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1ERE PARTIE
LES CAPTEURS SOLAIRES PLANS
-3-
Chapitre 1
Architecture et Analyse des transferts thermiques dans un capteur plan
Un capteur solaire plan ou insolateur est une sorte d’échangeur de chaleur spéciale
permettant de convertir l’énergie solaire rayonnante en chaleur pour des applications à basses
températures : chauffage d’eau pour les chauffe-eau solaires et chauffage d’air pour le
chauffage des immeubles, la climatisation et certains procédés thermiques industriels tel que
le séchage. C’est un dispositif servant à réaliser à partir du rayonnement solaire un gain
d’énergie thermique utile au chauffage du fluide caloporteur ou de l’eau. Il est surtout adapté
pour des applications de températures maximales d’usage autour 100°C présentant des coûts
de réalisations plus faibles.
3
5
4
Légende : (1) Vitre, (2) Conduit d’air confiné, (3) Tôle absorbante, (4) Conduit d’air utile, (6)
Absorbeur poreux, (7) Isolation arrière
Fig.1: Schéma du capteur plan
-4-
ABSORBEUR
ECOULEMENT
D’AIR ISOLATION
ENVELOPPE DE PROTECTION
ABSORBEUR
VITRAGE
ECOULEMENT
D’AIR ISOLATION
ENVELOPPE DE PROTECTION
Capteurs solaires à air passe-arrière : Une couche d’air statique sépare l’absorbeur de la
couverture transparente et le fluide caloporteur caloporteur circule entre l’arrière de
l’absorbeur et l’isolation inférieure comme le montre la figure 5. Les capteurs solaires à
air passe-arrière ont généralement un rendement plus élevé que ceux à air passe-avant
(Ekechukwu & Norton, 1999b).
-6-
ABSORBEUR
VITRAGE
ECOULEMENT
D’AIR ISOLATION
ENVELOPPE DE PROTECTION
Les capteurs solaires à air multi-passes : le fluide caloporteur circule sur les deux faces
de l’absorbeur suspendu, augmentant la surface d’échange. L’inconvénient de ce type de
capteur est que l’absorbeur se retrouve à une basse température et rayonne moins
d’énergie. Les capteurs solaires à air multi-passes les plus courants sont ceux à passe-
parallèle (fig.6.a), double-passes (fig.6.b), et à plaque absorbante perforée (fig.6.c).
ABSORBEU
VITRAGE
ECOULEMENT
D’AIR ISOLATION
ENVELOPPE DE PROTECTION
FIG.6A CAPTEUR SOLAIRE A AIR PASSE-PARALLELE
ABSORBE
VITRAGE
ABSORBEUR
VITRAGE
ECOULEMENT
D’AIR ISOLATION
ENVELOPPE DE PROTECTION
FIG.6.C. CAPTEUR SOLAIRE A AIR A PLAQUE PERFOREE
SORTIE D’AIR
ABSORBEUR
VITRAGE
ENTREE D’AIR
ISOLATION
ENVELOPPE DE PROTECTION
FIG.7. CAPTEUR SOLAIRE A AIR A ABSORBEUR POREUX
-8-
La différence entre le fonctionnement de ce type de capteur et celui du type tôle est que le
fluide caloporteur traverse l’absorbeur qui lui est très perméable, mais l’absorbeur est
suffisamment épais pour être opaque au rayon qui le chauffe. le fluide caloporteur froid
circule entre la vitre et l’absorbeur tandis que le fluide caloporteur chaud circule entre
l’absorbeur et le fond isolant (fig. 7).
