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Les Reseaux Mobiles 3G: Evolution Et Ingenierie
Les Reseaux Mobiles 3G: Evolution Et Ingenierie
DEDICACE
Je dédié ce travail
Pour les sacrifices multiformes (moraux, matériels et financiers) qu’ils ont consentis à mon éducation.
A ma grande mère, Mme NGBALA KORA Marie, que le bon Dieu lui accorde une longue vie et
santé de fer.
A ma femme Adam KOUYATE pour son soutien et sa présence à mes côtés pendants ce long
moments
A mes grands-parents, déjà décédés d’abord, à ceux du côté maternel Mme Monique Tenewen
NAMA à M. Joseph NAMA et à celui du côté paternel M. Robert NGBALA. Que le bon Dieu les
accueille en son paradis.
A mon oncle qui a su me conseillers et m’orienter et qui a toujours été là pour moi Mr Jean Pierre
MONI
A ma belle-famille, ma belle Mère Fadima SACKO KOUYATE et mon beau père Djiguiba
KOUYATE pour les soutiens moral et leurs encouragements.
A mon pays la République Centrafricaine qui m’a vu naitre et qui vit des heures sombres et difficiles
de son histoire.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 1
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
REMERCIEMENTS
Je rends d’abord grâce au bon Dieu le tout puissant, le très miséricordieux qui m’a donné la force, le
courage pour l’accomplissement du travail effectué durant l’année académique. Ce présent document
a été conçu et finalisé avec le concours de plusieurs personnes. Ainsi, ce serait sans doute ingrat, si
nous n’exprimions pas nos gratitudes à leurs endroits. Il s’agit principalement de celles qui ont
contribué à notre formation, à l’orientation et à l’amélioration de ce travail.
M. ISSA KONATE AW qui, en dépit de ses multiples occupations, a bien voulu parrainer ce travail
et qui l’a suivi de bout en bout. Qu’il reçoive ici, nos sincères remerciements et reconnaissance.
Nos remerciements vont également à l’endroit du Directeur de MIT, M. Abdoulaye YARE FALL.
Aussi, à tout le corps professoral de l’Institut Supérieur de Formation en Management, Informatique
et Télécommunication et en particulier aux professeurs en spécialisation "Systèmes Réseaux et
télécoms", auprès de qui, nous avons reçu la plus-value en matière de connaissance par rapport à
l’environnement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Nous leur
formulons nos sincères reconnaissances.
A toute la famille GUEZEWANE il s’agit de mes frères et sœurs pour leurs conseils et affections,
qu’ils reçoivent ici tous mes attachements les plus aimables.
Surtout à mon oncle M. MONI Jean Pierre, à mon cousin et frère Yann MONI et Mme MONI
CAPO-CHICHI Audry, à Mlle GUEZEWANE Iva Gernette et M LOUFIMPOU Sirlin enfin à
Mme Michelle Flora GUEZEWANE BONNET et M. Laurent BONNET pour leurs affections,
soutiens financiers et matériels : tous mes attachements les plus fraternels.
A mes compatriotes et amis Christopher LIMA, Cotche AFONSO TE, Luca MOANGA, Nelson
SANTOS, Salif TRAORE SEYBANI, à toute la communauté CEMAC et aux camarades de
L’Institut Supérieur de Formation en Management, Informatique et Télécommunication MIT
University de Dakar : merci pour tout.
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Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
AVANT PROPOS
Ce travail a été réalisé dans le cadre d’obtention d’un diplôme de fin d’étude qui sanctionne les cinq années
d’études supérieures conformément au système L.M.D (Licence-Master-Doctorat) appliqué à l’université
MIT-CFPIA de Dakar.
La réalisation de ce mémoire nous a permis de voir l’impact de la technologie HSPA dans les réseaux mobiles
de 3e Génération, elle est utilisé par les opérateurs mobiles pour offrir des services de type multimédia avec un
débit beaucoup plus élevé pour diverses raisons que nous évoquerons dans la suite de cette étude sans oublier le
dimensionnement et la planification de cette technologie.
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1. Introduction ............................................................................................................................................ 14
3.4 Architecture.............................................................................................................................. 21
5. Les canaux................................................................................................................................................... 28
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6.2. Le contrôle de puissance Downlink (contrôle de la puissance des canaux de la BTS) ............. 32
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2.2.4 Les configurations du sens montant en présence des systèmes UMTS, HSDPA et HSUPA....... 57
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4.2 Ingénierie de planification radio de la couverture d’une zone avec l’outil ATOLL .......................... 81
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Tableau 1 : Comparaison du canal HS-DSCH avec les autres canaux du lien descendant .................................. 37
Tableau 2 : modulation et de codage MCS sur le lien descendant ....................................................................... 45
Tableau 3 : Catégories de terminaux supportant la technologie HSDPA ............................................................ 45
Tableau 4 : Adaptation de lien ............................................................................................................................. 53
Tableau 5 : Les codes OVSF alloués pour les canaux E-DPDCHs ...................................................................... 56
Tableau 6 : La répartition des canaux E-DPDCHs sur la voie en phase I et la voie en quadrature Q.................. 56
Tableau 7 : Le nombre maximal de canaux physiques envoyés simultanément sur le sens montant. ................. 58
Tableau 8 : Tableau : Processus de planification en UMTS. ............................................................................... 66
Tableau 9 : Facteurs démographique de la ville de BANGUI.............................................................................. 82
Tableau 10 : Base de données de planification .................................................................................................... 83
Tableau 11 : Module de dimensionnement de la capacité.................................................................................... 84
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Introduction générale
Le secteur des télécommunications connaît une évolution exponentielle avec l’avènement des
systèmes numériques. Cette évolution se traduit par le développement de différents systèmes offrant
de plus en plus de services à l’utilisateur et une meilleure qualité de fonctionnement et de gestion. Les
systèmes radio mobiles connaissent le plus grand essor dans le domaine des télécommunications.
Plusieurs normes, ont vu le jour à travers le monde pour répondre aux besoins de plus en plus
croissant en mobilité et en vitesse de transmission.
Le réseau UMTS est issu du concept IMT 2000 pour les systèmes mobiles. Il est conçu comme
support pour les applications large bande grâce à l’étalement de spectre et le mode d’accès multiple
CDMA. Cette technologie est la dénomination de la norme détenue en Europe pour les systèmes de
radiocommunications mobiles de troisième génération qui permettront une large gamme de services
intégrant la voix, les données, l’image, la vidéo… En outre ces applications présentent de nouveaux
défis pour les opérateurs du fait qu’ils présentent de fortes contraintes de la QoS (Quality of Service)
et qu’ils demandent des débits élevés pouvant atteindre des centaines de kbits/s.
Pour les opérateurs, la question qui se pose aujourd’hui est de déployer un réseau mobile adapté à la
fois au transport de trafic Internet et à celui du trafic vocal et qui peut être le siège de nouvelles
applications multimédias. C’est dans ce cadre que les réseaux mobiles de troisième génération
constituent une réponse à cette question.
La planification des réseaux mobiles de deuxième génération type TDMA s’effectue en deux étapes
disjointes. La première consiste à déterminer l’emplacement des stations de base afin d’assurer une
couverture totale. La seconde étape a pour but d’attribuer des bandes de fréquences aux stations de
base afin de répondre à un besoin en trafic.
Dans le cadre de l’UMTS, cette approche n’est plus valide car toute la bande disponible est partagée
par tous les mobiles. Il n’y a donc pas d’attribution de fréquences comme en GSM. En outre, le
nombre d’utilisateurs que peut servir une cellule n’est pas limité par un nombre de canaux disponible
mais plutôt par le niveau d’interférence tolérable.
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L’UMTS représente la première norme des réseaux de la troisième génération. Cependant, les débits
offerts par l’UMTS deviennent insatisfaisants avec la demande gourmande des utilisateurs en termes
de débit. Pour ce fait, il y a eu l’apparition de la technologie HSPA (HSDPA/HSUPA) qui offre des
débits plus élevés que l’UMTS sur la voie. L’apport du HSPA est implémenté sur les applications en
mode paquet.
L’introduction de la technologie HSPA nécessite une nouvelle infrastructure qui est peu différente de
celle de l’UMTS, et de nouvelles méthodologies de dimensionnement et de planification par rapport à
l’UMTS et aux réseaux de la deuxième génération. Les nouvelles méthodologies de dimensionnement
et de planification sont dues aux nouvelles contraintes imposées par les nouvelles caractéristiques de
l’interface radio du HSPA qui introduit de nouveaux canaux par rapport à l’UMTS et de nouvelles
méthodes. Pour cela, le dimensionnement et la planification du réseau HSPA (HSDPA/HSUPA),
s’avère d’extrême importance afin de garantir le succès de déploiement de ce réseau.
C’est dans ce cadre se déroule notre projet de recherche. Le HPA (HSDPA/HSUPA), qui représente
la génération 3.5, étant une évolution de l’UMTS, son architecture est très similaire à ce dernier. Pour
cette raison, nous allons commencer par présenter l’UMTS dans le premier chapitre. Au début, nous
présenterons l’architecture du réseau UMTS. En deuxième lieu, nous présenterons les différents
canaux utilisés par l’UMTS. Pour terminer par introduire la technique d’accès WCDMA et le
fonctionnement de la couche physique de l’UTRAN.
