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Thème :
IAS 12
« impots sur le résultat »
Groupe :1
1. le résultat comptable :
le résultat comptable est le résultat net d’un exercice avant
déduction de la charge d’impot.
3. L’impot exigible :
5. La base fiscale :
• Illustrations et exemples
Exemple 1:
Exemple 2 :
Une entreprise acquiert un bien (un terrain et un
immeuble) dans le cadre d’un regroupement d’entreprises.
La juste valeur de l’immeuble est évaluée à 100. Le bien
est destiné à la location et donc à générer des revenus
immobiliers. L’entreprise prévoit de céder ce bien au bout
de 8 ans, alors que la durée de vie de l’immeuble est de 10
ans (soit un amortissement annuel de 10). La
réglementation fiscale en vigueur n’admet pas les
amortissements de l’immeuble en déduction, mais permet
une déduction de 100 lors de sa cession. La valeur nette
comptable de l’immeuble sera de 20 lors de sa cession.
Exemple 4 :
Des créances clients ont une valeur comptable
de 100. Les produits liés ont déjà été incorporés
dans le bénéfice imposable( perte fiscale).
La base fiscale des créances clients est de 100.
Exemple 5 :
Les dividendes à recevoir d’une filiale ont une
valeur comptable de 100. Ces dividendes ne sont
pas imposables.
En substance, la totalité de la valeur comptable
de cet actif est déductible des avantages
économiques. En conséquence la base fiscale des
dividendes à recevoir est de 100.
Exemple 6 :
Un prêt a une valeur comptable de 100. Le
remboursement de ce prêt n’aura pas de
conséquence fiscale. La base fiscale de ce prêt est
de 100.
b- La base fiscale d’un passif
La base fiscale d’un passif représente sa valeur comptable moins
tout montant qui sera fiscalement déductible au titre de ce passif
au cours des exercices ultérieurs. Dans le cas de produit perçus
d’avance, la base fiscale du passif qui en résulte est la valeur
comptable moins tout élément de produits qui ne sera pas
imposable au cours des exercices ultérieurs.
• Illustrations et exemples
Exemple 7 :
des passifs courants comprennent des charges à payer d’une
valeur comptable de 100. La charge concernée sera déduite
fiscalement lors de son règlement.
La base fiscale des charges à payer est nulle ( 100 – 100)
Exemple 8 :
Des passifs courants incluent des produits d’intérêt perçus
d’avance d’une valeur comptable de 100. Ces produits d’intérêt
ont été imposés lors de leur encaissement. la base fiscale des
intérets perçus d’avance est nulle.
Exemple 9 :
Des passifs courants comprennent des charges à payer d’une
valeur comptable de 100. La charge concernée a déjà été déduite
fiscalement.
La base fiscale des charges à payer est de 100
Exemple 10:
Des passifs courants comprennent des pénalités et amendes à
payer d’une valeur comptable de 100.
la base fiscale des charges à payer est de 100.
Exemple 11:
un emprunt a une valeur comptable de 100. Le remboursement
de cet emprunt n’aura aucune conséquence fiscale.
La base fiscale de cet emprunt est de 100.
Différences
temporaires
Approche résultat
+
Variation richesse par le bilan
Différences temporelles
Approche bilan
Source d’économie
D’imposition future
Source d’imposition future
d’imposition future
Différences temporelles
Différences temporelles
déductibles
imposables
VC > VF VC < VF
ACTIF IDP IDA
PASSIF IDA IDP
LA BASE FISCALE
Exemple 1 :
Une entreprise acquiert un bien (un terrain et un immeuble) dans le cadre d’un
regroupement d’entreprises. La juste valeur de l’immeuble est évaluée à 100. Le bien
est destiné à la location et donc à générer des revenus immobiliers. L’entreprise
prévoit de céder ce bien au bout de 8 ans, alors que la durée de vie de l’immeuble est
de 10 ans (soit un amortissement annuel de 10). La réglementation fiscale en vigueur
n’admet pas les amortissements de l’immeuble en déduction, mais permet une
déduction de 100 lors de sa cession. La valeur nette comptable de l’immeuble sera de
20 lors de sa cession
c. Lors de l’acquisition, la valeur comptable est de 100.l’entreprise
prévoit de recouvrer la valeur comptable de son bien via son utilisation
à hauteur de 80 qui est la base amortissable ( valeur comptable moins
valeur résiduelle), soit le montant d’amortissement cumulés sur 8 ans.
