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SESSION 2012

CONCOURS COMMUN POLYTECHNIQUE (ENSI)

FILIERE MP

MATHEMATIQUES 1

EXERCICE 1 : normes équivalentes

1. Soit f ∈ E. f est de classe C1 sur [0, 1]. Donc la fonction |f ′ | est continue sur le segment [0, 1] et par suite la fonction
|f ′ | est intégrable sur le segment [0, 1]. On en déduit que kfk existe dans R.
Z1
• Pour tout f ∈ E, kfk = |f(0)| + 2 |f ′ (t)| dt > 0.
0
• Soit f ∈ E.

Z1 Z1
kfk = 0 ⇒ |f(0)| + 2 |f ′ (t)| dt = 0 ⇒ |f(0)| = |f ′ (t)| dt = 0
0 0
⇒ f(0) = 0 et ∀t ∈ [0, 1], |f ′ (t)| = 0 (fonction continue, positive, d’intégrale nulle)
⇒ f(0) = 0 et f est constante sur [0, 1]
⇒ ∀t ∈ [0, 1], f(t) = f(0) = 0
⇒ f = 0.

• Soient f ∈ E et λ ∈ R.
Z1 Z1 !
kλfk = |λf(0)| + 2 |λf ′ (t)| dt = |λ| |f(0)| + 2 |f ′ (t)| dt = |λ|kfk.
0 0

• Soit (f, g) ∈ E2 .
Z1 Z1 Z1
′ ′ ′
kf + gk = |f(0) + g(0)| + 2 |f (t) + g (t)| dt 6 |f(0)| + |g(0)| + 2 |f (t)| dt + 2 |g ′ (t)| dt = kfk + kgk.
0 0 0

On a montré que

k k est une norme sur E.

2. i) Soient N et N ′ deux normes sur un espace vectoriel E.

N et N ′ sont équivalentes ⇔ ∃(α, β) ∈]0, +∞[2 / ∀f ∈ E, αN(f) 6 N ′ (f) 6 βN(f).

ii) Soit f ∈ E.
Z1 Z1
kfk = |f(0)| + 2 |f ′ (t)| dt 6 4|f(0)| + 2 |f ′ (t)| dt = 2kfk ′ ,
0 0

et aussi
Z1 Z1
kfk ′ = 2|f(0)| + |f ′ (t)| dt 6 2|f(0)| + 4 |f ′ (t)| dt = 2kfk.
0 0

1
Ainsi, ∀f ∈ E, kfk 6 kfk ′ 6 2kfk ′ et donc
2

k k et k k ′ sont des normes équivalentes.

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Z1
3. Pour f ∈ E, posons kfk1 = |f(t)| dt. Montrons que les normes k k et k k1 ne sont pas équivalentes. Pour cela
0
kfk kfk
vérifions que sup , f ∈ E \ {0} = +∞. Posons S = sup , f ∈ E \ {0} .
kfk1 kfk1
Pour n ∈ N∗ et t ∈ [0, 1], posons fn (t) = tn . Pour tout n ∈ N∗ ,
Z1
1
kfn k1 = tn dt = ,
0 n+1
et
Z1
kfn k = 0 + 2 fn′ (t) dt = 2(fn (1) − fn (0)) = 1,
0

kfn k kfn k
puis = 2(n + 1). Mais alors, pour tout entier naturel non nul n, S > = 2(n + 1). Quand n tend vers +∞,
kfn k1 kfn k1
on obtient S = +∞.

kfk
On a montré que sup , f ∈ E \ {0} = +∞ et donc k k1 n’est pas équivalente à k k.
kfk1

EXERCICE 2 : continuité d’une fonction définie par une intégrale

1. Soient I et J deux intervalles de R puis g : I×J → R une application de I × J dans R. Si


(x, t) 7→ g(x, t)
• pour tout x de I, l’application t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur J,
• pour tout t de J, l’application x 7→ g(x, t) est continue sur I,
• il existe une fonction ϕ positive, continue par morceaux et intégrable sur J telle que pour tout (x, t) de I × J,
|g(x, t)| 6 ϕ(t), (hypothèse de domination)
Z
alors la fonction f : x 7→ g(x, t) dt est définie et continue sur I.
J

Z +∞
Arctan(xt)
2. Pour (x, t) ∈ R × [0, +∞[, posons g(x, t) = de sorte que pour tout x ∈ R, f1 (x) = g(x, t) dt.
1 + t2 0

• pour tout x de R, l’application t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur [0, +∞[,
• pour tout t de [0, +∞[, l’application x 7→ g(x, t) est continue sur R,
π
• pour tout (x, t) de R × [0, +∞, |g(x, t)| 6 = ϕ(t) où ϕ est une fonction positive, continue par morceaux
2(1 + t2 )
1
et intégrable sur [0, +∞[ (car dominée par 2 au voisinage de +∞).
t
D’après le théorème de continuité des intégrales à paramètres, la fonction f1 est continue sur R.

