Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
D’ENTREPRISES
EN NORD-PAS DE CALAIS
8ème édition
EDITION
© LES CCI DE RÉGION NORD DE FRANCE - SEPTEMBRE 2015 - TOUS DROITS RÉSERVÉS
PUBLICOM - REPRODUCTION INTERDITE
3
ÉDITORIAL
Notre ambition :
être votre expert dans la réussite de votre
création ou reprise d’entreprise
Laurent DEGROOTE Nous vous en félicitons et nous sommes heureux de vous offrir
Président l’édition 2015 du Guide de la création et reprise d’entreprise que
de CCI Entreprendre publient les Chambres de Commerce et d’Industrie du Nord-
en Nord-Pas de Calais
Pas de Calais, dans le cadre de leurs actions de soutien à l’entre-
preneuriat.
Nous espérons que vous trouverez dans ce guide et dans les services
que nous vous proposons, l’aide indispensable à l’aboutissement de
votre projet et formulons à votre égard tous nos vœux de réussite.
4
SOMMAIRE
LE RÉSEAU DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU NORD PAS DE CALAIS................... 6
DE L’IDÉE AU PROJET............................................................................................................................... 7
LE LOCAL.................................................................................................................................................. 11
• Le statut des baux commerciaux............................................................................................................... 11
• Les conventions dérogatoires.................................................................................................................... 11
• Les domiciliations..................................................................................................................................... 11
FOCUS....................................................................................................................................................... 13
LE STATUT DE L’AUTO-ENTREPRENEUR.................................................................................................. 18
LA FISCALITÉ DE L’ENTREPRISE.............................................................................................................. 20
• L’impôt sur les bénéfices........................................................................................................................... 20
• Le régime fiscal........................................................................................................................................ 20
• La fiscalité de la micro entreprise régime fiscal........................................................................................... 20
• Les obligations comptables selon les régimes fiscaux................................................................................. 22
5
LA PROTECTION SOCIALE....................................................................................................................... 26
• Le régime social des indépendants............................................................................................................ 26
• Le régime général de la sécurité sociale..................................................................................................... 26
• Les régimes facultatifs.............................................................................................................................. 26
• Le statut du conjoint................................................................................................................................ 26
LE FINANCEMENT.................................................................................................................................... 30
• Le dossier économique et financier........................................................................................................... 30
• Le besoin en fonds de roulement (BFR)..................................................................................................... 36
• Les aides financières................................................................................................................................. 38
ADRESSES UTILES.................................................................................................................................... 60
6
Autres dispositifs de formations pour les créateurs/repreneurs d’entreprises : consulter les CCI
locales.
u Entretien personnalisé : rendez-vous avec un Conseiller de la CCI afin de mettre en place la
méthodologie de la création et de la reprise d’entreprise de façon approfondie et d’étudier la
viabilité de votre projet.
u Orientation vers les structures financières : après validation du projet, le Conseiller de la
CCI oriente le porteur de projet vers des structures de financements spécifiques (pour des prêts
d’honneur, des garanties de prêt…).
u Assistance et aide à l’immatriculation : le Centre de Formalités des Entreprises est l’interlo-
cuteur unique des entreprises. Il facilite et simplifie les démarches administratives.
u Accompagnement sur trois ans : la CCI s’engage à accompagner le créateur pendant les
trois premières années d’activité par plusieurs visites dans l’entreprise. Elle travaille en étroite
collaboration avec ses partenaires : experts comptables, notaires, avocats, organismes financiers
ou de garantie, organismes sociaux et fiscaux …).
Les CCI du Nord Pas-de-Calais sont membres du réseau national « CCI-Entreprendre en France »
et ont obtenu le label « démarche qualité ».
(*) hors formations et formalités Guichet Unique
DE L’IDÉE AU PROJET
L’objectif
Il est de mieux connaître les grandes tendances du marché ainsi que ses acteurs et vérifier
l’opportunité de se lancer.
• Les grandes tendances du marché : marché en évolution/en déclin, marché des entreprises,
des particuliers, des loisirs...
• Qui sont les acheteurs, les consommateurs… les volumes et mode de consommation, le
produit/service.
• Analysez les concurrents.
• Le contexte réglementaire/législatif....
• De pouvoir évaluer un chiffre d’affaires prévisionnel.
• De déterminer une stratégie commerciale et une politique service/produit.
• D’avoir des éléments concrets pour déterminer les besoins (qui serviront au budget prévisionnel)
afin de mettre en place cette stratégie.
(clientèle de passage par exemple). L’évasion comprend la partie des dépenses qui ne seront pas
faites dans la zone et qui étaient prévues.
Pour vous aider, n’hésitez pas à consulter sur le site de l’INSEE, le logiciel « ODIL ».
Pour avoir une estimation de l’emprise et de l’évasion, il faut se référer aux habitudes de consom-
mation des habitants et des personnes fréquentant la commune. De plus, la situation géogra-
phique par rapport à des grands centres commerciaux intervient largement dans la détermi-
nation de ces deux paramètres. N’oubliez pas d’intégrer dans votre réflexion, l’impact de la
consommation de certains produits et services sur Internet.
Pour analyser les concurrents : Combien sont-ils ? Que vendent-ils ? Comment ? A quel prix ?
A qui ? Où sont-ils situés ? Leurs points forts et leurs points faibles. L’objectif est de pouvoir vous
différencier par rapport à eux.
Les concurrents ne sont pas seulement ceux installés physiquement sur la Zone ciblée mais aussi
tous les sites de vente en ligne et autres modes de consommation.
En ce qui concerne le chiffre d’affaires des concurrents (sociétés commerciales uniquement),
certains serveurs permettent d’y avoir accès (Infogreffe, Euridile…).
LE LOCAL
Les entreprises qui s’inscrivent au Registre du Commerce et des Sociétés doivent justifier de
l’occupation d’un local, que ce soit à titre de locataire ou à titre de propriétaire (sauf commerçants
non sédentaires).
Le plus souvent, l’entreprise est locataire des locaux où son activité est implantée. Elle est, dans
cette hypothèse, soumise généralement au statut des baux commerciaux. Il existe toutefois des
possibilités de dérogation.
Les domiciliations
Parfois, l’activité exercée ne nécessite pas de local pour recevoir la clientèle. Il est alors permis
d’envisager une simple domiciliation de l’entreprise (c’est-à-dire une adresse administrative).
Contactez
Cyrille GAMAIN cgamain@groupe-cogep.fr
Jérôme WILLERVAL jwillerval@groupe-cogep.fr
Au 03 21 71 30 30, 41 rue Roger Salengro BP 60530 - 62008 Arras
Dominique SALLEZ dsallez@groupe-cogep.fr
Au 03 20 06 49 74, 87 rue Paul Doumer - 59110 La Madeleine
www.groupe-cogep.fr
12
u Le contrat de domiciliation
Il s’agit d’un contrat qui autorise une entreprise à domicilier son siège dans des locaux occupés
par une ou plusieurs entreprises (appelées domiciliataires) pour une durée d’au moins 3 mois
renouvelable par tacite reconduction. Il est très important d’informer le Greffier du Tribunal de
Commerce de l’expiration du contrat (terme du contrat ou résiliation).
u Les sociétés de domiciliation collective
Les centres d’affaires concluent des contrats de domiciliation avec des entreprises et mettent à
leur disposition des services (boîte aux lettres, secrétariat…).
u Les pépinières d’entreprises
Les pépinières d’entreprises, quant à elles, permettent aux créateurs de démarrer l’activité à
un moindre coût, dans la plupart des cas. L’originalité du concept de la pépinière repose sur
le rassemblement des compétences et la facilité d’installation grâce à un ensemble de services
intégrés.
u La domiciliation provisoire
• Pour les entreprises individuelles, le choix du local dépend de l’activité exercée :
u Les commerçants et les artisans peuvent domicilier leur entreprise chez eux si aucune
disposition contractuelle ou législative ne s’y oppose (ex : clause du bail excluant expres-
sément la possibilité de domiciliation). S’ils ne disposent pas d’établissement, c’est à dire
s’ils exercent leur activité exclusivement à l’extérieur, ils peuvent déclarer leur habitation
comme adresse de l’entreprise, même en présence d’une clause interdisant de domicilier
son entreprise chez soi. Ils peuvent également exercer leur activité chez eux, dès l’ins-
tant où aucune disposition contractuelle ou législative ne s’y oppose. Dans les villes de
plus de 200 000 habitants et en région parisienne, des conditions supplémentaires sont
également à remplir : il doit s’agir de leur résidence principale, l’activité doit être exercée
exclusivement par les occupants du local, l’activité ne doit pas nécessiter le passage de
clientèle ou de marchandises.
u Les professions libérales ne travaillant pas exclusivement à l’extérieur, elles doivent, soit
trouver un local professionnel, soit demander à la préfecture un changement partiel d’af-
fectation de leur local d’habitation. Elles peuvent également travailler chez elles, sous
réserve de respecter certaines conditions.
