planning est impossible ou
extrêmement complexe à établir. En conséquence, il n’est pas
approprié d’imposer l’actualisation des actifs et passifs d’impôt
différé .le fait d’autoriser l’actualisation sans toutefois l’exiger
aboutirait à des actifs et passifs d’impôt différé qui ne seraient
pas comparables d’une entreprise à l’autre en conséquence, la
présente norme n’impose ni n’autorise l’actualisation des actifs
et passifs d’impôt différé.
Les différences temporelles sont déterminées par référence à la
valeur comptable d’un actif ou d’un passif ceci s’applique même
lorsque la valeur comptable est elle-même déterminée sur une
base actualisée, par exemple dans le cas des obligations en
matière de prestations de retraite (voir IAS 19 avantages du
personnel).

La valeur comptable d’un actif d’impôt différé doit être revue à


chaque date de clôture .une entreprise doit réduire la valeur
comptable d’un actif d’impôt différé dans la mesure ou il n’est
plus probable qu’un bénéfice imposable suffisant sera
disponible pour permettre d’utiliser l’avantage de tout ou partie
de cet actif d’impôt différé une telle réduction doit être reprise
dans la mesure ou il devient probable que des bénéfices
imposables suffisants seront disponibles.

VIII. PRESENTATION DANS LES ETATS


FINANCIER
Les actifs et passifs d'impôt doivent être présentés au bilan
séparément des autres actifs et passifs. Les actifs et passifs
d'impôts différés doivent etre distingués des actifs et passifs
d’impot exigible. lorsqu’une entité fait une distinction entre ses
actifs et passifs courants et ses actifs et passifs non courants
dans ses états financiers, elle ne doit pas classer les actifs
(passifs) d’impot différé en actifs (passifs) courants.

Une entité doit compenser les actifs et passifs d’impot exigible


d’une part et ses actifs et passifs d’impot différé, d’autre part, si
et seulement si :

• L'entreprise a un droit juridiquement exécutoire de


compenser les montants comptabilisés et ;

• Elle a l'intention, soit de régler le montant net, soit de


réaliser l'actif et de régler le passif simultanément.

Le montant de la charge ( ou du produit ) d’impot doit figurer


dans le compte de résultat

IX. INFORMATION A FOURNIR

Les principaux composants de la charge ( ou du produit)


d’impot doivent etre présentés distinctement.

Les éléments suivant doivent etre également présentés :


• Le total de l’impot exigible et différé relatif aux
éléments débités ou crédités dans les capitaux propres.
• Une explication de la relation entre la charge
( produit) d’impot et le bénéfice comptable ;
• Une explication des changements dans le(s) taux
d’impot applicable(s) par rapport à l’exercice précédent ;
• Le montant ( et, si elle existe la date d’expiration)
des différences temporelles déductibles, pertes fiscales et
crédits d’impot non utilisés pour lesquels aucun actif
d’impot différé n’a été comptabilisé au bilan ;
• Le montant total des différences temporelles liés à
des participations dans des filiales, entités associés, co-
entreprise et investissement dans les succursales, pour
lesquelles des passifs d’impot différé n’ont pas été
comptabilisé ;
• Pour chaque catégorie de différence temporelle et
pour chaque catégorie de pertes fiscales et de crédits
d’impots non utilisés le montant des actifs et passifs
d’impots différés comptabilisés au bilan pour chaque
exercice présenté et le montant du produit ou de la charge
d’impot différé comptabilisé dans le compte de résultat,
s’il n’est pas mis en évidence par les variations des
montants comptabilisés au bilan ;
• Pour les activités abandonnées, la charge d’impot
concernant le gain ou la perte liée à l’abandon et le résultat
courant des activités abandonnées pour l’exercice ainsi que
les montants correspondants pour tous les exercices
antérieurs présentés
• Le montant des conséquences fiscales des dividendes
proposés et déclarés aux actionnaires de l’entité avant que
les états financiers aient été autorisés à etre publiés mais
qui ne sont pas comptabilisé en tant que passifs dans les
états financiers.

Une entité doit indiquer le montant d’un actif différé et la


nature des éléments probants justifiant sa comptabilisation
lorsque :
• L’utilisation de l’actif d’impot différé dépend de
bénéfices imposables futurs supérieurs aux bénéfices
générés par le renversement des différences temporelles
imposables existantes ;
• L’entité a subi une perte pendant l’exercice ou
l’exercice précédant dans la juridiction fiscale dont relève
l’actif d’impot différé.

Lorsque les impots sur le bénéfice sont payables, soit à un taux


plus élevé, soit plus faible si une partie du résultat net est payée
sous forme de dividendes, l’entité doit fournir des indications
sur la nature des conséquences d’impot sur le résultat découlant
des paiements de dividendes aux actionnaires. De plus, l’entité
doit fournir des informations sur le montant des conséquences
potentielles d’impot sur le résultat pratiquement déterminables,
ainsi que sur l’existence de conséquences potentielles en matière
d’impot sur le revenu qui ne sont pas déterminables en pratique.