Le deuxième chapitre commencera par une présentation générale de la technologie HSPA (HSDPA et
HSUPA). Nous y trouverons les nouveaux mécanismes de retransmission. Ensuite, nous verrons les
types de modulation et de codage utilisés par le HSDPA ainsi que les nouveaux canaux introduits par
l’apparition de la génération 3.5, puis nous parlerons de la technologie HSUPA à savoir les
caractéristiques de l’uplink et son apport sur l’UMTS nous décrirons en détaille les canaux physiques
introduits par le système HSUPA. Enfin, nous étudierons les différentes configurations, en termes de
canaux physiques, de la liaison montante.
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Après avoir effectué toutes ces étapes, nous allons faire des simulations pour visualiser les résultats de
notre travaille et optimiser le réseau.
Le dernier chapitre présentera l’étude de cas sur le réseau UMTS-HSPA, pour notre étude nous
utiliserons le logiciel de simulation appelé Atoll développé par l’entreprise Forsk.
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Chapitre 1
Introduction
Les systèmes de troisième génération sont conçus pour fournir des services multimédias avec une
qualité et une couverture meilleures ou comparables à celles offertes par les réseaux de 2ème
génération telle que le GSM. L’idée fondatrice du système 3G est d’intégrer tous les réseaux de
deuxième génération du monde entier en un seul réseau. Le principe du système est souvent résumé
dans la formule anyone, anywhere, anytime, signifiant que chacun doit pouvoir joindre ou être joint
n’importe où et n’importe quand. Le système doit donc permettre l’acheminement des
communications indépendamment de la localisation de l’abonné, que celui-ci se trouve chez lui, au
bureau, en voyage... ainsi, ce chapitre propose une description sur ce réseau de point de vue principes
de base et architecture.
L'acronyme des systèmes de 3G est l'UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), qui
est standardisé par l'organisation 3GPP (3rd Generation partnership project). La majorité des
opérateurs des réseaux GSM migrent leurs réseaux vers l'UMTS. Contrairement à l'introduction du
GPRS, l'UMTS nécessite une nouvelle infrastructure (nouveaux équipements) et des nouvelles
méthodologies de dimensionnement différentes de celles utilisées en GSM. Cette technologie permet
de faire transiter davantage de données et va permettre l’apparition de contenus multimédias sur les
téléphones mobiles tel la visiophonie etc... On parlera alors plutôt de terminaux multimédias. Ainsi,
en plus de ces évolutions technologiques, la troisième génération doit répondre à la notion de qualité,
de variété, de capacité et de couverture.
L’organisme UIT (Union Internationale des Télécommunications) qui règlemente les différents
standards de télécommunications au niveau mondial avait pour objectif de définir un standard unique
et international pour la troisième génération : l’IMT-2000. Mais cela a échoué puisque pas moins de
quinze technologies d’accès radio lui ont été proposées. Au final, seulement 6 technologies d’accès
radio terrestre auront été gardées : UTRA/FDD, UTRA/TDD, TD-SCDMA, CDMA2000, UWC-136,
DECT. L’UMTS quant à lui regroupe les deux premières technologies.
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dernier et consistent, entre autres, en un numéro de téléphone, une clé authentification, les services
autorisés, les zones de roaming associées aux MSC et les paramètres de localisation du UE tout au
long de son parcours.
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Le premier s’accompagnant le plus souvent mais pas toujours du second. Si le GPRS, véritable
système de transport de paquets, permet en théorie des applications du type courrier électronique,
navigation Web ou téléchargement de fichiers, le besoin de services de données en temps réel VoIP,
ou certains services vidéo par exemple, peuvent difficilement se contenter de ses performances car il
estime que plus de 300 ms de retard pour des paquets de voix est incompatible avec une restitution de
qualité de la parole.
Un des buts de l’UMTS est de fournir des services temps réel au moins jusqu’à 144 kbps pour les
données et, éventuellement dans certains cas, de monter le débit pour certains utilisateurs jusqu’à 2
Mbps dans la cellule. Cela en continuant à fournir des services de voix performants en adaptant par
exemple, comme en GSM, un ensemble de dispositifs de codage de la parole aux conditions radio du
canal (AMR : Adaptive Multi-Rate).
Nous pouvons différentier ces classes par leur sensibilité aux retards de transmission ; la plus sensible
est la classe Conversational, la moins sensible est la classe Background.
Classe Conversational : Temps réel : voix en mode circuit, voix en mode paquet (VoIP),
services de vidéo-conférence bidirectionnels. Le temps de transmission et les relations
temporelles entre blocs de données doivent être maîtrisés.
Classe Streaming : Ecoute ou visualisation de flux audio ou vidéo unidirectionnels entre un
serveur et un usager. Le retard est moins important car le récepteur réaligne les flux de
données reçus mais les relations de temps entre blocs de données sont importantes.
Classe Interactive : Accès à des serveurs de données : navigation Web, télémesure... Il s’agit
d’échange de données entre un serveur et un usager en fonction des requêtes de ce dernier. Le
temps d’aller et retour est maîtrisé, les données sont fiables : faible BER (Bit Error Rate).
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Classe Background : E-mail, messages courts (SMS), transfert de fichiers. Les exigences se
traduisent en terme de fiabilité : très faible BER. Le temps de transmission est moins important
que celui de la classe Interactive.
Les macrocellules couvrent les zones suburbaines et rurales, les microcellules les zones urbaines
(forte densité d’utilisateurs) et les picocellules les zones bien définies telles les immeubles, les
environnements intérieurs (indoor).
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La division duplex dans les bandes dites "appairées", c’est, à dire 2 x 60 MHz, est
fréquentielle. L’écart, duplex vaut. 190 MHz. Nous utilisons dans ces bandes un accès
W-CDMA.
La division duplex dans les bandes dites "non appairées", c’est, à dire 35 MHz et 15
MHz, est. temporelle. Nous utilisons dans ces bandes un accès TD-CDMA.
Les deux modes d’accès doivent, être harmonisés pour favoriser la réalisation de terminaux
bi-modes TDD/FDD à bas coûts.
L’organisation temporelle de l’UMTS est basée sur une super trame de 720 ms,
comportant elle-même 72 trames de 10 ms. Chaque trame de 10 ms est divisée en 15 slots de
667µs, cette organisation est présentée par la figure 6.
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1.3.2 Architecture
Le réseau UMTS est composé de deux sous réseaux comme l’illustre la figure 7 : le réseau
cœur ‘Core Network’ et le réseau radio ‘UMTS Radio Access Network’
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1.4.2. Le RNC
C’est, un organe très important de l’UTRAN, il permet de gérer les ressources radio du
réseau d’accès de façon quasi autonome, déchargeant de cette fonction complexe le cœur de
réseau. Il met en œuvre également les protocoles sur les interfaces lu, Iur et Iub et la
connexion avec le serveur d’opérations et de maintenance. Les fonctions radio gérées par le
RNC sont essentiellement :
L’admission;
La gestion de la connexion RRC ;
Le soft-handover.
Le RNC qui gère la terminaison des couches de protocole RLC/MAC (plan usager), RRC
(plan contrôle) est baptisé le RNC de service (Serving RNC). Si un autre RNC est impliqué
dans une connexion en soft-handover, on le dénomme RNC de Déport (drift RNC). La figure
(1.9) illustre ces deux fonctions. Le RNC est donc un nœud de communication
particulièrement important dans le réseau UMTS. Ainsi, il réalise au même endroit la fonction
de cryptage des données, qu’il s’agisse du mode circuit ou du mode paquet. En GSM, le
cryptage du mode circuit (parole et données) était réalisé dans la BTS et celui du mode
paquet (GPRS) dans le SGSN.
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1.4.3 Le Node B
Il peut servir une ou plusieurs cellules en fonction de la configuration du site. Celui-ci
peut en effet être sectorisé, c’est-à-dire qu’il comporte des antennes directionnelles éclairant
une portion de l’espace dit secteur. Chaque secteur représente une cellule entière à part.
L’effet directif des antennes a un effet sur la capacité du système. Le nœud B peut en principe
cohabiter avec une station de base GSM pour minimiser les coûts d’infrastructure. Il est aussi
le point de terminaison ATM vis-à-vis du RNC et doit mettre en œuvre l’interface radio vis-à-
vis du mobile. A ce titre, le nœud B assure les fonctions suivantes :
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Le RNC et le Nœud B peuvent supporter les deux modes de duplexage FDD et/ou TDD. Les
interfaces de l’UTRAN. L’UMTS définit quatre nouvelles interfaces ouvertes:
Les interfaces lu, Iub, et Iur sont basés sur les principes de transmission ATM.
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Code de canalisation
Ce sont des codes OVSF (Orthogonal Variable Spreading Factor). Les codes OVSF ont
les propriétés suivantes :
On peut représenter les codes OVSF sous forme d’arbre, comme le montre la figure (1.13).
