Vous êtes sur la page 1sur 9

Aperçu de ce qu'est un bélier et de son utilisation. Sur le site de sylvainlev@videotron.ca.

Il vous est sûrement arrivé de fermer brusquement un robinet, et d'entendre un coup ou


onde de choc dans la tuyauterie. Et bien, sans vous en rendre compte, vous veniez de
provoquer un coup de bélier. Le principe est simple. Par l'ouverture du robinet, l'eau prend de
la vitesse. Au moment de refermer celui-ci, l'eau est freinée dans sa course. C'est l'énergie
cinétique de l'eau qui est absorbée par le conduit, provoquant une onde de choc. C'est ce qui
explique le Boom que l'on entend dans la tuyauterie. Vous avez un ruisseau, ou une source
qui coule près de votre habitation, ou camp d'été. Il serait intéressant alors, de transformer cet
écoulement en travail utile. Comme, par exemple, pour le pompage de l'eau, servant à
l'arrosage du jardin. Si, celle-ci est potable, il serait intéressant de l'utiliser, pour
l'approvisionnement en eau de consommation.
Mais par contre, si vous avez deux points d'eau. Disons une source d'eau pure qui n'a pas un
gros débit, et un ruisseau avec au minimum 30 centimètres(1 pied) de dénivellation, mais non
potable. Celui-ci peut tout simplement servir à apporter l'énergie nécessaire au pompage de
l'eau potable de la source, en séparant les deux par une membrane ou un piston.
On appelle ce montage, bélier composé.

- Bref historique.

Inventé en 1796 par Joseph Montgolfier, l'ainé des frères au célèbre ballon Montgolfier et
son fils Pierre.
Ce dernier inventa le bélier composé, dans lequel l'eau motrice est maintenue séparée de l'eau
à élever.

- Principe complet de fonctionnement.

Voir figure 3 ou 4, pour mieux comprendre le principe ci-dessous.

Un bélier hydraulique typique est constitué d'une conduite motrice, dont l'une des
extrémités débouche dans un réservoir d'eau et dont l'autre extrémité est munie d'un clapet
d'impulsion.
L'eau s'écoule dans la conduite et en sort par le clapet d'impulsion jusqu'à ce qu'elle atteigne
une vitesse critique, à laquelle le clapet se ferme brutalement et la pression dans la conduite
motrice augmente.
Cette augmentation de pression fait entrer une partie de l'eau de la conduite dans un réservoir
d'air fermé par l'intermédiaire d'un clapet de retenue. Dès que la pression dans la conduite
d'entraînement diminue, le clapet de retenue se ferme et le clapet d'impulsion s'ouvre de
nouveau, le cycle se répète alors de lui-même.
La longueur de la conduite motrice et la course des clapets sont en général réglées de façon à
ce qu'il y ait de 20 à 60 cycles par minute. L'eau entrant dans le réservoir d'air, la pression
d'air augmente et chasse l'eau dans une conduite de refoulement, alimentant un réservoir qui
est situé à un niveau plus élevé que celui du réservoir d'alimentation.
Les béliers hydrauliques peuvent fonctionner avec une très faible hauteur de chute, ne
dépassant pas parfois 30 cm (1 pi), et peuvent élever de l'eau à des hauteurs dépassant 120 m
(400 pi). Ils fonctionnent sans carburant, ni lubrifiants ou source extérieure de puissance, et
ne nécessitent qu'un très faible entretien avant usure des clapets. La durée de vie de ces
derniers est de 10 à 30 ans, et certains béliers hydrauliques, dans lesquels on n'a procédé qu'à
leur remplacement, ont fonctionné pendant plus de 100 ans. Malheureusement, le débit d'eau
motrice doit être très grand par rapport au volume d'eau élevé. Le rapport entre ces deux
valeurs est généralement de 1,5 à 2 fois le rapport entre la hauteur d'élévation et la hauteur
motrice. On a utilisé des béliers composés pour élever l'eau de sources qui ne fournissaient
pas suffisamment d'eau motrice, en utilisant l'énergie d'un cours d'eau voisin, dont l'eau est
introduite dans la conduite motrice. L'augmentation de pression sert à élever un piston
équilibré par ressort qui procède au pompage de l'eau de la source. L'importance des quantités
d'eau motrice nécessaires, limite l'utilisation des béliers hydrauliques, et ceux-ci sont
normalement ulilisés pour alimenter en eau les fermes el les hameaux isolés. Certaines
installations ont fourni jusqu'à 545 000 litres (120 000 gallons) par jour. D'autres applications
des béliers hydrauliques seraient possibles, comme, par exemple, employer des béliers en
compresseurs d'air ou d'utiliser des béliers hydrauliques composés pour entraîner des pompes
à chaleur.