X. L'IMPACT INDIRECT DE LA
COMPTABILISATION DE L’IMPOT
DIFFERE SUR LE SYSTEME
D’INFORMATION DE L’ENTREPRISE

Dans le cadre de la norme IAS12, le montant d'impôt sur les bénéfices à


comptabiliser correspond à l'impôt exigible auquel on rajoute l'impôt
différé.

L'impôt différé s'obtient en recensant tous les décalages d'impôts


temporaires entre la base comptable et la base fiscale selon le schéma
suivant :

BASE = DIFFERENCE × TAUX =


Impôt différé
TEMPORAIRE D'IMPOT
Afin de fournir cette information, le système d'information comptable et
de gestion de l'entreprise doit s'articuler autour de six phases selon le
schéma présenté ci-dessous :

1 Démarche
1

Recensement - valeur "bilancielle"


- conception "étendu"

"Signe"

IDA IDP

SOUSSSSSSS
Base ID
tirée:
- par taux
3 - par
échéance
Calcul
Méthode du
4 "report variable"

Comptabilisation
5

6 Information

1. Recensement des différences ayant un impact sur


l’impôt futur :

La première étape consiste à recenser toutes les bases d’impôt


différé, c’est-à-dire toutes les opérations réalisées et
comptabilisées par l’entreprise ayant des conséquences fiscales
futures positives ou négatives autres que celles prises en
considération pour le calcul de l’impôt exigible.

D’une manière générale, ces différences apparaissent lorsque la


valeur comptable d’un actif ou d’un passif (valeur qui figure
dans le bilan) est différente de sa valeur fiscale (valeur attribuée
par l’administration des résultats fiscaux futurs).

La recherche peut s’avérer lourde et fastidieuse. Une démarche


logique est proposée pour effectuer ce recensement.
Tout d’abord, quatre grandes familles d’opération provoquant
des impositions différées ont été identifiées. Ensuite, le montant
ou les bases à retenir seront indiquées.

Le recensement se pratique sur l’ensemble des opérations


répétitives ou non. La norme retient la conception dite «
étendue », c’est-à-dire répétitif son impact sur le résultat devra
quand même être évalué.

Il existe plusieurs familles d’imposition différée :


Imposition différée = décalage temporaire

1ere famille 2e famille 3e famille 4e famille

• Première famille : distorsion entre les règles


comptables et les règles fiscales

On classe dans cette première famille toutes les différences liées


à une distorsion entre une règle comptable pratiquée par
l’entreprise et une règle fiscale. Ces sources d’imposition
différée sur un plan pratique sont généralement de deux natures :

 Les opérations de l’exercice retraitées sur l’imprimé


fiscal de passage du résultat net comptable au résultat
fiscal. Les opérations à prendre en compte sont toutes les
corrections de l’exercice qui génèrent une économie ou
une charge d’impôt future. Ainsi les décalages permanents
liés à des opérations sans incidence sur l’impôt sur les
bénéfices dans le temps ne sont pas à retenir, comme par
exemple les amendes, les distributions de dividendes de
filiales…. ;
 Les opérations de restructuration (apport, fusion) ou
de réévaluation pratiquées dans un cadre légal, pour
lesquelles l’entreprise opte pour des régimes de sursis ou
de report d’imposition.

• Deuxième famille : les opérations de retraitement

Cette famille regroupe toutes les opérations comptabilisées pour


rendre les comptes conformes au référentiel IFRS. Elle
comprend certaines opérations comme les contrats de location-
financement. EN France, à ce jour, la législation française
n’autorise pas la comptabilisation des contrats de location-
financement dans les comptes sociaux. De même, le bénéfice
d’avantages fiscaux tel que celui lié à la déduction
d’amortissements exceptionnels, suppose leur comptabilisation
dans les comptes français. Il n’en va pas de même en normes
IAS/IFRS puisque ces amortissements à caractère fiscale ne sont
pas reconnus dans la mesure où ils ne correspondent pas à une
durée d’utilisation économique du bien.

Ces divergences profondes entre le référentiel français et le


référentiel IFRS génèrent des écarts sur le résultat avec des
conséquences futures positives ou négatives sur l’impôt lié aux
bénéfices. En conséquence, il est naturel de s’interroger sur les
incidences futures d’impôt de toutes les opérations de passage
du cadre réglementaire Algériens au référentiel IFRS.

Généralement, les principales sources d’impôts différés


concernent les retraitements suivants :

 Contrats location-financement,
 Provisions d’indemnité de départ à la retraite,
 Frais d’établissement,
 Provisions réglementées.
• Troisième famille : les crédits d’impôt

La troisième famille de sources d’impôts différés concerne les


crédits d’impôt. Il s’agit des créances d’impôt dont la
récupération est subordonnée :

 A une circonstance autre que le simple déroulement


du temps ;

 A des possibilités de déclarations fiscales liées à


l’existence d’un report déficitaire, telles que, par exemple,
les déficits reportables.