Toutes les séquences de codes situées à un même niveau hiérarchique de l’arbre sont de même
longueur et offrent donc le même gain. En revanche, deux codes situés sur une même branche
de l’arbre, l’un étant par exemple le fils de l’autre, ne sont pas forcément orthogonaux, cette
contrainte limite le nombre de codes utilisables simultanément.
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Pour le scrambling uplink, on notera essentiellement qu’il existe 224 codes dans ce sens
uplink. Ces "codes" ou "séquences", vont donc séparer les mobiles entre eux. Pour le
scrambling Downlink, il existe 512 x 512 codes, qui vont séparer les cellules entre elles.
les canaux logiques de contrôle utilisés pour le transfert des informations dans le plan
de signalisation ; et définis la nature de l’information transportée
les canaux logiques de trafic utilisés pour le transfert des informations dans le plan
usager.
Définissent les services fournis par la couche MAC aux couches supérieures
Deux types : Trafic et Contrôle
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Définissent comment les données sont étalées et modulées sur l’interface radio
Deux types : Commun / partagé & Dédié
Transportent un ou plusieurs canaux de transport selon des règles strictes
Utilisent une trame TDMA de 10-ms
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La boucle ouverte
Elle est utilisée lors de l’accès initial du mobile au réseau d’accès. Le mobile mesure le
niveau de puissance sur le canal balise de la BTS sélectionnée (CPICH) et ajuste la puissance
d’émission de sa demande d’accès en fonction de la perte de propagation estimée dans le
canal. Le mobile, en effet, lit dans les informations système transmises par la station de base
la puissance utilisée par le canal balise et déduit les pertes précédentes d’après :
Pertes de propagation = puissance émise sur la balise - Puissance reçue par le mobile sur la
balise.
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Lorsque le mobile est en phase de transmission, sa puissance d’émission est contrôlée (en
W-DMA) à tous les slots, soit à une fréquence F de 1500 Hz par les stations de bases avec
lesquelles il est en communication (soft-handover). Cette boucle de contrôle de puissance est
très rapide, elle doit notamment permettre de compenser au maximum le fading coté réception
station de base.
Les stations de bases disposent d’une consigne Eb=No* qui dépend notamment de la nature
de la connexion en cours et envoie des consignes au mobile tous les 1/F seconde lui
demandant d’augmenter ou de diminuer sa puissance en fonction de l’écart entre le Eb/NO
mesuré sur le canal dédié reçu et le de la consigne. Il s’agit d’une mesure énergétique.
Les bits de consignes (appelés TPC en UMTS) sont transmis dans la partie contrôle de chaque
canal dédié Downlink.
tant qu’au moins une station de base demande au mobile de baisser sa puissance, le
mobile baisse sa puissance ;
Si toutes les stations de base en liaison avec le mobile lui demandent d’augmenter, le
mobile augmente sa puissance.
C’est une boucle, plus lente que la précédente, qui fixe la valeur de la cosigne Eb
/NO* et la transmet aux stations de base pour les besoins de l’inner loop. Cette valeur de
consigne est calculée d’après une mesure de qualité des trames reçues des stations de base
respectives sur une certaine durée (pourcentage de trames erronées, FER, Frame, Error
Rate,...). Il s’agit d’une mesure de qualité " numérique ". Si la qualité résultante est en effet
trop élevée, on peut diminuer la consigne, ce qui conduira le mobile à transmettre moins fort.
Si elle est trop faible, il faudra au contraire l’augmenter, le mobile transmettant alors plus fort.
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Les canaux dédiés uplink comprennent une partie trafic et une partie contrôle. En W-
CDMA, les bits de commande de puissance (TPC) indiquent à la station de base qu’il faut
augmenter ou diminuer par pas l’amplitude des signaux émis sur le " code " en question.
Cependant, la station de base dispose d’un "réservoir" de puissance fixe lié aux performances
de son amplificateur de puissance.
Si la cellule est fortement chargée et qu’un trop grand nombre de mobiles réclament
simultanément et trop souvent une augmentation de puissance, il pourra devenir difficile de
satisfaire cette demande et donc il convient de veiller par exemple à prévoir des mécanismes
de transfert d’un certain nombre de ces mobiles gourmands en puissance sur des cellules
moins chargées que la cellule courante.
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Le contrôleur de station de base ou RNC entretient une liste de cellules candidates à entrer en
soft-handover avec la cellule courante selon un critère du type Eb/No (cellule courante) -
Eb/No (cellule candidate) <seuil d’admission. De même, on retirera une cellule de l’ensemble
des cellules en soft-handover si Eb/No (cellule courante) - Eb/No (cellule candidate)> seuil de
rejet. Si ce critère est vérifié, on peut alors établir une communication avec le mobile par
l’intermédiaire des deux cellules courantes et candidates reçues correctement par le mobile.
Malgré la consommation supérieure de liens radio, on estime que le gain en termes de
diminution de puissance transmise dans chacune des cellules et de combinaison optimale dans
le mobile se traduit par un gain de capacité dans le réseau tout entier.
1.6.5 Softer-Handover
Le softer handover se produit quand les stations de base sont sectorisées. Ainsi, quand le
terminal mobile se trouve dans une zone de couverture à deux secteurs adjacents d'une station
de base, les communications avec la station de base empruntent simultanément deux canaux
radio, un pour chaque secteur. Deux codes d'étalement doivent alors être utilisés dans le sens
DL afin que le terminal mobile puisse distinguer les deux signaux issus des deux secteurs et
on a deux connexions simultanées pour cet usager. Dans le sens UL, les signaux provenant du
terminal sont reçus par les deux secteurs de la station de base et routés vers le même récepteur
de Rake (Râteau). Les signaux sont ainsi combinés au niveau de la station de base. Une seule
procédure de contrôle de puissance est activée. Le même signal est envoyé par les deux
secteurs au mobile.
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stations de base ou secteurs qui n'ont pas connaissance du niveau de puissance avec lequel le
terminal transmet. Aussi pendant le soft et le softer-handover, le niveau de puissance
d'émission du terminal mobile est contrôlé simultanément par les stations de base qui y sont
impliquées.
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Chapitre 2
Le HSDPA se situe comme une technique au-dessus de la couche physique des réseaux
cellulaires WCDMA standards. De nouvelles couches MAC-HS et RLC sont normalisées
dans le but d'augmenter la capacité et les débits des réseaux UMTS. Par ailleurs, le
remplacement du contrôle de puissance utilisé en UMTS standard par la technique
d’Adaptation en Modulation et Codage (AMC), permet d’introduire de nouvelles règles de
dimensionnement différentes de celles de l’UMTS standard de la Release 3.
Ce sont des accès à grande vitesse de données pour des terminaux UMTS. HSDPA (High
Speed Downlink Packet Access) représente pour les technologies WCDMA et UMTS ce que
la technologie EDGE représente pour le GSM en termes de vitesse de transmission et de
capacité. Les débits 3G actuels en flux descendant (environ 384 Kbps, et jusqu'à 2 Mbps selon
les normes) seront portés à 14 Mbps (débit maximal selon les normes) sur les systèmes
HSDPA de première génération. Les opérateurs pourront ainsi prendre en charge un nombre
beaucoup plus important d'abonnés haut débit sur la même fréquence radio (porteuse), et
garantir à ces derniers une utilisation optimale des services multimédias existants ou à venir.
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Le HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) est une technologie développée pour la
téléphonie mobile (3.5G ou 3G+ en mode HSDPA UMTS). Le HSDPA se caractérise par des
performances dix fois plus avantageuses à la 3G standard (UMTS en version R'99).
Le HSDPA est une innovation logicielle, qui permet d'atteindre des performances en matière
de réseaux DSL, car le HSDPA offre la possibilité de télécharger à des débits de l'ordre de
14,4Mbit/s.
Le HSDPA se base sur la technologie de transmission WCDMA (Wideband-Code Division
Multiple Access) présentée par la norme WCDMA relative au 3GPP, qui intègre le Rel. 99
(3rd Generation Partnership Project Release 99). Le HSDPA est la jonction du réseau en
mode paquets au CDMA - 3GPP.
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caractéristiques sont résumées dans le tableau ci-dessous qui montre les ressources associées
aux canaux DCH, DSCH et HS-DSCH du lien descendant.
Tableau 1 : Comparaison du canal HS-DSCH avec les autres canaux du lien descendant
Un des autres nouveaux canaux est le canal HS-SCCH (High Speed Schared Control
Channel). Ce canal transporte l’information nécessaire à la démodulation de l’information du
canal HS-DSCH. L’UTRAN doit allouer un certain nombre de canaux HS-SCCH au plus
grand nombre d’utilisateurs soumis à un multiplexage de codes. Dans le cas où il n’y a aucune
donnée sur le canal HS-DSCH, l’utilisation du canal HS-SCCH n’est pas nécessaire. En effet,
le trafic dû à la signalisation doit être minimisé afin de réserver le maximum de ressources
aux données utiles. Un usager peut avoir recours à un maximum de quatre canaux HS-SCCH
à un temps donné.