3. f2 (0) = 0 puis, si x > 0,


Z +∞
 +∞
f2 (x) = xe−xt dt = −e−xt 0 = 1 − lim e−xt = 1 (car x > 0).
0 t→+∞

Donc,

0 si x = 0
∀x > 0, f2 (x) = .
1 si x > 0

f2 n’est pas continue en 0. Comme la fonction g : (x, t) 7→ xe−xt vérifie les deux premières hypothèses du théorème de
continuité des intégrales à paramètres, g ne peut vérifier l’hypothèse
Z de domination. Cette hypothèse de domination est
donc nécessaire pour être sûr de la continuité de la fonction x 7→ g(x, t) dt.
J

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EXERCICE 3 : une intégrale curviligne
−y x
La forme différentielle ω = dx + 2 dy est continue sur D = R2 \ {(0, 0)} et le cercle de centre O et de rayon 1
x2
+y 2 x + y2
x = cos t
est contenu dans D. Une paramétrisation de ce cercle parcouru une fois dans le sens trigonométrique est γ : ,
y = sin t
t variant de 0 à 2π. Cette paramétrisation est de classe C1 puis
Z Z 2π   Z 2π
− sin t cos t
ω= (− sin t) + (cos t) dt = 1 dt = 2π.
γ 0 cos2 t + sin2 t cos2 t + sin2 t 0

Problème : comparaison de convergences


Partie I

1. (a) Si f est une fonction définie sur I à valeurs dans R, on pose kfk∞ = sup {|f(x), x ∈ I} (kfk∞ est élément de [0, +∞]).
La série de fonctions de terme général fn , n ∈ N, converge normalement sur I si et seulement si pour tout n ∈ N, kfn k∞
est un réel et la série numérique de terme général kfn k∞ , n ∈ N, converge.
(b) Soit x ∈ I. Pour tout entier n, 0 6 |fn (x)| 6 kfn k∞ . Puisque la série de terme général kfn k∞ converge, il en est de
même de la série numérique de terme général |fn (x)|, n ∈ N. Ceci montre que la série numérique de terme général fn (x),
n ∈ N, est absolument convergente.
Ainsi, pour tout x de I, la série numérique de terme général fn (x), n ∈ N, est absolument convergente ou encore la série de
fonctions de terme général fn , n ∈ N, est absolument convergente sur I. On a montré que la convergence normale entraîne
la convergence absolue.

2. Puisque la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N, converge normalement sur I, cette série converge simplement
+∞
X
sur I et pour chaque entier n et chaque x de I, on peut poser Rn (x) = fk (x).
k=n+1

Soit x ∈ I. Pour tout entier naturel n,


+∞
X +∞
X
|Rn (x)| 6 |fk (x)| 6 kfk k∞ .
k=n+1 k=n+1

+∞
X +∞
X
Ainsi, pour tout x ∈ I et tout n ∈ N, |Rn (x)| 6 kfk k∞ et donc kfk k∞ est un majorant de {|Rn (x)|, x ∈ I}.
k=n+1 k=n+1
+∞
X
Comme kRn k∞ est le plus petit des majorants de {|Rn (x)|, x ∈ I}, ceci montre que pour tout n ∈ N, kRn k∞ 6 kfk k∞ .
k=n+1
+∞
!
X
Puisque la série numérique de terme général kfn k∞ , n ∈ N, converge, la suite kfk k∞ des restes à l’ordre n
k=n+1 n∈N
tend vers 0 quand n tend vers +∞. Mais alors, la suite (kRn k∞ )n∈N tend vers 0 quand n tend vers +∞. Ceci montre que
la suite des restes Rn , n ∈ N, converge uniformément vers 0 sur I ou encore que la série de fonctions de terme général fn ,
n ∈ N, converge uniformément sur I.
Ainsi, la convergence normale entraîne la convergence uniforme.

