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Royaume Ministère de
du Maroc l’Intérieur
DGCL
Editorial 1
LÕŽtat civil est un droit fondamental du citoyen : le droit ˆ
lÕidentitŽ et ˆ sa protection. Organigramme de la DPAT 3
LÕinstitution de lÕŽtat civil est rŽgie par un texte qui prŽsen- Espace juridique 3
te dans plusieurs de ses aspects des signes dÕobsolescence. Le recours contre les communes:
CÕest la raison pour laquelle il a paru nŽcessaire, de modi- fondements et imperfections
fier fondamentalement le droit de lÕŽtat civil en vigueur, pour Patrimoine immobilier des collec-
tivités locales :
le moderniser et lÕadapter aux conditions de notre temps. La Cas de jurisprudence
refonte de ce texte datant du protoctorat vise aussi ˆ prŽci- 5
Finances locales
piter la gŽnŽralisation de lÕŽtat civil et ˆ lÕŽtendre ˆ dÕautres Gestion des projets réalisés dans
faits touchant au statut du citoyen et de la famille ; de sorte le cadre de comptes d'affectation
ˆ renforcer sa fonction juridico-administrative ; mais aussi spéciale
2
La lettre des Collectivités Locales, nouvel espace de communication au service de la démocratie locale
Le Directeur
Division du N° 6
Division des Etudes et Division de la Division Technique
des Transactions Conservation du Urbaine Développement du
immobilières Patrimoine M.Rachid AFIRAT Patrimoine
M.Med OUHMAD M.Said KHALDOUNI
Tél : 037.77.27.35 Tél : 037.77.75.83 Tél : 037.77.75.83 Tél : 037.77.75.83
Service Informatique Service des Etudes Service Juridique Service Technique Service Foncier
Melle Aïcha KARI Mme Khadija MCHEB -
M.Abdelillah ETTAYAL (Sans titulaire) (Sans titulaire)
CHEB
Tél : 037.77.75.97 Tél : 037.77.75.97
Tél : 037.77.75.97
Espace juridique
collectivités et organismes publics. rants sont tenus d'observer préa-
Le recours contre les lablement à la saisine de la juridic-
Il est bien évident que de ces rap-
communes : ports peuvent naître des litiges
tion compétente.
fondements et relevant des juridictions compé- C'est ainsi que l'article 43 du dahir
imperfections tentes, en qualité de demandeur relatif à l'organisation communale
ou de défendeur. dispose dans ses alinéas 2 et 3 ce
Les communes urbaines et rurales
qui suit : "aucune action judiciaire
en tant qu’acteurs privilégiés de la Dans la mesure où les rapports
autre que les actions possessoires
vie économique et sociale entre- avec la commune, personne
et les recours en référé ne peut, à
tiennent des rapports étroits avec morale de droit public, se distin-
peine de nullité, être intentée
les personnes physiques (déli- guent des rapports entre particu-
contre une commune qu'autant que
vrance des documents administra- liers, la procédure d'introduction
le demandeur a préalablement
tifs, des autorisations de police des actions en justice contre
adressé au ministre de l'Intérieur
administrative communale, d'actes cette collectivité locale est fonciè-
ou à l'autorité qu'il a délégué à cet
portant sur des opérations immo- rement différente, du moins sur
effet, un mémoire exposant l'objet
bilières…), avec des personnes certains points, de la procédure
et les motifs de sa réclamation. Il lui
morales de droit privé, (partena- de droit commun. Le législateur a
est donné récépissé”.
riat, gestion déléguée, contrats de en effet soumis les recours
travaux publics, de fournitures…) contre les communes à une pro- L'action ne peut être portée devant
ainsi qu'avec l'Etat et les autres cédure spécifique que les requé- les tribunaux que deux mois après
3
la date du récépissé, sans préjudi- autorisation de l'autorité adminis- • évaluer les jugements rendus et
ce des actes conservatoires." trative si la loi l'exige, de sorte que en poursuivre l'exécution.
si l'une de ces conditions fait
De ces dispositions, il ressort que Bien que le bien fondé de cette
défaut, le juge déclare le recours
le législateur soumet le deman- procédure ne fasse pas de doute ;
irrecevable pour vice de forme.