- L’absorbeur
La fraction d’énergie du rayonnement solaire incident absorbée par le capteur plan dépend en
grande partie de l’absorptance de la surface absorbante, donc de la nature de l’absorbeur. Le
matériau d’absorption doit avoir à la fois :
-9-
- La couverture transparente
La transmittance de la couverture transparente est l’un des facteurs important pour la
quantité d’énergie absorbée par le capteur. Le matériau utilisé doit avoir les qualités
suivantes :
Forte transmittance dans le domaine du visible du spectre électromagnétique,
Faible transmittance (opacité) à l’infrarouge de grandes longueurs d’onde afin de pouvoir
piéger les rayons réfléchis par l’absorbeur,
Faible absorptivité,
Forte stabilité aux températures de fonctionnement,
Résistance à la cassure,
Durabilité sous les conditions climatiques du lieu.
En outre, le matériau doit être moins peu couteux et disponible. Le verre est souvent
utilisé comme couverture transparente à cause de sa forte transmittance au flux solaire visible,
sa faible transmittance à l’infrarouge et sa stabilité aux hautes températures (Duffie &
Beckman, 1974; Inova & Andonov, 2001; Kolb, Winter & Viskanta, 1999). Cependant, son
coût élevé, sa faible résistance et sa masse volumique relativement élevée ont amené certains
auteurs à envisager le film plastique (Jannot & Coulibaly, 1997; Njomo,1998) comme
couvertures transparentes d’alternative. Malheureusement, l’utilisation du film plastique est
limitée à cause de sa faible résistance aux fortes températures et sa dégradation en présence
des rayons ultraviolets.
Finalement, la désignation d’un type de capteur donné pour une application spécifique
se fait en se basant sur sa capacité à élever la température du fluide caloporteur.
Ainsi :
-10-
Les capteurs solaires "sans couverture transparente" sont appropriés pour des élévations
de températures de l’ordre de 10°C (Ekechukwu & Norton, 1999b). Cependant, dans ce
type de capteur, les pertes thermiques de l’absorbeur sont élevées, il est alors nécessaire
d’avoir un bon coefficient d’échange thermique entre l’absorbeur et le fluide caloporteur.
Pour cela, il est recommandé d’utiliser une vitesse du fluide caloporteur assez élevée de
l’ordre de 5 m/s (Hodali, 1997). L’utilisation de vitesses du fluide caloporteur trop élevées
est être limitée car elle nécessite des ventilateurs puissants.
Pour des élévations de températures comprises 10 et 35 °C, des capteurs "à couverture
transparente " permettent de limiter les pertes thermiques de l’absorbeur (Ekechukwu &
Norton, 1999b). Lorsque l’élévation souhaitée tend vers 35°C, les capteurs à une seule
couverture semblent plus performants que les capteurs à 2 ou 3 couvertures.
Pour des élévations de températures supérieures à 35°C, le choix du matériel approprié
devient difficile car la couverture transparente devient de moins en moins opaque aux
rayons infrarouges de grandes longueurs d’ondes en même temps que l’émissivité de
l’absorbeur augmente. Les organes du capteur doivent alors être choisis en tenant compte
de leurs propriétés thermiques (emissivité, transmittance, absorptance etc..) et mécaniques
de manière à garantir une bonne efficacité du dispositif (Hodali, 1997).
Pour l’analyse des transferts thermiques dans un capteur plan, les hypothèses simplificatrices
suivantes sont généralement formulées :
l’écoulement est unidirectionnel et le régime est supposé transitoire
les paramètres sont homogènes sur une section du capteur perpendiculaire à l’écoulement
le ciel et la vitre sont assimilés respectivement à des corps noir et gris
la température ambiante est la même à l’avant et à l’arrière du capteur,
les propriétés physiques des matériaux utilisés sont presque constantes
les effets de la poussière et des saletés sur la vitre sont négligeables
la vitesse du fluide caloporteur reste constante le long du capteur
Les variables fondamentales induites par le modèle sont les températures des différents
organes du capteur qui dépendent des variables fixes à savoir l’abscisse x dans le sens de
l’écoulement d’air le long du capteur et la durée de fonctionnement du capteur t. Dans le cas
général les températures utilisées dans les bilans d’énergie sont les suivantes :
-11-
d 2T f
(11)
f C pf dT f
m
f h2 f T2 T f h3if T3i T f
S dx dx 2
Bilan sur la face interne du fond isolant
m3Cp3 dT3i
S dt
h3if T f T3i hr 23i T2 T3i hc3 T3e T3i
utile.
