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Mef Elas 1d PDF
Mef Elas 1d PDF
Yves Debard
Université du Mans
Master Modélisation Numérique et Réalité Virtuelle
http://iut.univ-lemans.fr/ydlogi/index.html
2 Forme différentielle 2
7 Exemples 22
7.1 Poutre soumise à une force répartie et à une force nodale . . . . . . . . . . . . . . . . 22
7.2 Modes propres d’une poutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
7.2.1 Énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
7.2.2 Solution analytique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
7.2.3 Modélisation 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
7.2.4 Modélisation 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
7.2.5 Modélisation 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
7.3 Poutre à section droite variable soumise à une variation de température . . . . . . . . 30
7.3.1 Énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
7.3.2 Solution analytique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
7.3.3 Solution éléments finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
7.4 Influence de la position du nœud milieu sur la performance d’un élément isopara-
métrique à trois nœuds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
A Programmes Maple 43
A.1 3n int : élément à 3 nœuds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
A.2 3n mat : élément à 3 nœuds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
A.3 3n milieu : élément à 3 nœuds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Références 47
Élasticité à une dimension 1
1 Rappels et hypothèses
Considérons une poutre droite d’axe x soumise à un effort normal N (x; t).
La poutre porte une force répartie d’intensité linéique px et subit une variation de température égale
à ∆T .
L’équilibre du morceau de poutre compris entre les sections droites d’abscisses x et x + dx s’écrit :
∂N
− N (x; t) + N (x + dx; t) + px dx = −N (x; t) + N (x; t) + dx + px dx = ρ A ü dx (1.1)
∂x
∂2u
où l’on a posé : ü = 2
∂t
Après simplification, on obtient l’équation d’équilibre :
∂N
+ px = ρ A ü (1.2)
∂x
Cet allongement unitaire est dû à la contrainte normale σxx (loi de Hooke) et à la variation de
température (figure 3) :
∂u σxx N
εxx = = + α ∆T avec σxx = (1.4)
∂x E A
d’où :
σxx = E (εxx − α ∆T ) = E (εxx − εth ) (1.5)
avec εth = α ∆T .
2 Forme différentielle
Résoudre un problème d’élasticité à une dimension consiste à chercher un champ de déplacements u(x; t)
tel que :
∂2u ∂
ρA 2 = (A σxx ) + p ∀x tel que xO < x < xE (2.1)
∂t ∂x
avec
– la relation cinématique :
∂u
εxx = (2.2)
∂x
– la loi de comportement (ou loi constitutive) :
La quantité :
∂2u ∂
r(u) = ρ A 2
− (A σxx ) − p (2.6)
∂t ∂x
est le résidu de l’équation (2.1). Ce résidu est nul si le champ de déplacements u(x; t) est solution de
cette équation.
∂u(x; t) ∂ 2 u(x; t)
Notations : u̇(x; t) = , ü(x; t) =
∂t ∂t2
Élasticité à une dimension 3
– Les fonctions u et u∗ doivent être suffisamment régulières pour que les expressions ci-dessus
aient un sens.
– Le champ de déplacements u(x; t) est dit cinématiquement admissible (CA).
– La fonction u∗ est appelée champ de déplacements virtuels.
– La formulation intégrale (3.3) est l’expression du principe des travaux virtuels.
– Dans l’équation (3.1) la fonction u doit être dérivable deux fois et une fois dans l’équation (3.3).
Ces équations sont dites respectivement forme intégrale forte et forme intégrale faible de
l’équation différentielle (2.1).
– Sous certaines conditions de régularité, les formulations (2.1) et (3.3) sont équivalentes.
4 Méthode des éléments finis
– Fonctions d’interpolation :
Il vient :
{UL } = ? {UL∗ }
{U } = {UP } 6= {0} , {U ∗ } = {UP∗ } = {0} (4.4)
∗
{UP } = {0} {US } = {0}
Cette partition induit une partition de la matrice d’interpolation :
£ ¤
[N ] = [NL ] [NP ] [NS ] (4.5)
d’où l’expression de u et u∗ :
∗
£ ¤ {UL } £ ¤ {UL }
u = [NL ] [NP ] [NS ] {UP } , u∗ = [NL ] [NP ] [NS ] {0} (4.6)
{0} {0}
on déduit :
∂2u
ü = = [N ] {Ü } (4.9)
∂t2
∂u
εxx = = [B] {U } (4.10)
∂x
où la matrice [B] est égale à : · ¸
∂N1 ∂Ni ∂Nn
[B] = ··· ··· (4.11)
∂x ∂x ∂x
u∗ = [N ] {U ∗ } = {U ∗ }T [N ]T , ε∗xx = [B] {U ∗ } = {U ∗ }T [B]T (4.12)
où :
Z xE
[M ] = ρ A [N ]T [N ] dx
x
Z xOE
[K] = EA [B]T [B] dx
x (4.14)
Z OxE Z xE
T
{F } = [N ] p dx + [B]T EA α ∆T dx + {Fnod }
xO xO
© ª
{Fnod }T = −(A σxx )x=xO 0 . . . 0 (A σxx )x=xE
Élasticité à une dimension 7
Le vecteur {Fnod } ne contient que deux composantes non nulles : FO (t) et FE (t). Ces forces sont
connues si le déplacement associé est inconnu. Dans le cas contraire ces forces sont des réactions
d’appui.
