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RALENTISSEMENT DE PARTICULES CHARGEES

LOURDES RAPIDES DANS LA MATIERE


Pouvoir d’arrêt, Straggling et Parcours

Y. BOUDOUMA

Faculté de Physique

Novembre 2016

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 1 / 24


POSITION DU PROBLEME (I)
Par quoi sommes nous concernés ?

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 2 / 24


POSITION DU PROBLEME (II)
A regarder de plus près

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 3 / 24


La réalité sous forme de simulation (I)

Faisceau: protons de 1 MeV


Cible: aluminium 27 Al de 500 nm d’épaisseur
13

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 4 / 24


La réalité sous forme de simulation (I)

Faisceau: ions 56 Fe de 10 MeV


26
Cible: 27 Al de 550 nm d’épaisseur
13

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 5 / 24


Que se passe-t-il vers la …n du parcours?

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 6 / 24


INTRODUCTION
LES MECANISMES DE PERTE D’ENERGIE D’UNE PARTICULE CHARGEE

Une particule chargée rapide perd son énergie cinétique :


en ionisant et en excitant les atomes de la cible ) PERTE
D’ENERGIE ELECTRONIQUE ,

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 7 / 24


INTRODUCTION
LES MECANISMES DE PERTE D’ENERGIE D’UNE PARTICULE CHARGEE

Une particule chargée rapide perd son énergie cinétique :


en ionisant et en excitant les atomes de la cible ) PERTE
D’ENERGIE ELECTRONIQUE ,
par collision avec les noyaux des atomes de la cible ) LA PERTE
D’ENERGIE NUCLEAIRE

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 7 / 24


INTRODUCTION
LES MECANISMES DE PERTE D’ENERGIE D’UNE PARTICULE CHARGEE

Une particule chargée rapide perd son énergie cinétique :


en ionisant et en excitant les atomes de la cible ) PERTE
D’ENERGIE ELECTRONIQUE ,
par collision avec les noyaux des atomes de la cible ) LA PERTE
D’ENERGIE NUCLEAIRE
La perte d’énergie électronique moyenne par collision est très faible
(quelques eV) mais très fréquente,

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 7 / 24


INTRODUCTION
LES MECANISMES DE PERTE D’ENERGIE D’UNE PARTICULE CHARGEE

Une particule chargée rapide perd son énergie cinétique :


en ionisant et en excitant les atomes de la cible ) PERTE
D’ENERGIE ELECTRONIQUE ,
par collision avec les noyaux des atomes de la cible ) LA PERTE
D’ENERGIE NUCLEAIRE
La perte d’énergie électronique moyenne par collision est très faible
(quelques eV) mais très fréquente,
la perte d’énergie nucléaire est plus conséquente mais très rare.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 7 / 24


LES DEFINITIONS

Le POUVOIR D’ARRÊT
dE
(eV/nm, keV/µ, )
dx

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 8 / 24


LES DEFINITIONS

Le POUVOIR D’ARRÊT
dE
(eV/nm, keV/µ, )
dx
La SECTION EFFICACE D’ARRÊT
1 dE
S (E ) = eV/1015 atomes/cm2 ,
N dx

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 8 / 24


LES DEFINITIONS

Le POUVOIR D’ARRÊT
dE
(eV/nm, keV/µ, )
dx
La SECTION EFFICACE D’ARRÊT
1 dE
S (E ) = eV/1015 atomes/cm2 ,
N dx
Le PARCOURS Z E 0
dE
R (E ) = 0
0 dE
dx

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 8 / 24


PERTE D’ENERGIE PAR COLLISION ELECTRONIQUE
SIMPLIFICATION DU PROBLEME

Hypothèses
Projectile très rapide (v vBohr ).
Cible d’épaisseur ∆x
constituée d’un seul type d’atomes distribués aléatoirement,
mince (sans être in…nitésimale) de façon à pouvoir confondre
( dE /dx ) avec (∆E /∆x ).