Chaque bloc HS-SCCH est composé de trois slots et divisé en deux parties fonctionnelles,
comme l’illustre la figure précédente. La première partie (premier slot) transporte
l’information critique dans le temps qui a besoin de déclencher le processus de démodulation
au moment prévu. Les paramètres de la première partie indiquent :
− les codes à désétaler. Ceci renvoie aux capacités du terminal à désétaler un maximum
de 5, 10 ou 15 codes
− le type de modulation utilisé : QPSK ou 16QAM.
Les deux autres slots, correspondant à la deuxième partie, contiennent des paramètres moins
sensibles au temps, tel que le CRC, qui permet de vérifier la validité de l’information du
HSSCCH ainsi que celle du processus HARQ. Parmi les paramètres indiqués par cette
deuxième partie, nous pouvons trouver :
Dans la figure 2.3, un terminal dispose de la durée d’un seul slot pour déterminer les codes à
désétaler à partir du HS-PDSCH. L’utilisation d’un masque spécifique permet au terminal de
vérifier si les données lui sont destinées. Un terminal est capable de gérer jusqu’à quatre
canaux HS-SCCH (la partie 1 de chaque canal). Cependant dans le cas où il y a des données
pour le terminal sur des TTI (Transmission Time Interval) consécutifs, le HS-SCCH devra
être alors le même pour ce terminal afin d’augmenter la fiabilité de l’information de
signalisation. Ce type d’approche est nécessaire non seulement afin d’éviter au terminal de
placer dans son buffer des données qui ne lui sont pas destinées, mais aussi dans le cas où les
codes utilisés dépassent le nombre maximum pouvant être traité par le terminal. Le dernier
nouveau canal introduit dans les spécifications du HSDPA est le canal HSDPCCH (High
Speed Dedicated Physical Control Channel).
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 38
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Ce canal permet le transport, sur le lien montant, des acquittements aussi bien positifs que
négatifs pour les retransmissions au niveau de la couche physique ainsi que l’information
concernant la qualité du lien radio. Cette dernière sera utilisée par l’ordonnanceur, se trouvant
dans le Node B, pour déterminer à quel terminal transmettre et à quel débit. Le HS-DPCCH
est donc divisé en deux parties comme le montre la figure suivante et transporte les
paramètres suivants :
La définition d’une méthode qui renvoie l’information sur les conditions du lien radio n’est
pas une tâche triviale. En effet, on doit tenir compte non seulement des différentes
implémentations de récepteurs mais, en même temps, cette méthode doit permettre facilement
la conversion de ces conditions radio en une information adéquate pour l’ordonnanceur. Dans
tous les cas, l’information sur la qualité du lien radio est codée sur 5 bits. Un état de
signalisation est réservé pour l’état « transmission non nécessaire » ainsi que d’autres états
représentant la transmission que le terminal peut recevoir à ce moment. Par conséquent, ces
états vont de la transmission à un code avec une modulation QPSK jusqu’aux transmissions
15 codes avec la modulation 16-QAM (incluant les différents taux de codage).
Évidemment, les restrictions des capacités du terminal doivent être prises en compte en plus
de l’information sur la qualité du lien. Le canal HS-DPCCH requiert une partie de la
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 39
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puissance de transmission sur le lien montant et celle-ci doit être prise en compte dans les
paramètres du bilan de liaison.
Avec le HSDPA, l'interface Iub entre le Node B et le RNC exige un mécanisme de contrôle de
flux pour s'assurer que les buffers du Node B sont employés correctement et qu'il n'y a aucune
perte de données due au débordement de ces buffers. Bien qu'il y ait ajouté une nouvelle
fonctionnalité MAC supplémentaire dans le Node B, le RNC maintient toujours les
fonctionnalités de Release 99 version 4 de contrôle du lien radio (RLC), en s’occupant de la
retransmission au cas où la transmission du HS-DSCH du Node B échouerait après, par
exemple, avoir excédé le nombre maximum de retransmission de la couche physique. La
fonction principale de la nouvelle couche MAC (MAC-hs) du Node B est d’assurer la
fonctionnalité du ARQ (Automatic Repeat Request) et l’ordonnancement aussi bien que la
manipulation prioritaire. Semblable au Node B une nouvelle entité MAC, MAC-hs est ajoutée
dans l'architecture de l’UE. La couche MAC-hs de l’UE a la même fonctionnalité que celle du
Node B. Le tableau ci-dessous illustre la fonctionnalité :
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 40
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− Flow Control :
C’est le complément de la fonction de contrôle de flux existant dans le RNC pour les canaux
dédiés, communs et partagés. Cette fonction est utilisée pour limiter la latence de signalisation
de la couche 2 et pour réduire les données rejetées et retransmises en raison de la congestion
de HSDSCH.
− HARQ :
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 41
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− Scheduling/Priority Handling :
Cette fonction gère les ressources HS-DSCH entre les entités HARQ et les flux de données
selon leur priorité.
− TFRC sélection :
Dans la section suivante la fonction de deux entités fonctionnelles principales dans la MAChs,
l’ordonnanceur et l'unité de HARQ avec la modulation et le codage adaptatifs (AMC) sont
expliqués plus loin. La figure 6 illustre l'architecture du HSDPA pour l’UE et le réseau :
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 42
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AMC (Modulation et Codage Adaptatif). Une des techniques majeures introduites dans le
WCDMA est le contrôle de puissance.
L’idée est d’augmenter la puissance de transmission quand la qualité du signal reçu est faible
et de diminuer la puissance de transmission quand la qualité du signal en réception atteint un
seuil donné. Ceci permet une communication fiable entre l’émetteur et le récepteur. Ainsi la
technique de contrôle de puissance réduit les interférences intra et inter-cellules causées par
une puissance de transmission trop importante, la capacité du système est ainsi augmentée.
Une technique alternative au contrôle de puissance en faisant face aux effets variables du
canal dans le temps est de compenser les évanouissements. Au lieu de garder une qualité de
signal constante au niveau du récepteur, on peut changer la modulation et le code du signal
transmis de telle façon que le plus d’informations soit transmises lorsque l’état du canal est
bon et le moins possible lorsque le canal est détérioré.
La modulation 16QAM requiert de bonnes conditions de canal et une bonne performance des
récepteurs comparés à la modulation QPSK. La décision d’une transmission en 16QAM ou
QPSK est faite dans le réseau en utilisant la qualité du canal d’information provenant du
mobile via un canal de control montant (HS-SCCH). En effet, les mobiles HSDPA effectuent
des mesures de la qualité du canal physique descendant et transmet un indicateur de qualité de
canal (CQI : Channel Quality Indicator) dans le canal de contrôle montant HS-SCCH. Il faut
noter que l’introduction d’un ordre de modulation plus élevé est accompagnée d’une plus
grande complexité dans les terminaux mobiles, qui doivent estimer l’amplitude relative des
symboles reçus. Cette estimation d’amplitude est nécessaire pour que le terminal puisse
séparer tous les points de la constellation 16-QAM telle qu’illustré à la figure 2.7. Étant donné
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 43
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que cette estimation devient plus difficile lorsque la qualité du signal reçu est mauvaise, il est
alors plus judicieux d’utiliser la modulation QPSK dont la constellation est moins dense.
Cette combinaison lui permettrait de bénéficier d’un débit de l’ordre de 10.7 Mb/s sur le lien
descendant. L’AMC a été intégré aux fonctionnalités des Node B supportant la technologie
HSDPA. Par conséquent, la station de base a la responsabilité de sélectionner l’algorithme de
modulation et de codage approprié. Selon le nombre de codes parallèles pouvant être supporté
par le terminal, nous obtenons plusieurs classes de terminaux HSDPA spécifiées dans la
Release 5 avec un total de 12 catégories. Ces catégories permettent d’avoir des débits pics
allant de 0.9 à 14.4 Mb/s, comme le montre la figure 9. Les dix premières classes de
terminaux doivent être capables de supporter la modulation 16-QAM, alors que les deux
dernières supportent uniquement la modulation de base QPSK.
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L’ordonnancement pour HSDPA est désigné sous le nom étant rapide dû au fait que, comparé
avec les spécifications du Release 99, l’ordonnancement est déplacé du RNC au Node B pour
réduire les délais, ainsi des décisions de séquencement plus rapides peuvent être prises. En
rajoutant d’autres fonctionnalités, telles que le choix de la version de redondance et
l’algorithme de la modulation et du codage, un principe fondamental de l’ordonnanceur pour
HSDPA est de programmer la transmission pour les utilisateurs. Les données à transmettre
aux utilisateurs sont placées dans différentes files d’attentes, dans un Buffer et l’ordonnanceur
doit déterminer l'ordre séquentiel dans lequel les flux de données sont envoyés. Ainsi, en
choisissant différents algorithmes d’ordonnancement, les opérateurs peuvent adapter sur
mesure le comportement du système à leurs besoins. Les algorithmes d'établissement du
programme généralement utilisés sont :
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Cet algorithme choisit les paquets d'utilisateur de façon cyclique. Dans cette méthode, le
nombre de time slots alloués à chaque utilisateur peut être choisi pour être inversement
proportionnel aux débits d'utilisateurs, ainsi le même nombre de bits est transmis pour chaque
utilisateur dans un cycle. Évidemment, cette méthode est la "plus juste" dans le sens qu’elle
garantit une distribution équitable parmi tous les utilisateurs de la cellule.