Remarques :
La partition des degrés de liberté (§ 4.2) induit une partition de [M ], [C], [K] et {F } :
[MLL ] [MLP ] [MLS ] [KLL ] [KLP ] [KLS ]
[M ] = [MP L ] [MP P ] [MP S ] , [K] = [KP L ] [KP P ] [KP S ] (4.16)
[MSL ] [MSP ] [MSS ] [KSL ] [KSP ] [KSS ]
[CLL ] [CLP ] [CLS ] {FL }
[C] = [CP L ] [CP P ] [CP S ] , {F } = {FP } (4.17)
[CSL ] [CSP ] [CSS ] {FS }
La forme discrétisée d’un problème d’élasticité s’écrit finalement :
avec les conditions initiales {UL (t0 )} = {UL,0 } , {U̇L (t0 )} = {U̇L,0 }
Les déplacements nodaux inconnus {UL (t)} sont donc les solutions de l’équation :
[MLL ]{ÜL } + [CLL ]{U̇L } + [KLL ]{UL }
(4.19a)
= {FL } − [MLP ]{ÜP } − [CLP ]{U̇P } − [KLP ]{UP }
avec les conditions initiales :
{UL (t0 )} = {UL,0 } , {U̇L (t0 )} = {U̇L,0 } (4.19b)
Remarque : par construction, les matrices [KLL ] et [MLL ] sont symétriques.
8 Méthode des éléments finis
Si le nombre de liaisons est suffisant, la matrice [KLL ] n’est pas singulière (det [KLL ] 6= 0) et les
déplacements inconnus sont égaux à :
Remarque : les réactions d’appui {R} sont les composantes (P ) et (S) du vecteur {Fnod }. Les déplacements
étant connus, elles sont égales à :
· ¸½ ¾ ½ ¾
[KP L ] [KP P ] {UL } {FP }
{R} = − (4.22)
[KSL ] [KSP ] {UP } {FS }
En pratique, cette méthode est peu utilisée : les blocs de matrices [KP L ], [KP P ], [KSL ], [KSP ], {FP }
et {FS } ne sont pas assemblés.
En posant :
{UL (t)} = {ŨL } sin ω t (4.24)
où {ŨL } est indépendant du temps, il vient :
où ω est une pulsation propre de la poutre et {ŨL } le vecteur propre associé.
on déduit :
üe = [N e ] {üe } (4.28)
£ ¤ ∂Nie
εexx = [B e ] {ue } avec [B e ] = B1e · · · Bie · · · Bne e , Bie = (4.29)
∂x
ue∗ = [N e ] {ue∗ } = {ue∗ }T [N e ]T , εe∗ e e∗ e∗ T e T
xx = [B ] {u } = {u } [B ] (4.30)
Élasticité à une dimension 9
où :
Z
e
[m ] = ρ A [N e ]T [N e ] dx
e
ZL
[k e ] = EA [B e ]T [B e ] dx (4.32)
e
ZL Z
e e T
{f } = [N ] p dx + [B e ]T E A α ∆T dx
Le Le
Exemple : soit un élément de longueur L et de section droite constante (aire A). Cet élément porte une
force uniformément répartie d’intensité linéique p. La masse volumique du matériau est égale à ρ. Les
matrices élémentaires sont égales à :
1£ ¤ 1£ ¤
[N e ] = L−x x , [B e ] = −1 1
L L
Z · ¸ · ¸
ρA L L − x £ ¤ ρ AL 2 1
[me ] = 2 L − x x dx =
L 0 x 6 1 2
Z L· ¸ · ¸
e EA −1 £ ¤ EA 1 −1
[k ] = 2 −1 1 dx =
L 0 1 L −1 1
Z L ½ ¾ ½ ¾
1 L−x pL 1
{f e } = p dx =
L 0 x 2 1
L’équation (3.3a) s’écrit :
à !
X³ ´
∗ ∗ T e e e
W({U }, {U }) = {U } [M ] {Ü } + [K ] {U } − {F } − {Fnod } (4.33)
e
Dans les matrices [M e ] et [K e ] et dans le vecteur {F e }, obtenus par expansion respectivement de [me ],
[k e ] et {f e }, les seuls termes non nuls sont les termes associés aux degrés de liberté de l’élément (e).
Par exemple, pour l’élément (i − j), le terme {ue∗ }T [k e ] {ue } est égal à :
· ¸½ ¾
£ ¤ k11 k12 ui
{ue∗ }T [k e ] {ue } = u∗i u∗j
k21 k22 uj
0 ... 0 ... 0 ... 0 u1
.. . . .. . . . .
..
. . . . . . .
. . .
. .
