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Monsieur Mondier lisait au lit. Il mit le feu aux draps et c’est à l’hôpital qu’il est
maintenant couché.
Questions :
1. Où se passe la première scène ?
2. Que fait le personnage au début de l’histoire ?
3. Où est le personnage au début et à la fin de l’histoire ?
4. Que n’a pas fait Monsieur Mondier ? Pourquoi ?
5. Pourquoi l’auteur écrit-il : « il mit le feu aux draps » et non pas « les draps
prirent feu » ?
6. Que ressent Monsieur Mondier après l’accident ? Que pense-t-il ? Que fait-il ?
7. Pourquoi l’auteur écrit-il : « et c’est à l’hôpital qu’il est maintenant couché » ?
L’obésité est mauvaise pour la santé mais elle a sauvé la vie de Gerhard Steiner qui
est tombé de six mètres alors qu’il mangeait une saucisse sur son balcon à Bayreuth. Selon
les médecins, un homme moins gros serait mort.
Fait divers B
Une femme de 77 ans s’en est sortie sans une égratignure après être passée sous un
train au Portugal. Maria Dolores Ramis a glissé en tentant de traverser une voie ferrée et n’a
pas réussi à se relever. Elle s’est alors assise sur la voie, attendant que quelqu’un passe. Puis,
voyant un train approcher, elle s’est allongée après avoir adressé en vain des signes au
conducteur. Le train s’est arrêté au bout de quelques mètres et le conducteur est venu aider la
vieille dame à s’extraire de sous un wagon.
Séance 1b – Prolongements.
Comment l’étudiant peut-il être en même temps arrivé à Sidney et à 13 000 kilomètres
de Sydney ?
Tel est pris qui croyait prendre
Pour entrer discrètement dans une pharmacie et voler des médicaments, Jeffrey
Mumami, 25 ans, avait cru bon d’emprunter un conduit d’air conditionné. Peine perdue. Un
poil trop corpulent, il est resté coincé à l’intérieur, une bonne dizaine d’heures. Le jeune
homme a finalement été délivré par les pompiers. L’histoire s’est déroulée à Ocala en Floride.
Texte 1 Texte 2
Lieu
Personnages
Temps
Le narrateur décrit l’agréable spectacle de la ville de Paris vue depuis le haut des
tours de Notre-Dame, à l’aube d’une journée d’été. Le ciel est calme, quelques étoiles
brillent encore. Le soleil va se lever. On peut entendre différents bruits d’une ville qui se
réveille. Quelques cheminées fument. La rivière qui traverse la ville brille. Au loin, au-
delà des remparts de Paris, on peut voir des plaines et des collines.
Le prêtre est derrière une barrière de la tour et, juste au-dessous, il y a une gouttière
en forme de monstre. Dans cette gouttière, deux fleurs se balancent à cause du vent. Au-
dessus des tours des oiseaux crient.
Extrait n°1 Le narrateur décrit
C’est un magnifique et charmant spectacle que Paris, et le Paris l’agréable spectacle de la ville de
d’alors surtout, vu du haut des tours Notre-Dame aux fraîches lueurs Paris vue depuis le haut des tours
d’une aube d’été. On pouvait être, ce jour-là, en juillet. Le ciel était de Notre-Dame, à l’aube d’une
parfaitement serein. Quelques étoiles attardées s’y éteignaient en divers journée d’été. Le ciel est calme,
points, et il y en avait une très brillante au levant dans le plus clair du ciel. quelques étoiles brillent encore.
Le soleil était au moment de paraître. Paris commençait à remuer […]. Il y Le soleil va se lever. On peut
avait déjà des quartiers qui parlaient et qui faisaient du bruit. Ici, un coup entendre différents bruits d’une
de cloche, là un coup de marteau, là-bas le cliquetis compliqué d’une ville qui se réveille. Quelques
charrette en marche. Déjà quelques fumées se dégorgeaient çà et là sur cheminées fument. La rivière qui
toute cette surface de toits comme par les fissures d’un immense solfatare.