• Quatrième famille : les impôts liés à des


distributions

La quatrième famille concerne l’impôt que devra régler


l’entreprise sur distributions de dividendes. Ces derniers ne
seront traités que pour la partie relative à des distributions
décidées ou probables et dans la limite des impôts de
distribution non récupérables par l’entreprise bénéficiaire.

Après avoir défini les quatre familles d’imposition différée, et


pour chacune d’entre elles, les bases et les montants concernés,
on peut passer à la deuxième phase intitulée « donner un
signe ».

2. « signe » :

Cette étape consiste à indiquer pour chaque base d’imposition


différée s’il s’agit d’une créance ou d’une dette d’impôt futur.
Une créance d’impôt porte sur des différences qui génèrent une
source d’économie d’impôt future. Par exemple, la participation
des salariés deviendra déductible sur un plan fiscal lorsque les
associés auront approuvé les comptes c’est-à-dire au cours de
l’exercice suivant son enregistrement. L’impôt calculé sur cette
divergence constitue donc une créance d’impôt. Généralement,
ces créances d’impôt sont appelées impôts différés actifs (IDA).
En revanche, une dette d’impôt concerne des différences qui
provoquent des sources d’imposition futures. Par exemple, une
provision réglementée du fait de sa non reconnaissance dans
une provision réglementée du fait de sa non reconnaissance dans
le référentiel IFRS devra être reprise dans le résultat. Cette
reprise générera un impôt. Celui-ci constitue une dette d’impôt
future. Ces dettes d’impôt sont nommées : impôt différé passif
(IDP).

3. Tri par taux et par échéance :

Cette action préparatoire aux calculs des impositions différés a


pour objectif de classer chaque base par taux d’impôt et par
échéance.

4. Calcul de l’impôt différé :

Le calcul de l’impôt différé reste simple. Il suffit de multiplier le


cumul des bases positives ou négatives recensées par le taux
d’impôt associé.

Ce taux d’impôt correspond au dernier taux d’impôt déterminé


selon les règles fiscales en vigueur à la date de clôture. Cette
méthode est appelé « méthode du report variable ». Ainsi, lors
de chaque changement de taux, la créance ou la dette nette
d’impôt différé de l’entreprise est recalculée
En fonction de ce nouveau taux. Les effets de cette variation
seront constatés dans le compte de résultat de l’exercice ou le
taux a été modifié.

5. Comptabilisation de l’impôt différé


La comptabilisation est expliquée précédemment.

6. Information en annexe :

La comptabilisation, au bilan et au compte de résultat des


incidences liées à l’impôt différé, doit être complétée
d’informations à produire en annexe :

Ces informations peuvent être classées en trois grandes


catégories :

 Une information sur les méthodes de


comptabilisation ;
 Une information sur les créances et les dettes
d’impôt différé au bilan ;
 Une information sur l’impôt sur les bénéfices dans le
compte de résultat, et notamment le rapprochement entre
l’impôt sur les bénéfices théorique et l’impôt réellement
comptabilisé dans le compte de résultat.

XI. AUDIT DE L’IMPOT SUR LES


SOCIETES
Nous allons traité dans ce qui suit le cas particulier de l’audit de
l’impôt sur les sociétés .et puisque l’audit fiscal selon les
nouvelles perspectives de la comptabilité internationale demeure
nouveau en Algérie et c’est un sujet d’actualité et suite au
manque de documentation qui traite l’audit fiscal en Algérie ,
j’ai pris le cas de l’audit de l’impot sur les sociétés selon l’ordre
des experts comptables de Tunisie et cela est à titre illustratif.
L’auditeur doit adopter l’audit de l’impot sur les sociétés au cas
de l’entreprise à auditer, notamment en éliminant les questions
non adéquates, et ce, par référence au régime fiscal propre à
l’entreprise.

1. L’AUDIT DU TABLEAU DE
DETERMINATION DU RESULTAT FISCAL

Le tableau de détermination du résultat fiscal se présente sous la forme suivante


Résultat net après Modifications comptables R1
+ Réintégration des charges non déductibles +r
- Déduction des produits non imposables

-d
= Résultat avant déduction des provisions
=R2
- Déduction des provisions -p
nts fiscaux R3
-dl

ise -d2
Réinvestissement physique
ises -d3

R4

Pour chacune de ces étapes, les questionnaires d’audit suivants


doivent être remplies

1. L’audit des charges et des réintégration


1. Compte 60 Achats
 Les achats sont-ils matérialisés par des factures
réglementaires?
 Ces factures portent-elles toutes l’identification de
l’entreprise auditée?
 Les achats portés au débit du compte 60 sont-ils
effectivement nécessaires à l’exploitation de l’entreprise?
 Les achats qui ne sont pas nécessaires à l’activité de
l’entreprise sont-ils réintégrés au niveau du TDRF(ligne
“autres réintégrations”)?
 Un bon d’entrée en magasin est-il joint à chaque
facture d’achat?
 Les factures d’achats non consommés chevauchant
entre deux exercices ont-elles donné lieu à des écritures de
cut-off?
 Le montant des factures de carburant consommé par
des voitures de tourisme d’une puissance fiscale supérieure
à 9CV a-t-il été réintégré au niveau du TDRF?