• Pour les créations de sociétés (EURL, SARL), le créateur doit justifier au CFE (Centre de
Formalités des Entreprises) de la jouissance du ou des locaux où il installe le siège de la société
(bail, contrat de mise à disposition, contrat de sous-location, contrat de domiciliation). A noter :
la société peut être domiciliée au domicile du gérant : sans limitation de durée si aucune dispo-
sition du bail, du règlement de copropriété ou aucune disposition législative ne s’y oppose ;
pendant une durée maximale de 5 ans dans les autres cas sous réserve d’en informer le proprié-
taire du local ou le syndic de copropriété.
et environnement car les deux domaines sont liés. Veiller à la parité hommes-femmes et à la
diversité, qui apportent créativité, ouverture…
u Commercial :
Intégrer une démarche environnement (pas de suremballage) et des bonnes pratiques dans
ma stratégie de développement commercial et les valoriser auprès des institutionnels, des clients.
Réfléchir à une offre différenciante soit par l’écoconception du produit, soit par une offre produit
+ service…
u Aides :
Il est important d’anticiper, de lister et d’évaluer toutes les exigences environnementales
pour pouvoir les incorporer au coût global du projet. Ces coûts pourront être repris dans
les aides à la création ou au développement en passant dans la rubrique investissement.
Anticipés, ils permettront d’être en conformité avec la réglementation tout en bénéficiant des
aides à la création. A titre d’exemple, l’implantation d’un bâtiment avec un système de rétention
peut-être obligatoire. Si le bâtiment n’est pas conçu initialement avec ce système, la mise en
conformité de l’installation devra être faite mais ne pourra pas bénéficier d’aides.
u Anticiper les évolutions économiques :
Troisième révolution industrielle, nouveaux modèles économiques… Le monde change, les
consommateurs également. Le projet doit intégrer les nouveaux comportements (internet,
low cost…), les contraintes croissantes (cout de l’énergie, raréfaction des ressources eau
et matières…). Pour que mon offre soit pertinente et durable, je la soumets à une analyse du
cycle de vie, qui évaluera ses impacts sur l’environnement (et donc ses avantages et ses couts
potentiels) de sa production à son élimination. Ceci est vrai également pour un service !
15
L’Entreprise Individuelle
Elle est créée par une seule personne sans capital minimum obligatoire. Elle n’a pas de personnalité
morale propre. Son patrimoine est confondu avec celui du chef d’entreprise. La responsabilité
de l’entrepreneur est indéfinie*. Ce dernier a la qualité de travailleur non-salarié : commerçant,
artisan ou profession libérale. L’entrepreneur est seul décideur dans son entreprise. Il est soumis
à l’IR (impôt sur le revenu) dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux ou des
Bénéfices Non Commerciaux.
* L’entrepreneur individuel peut protéger son habitation principale et les biens immobiliers non nécessaires à son activité
des poursuites de créanciers professionnels en effectuant une déclaration d’insaisissabilité devant notaire.
Les associés se réunissent au minimum une fois par an en Assemblée Générale. L’approbation
annuelle des comptes, ainsi que les décisions ordinaires, se prennent en Assemblée Générale
Ordinaire à la majorité simple. Les décisions de modification des statuts se prennent en Assemblée
Générale Extraordinaire à la majorité des 3/4 des voix. La SARL est soumise à l’IS (impôt sur les
sociétés) avec une option possible pour l’IR dans certains cas.
Pas d'associé 1 seul associé Minimum 2 Minimum 7 Minimum 1 Minimum 2 Minimum 2 Minimum 7
(personne associés associés associé (personne associés parmi les
Entrepreneur physique ou maximum 100 (personne (personne physique ou salariés salariés
NOMBRE individuel seul morale, à (personne physique ou physique ou morale) majoritaires
D'ASSOCIÉS l'exception physique ou morale) morale)
d'une autre morale) Les associés ont
EURL) tous la qualité de
commer ant
Pas de notion de Pas de Pas de 37 000 € Capital social Pas de minimum Minimum 2 parts 18 500 €
“ capital social ” minimum minimum minimum librement fixé par d’une valeur minimum
le ou les Pas d'obligation unitaire
Possible de ne Possible de ne (1/2 des actionnaires de libération minimale de 15 €
libérer les libérer les apports en immédiate (ex :
apports en apports en numéraire sont (1/2 versé lors de sur appel de la
MONTANT numéraire que numéraire que la constitution et
versés gérance au fur et
DU CAPITAL pour 1/5 de pour 1/5 de leur obligatoirement le solde dans les à mesure des
leur montant montant lors de lors de la 5 ans) besoins)
lors de la la constitution constitution, le
constitution (solde dans les solde devant
(solde dans les 5 ans) être libéré dans
5 ans) les 5 ans)
Toutes activités Idem Idem Idem Idem Idem Tous secteurs Tous
(commerciale, Activités Activités Activités Activités (chaque associé d’activités secteurs
libérale, interdites : interdites : interdites interdites : a la qualité de d’activités
artisanale, - assurances - assurances - débits de - débit de tabac, commer ant)
agricole, etc.) - entreprises de - entreprises de tabac, - certaines Activités
capitalisation et capitalisation et - certaines professions interdites :
d'épargne d'épargne professions libérales - certaines
- débits de - débits de libérales réglementées (ex : professions
tabac, tabac, réglementées avocat, notaire, libérales
- certaines - certaines (ex : avocat, huissier de réglementées (ex :
OBJET
professions professions notaire, justice, avocat, notaire,
(ACTIVITÉ)
libérales libérales huissier de professions de huissier de
réglementées réglementées justice, santé, justice,
(ex : avocat, (ex : avocat, professions de vétérinaire, etc). professions de
notaire, notaire, huissier santé, santé, vétérinaire,
huissier de de justice, vétérinaire, etc).
justice, professions de etc).
professions de santé,
santé, vétérinaire),
vétérinaire), etc.
etc.
Totale et indéfinie Limitée aux Limitée aux Limitée aux Limitée aux
RESPONSABILITÉ sur biens apports, sauf apports, sauf apports, sauf apports, sauf Indéfinie et Limitée
Limitée aux
personnels de engagement engagement engagement engagement solidaire sur aux
ASSOCIÉS apports
l'entrepreneur personnel pris personnel pris personnel pris personnel pris biens personnels apports
individuel (1) par l’associé par l’associé par l’associé par l’associé
Responsabilité
RESPONSABILITÉ civile et pénale du Idem Idem Idem Idem Idem Idem Idem
DIRIGEANTS chef d'entreprise
18
LE STATUT DE L’AUTO-ENTREPRENEUR
Qu’est-ce que c’est ?
Disponible depuis le 1er janvier 2009, c’est le régime le plus simple pour créer une activité
indépendante (Loi de Modernisation de l’Economie du 4 août 2008).