- Mon bélier personnel, et comment le construire.

Cela fait environ 15 ans que j'ai un bélier hydraulique, pour l'arrosage du jardin durant
l'été. Et il me donne entière satisfaction. Je n'ai changé aucune pièce sur celui-ci depuis tout
ce temps. De plus, à défaut de trouver un bélier manufacturé, très rare en ces temps
modernes, ou pompes électriques prévos sur tout autre système. Je m'en suis fait un en
plastique. Facile à construire, et très peu dispendieux. Voici deux schémas, figure 1, montage
en plomberie de plastique, et figure 2, montage en plomberie métallique ou galvanisée. Le
tout est monté sur tuyaux et valve de 1 pouce.

FIGURE 1
FIGURE 2

-Maintenant l'explication en détail de la valve d'impulsion.

Pour chacune des étapes ci-dessous, se référer à la figure 3. À noter que ces
explications , ce réfère à une valve de 1 pouce de diamètre. La mesure des boulons sera
donc proportionnelle à la dimension de la valve que vous fabriquerez.

Étape 1

Se procurer une valve en laiton, normalement utilisé dans un puits pour empêcher le retour
de l'eau.
Et enlever la crépine, car on n'en a pas besoin pour le montage qui nous intéresse.

Étape 2

Enlever le clapet et le ressort du corps de la valve. Ces deux items, subissent le même sort
que la crépine. C'est- à-dire, qu'ils sont inutiles pour ce montage.

Étape 3
Se procurer deux boulons, un d'une longueur d'environ 6 millimètres par 75 millimètres
(1/4" x 3") avec filet à l'extrémité seulement. Ou longueur proportionnelle à la valve.
Plus simplement, la tête du boulon doit être appuyée sur l'extrémité du corps de la valve, là où
était fixée la crépine. Les filets doivent être au niveau du clapet. Ceci vous donne la vraie
mesure que doit avoir votre boulon. À noter qu'il faudra sûrement perforer l'ancien troue de
vis de la crépine, légèrement plus gros que votre boulon, pour empêcher la friction de nuire
au bon fonctionnement de la valve d'impulsion.
Et un autre boulon de même grosseur, par 40 millimètres (1 1/2") de long. Il va servir de
support au poids, qui est variable selon le débit et l'onde de choc, (explication sur le poids,
donné plus loin dans la section, comment bien faire fonctionner un bélier hydraulique).
Souder les boulons tête à tête, comme sur l'illustration.

Maintenant le montage du clapet.


Faire pénétrer le plus long des boulons, par la partie supérieure du corps de la valve. Placer
un premier écrou sur le boulon, suivi d'une rondelle métallique qui doit impérativement être
plus petite que le trou du siège de la valve.Découper une rondelle de caoutchouc, dans une
pièce du genre chambre à air de pneu, et lui faire une perforation en son centre, pour la fixer
au boulon. Son diamètre doit recouvrir le siège de la valve en entier mais, sans excès, elle ne
doit pas toucher la paroi extérieure. Par contre, si la rondelle du clapet initial peut-être
récupérée, utilisez-la. Sauf dans le cas ou celle-ci ne peut être placée entre les deux rondelles
métalliques, sans subir de déformation. Très important, car il en va de l'étanchéité de la valve
d'impulsion.
La rondelle métallique inférieure va servir d'appui à la rondelle de caoutchouc, et sa
circonférence doit être sensiblement la même que celle de caoutchouc sans excès, elle ne doit
pas percuter les parois extérieures.