deur qui veut introduire une action dans la mesure où elle vise à pro-
en justice contre une commune, à Il ressort de ce qui précède, que la téger à la fois l’intérêt de la collec-
deux conditions sine qua non double condition posée par le tivité et celui des requérants, il
avant tout recours juridictionnel : législateur (autorisation du n'en demeure pas moins que les
ministre de l'Intérieur et délai de dispositions de l'article 43 sus-cité
-d'abord, adresser au préalable au
recours) n'est pas fortuite, mais présentent deux inconvénients
ministre de l'Intérieur ou à l'autori-
qu’elle participe de considérations majeurs pour les requérants, qui
té déléguée par lui à cet effet, un
et de motifs objectifs. Elle vise en se pourvoient contre les com-
mémoire exposant l'objet et les
particulier à : munes. Il s'agit en l'occurrence de:
motifs de sa réclamation, à peine
de rejet ; 1- accorder au président du - la centralisation de la délivrance
conseil le délai nécessaire pour du récépissé. En effet, l'autorité
-ensuite, l'action en justice ne peut
exposer les faits au conseil et sol- compétente en la matière est le
être portée devant les tribunaux
liciter son autorisation, pour repré- ministre de l'Intérieur, qui n'a pro-
que dans un délai de 2 mois après
senter la commune en justice et cédé que récemment au transfert
la date du récépissé, délivré par le
plaider en son nom dans le procès de cette prérogative aux gouver-
N°6 ministre de l'Intérieur ou l'autorité
intenté contre elle (à l'exception des neurs. L'éloignement géogra-
déléguée par lui à cet effet.
cas limitativement énumérés au 1er phique de l'autorité de tutelle a
Il est à signaler que cette double alinéa de l'article 43 précité). occasionné de nombreuses diffi-
condition a fait et continue de faire cultés aux justiciables ;
Il est entendu que la communica-
l'objet de critiques de la part des
tion de l'affaire à l'assemblée déli- -aucun délai n'est prescrit à l'auto-
justiciables et des chercheurs qui
bérante, en sa qualité d'organe rité de tutelle pour délivrer le récé-
considèrent que ces 2 conditions
souverain, dans la gestion des pissé. Ceci est de nature à retar-
spécifiques ne font qu'entraver la
affaires de la commune, ne peut, der l'engagement de la procédure
procédure judiciaire et constituent
comme cela est perçu à tort, se judiciaire, dans la mesure où la loi
des mesures secondaires sans
faire rapidement ; les réunions du exige que l'action en justice ne
aucune utilité pratique évidente.
conseil obéissant de par la loi à puisse être portée devant les tribu-
Si la pratique a révélé qu'effective- une périodicité et un formalisme naux que dans un délai de deux
ment des difficultés sont nées de précis. En effet, la gestion du fac- mois après la date du récépissé
l'application de ces dispositions teur temps est tributaire de la délivré, au requérant par le
légales, il est légitime de s’interro- durée que peut requérir l'examen ministre de l'Intérieur ou son délé-
ger sur les raisons et les objectifs de l'affaire (étude des différents gué.
qui ont motivé la soumission des éléments du dossier, convocation
En outre, ces dispositions de l'ar-
recours formés contre les com- du conseil en session ordinaire ou
ticle 43 ont reçu une interprétation
munes à cette double condition extraordinaire aux fins de délibéra-
limitative par les instances judi-
par le législateur : Quelles sont les tion, adoption de la décision adé-
ciaires, qui ont été amenées à
difficultés rencontrées à l'occasion quate …) ;
considérer que les recours inten-
de son application ? et comment le
2- permettre au président du tés contre les actes émanant des
projet de réforme de la charte
conseil de préparer les moyens de présidents des conseils commu-
communale entend surmonter ces
la défense et d’en informer l'avocat naux ne sont pas soumis à l'appro-
difficultés ?
chargé de défendre les intérêts de bation préalable du ministre de
L'obligation faite au demandeur la commune dans ce dossier. l'Intérieur, au motif que ces
d'obtenir au préalable l'autorisation recours ne sont pas formés contre
3- aviser l'autorité de tutelle du
du ministre de l'Intérieur, avant tout les communes elles-mêmes, mais
recours intenté contre la collectivi-
recours juridictionnel, tire sa légiti- contre les décisions des prési-
té, laquelle pouvant contribuer à :
mité des règles instaurées par le dents à titre personnel, et en leur
code de procédure civile dans son • régler par la voie amiable les qualité de gestionnaires de ser-
article premier, s'agissant des litiges avant qu'ils ne soient portés vices publics relevant de leur com-
conditions de forme que doit remplir devant les tribunaux ; pétence propre(*).
le requérant pour ester en justice.
• assister la commune à organiser Cette jurisprudence adoptée par
Ainsi, en plus des conditions affé- le cas échéant sa défense ; les tribunaux administratifs du
rentes à la capacité, la qualité et Royaume a revêtu un caractère
• coordonner avec l'agent judiciai-
l'intérêt, le 2ème alinéa de l'article constant, bien qu’elle ne semble
re du Royaume pour défendre les
sus-cité a ajouté une 3ème condi- pas être conforme à la lettre du
intérêts de la commune ;
tion relative à la production d'une texte et aux intentions profondes
4
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du législateur qui n’a pas prévu de corroborée par le fait que les
dérogations. Cette jurisprudence indemnités en réparation des dom- Patrimoine immobilier
appelle en effet les observations mages causés à raison des actes des collectivités locales
suivantes : pris par les présidents sont pris en
Cas de jurisprudence
charge par le budget de la commu-
1- La commune, en sa qualité de
ne, et non par le budget de l'Etat. I- Exposé des faits
personne morale de droit public,
est représentée par des organes Il est à signaler, à ce propos, que La municipalité d'Agadir avait loué,
déterminés par la loi, qui agissent certaines interprétations jurispru- d'une manière exceptionnelle, des
en son nom, qui décident et exé- dentielles des dispositions de l'ar- lots dans la zone industrielle à des
cutent pour son compte, en l’oc- ticle 44 du dahir relatif à l'organi- particuliers au nombre de 59, en
currence l'assemblée délibérante sation communale sont allées jus- tant que victimes du séisme que
et l'organe exécutif. Par consé- qu'à dire que les attributions des cette ville a connu en 1960.