LA FISCALITÉ DE L’ENTREPRISE
Le régime fiscal
4 régimes fiscaux sont en vigueur en fonction du montant du CA et des options de l’entre-
prise elle-même :
u 1. Le régime micro-entreprise si le CA est inférieur ou égal à :
• 82 200 € pour les activités d’achat-revente et les activités de fournitures de logement ;
• 32 900 € pour les prestataires de services et les BNC. Si ces conditions sont remplies, la
TVA est non applicable. Une option irrévocable est possible pour les autres régimes.
u 2. Le régime du réel simplifié pour les BIC si le CA est :
• compris entre 82 200 € HT et 783 000 € HT pour les activités d’achat-revente. Une option
irrévocable est possible pour le réel normal ;
• compris entre 32 900 € HT et 236 000 € HT pour les prestataires de services. Une option
irrévocable est possible pour le réel normal.
u 3. Le régime de la déclaration contrôlée pour les BNC si le CA est :
• supérieur à 32 900 € HT.
u 4. Le régime du réel normal pour les BIC dès lors que le CA est supérieur à :
• 783 000 € HT pour les activités d’achat-revente ;
• 236 000€ HT pour les prestataires de services.
u1
. Les modes de calcul du bénéfice imposable et le paiement de l’impôt sur le revenu en
régime micro-entreprise :
1-1. Le régime classique de la micro entreprise
Le montant du chiffre d’affaires est reporté dans la déclaration de revenu n° 2042 C.
Il faut y joindre un état simplifié indiquant le nombre de salariés de l’entreprise, les plus ou
moins values éventuelles, l’état civil, le numéro SIRET, l’adresse et la nature du revenu (BIC ou
BNC). Le bénéfice imposable est déterminé par l’administration fiscale, après avoir appliqué au
chiffre d’affaire un abattement forfaitaire de :
• 71 % pour les activités d’achat revente ;
• 50 % pour les activités industrielles et les prestations de services ;
• 34 % pour les BNC.
L’abattement forfaitaire minimum est de 305 €.
ATTENTION : ce bénéfice “théorique” va servir de base au calcul des cotisations sociales et de
leurs rappels éventuels… Il est important, au moyen d’un compte de résultat prévisionnel, de
vérifier que l’entreprise dispose d’un résultat bénéficiaire correspondant.
1-2. La micro-entreprise avec l’option pour le versement fiscal libératoire
Le micro-entrepreneur peut opter pour ce mode de calcul s’il réunit les conditions suivantes :
• être sous le régime de la micro-entreprise ;
• avoir un revenu fiscal de référence de l’avant dernière année inférieur ou égal, pour une
part de quotient familial, à la limite supérieure de la troisième tranche du barème de
l’impôt sur le revenu de l’année précédente, soit pour 2013, à 26 631 €. Cette limite est
majorée de 50% ou de 25% par demi-part ou quart de part supplémentaire.
Cré’Acteur
Avec CERFRANCE, créez votre réussite !
Contactez-nous
03.21.606.606
R éa l i se z v o t r e p ro je t d’ e n t re p r e n a riat
www.5962.cerfrance.fr CONSEIL
CERFRANCE 5962 EXPERTISE-COMPTABLE
22
Cette option doit être formulée auprès du Régime social des indépendants (RSI) ou sur le site
Internet www.lautoentrepreneur.fr. au plus tard le 31 décembre de l’année précédente ou pour
les nouveaux micro-entrepreneurs au plus tard le dernier jour du 3ème mois suivant celui de la
création.
Chaque mois ou chaque trimestre, selon l’échéance choisie, le micro-entrepreneur déclare son
chiffre d’affaires réalisé sur cette période, et adresse le règlement correspondant à l’impôt sur
le revenu.
Le prélèvement sera égal à :
• 1% du CA mensuel ou trimestriel pour les activités d’achat revente ;
• 1,7% du CA mensuel ou trimestriel pour les activités industrielles et de services ;
• 2,2% du CA mensuel ou trimestriel pour les BNC.
ATTENTION : il faut tout de même porter le montant du CA dans la déclaration complémen-
taire de revenu n°2042-C.
u2 . La TVA dans le régime micro-entreprise
Les entreprises relevant du régime de la micro-entreprise ne sont pas assujetties à la TVA. Elles
ne facturent ni ne reversent la TVA sur les ventes, mais en contrepartie elles ne peuvent pas non
plus récupérer la TVA sur les charges et les investissements. Les factures émises doivent obliga-
toirement porter la mention : “TVA non applicable, art. 293 B du CGI”.
u 3. Options possibles pour un autre régime d’imposition
Si le régime micro s’avère défavorable à l’entreprise (par exemple dans les cas de facturation à
des professionnels, de gros investissements à réaliser, …), il est possible d’opter pour le régime
d’imposition au réel simplifié ou de la déclaration contrôlée avant la date de dépôt du premier
résultat, ou ensuite pour les BIC avant le 1er février de l’année concernée, ou pour les BNC
avant le 30 avril de l’année suivante. Le maintien de la franchise de TVA reste alors possible sur
demande.
u 4. Les avantages et inconvénients du régime micro-entreprise
4-1. Avantages :
• comptabilité extrêmement simplifiée et absence de déclarations de TVA ;
• moindre imposition pour un bénéfice réel supérieur au bénéfice théorique.
4-2. Inconvénients :
• bénéfice “théorique” parfois loin de la réalité.
• difficultés d’obtenir du financement bancaire en l’absence de bilan et compte de résultat.
Expertise-Comptable
Accompagnement
Vous créez votre entreprise
du dirigeant Bénéficiez de notre expérience et de nos conseils pour
03.20.81.92.81 yeschenbrenner@trigone-conseil.fr
Réussir votre projet
Mise en place d’une organisation administrative et comptable,
www.biencreer.fr d’indicateurs de gestion, analyse des premiers mois d’activité
7 sites en Nord Pas-de-Calais
24
u Principe de la TVA
La TVA comprend 3 volets :
• la TVA collectée : chaque fois que l’entreprise facture sa prestation, elle ajoute la TVA au
prix hors taxe et l’encaisse ;
• la TVA déductible : lorsqu’elle achète un bien ou un service, l’entreprise paye à son fournisseur
le prix toute taxe comprise, sur lequel elle pourra récupérer la TVA ;
• l a TVA à payer : l’entreprise la déclare et la paye chaque mois (ou chaque trimestre selon
le régime fiscal). Elle se calcule ainsi : TVA collectée - TVA déductible = TVA due.
ORDRE DES
EXPERTS-COMPTABLES
Région Lille Nord Pas-de-Calais
En ces périodes de crise,
l'expert-comptable,
la seule économie
que vous ne pouvez pas vous
permettre !
Retrouvez les coordonnées des experts-comptables :
www.5962experts-comptables.org
26
LA PROTECTION SOCIALE
Votre protection sociale sera fonction de la forme juridique choisie pour exercer votre activité et
de la place que vous occuperez dans l’entreprise.
Le statut du conjoint
La loi en faveur des petites et moyennes entreprises (loi n° 2005-882 du 2 août 2005) rend obligatoire
le choix d’un statut pour le conjoint travaillant dans l’entreprise de manière régulière.
3 options sont possibles :
u Conjoint collaborateur
Un décret du 1er août 2006 apporte des précisions sur ce statut. Il concerne le conjoint du
27
voiture
compte
vie
Voyage Auto&Moto retraite
livretsloisir Famille
Famille retraite
Santé
retraite vie Compte
compte habitation
Auto & moto voyage & loisir
SANTÉ
Prêt immobilier
livrets
Bourse Compte famille ON ASSURE MIEUX
QUAND ON
retraite Voyages
CONNAÎT BIEN
loisir
Pendant les deux premières années d’activité, la base de calcul des cotisations est forfaitaire :
Première année d’activité :
• L’assiette de la première année est égale à 19 % du plafond de la Sécurité sociale, soit 7 228 €
et correspondant en termes de cotisations à 3 173 €.