2. Compte de Services extérieurs


 Les factures de services extérieurs sont-elles
réglementaires?
 Ces factures portent-elles toutes l’identification de
l’entreprise auditée?
 Les services extérieurs portés au débit du compte 61
sont-ils effectivement nécessaires à l’exploitation de
l’entreprise ?
 Les services extérieurs qui ne sont pas nécessaires à
l’activité de l’entreprise sont-ils réintégrés au niveau du
TDRF (ligne “autres réintégrations” ?
 Les factures de services extérieurs chevauchant entre
deux exercices ont-elles donné lieu à des écritures de cut-
off?
 Le montant des factures de location (y compris
leasing), d’entretien et de réparation relatives à des
voitures de tourisme d’une puissance fiscale supérieure à
9CV a-t-il été réintégré au niveau du TDRF?
 Les charges qui se rapportent aux résidences
secondaires, avions et bateaux de plaisance sont-elles
réintégrées au bénéfice imposable?

3. Compte d’ Autres services extérieurs


 Les factures des autres services extérieurs sont-elles
réglementaires?
 Les autres pièces comptables ayant donné lieu à la
constatation comptable des autres services extérieurs sont-
elles réglementaires?
 Ces factures ou pièces portent-elles toutes
l’identification de l’entreprise auditée?
 Les autres services extérieurs portés au débit du
compte 62 sont-ils effectivement nécessaires à
l’exploitation de l’entreprise?
 Les autres services extérieurs qui ne sont pas
nécessaires à l’activité de l’entreprise sont-ils réintégrés au
niveau du TDRF (ligne “autres réintégrations”)?
 Les factures de services extérieurs chevauchant entre
deux exercices ont-elles donné lieu à des écritures de cut-
off’?
 Les cadeaux de toutes natures, les frais de réception
y compris les frais de restauration et de spectacle qui
dépassent 1% du chiffre d’affaires brut réalisé par
l’entreprise (avec un maximum déductible de vingt mille
dinars par exercice) sont-ils réintégrés au bénéfice
imposable?
 Les honoraires, commissions, courtages, ristournes
commerciales ou non, rémunérations occasionnelles ou
accidentelles non déclarés au niveau de la déclaration
d’employeur sont-ils réintégrés au niveau du TDRF?

4. Compte de Charges diverses ordinaires


 Les charges diverses ordinaires sont-elles
matérialisées par des pièces justificatives en bonne et due
forme?
 Les charges diverses ordinaires sont-elles
correctement mesurées?
 Les pertes sur cessions d’immobilisations sont-elles
déterminées à partir de contrats de cession enregistrés (ou
du moins légalisées)?
 Les pertes sur cessions d’immobilisations sont-elles
correctement mesurées?
 En cas de cession d’immobilisations subventionnées,
la fraction de la subvention non encore amortie est-elle
rapportée au résultat de l’exercice au cours duquel la
cession a eu lieu ?
 L’entreprise déduit-elle au niveau du TDRF les
créances douteuses dont le nominal par client ne dépasse
pas cent dinars ?
 Si oui, l’entreprise respecte-t-elle les conditions de
déduction des créances douteuses dont le nominal par
client ne dépasse pas cent dinars, à savoir:
- l’entreprise ne continue plus à entretenir des relations
d’affaires avec le débiteur,
- les échéances de ces créances remontent à plus d’un an
- l’entreprise présente à l’administration un état nominatif
des débiteurs concernés joint à la déclaration annuelle de
l’impôt sur le revenu ou de l’IS
 Un état des dons et subventions accordés est-il joint à
la déclaration annuelle?
 Les dons et subventions accordés sont-ils appuyés de
pièces justificatives en bonne et due forme?
 Les dons et subventions accordés aux associations et
établissements bénéficiaires de la déduction intégrale de
l’assiette de l’IRPP et de l’IS sont-ils non réintégrés au
niveau du TDRF?
 Le montant qui excède 0,2% du total des dons et
subventions servis à des oeuvres ou organismes d’intérêt
général, à caractère philanthropique, éducatif, scientifique,
social ou culturel et qui ne bénéficient pas de la déduction
intégrale est-il réintégré au niveau du TDRF?
 Les transactions, amendes, confiscations et pénalités
de toutes natures mises à la charge de l’entreprise ayant
contrevenu aux dispositions légales régissant les prix, la
commercialisation, la répartition des divers produits, le
contrôle des changes, l’assiette des impôts, contributions
ou taxes et d’une manière générale toute infraction à la
législation en vigueur sont-elles réintégrées au niveau du
TDRF?
 Les jetons de présence servis aux membres du
conseil d’administration ou du conseil de surveillance
correspondent-ils au remboursement des frais de présence
aux dits conseils?
 L’excédent des jetons de présence par rapport au
remboursement des frais de présence est-il réintégré au
niveau du TDRF?