quent, exempter les recours for- Pachas et Caïds, en matière de
En vertu d'un accord, conclu sous
més contre les actes et décisions, police administrative communale,
l'égide de la chambre de commer-
émanant du président du conseil sont exercées par ces derniers
ce d'Agadir, les partenaires
communal de la formalité de l'au- pour le compte de la commune et
s’étaient entendus sur la vente des
torisation du ministre de l'Intérieur non pour le compte de l'Etat. Les
lots sus-visés au prix de 45 DH/M2,
ou de son délégué, et l'exiger uni- indemnités en réparation des pré-
vente qui avait fait d'ailleurs l'objet
quement quand il s'agit de déci- judices causés à l'occasion de
d'une délibération du conseil muni-
sions du conseil communal, peut l'exercice des pouvoirs, dont sont N° 6
cipal en date du 30 avril 1975 et
laisser entendre que le président investies ces autorités, devraient
approuvée par décret n° 2.76.550
du conseil ne représente pas la être supportées par le budget de la
du 29 décembre 1976.
commune et n’en constitue pas le commune, pour le compte de
représentant légal. C'est une com- laquelle ces actes sont pris. Cette Cette cession n'a jamais été finali-
préhension erronée qui ignore les interprétation continue d'être sée à cause des atermoiements
dispositions de l'article 39 du dahir admise même si les Pachas et des responsables municipaux
relatif à l'organisation communale Caïds ne représentent pas la com- d'Agadir qui ont finalement expri-
qui stipulent que "le président du mune et ne comptent pas parmi mé la volonté de revenir sur la
conseil communal représente la ses organes exécutifs(**) transaction, chose qui a amené les
commune dans tous les actes de (Rousset, 1988). intéressés à porter leur différend
la vie civile et administrative devant la justice pour manque-
En raison des limites actuelles des
conformément à la législation et à ment à l'obligation de conclure la
dispositions de l'article 43 ci-des-
la réglementation en vigueur". cession promise.
sus développées et des interpréta-
2- L'allégation que les actes pris tions auxquelles elles ont pu don- II- Décision de la justice
par les présidents des conseils ner lieu, il s’avère nécessaire d’en- Par décision n°715 en date du 23
communaux, à l'occasion de la visager des amendements dans octobre 1991, le tribunal de 1ère
mise en œuvre de leurs compé- les sens suivants : instance d'Agadir avait ordonné à
tences, sont exercés pour leur la municipalité de conclure la ces-
1- conférer expressivement la
propre compte, en leur qualité de sion en question par la rédaction
compétence de délivrer les récé-
présidents de services publics de contrats et leur enregistrement,
pissés aux gouverneurs des pré-
communaux, est sans fondement. et en cas de refus, considérer ce
fectures et provinces du Royaume
En effet, aucune loi ne dispose, jugement comme un contrat de
aux lieu et place de l'autorité de
explicitement ou implicitement, vente susceptible d’inscription sur
tutelle centrale ;
que les présidents exercent cer- les livres fonciers.
taines compétences pour leur 2- fixer à un mois le délai au terme
compte ou pour le compte de duquel le requérant n'est plus tenu Par arrêt n°152 du 28 janvier
l'Etat, comme c'est le cas dans par cette formalité ; 1993, la Cour d'Appel d'Agadir a
certaines législations comparées. confirmé le jugement pris de pre-
3- préciser de façon expresse que
mière instance.
3- Les présidents des conseils cette formalité d'autorisation
communaux relèvent dans l'exer- couvre aussi bien les recours Par arrêt de la Cour Suprême
cice de leurs compétences intentés contre les délibérations n°975 en date du 13 février 1996, la
propres (notamment en matière de des conseils communaux que municipalité à été déboutée dans sa
police administrative) de la tutelle ceux formulés contre les actes de demande de cassation. Le jugement
administrative et non du pouvoir leur présidents< d'appel est alors devenu définitif.