Les conditions aux limites étant :
dT2
En x=0 : 0 et
dx
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dT2 dT f
x=L : 0
dx dx
Ta Tc
1/hr1c
1/ha
m1Cp1 /S
P1
T1e
m1Cp1 /S
1/h1c
T1i
1/h12 1/hr121
m2Cp2 /S
T2
P2
1/h2f
1/hr23i Tf
T3i
1/hc3
T3e
1/ha
m3eCp3 e/S
1/hr3g
Ta Tg
Chapitre 2
Régime permanent d’un capteur solaire plan
On peut exprimer le bilan thermique du capteur par l’équation suivante rapportée à l’unité de
surface:
P2 Pu Pp Ps (2.1)
La puissance utile Qu reçue par le fluide caloporteur est alors (Daguenet, 1985, Ekechukwu
& Norton, 1999):
Qu m
C p ( T fs T fe ) SPu (2.2)
Où Tfe est la température du fluide caloporteur à l’entrée dans le capteur, Tfs la température
à la sortie et S la surface de captation.
Il faut donc déterminer la puissance Pu liée aux températures Tfe et Tfs par :
SPu
T fs T fe (2.3)
m C p
Dans ce cas, la démarche suivie par Hottel, Whillier et Bliss (Daguenet, 1985) suppose
que les éléments du capteur se trouvent chacun à une température moyenne constante. Cette
approche néglige les effets transitoires, mais constitue un outil commode, surtout pour des
calculs de conception.
T f
( C p ) f v (2.7)
x
Pour pouvoir résoudre cette équation, il faut au préalable déterminer donnée par :
1
( P2 Pp ) et
e23
P2 [ ( 1 )1 ( 1 n ) dn ] I i ( 1 )n dn I i (2.13)
n0
soit :
I i ( I Di D I di d )
P2 (2.14)
1 ( 1 ) d 1 ( 1 ) d
P
Le rendement optique du capteur défini par : 0 2 et encore appelé
I0
"Transmissibilité- absorptivité effective" du capteur est alors donné par :
( I Di D I di d )
0 ( ) (2.15)
[ 1 ( 1 ) d ][ I Di I di ]
VITRAGE
1 1- (1-)d
Où Pp1, Pp2 et Pp3 sont respectivement les pertes à l’avant, à l’arrière et latérales du
capteur.
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Tc Ta
hv hrc
Ii Ut
T1
hr2
h1 e12
T2
l Ecoulement d’Air h2 e23 Tf
T3
x Ta Ub
L
Fig. 5.4: Représentation simplifiée des transferts thermiques dans le capteur.
Ta Tc
1/hv
Ii
1/hrc1
Ta
T1
1/Ut
Ii1 T2
1/h1 1/hr21
Ii1 1/h2
Pu
Tf
T2 1/Ub
1/h2 Ta
Pu Schéma simplifié
Tf
1/Ub
Ta
Calcul de H21
Le flux échangé entre l’absorbeur et la vitre est : P21 = H21 ( T2 - T1 ) (2.19)
Or :
( T22 T12 )( T1 T2 )
hr 21 (2.21)
1 1 1
1 2
d’où :
-19-
P21 ( h1 hr 21 )( T2 T1 ) (2.22)
On a alors: H 21 H1 hr 21 (2.23)
Calcul de H1a
Le flux échangé entre la vitre et le milieu ambiant est :
T 2 Tc2
P1a hv ( T1 Ta ) 1 ( T14 Tc4 ) [ hv 1 ( T12 Tc2 )( 1 )][ T1 Ta ] (2.24)
T1 Ta
Le coefficient d’échange par rayonnement entre la vitre et la voûte céleste est :
T T
d’où : P1a ( hv hr1c 1 c )( T1 Ta ) (2.26)
T1 Ta
T T
On a alors : H1a hv hr1c 1 c hv h'r1c (2.27)
T1 Ta
T T
Avec : h'r1c hr1c 1 c
T1 Ta
1
( T2 Ta )( T22 Ta2 )
Ut
N 1
(2.29)
c T2 Ta 0.31 hv [ 2 0.0425 N ( 1 2 )] 1 [ ( 2 N f 1 )
( T2 )( N f ) 1 ] N
La formule 2.29 est valable (avec une erreur de 0.2 W/m²°C) dans les conditions suivantes :
47°C <T2 < 147°C et –13°C < Ta < 37°C
0.1 < 1 < 0.95 ; 1<N<3; 0 < < 90° et v < 10 m/s
Ces conditions sont réunies dans notre cas ; ce qui nous autorise à l’utiliser.