5. Compte 64 Charges de personnel


 Les charges de personnel sont-elles justifiées par des
fiches de paie réglementaires?
 Le salaire de l’exploitant ou de l’associé en nom est-
il réintégré au bénéfice imposable?
 Les rémunérations allouées aux gérants majoritaires
dans les SARL sont-elles réintégrées au niveau du TDRF?
 Les cotisations payées dans le cadre des contrats
collectifs d’assurance vie sont-elles réintégrées au bénéfice
imposable lorsque ces contrats ne comportent pas l’une
des garanties suivantes:
- garantie d’un capital à l’assuré en cas de vie d’une durée
effective au moins égale à dix ans,
- garantie d’une rente viagère à l’assuré avec jouissance
effective différée d’au moins dix ans;
- garantie d’un capital en cas de décès au profit du
conjoint, ascendants ou descendants de l’assuré?

6. Compte 65 Charges financières


 Les Charges financières sont-elles justifiées par des
pièces comptables réglementaires (avis de débit,
échéancier de Les charges d’intérêts remboursement d’un
crédit, relevé bancaire, échelle d’intérêts, obligation
cautionnée, etc.)?
 Les escomptes accordés aux clients figurent-ils sur
les factures de vente ou des factures d’avoir?
 Les pertes de change ont-elles été réellement et
effectivement subies par l’entreprise?
 Les pertes de change qui ne sont pas réellement et
effectivement subies par l’entreprise (pertes de change
latentes) ont-elles été réintégrées au bénéfice imposable
(au niveau de la ligne “autres réintégrations”)?
 Les charges nettes sur cessions de valeurs mobilières
sont-elles justifiées par des pièces réglementaires (avis
d’exécution en bourse pour les titres cotés et contrats de
cession de parts enregistrés pour les titres non cotés)?
 Les moins-values potentielles sur titres, constatées au
débit du compte 65 sont-elles réintégrées au niveau du
TDRF?
 Les intérêts servis à l’exploitant ou aux associés des
sociétés de personnes ou des associations en participation
à raison des sommes versées par eux dans la caisse de
l’entreprise en sus de leur apport en capital sont-ils
réintégrées au bénéfice imposable?
 Les intérêts servis aux associés à raison des sommes
qu’ils versent ou qu’ils laissent à la société en sus de leur
part dans le capital social sont-ils déductibles dans la
limite du taux de 8 % l’an?
 Les conditions de cette déduction sont-elles remplies,
à savoir:
- le montant des sommes productives d’intérêt n’excède
pas en moyenne 50% du capital social
- le capital social est entièrement libéré ?

7. Compte 66 Impôts et taxes


 Les impôts et taxes portés au débit du compte 66
sont-ils matérialisés par des quittances émanant des
Recettes des Finances?
 Le montant total des taxes sur les voyages (timbre de
45D) a-t-il été réintégré au niveau du TDRF?
 Les taxes de circulation (vignette) relative aux
véhicules de tourisme d’une puissance fiscale supérieure à
9 chevaux vapeur (à l’exception de ceux constituant l’objet
principal de l’exploitation) sont-elles réintégrées au niveau
du TDRF?
 Les retenues à la source supportées par l’entreprise
aux lieu et place des personnes non résidentes ni établies
en Tunisie sont-elles réintégrées au bénéfice imposable?

8. Compte 67 Pertes extraordinaires


 Les pertes extraordinaires sont-elles parfaitement
documentées (PV de police, sécurité civile, huissiers
notaires, experts des compagnies d’assurance, avec
description détaillée de la nature de l’incident, et
inventaire des biens détériorés)?

9. Compte 6811 Dotations aux amortissements


des immobilisations corporelles et incorporelles

a- Audit des valeurs comptables brutes


 Les acquisitions d’immobilisations corporelles et
incorporelles sont elles justifiées par des factures
réglementaires ou contrats en bonne et I due forme?
 Le tableau d’amortissement est-il correctement
établi?
 Y’a-t-il une concordance parfaite entre le grand livre
des immobilisations et le tableau d’amortissement?