Le Max C/I dessert l’utilisateur tous les TTI avec le débit supportable instantané le plus élevé.
Pendant chaque TTI, le canal HS-PDSCH est alloué à l'utilisateur ayant les meilleures
conditions de canal, prenant de cette manière davantage des variations temporelles de l’effet
d’évanouissement rapide du canal. En fait, le Node B utilise l'indicateur de qualité de canal
(CQI) rapporté par la procédure d'adaptation de lien et alloue le canal HS-PDSCH à
l'utilisateur avec le meilleur SIR (Signal to Interference Ratio).
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Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 48
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L’introduction de ces canaux permet d’obtenir un débit théorique qui peut atteindre le 8
Mbps. L’implémentation de ce système introduit des techniques de codage et de modulation
tels que l’utilisation de la modulation 4-PAM avec la modulation BPSK, la technique de
retransmission hybride (HARQ) et l’utilisation d’un mécanisme d’ordonnancement rapide des
ressources. Le système HSUPA fait appel à des faibles facteurs d’étalement variables. En
effet, pour transmettre avec des débits élevés, un utilisateur HSUPA utilise des facteurs
d’étalement qui prennent des valeurs entre 2 et 256. De plus, le système HSUPA offre la
possibilité d’utiliser une durée de trame de données de 2 ms optionnellement avec 10 ms.
Dans le reste de ce paragraphe, nous allons présenter, en détaille, les canaux de transport et les
canaux physiques du système HSUPA. Nous ferons aussi le point sur les principales
modifications apportées à la couche physique de l’UMTS.
High Speed Uplink Packet Access (HSUPA) est un protocole de téléphonie mobile de
troisième génération (3G), de la famille UMTS, dont les spécifications ont été publiées par le
3GPP dans la « release 6 » du standard UMTS (Universal Mobile Telecommunications
System). HSUPA est un complément de HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) pour
la voie montante. HSUPA, présenté comme le successeur de HSDPA, porte le débit montant
(Uplink) à 5,8 Mbit/s théorique, le flux descendant (Downlink) étant de 14 Mbit/s comme en
HSDPA.
L'intérêt d’HSUPA est d'offrir la possibilité d'émettre facilement des contenus volumineux
(photos, audio, vidéo) vers d'autres mobiles mais également vers les plates-formes de partage
sur Internet. Cette technologie est un pas significatif vers l'accès aux applications Web 2.0 sur
l'Internet mobile. La technologie HSUPA, est une évolution du Haut Débit Mobile. Le
HSUPA reprend un certain nombre de concepts développés dans le cadre du HSDPA savoir :
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Le Consortium 3GPP, lancé en 1998, a anticipé les attentes des utilisateurs et a publié les
spécifications de la technologie HSUPA dans la Release 6 du standard UMTS.
Le second principe est le protocole HARQ, employé pour effectuer une retransmission
robuste lors d'erreurs de transmission. Ce protocole est utilisé par le Node B qui, en cas
d'erreurs dans la réception des paquets de données, peut demander la retransmission de ceux-
ci. Pour chaque paquet reçu, le Node B enverra un accusé de réception ACK dans le cas d'une
réception sans erreur ou NACK dans le cas contraire. Pour répondre aux besoins de certaines
applications critiques, l'architecture HSUPA permet une réduction de l'intervalle du temps de
transmission à 2 millisecondes, correspondant à 3 «Time slots» contre 10 millisecondes
normalement dans un lien radio standard composé de 5 «subframes». Toutefois, cette
réduction de temps n'est pas obligatoire dans cette technologie.
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Nombre de codes Modulation, Nombre de bits Nombre de Nombre de bits Débit maximum
x facteur codage et taux par intervalle de bits pour un pour un TTI de (kbit/s)
d’étalement de codage temps W-CDMA TTI de 2 ms 10ms (15)
(ou TS) (3TS)
L'E-RGCH et l'E-HICH sont également des canaux physiques descendants. Bien qu'ils
partagent la même structure, ils ont des objectifs différents. L'E-RGCH est utilisé dans le
cadre du processus de programmation qui permet d'ajuster progressivement la puissance de
transmission d'un mobile. Trois valeurs sont définies pour déterminer l'état de disponibilité
d'un mobile, soit Up (+1), Down (-1) ou Hold (0). Ces différenciations ont été prévues pour
augmenter la disponibilité du lien en prenant en considération différents cas de figure comme
le choix du délai. L'E-HICH porte l'indicateur ACK ou NACK de la mention HARQ. L'accusé
de réception de l'indicateur desservant l'ensemble peut prendre la valeur ACK (+1) ou
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Ces différents éléments, brièvement expliqués, composent la technologie HSUPA. Dans une
prochaine version «3GPP release 7», le canal montant supportera un débit de l'ordre de 11,5
Mbps. Avec de telles capacités, les réseaux mobiles n'auront plus rien à envier aux réseaux
fixes.
Le canal E-DCH (Enhanced Dedicated Channel) est le seul canal de transport dédié
introduit par le système HSUPA. Il supporte des opérations de codage et de multiplexage
sophistiquées à savoir le turbo codage de l’UMTS de rendement 1/3, la technique HARQ, la
modulation d’ordre supérieur 4-PAMet le contrôle de puissance rapide pour l’adaptation du
lien. Le canal E-DCH porte non seulement les données d’information d’un utilisateur
particulier mais aussi les données de contrôle pour la gestion de la liaison. Ce canal de
transport est associé donc aux canaux physiques dédiés : l’E-DPDCH et l’E-DPCCH.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 54
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DPDCH et DPCCH de la liaison montante du système UMTS. Ils sont séparés sur les deux
voies en phase (I) et en quadrature (Q). Le canal E-DPDCH est utilisé pour transporter les
données utilisateur issues du nouveau canal de transport dédié E-DCH. Quant au canal E-
DPCCH montant, il convoie les données de contrôle générées au niveau de la couche
physique. Les informations contenues dans le E-DPCCH sont : le RSN (Retransmission
sequence number) qui est nécessaire pour le mécanisme de retransmission des paquets
HARQ, le E-TFCI (Enhanced Transport Format Combination Indicator), qui indique la taille
du bloc de transport E-DCH et le bit "Happy" qui indique la satisfaction du mobile par les
ressources allouées par le nœud B. Le standard 3GPP a normalisé un seul canal physique
dédié de contrôle et un, deux ou quatre canaux physiques dédiés de données. Le nombre des
bits du canal E-DPCCH est fixé à 150 bits alors que le nombre des bits Uk du k ème canal E-
DPDCH est variable. Il dépend du facteur d’étalement SFk utilisé et il est calculé par
l’expression suivante :
Où Nc,tti est le nombre des chips pendant la durée TTI qui est égale à 38400 chips lorsque
TTI=10ms et 7680 chips lorsque TTI_2=ms. La figure (4.1) représente les structures d’un
canal de données E-DPDCH et d’un canal de contrôle E-DPCCH.
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Cette attribution des ressources est évaluée par le nœud B qui la communique au mobile sur
les deux canaux E-AGCH (Enhanced Uplink Absolute Grant CHannel) et E-RGCH
(Enhanced Uplink Relative Grant CHannel). Ces deux canaux sont étalés par un facteur
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d’étalement de 256. Le processus de retransmission des paquets hybride HARQ qui est déjà
utilisé par le système HSDPA est appliqué pour le système HSUPA.
La voie de retour qui correspond à l’acquittement positif ou négatif, est transmise sur la voie
descendante par le canal E-HICH (Enhanced Uplink HARQ Indicator CHannel). Ce canal est
étalé par un facteur d’étalement de 256.
Dans un réseau de troisième génération sans le système HSUPA, c’est le RNC qui gère
plusieurs fonctionnalités telles que l’allocation de ressources et la stratégie de retransmission
HARQ. Avec le HSUPA, ces fonctionnalités sont effectuées au niveau du nœud B. Ceci
permet une gestion rapide des ressources et diminue les retards de retransmission.
2.2.4 Les configurations du sens montant en présence des systèmes UMTS, HSDPA et
HSUPA
Dans ce paragraphe, nous présentons les canaux physiques envoyés sur la liaison
montante par les systèmes UMTS, HSDPA et HSUPA. Ces canaux physiques sont :
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Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 58
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Les flux issus des deux voies I et Q sont par la suite additionnés et traités comme des
séquences de chips complexes. Ces séquences sont embrouillées par un code d’embrouillage
complexe Sdpch_n. L’étalement est effectué par la mise en œuvre des codes OVSF
(Orthogonal Variable Spreading Factor). Ces codes ont la caractéristique de préserver
l’orthogonalité entre les différents canaux physiques. L’opération d’embrouillage consiste à
multiplier, chip-à-chip, les données étalées par une séquence complexe pseudo-aléatoire. Elle
permet de différencier les équipements usager entre eux dans le sens montant.