0 . . . k11 . . . k12 . . . 0
u
£ ∗ ¤ i
∗ ∗ ∗ .
. . . .
. . . .
. . . .
. .
. (4.34)
= u1 . . . ui . . . uj . . . un . . . . . . . .
0 . . . k21 . . . k22 . . . 0 uj
.. . . .. . . .
. . . .
.
.
.
. . . . . .
. .
0 ... 0 ... 0 ... 0 un
= {U ∗ }T [K e ] {U }
P P P
On en déduit : [M ] = [M e ] , [K] = [K e ] , {F } = {F e }
e e e
10 Méthode des éléments finis
Remarques :
– la partition des degrés de liberté (§ 4.2) est effectuée avant la phase d’assemblage.
– dans le logiciel RDM seuls les blocs [KLL ], [KLP ], [MLL ], [MLP ] et {FL } sont assemblés.
4.6.2 Discrétisation
La poutre est discrétisée en trois éléments à deux nœuds : (1 − 2) , (2 − 3) et (3 − 4). Les variables
nodales sont donc :
u1 (t) = 0
u2 (t) = ?
{U (t)} =
u3 (t) = ?
u4 (t) = a sin ω t
4.6.4 Remarque
La figure 5 représente la forme de la solution cherchée u(x; t) et des fonctions test u∗ = δu.
– élément 1 − 2 : ½ ¾
u1 → 0
{ddl1−2 } =
u2 → 1
· ¸ · ¸ ½ ¾
4 EA 1 −1 ρAL 2 1 pL 1
[k1−2 ] = , [m1−2 ] = , {f1−2 } =
L −1 1 6 1 2 4 1
– élément 2 − 3 : ½ ¾
u2 → 1
{ddl2−3 } =
u3 → 2
4.6.6 Assemblage
L’assemblage des matrices élémentaires conduit à la relation :
· ¸ ü2 · ¸ u2 ½ ¾
ρAL 4 1 0 EA 8 −4 0 pL 2
ü3 + u3 =
6 1 4 1 L −4 5 −1 4 1
−a ω 2 sin ωt a sin ωt
Remarque : seuls les blocs [KLL ], [KLP ], [MLL ], [MLP ] et {FL } sont assemblés.
12 Méthode des éléments finis
4.6.7 Équation
Les déplacements inconnus u2 et u3 sont les solutions de l’équation :
· ¸½ ¾ · ¸½ ¾
ρAL 4 1 ü2 EA 8 −4 u2
+
6 1 4 ü3 L −4 5 u3
½ ¾ ½ ¾ ½ ¾
pL 2 ρAL 0 EA 0
= + +
4 1 6 a ω 2 sin ωt L a sin ωt
où :
– elle est nodale : un nœud de l’élément de référence devient un nœud de l’élément réel (les deux
éléments possèdent donc le même nombre de nœuds) :
n
X
xi = x(ξi ) = Nj (ξi ) xj , i = 1, . . . , n (5.3)
j=1
Remarque : si les nœuds de l’élément de référence sont espacés régulièrement entre −1 et +1,
on a :
i−1
ξi = −1 + 2 (5.5)
n−1
– elle est bijective : le jacobien ne doit pas changer de signe sur l’élément. Nous impo-
serons la condition :
J(ξ) > 0 (5.6)
On appelle qualité du jacobien la quantité :
– La qualité est maximale est 1 : dans ce cas, le jacobien est constant dans l’élément.
– Dans la pratique, pour évaluer qJ , on se contente de calculer J(ξ) aux nœuds de l’éléments.
min(J(ξ))
qJ = (0 ≤ qJ ≤ 1) (5.8)
max(J(ξ))
Critère de complétude : pour que la solution éléments finis converge vers la solution exacte quand
la taille des éléments tend vers zéro, l’élément doit pouvoir représenter un champ de déplacements qui
correspond à des déformations nulles (mouvement de corps rigide) ou constantes. Considérons donc
le champ de déplacements :
u(x) = a + b x (5.10)
d’où les valeurs nodales :
ui = a + b xi , i = 1, . . . , n (5.11)
14 Méthode des éléments finis
On en déduit ½ ¾
−1 x1
x(ξ) = [P (ξ)] [C] (5.17)
x2
d’où l’expression de la matrice d’interpolation :
avec : · ¸ · ¸ · ¸
1−ξ 1+ξ ∂Ni −1 1
[N (ξ)] = , = (5.19)
2 2 ∂ξ 2 2
Élasticité à une dimension 15
– représentation de la géométrie :
½ ¾
x1 1−ξ 1+ξ x1 + x2 L
x(ξ) = [N ] = x1 + x2 = +ξ (5.20)
x2 2 2 2 2
On en déduit
x1
x(ξ) = [P (ξ)] [C]−1 x2 (5.25)
x3
d’où l’expression de la matrice d’interpolation (programme 3n int) :
£ ¤
[N (ξ)] = N1 (ξ) N2 (ξ) N3 (ξ) = [P (ξ)] [C]−1 (5.26)
avec :
· ¸ · ¸ · ¸
ξ(ξ − 1) ξ(ξ + 1) ∂Ni 2ξ − 1 2ξ + 1
[N (ξ)] = 1− ξ2 , = − 2ξ (5.27)
2 2 ∂ξ 2 2
– représentation de la géométrie :
x1 ξ (ξ − 1) ξ (ξ + 1)
x(ξ) = [N ] x2 = x1 + (1 − ξ 2 ) x2 + x3 (5.28)
2 2
x3
L
Cette expression se réduit à : x(ξ) = x2 + ξ si le nœud 2 est situé au milieu de l’élément.