hiérarchique, ce qui prouve qu'ils (*) voir arrêt Cour Suprême n° 25 du 5 A- Fondements juridiques des
agissent bien pour le compte de la février 1982 in Recueil des arrêts de la
Cour Suprême, n° 30- octobre 1982. décisions judiciaires
commune qu'ils représentent, et
non pour leur compte ou celui de (**) Michel Rousset, Droit administratif • La cession est régulière au
Marocain, 1998. regard des conditions fondamen-
l'Etat. Cette affirmation se trouve
5
tales de conclusion des contrats à de céder les terrains en litige non • L'obligation d'exécuter la cession
savoir : l’existence de l'offre et constitutive d'une promesse de tire son origine de la rencontre de
l’accord des deux parties sur l'ob- vente et que le décret d'approba- la volonté des deux parties sur les
jet et le prix, corroboré par la tion n'a pour objectif que de publier éléments et les conditions du
condition suspensive qui est l'ap- les délibérations du conseil à ce contrat de cession conformément
probation par l'autorité supérieure sujet au Bulletin Officiel. à l'article 488 du code des obliga-
de tutelle ; laquelle a été obtenue tions et contrats. Et en vertu de
• Elle est toujours mal fondée à
et formalisée par le décret publié l'article 230 de ce code, le contrat
considérer les délibérations
au Bulletin Officiel et notifié à la régulièrement conclu est la loi des
comme donnant au président plein
municipalité. parties ; elles ne peuvent s'en
pouvoir à ce sujet, de conclure ou
délier que d'un commun accord.
• La municipalité a, dans son non et que le décret d'approbation
mémoire interjetant appel, implici- de la cession n'a pas une force • L'approbation par décret de l'opé-
tement avoué avoir fait l'offre de obligatoire, alors que l'article 37 de ration de cession est une condition
vente aux particuliers. La décision la charte communale édicte que le sine qua non du contrat, condition
du conseil municipal avait annon- président exécute les décisions du suspensive, considérée comme un
cé la cession au prix de 45 DH/M2 conseil. des éléments de négociation. Si
en précisant les lots et les noms cette condition est remplie, la ces-
B- Conclusion
des bénéficiaires, décision trans- sion est exécutoire.
mise au ministère de l'Intérieur A la lumière de ce qui précède, il
• Les transactions immobilières
N°6 pour approbation. convient de dégager les enseigne-
réalisées par les collectivités
ments suivants :
• La municipalité est mal fondée à locales obéissent en grande partie
considérer l'offre incertaine et • Le raisonnement des juridictions aux règles de droit privé. Le
incomplète arguant le fait qu'elle est fondé essentiellement sur le contentieux susceptible de sub-
n'incluait pas de conditions rela- caractère contractuel de l'opéra- venir dans ce domaine relève de
tives à l'aménagement de la zone tion de cession qui est parfaite par la compétence des tribunaux de
et de son équipement. la rencontre de la volonté des par- droit commun statuant en matière
ties sans formalisme ; la cession civile<
• Elle est également mal fondée à
immobilière est de type consen-
considérer la décision du conseil
suel.
Finances locales
groupements, a permis d’encoura- dépenses et d'apurement de l'as-
Gestion des projets ger des initiatives des collectivités siette foncière des projets ;
réalisés dans le cadre de locales en matière de développe-
• l'application des dispositions du
comptes d'affectation ment dans tous les secteurs de
cahier des charges régissant les
l'activité économique.
spéciale rapports entre la commune et les
Cette technique n'est toutefois pas bénéficiaires, notamment en ce
Au rôle traditionnel des collectivi-
exempte d'imperfections. La pra- qui concerne les échéances de
tés locales en tant que produc-
tique a révélé des défaillances au versement de leurs contributions
trices et gestionnaires des ser-
niveau du suivi et de l'exécution qui devront servir au règlement
vices publics, s'ajoute de plus en
des projets réalisés dans le cadre des dépenses afférentes à l'exécu-
plus un rôle d'animateur écono-
des comptes d'affectation spéciale. tion du projet ;
mique de leur territoire.
De ce fait, il appartient à la com- • la participation des représentants
Le financement de ce nouveau
mune de prendre les mesures des bénéficiaires au processus
rôle se fait grâce à la technique
nécessaires, après l'approbation d'exécution du projet pour s'en-
des comptes spéciaux, qui a per-
du compte d'affectation spéciale, quérir de son coût final, car il arri-
mis de renforcer l'autonomie
afin d'entourer l'opération d'exécu- ve parfois que le coût du projet
financière des collectivités locales
tion des projets de toutes les s'écarte du coût fixé par le monta-
et favoriser l'émergence d'un
garanties nécessaires pour leur ge financier prévisionnel, sous l'ef-
appareil productif local générateur
bonne réussite. fet de certaines données internes
de ressources nouvelles suscep-
et externes et par les aléas écono-
tibles d'alimenter leurs budgets. Parmi les dispositions à prendre
miques, ce qui engendre une révi-
par la commune, on peut citer :
Le recours à cette technique, pré- sion de la participation des bénéfi-
vue par le dahir portant loi n° 1-76- • la nomination de fonctionnaires ciaires.