Étape 4

Laissez appuyer la tête du boulon, sur le socle de la valve. Il ne vous reste plus qu'à ajuster
l'ouverture de celle-ci, en vissant les écrous pour amener la rondelle de caoutchouc à environ
5 à 8 millimètres du siège. Pour terminer, serrez les écrous sans exagération, il ne faut pas
déformer la rondelle de caoutchouc.
FIGURE 3

Comme vous le savez sans doute, les liquides sont incompressibles. C'est pour cela qu'il
nous faut un réservoir d'air. L'élasticité de l'air sert à régulariser les coups de bélier. Elle
emmagasine donc l'énergie cinétique de l'eau par diminution de volume et augmentation de
pression. Un réservoir d'une capacité de 8 litres (2 gallons) suffit. Mais il est souvent très
difficile de trouver aussi petit. Malgré leur petite taille, ils sont souvent dispendieux. Voici
comment j'ai remédié à la situation.
La figure 4 représente un réservoir fabriqué en ABS collé.
FIGURE 4

Voici maintenant la configuration du site ou est installé mon bélier. Ne pas oublier
d'ajouter une crépine à la source du conduit d'alimentation, pour prévenir l'obstruction des
valves, par les débris ou dépôts accumulés.

FIGURE 5

-Installation
Vous avez terminé le montage du bélier comme sur la figure 1 ou 2 incluant réservoir,
valve d'impulsion et de retenue. Arrive maintenant l'installation du système dans son
ensemble. C'est-à-dire, fixation du bélier, pour qu'il demeure bien à la verticale, pendant tout
la durée de son fonctionnement. Vient ensuite le branchement du conduit d'alimentation, un
conseil sur celui-ci. Prendre une qualité de tuyaux de plastique supérieure, il doit être d'une
épaisseur plus importante qu'un tuyaux ordinaire, qui fonctionne malgré tout mais fait perdre
une partie de l'énergie cinétique due à sa minceur et son élasticité. Les tuyaux de métal sont le
meilleurs de toute la gamme pour la conservation de l'énergie cinétique des coups de bélier.
Ça peut aller pour de courtes distances, mais il demeure dispendieux et sa vie est moins
longue, vous l'aurez deviner, parce qu'il rouille. Ajoutez une crépine à son extrémité, ceci
empêche les impuretés de pénétrer le système. Il ne reste plus qu'à fixer le conduit de
refoulement, celui-là même qui apporte l'eau de pompage au réservoir d'accumulation. Ce
conduit peut être d'une dimension inférieure, à celui de l'alimentation, car ceci n'altère en rien
quant à la performance du pompage, c'est une loi fondamentale (formule fondamentale de
l'hydrostatique) quel que soit le volume la pression demeure la même à un niveau déterminé.
La pression demeure la même au niveau réservoir de régulation du bélier. Sauf pour un
conduit excessivement petit, dans cette seule situation il risque de produire une résistance et
diminuer la performance du système. Autrement dit, pour vulgariser un peut ce charabia. Plus
vous aurez à envoyer en hauteur votre pompage et plus vous pouvez réduire la dimension de
ce conduit. Puisque plus on monte et moins on a d'eau de pompage due au surplus d'énergie
qu'il faut fournir pour la monté. Sa petite dimension est seulement une question d'économie.