2
– représentation du champ de déplacements :
u1 ξ (ξ − 1) ξ (ξ + 1)
u(ξ) = [N ] u2 = u1 + (1 − ξ 2 ) u2 + u3 (5.29)
2 2
u3
et se réduit à L/2 si le nœud 2 est au milieu de l’élément. La qualité du jacobien est égale à :
µ ¶
2 2
qJ = min 1 + (x1 + x3 − 2 x2 ) , 1 − (x1 + x3 − 2 x2 ) (5.31)
L L
Remarque : la condition J(ξ) > 0 impose certaines conditions à la position du nœud 2. Considérons
l’élément réel de longueur L et de coordonnées : x1 = −L/2 , x2 , x3 = L/2.
Élasticité à une dimension 17
Le point de coordonnée ξ dans l’élément de référence devient dans l’élément réel le point de coordon-
née :
1
x(ξ) = ξ L + (1 − ξ 2 ) x2
2
et le jacobien de la transformation est égal à :
1
J(ξ) = L − 2 ξ x2
2
Pour que le déterminant du jacobien reste positif quand ξ varie de −1 à +1, la quantité x2 doit
rester comprise entre les valeurs −L/4 et L/4. Si x2 est en dehors de cet intervalle, la transformation
géométrique n’est pas bijective : à certaines valeurs de l’abscisse x correspondent deux valeurs de ξ
(figure 11).
npi ξi wi
1 0 ³ ´ 2
p
2 ±0.57735026918962576 ± 1/3 1
³ p ´ 0 0.88888888888888889 (8/9)
3 ±0.77459666924148338 ± 3/5 0.55555555555555556 (5/9)
s p à !
3 − 2 6/5 1 1
±0.33998104358485626 ± 0.65214515486254614 + p
7 2 6 6/5
4 s p à !
3 + 2 6/5 1 1
±0.86113631159405258 ± 0.34785484513745386 − p
7 2 6 6/5
Remarque : un polynôme de degré inférieur ou égal à 2 npi − 1 est intégré exactement par la méthode
de Gauss à npi points.
Matrice [B] : · ¸ · ¸
∂N1 ∂N2 1 ∂N1 ∂N2 1
[B] = = = [−1 1]
∂x ∂x J ∂ξ ∂ξ L
Matrice de rigidité : Z · ¸
1
EA 1 −1
[k] = E A [B]T [B] J dξ =
−1 L −1 1
Matrice de masse : Z · ¸
1
TρAL 2 1
[m] = ρ A [N ] [N ] J dξ =
−1 6 1 2
Vecteur force dû à une force uniformément répartie d’intensité linéique p :
Z 1 ½ ¾
T pL 1
{f } = [N ] p J dξ =
−1 2 1
Vecteur force dû à une force répartie dont l’intensité linéique varie linéairement entre les valeurs p1
et p2 : ½ ¾
L 2 p1 + p2
{f } =
6 p1 + 2 p2
Vecteur force dû à une force ponctuelle d’intensité P située à l’abscisse xP :
½ ¾
P b
{f } = , a = xP − x1 , b = x2 − xP
L a
Jacobien de la transformation :
3
∂x X ∂Ni L
J= = xi =
∂ξ ∂ξ 2
i=1
Matrice [B] :
· ¸ · ¸
∂N1 ∂N2 ∂N3 1 ∂N1 ∂N2 ∂N3 1£ ¤
[B] = = = 2 ξ − 1 −4 ξ 2 ξ + 1
∂x ∂x ∂x J ∂ξ ∂ξ ∂ξ L
Matrice de rigidité :
Z 1 7 −8 1
EA
[k] = EA [B]T [B] J dξ = −8 16 −8
−1 3L
1 −8 7
Matrice de masse :
Z 1 4 2 −1
ρAL
[m] = ρ A [N ]T [N ] J dξ = 2 16 2
−1 30
−1 2 4
Vecteur force dû à une force uniformément répartie d’intensité linéique p :
Z 1 1
T pL
{f } = [N ] p J dξ = 4
−1 6
1
Vecteur force dû à une force répartie dont l’intensité linéique varie linéairement entre les valeurs p1
et p3 :
p1
L
{f } = 2 p1 + 2 p3
6
p3
Vecteur force dû à une force ponctuelle d’intensité P située à l’abscisse xP :
b (L − 2 a)
P
{f } = 2 4ab , a = xP − x1 , b = x3 − xP
L
a (L − 2 b)
où :
Cette méthode donne le résultat exact pour un champ de contraintes constant (élément à deux nœuds)
ou linéaire (élément à trois nœuds). Il est préférable d’utiliser la méthode présentée au paragraphe
suivant.