584 du 30 septembre 1976 relatif qualifiés pour le suivi des opéra-
En outre, il est à signaler que le
à l'organisation des finances des tions de recouvrement des
programme d'emploi du compte
collectivités locales et de leurs recettes, de règlement des
6
La lettre des Collectivités Locales, nouvel espace de communication au service de la démocratie locale
20 000
15 000
Prévisions
Réalisations
10 000
5 000
0
Recettes Dépenses
Cette performance est le fait A un mois de la fin de cette pério- liser au titre de cette rubrique
essentiellement des recettes de de, les restes à réaliser en matière représentent en effet 21% des pré-
fonctionnement, dont les réalisa- de recettes de fonctionnement visions.
tions ont dépassé les prévisions proviennent essentiellement des
au titre des 17 premiers mois de la impôts et taxes gérés par les col-
période de transition. lectivités locales. Les restes à réa-
20 000
18 000
16 000
14 000 Prévisions
12 000
Réalisations
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
Recettes Recettes
fonctionnement équipement
7
Les recettes d’investissement de crédits FEC et de dotations témoignent d’une grande maîtrise
n’ont pas connu le même sort, car T.V.A pour l’investissement. des dépenses de fonctionnement
les restes à réaliser sont toujours par les collectivités locales. Le
Par ailleurs, les réalisations en
importants (2/3 des prévisions). taux de réalisation global est de
matière de dépenses, largement
Cette situation s’explique par la 76% alors que la période transitoi-
inférieures à celles des recettes,
lenteur des déblocages en matière re touche à sa fin.
8 000
7 000
6 000 Prévisions
5 000
Réalisations
4 000
3 000
2 000
N°6
1 000
0
Personnel Annuités Frais de
gestion
Les frais de gestion ont été conte- de crédits libres d’emplois. de 50% des recettes courantes et
nus dans des proportions raison- une fois le service de la dette
Le bilan des réalisations est globa-
nables. Les réalisations au titre de assuré par les collectivités locales,
lement positif. La tendance est au
cette rubrique ont atteint à la date l’épargne nette représente 38%.
resserrement des écarts entre pré-
du 30 novembre 2001, 69% des
visions et réalisations en matière Les transferts de T.V.A d’un mon-
prévisions ; ce qui traduit l’effort
de recettes et à la maîtrise des tant de 9 718 millions de dirhams
d’économie consenti par les enti-
dépenses de fonctionnement. ont servi à couvrir :
tés territoriales.
On s’aperçoit également, à travers • le déficit de fonctionnement d’un
Au bout de 17 mois, la trésorerie a
le calcul de certains indicateurs, montant de 1 300 millions de
atteint 12.696 millions de dirhams,
que les collectivités locales dispo- dirhams, soit 13%
soit 491 jours de fonds de roule-
sent, au titre de cette période,
ment ; ce qui représente un niveau • les annuités d’emprunt d’un mon-
d’une marge de manœuvre impor-
anormalement élevé, la trésorerie tant de 1 796 millions de dirhams,
tante.
devant idéalement se situer autour soit 19%
de 90 jours. Cette trésorerie est Le niveau d’épargne est important;
• les investissements à hauteur de
formée, en plus des restes à man- il temoignerait d’une gestion rigou-
6 622 millions de dirhams soit
dater et des restes à engager, reuse des dépenses de gestion.
68%.
d’une proportion non négligeable L’épargne brute représente près
Capital
Intérêts
Déficit
Equipement
8
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Ainsi la structure des dotations étant dégagé pour l’investissement. Le reste, soit 68 DH de T.V.A est
T.V.Arévèle que celle-ci est dirigée destiné au financement de nou-
Une autre lecture de cette structure
dans une large mesure vers l’équi- veaux équipements, soit par auto-
permet de noter que sur 100 DH de
pement ; le déficit de fonctionne- financement, soit en utilisant ce
dotation T.V.A, 32 DH ont servi à
ment n’absorbant somme toute montant comme levier pour mobili-
financer des dépenses de fonction-
qu’une faible part. ser de nouveaux emprunts auprès
nement qui se répartissent à raison
du Fonds d’Equipement
La TVA est certes hébergée dans de 13 DH pour la couverture du
Communal.
le budget de fonctionnement, mais déficit et 19 DH pour le rembourse-
elle n’en est pas prisonnière ; un ment des annuités d’emprunt.