Nous avons présenté l’évolution du système de troisième génération UMTS vers le HSDPA et
le HSUPA. Après avoir décrit la structure simplifiée du réseau UMTS, nous avons décrit les
caractéristiques de l’interface radio du mode FDD ainsi que les canaux introduits pas le
système UMTS. Ensuite, nous avons présenté les nouvelles techniques HSDPA. Puis, nous
avons décrit en détail les canaux physiques introduits par le système HSUPA. Enfin, nous
avons étudié les différentes configurations, en termes de canaux physiques, de la liaison
montante. Dans le chapitre suivant, nous décrivons l’ingénierie des réseaux 3G+, à savoir le
dimensionnent de l’HSDPA et du système HSUPA.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 59
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Chapitre 3
Elles représentent l'interférence mutuelle entre les utilisateurs de la cellule. Des codes
orthogonaux sont utilisés à la fois dans la voie descendante et dans la voie montante, et si
cette orthogonalité était préservée alors les signaux des différents usagers de la cellule seraient
dé-corrélés entre eux et il n'y aurait pas d'interférences intracellulaires.
Dans la voie descendante, en absence de trajets multiples, les signaux gardent leur
orthogonalité car ils sont transmis alignés dans le temps par la station de base: les codes sont
synchronisés en temps (les stations de base respectent en effet une référence de temps unique
pour transmettre, cette référence de temps pouvant être fournie par un système de navigation
par satellite). Dans la réalité on a toujours des trajets multiples, c'est-à-dire que plusieurs
copies du signal transmis arrivent au récepteur à des instants différents. Du fait de ces trajets
multiples, les codes dans la voie descendante ne restent pas parfaitement orthogonaux, et on
introduit donc dans ce sens un facteur d'orthogonalité w, w = 0 correspondant à une
orthogonalité parfaite et pas d'interférences intracellulaires, w = 1 correspondant au fait que
tous les signaux de la cellule interférent pleinement entre eux. A la différence de la voie
descendante, dans la voie montante, toujours en absence de trajets multiples, les signaux des
différents utilisateurs de la cellule ne restent pas orthogonaux car les utilisateurs de la cellule
transmettent de façon indépendante et non synchronisée. Ainsi, dans le sens montant, les
signaux interférent pleinement avec ou sans trajets multiples.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 60
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
• Interférences extracellulaires :
Dans le sens montant, l'interférence intercellulaire représente les interférences dues aux
signaux envoyés par les mobiles des cellules voisines et qui viennent constituer du bruit
supplémentaire au niveau de la réception à la station de base de la cellule. Dans le sens
descendant, l'interférence intercellulaire représente les interférences dues aux signaux envoyés
par les stations de base des cellules voisines et qui viennent constituer du bruit supplémentaire
au niveau du mobile en réception.
• Le Handover :
Le handover gère la mobilité des usagers. Notons que les terminaux mobiles et les stations
de base utilisent plusieurs récepteurs à corrélation qui forment un récepteur de Rake pour
récupérer le maximum d'énergie du signal sur les différents trajets empruntés et
éventuellement sur les différentes antennes. Différents types de handover existent suivant la
position de l'usager mobile dans la cellule : soft handover, softer handover ou hard handover.
• Le softer handover
Le softer handover se produit quand les stations de base sont sectorisées. Ainsi, quand le
terminal mobile se trouve dans une zone de couverture commune à deux secteurs adjacents
d'une même station de base, les communications avec la station de base empruntent
simultanément deux canaux radio, un pour chaque secteur. Deux codes d'étalement doivent
alors être utilisés dans le sens DL afin que le terminal mobile puisse distinguer les deux
signaux issus des deux secteurs et on a donc deux connexions simultanées pour cet usager.
Dans le sens UL, les signaux provenant du terminal sont reçus par les deux secteurs de la
station de base et routés vers le même récepteur de Rake. Les signaux sont ainsi combinés au
niveau de la station de base. On compte généralement 5 à 10 % des terminaux mobiles d'une
cellule qui sont en situation de softer handover.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 61
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
• Le soft handover
En revanche, dans le sens UL ces deux handovers différent car, dans le cas du soft handover,
les signaux reçus par les stations de base sont routés et combinés au niveau du RNC. Cela
permet à cette dernière de sélectionner la meilleure trame reçue. Un usager mobile peut être
en situation de soft handover avec deux, trois ou quatre stations de base. S’il quitte la zone de
couverture commune pour se rapprocher d'une station de base, alors cette dernière le prend en
charge. Le soft handover permet de limiter la perte de connexion quand un usager se déplace
vers une autre cellule. On considère que 20 à 40 % des usagers sont en situation de soft
handover. Il est donc indispensable de prendre en compte les connexions supplémentaires
dans une cellule dues au soft handover lors du dimensionnement du réseau.
• Le hard handover
Il existe deux autres types de hard handover : le hard handover inter-fréquences qui
permet à un terminal mobile de passer d'un spectre de fréquence à un autre et le hard
handover inter-systèmes qui permet au terminal mobile de passer d'un système à un autre
comme d'un mode FDD à un mode TDD ou pour passer d’un système 2G à un système 3G
(pendant la période de coexistence des deux systèmes).
milieu extérieur. Les deux types de contrôle de puissance utilisés dans les systèmes fondés
sur le CDMA sont le contrôle de puissance en boucle ouverte OLPC (Open Loop Power
Control) et le contrôle de puissance en boucle fermée CLPC (Closed Loop Power Control).
Ce type concerne uniquement le mobile (sens montant) et son but est de déterminer le
niveau de puissance du signal à transmettre avant de rentrer en communication avec la station
de base. Ce niveau de puissance est calculé en fonction de l'affaiblissement de parcours ou
pathloss mesuré dans la voie descendante sur des canaux définis dans ce but par le réseau. Le
contrôle de puissance en boucle ouverte permet de compenser des évanouissements à long
terme (affaiblissement de parcours du à des distances importantes entre l'émetteur et le
récepteur) et, en particulier, les évanouissements dus au phénomène de l'effet de masque ou
shadowing (évanouissement dû à la présence d'obstacles tels que des arbres, des collines ou
des immeubles).
Une très forte hypothèse prise en compte dans le contrôle de puissance en boucle ouverte est
de considérer que les évanouissements dans les voies montante et descendante sont
identiques. Or, en mode FDD où la voie descendante et la voie montante se trouvent dans des
fréquences différentes, ce type de contrôle de puissance n'est pas très efficace pour compenser
les effets des évanouissements rapides car ces derniers dépendent de la fréquence porteuse du
signal de transmission et de la vitesse du mobile. En effet, les évanouissements rapides sont
caractérisés par des variations rapides de la puissance du signal dans des intervalles de temps
assez courts, et ils trouvent leur origine dans les réflexions du signal transmis sur les
différents obstacles et dans la vitesse relative entre le mobile et la station de base. Cela
entraîne une dégradation de type effet doppler avec un décalage en fréquence.
Le contrôle de puissance en boucle fermée est utilisé dans le but de compenser les
évanouissements rapides. Il est appelé à boucle fermée puisque, à la différence du contrôle de
puissance en boucle ouverte, le récepteur concerné calcule des commandes de contrôle et les
envoie à la source émettrice pour que celle-ci règle sa puissance d'émission. Une fois que le
mobile a établi un lien de communication avec la station de base, le contrôle de puissance en
boucle fermée est activé. Dans la voie montante, la station de base mesure de manière
permanente la qualité du signal en termes du rapport Eb/N0. Si la qualité du signal est en
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 63
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
dessus de la valeur Eb/N0 cible, la station de base envoie une commande sur le canal
descendant au mobile pour lui demander de réduire la puissance d'émission. Par contre, si la
qualité du signal est en dessous de cette valeur, la station de base demande au mobile
d'augmenter la puissance d'émission. Ces informations sur l’ajustement des puissances
d’émission sont transmises à chaque time slot soit toutes les 0.67 ms via le canal de contrôle
dédié.
3.1.4.1 Capacité
3.1.4.2 Couverture
Un mobile est couvert par le réseau si les trois conditions suivantes sont vérifiées :
− Il peut décoder les informations sur le réseau. Le mobile doit recevoir au moins un
signal pilote avec une qualité suffisante. Il s'agit de la couverture "pilote".
− La puissance requise pour la transmission de la station vers ce mobile est inférieure à
la puissance maximale d'un canal de trafic. On dit alors que le mobile est couvert dans
le sens descendant.