U L U t U b U s et Pp U L ( T2 Ta ) (2.35)
Si la puissance absorbée par la vitre est négligée, le flux thermique des pertes de l’absorbeur
vers la vitre est égal au flux des pertes de l’absorbeur vers le milieu ambiant avant.
U t ( T2 Ta ) ( h1 hr 21 )( T2 T1 ) D’où :
-22-
U (T T )
T1 T2 t 2 a (2.36)
h1 hr 21
avec :
1 1
UL U
F' L (2.42)
1 1 1
h2 U L U 0
où : 1 1 1
U0 h2 UL
U0 est le coefficient d’échange thermique entre le fluide et l’air extérieur.
F’ l’efficacité du capteur correspondant au rapport de la puissance utile à
la puissance récupérée par le capteur.
-23-
On a alors :
Qu Lqu SPu SF' [ P2 U L ( T fm Ta )] (2.43.a)
Ou encore :
Qu SF' [( )I i U L ( T fm Ta )] (2.43.b)
T f
Il faut résoudre l’équation 2.7: ( C p ) f v
x
Sv est le débit massique du fluide caloporteur, en multipliant cette relation par la
Si m
section de la conduite utile, on obtient l’équation :
T f
Cp
m qu lF' [ P2 U L ( T f Ta )] (2.44)
x
En supposant que F’ et UL sont indépendant de x, la solution définitive de cette équation
s’écrit sous la forme :
P
T f ( x ) Ta 2
UL U lF ' x
exp( L ) (2.45)
P2 m C p
T fe Ta
UL
La température Ts du fluide caloporteur à la sortie du capteur de longueur L est alors donnée
par :
P
T fs Ta 2
UL U F' lL U F'
exp( L ) exp( L ) (2.46)
P m C p GC p
T fe Ta 2
UL
m
G est le débit massique par m² de capteur
S
Soit :
1 U F'
T fs T fe [ P2 U L ( T fe Ta )][1 exp( L )]
UL GC p
Soit :
Pu FR [ P2 U L ( T fe Ta )] (2.47)
GC p U F'
Où : FR [ 1 exp( L )] est le coefficient de correction thermique
UL GC p
Qu SPu SFR P2 U L T fe Ta SFR I i U L T fe Ta (2.49)
T fm Ta
F' [( ) U L ] (2.51)
Ii
T fe Ta
FR [( ) U L ] (1.52)
Ii
Les équations (5.51) et (5.52) montrent explicitement que le rendement du capteur croît avec
le rendement optique () et la puissance incidente Ii, et décroît avec le coefficient global des
pertes UL. Ceci confirme bien que les performances thermiques du capteur sont améliorées en
minimisant à la fois les pertes optiques (par utilisation d’une couverture transparente
appropriée) et les déperditions thermiques à travers les faces avant, arrière et latérales.