matelas de ressources substantiel
Equipement
68 DH Principal
Intérêts
Déficit de fonctionnement
N° 6
12 DH
7 DH
13 DH
Toutefois, si l’on fait la ventilation T.V.A alors que celle-ci a servi à dans le remboursement des annui-
de l’annuité d’emprunt entre la part financer l’équipement à hauteur de tés d’emprunt. Elle permet aux col-
correspondant au remboursement 80 DH, car l’annuité sert en fait à lectivités locales d’honorer dans
du capital (dépenses d’équipe- rembourser un emprunt qui a per- une large mesure leurs engage-
ment) et les intérêts (dépenses de mis la réalisation d’un équipement. ments financiers vis-à-vis du
fonctionnement) ; on se rend FEC<
Il faut noter également que la T.V.A
compte que le fonctionnement a
joue encore un rôle prépondérant
absorbé uniquement 20 DH de
9
Assainissement
produites au niveau des agglomé- le maillon le plus faible du secteur
Epuration des eaux rations et collectées d’une manière de l’assainissement. En termes
usées : comparaison plus ou moins satisfaisante, sont d’investissement, les besoins dans
entre differents procédés déversées sans épuration dans les ce domaine sont évalués, pour les
milieux récepteurs (mer, cours vingt prochaines années, à 16,3
de traitement
d’eau et sol). Leur volume annuel milliards de Dirhams (sans tenir
Les villes et centres urbains du a atteint plus de 540 millions de compte des autres composantes:
Royaume ont connu durant les mètres cube. la réabilitation, l’extension l’inter-
trois dernières décennies un énor- ception, le compage,etc...)
Les enquêtes et les études des
me accroissement urbanistique et
schémas directeurs d’assainisse- Le parc des stations d’épuration
démographique qui n’a pas été
ment effectuées ont mis en évi- d’eaux usées (63 stations) réalisées
accompagné du développement
dence le retard considérable enre- depuis les années 50 est très faible.
des infrastructures nécessaires en
gistré en matière d’épuration des Les techniques d’épuration utilisées
matière d’assainissement liquide.
eaux usées au Maroc. En effet, la sont très variées et comprennent
Il en résulte que les eaux usées
composante ‘‘épuration’’ constitue différents systèmes d’épuration :
N°6
Procédés En service Hors service Non raccordé Total
Boues activées 11 5 3 19
Lits bactériens 5 6 0 11
Décanteurs digesteurs 2 13 2 17
Egouttage 0 3 0 3
Lagunage 6 4 1 11
Infiltration contrôlée 2 0 0 2
Total 26 31 6 63
Ainsi, la population desservie par dent aux normes de rejet concer- consommation d’énergie, à une
l’ensemble de ces stations repré- nant la pollution organique. main d’œuvre spécialisée et à une
sente moins de 8% de la popula- Cependant, les boues activées forte production de boues.
tion urbaine. nécessitent une épuration complé- D’autant plus qu’ils ne garantis-
mentaire de désinfection microbio- sent pas une production d’une
Afin d’évaluer les performances
logique. meilleure qualité d’effluent.
épuratoires des différents sys-
L’espace nécessaire à l’implanta-
tèmes d’épuration, des stations Une comparaison avantages et
tion des ouvrages correspondants
pilotes ont été réalisées dans diffé- inconvénients de ces deux familles
est de l’ordre de 0,2 à 0,6 m2 par
rentes régions du Royaume. Ces permet de constater que :
équivalent-habitant selon la taille
expérimentations, dont certaines
• Le lagunage constitue dans la de l’agglomération.
ont couplé l’épuration à la réutilisa-
plupart des cas la bonne solution
tion des eaux usées, ont permis de Bien qu’il ne constitue pas un
de traitement en raison de l’extrê-
définir certains paramètres néces- véritable traitement des eaux
me simplicité de sa technologie,
saires à la conception et au dimen- usées, l’émissaire en mer peut
du faible coût d’exploitation en
sionnement des stations d’épura- être envisagé comme un système
absence des équipements électro-
tion des eaux usées adaptées au de dépollution des côtes par l’éloi-
mécaniques sauf en cas de lagu-
contexte local. gnement des rejets en mer. Il est
nage aéré. Ce système présente
souvent envisagé pour les
Les différents procédés existants également un meilleur pouvoir
grandes agglomérations côtières,
en matière de traitement des eaux épuratoire des germes patho-
pour lesquelles un traitement des
usées résiduaires urbaines et / ou gènes favorisant ainsi une réutili-
eaux usées par des stations d'épu-
industrielles sont généralement sation, sans risque, des eaux
ration peut être relativement oné-
classés en deux groupes ; extensif usées à des fins agricoles.
reux. Toutefois, il est à préciser
et intensif. Les premiers (le lagu- Toutefois, son handicap réside
que le coût d’investissement d’une
nage l’infiltration / percolation et dans l’importance d’espace à
station d'épuration dépend des
autres) sont trop consommateurs réserver à ce type de traitement
conditions locales notamment, la
d’espace, Les seconds (boues (environ 1,5 à 2 m 2 par équivalent-
disponibilité des terrains et leur
activées lits bactériens et autres) habitant).