traverse la ville brille. Au loin, au-
La rivière, qui fronce son eau aux arches de tant de ponts, à la pointe de
delà des remparts de Paris, on peut
tant d’îles, était toute moirée de plis d’argent. Autour de la ville, au dehors
des remparts, la vue se perdait dans un grand cercle de vapeurs
voir des plaines et des collines.
floconneuses à travers lesquelles on distinguait confusément la ligne Le prêtre est derrière une
indéfinie des plaines et le gracieux renflement des coteaux. Toutes sortes barrière de la tour et, juste au-
de rumeurs flottantes se dispersaient sur cette cité à demi réveillée. dessous, il y a une gouttière en
[…] En dehors de la balustrade de la tour, précisément au-dessous forme de monstre. Dans cette
du point où s’était arrêté le prêtre, il y avait une de ces gouttières de pierre gouttière, deux fleurs se balancent
fantastiquement taillées qui hérissent les édifices gothiques, et dans une à cause du vent. Au-dessus des
crevasse de cette gouttière deux jolies giroflées en fleur, secouées et tours des oiseaux crient.
rendues vivantes par le souffle de l’air, se faisaient des salutations folâtres.
Au-dessus des tours, en haut, bien loin au fond du ciel, on entendait de
petits cris d’oiseaux.
Extrait Traduction
Quelques étoiles attardées s’y
éteignaient en divers points, et il y en avait
une très brillante au levant dans le plus
clair du ciel.
Paris commençait à remuer.
Il y avait déjà des quartiers qui
parlaient et qui faisaient du bruit. Ici, un
coup de cloche, là un coup de marteau, là-
bas le cliquetis compliqué d’une charrette
en marche.
Déjà quelques fumées se
dégorgeaient çà et là sur toute cette surface
de toits comme par les fissures d’un
immense solfatare.
La rivière, qui fronce son eau aux
arches de tant de ponts, à la pointe de tant
d’îles…
[la rivière] était toute moirée de plis
d’argent.
Autour de la ville, au dehors des remparts,
la vue se perdait dans un grand cercle de
vapeurs floconneuses…
… on distinguait confusément la ligne
indéfinie des plaines et le gracieux
renflement des coteaux.
Toutes sortes de rumeurs flottantes se
dispersaient sur cette cité à demi réveillée.
… une de ces gouttières de pierre
fantastiquement taillées qui hérissent les
édifices gothiques…
… deux jolies giroflées en fleur, secouées
et rendues vivantes par le souffle de l’air,
se faisaient des salutations folâtres.
Extrait n°2
Mais le prêtre n’écoutait, ne regardait rien de tout cela. Il était de ces hommes pour
lesquels il n’y a pas de matins, pas d’oiseaux, pas de fleurs. Dans cet immense horizon qui
prenait tant d’aspects autour de lui, sa contemplation était concentrée sur un point unique.
Quasimodo brûlait de lui demander ce qu’il avait fait de l’Egyptienne. Mais
l’archidiacre semblait en ce moment être hors du monde. Il était visiblement dans une de
ces minutes violentes de la vie où l’on ne sentirait pas la terre crouler. Les yeux
invariablement fixés sur un certain lieu, il demeurait immobile et silencieux ; et ce silence
et cette immobilité avaient quelque chose de si redoutable que la sauvage sonneur
frémissait devant et n’osait s’y heurter. Seulement, et c’était encore une manière
d’interroger l’archidiacre, il suivit la direction de son rayon visuel, et de cette façon le
regard du malheureux sourd tomba sur la place de Grève.
Extrait n°3
Il vit ainsi ce que le prêtre regardait. L’échelle était dressée près du gibet
permanent. Il y avait quelque peuple dans la place et beaucoup de soldats. Un homme
traînait sur le pavé une chose blanche à laquelle une chose noire était accrochée. Cet
homme s’arrêta au pied du gibet.
Ici il se passa quelque chose que Quasimodo ne vit pas bien. Ce n’est pas que son
œil unique n’eût conservé sa longue portée, mais il y avait un gros de soldats qui
empêchait de distinguer tout. D’ailleurs en cet instant le soleil parut, et un tel flot de
lumière déborda par-dessus l’horizon qu’on eût dit que toutes les pointes de Paris, flèches,
cheminées, pignons, prenaient feu à la fois.