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 9 / 24


PERTE D’ENERGIE PAR COLLISION ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE (I)


Soit dT (T ) la section e¢ cace de perte d’énergie entre T et T + dT
Soit F le ‡ux de particules incidentes monicinétiques

Pour un seul centre di¤useur, le nombre de particules perdant une


énergie comprise entre T et T + ∆T est

n (T ) = F ∆T
dT

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 10 / 24


PERTE D’ENERGIE PAR COLLISION ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE (I)


Soit dT (T ) la section e¢ cace de perte d’énergie entre T et T + dT
Soit F le ‡ux de particules incidentes monicinétiques

Pour un seul centre di¤useur, le nombre de particules perdant une


énergie comprise entre T et T + ∆T est

n (T ) = F ∆T
dT
Pour N∆x centres di¤useurs par unité de surface (la cible est mince
Les centres di¤useurs ne se recouvrent pas), le nombre de particules
perdant une énergie comprise entre T et T + ∆T est:

F N∆x ∆T = F ν (T )
| {zdT }
ν (T )

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 10 / 24


PERTE D’ENERGIE PAR COLLISION ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE (II)

Nombre de particules cédant une énergie comprise dans l’intervalle


[T , T + ∆T ]

F ν (T ) = F N∆x ∆T
| {zdT }
ν (T )

La grandeur ν (T ) peut-être interprétée comme le nombre moyen de


particules cédant une énergie comprise dans l’intervalle [T , T + ∆T ]

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 11 / 24


RETOUR SUR LE PROBLEME A 2-CORPS
Rappels

le problème à deux corps de masses


m1 et m2 , se ramène à l’étude
d’une particule relative de masse m
dans un champ de force.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 12 / 24


RETOUR SUR LE PROBLEME A 2-CORPS
Rappels

le problème à deux corps de masses


m1 et m2 , se ramène à l’étude
d’une particule relative de masse m
dans un champ de force.
L’énergie cinétique T acquise par
la particule cible à l’issue de la
collision dans (L) par

4m1 m2 E Θ
T = sin2
( m1 + m2 ) 2 2
| {z }
T max

où E est l’énergie de la particule


incidente et Θ l’angle de di¤usion
dans le (CM).
IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 12 / 24
RETOUR SUR LE PROBLEME A 2-CORPS
Rappels

La section e¢ cace di¤érentielle de


le problème à deux corps de masses di¤usion coulombienne d’une
m1 et m2 , se ramène à l’étude particule
d’une particule relative de masse m Q1 = Z1 e, m1 , E = m1 v 2 /2 ,
dans un champ de force. par une particule (Q2 = Z2 e, m )
L’énergie cinétique T acquise par est donnée dans le (CM) par
la particule cible à l’issue de la 2
collision dans (L) par dσ Z1 Z2 e 2 1
=
∂Ω 2mv 2 sin4 Θ
4m1 m2 E 2 Θ 2
T = 2
sin
( m1 + m2 ) 2
| {z }
T max

où E est l’énergie de la particule


incidente et Θ l’angle de di¤usion
dans le (CM).
IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 12 / 24
RETOUR SUR LE PROBLEME A 2-CORPS
Rappels

La section e¢ cace di¤érentielle de


le problème à deux corps de masses di¤usion coulombienne d’une
m1 et m2 , se ramène à l’étude particule
d’une particule relative de masse m Q1 = Z1 e, m1 , E = m1 v 2 /2 ,
dans un champ de force. par une particule (Q2 = Z2 e, m )
L’énergie cinétique T acquise par est donnée dans le (CM) par
la particule cible à l’issue de la 2
collision dans (L) par dσ Z1 Z2 e 2 1
=
∂Ω 2mv 2 sin4 Θ
4m1 m2 E 2 Θ 2
T = 2
sin
( m1 + m2 ) 2
| {z } Soit en combinant les deux
T max équations
où E est l’énergie de la particule 2
dσ Z1 Z2 e 2 1
incidente et Θ l’angle de di¤usion = 2π
dans le (CM). dT m2 v 2 T2
IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 12 / 24
PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE

2
dσ Z1 Z2 e 2 1
= 2π
dT m2 v 2 T2
Conséquences de l’équation:
1 Les petits transferts d’énergie sont favorisés.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 13 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE

2
dσ Z1 Z2 e 2 1
= 2π
dT m2 v 2 T2
Conséquences de l’équation:
1 Les petits transferts d’énergie sont favorisés.
2 La perte d’énergie totale est le résultat d’un grand nombre de
di¤usions, transférant chacune une faible quantité d’énergie.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 13 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE

2
dσ Z1 Z2 e 2 1
= 2π
dT m2 v 2 T2
Conséquences de l’équation:
1 Les petits transferts d’énergie sont favorisés.
2 La perte d’énergie totale est le résultat d’un grand nombre de
di¤usions, transférant chacune une faible quantité d’énergie.
3 Les deux caractéristiques précédentes suggèrent une méthode pour
calculer la perte d’énergie:

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 13 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE

2
dσ Z1 Z2 e 2 1
= 2π
dT m2 v 2 T2
Conséquences de l’équation:
1 Les petits transferts d’énergie sont favorisés.
2 La perte d’énergie totale est le résultat d’un grand nombre de
di¤usions, transférant chacune une faible quantité d’énergie.
3 Les deux caractéristiques précédentes suggèrent une méthode pour
calculer la perte d’énergie:
diviser l’axe de l’énergie [0 Tmax ] en un grand nombre d’intervalles
d’énergie ∆T = Ti +1 Ti , i = 0, Nmax

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 13 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE

2
dσ Z1 Z2 e 2 1
= 2π
dT m2 v 2 T2
Conséquences de l’équation:
1 Les petits transferts d’énergie sont favorisés.
2 La perte d’énergie totale est le résultat d’un grand nombre de
di¤usions, transférant chacune une faible quantité d’énergie.
3 Les deux caractéristiques précédentes suggèrent une méthode pour
calculer la perte d’énergie:
diviser l’axe de l’énergie [0 Tmax ] en un grand nombre d’intervalles
d’énergie ∆T = Ti +1 Ti , i = 0, Nmax
désigner par ni le nombre d’évenements qui produisent une perte
d’énergie dans l’intervalle [Ti 1 , Ti ] .

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 13 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE(III)

Perte d’énergie totale d’une


particule
N max
∆E = ∑ ni Ti
i =1

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 14 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE(III)

Perte d’énergie totale d’une Perte d’énergie moyennée sur un


particule grand nombre de particules
N max N max N max
∆E = ∑ ni Ti h∆E i = ∑ hni i Ti = ∑ ν i Ti
i =1 i =1 i =1

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 14 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE (IV)

N max
h∆E i = ∑ ν i ( Ti ) Ti
i =1

ν(T ) à été calculée plus haut



ν (T ) = N∆x ∆T
dT

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 15 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE (IV)

N max
h∆E i = ∑ ν i ( Ti ) Ti
i =1

ν(T ) à été calculée plus haut



∆T
ν (T ) = N∆x
dT
En passant à la limite continue: Nmax ! ∞, ∆T ! dT et
N
R T max
∑i =max
1 ! 0 dT
Z T max

h∆E i = N∆x T dT
0 dT
ou encore
Z T max
dE h∆E i dσ
= = NS (E ) = N T dT
dx ∆x 0 dT

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 15 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE (V)

Les particules qui émergent de la cible possèdent une distribution


énergétique "centrée" autour d’une valeur moyenne
E =E h∆E i
Pour mieux caractériser cette distribution, il faut dé…nir son moment
d’ordre c’est à dire sa variance. La dé…nition de la variance est

σ 2 (X ) = hX hX ii2
L’écart type σ de l’énergie, noté en ralentissement Ω, est appelé
straggling, il mesure la dispersion des pertes d’énergie autour de la
valeur maoyenne ∆E . En supposant que l’énergie incidente E est
parfaitement dé…nie, on a
D E
Ω2 = (∆E h∆E i)2

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 16 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE (VI)

En utilisant la formulation discrète ∆E = ∑i ni Ti et h∆E i = ∑i νi Ti


, il vient
Ω2 = ∑ ∑ h(ni νi ) (nj νj )i Ti Tj
i j

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 17 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DE LA PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE (VI)

En utilisant la formulation discrète ∆E = ∑i ni Ti et h∆E i = ∑i νi Ti


, il vient
Ω2 = ∑ ∑ h(ni νi ) (nj νj )i Ti Tj
i j

On suppose que les collisions subies par une seule particule suivent
une loi de Poisson
νn i
P (ni ) = e νi i
ni !
d’où
h(ni νi ) (nj νj )i = hni i δij
et par passage à la limite continue
Z T max

Ω2 = N∆x T2 dT
0 dT

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 17 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
UN EXEMPLE DE SPECTRE

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 18 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
LE PARCOURS DU PROJECTILE (I)

Le parcours est une quantité stochastique, il di¤ère d’une particule à


l’autre

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 19 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
LE PARCOURS DU PROJECTILE (I)

Le parcours est une quantité stochastique, il di¤ère d’une particule à


l’autre
Il est dé…ni comme la moyenne des parcours individuels d’un grand
nombre de particules

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 19 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
LE PARCOURS DU PROJECTILE (I)