nature géologique, l’accessibilité
nécessitent des superficies plus
• L’inconvénient majeur des sys- du site. Il peut être réparti comme
réduites. Sur le plan des perfor-
tèmes intensifs (boues activées et suit :
mances, ces deux groupes répon-
lits bactériens) tient à la forte
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Les coûts d’exploitation annuels par type de traitement exprimés en pourcentage du coût d’investissement
total sont présentés dans le tableau suivant :
Le choix d’un système d’épuration techniques extensives (lagunage, cas où la faisabilité du lagunage
dépendent entre autres de la taille infiltration percolation) ; notam- n’est pas confirmée ;
de la ville, des moyens financiers ment pour les villes moyennes et
• pour les villes côtières, la solu-
et de la disponibilité des terrains les petits centres
tion émissaire en mer présente un
nécessaires à l’implantation des
• s’orienter vers les Boues attrait financier incontestable (par
ouvrages. D’une manière généra-
Activées sous leurs formes les rapport aux autres systèmes)<
le, il est recommandé de :
plus économiques à savoir les
• s’orienter en premier lieu vers les procédés à forte charge, dans le
Ces montants ont été accordés quisition du matériel d’exploitation. activités futures de la banque
auxdites régies pour l’élaboration concernerait aussi les villes
Ces prêts sont assortis d’une bonifi-
des études d’Avant Projet Détaillé moyennes (entre 50 000 et 100
cation d’intérêt en provenance du
(APD) et la préparation du Dossier 000 habitants) dont il serait envi-
budget de l’Union Européenne (UE).
d’Appel d’Offres (DAO), la réhabili- sageable de financer leurs projets
La Banque soutient ainsi les efforts
tation, la réalisation et l’extension d’assainissement liquide selon
des bailleurs de fonds internationaux
du réseau et l’interception des une formule de ligne de crédit par
qui suivent la même approche pour
eaux usées, l’évacuation des eaux un intermédiaire spécialisé (ONEP
N°6 traiter les problèmes d’assainisse-
pluviales, les ouvrages d’épura- ou FEC)<
ment des villes marocaines.
tion ( RADEEM et RADEEC) ainsi
que les terrains y afférents et l’ac- En plus des grandes villes, les
Guelmim-Es-smara 86 69 67 35 32
Rabat-Salé Zemmour-Zaër 66 43 18 18
Meknès-Tafilalet 151 84 68 32 36
Laâyoune-Boujdour Sakia El Hamra 6 6 5 4 1
Grand-Casablanca 33 2 2 - 2
Tadla-Azilal 136 24 5 1 4
Souss-Massa-Draâ 443 52 32 22 10
Marrakech -Tensift Al-Haouz 231 27 17 14 3
Oriental 239 35 22 19 3
Taza-Al Hoceima-Taounate 199 - - - -
Fès-Boulemane 122 59 40 40 -
Gharb-Cherarda Bni-Hssen 130 51 - - -
Oued-Eddahab-Lagouira 2 - - - -
Doukala-Abda 119 - - - -
Chaouia-Ouardigha 127 32 27 27 -
Tanger-Tétouan 237 29 17 17 -
Total 2327 513 320 211 109
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réhabilités
en cours de réhabilitation
nom réhabilités
N° 6
13
Il est à signaler qu’au cours de • Le manque de personnel qualifié • L’absence de soumissionnaires
l’exécution de ce programme, des pour l’établissement des CPS dans des communes lointaines ou
difficultés ont été rencontrées par dans certaines délégations du pour des appels d’offres dont le
certaines communes notamment : ministère de l’Education Nationale; coût des travaux est inférieur à
100.000 Dh.
• La modification du programme • La sous ou la surestimation par
initial par certains délégués du les services concernés du ministè- A ce sujet, il est à signaler que la
ministère de l’Education Nationale re de l’Education Nationale du commission technique, instaurée
sans l’accord du président de la coût des travaux ; par l’article 4, alinéa 2 de la
commune concernée et sans l’ap- convention cadre signée le 27
• La modification du programme
probation des services centraux du octobre 1999, se réunit périodi-
initial par certaines communes du
ministère de l’Education Nationale ; quement pour évaluer ce program-
fait que certains travaux ont déjà
me et débattre des solutions à
• Le changement du lieu de réali- été réalisés dans le cadre du pro-
apporter aux problèmes rencon-
sation des travaux après l’adjudi- gramme national de lutte contre
trés par les collectivités locales
cation des marchés et la notifica- les effets de la séchresse ;
lors de son exécution<
tion des ordres de service ;
• Le refus du FEC de réaliser par
• L’absence d’études géotech- bons de commande des travaux
niques ; dont le coût est inférieur à 100.000
Dh ;
N°6
Grand-Casablanca 5 4 1
Chaouia -Ouardigha 36 28 8
Doukkala-Abda 76 76 0
Tadla-Azilal 59 51 8
Sous-Massa-Deraa 134 134 0
Fès-Boulemane 51 51 0
Taza-Al Hoceima-Taounate 168 153 15
Marrakech-Tensift Al-Haouz 125 125 0
Méknès-Tafilalet 124 124 0
Guelmim-Es-semara 36 32 4
Laayoune-Boujdour Sakia-Hamra 9 9 0
Oued-Eddahab-Lagouira 13 13 0
Tanger-Tétouan 38 38 0
Gharb-Chrarda Bni-Hssin 136 136 0
Rabat-Salé Zemmour-Zaer 45 45 0
Oriental 135 89 46
Total 1191 1108 82
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Question / Réponse
QUESTION 1 : ment, le candidat suivant de la habilité à remplacer le conseiller
liste intéressée est proclamé défunt?