Cependant l’homme se mit à monter l’échelle. Alors Quasimodo le revit
distinctement. Il portait une femme sur son épaule, une jeune fille vêtue de blanc, cette
jeune fille avait un nœud au cou. Quasimodo la reconnut. C’était elle.
L’homme parvint ainsi au haut de l’échelle. Là il arrangea le nœud. Ici le prêtre,
pour mieux voir, se mit à genoux sur la balustrade.
Tout à coup l’homme repoussa brusquement l’échelle du talon, et Quasimodo qui
ne respirait plus depuis quelques instants vit se balancer au bout de la corde, à deux toises
au-dessus du pavé, la malheureuse enfant avec l’homme accroupi les pieds sur ses
épaules. La corde fit plusieurs tours sur elle-même, et Quasimodo vit courir d’horribles
convulsions le long du corps de l’Egyptienne. Le prêtre de son côté, le cou tendu, l’œil
hors de la tête, contemplait ce groupe épouvantable de l’homme et de la jeune fille, de
l’araignée et de la mouche.
Lors d’une rixe entamée sous un prétexte futile, après boire, c’est tout l’estaminet
« Au cochon qui pète » qui fut dévasté par une bande d’étudiants en goguette, au grand dam
du bistroquet qui les avait copieusement abreuvés d’absinthe et de vin rouge…
En se le grattant avec un revolver à détente trop douce, M. Ed. B. s’est enlevé le bout
du nez au commissariat Vivienne.
1. Que voyez-vous ?
2. Une personne ? Plusieurs ?
3. Comment l’imaginez-vous ?
4. Un objet ? Le voyez-vous ?
5. Un lieu, un espace ? Qu’en sait-on ? Que peut-on en dire en utilisant ses
connaissances du monde ?
6. Des mouvements, des déplacements ? Lesquels ?
7. Des bruits ? Les entendez-vous ? Les imaginez-vous ?
8. Une suite ? Laquelle ? Pourquoi ?
Causes Conséquences
→ M. Ed. B. se gratte le nez
donc avec son revolver.
La détente du revolver est →
trop douce. donc
→ M. Ed. B. s’est enlevé le bout
donc du nez.
Séance 2b
1. Tombée d’un train lancé à toute vitesse, Maria Steckel de Saint-Germain, 3 ans, a été
ramassée jouant sur les cailloux du ballast.
3. Le feu, 126, boulevard Voltaire. Un caporal fut blessé. Deux lieutenants reçurent sur la tête,
l’un une poutre, l’autre un pompier.
4. Ayant joué 40 minutes, vendredi 5 mars, à Copenhague, le Danois Harry Meistrup, cent ans, a
fini par s’incliner devant son adversaire, le tennisman Nicolaj Caiezza, de soixante-trois ans son cadet.
5. Calen, détenu à la prison de Thouars, que venait de manquer la sentinelle, s’est tué en
tombant sur des rochers. Il s’évadait.
7. Attaqué chez lui, rue de Meaux, par les frères Prunier, Terier riposta. Lui et l’un d’eux sont
maintenant à l’hôpital, l’autre en prison.
8. Près de Brioule, un ours étouffait un enfant. Des paysans fusillèrent la bête et faillirent
lyncher son maître.
9. Les clients matinaux d’une laverie automatique de Sens ont découvert dans le tambour du
sèche-linge un soldat endormi.
Séance 2c.
Rappels :
Enée : fils de Vénus et Anchise, mortel.
La Sibylle : prêtresse qui prédit l’avenir.
Pluton : dieu des Enfers, marié à Proserpine qu’il garde avec lui l’hiver seulement.
Les Enfers (= empire des âmes ou des ombres) : royaume des morts situé dans les
profondeurs de la terre, dans lequel on pourrait entrer par des cavernes ou des crevasses.
Différentes régions dans lesquelles les morts sont classés en fonction de ce qu’ils ont fait
(Champs Elysées pour les gens honnêtes, Tartare pour les criminels, Champ des pleurs pour
les malheureux, …). Aucun mortel ne peut aller aux Enfers et en revenir vivant à quelques
exceptions près : Hercule, Orphée, Ulysse, Thésée.