En exprimant le rapport des équations (2.51) et (2.52) on a :
F' [ P2 U L ( T fm Ta )]
1 (2.53)
FR [ P2 U L ( T fe Ta )]
F' U L ( T fm T fe )
[1 ] 1 soit :
FR Pu
FR
U L ( T fm T fe ) F
] 1 R (2.54)
Pu F'
FR
On peut alors en déduire la température moyenne du fluide par :
Pu F
T fm T fe (1 R ) (2.55)
FRU L F'
-26-
En réalité le coefficient des pertes globales UL n’est pas constant mais est généralement
fonction de la température d’entrée et de la température ambiante. On pose alors :
FRU L c1 c2 ( T fe Ta )
Qu SFR I c T
i 1 fe
Ta c2 T fe Ta 2
Le rendement du capteur peut alors être écrit sous la forme :
FR c1
T fe Ta
c2
T fe Ta 2
Ii Ii
T fe Ta
Si on pose c0 FR et x on obtient :
Ii
c0 c1 x c2 I i x²
et FRU L pour un débit d’écoulement donné. Ainsi, à partir de ces corrélations, si le débit
d’écoulement du fluide dans le capteur change on peut déduire la nouvelle valeur de FR
Les températures moyennes des différents organes du capteur varient en fonction de l’heure
de la journée. Aussi, au cours de la traversée du capteur, les températures du fluide
caloporteur évoluent en fonction de l’élongation x et du temps t. Il convient donc de découper
le capteur en j tranches fictives, dans le sens de l’écoulement. Les températures dans chaque
tranche étant considérées uniformes. Une démarche itérative est nécessaire pour déterminer la
puissance utile car les coefficients de transfert de chaleur dépendent des températures des
différents organes du capteur, elles-mêmes inconnues. La simulation du fonctionnement
détermine théoriquement pendant une période donnée:
La température moyenne de la vitre
La température moyenne de la tôle
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Chapitre 3
Régime variable d’un capteur solaire plan
3.1. Hypothèses
Pour étudier en régime variable un capteur solaire plan soumis au rayonnement solaire les
hypothèses suivantes peuvent être formulées :
l’écoulement est unidirectionnel et le régime est supposé transitoire
les paramètres sont homogènes sur une section du capteur perpendiculaire à l’écoulement
le ciel et la vitre sont assimilés respectivement à des corps noir et gris
la température ambiante est la même à l’avant et à l’arrière du capteur,
les propriétés physiques des matériaux utilisés sont presque constantes
les pertes de charge et les effets de viscosité dans du fluide caloporteur sont négligeables
les effets de la poussière et des saletés sur la vitre sont négligeables
d 2T f
f C pf dT f
m
f h2 f T2 T f h3if T3i T f
S dx dx 2
-30-
m f C pf dT f d 2T f dT f
En x=0 : f et en x=L : 0
S dx 2 dx
dx
Le réseau thermique de la fig.1 peut-être simplifié sous la forme de celui de la fig.2.1 Ainsi,
dans une section d’indice j, l’application de la loi d’Ohm au réseau électrique entre les
instants t (d’indice n) et t-dt (d’indice n-1) conduit aux équations suivantes :
La vitre
m1Cp1 T1 ( j, n) T1 ( j, n 1)
1P0 (n) U t Ta (n) T1 ( j, n) U12 T2 ( j, n) T1 ( j, n)
S t
L’absorbeur
m2Cp2 T2 ( j , n ) T2 ( j , n 1 )
S t
P2 ( n ) U12 T1( j , n ) T2 ( j , n ) h2 f T f ( j , n ) T2 ( j , n )
hr 23 T3 ( j , n ) T2 ( j , n )
L’air
m f Cp f T f ( j , n ) T f ( j 1, n )
S x
h2 f T2 ( j , n ) T f ( j , n ) h3 f T3 ( j , n ) T f ( j , n )