Deuxième année d’activité :
• L’assiette de la seconde année est égale à 27 % du plafond de laSécurité sociale, soit 10 271 €
et correspondant en termes de cotisations à 4 452 €. Votre revenu réel de la 1ère année étant
connu dans le courant de la seconde année, une régularisation intervient au cours de la
2ème année (à la hausse ou à la baisse en fonction du résultat dégagé au titre de l’avant-
dernière année).
Depuis janvier 2009 les micro-entreprises sont soumises au régime du “micro-social”. Les
cotisations sont calculées sur déclaration d’un chiffre d’affaires, déclaré au mois ou au trimestre
et selon les taux suivants :
• 13,3 % pour les activités de vente de marchandises, d’objets, de fournitures et de denrées
à emporter ou à consommer sur place ou de fourniture de logement ;
• 22,9 % pour les activités de services (commerciales, artisanales et libérales).
Depuis le 1er janvier 2011 les micro-entreprises sont redevables d’une contribution à la
formation professionnelle calculée sur déclaration d’un chiffre d’affaires, selon les taux suivants :
• 0,1 % pour les activités de vente de marchandises, d’objets, de fournitures et de denrées
à emporter ou à consommer sur place ou de fourniture de logement ;
• 0,3 % pour les activités artisanales ;
• 0,2 % prestations de services et libérales.
Depuis le 1er janvier 2015 les micro-entreprises sont redevables d’une taxe pour frais de
Chambre Consulaire calculée sur déclaration d’un chiffre d’affaires, selon les taux suivants :
• 0,015 % pour les activités de vente de marchandises, d’objets, de fournitures et de denrées
à emporter ou à consommer sur place ou de fourniture de logement ;
• 0,044 % pour les prestations de services commerciales ;
• 0,007 % pour les activités artisanales.
30
LE FINANCEMENT
Vous devez posséder un minimum de capitaux pour créer ou reprendre une entreprise. Dans
l’idéal, il est conseillé de pouvoir apporter au moins 30% des besoins globaux. Cet apport
comprend des apports en numéraire et en nature (matériel).
Vous allez devoir établir un dossier clair et précis pour votre banquier, pour vos associés et pour
vous-même ;
u Quelques conseils pour présenter votre demande de crédit auprès d’une banque :
• avant de parler argent, parlez de vous : votre savoir-faire et expérience, votre motivation,
vos soutiens familiaux et professionnels, votre capacité à mener votre projet à son terme ;
• préparez les arguments issus des résultats concrets de votre étude de marché ;
• dans la mesure de vos possibilités, apportez des fonds propres (apports personnels, épargne
de proximité…) en rapport avec le montant des sommes à emprunter ;
• démontrez la rentabilité de votre projet et votre capacité à rembourser les emprunts sollicités ;
• préparez une réponse aux demandes de garanties qui vous seront faites ;
• arrivez avec un dossier bien préparé, et toutes les pièces nécessaires à la prise de décision
du banquier.
N’oubliez jamais que les relations que vous avez avec votre banquier sont fondées sur la
confiance.
32
Plan d’investissements
• Fonds de commerce.........................................................
• Droit au bail ou pas de porte............................................
• Achat de murs..................................................................
• Terrains.............................................................................
• Bâtiments à construire......................................................
• Agencement façade..........................................................
• Agencement magasin.......................................................
• Agencement atelier...........................................................
• Agencement entrepôt.......................................................
• Autres agencements.........................................................
• Véhicules professionnels....................................................
• Agencement véhicule.......................................................
• Matériel et outillage commercial.......................................
• Matériel et outillage de bureau.........................................
• Matériel et outillage de production...................................
• Mobilier............................................................................
• Enseignes et pré-enseignes................................................
• Autres...............................................................................
Attention : pour évaluer ces différents besoins, obtenez toujours des chiffres précis, c’est-à-dire des devis ou
des offres clairement établies.
33
CHARGES DE PERSONNEL
• salaires ...............................................
• charges sociales des salariés ...............
• rémunération des dirigeants ..............
POSTES
CHARGES DE PERSONNEL
Salaires annuels à verser au personnel • Si vous devez embaucher
• Si vous voulez salarier votre conjoint dans l’affaire
• Si vous êtes vous-même dirigeant salarié dans votre
entreprise en société
• Renseignez-vous sur les conventions collectives applicables
• N’oubliez pas la rémunération du dirigeant si vous n’êtes
pas salarié de votre entreprise.
Cotisations sociales patronales • Consultez l’URSSAF le plus proche
• Vérifiez l’existence de possibilités d’exonération
Cotisations personnelles de l’exploitant • Si vous avez le statut de travailleur indépendant non salarié
• Faites très attention aux rappels de cotisation la 2ème et
surtout de la 3ème année
Cotisations complémentaires exploitant • Pour améliorer votre couverture maladie et celle de votre
(facultatives sauf pour la retraite complémentaire) famille
• Comparez les propositions...
• Pour améliorer votre retraite
ACHATS • Matières premières
• Marchandises pour revendre
SERVICES EXTÉRIEURS
Loyers • Indiqué dans le bail ou à évaluer en fonction des valeurs
locatives constatées au niveau local
• Comprend aussi les droits de place sur les marchés
Charges locatives • Consultez le bail
Autres locations • Par exemple : terrasse sur domaine public ou stand sur
un salon professionnel
Redevances de location-gérance • Dans le cas où vous louez le fonds de commerce
35
Mensualités de crédit bail • Si l’entreprise loue du matériel ou des véhicules plutôt que
d’acheter
Assurances • Fonction du niveau des risques que vous identifiez : vol,
perte d’exploitation, marchandises confiées, responsabilité
civile, assurance garantie décennale...
Réparations entretien sur locaux • Consultez le bail
• Vérifiez la réglementation (sécurité, sanitaire etc…)
Réparations entretien sur machines • Au cas par cas ou sur contrat d’entretien
• Variable selon l’usage
Réparations entretien sur véhicules • Fonction du kilométrage annuel et de l’âge du parc de
véhicules
Sous-traitance • Par exemple : SAV sous-traité par un vendeur de Hi-fi,
retouche chez un commerçant en confection
Etudes
Documentations professionnelles • Livrets et manuels techniques
Abonnements • Revues professionnelles, quotidiens d’information...
AUTRES SERVICES EXTÉRIEURS
Honoraires comptables • Selon la taille de l’entreprise, de ses effectifs, des prestations
demandées à l’expert-comptable qui font souvent l’objet
d’une lettre de mission...
Autres honoraires • Avocat d’affaire, conseil fiscal, recouvrement de créances...
Publicité • L’ensemble des actions publicitaires à budgéter par
année : campagnes de soldes, opérations fêtes de mères,
départs en vacances
Frais de transport sur achats • Voir les conditions de vente de vos fournisseurs,
la fréquence des réassorts...
Frais de transport sur ventes • Dans le cas où vous ne les auriez pas intégrés dans le prix
de vos produits...
Frais postaux et Téléphone • Affranchissements des devis, factures, déclarations, relances
clients, prospections...
• Abonnements, lignes, fax, portable, internet
Frais de missions et réceptions • Frais de route, restaurant, hôtel, frais sur salons
professionnels, péages et stationnement...
IMPÔTS ET TAXES
Contribution Economique Territoriale • Voyez les conditions d’exonération éventuellement
accordées par chaque commune
Autres impôts locaux • Impôts fonciers par exemple
Vignettes, Cartes Grises
Autres taxes • Par ex. licence IV, jeux vidéo, taxe à l’essieu des camions,
taxe sur les enseignes... et toutes taxes parafiscales
spécifiques à votre activité
FRAIS FINANCIERS
Intérêts des emprunts bancaires
Autres frais, services et agios bancaires
TOTAL
36
150X2
L’aide du Crédit Mutuel
Document non contractuel - Conception studio de création CMNE - Crédit photo : In Your Eyes - 05/2015.
a été précieuse pour
la création de mon
entreprise.