Extrait n° 1
Au lever du soleil, le sol commença à mugir sous leurs pieds et la crête des arbres à
bouger ; on croyait entendre des chiennes hurler dans l’ombre.
— Loin d’ici, loin d’ici, profanes, s’écria la Sibylle, retirez-vous de ce bois sacré. Et toi,
Énée, mets-toi en route et sors ton épée de son fourreau : c’est à présent qu’il te faut du
courage et un cœur vaillant.
Elle ne dit que ces mots et se précipita, furieuse, dans l’antre ouvert. Énée suivit les pas
résolus de son guide.
Dieux souverains de l’empire des âmes, ombres silencieuses, qu’il me soit permis de
répéter ce que l’on m’a dit, de dévoiler avec votre accord des mystères enfouis dans les
profondeurs embrumées de la terre.
Enée conduit par la Sibylle de Cumes aux Enfers, Claude Le Lorrain, XVIIè s.
Charon conduisant Enée et la Sibylle aux Enfers, Ciro Ferri, XVIIè s.
Extrait n° 4
Énée, étonné et troublé par cette macabre bousculade, demande à la Sibylle :
— Dis-moi, prêtresse, que veut dire cette course vers le fleuve ? Que désirent ces âmes ? En
vertu de quelle loi les unes sont-elles écartées de la berge, tandis que les autres sont emportées
sur ces eaux livides que balaient les rames ?
La prêtresse chargée d’ans lui répondit en peu de mots :
— Fils d’Anchise, rejeton véritable des dieux, tu vois ici les eaux stagnantes du Cocyte et le
marécage du Styx, que les dieux mêmes redoutent de nommer dans leurs serments. Tu as sous
les yeux une foule misérable, privée de sépulture. Ce batelier est Charon ; ceux qu’il
transporte sur les flots ont été inhumés. Mais il lui est interdit de faire franchir ces bords
effrayants, ce fleuve au murmure rauque à ceux dont le corps n’a pas trouvé le repos dans une
tombe. Pendant cent ans, ils errent et volettent autour de ces rives ; puis ils sont admis dans la
barque et voient ces marécages qu’ils ont tant désirés.
Le fils d’Anchise arrêta ses pas, en proie à de profondes réflexions, plaignant en son
cœur ce sort injuste.
Séance 3a.
1. Nadine est une femme sans abri qui mendie tous les jours devant un supermarché sauf
quand il neige ou qu’il gèle. Les responsables du magasin ont voulu l’en empêcher mais ils
ont fini par renoncer parce qu’elle revenait sans cesse. Comme elle est SDF, elle a les cheveux
et les ongles sales, elle porte des habits déchirés et de très vieilles chaussures. Comme elle n’a
pas de maison, elle dort dans un théâtre de Guignol qui se trouve dans un parc et dans lequel
elle entre en se glissant par un trou du grillage. Quand elle a fini de mendier, elle se promène
dans le parc et donne à manger aux oiseaux. Loïc est un adolescent qui va au collège en
passant par le parc où vit Nadine. Il la voit donc tous les jours. Un soir, Loïc, qui n’est pas très
fort en maths, fait tomber son classeur dans l’eau et le résultat de l’exercice qu’il avait déjà
fait pour le lendemain est effacé. Nadine lui propose de l’aider et refait l’exercice en cinq
minutes.
2. Nadine est une femme qui aime bien donner à manger aux oiseaux. Les responsables du
supermarché ne veulent pas qu’elle mendie. Loïc doit faire un long parcours pour aller au
collège parce que ce dernier se trouve de l’autre côté du parc municipal.
3. Nadine, une SDF, et Loïc, un collégien, font un jour connaissance dans un parc. Loïc avait
fait tomber son exercice de maths dans l’eau et le résultat était effacé.
4. C’est l’histoire de Nadine, une femme qui n’a pas de domicile fixe, qui porte des habits
déchirés et de très vieilles chaussures. C’est aussi l’histoire de Loïc, un collégien, qui est nul
en maths. Il y a aussi des responsables de supermarché qui n’aiment pas que Nadine mendie.