Le fond isolant
m3Cp3 T3 ( j ,n ) T3 ( j ,n 1 )
S t
h3 f T f ( j ,n ) T3 ( j ,n ) hr 23 T2 ( j ,n ) T3 ( j ,n )
U b Ta ( n ) T3 ( j ,n )
-31-
Avec :
U t ha hr1c , U12 h12 hr12 ,
Ta
Ut m1Cp1 /S
P1
T1
U12 1/h
m2Cpr12 2 /S
T2
P2
h2f
Tf
Pu
h 3f
T3
Ub
m3Cp3 /S
Ta
K f T f ( j ,n ) h2 f T2 ( j ,n ) h3 f T3( j ,n ) C f T f ( j 1,n )
m1Cp1 m Cp m f Cp f m Cp
C1 , C2 2 2 , C f , C3 3 3 , K1 C1 U t U12 ,
St St Sx St
K 2 C2 U12 h2 f hr 23 , K f C f h2 f h3 f , K3 C3 h3 f hr 23U b
Avec les conditions aux limites:
Ce système d’équations différentielles peut être écrite la sous la forme de matrice AT=B
suivante :
tm t ta :
Ta ( h ) T a T a max T a sin t t m / t a t m
t a t t min :
Ta ( h ) T a T a T a min t t a / t min t a
t min t t m :
Ta ( h ) T a min T a T a min t t min / t m t min
2n
Ta h Ta 25.8KT 5.21 cn cos tm 1 Bn
4
n 1 24
Gh
With: K T and B1=3.805, B2=0.360, B3=0.822, B4=3.513, c1=0.4632, c2=0.0984,
Gh , 0
c3=0.0168, c4=0.0138
Les deux modèles donnent tous des résultats en bon accord avec les données météorologiques
mais, le modèle de… présentant des valeurs plus proches des valeurs expérimentales été
choisi pour la simulation de la température ambiante.
La température du ciel est exprimée par la formule de Swinbank (1963) donnée par :
Ts 0.0552Ta1.5
hr1c
1 T1 Tc T12 Tc2 T1 Tc
T1 Ta
hr 3g
3 T3 Tg T32 Tg2 T3 Tg
T3 Ta
Le coefficient de transfert convectif entre la vitre et le vent
Si la vitesse du vent est inférieur à 5m/s (Mujumdar, 1987), le coefficient de transfert
convectif entre la vitre et le vent peut être évalué à partir de la formule de McAdams (1954)
selon :
hw 5.7 3.8V
Elle peut aussi être estimée à partir de la formule de Watmuff et al. (1977) :
hw 2.8 3.0V
Pour des nombres de Reynolds compris entre 2x104 et 9x104, Sparrow et al. (1979) a
développé une corrélation qui pourrait être aussi utilisé pour déterminer h w :
hw 7.6V
Coefficient d’échange radiatif entre la vitre et l’absorbeuret entre l’absorbeur et le fond
isolant
C’est le coefficient de transfert par rayonnement entre deux plaques parallèles donné par la
relation :
T22 T12 T1 T2
T22 T32 T2 T3
hr12
1 1 et hr 23 1 1
1 1
1 2 2 3
Coefficient de transfert par convection forcée du fluide caloporteur dans le conduit utile
Ce coefficient est donné par :
Il s’agit des coefficients h2f et h3f dans le cas d’un capteur avec écoulement forcé dans le
conduit utile. Ces coefficients peuvent être estimés à partir de la formule de Nusselt de Tan et
Charters (1970) pour les écoulements dans les conduits rectangulaires avec chauffage
uniforme.
Dh L L D L
C 1 14.3 log 7.9 si 60 et C 1 7.5 h si 60
L Dh D h L D h
Où L est la longueur du conduit et Dh son diamètre hydraulique équivalent donné par :
4 Ac
Dh
P
Avec : Ac la section droite du conduit et P son périmètre.
Avec 75 et où la notation [ ]+signifie que si la quantité entre les crochets est négative,
elle est alors prise égale à zéro.
Entrée des données de base
Dimensions du capteur, Constantes du rayonnement
solaire, Paramètre de la date, Paramètre du site
n=nmax
Oui
recalcul des caractéristiques thermiques
des matériaux et de l’air pour j>1
j=jmax
Oui
Affichage et représentation des résultats pour
l’ensemble du capteur