-comment bien faire fonctionner un bélier hydraulique

Bon enfin nous y voilà. Le moment tant attendu de tous. Le démarrage de son tout nouveau
bélier hydraulique. Premier ajustement, l'ouverture de la valve d'impulsion. À la figure 3,
étape 4, il est fait mention d'une ouverture de 5 à 8 millimètres. Eh bien, 5 millimètres est un
minimum et il est associé à une chute d'eau de seulement 30 centimètres. Il y a trop de
facteurs à tenir compte pour avoir une mesure juste ou table de calcul afin d'obtenir la mesure
exacte d'ouverture en millimètre. Je vais tout de même vous donner un truc, afin de vous
aider à réussir cet ajustement. Si vous n`êtes pas dans la situation minimum d'une chute d'eau
de seulement 30 centimètres de hauteur, alors 8 millimètres est un bon départ pour un
ajustement ultérieur. Si le conduit d'alimentation (conduite motrice) est sinueux et doit faire
quelques détours, ceci est un facteur d'influence sur l'onde de choc (coup de bélier). Et le
nombre de coup de bélier à la minute est directement relié à la longueur du conduit
d'alimentation, sauf exception de sa sinuosité et de l'absorption de l'énergie cinétique par
celui-ci (qualité et robustesse du conduit). C'est pour ces raisons que je vous fais mention de
l'impossibilité de donner des mesures exactes, il y a trop de facteurs à considérer. Mais je
vous donne tout de même quelques mesures empiriques. Une conduite motrice d'une longueur
minimum de 15 mètres (environ 50 pieds) requiert 60 coups minute à la valve d'impulsion.
Une conduite motrice d'une longueur maximum de 155 mètres (environ 500 pieds) requiert
10 coups minute à la valve d'impulsion. Dépassé cette longueur, un écho de l'onde de choc
primaire ce fait sentir, et désynchronise les coups de bélier, il perturbe suffisamment le
système pour provoquer son arrêt après une certaine période. On peut le percevoir en écoutant
la valve de retenue travailler, juste à se placer l'oreille contre le réservoir de régulation. Au
moment où la valve d'impulsion se referme brutalement, on perçoit l'onde de choc primaire
par la vibration de la valve de retenue, à l'instant où elle semble diminuer d'intensité une
deuxième vague plus courte ce fait sentir et se termine par la réouverture de la valve
d'impulsion. Ceci est valable pour de longs conduits, le phénomène diminue
proportionnellement à la longueur du conduit. En 15 ans j'ai eu le temps d'expérimenter
beaucoup sur le sujet. Voilà pour l'ajustement de départ. Passons à l'étape suivante
maintenant.

-Amorçage du système.