Le parcours est une quantité stochastique, il di¤ère d’une particule à


l’autre
Il est dé…ni comme la moyenne des parcours individuels d’un grand
nombre de particules
L’énergie perdue est essentiellement le résultat de nombreux petits
transferts d’énergie aux électrons qu’on traitera comme continus
(approximation CSDA)
Z R Z E 0 Z E 0
dE dE
R (E ) = dx = 0 = 0
0 0 dE 0 NS (E )
dx

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 19 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
LE PARCOURS DU PROJECTILE(II)

Problèmes liés au parcours


Le pouvoir d’arrêt n’est connu avec précision qu’au-delà d’une énergie
que l’on notera E1 , il est plus adéquat de l’évaluer comme
Z E 0
dE
R (E ) = 0 + R ( E1 )
E1 NS (E )

où R (E1 ) est à déterminer par d’autres méthodes.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 20 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
LE PARCOURS DU PROJECTILE(II)

Problèmes liés au parcours


Le pouvoir d’arrêt n’est connu avec précision qu’au-delà d’une énergie
que l’on notera E1 , il est plus adéquat de l’évaluer comme
Z E 0
dE
R (E ) = 0 + R ( E1 )
E1 NS (E )

où R (E1 ) est à déterminer par d’autres méthodes.


Le parcours R (E ) tel que dé…ni n’est pas accessible à l’expérience.
Seuls les parcours projetés longitudinal Rp// et transversal Rp? sont
mesurables. Ils sont dé…nis comme le parcours moyen projeté dans les
directions initiale et transversale respectivement.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 20 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
LE PARCOURS DU PROJECTILE(II)

Problèmes liés au parcours


Le pouvoir d’arrêt n’est connu avec précision qu’au-delà d’une énergie
que l’on notera E1 , il est plus adéquat de l’évaluer comme
Z E 0
dE
R (E ) = 0 + R ( E1 )
E1 NS (E )

où R (E1 ) est à déterminer par d’autres méthodes.


Le parcours R (E ) tel que dé…ni n’est pas accessible à l’expérience.
Seuls les parcours projetés longitudinal Rp// et transversal Rp? sont
mesurables. Ils sont dé…nis comme le parcours moyen projeté dans les
directions initiale et transversale respectivement.
Pour les particules lourdes (p, α, ) de grandes énergies
Rp// (E ) R (E ) , Rp? 0 , mais pour les électrons de basses énergie
Rp// (E ) 6= R (E ).
IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 20 / 24
PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (V)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (I)
Hypothèses simpli…catrices

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 21 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (V)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (I)
Hypothèses simpli…catrices
La vitesse du projectile est beaucoup plus grande que la vitesse
moyenne des électrons ( E E i ,liaison )

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 21 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (V)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (I)
Hypothèses simpli…catrices
La vitesse du projectile est beaucoup plus grande que la vitesse
moyenne des électrons ( E E i ,liaison )
La perte d’énergie peut-être expliquée par des interactions à deux corps
du type Rutherford.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 21 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (V)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (I)
Hypothèses simpli…catrices
La vitesse du projectile est beaucoup plus grande que la vitesse
moyenne des électrons ( E E i ,liaison )
La perte d’énergie peut-être expliquée par des interactions à deux corps
du type Rutherford.
Notations:

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 21 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (V)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (I)
Hypothèses simpli…catrices
La vitesse du projectile est beaucoup plus grande que la vitesse
moyenne des électrons ( E E i ,liaison )
La perte d’énergie peut-être expliquée par des interactions à deux corps
du type Rutherford.
Notations:
projectile: Q1 = Z1 e, m1

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 21 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (V)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (I)
Hypothèses simpli…catrices
La vitesse du projectile est beaucoup plus grande que la vitesse
moyenne des électrons ( E E i ,liaison )
La perte d’énergie peut-être expliquée par des interactions à deux corps
du type Rutherford.
Notations:
projectile: Q1 = Z1 e, m1
cible: électron, Q2 = e, m2 = m, densité: NZ2

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 21 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (V)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (I)
Hypothèses simpli…catrices
La vitesse du projectile est beaucoup plus grande que la vitesse
moyenne des électrons ( E E i ,liaison )
La perte d’énergie peut-être expliquée par des interactions à deux corps
du type Rutherford.
Notations:
projectile: Q1 = Z1 e, m1
cible: électron, Q2 = e, m2 = m, densité: NZ2
cible: noyau, Q2 = Z2 e, m2 ' 2Z2 mp , densité N

