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La première ministre britannique, Theresa May, lors dʼune déclaration devant la Chambre des communes lundi
14 janvier. HO / AFP
« Quoi que vous ayez déjà conclu, je vous demande, au cours des
prochaines vingt-quatre heures, de vous pencher une seconde fois sur cet
accord. » Theresa May s’est adressée, lundi 14 janvier, au Parlement
britannique à la veille d’un vote des députés sur l’accord de divorce entre le
Royaume-Uni et l’Union européenne (UE).
« Mais dans les futurs livres d’histoire, les gens regarderont la décision de
la Chambre de demain et se demanderont : “Avons-nous tenu notre
promesse en ce qui concerne le vote du pays de quitter l’Union
européenne ? Avons-nous protégé notre économie, notre sécurité et notre
Union ? Ou avons-nous laissé tomber le peuple britannique ?” »
« Je dis que nous devrions agir pour le peuple britannique et nous atteler
à bâtir un avenir meilleur pour notre pays en approuvant cet accord
demain », a encore insisté la première ministre conservatrice.
En cas de rejet de l’accord par les députés, scénario qui apparaît de plus en
plus probable, la première ministre devra présenter un « plan B » sous
trois jours parlementaires ouvrés, soit le 21 janvier. Lundi, Theresa May a
assuré ne pas avoir l’intention de demander un report du Brexit, pas plus
que de démissionner en cas de rejet de l’accord.
Un peu plus tôt, elle avait prévenu que le Royaume-Uni pourrait devoir
renoncer à sortir de l’Union européenne (UE) si l’accord qu’elle a négocié
avec Bruxelles n’était pas adopté par le Parlement de Westminster. En cas
de rejet de l’accord par les députés, l’issue la plus probable serait « une
paralysie du Parlement qui conduirait à un abandon du Brexit », a mis en
garde la première ministre.
Evoquant l’autre hypothèse, celle d’une sortie de l’UE sans accord (no
deal), elle a prévenu que cela entraînerait « d’importantes perturbations à
court terme » et jugé que le meilleur moyen d’éviter un tel risque était de
« voter en faveur de mon accord ».