La base fiscale correspondante est nulle dès lors qu’aucune déduction
fiscale ne sera permise.
d. L’entreprise prévoit de recouvrer la valeur comptable de son bien à
hauteur de 20 lors de sa cession, la base fiscale du bien en cas de
cession est de 100.
Exemple 2
des passifs courants comprennent des charges à payer d’une valeur comptable de 100.
La charge concernée sera déduite fiscalement lors de son règlement.
La base fiscale des charges à payer est nulle ( 100 – 100)
1. IDA/IDP ET DIFFERENCES TEMPORELLES
Ahmouda wafa
Le fait que sa valeur comptable sera recouvrée sous la forme
d’avantages économiques futurs pour l’entreprise au cours
d’exercices futurs est inhérent à la comptabilisation d’un actif.
Lorsque la valeur comptable est supérieure à sa base fiscale, le
montant des avantages économiques futurs sera supérieur au
montant déductible autorisé fiscalement. La différence est une
différence temporelle taxable est l’obligation de payer les
impots sur le résultat qui en résultent au cours des exercices
ultérieurs est un passif d’impot différé. Lorsque l’entreprise
recouvre la valeur comptable de l’actif , la différence temporelle
taxable s’inverse et l’entreprise a un bénéfice imposable.
L’exemple 2 :
L’exemple 7 :
Suivant le SCF :
• Exemple :
31.12.N
Suivant le SCF :
Le compte 133 « impots différés actif » est débité par le crédit
du compte 692 « impositions différées actif »pour les montants
d’impots sur les résultats recouvrables au cours d’exercices
futurs.
Cas d’une charge comptabilisé dans l’exercice et dont la
déductibilité sur le plan fiscal se fera au cours d’exercices
futurs.
• Exemple :
• Exemple
• Exemple :
• Exemple :
• Exemple :
Les actifs et passifs d'impôt différé doivent être évalués aux taux
d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au cours
duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux
d'impôt qui a été adopté ou quasi-adopté à la date de clôture. Il
ne s’agit pas du taux existant à la fin de l’exercice mais du taux
attendu lors de la réalisation ou du règlement.
L'évaluation doit refléter les conséquences fiscales qui
résulterait de la façon dont l'entreprise s'attend à recouvrer ou
régler la valeur comptable de ses actifs et passifs.
• Exemple 1 :
Un actif a une valeur comptable de 100 et une base fiscale de
60. Un taux d’impot de 20% est applicable en cas de vente de
l’actif, et de 30% pour le reste du résultat.
• Exemple 2 :
Différence Passif
Temporelle Taux d’impot
Taxable d’impot différé
• Exemple :
Les données sont les memes que dans l’xemple précédent, sauf
que si l’actif est vendu pour une valeur supérieure à son cout,
l’amortissement fiscal cumulé sera pris en compte dans le
bénéfice imposable ( à 30%), tandis que, le produit de cession
sera imposé à 40% après déduction d’un cout ajusté de
l’inflation de 110.
• Exemple
X. L'IMPACT INDIRECT DE LA
COMPTABILISATION DE L’IMPOT
DIFFERE SUR LE SYSTEME
D’INFORMATION DE L’ENTREPRISE
1 Démarche
1
"Signe"
IDA IDP
SOUSSSSSSS
Base ID
tirée:
- par taux
3 - par
échéance
Calcul
Méthode du
4 "report variable"
Comptabilisation
5
6 Information
Contrats location-financement,
Provisions d’indemnité de départ à la retraite,
Frais d’établissement,
Provisions réglementées.
• Troisième famille : les crédits d’impôt
2. « signe » :
6. Information en annexe :
1. L’AUDIT DU TABLEAU DE
DETERMINATION DU RESULTAT FISCAL
-d
= Résultat avant déduction des provisions
=R2
- Déduction des provisions -p
nts fiscaux R3
-dl
ise -d2
Réinvestissement physique
ises -d3
R4
4. Compte74 subventions
d’exploitation
Les subventions d’exploitation reçues ont elle
été déclaré à l’IS l’année de leur encaissement ?
BIBLIOGRAPHIE
www.iasb.org
www.focusifrs.com
http://www.memoireonline.com
ERIC DUCASSE / ANNE JALLET-AUGUSTE/
STEPHANE OUVRARD/ CHRISTIAN PRAT DIT
HAURET , normes comptables internationales IAS/IFRS,
Belgique,de boeck, 2005 , 187 P.