Fin de la nouvelle
Loïc ferma les yeux, jeta le combiné, et se précipita sur le balcon. Il bouscula ses
parents, se pencha à la rambarde et se mit à hurler de toutes ses forces.
— Arrêtez, arrêtez tout, il y a quelqu’un dans la barre ! Arrêtez !
Il était bien trop loin pour que les artificiers ne l’entendent.
Titres
A. Une histoire d’amitié entre Nadine et Loïc, deux personnes que tout sépare.
B. Drame de la pauvreté : un immeuble et une vie entière partent en poussière, le même jour,
au même moment.
C. Les monuments modernes, comme les mouchoirs en papier, ne défient plus le temps.
D. Nadine : une voleuse de portable.
E. Une femme sans domicile fixe choisit de mourir dans l’immeuble même où elle a jadis
vécu et dont elle a été expulsée.
F. Un garçon puni pour avoir fait faire ses devoirs par quelqu’un d’autre.
G. On peut être pauvre et sans domicile fixe et être bon en maths.
Fait divers n° 1 : A Bismane, Coco se moqua du président Jean Canon. Celui-là, pris de rage,
jeta un vase à celui-ci. Bavard déplumé.
Fait divers n° 2 : Kerchak attaqua M. Ponti à Paris. Le boulanger prit son fusil et tira. Mort.
Un gorille de moins.
Séance 3c
Questionnaire sur l’extrait 1
1. Quel genre d’homme était Jacques Bourdillère avant de rencontrer Berthe Lannis ?
2. Où se rencontrent-ils pour la première fois ?
3. Par quel détail Jacques est-il attiré tout d’abord chez la jeune femme ?
4. Que Jacques ressent quand il est en présence de Berthe ?
5. Quelles sont les intentions de Jacques à l’égard de Berthe ?
6. Pourquoi la famille de Berthe se méfie-t-elle de Jacques ?
7. Qu’est-ce qui prouve que Jacques a renoncé à son ancienne vie ?
8. Quel sentiment Jacques éprouve-t-il quand il reçoit les lettres ?
9. Comment la famille de Berthe s’y prend-elle pour mettre l’amour de Jacques à l’épreuve ?
Ça alors !
La police bosniaque, appliquant les méthodes d’enquête les plus modernes, avait
dressé le « profil criminel » d’un cambrioleur qui écumait les maisons et les appartements de
la ville de Ljubinje, faisant main basse sur l’argent, les bijoux et les téléphones mobiles : il
s’agissait à l’évidence d’un « criminel endurci, aux méthodes professionnelles ». Pourtant, des
images prises par la caméra de surveillance d’une pharmacie, dévalisée par le fameux
cambrioleur, une fois publiées dans la presse locale, ont permis d’identifier et d’arrêter… une
fillette de 11 ans. Comble de l’humiliation pour les enquêteurs : en tant que mineure, elle est à
l’abri de toute poursuite criminelle.
Extrait n°1
Stephanie Martinez, une jeune Texane de 19 ans, travaille comme serveuse dans un
restaurant de Denton. En début d’après-midi, un homme portant une perruque et de grosses
lunettes de soleil fait irruption dans l’établissement. Armé d’un revolver, il exige la caisse.
Stephanie cherche à gagner du temps afin qu’un client costaud qui lui avait fait un signe
parvienne à ceinturer le malfrat par derrière. La ruse fonctionne et le braqueur est désarmé.
Dans la bagarre, il perd son déguisement, mais parvient à s’enfuir. C’est alors que Stephanie
pousse un cri. Les clients tentent bien de la calmer en lui disant que tout est fini, mais
« Ce n’est pas ça, hurle-t-elle. Le braqueur… c’est…
Extrait n°2
Mon père ! » Autant dire que la police n’a eu aucun mal à retrouver le gangster. C’est
la visite au parloir qui risque d’être cocasse.
Séance 4b
Brigitte
Sur une plage de Trieste, Gianfranco Campana, pianiste affamé, a mangé Brigitte, 28
ans, après l’avoir enlevée dans le bassin du jardin public de la ville où elle évoluait sous la
statue de James Joyce parmi les cygnes, ses congénères.
Exercice n°1
Au début j’ai pensé que Brigitte était …………………,
parce que ………………..