on déduit :
{u∗ }T ( [ m ] {ü} + [ k ] {u} − {f } − {fnod }) = 0 ∀ {u∗ } (6.6)
22 Méthode des éléments finis
avec :
Z xn
[m] = ρ A [N ]T [N ] dx (6.7)
Z xx1n
[k] = EA [B]T [B] dx (6.8)
x1
Z xn Z xn
{f } = [N ]T p dx + [B]T EA α ∆T dx (6.9)
x1 x1
−A(x 1 ) σxx (x 1 )
−N x (x1 )
0
0
{fnod } = .
.. = .
.. (6.10)
0
0
A(xn ) σxx (xn ) Nx (xn )
Remarque : cette méthode permet également le calcul des actions de liaison : si le déplacement
du ie nœud de l’élément est prescrit, fnod,i est la contribution de l’élément à l’action de liaison.
Si la section droite est constante, cette formule donne la valeur exacte de l’effort normal aux deux
extrémités de l’élément.
7 Exemples
7.1 Poutre soumise à une force répartie et à une force nodale
La poutre de longueur 3 L représentée sur la figure a une section droite constante d’aire A. Soit E le
module de Young du matériau.
Élasticité à une dimension 23
Les sections x = 0 et x = 3 L sont encastrées. La poutre est soumise entre 2 L et 3 L à une force ré-
partie dont l’intensité linéique varie entre p et 0. La section d’abscisse L porte une force d’intensité pL.
– Étude élémentaire
On en déduit :
7 pL2 5 pL2
u2 = , u3 =
9 EA 9 EA
élément 1 − 2 :
24 Méthode des éléments finis
– champ de déplacements :
– méthode 1 : ½ ¾
E u1 7 pL
N (x) = [ −1 1 ] =
L u2 9
– méthode 2 : ½ ¾ ½ ¾
−N1 u1 7 pL
= [k1−2 ] d’où N1 = N2 =
N2 u2 9
7 pL
N (x) = N1 =
9
– réaction d’appui au nœud 1 :
−7 pL
F1 = −N1 =
9
élément 2 − 3 :
– champ de déplacements :
– méthode 1 : ½ ¾
EA u2 −2 pL
N= [ −1 1 ] =
L u3 9
– méthode 2 : ½ ¾ ½ ¾
−N2 u2 −2 pL
= [k2−3 ] d’où N2 = N3 =
N3 u3 9
−2 pL
N (x) = N2 =
9
élément 3 − 4 :
– champ de déplacements :
– méthode 1 : ½ ¾
EA u3 −5 pL
N= [ −1 1 ] =
L u4 9
– méthode 2 :
½ ¾ ½ ¾ ½ ¾
−N3 u3 pL 2 −2 pL −13 pl
= [k3−4 ] − d’où N3 = N4 =
N4 u4 6 1 9 18
px2 −2 pL px2
N (x) = N3 − px + = − px +
2L 9 2L
Élasticité à une dimension 25
Figure 14 – Exemple 2
Soit A l’aire de la section droite. E et ρ sont respectivement le module de Young et la masse volumique
du matériau.
conduit à l’équation
d2 u ∂u
E + ω 2 ρ u = 0 avec u(x = 0) = 0 et (x = L) = 0
dx2 ∂x
qui admet comme solutions les fonctions :
r s
ρ π E
un (x) = a sin ωn x avec ωn = (2 n − 1) n = 1, 2 . . .
E 2 ρ L2
soit
π x
un (x) = a sin (2 n − 1)
2 L
Les deux plus petites pulsations propres sont donc égales à :
s s s s
π E E 3π E E
ω1 = 2
= 1.5708 2
, ω2 = 2
= 4.7124
2 ρL ρL 2 ρL ρL2
On a de plus : √
2
u1 (x = L/2) = a = 0.7071 a , u1 (x = L) = a
2
√
2
u2 (x = L/2) = a = 0.7071 a , u2 (x = L) = −a
2
7.2.3 Modélisation 1
La poutre est représentée par un élément à deux nœuds.
– Matrices élémentaires
7.2.4 Modélisation 2
L
La poutre est discrétisée en deux éléments (1 − 2) et (2 − 3) de longueur .