− La puissance requise pour la transmission de ce mobile vers la station de base est
inférieure à la puissance maximale d'émission du mobile. Le mobile est alors couvert
dans le sens montant.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 64
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Dans les trois cas, la couverture d'un mobile dépend fortement des interférences, donc de la
distribution du trafic dans le réseau. Ainsi, une station de base qui sert beaucoup de mobiles
voit sa zone de couverture se réduire. Par exemple, dans la figure 3.1, la station (a) est
beaucoup plus chargée que sa voisine (b) et sa couverture est donc inférieure. On parle alors
de phénomène de respiration de cellules. Si le recouvrement avec les voisines est insuffisant,
des trous de couverture apparaissent, et des appels sont rejetés. Afin d'éviter ces phénomènes
de trous de couverture liés à l'augmentation du trafic, des algorithmes de contrôle d'admission
sont mis en œuvre. La couverture et la capacité sont donc deux grandeurs fortement liées dans
les réseaux WCDMA.
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Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
et/ou par l'ingénieur radio. La capacité et la couverture peuvent alors être analysées pour
chaque cellule ou par zone.
Le tableau ci-dessous montre les étapes du processus de planification. Toutes ces phases
seront détaillées dans ce qui suit :
3.3. Dimensionnement
Le dimensionnement d'un réseau radio WCDMA est un processus qui permet d'estimer, à
partir des besoins et des exigences de l'opérateur, le nombre d'équipements nécessaires ainsi
que leurs configurations. Il est courant de distinguer les trois catégories suivantes d'exigences
définies chacune par différents paramètres :
• Couverture :
• Zones de couverture,
• Types d'environnement,
• Propriétés de propagation.
• Capacité ;
• Spectre disponible,
• Prévisions d'abonnés,
• Densité de trafic.
• Qualité de service ;
• Probabilité de couverture,
• Taux de blocage,
• Débits utilisateur.
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Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Par ailleurs, les débits et les types de services jouent un rôle bien plus important en WCDMA
que dans les systèmes TDMA et FDMA de deuxième génération. En outre, le WCDMA
utilise le contrôle de puissance rapide dans les deux sens de transmission, les softer et soft
handover ainsi que des canaux orthogonaux sur le lien descendant. Toutes ces caractéristiques
ont un impact non négligeable sur les performances du système.
La principale différence entre les prédictions de couverture pour le WCDMA par rapport à
celles des systèmes TDMA et FDMA, est l'importance cruciale de l'estimation des
interférences en WCDMA. Dans le processus de planification de la couverture en GSM, la
sensibilité des stations de base est constante et les seuils de couverture sont les mêmes pour
chaque station de base. Dans le cas du WCDMA, la sensibilité des stations de base dépend du
nombre d'utilisateurs et des débits utilisés dans les cellules, en conséquence la sensibilité
peuvent être différente pour chaque station de base. Notons également que dans les réseaux de
troisième génération, les débits des sens montants et descendants peuvent être asymétriques.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 67
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Par ailleurs, l'optimisation automatique jouera un rôle très important dans les réseaux de
troisième génération, le nombre de services et de débits étant si important que l'optimisation
manuelle de tous ces services et de leurs paramètres serait beaucoup trop fastidieuse.
L'optimisation automatique devrait fournir des réponses rapides aux conditions variables de
trafic dans le réseau. Notons qu'au début du déploiement des réseaux de troisième génération,
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 68
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Rayon de la cellule
Nombre de cellules
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Paramètres de transmission :
− Bruit thermique: sa puissance Nth est donnée par k* T0 avec k est la constante
Boltzmann (k = 1.38*10-20 mW/Hz/K) et T0 = 293 K :
− Puissance maximale (PUE) : elle varie selon la classe des mobiles. Pour les mobiles de
classe 3, elle est de 24 dBm. Pour les mobiles de classe 4, elle est de 21 dBm.
− Gain d’antenne du mobile : GUE
− Pertes dans les câbles d’alimentation de l’antenne du mobile LfMS
− Perte due au corps de l’utilisateur : LBody.
Paramètres du Node B
− Gain de traitement (Processing Gain) : Gp = 10* log (débit chip / débit service)
− (Eb/N0) requis : cette variable caractérise la qualité de service à atteindre pour le
service considéré. Elle varie en fonction de la mobilité de l’utilisateur.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 70
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− Gain de Soft handover (GSHO) : il correspond au gain que le mobile réalise dans une
situation de soft handover. Dans cette situation, le mobile est connecté à plus qu’une
station de base et donc utilise une puissance minimale.
Avec :
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Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Pour déterminer la perte maximale admissible, on calcule la somme totale des bruits et des
interférences créées par tous les mobiles en suivant les étapes suivantes :
On calcule le facteur de bruit du récepteur du NodeB. Son expression est donnée par :
On calcule la somme des interférences reçues au récepteur. Sa valeur est donnée par :
Finalement, on ajoute les bruits pour trouver la somme totale. Elle est donnée par :
Une fois la valeur de la somme des bruits et des interférences est calculée, on détermine la
valeur de la sensibilité du récepteur en utilisant la formule suivante :
La perte de propagation maximum sur le lien descendant pour un canal de trafic est le suivant
:
Canal pilote : La puissance du canal pilote doit être ajusté en fonction de la puissance de la
puissance des canaux de trafic de sorte qu’elle ne soit pas trop élevé. En effet, une puissance
importante du canal pilote a pour conséquences la réduction de la puissance des canaux de
trafic et un niveau de brouillage important.
La perte de propagation maximum pour le canal pilote est exprimée par la formule suivante :
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Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 73
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• La pile protocolaire de l’interface Iub doit être prise en considération afin de pouvoir
introduire les en-têtes dus au réseau de transport.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 74
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• La pile protocolaire varie selon le type du réseau de transport utilisé (ATM, IP sur
liaison MIC ou IP sur Ethernet).
Pour calculer le débit de l’interface Iub nous allons suivre le schéma suivant :
[T_Voie+T_CSdata+T_PSdata+T_cch]*(1+%Sig)*(1+%marged’ingénierie)*xNodeB/R
NC
Ainsi, après avoir obtenu le débit de l’interface Iub nous pouvons dimensionner notre RNC de
façon à ce qu’il puisse écouler le trafic entrant.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 75
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Débit_IU-CS = [(T_voie+T_csdata)*Nombre_Abonnés]*(1+%T_contrôle)
Le débit de l’interface IU-CS peut être divisé en différentes branches comme le montre la
figure ci-dessous :
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Schématiquement, nous pouvons diviser le débit de l’interface IU-PS comme montré ci-
dessous:
T_planusager=Max (T_PSdata(DL),T_PSdataUL))*ER*rapportpeak*Nombre_Abonés/RNC
Pour simplifier on estime le débit du plan de contrôle est de 1 à 2 % de celui du plan usager,
par la suite nous pouvons donner le débit de l’interface IU-PS par la relation suivante:
T_IU-PS= T_plan_usager*(1+%T_plan_contrôle)
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Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Nombre de NodeB.
Trafic d’applications par NodeB (T_voie, T_CS, T_PS).
Sbdw et CSbdw les bandes passantes pour les services Speech et CS.
Si le facteur d’activité de la voie est fixé à 50%, alors on aura besoins d’un débit de 6.22kbps.
Le service CS 64kbps est un RAB à débit constant avec 64kbps de bande passante. Rappelons
que le trafic total à travers un RNC (débit de l’interface Iub) est la somme des trafics suivants
:
Speech:
CS 64kbps:
PS 384kbps:
HSDPA:
La figure suivante résume le processus de calcul du nombre total de RNCs dans le réseau.
Cette méthode donne une compréhension complète du nombre nécessaire de RNCs par
rapport aux abonnés, y compris une distinction entre la voix, CS, PS et le trafic HSDPA.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 78
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Nous avons abordé l’étude des méthodologies de planification WCDMA, en présentant les
différentes phases du processus de planification et quelques modèles de prédiction. Cette
étude a été suivie par la définition du modèle de propagation le plus approprié à notre travail.
Lors de l’étude de ces deux dernières sections, nous avons pu mettre en évidence
l’interdépendance entre la couverture, le type de service demandé et la capacité du système
WCDMA. Aussi, la méthode que nous avons proposée peut être affinée afin d’améliorer ses
performances surtout pour les zones de petites tailles.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 79
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Chapitre 4
Etude de cas
Le volume du trafic au départ des mobiles a régressé de plus de 15%, à la fin de ce trimestre,
pour se fixer à 60,3 millions de minutes. De plus, 12,5 millions de messages textes courts
(SMS) ont été envoyés. Avec 7,3 milliards de FCFA, les revenus des services de la téléphonie
mobile ont reculé de 3,4%. Toutefois, la dépense moyenne trimestrielle par client a diminué
de 20%, pour se fixer à 7 800 mille FCFA
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 80
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
4.2 Ingénierie de planification radio de la couverture d’une zone avec l’outil ATOLL
Nous allons faire la simulation de la couverture radio de la capitale Centrafricaine,
l’objectif est de proposer une solution optimale pour offrir le haut débit tout en respectant les
contraintes.
La population de Bangui est estimée à 1 millions d’habitants (estimation 2012), est la capitale
et la plus grande ville de République Centrafricaine. La ville se situe sur la rive droite de
l’Oubangui, près d’une série de rapides qui limite le transport fluvial des produits
commerciaux. Le fleuve forme la frontière entre la République Centrafricaine et la
République démocratique du Congo. La ville Congolaise de Bongo se situe sur la rive droite.