Franck DUBREU, gérant de la Sarl
Franck Réception et client professionnel
du Crédit Mutuel Nord Europe depuis 2013.
ENTREPRENDRE
NOUS RASSEMBLE !
Franck DUBREU, gérant de la SARL FRANCK
RÉCEPTION, organisation de réceptions,
mariages et fêtes à Coudekerque-Branche.
Franck Réception est le partenaire indispensable
des événements familiaux ou d’entreprises.
Spécialisé dans les boissons*, la location de tonnelles Découvrez son interview
et de vaisselle ; son leitmotiv est le service client. cmne.info/franck-reception
Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Nord Europe, SA coopérative de crédit à capital variable - 4, Place Richebé 59000 Lille
RCS Lille Métropole 320 342 264.
u ADIE
Objectif
Aider les personnes à l’écart du marché du travail et n’ayant pas accès au système bancaire
classique à créer leur entreprise et donc leur emploi grâce au micro-crédit.
Caractéristiques de l’aide
En complément du microcrédit, l’ADIE propose aux micro-entrepreneurs un accompagnement
adapté à leurs besoins.
Prêt de 10 000 € maximum remboursable jusqu’à 48 mois.
Informations : www.adie.org
u Caisse Solidaire
Objectif
Créations d’activités dans la région Nord Pas-de-Calais, génératrices d’emplois ou porteuses
d’une finalité sociale, environnementale, culturelle.
Caractéristiques de l’aide
Prêt sans caution personnelle de 2 à 7 ans.
Pour une création d’entreprise : de 10 000 € à 50 000 €.
Pour une reprise d’entreprise : de 10 000 € à 100 000 €.
Informations : www.caisse-solidaire.fr
u CowFunding
Lancée en septembre 2013, CowFunding est un site de financement participatif de type don
contre don qui connaît un développement important.
La plateforme permet le financement de projets de type associatifs ou entrepreneuriaux qui
souhaitent récolter des fonds en ligne pour des besoins moyens situés en dessous de 10KE
(micro-projets fléchés).
CowFunding est une start up régionale (basée à Lille) qui défend un modèle économique innovant
mais aussi des axes stratégiques extrêmement porteurs.
www.cowfunding.fr
u Kiosk to Invest :
Kiosk to Invest est une initiative du réseau français des CCI qui permet aux internautes investisseurs
(particuliers ou entreprises) d’entrer au capital des sociétés et donc de renforcer durablement
leurs fonds propres.
Kiosk to invest s’adresse aux start-up ou aux PME de croissance ayant un projet de développe-
ment nécessitant la mobilisation de ressources financières allant de 100K€ à 5M€.
Kiosk to invest offre une solution novatrice au service des projets de la Troisième révolution
industrielle.
www.nordpasdecalais.kiosktoinvest.com
43
u Kisskissbankbank
Plateforme alternative dédiée à la créativité, à l’innovation, à l’entrepreneuriat et à la solidarité.
Les projets fonctionnent sur le principe du troc : contributions financières en échange de contre-
parties personnalisées.
www.kisskissbankbank.com
u Hellomerci
Plateforme de prêts solidaires entre particuliers de 200 € à 10 000 €.
Projets individuels ou initiatives collectives : financement d’études, de formations, lancements
d’activités, de projets d’intérêt général, ou simplement besoin de trésorerie momentané.
www.hellomerci.com
u Prêts d’honneur
Sans garantie, ils permettent d’augmenter les apports personnels du ou des porteurs de projet
et favorisent ainsi le financement bancaire complémentaire. Leur montant maximum et leur
taux varient selon les financeurs et les caractéristiques des projets.
Se renseigner auprès de votre CCI.
u Cigales
Les clubs cigales sont des structures de capital risque solidaire de proximité. L’objectif des
clubs est d’investir les sommes épargnées par leurs membres dans le capital d’entreprises en
création ou en développement. Concrètement, un club achète des parts sociales du capital de
l’entreprise.
Ils apportent un soutien financier à des personnes qui souhaitent renforcer leur apport person-
nel, ainsi que l’expérience et le «réseau» de ses membres.
Prise de participation minoritaire et temporaire au capital (de 1 000 € à 15 000 €) ou d’apport
en comptes courants d’associés (dans la limite de 33 % du capital).
www.cigales-npdc.org
u Nord Création
Soutien aux sociétés en création et en premier développement, reprise d’entreprise et projets
innovants.
Apports en fonds propres entre 50 000 € et 300 000 €.
L’entreprise bénéficie d’un accompagnement durant le temps de présence de Nord Création.
Les participations de Nord Création sont toujours minoritaires, leur durée varie entre 5 et 7 ans,
en fonction du temps nécessaire à la réussite du projet.
44
Intervention de BPIfrance
u Garantie Création
Bénéficiaires
PME(1) créées depuis moins de 3 ans ou dirigeants, personnes physiques s’endettant à titre
personnel pour réaliser un apport en fonds propres dans la jeune PME.
Finalités
• Permettre l’installation et le développement de nouveaux entrepreneurs en leur facilitant
l’accès au crédit : création ex-nihilo(2), première installation par reprise de fonds de
commerce, création de sociétés par des entreprises existantes qui développent des activités
ou produits nouveaux.
• Faciliter l’émission par les banques de cautions sur marché pour garantir les engagements
de la jeune entreprise.
Dépenses financées
Concours bancaires couvrant les investissements matériels et immatériels, achat de fonds de
commerce, besoin en fonds de roulement, découvert notifié, délivrance de cautions sur marchés
France et export.
Modalités d’intervention
La quotité garantie est de 60 % en cas de création ex-nihilo et de 50 % dans les autres cas.
u Garantie Biotech
Bénéficiaires
PME (1) dès la phase de création, utilisant les sciences du vivant et les biotechnologies dans un
objectif de production ou de commercialisation de produits ou de services.
Finalité
Faciliter l’accès des PME de biotechnologie aux financements bancaires.
Dépenses financées
Tous investissements, y compris immatériels et opérations de croissance externe.
Modalités d’intervention
Garantie du concours bancaire à hauteur de 70 % (50 % dans le cas de crédits relais).
Finalité
• Renforcer la trésorerie, disposer ainsi d’une réserve de sécurité.
• Faire face à des délais de règlement de la part de vos grands donneurs d’ordre publics et
privés (agréés par BPIfrance).
Créances mobilisées
Créances relatives à des commandes et marchés passés avec les grands donneurs d’ordre : État,
collectivités territoriales et établissements publics, sociétés contrôlées majoritairement par des
capitaux publics, sociétés d’économie mixte (SEM), sociétés d’HLM, organismes sociaux, grandes
entreprises proches des donneurs d’ordre publics par leur taille et la qualité de leur signature.
Modalités d’intervention
• C’est un crédit confirmé. Il vous est accordé généralement pour une durée d’un an renouvelable.
• Vous cédez vos créances, et BPIfrance vous en assure l’avance.
• Le remboursement des avances s’effectue automatiquement par le règlement des factures
domiciliées chez BPIfrance.
• Vous gérez votre compte grâce au service en ligne e-treso.
Pour les entreprises titulaires, BPIfrance peut délivrer des engagements par signature nécessaires
à l’obtention des marchés et commandes auprès des grands donneurs d’ordre.
Partenariat avec votre banque
• Les avances de trésorerie sont effectuées en totalité par BPIfrance en complément des
autres concours à court terme de la banque ;
• ou elles sont partagées avec votre banque dans le cadre d’un pool de trésorerie géré par
BPIfrance.
uB
ourse French Tech
Bénéficiaires
• Entrepreneurs personnes physiques, y compris s’ils sont constitués en entreprise indivi-
duelle, sous réserve d’être accompagnés par des structures (publiques ou privées) dédiées
à l’accompagnement de projets innovants ou de startups et disposant d’une organisa-
tion structurée et pérenne de sélection des projets (incubateurs, accélérateurs, réseaux
d’accompagnement, plates-formes, …).