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 21 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (VII)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (II)
Formule du pouvoir d’arrêt
Z T max
dE 2π (Q1 Q2 )2 dT
= N
dx e mv 2 T min T

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 22 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (VII)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (II)
Formule du pouvoir d’arrêt
Z T max
dE 2π (Q1 Q2 )2 dT
= N
dx e mv 2 T min T
Pouvoir d’arrêt électronique
2
dE 2π Z1 e 2 Tmax
= NZ 2 ln
dx e mv 2 Tmin e

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 22 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (VII)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (II)
Formule du pouvoir d’arrêt
Z T max
dE 2π (Q1 Q2 )2 dT
= N
dx e mv 2 T min T
Pouvoir d’arrêt électronique
2
dE 2π Z1 e 2 Tmax
= NZ 2 ln
dx e mv 2 Tmin e

Pouvoir d’arrêt nucléaire


2
dE 2π Z1 Z2 e 2 Tmax
= N ln
dx n m2 v 2 Tmin n

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 22 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (VIII)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (III)
Rapport des pouvoirs d’arrêt (en supposant que les contributions des
logarithmes sont du même ordre de grandeur)

(dE /dx )e m2 2mp


' ' ' 4000
(dE /dx )n Z2 m m

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 23 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (VIII)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (III)
Rapport des pouvoirs d’arrêt (en supposant que les contributions des
logarithmes sont du même ordre de grandeur)

(dE /dx )e m2 2mp


' ' ' 4000
(dE /dx )n Z2 m m

Le pouvoir d’arrêt nucléaire est négligable devant le pouvoir d’arrêt


électronique pour les particules chargées rapides.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 23 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (VIII)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (III)
Rapport des pouvoirs d’arrêt (en supposant que les contributions des
logarithmes sont du même ordre de grandeur)

(dE /dx )e m2 2mp


' ' ' 4000
(dE /dx )n Z2 m m

Le pouvoir d’arrêt nucléaire est négligable devant le pouvoir d’arrêt


électronique pour les particules chargées rapides.
Le pouvoir d’arrêt nucléaire est en concurrence avec le pouvoir d’arrêt
électronique aux aux très basses énergies.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 23 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (VIII)

IMPORTANCE RELATIVE DU POUVOIR D’ARRÊT


ELECTRONIQUE/POUVOIR D’ARRÊT NUCLEAIRE (III)
Rapport des pouvoirs d’arrêt (en supposant que les contributions des
logarithmes sont du même ordre de grandeur)

(dE /dx )e m2 2mp


' ' ' 4000
(dE /dx )n Z2 m m

Le pouvoir d’arrêt nucléaire est négligable devant le pouvoir d’arrêt


électronique pour les particules chargées rapides.
Le pouvoir d’arrêt nucléaire est en concurrence avec le pouvoir d’arrêt
électronique aux aux très basses énergies.
Les collisions nucléaires sont responsables des di¤usions aux grands
angles des particules incidentes.

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PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (IX)

IMPORTANCE RELATIVE DU STRAGGLING


ELECTRONIQUE/STRAGGLING NUCLEAIRE (III
Rapport des stragglings (en supposant Tmin Tmax )
2
m
Ω2n 1+ m1
' Z2
Ω2e m2
2
1+ m1

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PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (IX)

IMPORTANCE RELATIVE DU STRAGGLING


ELECTRONIQUE/STRAGGLING NUCLEAIRE (III
Rapport des stragglings (en supposant Tmin Tmax )
2
m
Ω2n 1+ m1
' Z2
Ω2e m2
2
1+ m1

Si la particule incidente est un électron (m1 = m), la quantité


précédente est 1.

IRM1 (Faculté de Physique) Perte d’énergie de particules chargées Novembre 2016 24 / 24


PERTE D’ENERGIE ELECTRONIQUE
QUANTIFICATION DU POUVOIR D’ARRÊT (IX)

IMPORTANCE RELATIVE DU STRAGGLING


ELECTRONIQUE/STRAGGLING NUCLEAIRE (III
Rapport des stragglings (en supposant Tmin Tmax )
2
m
Ω2n 1+ m1
' Z2
Ω2e m2
2
1+ m1

Si la particule incidente est un électron (m1 = m), la quantité


précédente est 1.
Si la particule incidente est lourde (A 1), le starggling nucléaire
devient important.

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