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Plan :
1 Introduction
2 Définitions
3 Les différentes approches de l’école classique
4 Les principes de l’école classique
5 Les avantages de l’école classique
6 Les limites de l’école classique
7 Conclusion
Définitions
L’école classique
en économie regroupe des économistes du XVIIIe siècle et du XIXe siècle.
Ses membres les plus importants sont, en Grande-Bretagne, Adam
Smith (1723-1790), David Ricardo (1772-1823), Thomas Malthus (1766-
1834), John Stuart Mill (1806 -1873), et en France, Étienne Bonnot de
Condillac (1715-1780), Anne Robert Jacques Turgot (1727-1781), Jean-
Baptiste Say(1767-1832) et Frédéric Bastiat (1801-1850). Le terme a été
employé pour la première fois par Karl Marx dans Le Capital1. Nombre
d'entre eux ont été des contemporains du décollage industriel anglais.
Frederick Taylor :
Taylor (1856-1915) Issu d’une famille aisée, mais avec des graves problèmes de
santé – perd sa vue, empêché de faire des études supérieurs, il devient
apprenti. Il réfléchit sans cesse à l’organisation du travail, à la gestion des
ateliers et produit de nombreux écrits – thèses, il publie « Les principes de la
direction scientifique » (1912) qui révolutionne l’organisation de l’entreprise et
donne l’origine du « Taylorisme ».
1. Les principes de la direction scientifique de l’entreprise L’accord de Taylor est
de suggérer que si on est en mesure de maitriser parfaitement un certain
nombre de techniques et de règles sur les problèmes de l’administration du
personnel – définition du contenu d’un poste… alors les difficultés rencontrées
dans la direction de groupe de travailleurs sont en partie résolues. Cela suppose
une étude scientifique du travail débouchant sur une « Organisation
Scientifique de Travail » (OST). A partir de cette organisation Taylor est
convaincu que les intérêts des dirigeants et des exécutants peuvent être
convergents. Il propose que patron et ouvrier joignent leurs efforts pour
augmenter la VA de l’entreprise. Concrètement les apports de Taylor se
résument en 4 principes d’organisation :
- division horizontale du travail = conduit à la partialisassions du travail, à la
spécialisation des taches et l’étude des temps d’exécution en vu de déterminer
la meilleure façon de faire.
- division verticale du travail = distingue les exécutants des concepteurs du
travail. Dans cette logique on dissocie les « colles bleus » des « colles blancs ».
Ce principe incite à placer la meilleure personne à la bonne place.
- un système de salaires aux rendements = il est fondé sur des primes de
productivité du travail, cherche à développer la motivation de l’homme au
travail. Outre une standardisation des taches poussée à son maximum, Taylor
souhaite l’établissement « du salaire à la pièce » qui constitue une motivation
importante pour tous les ouvriers qu’il considère comme des agents rationnels
maximisant de manière consciente leur gains monétaires.
- un système de contrôle du travail = chaque geste de l’ouvrier est surveillé ce
qui conduit à mettre en place des contremaitres chargés de réaliser ce contrôle.
Ces principes d’organisation reposent sur l’idée qu’il est possible d’appliquer à
l’activité humaine un raisonnement courant en science, à savoir observer,
classer les faits, les analyser et en tirer des lois ayant ici une portée générale sur
le savoir faire ouvrier.
Les premières applications de l'organisation scientifique du travail :
Henry Ford : Le Fordisme (dans l'industrie) :
L'organisation du travail chez Ford
Le fordisme est le modèle d'organisation que l'on doit à Henry Ford. Ce modèle est
basé sur une production standardisée de masse.
o Augmenter le salaire des ouvriers (cinq dollars par jour, contre deux ou trois
pour des journées plus longues auparavant). Cela permet de stimuler la
demande et donc d’augmenter la consommation. Cette augmentation a pour
but d’éviter les démissions des ouvriers qui ont accrues avec l’apparition du
travail à la chaîne, réputée très dure.
Leffingwell s'inspire aussi de recherches sur des entreprises de vente par correspondance
également pionnières dans l'implémentation de l'organisation scientifique du travail. Il écrit
aussi dans la revue "System", préconisant des manières d'accélérer les cadences des
dactylographes, notamment par la création de bureaux entiers uniquement composés de
dactylographes, assujettis à une discipline sévère, proche de celle aujourd'hui utilisée dans
les centres d'appel.
2 Approche administrative :
Qu'est-ce qu'administrer, selon Fayol ? C'est prévoir ;
« organiser », au sens fort du terme, « constituer »
l'organisme qu'est l'entreprise ; c'est commander,
permettre au personnel de remplir ses fonctions en lui
donnant des ordres ; c'est aussi coordonner, harmoniser
les efforts et les travaux de chacun dans un ensemble ;
c'est enfin contrôler, veiller au respect des ordres et des
règles établis. Telles sont les cinq fonctions
administratives, étant entendu qu'il ne faut pas confondre
« gouverner », qui est assurer le meilleur fonctionnement
de l'organisation dans les opérations essentielles
précédemment mentionnées, et « administrer », qui
correspond plus spécifiquement à la dernière de celles-ci.
Il revient à Fayol d'avoir insisté sur la nécessité dans
laquelle se trouvent les responsables d'organisation
d'acquérir une formation administrative. Par rapport au
taylorisme, sa théorie représente donc un progrès : elle
n'est pas seulement une science du travail, elle traite de
l'organisation humaine, qui n'a plus pour seule fin le
rendement, mais le meilleur fonctionnement global de
l'entreprise, et qui, par conséquent, concerne davantage
les dirigeants que les exécutants. Il s'agit d'effectuer la
rationalisation d'un tel ensemble. À cette fin, il est
essentiel de dresser des « tableaux d'organisation » qui
permettent de saisir d'un coup d'œil l'ensemble de
l'organisme, les services, leurs structures et la
filière hiérarchique. C'est par l'étude minutieuse de ces
tableaux, ancêtres de ce qu'on appelle aujourd'hui
l'organigramme, qu'on découvrira tous les défauts
d'organisation, ou qu'on décèlera l'absence d'unité dans le
commandement, qui constitue la faute la plus grave aux
yeux de Fayol.
3 l’approche bureaucratique