• Jeunes entreprises créées il y a moins d’un an, immatriculées en France répondant à la défi-
nition européenne de la Petite Entreprise1, quel que soit le secteur d’activité économique
(service, industrie, numérique…).
Dépenses financées
Les dépenses éligibles, internes et externes, directement liées aux études de conception, défini-
tion et faisabilité de projet à conduire :
• Frais externes : frais d’accompagnement, actes de propriété intellectuelle, études de faisa-
bilité, juridique et de marché, design, recherche de partenaires, formations spécifiques, ….
• Frais propres (personnes physiques) : temps passé du porteur de projet, petits investisse-
ments, frais de déplacement et frais d’inscription à un salon… La prise en compte des frais
propres est limitée à 50 % des frais externes sans pouvoir dépasser 8 000 €.
• Frais internes (personnes morales) : frais de personnel, frais généraux forfaitaires…
Modalités d’intervention
Subvention pouvant couvrir jusqu’à 70 % des dépenses éligibles prévisionnelles dans la limite
de 30 000 €.
46
uC
oncours I-LAB
Finalité
I-LAB est né de la volonté du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche d’encourager l’esprit d’entreprendre, en particulier auprès des jeunes de l’ensei-
gnement supérieur, de renforcer le soutien à la création d’entreprises innovantes et de mieux
accompagner le développement des start-up.
2 catégories de projet :
• “En émergence” :
Bénéficiaires : toute personne physique ayant pour projet la création sur le territoire fran-
çais d’une entreprise de technologies innovantes.
Les projets sont encore au stade de l’idée et nécessitent encore une phase de maturation et de
validation technique, économique et juridique. Les lauréats de cette catégorie recevront, à titre
personnel, une subvention d’un montant maximum de 45 000 €, leur permettant de financer
jusqu’à 70 % des frais externes et internes retenus
• “En création-développement” :
Bénéficiaires : toute entreprise de technologies innovantes créée sur le territoire français par
un lauréat.
Pour ces projets, “la preuve du concept” (adéquation entre la technologie et les besoins) a déjà
été démontrée et la création d’entreprise peut être raisonnablement envisagée dans les six mois
suivant le dépôt du dossier. Les entreprises créées par les lauréats de cette catégorie recevront
une subvention d’un montant maximum de 450 000 €, destinée à financer jusqu’à 60 % de leur
programme d’innovation.
uA
ide pour le développement de l’innovation
Types de projets
Projets de Recherche & Développement, projets d’innovation.
Bénéficiaires
PME (1) et entreprise de moins de 2000 salariés (indépendante d’un groupe de plus de 2000
personnes), voire moins de 5000 salariés sur dérogation.
Finalités
De l’idée et de sa faisabilité jusqu’au prélancement industriel de l’innovation, aider les PME du
secteur industriel ou tertiaire industriel :
• A mettre au point des produits, procédés ou services technologiquement innovants et qui
présentent des perspectives concrètes de commercialisation.
• A financer leur participation à des partenariats technologiques nationaux ou européens.
Dépenses financées
Conception et définition du projet, études de faisabilité technico-commerciale, mise au point de
l’innovation par le personnel de recherche et développement, prestations et conseils extérieurs,
réalisation de prototypes et de maquettes, dépôt et extension de brevets (pour les PME(1)),
achat ou amortissement d’équipements, acquisition de connaissances techniques, préparation
du lancement industriel…
Modalités d’intervention
Participation au financement du projet, sous la forme d’une avance remboursable en cas de
succès ou d’un prêt à taux zéro.
Cette intervention est modulée par BPIfrance en fonction des caractéristiques et de l’état
d’avancement du projet, du niveau de risque, de l’âge et de la taille de l’entreprise, de
l’incitativité réelle de l’aide (taux d’aide de 25 à 60 %, sur assiette des dépenses retenues) :
recherche industrielle, développement expérimental ; projet collaboratif ou non ; en phase
amont ou de développement...
47
uP
rêt Participatif d’Amorçage
Bénéficiaires
PME (1) innovantes de moins de 5 ans en phase d’amorçage et ayant bénéficié :
• d’une aide à l’innovation de BPIfrance ou d’un prix au titre du concours national d’aide à
la création d’entreprises de technologies innovantes (i-LAB) ;
• ou d’une aide à un projet de recherche, développement et d’innovation (RDI).
Finalités
Renforcer la trésorerie et créer les conditions favorables à la préparation d’une levée de fonds
auprès de fonds d’amorçage ou plus généralement à l’entrée d’investisseurs tout en aidant à
terminer le projet innovant.
Modalités d’intervention
• Prêt entre 50 000 et 100 000 €, par intervention de Bpifrance seule, porté à 300 000 €
dans le cas d’un engagement en garantie de la Région.
• Montant plafonné aux fonds propres (apports initiaux, prêts d’honneur...).
• Durée : 8 ans avec 3 ans de différé de remboursement du capital.
uC
ontrat de développement
Préambule
Le Schéma Régional de Développement Economique a décidé le lancement d’un plan 2000 PME,
visant à accompagner les PME Régionales dans leur développement en vue d’atteindre une taille
critique.
Parallèlement, l’exposé des conclusions de la mission d’enquête sur les finalités de l’interven-
tion publique, lors de la Conférence Permanente du SRDE du 22 avril 2008, a mis en évidence
la nécessité d’impulser des démarches de responsabilité sociale et environnementale dans les
entreprises, pour un développement économique durable.
En complément des outils financiers, le Contrat de Développement apparaît dès lors, comme
l’un des leviers de l’action publique au service de ces deux objectifs.
Objectif
Aider les PME-PMI à franchir une étape cruciale de leur développement et leur permettre
d’atteindre une taille critique au travers d’un soutien financier à la réalisation de leur programme
de développement.
48
Critères d’éligibilité
1 - Bénéficiaires :
• PME-PMI de moins de 250 salariés (définition européenne de la PME).
• Inscrites au Registre du Commerce et des Sociétés.
• N’ayant pas procédé à des licenciements économiques dans les 12 mois précédant la
demande.
• Appartenant aux secteurs de l’industrie, des services aux entreprises à haute valeur ajoutée.
2 - Projets de développement :
• Global, ambitieux, créateur d’emplois de qualité.
• Intégrant des préoccupations sociale et environnementale.
• Favorisant l’emploi des jeunes de moins de 26 ans.
• Pour les entreprises industrielles : programme d’investissements d’au moins 200 k€ com-
portant un volet immobilier, un volet matériel et des créations d’emplois significatives par
rapport à l’effectif de départ.
• Pour les entreprises de services : création de 10 emplois en CDI ETP au minimum.
• Ayant obtenu des contreparties locales d’un EPCI au moins égales à celle du Conseil Régional
(un examen au cas par cas sera effectué pour les dossiers sur les territoires des EPCI ayant
des ressources fiscales restreintes).
Le dossier devra recevoir l’avis du Comité d’Entreprise sur le programme de développement ou,
en l’absence de Comité d’Entreprise, celui des délégués du personnel.
Priorités d’intervention
L’intensité de l’aide sera fonction de l’incitation financière et du caractère ambitieux du projet :
• création significative d’emplois ;
• recrutement et formation de jeunes de moins de 26 ans ;
• démarche de R&D ;
• développement à l’export ;
• démarche de responsabilité sociale et environnementale ;
• participation aux pôles de compétitivité et d’excellence régionaux.
Procédure
• Les investissements éligibles et les créations d’emplois seront repris à partir de la date de
saisine officielle du Conseil Régional, qui prendra la forme de la fiche de présentation
dûment complétée.
• L’accompagnement prendra la forme d’une subvention qui dépendra, dans le respect des
taux réglementaires en vigueur :
- du programme d’investissements ;
- des créations d’emplois ;
- des autres aides et financements mobilisés.