Séquestration
1. Qui est le héros de ce texte désigné par le pronom « il » ?
Séquestration (fin)
Heureusement, le chef mit un terme définitif à ce massacre. Il fut de nouveau ramené
dans la pénombre du vestiaire. Le match se termina sur le score de 0-0. Il n’avait pas atteint
une fois les filets.
Séance 4c
« Vous lui avez mis les deux jambes dans la même jambe du pantalon ! »
Le médecin. – Ah ça, mais… ah ça, mais… ah ça, mais… (Puis éclatant.) Eh ! Sacrédié,
Madame, qu’est-ce que vous venez me chanter avec votre paralysie ?
Madame. – Mais docteur…
Séance 5c
Mary Maloney, enceinte de six mois, attend avec impatience le retour de son mari qui
est policier. Comme d’habitude, elle lui sert un whisky. Elle le trouve fatigué. Il refuse qu’elle
lui rende service et ne lui répond quasiment pas. Au moment où Mary se lève pour aller
préparer le dîner, il lui dit qu’il a quelque chose d’important à lui annoncer. Elle écoute cette
nouvelle, refuse d’y croire, puis se lève pour préparer le dîner. Elle va à la cave chercher un
gigot. Quand elle passe dans la salle de séjour, son mari lui dit de ne rien préparer pour lui
parce qu’il compte sortir. Alors elle le frappe avec le gigot et le tue. Mary réalise qu’elle est
devenue une criminelle. Elle décide de faire cuire le gigot puis monte se préparer pour sortir.
Elle se rend à l’épicerie. Elle dit à l’épicier que son mari ne veut pas sortir et qu’elle a besoin
de légumes. En rentrant, elle voit le corps de son mari et se met à pleurer. Elle appelle la
police et annonce aux collègues de Patrick qu’il est mort. La police arrive très vite et confirme
l’hypothèse de Mary. Pendant que Mary raconte les faits, un policier découvre une paillette de
sang gelé sur les cheveux du mort. L’un des détectives va interroger l’épicier, qui confirme
n’avoir rien vu d’anormal dans le comportement de Mary. Les policier cherchent l’arme du
crime dans la maison et le jardin, mais ne trouvent rien. Mary leur offre à boire et les invite à
manger le gigot qu’elle a mis au four. Les policier hésitent mais finissent par accepter
l’invitation de Mary. En mangeant, ils continuent à s’interroger sur l’arme du crime. L’un
d’eux dit qu’ils l’ont sûrement sous le nez. Quand elle entend cela, Mary ricane.
Extrait n° 1
Puis il fit une chose inhabituelle. Il leva son verre à moitié plein et avala tout le contenu. Elle
ne l’épiait pas réellement, mais le bruit des cubes de glace retombant au fond du verre vide
retint son attention. Au bout de quelques secondes, il se leva pour aller se verser un autre
whisky.
— Ne bouge pas, j’y vais ! s’écria-t-elle en sautant sur ses pieds.
— Rassieds-toi, dit-il.
Lorsqu’il revint, elle remarqua que son second whisky était couleur d’ambre foncé.
Texte 1
Jeffrey Mumami, 25 ans, a été libéré mardi de sa mauvaise posture par les pompiers
d’Ocala, en Floride. Il leur a fallu une demi-heure pour extraire d’un conduit d’aération le
jeune homme qui ne souffre que de coupures superficielles et de déshydratation. Selon le
capitaine de police, James Pogue, le suspect avait retiré la grille du conduit d’aération pour
entrer dans une pharmacie et voler des médicaments. Il faut dire que Jeffrey Mumami a déjà
été arrêté pour plusieurs vols et la possession de médicaments pour lesquels il n’avait pas
d’ordonnance. Mais, pas démonté pour un sou, le cambrioleur maladroit a expliqué qu’en
réalité il essayait d’aider un chat : « Je l’ai entendu miauler à l’intérieur du conduit. J’ai pensé
qu’il était bloqué et je suis tombé en me penchant », a-t-il déclaré aux policiers.