x2
 
1
3. Soit x ∈ [0, 1]. La suite numérique (fn (x))n∈N∗ est alternée en signe et sa valeur absolue, à savoir + ,
n2 n n∈N∗
tend vers 0 en décroissant (somme de deux suites décroissantes). On en déduit que la série numérique de terme général
fn (x), n ∈ N, converge d’après le critère spécial aux séries alternées. De plus, d’après une majoration classique de la valeur
absolue du reste à l’ordre n d’une série alternée, pour tout n ∈ N∗ ,

+∞
X x2 1 1 1
|Rn (x)| = fk (x) 6 |fn+1 (x)| = + 6 + .

(n + 1)2 n+1 (n + 1)2 n+1
k=n+1

1 1
Ainsi, pour tout n ∈ N∗ et tout x ∈ [0, 1], |Rn (x)| 6 2
+ et donc,
(n + 1) n+1

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1 1
pour tout n ∈ N∗ , kRn k∞ 6 + .
(n + 1)2 n+1

1 1
Puisque 2
+ tend vers 0 quand n tend vers +∞, il en est de même de kRn k∞ . Ceci montre que
(n + 1) n+1

la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ , converge uniformément sur [0, 1].

x2 1
Soit x ∈ [0, 1]. La série numérique de terme général 2
, n ∈ N∗ , converge et la série numérique de terme général ,
n n
∗ x2 1 ∗
n ∈ N , diverge. On en déduit que la série numérique de terme général |fn (x)| = 2 + , n ∈ N , diverge (si cette série
n n
1 x2 ∗
convergeait, alors la série de terme général = |fn (x)| − 2 , n ∈ N , convergerait ce qui n’est pas). Donc
n n
pour tout x ∈ [0, 1], la série numérique de terme général fn (x), n ∈ N∗ , n’est pas absolument convergente.

Ainsi, la convergence uniforme n’entraîne pas la convergence absolue.

+∞ n
X x xn
4. On sait que pour tout réel x, ex = et que la série de fonctions de terme général fn : x 7→ , n ∈ N, converge
n! n!
n=0
absolument sur R.
Xn
xk
Soit n ∈ N. Pour tout réel x, posons Rn (x) = ex − . Puisque lim Rn (x) = +∞ d’après un théorème de croissances
k! n→+∞
k=0
comparées, la fonction Rn n’est pas bornée sur R. Par suite, pour tout entier naturel n, kRn k∞ et donc la série de fonctions
de terme général fn , n ∈ N, ne converge pas uniformément sur R vers la fonction exponentielle.
Ainsi, la convergence absolue n’entraîne pas la convergence uniforme.

Partie II

5. Puisque la suite (αn )n∈N∗ est décroissante et positive, pour tout entier naturel non nul n, on a 0 6 αn 66 α0 . Donc
la suite (αn )n∈N∗ est bornée.
Soit x ∈ [0, 1[. Pour tout n ∈ N∗ ,

|fn (x)| = αn xn (1 − x) 6 α0 (1 − x)xn .

Puisque |x| < 1, la série géométrique de terme général α0 (1 − x)xn , n ∈ N∗ converge et il en est de même de la série
numérique de terme général |fn (x)|, n ∈ N∗ . Ainsi, pour tout réel x ∈ [0, 1[, la série numérique de terme général fn (x),
n ∈ N∗ , converge absolument et donc converge. On a montré que la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ ,
converge simplement sur [0, 1[.

6. (a) Soit n ∈ N∗ . La fonction fn est dérivable sur [0, 1[ et pour tout x ∈ [0, 1[,

fn′ (x) = αn nxn−1 (1 − x) − xn = αn xn−1 (n − (n + 1)x).




   
n n
La fonction fn est positive, croissante sur 0, et décroissante sur , 1 . On en déduit que
n+1 n+1
   n  −n
n n 1 αn 1
kfn k∞ = fn = αn × × = 1+ .
n+1 n+1 n+1 n+1 n