b- Audit des dotations aux amortissements


 Les dotations aux amortissements des
immobilisations corporelles
 et incorporelles sont-elles constatées au minimum
linéaire et en tenant compte des taux d’amortissement
prévus par l’arrêté du Ministre du Plan et des Finances du
16janvier 1990
 L’entreprise bénéficie-t-elle de l’amortissement
accéléré au titre du matériel, autre que le matériel de
transport, fonctionnant à deux équipes ou à trois équipes?
 L’entreprise bénéficie-t-elle de l’amortissement
dégressif au titre du:
- du matériel informatique;
- du matériel agricole;
- des équipements et du matériel de production acquis neufs
ou fabriqués par l’entreprise à compter du 1 janvier 1999 à
l’exclusion du mobilier et matériel de bureau et des moyens
de transport et ayant une durée de vie égale ou supérieure à 5
ans?
 L’entreprise réintègre-t-elle au niveau du TDRF
l’amortissement:
- des terrains;
- des fonds de commerce;
- des brevets et marques de fabrique;
- des avions et bateaux de plaisance mis à la disposition des
dirigeants ou employés de l’entreprise et dont l’utilisation ne
concerne pas directement l’objet de l’entreprise ainsi que les
résidences secondaires;
- des véhicules de tourisme d’une puissance fiscale supérieure
à 9 chevaux vapeur à l’exception de ceux constituant l’objet
principal de l’exploitation?
 L’entreprise bénéficie-t-elle de l’amortissement
exceptionnel au titre des immeubles d’habitation destinés
au logement gratuit du personnel?
 L’entreprise respecte-t-elle les conditions de
déduction de l’amortissement exceptionnel (les trois quarts
au moins de la superficie totale des immeubles doivent être
réservés au logement gratuit du personnel de l’entreprise)?

10. Compte 6812 Dotations aux résorptions des


charges reportées
 Les frais préliminaires sont ils détaillés dans un
document justifiant leur report?
 Les frais préliminaires sont ils amortis linéairement
aux taux de33%?
 Les charges à répartir sur plusieurs exercices sont
elles détaillées dans un document justifiant leur report?
 Les charges à répartir sur plusieurs exercices sont
elles linéairement amorties au taux de 33%?

11. Compte 6815 Dotations aux provisions pour


risques et charges d’exploitation
 Un tableau des provisions pour risques et charges est
il établi et mis à jour à la fin de chaque exercice
comptable?
 Toutes les provisions pour risques et charges
constituées sont elles réintégrées au bénéfice imposable
au niveau du TDRF?

12. Compte 6816 Dotations aux provisions pour


dépréciations des immobilisations corporelles et
incorporelles
 Les dotations aux provisions pour dépréciations des
immobilisations corporelles et incorporelles sont-elles
réintégrées au bénéfice imposable?

13. Compte 68173 Dotations aux provisions


pour dépréciation des stocks
 Les dotations aux provisions pour dépréciation des
stocks (à l’exclusion des stocks destinées à la vente)
sont-elles réintégrées au bénéfice imposable?
 Les provisions pour dépréciation des stocks destinés
à la vente sont-elles déduites au niveau du TDRF dans la
limite de 30% de R2?
 Cette déduction est-elle limitée à 50% du coût
d’acquisition ou de production des articles de stocks
concernés?
 Un tableau des provisions pour dépréciation des
stocks est-il établi et constamment mis à jour ?
 L’entreprise joint-elle ce tableau à sa déclaration
annuelle?
14. Compte 68174 Dotations aux provisions
pour dépréciation des créances
 L’entreprise déduit-elle de ses bénéfices imposables
les créances douteuses dont le nominal par client ne
dépasse pas cent dinars (voir aussi, compte 63 ci haut)?
 Les provisions pour dépréciation des créances
douteuses pour lesquelles une action en justice est
engagée sont-elles déduites au niveau du TDRF dans la
limite de 30% de R2?
 Les provisions constituées pendant une année sont-
elles réintégrées au bénéfice imposable de la troisième
année qui suit celle de leur constitution au cas où
l’action en justice concernant les créances auxquelles
elles se rapportent suit encore son cours?
 Si oui, ces provisions sont-elles reconstituées, en
dehors du plafond de 30%?
 L’entreprise joint-elle à sa déclaration annuelle un
état détaillé des provisions pour dépréciation des
créances constituées?

15. Compte 6861 Dotations aux amortissements


des frais d’émission et des primes de
remboursement des obligations

 Les frais d’émission et les primes de remboursement


des emprunts sont ils parfaitement documentés?
 Les frais d’émission et les primes de remboursement
des emprunts sont-ils calculés au prorata des intérêts
courus par rapport au total des intérêts de l’emprunt?

16. Compte 6861 Dotations aux amortissements


des frais d’émission et des primes de
remboursement des obligations
 Les frais d’émission et les primes de remboursement
des emprunts sont ils parfaitement documentés?
 Les frais d’émission et les primes de remboursement
des emprunts sont-ils calculées au prorata des intérêts
courus par rapport au total des intérêts de l’emprunt?

17. Compte 6865 Dotations aux provisions pour


risques et charges financières
 Un tableau des provisions pour risques et charges
financières est-il ~ établi et mis à jour à la fin de chaque
exercice comptable?
 Toutes les provisions pour risques et charges
financières constituées sont elles réintégrées au bénéfice
imposable au niveau du TDRF?
 Un tableau des provisions pour pertes de change est-
il établi et mis à jour à la fin de chaque exercice
comptable?
 Toutes les provisions pour pertes de change
constituées sont elles réintégrées au bénéfice imposable
au niveau du TDRF?
18. Compte 6866 Dotations aux provisions pour
dépréciation des éléments financiers

Un tableau des provisions pour dépréciation des éléments


financiers est-il établi et mis à jour à la fin de chaque exercice
comptable?
Les dotations aux provisions pour dépréciation des éléments
financiers (à l’exclusion des dotations aux provisions pour
dépréciation des actions cotées en bourse) sont-elles réintégrées
au bénéfice imposable au niveau du TDRF?
Un tableau du portefeuilles actions cotées est-il établi et
constamment mis à jour .
Les dotations aux provisions pour dépréciation des actions
cotées sont elles déduites au niveau du TDRF?
Cette déduction est elle plafonnée à 30% du résultat fiscal
avant déduction des provisions?