2
– Partition des degrés de liberté
u1 → 0
{DDL} = u2 → 1
u3 → 2
– Matrices élémentaires
½ ¾ ½ ¾
u1 → 0 u2 → 1
{ddl1−2 } = , {ddl2−3 } =
u2 → 1 u3 → 2
· ¸ · ¸
2 EA 1 −1 ρAL 2 1
[k1−2 ] = [k2−3 ] = , [m1−2 ] = [m2−3 ] =
L −1 1 12 1 2
– Étude globale : assemblage
– Résolution
– Mode 1 :
élément 1 − 2 :
1+ξ 1+ξ
x(ξ) = L , u(ξ) = 0.7071 = 0.3536 (1 + ξ)
4 2
élément 2 − 3 :
3+ξ 1−ξ 1+ξ
x(ξ) = L , u(ξ) = 0.7071 + = 0.8536 + 0.1464 ξ
4 2 2
– Mode 2 :
élément 1 − 2 :
1+ξ 1+ξ
x(ξ) = L , u(ξ) = − 0.7071 = −0.3536 (1 + ξ)
4 2
élément 2 − 3 :
3+ξ 1−ξ 1+ξ
x(ξ) = L , u(ξ) = − 0.7071 + = 0.1464 + 0.8536 ξ
4 2 2
Élasticité à une dimension 29
7.2.5 Modélisation 3
La poutre est représentée par un élément à trois nœuds équidistants (1 − 2 − 3).
– Matrices élémentaires
– Résolution
Il vient : · ¸½ ¾ · ¸½ ¾
EA 16 −8 a2 2 ρ A L 16 2 a2
=ω
3 L −8 7 a3 30 2 4 a3
Les modes propres sont :
– Mode 1 :
Étudier le champ de déplacements u(x) et le champ de contraintes σxx (x) dans la poutre.
On en déduit :
A σxx = N
où la constante N est l’effort normal dans la poutre.
Les matrices de rigidité et les forces élémentaires sont évaluées par intégration numérique
avec 2 points de Gauss.
Nombre Nombre
C1 C2 C3 C4
d’éléments de nœuds
-0.1607 0.5000 -0.1607 -2.092
2 3
-3.60 % * 20.71 % -6.35 % -4.61 %
-0.1650 0.5000 -0.1650 -2.024
4 5
-1.02 % 20.71% -3.85 % -1.20 %
-0.1663 0.3750 -0.1700 -2.006
8 9
-0.24 % -9.46 % -0.93 % -0.30 %
-0.1665 0.4167 -0.1714 -2.003
12 13
-0.12 % 0.60 % -0.12 % -0.13 %
Solution analytique -0.1667 0.4142 -0.1716 -2.000
32 Méthode des éléments finis
Les matrices de rigidité et les forces élémentaires sont évaluées par intégration numérique avec
respectivement 3 et 2 points de Gauss.
Nombre Nombre
C1 C2 C3 C4
d’éléments de nœuds
-0.1562 0.5000 -0.1562 -2.021
1 3
-6.30 % 20.71 % -8.97 % -1.04 %
-0.1665 0.4098 -0.1749 -2.002
2 5
-0.12 % -1.06 % 1.92 % -0.10 %
-0.1667 0.4182 -0.1718 -2.000
4 9
0.00 % 0.97 % 0.12 % -0.01 %
Solution analytique -0.1667 0.4142 -0.1716 -2.000
Solution analytique :
p L2
Le déplacement est maximal pour x = 0 et vaut .
8 EA
Élasticité à une dimension 33
∂u px pL pL
σxx (x) = E =− d’où σxx (−L/2) = et σxx (L/2) = −
∂x A 2A 2A
Discrétisation :
– Représentation de la géométrie :
£ ¤ x1 = −L/2 N1 (ξ) = −ξ (1 − ξ)/2
x(ξ) = N1 N2 N3 x2 avec N2 (ξ) = 1 − ξ 2
x3 = L/2 N3 (ξ) = ξ (1 + ξ)/2
d’où
L
x(ξ) = ξ + (1 − ξ 2 ) x2
2
Le jacobien de la transformation est égal à :
L³ x2 ´
3
∂x(ξ) X ∂Ni (ξ)
J= = xi = 1 − 4ξ
∂ξ ∂ξ 2 L
i=1
Le déplacement est donc maximal dans l’élément pour ξ = 0, c’est à dire pour x = x2 quel que
soit la valeur de x2 .
Céléments finis
x2 qJ Canalytique
npi = 2 npi = 3 npi = 4 npi = 5 K22 exact
0 1 1 1 = = = =
0.987 0.976
0.05 L 0.80 0.990 = = =
-0.30 %∗ -1.41 %
0.947 0.940 0.902
0.10 L 0.60 0.960 = =
-1.35 % -2.08 % -6.04 %
0.880 0.784 0.774 0.773
0.15 L 0.40 0.950 =
-7.37 % -17.47 % -18.53 % -18.63 %
0.787 0.616 0.582 0.574 0.572
0.20 L 0.20 0.840
-6.35 % -26.67 % -30.71 % -31.62 % -31.90 %
Remarques :
1
ξG1 = −ξG2 = − √ , wG1 = wG2 = 1
3
4 x2
Posons α = √ . Il vient :
3L
16 EA p L2
K22 = d’où u2 = (1 − α2 )
3 L (1 − α2 ) 8 EA
x2 nœud 1 nœud 3
0 0.500 -0.500
0.05 L 0.411 -0.617
0.10 L 0.338 -0.789
0.15 L 0.275 -1.100
0.25 L 0.219 -1.967
La poutre est soumise à une force répartie d’intensité linéique p(x) et à une force F appliquée sur la
section libre.