En cas de décès d’un conseiller
élu; à défaut, il est procédé à
provincial, quelles sont les
une élection partielle pour le
modalités à suivre pour pourvoir
siège vacant dans un délai qui REPONSE :
à son remplacement, sachant
ne pourra excéder 90 jours à La migration postérieurement
que les avis divergent au sujet
compter de la date du décès ou aux élections, d’un conseiller
de la mise en œuvre des dispo-
celle à laquelle la décision d’an- provincial postulant au siège
sitions de l’article 48 du dahir du
nulation est devenue définitive. " vacant à titre de candidat sui-
12 septembre 1963 relatif à l’or-
ganisation des préfectures, des Ces dispositions ne présentent vant de la liste intéressée, vers
provinces et de leurs assem- aucune ambiguïté. Elles préci- un autre parti politique, est sans
blées, ou de celles de l’article sent clairement qu’en cas de e ffet sur cette règle. En effet, la
194 de la loi n° 9-97 formant décès d’un conseiller provincial, base de remplacement est la
code électoral ? il est procédé à son remplace- liste d’appartenance d’origine.
ment par le candidat suivant de Cette règle a pour fondement le
N° 6
la liste intéressée c’est-à-dire, respect et la fidélité aux résul-
REPONSE : de la liste électorale qui a servi tats du suffrage en vertu des-
de base à l’élection du conseiller quels le siège revient à la liste
Les modalités de désignation
décédé. intéressée.
d’un conseiller provincial suite
au décès du titulaire sont régle- Quant à l’article 48 du dahir
mentées par les dispositions de sus-cité, relatif au recours à des
QUESTION 2 :
l’article 194 précité qui stipulent élections partielles, il n’est appli-
dans son premier alinéa : " en En cas d’application des disposi- cable que lorsque le conseil a
cas de décès ou lorsque, à la tions de l’article 194 sus-cité, perdu par suite de vacances
suite d’un recours formé dans qu’elles sont les conséquences successives au moins le tiers de
les conditions prévues à l’article de la migration postérieure aux ces membres élus<
193 ci-dessus, les résultats d’un élections vers un autre parti poli-
scrutin sont annulés partielle- tique, du conseiller provincial
Actualités
• quelques communes rurales, Les travaux de ce séminaire ont
Rabat le 07 février 2002 assemblées provinciales et été marqués par des débats et
Séminaire d’évaluation conseils régionaux ; des interventions qui ont per-
à mi-parcours du • certaines associations d’usa- mis de relever les contraintes
PAGER gers d’eau potable ; qui marquent la mise en œuvre
Ce séminaire organisé par le du PAGER. Il s’agit principale-
• les bailleurs de fonds et les
ministère de l’Equipement et qui ment de l’absence des actions
organismes d’aide au dévelop-
s’est déroulé au Centre d’accompagnement visant le
pement, dont notamment la
d’Accueil et des Conférences à renforcement des capacités des
Banque Mondiale, la KFW
Rabat, a vu la participation de communes rurales et des asso-
Allemande, la JICA ( J a p o n ) ,
plus de 300 personnes repré- ciations d’usagers pour la prise
l’ambassade de Belgique et le
sentant: en charge de la gestion des ins-
Lux Développement.
tallations réalisées dans ce
• les administrations concernées Le séminaire a été principale- c a d r e<
par la mise en œuvre du ment consacré à la présenta-
PAGER, dont notamment le tion des résultats de l’étude
ministère de l’Equipement, le d’évaluation à mi-parcours des
ministère de l’Intérieur et projets financés par la BIRD.
l’ONEP ;
15
soutien de l'UNESCO et de la Les organisateurs envisagent
Fès, 3 mai - 2juin 2002 Banque Mondiale. d’inviter à cette rencontre d’émi-
nentes personnalités mondiales
Conférence des Cette conférence a pour but de
des maires des villes jumelées
bailleurs de fonds mobiliser des fonds pour la réha-
avec la ville de Fès, des
bilitation et le développement du
Une conférence des bailleurs de Fondations, des entreprises mul-
quartier Fès El Jadid, l’améliora-
fonds et des donateurs pour la tinationales, des ONG internatio-
tion des réseaux et des infra-
sauvegarde de la Médina de Fès nales spécialisées, ainsi que les
structures de la Médina et la res-
sera organisée dans cette ville mécènes nationaux et internatio-
tauration des monuments histo-
du 31 mai au 2 juin 2002 avec le n a u x<
riques.
Publications
La lettre des Collectivités Locales • Bulletin d’information bimestriel édité par la Direction Générale des Collectivités Locales
16 Conception : US GRAPHIC • ISSN : 1114-4068 • Adresse: Ministère de l’Intérieur - DGCL - Rabat - Maroc • Tél: 037 76 87 22 • Fax: 037 76 16 21