19. Autres réintégrations

* Plus values de réévaluation


 L’entreprise a-t-elle procédé à la réévaluation de son
bilan?
 Si une plus-value de réévaluation a été dégagée, a-t-
elle été portée au crédit du compte 144 “Réserve
spéciale de réévaluation”?
 La réserve ainsi portée au crédit du compte 144 a-t-
elle été figée dans ce compte?
 Si une réserve spéciale de réévaluation a été
réintégrée au capital ou distribuée aux associés, cette
réserve a-t-elle été réintégrée au niveau du TDRF?
* Mouvements débiteurs du compte 128 “Modifications
comptables”
 Les montants portés au débit du compte 128 et
correspondant à des charges non déductibles sont-ils
réintégrées au bénéfice imposable au niveau du TDRF?
 Les montants portés au débit du compte 128 et
correspondant à des charges déductibles sont-ils non
réintégrés au bénéfice imposable au niveau du TDRF?
* Mouvements débiteurs des comptes 442 “Comptes
courants des associés”
 L’entreprise a-t-elle mis des sommes à la disposition
d’un ou de plusieurs associés (voir les mouvements des
les -soldes des comptes 442 ?
 Si oui, des intérêts calculés au moins au taux de 8%
l’an sur ces sommes sont-ils constatés au crédit du
compte 75 “Produits financiers”? Si non, des intérêts
calculés au moins au taux de 8% l’an sur ces sommes
sont-ils réintégrées au niveau du TDRF?

2. L’audit des produits et des déductions

Audit des comptes de la classe 7 produits


1. Compte 70 Ventes
 Le chiffre d’affaires déclaré au niveau des 12
déclarations mensuelles est-il égal au solde du compte
70?
 Pour les entreprises commerciales ou industrielles, le
chiffre d’affaires relatif aux bons de livraison non
encore facturés est-il constaté au crédit du compte 70
par la débit du compte 418 «Clients, factures à établir »?
 Pour les entreprises de services ou de travaux,
le chiffre d’affaires se rapportant à l’exercice « n»
mais non encore facturé ou encaissé est-il porté au
crédit du compte 70 par le débit du compte 417 «
Créances sur travaux non encore facturables»?
 Pour les factures émises et constatées au crédit
du compte 70 mais correspondant à des travaux non
encore entamés, est-il procédé à la contre-passation du
produit par le débit d’un compte de produits encaissés
d’avance?
1. Compte 71 Production stockée
 Les stocks de produits finis sont-ils valorisés au
coût de production?
 La méthode de valorisation utilisée est-elle la
méthode du CMP, FIFO, coût standard ou méthode de
la décote?
 Les stocks de travaux en cours sont-ils portés
au crédit du compte 7134?
2. Compte 72 Production
immobilisée
 Si la société a produit une immobilisation
incorporelle ou corporelle par ses propres moyens,
cette immobilisation est-elle constatée à l’actif par le
crédit du compte 72?
 Si oui, cette immobilisation est-elle valorisée
au coût de production?

3. Compte73 Produits divers


ordinaires
 Les produits divers ordinaires sont-ils
matérialisés par des pièces justificatives en bonne et
due forme?
 En cas de cession des immobilisations
subventionnées, la fraction de la subvention non
encore amortie est-elle rapportée au résultat de
l’exercice au cours duquel la cession a eu lieu (par le
crédit du compte 739)?
 Les subventions d’investissement accordées à
l’entreprise et finançant des immobilisations
amortissables sont-elles rapportées aux résultats nets
des exercices à concurrence du montant des
amortissements pratiqués?
 Les subventions affectées à la création ou à
l’acquisition d’immobilisations non amortissables
sont-elles rapportées par fractions égales au résultat de
chacune des dix années y compris l’année en cours ?

4. Compte74 subventions
d’exploitation
 Les subventions d’exploitation reçues ont elle
été déclaré à l’IS l’année de leur encaissement ?

5. Compte 78 reprises sur provision


 Les reprises sur provisions non deductibles sont
elle deduites du bénifice imposable au niveau du
TDRF ?

3. L’audit des déductions au titre des dégrèvements fiscaux.

1) Dégrèvement de bénéfices provenant de


l’activité de l’entreprise
 L’entreprise a-t-elle effectivement droit au
dégrèvement d’une partie
ou de la totalité de son bénéfice?
 Le dégrèvement est-il correctement mesuré?
 Les conditions de bénéfice du dégrèvement
sont-elles respectées?
 Le dégrèvement physique a-t-il été effectué
dans les limites prévues
par la législation en vigueur ?
 Le minimum d’IS prévu par l’article 12 de la
loi 89-114 est-il applicable au dégrèvement en
question?
 Si oui, la liquidation de l’IS tient-elle compte
de ce minimum?