ce qui s’écrit :
δJ = 0 ∀ δu (8.3)
Les principales propriétés de l’opérateur variation δ sont ([2, 9, 14]) :
2
δ (u) = δ(δu) = 0
µ ¶
∂u ∂(δu)
δ =
∂x ∂x
µ ¶
∂u ∂F ∂F ∂u
δF (u, , . . .) = δu + µ ¶ δ + ···
∂x ∂u ∂u ∂x
∂
∂x
δ(F + G) = δF + δG
∂u ∂u (8.4)
où F (u, , . . .) et G(u, , . . .) sont deux fonctionnelles de u(x)
∂x ∂x
δ(F G) = δF G + F δG
δ(F n ) = n F n−1 δF
δ(c F ) = c δF où c est une constante
Z Z
δ F dx = δF dx
Élasticité à une dimension 37
– Wext (u) est travail des forces appliquées pour le déplacement u(x) :
Z L
Wext (u) = u p dx + u(L) F (8.7)
0
soit :
Z L µ ¶ Z L
∂u ∂u
δEpot (u) = EA δ dx − δu p dx − δu(L) F
0 ∂x ∂x 0
Z L Z L
(8.9)
∂(δu)
= A σxx dx − δu p dx − δu(L) F = 0 ∀ δu
0 ∂x 0
Remarques :
– la première variation de l’énergie potentielle peut s’écrire après intégration par parties :
Z Lµ ¶
∂
δEpot = (A σxx ) + p δu dx + (A σxx (L) − F ) δu(L) = 0 ∀ δu (8.14)
0 ∂x
ce qui conduit sous certaines conditions de régularité à l’équation d’équilibre de la poutre :
∂
(A σxx ) + p = 0 (8.15)
∂x
et à la condition aux limites :
A σxx (L) = F (8.16)
–
Z L Z L
1 2 1 A
Epot (uCA ) − Epot (uexact ) = EA ( εCA − εexact ) dx = ( σCA − σexact )2 dx (8.17)
2 0 2 0 E
où les déformations et les contraintes sont évaluées avec les champs de déplacements uCA
et uexact .
avec
c
.1
£ ¤ ..
[P (x)] = P1 (x) · · · Pk (x) · · · Pn (x) , {C} = ck (8.19)
..
.
cn
où :
Élasticité à une dimension 39
On en déduit :
· ¸
∂u 0 0 ∂P1 ∂Pk ∂Pn
εxx = = [P (x)] {C} où [P (x)] = ··· ··· (8.20)
∂x ∂x ∂x ∂x
En portant ces relations dans Epot (u), on obtient l’expression discrétisée de l’énergie potentielle :
1
Epot (c1 , · · · , ck , · · · , cn ) = {C}T [K] {C} − {C}T {F } (8.21)
2
avec :
Z L Z L
[K] = EA [P 0 (x)]T [P 0 (x)] dx , {F } = [P (x)]T p(x) dx (8.22)
0 0
n
X ∂Epot
δEpot = δck = 0 ∀ δck (8.23)
∂ck
k=1
d’où
∂Epot ∂Epot ∂Epot
= 0 , ··· , = 0 , ··· , =0 (8.24)
∂c1 ∂ck ∂cn
Les coefficients ck sont donc les solutions de l’équation :
Soient {C̃} la solution de cette équation et ũ le champ de déplacements associé. Il vient pour l’énergie
de déformation, le travail des forces extérieures et l’énergie potentielle :
1
Edef (ũ) = {C̃}T {F } , Wext (ũ) = {C̃}T {F } , Epot (ũ) = −Edef (ũ) (8.26)
2
u(x) = [NL ] {UL } (dans l’exemple choisi, il n’y a pas de déplacements connus non nuls)
1
Epot (UL ) = {UL }T [KLL ] {UL } − {UL }T {FL } (8.27)
2
8.5 Exemple
La poutre d’axe x et de longueur L représentée sur la figure ci-contre est encastrée à son origine.
Soient A et E respectivement l’aire de la section droite et le module de Young du matériau. La poutre
est soumise sur toute sa longueur à une force répartie d’intensité linéique p(x) = p0 (1 − x/L).