• L’aide sera conditionnée par le niveau de fonds propres de l’entreprise.
• Les emplois et les investissements devront être maintenus à l’issue du programme pendant
3 années.
• Le versement de la subvention sera effectué au prorata du plus faible taux de réalisation
entre investissements et emplois effectivement créés (CDI ETP hors période d’essai).
Emplois et investissements éligibles
• Les emplois accompagnés sont les CDI Equivalents Temps Plein (ETP) hors période d’essai.
• Les investissements éligibles sont constitués par :
- la construction ou réhabilitation de bâtiment industriel (hors SCI) ;
- les investissements de production hormis les matériels roulants et de manutention ;
- les frais de conseils ayant trait à la responsabilité sociale et environnementale.
49
Modalités de décision
L’instruction des dossiers déposés au Conseil Régional est assurée par la Direction de l’Action
Economique. Les dossiers sont présentés à la Commission Développement Economique, Schéma
Régional de Développement Economique (dont santé au travail), Nouvelles Technologies, Ensei-
gnement Supérieur et recherche, puis à la Commission Permanente pour décision.
Adresse
Conseil Régional Nord - Pas de Calais
Direction de l’Action Economique - Siège de Région - 59555 LILLE CEDEX
Contact
Service Financement Régional des Entreprises
151, avenue du Président Hoover - 59000 LILLE
Tél. : 03 28 82 75 70 / 03 28 82 75 65
mail : contratdedeveloppement@nordpasdecalais.fr
Bureaux
151, avenue du Président Hoover - 59000 LILLE
Fax : 03 28 82 75 05
uC
ontrat de création
Objectifs
• Soutenir financièrement les créations d’activités génératrices d’emplois, tout en facilitant
l’accès à d’autres financements.
• Diffuser les valeurs sociétales et environnementales de la Région.
Caractéristiques de l’aide
Le montant du contrat de création est calculé en fonction d’un programme d’emplois et d’in-
vestissement associé à une démarche RSE (Responsabilité sociale et environnementale) établi
sur trois ans.
Bénéficiaires
• Les structures intervenant dans le domaine de l’ESS (Economie sociale et solidaire), hors IAE
(Insertion Activité Economique) :
- les associations ou structures coopératives de service à la personne avec un agrément
qualité ;
- les entreprises solidaires avec agrément de la préfecture ;
- les associations ou structures coopératives de l’ESS avec une activité économique
(hors structures d’aide à la personne).
• Les entreprises industrielles.
• Les entreprises de prestations de services à haute valeur ajoutée aux entreprises.
• Les entreprises innovantes ayant le statut de JEI (Jeune entreprise innovante) ou étant ac-
compagnées par une structure spécialisée dans l’accompagnement et/ou le financement
des entreprises innovantes.
Les structures concernées devront déposer leur dossier avant la clôture de leur 1er exercice fi
Emplois éligibles
La structure doit s’engager à créer des emplois permanents dans la région, dans un délai maxi-
mum de 3 ans à compter du démarrage de son activité.
Investissements éligibles
• Les investissements matériels de production, de bureautique et d’informatique.
• Les dépenses d’agencement.
• Les investissements immatériels (hors salaires) : frais de recrutement et formation, de re-
cherche et développement et frais commerciaux significatifs (stand, site internet, etc).
50
• le total du plan de financement sur 3 ans ne doit pas dépasser 45 000 € (hors prélèvements
exploitant, hors CAF) ;
• les prêts bancaires sont limités à un plafond de 30 000 € sur 3 ans ;
• les subventions ou aides directes autres, sont obligatoirement inscrites au plan de finance-
ment prévisionnel.
(1) Une PME au sens communautaire est une entreprise qui compte moins de 250 salariés et déclare soit un chiffre
d’affaire annuel inférieur à 50 millions d' €, soit un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’ €. Elle doit être
indépendante, c’est-à-dire ne pas être détenue à plus de 25% par une ou plusieurs entités qui ne sont pas des PME.
(2) Installation de nouveaux entrepreneurs ne contrôlant pas déjà des entreprises existantes.
L ES DIFFÉRENTES FORMALITÉS
POUR BIEN DÉMARRER
Inscription auprès du Centre de Formalités des Entreprises
Le Centre de Formalités des Entreprises facilite et simplifie les démarches administratives.
u Ses missions
• Permettre, en un même lieu et sur un même document, de souscrire l’ensemble des déclara-
tions obligatoires qui incombent au chef d’entreprise (URSSAF, R.S.I (Régime Social des Indé-
pendants) Impôt, INSEE, Tribunal de Commerce).
• Assurer la transmission des déclarations et des pièces justificatives aux divers organismes desti-
nataires. L’acceptation du dossier par le CFE vaut déclaration auprès des organismes concernés
et interrompt les délais légaux.
• Recevoir et vérifier la demande d’exonération de cotisations sociales pour le chômeur créa-
teur ou repreneur d’entreprise (ACCRE) qui doit être déposée soit au moment de la création
d’entreprise ou au plus tard, 45 jours après le dépôt du dossier d’immatriculation de l’entre-
prise au CFE. Le CFE transmet à l’URSSAF qui statue sur la demande dans un délai de 30 jours.
• Etablir les cartes de commerçants non sédentaires.
u Réaliser un diagnostic
Diagnostic Financier (sur les 3 dernières années)
• analyse des différents postes du bilan et du compte de résultat et de leurs évolutions : CA,
EBE, résultat net, marges, …
Diagnostic Interne
• personnalité et rôle du cédant au sein de son entreprise,
• raisons de la transmission,
• société (structure, activité, implantation, historique, organisation générale),
• personnel (effectif, contrats, perspectives de recrutement, pyramide des âges, organi-
gramme, personnes-clés),
• matériel (type, vétusté, quantités),
56
u Évaluer l’entreprise
A noter : le réseau des CCI de la région Nord Pas de Calais propose aux cédants des diagnostics
pris en charge financièrement à 80% par les financeurs du Programme Régional Création et
Transmission d’Entreprise (PRCTE). Ces diagnostics sont effectués par des consultants extérieurs,
spécialistes dans le domaine de la transmission d’entreprise. Il existe deux types de diagnostic/
évaluation : l’un spécifique aux commerces de détail/restauration, et l’autre aux PME/PMI.
Les techniques d’évaluation sont nombreuses et parfois complexes, c’est pourquoi il est préfé-
rable de s’entourer de spécialistes. Voici quelques méthodes utilisées par les professionnels : les
premières concernent principalement les commerces de détail ou les TPE, les suivantes étant
plutôt mixtes ou utilisées pour les PME-PMI.
Méthode comparative
Cette méthode consiste à comparer l’entreprise à d’autres présentant un profil le plus proche
possible et ayant fait l’objet de transactions, puis à utiliser la valeur de ces transactions pour
déterminer la valeur de marché de l’entreprise.
Méthode du Chiffre d’affaires
Les évaluations de fonds de commerce se font souvent selon des barèmes appliqués aux chiffres
d’affaires TTC et établis par profession. Il faut les utiliser avec beaucoup de précaution et les
pondérer en fonction de certains facteurs (matériel, mobilier, conjoncture…)
Méthode patrimoniale
Elle vise à évaluer les actifs de l’entreprise et à soustraire la valeur de ses dettes pour obtenir
l’actif net. Cette méthode est utile pour évaluer la valeur de remplacement ou de liquidation
d’une entreprise.
Méthode de la rentabilité
Elle vise à estimer la capacité de l’entreprise à dégager des bénéfices. C’est une méthode d’éva-
luation basée sur l’excédent brut d’exploitation, indicateur incontournable de la rentabilité.