2) Dégrèvement au titre du réinvestissement


physique
 L’entreprise a-t-elle effectivement droit au
dégrèvement physique?
 Le dégrèvement physique est-il correctement
mesuré?
 Les conditions de bénéfice du dégrèvement
physique sont-elles
Respectées, à savoir:
- Les bénéfices réinvestis sont inscrits dans un
“compte spécial d’investissement” au passif du bilan et
incorporés dans le capital de la société avant l’expiration
du délai de dépôt de la déclaration définitive au titre des
bénéfices de l’année au cours de laquelle la déduction a
eu lieu;
- Le programme d’investissement à réaliser est joint à
la déclaration d’im ôt sur les sociétés.

 Si la société a bénéficié d’un dégrèvement


physique, les éléments d’actif acquis dans le cadre de
l’investissement n’ont pas été cédés avant une année au
moins à partir de la date d’entrée effective en
production?
 Si la société a bénéficié d’un dégrèvement
physique, le capital social a-t-il été non réduit (pour
des motifs autres que pour résorptions de pertes) durant
les cinq années qui suivent la date de l’incorporation
des bénéfices réinvestis?
 Le minimum d’IS prévu par l’article 12 de la
loi 89-114 est-il applicable au dégrèvement en
question?
 Le dégrèvement physique a-t-il été effectué
dans les limites prévues par la législation en vigueur ?
3) Dégrèvement au titre du réinvestissement financier
 L’entreprise a-t-elle souscrit au capital d’une
société ouvrant droit au dégrèvement financier?
 Si oui, l’entreprise a-t-elle déduit le montant
réinvestis dans les limites prévues par la législation en
vigueur?
 Les conditions de bénéfice du dégrèvement
physique sont-elles respectées, à savoir:
- L’entreprise tient une comptabilité régulière
conformément au système comptable des entreprises;
- La souscription porte sur des actions ou des parts
sociales nouvellement émises.
 La société a-t-elle joint à sa déclaration
annuelle d’IS une attestation de libération du capital
souscrit ou de tout autre document équivalent?
 Le minimum d’IS prévu par l’article 12 de la
loi 89-114 est-il applicable au dégrèvement en
question?
 La société au capital de laquelle la souscription
a été effectuée a-t-elle conservé son capital non réduit
pendant une période de 5 ans à partir du 1er janvier de
l’année qui suit celle de la libération du capital
souscrit, sauf cas de réduction pour résorption des es?

2. L’AUDIT DE LA LIQUIDATION DE L’IS


1) Liquidation de 1’IS dû
 Le taux de l’IS a-t-il été appliqué au résultat
fiscal arrondi au dinar inférieur?
 Le taux de l’IS appliqué est-il égal à 35%?
 Si un autre taux a été utilisé, est-il justifié?.
 L’IS ainsi calculé est-il comparé au minimum
d’IS de 0,5% du CA brut?
 Si le minimum de 0,5% du CA brut est
supérieur à l’IS calculé sur le résultat fiscal,
l’entreprise déclare-t-elle ce minimum de 0,5%?
 Ce minimum de 0,5% est-il égal ou inférieur à
2.000 dinars pour l’entreprises soumises à l’IS au taux
de 35% et 1.000 dinars pour l’entreprises soumises à
l’IS au taux de 10%?
 Si le résultat fiscal de l’entreprise est
déficitaire, l’IS dû est-il égal au minimum de 0,5% ci-
dessus expliqué?
2) Liquidation de l’IS à payer ou à reporter
 Les montants suivants sont-ils imputés sur l’IS
dû:
- Trop perçu de la déclaration annuelle précédente
- Acomptes provisionnels payés
- Retenues à la source
- Avance 10% sur importations?
 Les montants ainsi imputés sont-ils appuyés
des pièces justificatives, à savoir:
- Pour le trop perçu d’IS : quittance fiscale
- Pour les acomptes provisionnels payés : quittances
fiscales
- Pour les retenues à la source : originaux des certificats ou
copies certifiées conformes à l’original
- Avance 10% sur importations: quittances douanières.

BIBLIOGRAPHIE

 www.iasb.org
 www.focusifrs.com
 http://www.memoireonline.com
 ERIC DUCASSE / ANNE JALLET-AUGUSTE/
STEPHANE OUVRARD/ CHRISTIAN PRAT DIT
HAURET , normes comptables internationales IAS/IFRS,
Belgique,de boeck, 2005 , 187 P.

 OBERT, Robert. Pratique des normes IFRS : comparaison


avec les règles françaises et les US GAAP. 3e édition. Paris :
Dunod, 2006, 561 p.
 Séminaire de l‘AFC sur les normes comptable internationale.

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