Texte 2
Tel est pris qui croyait prendre. Pour entrer discrètement dans une pharmacie et voler
des médicaments, Jeffrey Mumami, 25 ans, avait cru bon d’emprunter un conduit d’air
conditionné. Peine perdue. Un poil trop corpulent, il est resté coincé à l’intérieur une bonne
dizaine d’heures. Le jeune homme a finalement été délivré par les pompiers. L’histoire s’est
déroulée à Ocala en Floride.
Trahi par l’un de ses aides, le père Noël du centre commercial de Victoria en Colombie a été
licencié sur-le-champ par le directeur de l’entreprise. Il avait dit : « C’est très vilain », en
agitant son doigt sous le nez d’une petite fille qui l’avait frappé à la jambe après lui avoir
arraché ses lunettes et tiré la barbe.
Séance 6b
A. Puis, voyant un train approcher, elle s’est allongée après avoir adressé en vain des
signes au conducteur.
B. Maria Dolores Ramis a glissé en tentant de traverser une voie ferrée et n’a pas
réussi à se relever.
C. Le train s’est arrêté au bout de quelques mètres et le conducteur est venu aider la
vieille dame à s’extraire de sous un des wagons.
D. Une femme de 77 ans s’en est sortie sans une égratignure après être passée sous un
train au Portugal.
E. Elle s’est alors assise sur la voie, attendant que quelqu’un passe.
Un voleur, qui venait de dérober la recette d’un bar, a été sauvé de la noyade par sa
victime, dans la banlieue de Lyon. Le malfaiteur s’était introduit dans la buvette qu’il croyait
déserte et s’était emparé de plusieurs kilos de monnaie. Le fils du propriétaire, qui se trouvait
dans l’arrière-salle, s’est lancé à la poursuite du voleur qui, quelques dizaines de mètres plus
loin, est tombé dans un bras du Rhône. Alourdi par son butin, l’homme coulait, mais sa
victime a plongé à son tour et l’a ramené sur la berge.
Un visiteur maladroit a mis en pièces trois vases chinois de la dynastie Qing au musée de
Cambridge, au sud-est de l’Angleterre. Il s’était pris les pieds dans ses lacets. L’incident a eu lieu la
semaine dernière. Le malheureux a perdu l’équilibre en haut d’un escalier pour terminer sa course
allongé au milieu des débris de trois vases chinois de la fin du XVII è et du début du XVIIIè siècle.
Parmi les œuvres les plus connues du musée, ces trois vases, donnés en 1948, étaient placés sur le
rebord d’une vaste baie vitrée depuis plus de 40 ans. « Ils sont en morceaux très, très petits, mais nous
avons bien l’intention de les recoller », a expliqué la directrice du musée.
Un Japonais, intrigué par la disparition mystérieuse d’aliments dans son réfrigérateur, a eu la surprise
de découvrir qu’une femme vivait clandestinement dans un placard de sa maison depuis plusieurs mois. Ce
célibataire de 57 ans s’était résolu à installer une caméra de sécurité dans sa maison de Fukuoka (ouest) afin de
comprendre ce qui se passait dans sa cuisine. Lorsqu’il a vu sur l’écran de son téléphone portable une femme
se promener à l’intérieur de son domicile pendant son absence, il a immédiatement appelé la police. « Nous
avons fouillé la maison et avons découvert la femme dans un placard », a raconté un porte-parole de la police
de Fukuoka. La clandestine, Tatsuko Horikawa, âgée de 58 ans, était cachée dans la partie supérieure d’un
placard, à peine suffisante pour accueillir une personne allongée. Elle y avait installé un matelas et plusieurs
bouteilles d’eau. « Elle a expliqué aux enquêteurs qu’elle n’avait nulle part où habiter. Elle semble avoir vécu
ici pendant environ un an, mais pas en permanence », a déclaré le porte-parole. La femme a été arrêtée et les
policiers la soupçonnent d’avoir aménagé d’autres caches dans des placards des maisons environnantes.
Séance 6c
Extrait n°1 (Guy de Maupassant, Apparition)
On parlait de séquestration à propos d’un procès récent. C’était à la fin d’une soirée intime,
rue de Grenelle, dans un ancien hôtel, et chacun avait son histoire, une histoire qu’il affirmait
vraie.