La ville de Bangui couvre une superficie de près de 67 Km² avec plus de 20% de la
population Centrafricaine.
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Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Ainsi pour réaliser notre étude, l’étape incontournable consiste à importer les données
topographiques (classes et hauteur) de sursol et le modèle numérique du terrain (altitude) afin
de visualiser la carte préétablie de la zone à étudier. Il est important de préciser que nous
sommes passées d’un système de coordonnées spécifiques d’Atoll à un système de
coordonnées GPS, ce qui nous facilitera par la suite la relocalisation des stations de base (BS)
qui serait mal placés.
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Il permet de calculer le débit moyen par abonné et est indispensable à prévoir le nombre
des stations de base pour servir une zone
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Données démographiques
Nombre des sites
Dans notre cas, nous avons choisi la technologie UMTS-HSPA en allant dans file / new /
from a document template…
Cliquez sur le menu Tool / option sur la fenêtre qui s’affiche cliquez sur le menu
projection la fenêtre cordinate Systems s’affiche cliquez ensuite sur le menu Find in
choisissez WGS84 UTM zones (en effet la République Centrafricaine est identifié avec le
numéro 34 au niveau de la zone UTM 34N).
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 84
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La fenêtre suivante s’affiche puis cochez Embed in document puis valide par Import en bas
de la de la fenêtre.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 85
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Pour localiser la zone de couverture on choisit l’onglet Coverage Export Zone, ensuite
nous faisons le contour complet dans notre cas la carte en cliquant sur la petite icône
hexagonale de couleur blanche à droite. Nous faisons une clique droite sur la ligne pour
visualiser la surface exacte de la zone de couverture, on peut éventuellement commencer à
ajouter les sites.
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Le rayon de couverture :
Un commentaire
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Cliquez deux de suite sur Antenna pour faire le choix du type de l’antenne.
L’autre partie consiste à remplir au niveau de chaque secteur de l’antenne les paramètres de
propagation SUI, la bande de fréquence utilisée, le Channel band, les technologies qu’elles
doivent utilisées etc. Faisons un clic sur un secteur d’un site quelconque au niveau de la carte
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 88
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puis, nous choisissons Propriéties pour remplir les paramètres puis validons à la fin par
Appliquer+OK
Pour aller plus dans la configuration, nous allons simuler tous les paramètres de l’antenne
automatiquement. Cliquons sur Manage Templates, une fenêtre du nom Station Template va
ouvrir comme sur la figure ci-dessous, puis on sélectionne 10Mhz-Rural (3 sectors).
Après avoir choisi l’environnement, on clique sur Proprieties pour remplir tous les
paramètres Transmitters et HSPA.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 89
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
A la fin du paramétrage valider par OK puis Appliquer. Pour importer les sites dans les zones
à couvrir, cliquez sur l’outil hexagonal De la barre d’outils.
Ensuite, retracez la zone couverture en faisant parcourir la souris pour faire le pourtour de la
zone. Une fois les deux bouts se joignent, l’importation des sites se fera automatiquement.
Dans notre étude on s’intéresse à la prédiction par niveau de signal. Pour calculer la
prédiction on procède ainsi :
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 90
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
3- Dans prédictions on fais un clic droit sur coverage by signal, pis on appuie sur
Calculate.
Le HSPA offre des services tels que la Téléphonie VoIP, FTP Download, Vidéo Conférence,
et l’accès à l’internet. Tous ces types de services seront configurés de manière à ce que tous
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 91
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
les utilisateurs puissent en accéder même en mobilité. Nous configurons ces services de
manière à leurs associer de débits et des priorités.
On fait une clique droite sur chaque service puis Proprieties pour définir la priorité. Par
exemple la configuration ci-dessous montre une priorité de premier niveau 0 au service de
type Internet access. Cela veut dire que le réseau attribuera plus de fréquences pour des
services d’accès à internet.
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Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Pour voir les statistique du réseau afin de prévoir l’optimisation si possible, on se donne pour
objectif d’ajouter des utilisateurs utilisant des terminaux mobile de type Terminal MIMO. On
fait un clic droit sur Subscribers puis New list….puis appuyer sur OK et appliquer après
entré des paramètres. Ci-dessous la liste des utilisateurs ajoutés dans le réseau .Un utilisateur
est connu grâce à son ID, ses coordonnés, son nom, son profil, le type de service demandé…
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 93
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Le résultat de notre simulation présente les statistiques selon chaque service avec le nombre
d’usagers connectés et les paramètres à l’entrée. Nous avons aussi la possibilité d’exporter les
statistiques du réseau pour les analyser et prévoir l’optimisation. Ci-dessous un exemple des
résultats de statistiques selon les services, les sites, les cellules et les paramétrages initiaux
que nous avons exporté en fichier TXT.
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Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Dans la plupart des cas, l’optimisation UMTS-HSPA passe par l’utilisation des antennes
intelligentes qui utilisent la technique MIMO+Beamforming ou faire un choix
d’équipements qui répondent au concept de l’UMTS-HSPA tels que les équipements
BreezeNET B, etc. L’UMTS-HSPA répond bien aux besoins croissants des usagers surtout
dans un contexte de croissance des populations constaté dans les grandes villes.
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 95
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Conclusion générale
Une fois les résultats adéquats obtenus, nous avons procédé à l’interprétation des données des
simulations, Le système de planification et de dimensionnement utilisé, ainsi que le travail de
simulation effectué constituent pour les opérateurs un outil fondamental pour les aider à
définir la meilleure configuration du réseau UMTS-HSPA à introduire et à être compétitifs en
offrant des services associés au UMTS-HSPA de bonnes qualités et à bas prix.
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Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 97
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GLOSSAIRE
EB Equivalent Bandwidth
EIPR Effective Isotropic Radiated Power
Eb/N0 Signal Energy per bit to Noise power density per Hertz
Ec/I0 Energy per Chip to Interference density Ratio
IR Inrumental Redundancy
R5 Release 5
R6 Release 6
R99 Release 99
RNC Radio Network Controller
RNS Radio Network Subsystem
RR Round Robin
RRC Radio Resource Control
SF Spreading Factor
SGSN Serving GPRS Support Node
SNR Signal o Noise Ratio
SPM Standard Propagation Model
UE User Equipment
UMTS Universal Mobile Telecommunication System
UTRAN Universal Terestrial Radio Acces Network
VC Virual Channel
VP Virtual Path
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 99
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Bibliographie
[3] M.R. Karim and M. Sarraf “W-CDMA and CDMA2000 for 3G Mobile Network“ Août
2005.
[6] Benoit BARRAQUÉ “Avantages de l'UMTS et l'état actuel de son déploiement dans le
monde”, Université Claude Bernard, Lyon, 2005.
[8] Hani Ramzi «Dimensionnement d’un réseau d’accès radio UMTS » Novembre 2001.
[12] Techniques de l’ingénieur. Réseaux cellulaires - Radiocom 2000. ref : e7361, Nov1998.
[13] Techniques de l’ingénieur. Réseaux cellulaires Système GSM. ref : e7364, Fev 1999.
[14] Techniques de l’ingénieur. Réseaux cellulaires - Système UMTS. ref : te7368, May 2002.
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Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Webographie
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Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du Master 2 réalisé par Gauthier GUEZEWANE GBOWE 101
Les réseaux mobiles 3G : Evolution et Ingénierie
Résumé
La troisième génération (3G) désigne une génération de normes de téléphonie mobile. Elle est
représentée principalement par les normes Universal Mobile Telecommunications System
(UMTS) et CDMA2000, permettant des débits bien plus rapides (de 2 à 42 Mb/s prévus à
maturité du réseau) qu'avec la génération précédente, par exemple le GSM. Les premières
applications grand public de la 3G sont l'accès à Internet, le visionnage de vidéos voire
d'émissions de télévision et la visiophonie.
Le HSPA (High Speed Packet Access), aussi appelé 3G+ dans sa dénomination commerciale,
est la liaison de deux protocoles utilisés en téléphonie mobile pour améliorer les performances
obtenues avec la 3G : High Speed Downlink Packet Access (HSDPA) et High Speed Uplink
Packet Access (HSUPA). Ils permettent d'atteindre des débits théoriques maximum de 14,4
Mbit/s en descente et 5,8 Mbit/s en remontée selon l'évolution des deux normes par les
opérateurs et la compatibilité du terminal utilisé. Alors que la 3G UMTS a mis du temps à
s'implanter puis à être rentabilisée, son évolution HSPA a connu une progression beaucoup
plus rapide. C'est que ses débits permettent de se rapprocher de ceux offerts sur les lignes
ADSL fixes et ouvrent de nouveaux horizons pour des usages qui ne restaient pas possibles
avec la 3G classique.
Les opérateurs ont donc procédé en masse à la mise à jour de leurs réseaux 3G vers le HSPA.
La GSA (Global mobile Suppliers Association), qui représente les équipementiers télécoms,
souligne ainsi que la technologie HSPA est désormais présente dans 70% des pays du monde
et constitue " de loin la technologie mobile haut débit la plus rapidement mise en place ".
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