dN ³x ´
= −p = p0 −1 avec N (L) = 0
dx L
d’où :
p0
( x2 − 2 L x + L2 )
N (x) =
2L
Le champ de déplacements est solution de l’équation (loi de comportement) :
du σxx N
= εxx = = avec u(0) = 0
dx E EA
d’où :
p0 x
u(x) = (x2 − 3 L x + 3 L2 )
6 EA L
On en déduit :
p0 L2 p0 L2
u(L) = = Cu
6 EA EA
– l’énergie de déformation et l’énergie potentielle :
Z L µ ¶2 Z L
1 ∂u p2 L3
Edef = EA dx = 0 , Wext = u p dx = 2 Edef
2 0 ∂x 40 EA 0
p20 L3
Epot = Edef − Wext = −Edef = C
EA
– la contrainte à l’origine et à l’extrémité de la poutre :
p0 L p0 L p0 L
σxx (x = 0) = = Cσ0 , σxx (x = L) = 0 = CσL
2A A A
Il vient :
Z L µ
¶µ ¶
∂Pi ∂Pj
Kij = EA dx
0 ∂x ∂x
ai aj
(ai cos aj sin ai − aj cos ai sin aj ) si i <> j
EA (a2i − a2j )
= 2
L ai si i = j
2
Z L ³ x´ p0 L
Fi = Pi p0 1 − dx = 2 (ai − sin ai )
0 L ai
On obtient :
C − Cexact
* 100
| Cexact |
– du déplacement u(L).
– des contraintes σxx (0) et σxx (L) évaluées avec la relation : {fnod } = [k] {u} − {f }.
Energie potentielle
14
12
Eléments à 2 nœuds
10
Erreur en %
Eléments à 3 nœuds
8
0
0 2 4 6 8 10
Nombre d'inconnues
Élasticité à une dimension 43
A Programmes Maple
restart:
with(linalg):
x:=xi->a0+a1*xi+a2*xi*xi;
solve(x1=x(-1),x2=x(0),x3=x(1),a0,a1,a2):assign(%):
N:=grad(x(xi),[x1,x2,x3]):
N:=map(factor,N);
dN:=map(diff,N,xi);
plot([N[1],N[2],N[3]],xi=-1..1,legend=[N1,N2,N3],
color=[red,blue,green],thickness=2, title="Elément à 3 nœuds :
fonctions d’interpolation");
restart:with(linalg):
# fonctions d’interpolation
N:=vector([xi*(-1+xi)/2,-(-1+xi)*(xi+1),xi*(xi+1)/2]);
dN:=vector([-1/2+xi,-2*xi,xi+1/2]);
# matrice de rigidité
B:=scalarmul(dN,1/J);
k:=Matrix(3,3,(i,j)->int(B[i]*B[j]*E*A*J,xi=-1..1),shape=symmetric);
# matrice de masse
m:=Matrix(3,3,(i,j)->int(N[i]*N[j]*rho*A*J,xi=-1..1),shape=symmetric);
# vecteur force
px:=pxi*(1-xi)/2+pxj*(1+xi)/2;
f:=vector(3,i->int(N[i]*px*J,xi=-1..1)):f:=simplify(f);
f:=jacobian(f,[pxi,pxj]);
44 Méthode des éléments finis
restart:with(linalg):with(plots):
# fonctions d’interpolation
N:=[-xi*(1-xi)/2,1-xi*xi,xi*(1+xi)/2];
dN:=[(2*xi-1)/2,-2*xi,(2*xi+1)/2];
x:=-N[1]*L/2+N[2]*x2+N[3]*L/2:x:=simplify(%);
J:=diff(x,xi);
# matrice [B]
B:=simplify([seq(dN[i]/J,i=1..3)]);
G1:=-sqrt(3)/3;G2:=-G1;
Kij:=(i,j)->subs(xi=G1,E*A*B[i]*B[j]*J)+subs(xi=G2,E*A*B[i]*B[j]*J);
K:=simplify(matrix(3,3,Kij));
Fi:=i->subs(xi=G1,p*N[i]*J)+subs(xi=G2,p*N[i]*J);
F:=simplify(vector(3,Fi));
U2:=simplify(F[2]/K[2,2]);
# champ de déplacements
u:=N[2]*U2;
N1:=-simplify(K[1,2]*U2-F[1]);
N3:=simplify(K[3,2]*U2-F[3]);
Nx:=A*E*B[2]*U2;
# représentations graphiques
L:=1;A:=1;E:=1;p:=1;
Élasticité à une dimension 45
eq:=x2=0.15*L;
# champ de déplacements
plotuexact:=plot([subs(x2=0,x),subs(x2=0,u),xi=-1..1],
title="Champ de déplacements u(x)",color=green,thickness=2):
plotu:=plot([subs(eq,x),subs(eq,u),xi=-1..1],color=blue,thickness=2):
plotx2:=plot([subs(eq,xi=0,x),xi,xi=0..p*L*L/8/E/A],color=red):
display(plotuexact,plotu,plotx2);
# efforts normaux
plotNexact:=plot([subs(x2=0,x),subs(x2=0,Nx),xi=-1..1],
title="Effort normal N(x)",color=green,thickness=2):
plotN:=plot([subs(eq,x),subs(eq,Nx),xi=-1..1],color=blue,thickness=2):
plotG1:=plot([subs(eq,xi=G1,x),xi,xi=0..0.5],color=red):
plotG2:=plot([subs(eq,xi=G2,x),xi,xi=0..-0.5],color=red):
display(plotNexact,plotN,plotG1,plotG2);
Élasticité à une dimension 47
Références
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smethode in der statik, Vieweg, 1986.
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