L’EBE est un résultat intermédiaire que l’on retrouve dans les soldes intermédiaires de gestion,
après la marge commerciale, la valeur ajoutée et avant le résultat d’exploitation. Cette méthode
57
consiste à appliquer à l’EBE un coefficient multiplicateur compris entre 2 et 5, qui tient compte
à la fois de l’offre et de la demande, de la rentabilité des affaires, mais aussi du niveau du retour
des investissements. On peut utiliser d’autres soldes intermédiaires de gestion (Résultat Net,
Résultat d’Exploitation …) en fonction de leur pertinence. Attention, il faut choisir le bon coeffi-
cient, pondérer en fonction des années et effectuer quelques fois des retraitements comptables
(c’est un travail de professionnel).
Méthode mixte (communément appelée Good-will ou Survaleur)
Le Goodwill (appelé aussi survaleur) est la différence entre l’actif du bilan d’une entreprise et la
somme de son capital immatériel et matériel valorisée à la valeur de marché.
Le Goodwill est plus précisément un écart d’acquisition correspondant à l’excédent du coût
d’acquisition, lors d’une prise de participation ou d’une fusion, sur la quote-part de l’acquéreur
dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables. Cette méthode est assez technique et néces-
site une bonne compréhension des documents comptables.
Dans tous les cas, le prix de cession résulte de l’accord consécutif à la négociation entre le
vendeur et l’acheteur.
u Formaliser le dossier de reprise
Cette étape consiste à mettre en place les aspects juridiques et financiers du dossier.
Aspects financiers
L’objectif est de chiffrer son projet afin d’en mesurer la faisabilité et la rentabilité. L’étude finan-
cière de votre projet a trois objectifs :
• évaluer la capacité de financement du rachat de l’entreprise,
• évaluer l’ensemble des investissements nécessaires suite à la reprise et en prévoir les modalités
de financement, c’est le plan de financement.
• vous aider à établir un compte de résultat prévisionnel et une prévision de trésorerie.
Aspects juridiques
Plusieurs cas de figure peuvent se présenter lors d’une reprise d’entreprise.
• Transmission familiale ou donation : elle suit les règles du régime matrimonial, du testa-
ment ou de la donation et s’inscrit dans le processus de transmission à titre gratuit, dans
certaines limites.
• Achat de fonds de commerce ou parts de société moyennant un prix fixé avec le vendeur.
• Acquisition de droit au bail ou pas de porte : vous pouvez reprendre un emplacement
commercial existant et créer une activité nouvelle ; il s’agit donc d’une somme d’argent à
verser soit au propriétaire des murs, soit au locataire des murs et propriétaire du fonds.
• Location gérance : c’est une solution vous permettant de vous mettre à votre compte sans
avoir à acquérir les éléments d’un fonds de commerce. Dans ce cas, un contrat de loca-
tion-gérance est établi entre le propriétaire du fonds et le locataire gérant moyennant le
paiement d’une redevance. Cette possibilité n’étant pas dénuée de risques, il faut apporter
un soin particulier à la rédaction du contrat pour définir les obligations réciproques.
u Audit, promesse et acte de vente
Deux cas de figure peuvent se présenter lors de la reprise d’une entreprise :
- le rachat du fonds de commerce ;
- le rachat de titres de société.
En achetant le fonds de commerce, vous vous portez acquéreur d’un ensemble d’éléments
incorporels (la clientèle, le nom commercial, l’enseigne, le droit au bail, …) et corporels (le
matériel et le mobilier servant à l’exploitation, …). La valeur du stock n’est généralement pas
comprise dans la valeur du fonds.
58
Le fonds de commerce peut ne pas comprendre l’ensemble de ces éléments, mais il ne peut y
avoir de vente de fonds s’il n’y a pas de cession de la clientèle.
Dans le cas de rachats de parts, le repreneur reprend l’actif et le passif de la société, d’où la
signature de garanties d’actif et de passif par le vendeur.
L’acte de vente est généralement précédé d’un contrat constatant l’accord préalable entre
les 2 parties. Cet avant contrat fait le descriptif de ce qui est vendu et précise les obligations
des deux parties, il peut prendre deux formes :
• soit une promesse unilatérale de vente ;
• soit une promesse synallagmatique (bilatérale) ou compromis de vente.
L’acte de vente, réalisé devant notaire ou sous seing privé, fixe les ultimes modalités de la vente.
Il doit comporter un certain nombre de mentions obligatoires (en cas d’omissions de certaines
mentions, la vente peut-être annulée).
u La période d’accompagnement
Suite à la reprise effective, l’accompagnement permet au repreneur de se familiariser avec l’entre-
prise, les employés et les partenaires extérieurs.
Les CCI du Nord-Pas de Calais et la CCI de région Nord de France proposent également des formations
à la reprise d’une entreprise et éditent des guides spécifiques … n’hésitez pas à vous renseigner !
59
L ’INFORMATION ET LA FORMATION
DU CRÉATEUR OU REPRENEUR D’ENTREPRISE
ADRESSES UTILES
PREMIER CONTACT : VOTRE CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
Accueil • Orientation • Conseils • Analyse du marché • Formations
u CCI ARTOIS
• Agence Arras
8, rue du 29 Juillet - CS 70540 - 62008 ARRAS Cedex - Tél. : 03 21 23 24 24 - www.artois.cci.fr
• Agence Béthune
24, rue Sadi Carnot - CS 90005 - 62401 BETHUNE Cedex - Tél. : 03 21 64 64 64
• Agence Lens
3, avenue Elie Reumaux - CS 40014 - 62306 LENS Cedex - Tél. : 03 21 69 23 05
u CCI GRAND LILLE
• Agence Lille
Place du Théâtre - BP 365 - 59020 LILLE Cedex - Tél. : 03 20 63 77 77
contact@grand-lille.cci.fr - www.grand-lille.cci.fr
• Agence Flandre Intérieure
1, rue de Strasbourg - BP 50104 - 59427 ARMENTIERES Cedex - Tél. : 03 20 63 77 77
• Agence du Douaisis
100, rue Pierre Dubois - BP 90659 - 59506 DOUAI Cedex - Tél. : 03 20 63 77 77
• Agence Saint-Omer
16, place Victor Hugo - BP 94 - 62502 SAINT OMER Cedex - Tél. : 03 20 63 77 77
u CCI GRAND HAINAUT
• Site de Fourmies
Pôle Intercommunal de Développement Economique
ZAC La Marlière - 2, rue du Général Chômel - 59610 FOURMIES - Tél. : 03 27 513 235
• Site de Maubeuge - Feignies
Cité de l’Entreprise - Reflets - 95, rue de Neuf Mesnil - 59750 FEIGNIES - Tél. : 03 27 513 235
• Site de Cambrai
Place de la République - BP 367 - 59407 CAMBRAI Cedex - Tél. : 03 27 513 235
• Siège de Valenciennes
3, avenue Sénateur Girard - BP 577 - 59308 VALENCIENNES Cedex - Tél. : 03 27 513 172
creation@grandhainaut.cci.fr - www.grandhainaut.cci.fr
u CCI CÔTE D’OPALE
• Siège et Agence de Calais - Tél. : 0820 20 62 59
24, boulevard des Alliés - CS 50199 - 62104 CALAIS Cedex
creation@cotedopale.cci.fr - www.cotedopale.cci.fr
• Agence de Boulogne-sur-Mer
98, boulevard Gambetta - Tél. : 0820 20 62 59
• Agence de Dunkerque
512, avenue de l’Université - Tél. : 0820 20 62 59
• Agence de Montreuil-sur-Mer
17, rue Ste Austreberthe - Tél. : 0820 20 62 59
61
Ce guide ne comporte que les principales adresses au niveau régional et départemental. Si vous ne trouvez pas le contact ou
l’information que vous recherchez, n’hésitez pas à vous rapprocher du service création-reprise de votre CCI.
Malgré le soin apporté à la rédaction de ce guide, les Chambres de Commerce et d’Industrie du Nord Pas-de-Calais ne
sauraient être tenues responsables en cas d’inexactitude ou d’omission constatées dans la présente édition.