Tenir la valve d'impulsion ouverte jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'air dans la conduite
motrice. L'eau doit couler régulièrement et non par saccade. Ensuite, relâcher la valve
d'impulsion, elle va se refermer brutalement (si elle ne se referme pas d'elle-même c'est que
son ouverture est trop grande, diminuer de quelque millimètre). Répéter ce geste d'ouverture
et de fermeture de la valve d'impulsion, jusqu'à ce que l'eau sorte par le conduit de
refoulement, à votre réservoir d'accumulation. Ceci a pour but d'emplir et de régulariser les
pressions nécessaires à votre système. À partir de cet instant, la valve d'impulsion devrait
fonctionner sans que l'on ait à intervenir dans son mouvement d'ouverture et de fermeture. Il
se peut qu'après quelques coups elle s'arrête. Dans ce cas, ajoutez du poids en plaçant quelque
rondelle métallique à l'extrémité du boulon supérieur. Prenez bien soin de terminer avec
l'écrou bien serré, car ces rondelles ne doivent pas nuire à la valve en rebondissant. Un bélier
est comme un système d'horlogerie. Il faut se synchroniser avec l'onde de choc, qui peut
varier légèrement d'un système à l'autre, selon la disposition du site etc... Nous sommes donc
arrivés à l'étape cruciale du montage. Ajuster le nombre de coups à la minute de la valve
d'impulsion. Le meilleur conseille que je puisse vous transmettre à cette étape ci. C'est
d'ajouter du poids, en plaçant une rondelle métallique à chaque fois et en redémarrant la valve
d'impulsion, jusqu'à ce que celle-ci demeure ouverte par un excès de poids. Vous enleverez
bien sûr la dernière rondelle qui est de trop. Ceci vous donnera donc le maximum d'énergie
cinétique récupérable par la valve. La question qui suit est. Avons-nous le bon nombre de
coups à la minute? Alors top chrono et soyez patient. Il y a deux possibilités, il bat quelques
coups en moins à la minute. Je vous dit que ceci n'est pas bien grave. Car par expérience, plus
on triche en baissant le nombre d'impulsions, par une plus grande ouverture de la valve et une
diminution de poids, et plus on gagne en pression au réservoir de régulation. On a besoin d'un
surcroît de pression, quand le réservoir d'accumulation est placé haut, Il faudra plus tard,
calculer combien de minutes il faut pour le pompage d'un litre dans ce réservoir, histoire de
savoir combien de litres par 24 heures sont pompés par le système. Mais si les coups sont trop
rapides, il risque tôt ou tard de s'arrêter de lui-même, par une désynchronisation de l'onde de
choc. Pour diminuer sa vitesse, augmenter légèrement l'ouverture de la valve d'impulsion, et
recommencer avec le poids. Pour le poids cela demeure toujours le même principe. Dans tous
les cas de figure, il faut dépasser le poids nécessaire, jusqu'à ce que la valve d'impulsion ne
puisse se refermer d'elle-même, et par la suite enlever l'excès, jusqu'à ce qu'elle soit capable
d'amorcer ces coups régulièrement. Ceci a pour but, au risque de me répéter, de récupérer le
maximum d'énergie cinétique disponible de la conduite motrice. Je suis persuadé que vous
me contacterez due aux ajustement de celui-ci. Mais j'aimerais avoir de vos nouvelles aussi,
quand tout fonctionne pour le mieux. Ceci me donne la satisfaction de ne pas avoir créé ce
document en vain.

-Exemple et table de calcul

Je vais vous donner une très brève explication pour bélier de 1 pouce et 2 pouces de grosseur.
Pour un bon rendement en pourcentage de pompage, tenez-vous en à un rapport minimum de
6 fois la hauteur de chute pour la longueur de la conduite motrice de type métallique.

La hauteur de refoulement minimum est de 1/3 plus haut que la chute ou conduite motrice, ou
rapport de 3 le mieux est un rapport de 8 .
Exemple :

bélier 1 pouce, hauteur de refoulement de 40 mètres pour une conduite motrice avec une
chute ou dénivellation de 5 mètres et un tuyau métalique pour cette conduite motrice de 30
mètres de longueur. Maintenant quel quantité d'eau le bélier en théorie, va fournir pour le
pompage. Quantité d'eau absorbé par la conduite motrice en litres par minute.

Type de
Rapport (longueur de conduite) / (hauteur de chute)
bélier
6 7 8
1 pouce 6,6 6,1 5,6
2 pouces 12,9 12,2 11,5

Ensuite le pourcentage ou rendement de pompage pour un bélier et conduite motrice


métallique.

Type de
Rapport (hauteur de refoulement) / (hauteur de chute)
bélier
4 6 8 10 12
1 pouce 50% 54% 54% 48% 40%
2 pouces 52% 56% 56% 50% 44%

Pour en revenir à l'exemple d'un bélier de 1 pouce. La quantité d'eau passant dans la conduite
motrice serait de 6,6 litres/minute. En tenant compte du pourcentage de rendement du bélier,
ici environ 54%. ce qui nous donne à espérer un pompage de 3,5 litres/minute à la sortie de
refoulement à 40 mètres plus haut. En espérant que ceci puisse mieux vous aider !

Vous aimerez peut-être aussi