Alors le vieux marquis de la Tour-Samuel, âgé de quatre-vingt-deux ans, se leva et vint
s’appuyer à la cheminée. Il dit de sa voix un peu tremblante :
— Moi aussi, je sais une chose étrange, tellement étrange, qu’elle a été l’obsession de
ma vie.
Reformulation
A la fin du XIXè siècle, la télévision n’existait pas. Pour ne pas s’ennuyer, les gens
avaient l’habitude de se retrouver chez les uns ou chez les autres et de se raconter des
histoires. C’est ce que font les personnages de cette nouvelle, qui se réunissent dans une belle
maison bourgeoise appelée « hôtel » à l’époque. Le soir où le récit commence, ils discutent de
séquestration parce qu’un procès a eu lieu récemment : on jugeait une personne qui en avait
gardé une autre prisonnière contre son gré : bref, elle la séquestrait. Tous les invités se mettent
à raconter une histoire sur ce thème en jurant qu’elle est vraie. A un moment, un vieil homme
de 82 ans, qui s’appelle le marquis de la Tour-Samuel, prend la parole et annonce qu’il va
raconter une histoire incroyable, tellement incroyable qu’elle l’a hanté toute sa vie. On
comprend qu’elle l’obsède toujours puisqu’il choisit de la raconter ce soir-là.
Exercice n°2
Faits Explication rationnelle Explication surnaturelle
1. Il ne veut pas que le marquis voie l’état de la 1. Le jardinier pense qu’une
Réaction maison, que le ménage n’est pas fait. femme hante les lieux.
réticente du 2. Il est bègue.
2. Le jardinier est un
jardinier à 3. Il est surpris de cette demande.
4. Il cache quelque chose. vampire.
l’arrivée du
5. Il est gêné car il ne sait pas lire. 3. Le jardinier bégaie car il
narrateur au
6. Il est soucieux car il a perdu la clé. est possédé par le démon.
château de son
ami « Alors vous allez dans… sa
« Elle n’a pas été ouverte depuis ».
chambre ».
Exercice n°3
Faits Explication rationnelle Explication surnaturelle
Explication proposée Explication proposée
La réaction du
jardinier
Citation du texte Citation du texte
Exercice n°4
Le caractère du narrateur :
colérique – énergique – étourdi –
lâche – faible – impulsif – solitaire.
Séance 7a
Quand ils ont croisé sur le trottoir une livreuse de pizzas, Brent Brown et André
Moore, deux jeunes délinquants de Newcastle, ont décidé de satisfaire leur appétit et ont
délesté la jeune femme de son sac à main et de ses pizzas. Mais la fille était vraiment très
mignonne, s’est dit Brent le lendemain. Il lui a donc téléphoné pour s’excuser de l’avoir
dévalisée et lui proposer une sortie.
« J’aimerais moi aussi vous revoir, répondit-elle, donnez-moi votre numéro de
téléphone et je vous rappelle pour que nous décidions d’un rendez-vous. »
Mais quelques minutes plus tard, ce n’est pas la jeune fille que les malfrats ont revue
mais les policiers !
Réponse de l’élève : Les hommes ne parviennent pas à abattre le chêne parce qu’ils ne
réussissent pas à en entamer le tronc.
1. A quelle date le chêne a-t-il été planté ?
On ne dit pas tout à fait la réponse, c’est « il fut un temps ».
Il a été planté à la date du mariage.
2. Qu’est-ce qui est surnaturel dans le petit homme ?
Il a trois pouces.
Il a des muscles surpuissants.
3. Pourquoi faut-il un jour abattre ce chêne ?
Il faut l’abattre parce qu’un jour, il sera trop haut, il pourrait s’effondrer et tous les tuer.
4. A quoi est comparée la ramure de l’arbre ?
Ce sont les branches de l’arbre.
5. Donne un titre au texte.
Petit mais costaud.
Les malheureux bûcherons.
Une nouvelle ère glaciaire.
L’arbre maléfique.
Un mariage.
Touchons du bois.
6. Explique pourquoi ce texte est un récit de création.
C’est un récit de création parce que le texte dit au début : « il fut un temps où la création du
monde semblait achevée ».