(b) (Puisque la suite (αn )n∈N peut s’annuler une infinité de fois, on n’utilisera pas des équivalents.)
 −n       
1 1 1 1 1
1+ = exp −n ln 1 + = exp −n +o = exp(−1 + o(1)) = + o(1).
n n n→+∞ n n e

puis
α  α   1 
αn α 
n n n
kfn k∞ = +o + o(1) = +o .
n→+∞ n n e en en

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αn αn
Si la série de terme général , n ∈ N∗ , converge il en est de même de la série numérique de terme général , n ∈ N∗ ,
n α  en
n
puis de la série numérique de terme général o , n ∈ N∗ , et finalement de la série numérique de terme général
en
αn  αn 
kfn k∞ = +o .
en en
Réciproquement, supposons que la série de terme général kfn k∞ , n ∈ N∗ , converge. Il existe un rang n0 à partir duquel
α  1 αn αn α  1 α
n n n
o >− × et donc kfn k∞ = +o > × . Pour n > n0 , on a alors
en 2 en en en 2 en
αn
06 6 2ekfn k∞ .
n
αn
Ceci montre que la série de terme général converge. On a montré que la série de terme général kfn k∞ , n ∈ N∗ , converge
n
αn
si et seulement si la série de terme général , n ∈ N∗ , converge ou encore
n
X X αn
fn converge normalement sur [0, 1[ si et seulement si converge.
n
n>1 n>

7. (a) Soit n ∈ N∗ . Pour tout x ∈ [0, 1[,


+∞
X +∞
X xn+1
xk = xn+1 xk = .
1−x
k=n+1 k=0

(b) On suppose que la suite (αn )n∈N∗ converge vers 0.


Soit n ∈ N∗ . Soit x ∈ [0, 1[. D’après la question 5), la série numérique de terme général fn (x), n ∈ N∗ , converge. On peut
+∞
X
donc poser Rn (x) = fk (x). Ensuite, d’après la question a),
k=n+1

+∞
X +∞
X +∞
X
0 6 Rn (x) = fk (x) = αk xk (1 − x) 6 αn+1 (1 − x) xk = αn+1 xn+1 6 αn+1 .
k=n+1 k=n+1 k=n+1

Ainsi, pour tout n ∈ N∗ et tout x ∈ [0, 1[, |Rn (x)| 6 αn+1 et donc pour tout n ∈ N∗ , kRn k∞ 6 αn+1 . Puisque la suite
(αn )n∈N∗ tend vers 0 quand n tend vers +∞, il en est de même de la suite (kRn k∞ )n∈N∗ . Ceci montre que la série de
fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ , converge uniformément sur [0, 1[.
(c) On suppose que la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ , converge uniformément sur [0, 1[.
La suite (αn )n∈N est décroissante et positive. Cette suite admet donc une limite que l’on note ℓ et qui est un réel positif
ou nul. Supposons ℓ 6= 0 ou encore plus précisément ℓ > 0.
Soit n ∈ N∗ . Pour tout x ∈ [0, 1[,

+∞
X
Rn (x) = αn xk (1 − x)
k=n+1
+∞
X
> ℓ(1 − x) xk (car la suite (αn )n∈N∗ tend vers ℓ en décroissant)
k=n+1
n+1
= ℓx .

Mais alors, pour tout réel x ∈ [0, 1[, kRn k∞ > |Rn (x)| > ℓxn+1 . Quand x tend vers 1, on obtient kRn k∞ > ℓ.
Ainsi, pour tout entier naturel non nul n, kRn k∞ > ℓ. Comme ℓ > 0, kRn Ł∞ ne tend pas vers 0 quand n tend vers +∞ ou
encore la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ , ne converge pas uniformément sur [0, 1[. Par contraposition, si
la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ , converge uniformément sur [0, 1[ alors la suite (αn )n∈N∗ converge vers
0. On a montré que
X
fn converge uniformément sur [0, 1[ si et seulement si (αn )n∈N∗ converge vers 0.
n>1

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1
8. (a) Pour n ∈ N∗ , on pose αn = . La suite (αn )n∈N∗ est une suite décroissante de réels positifs. La série numérique de
n
αn 1
terme général = 2 , n ∈ N∗ , converge et donc la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ , converge normalement
n n
sur [0, 1[ d’après la question 6.(b).
(b) Pour n ∈ N∗ , on pose αn = 1. La suite (αn )n∈N∗ est une suite décroissante de réels positifs. La suite (αn )n∈N∗ ne
converge pas vers 0 et donc la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ , ne converge pas uniformément sur [0, 1[
d’après la question 7.(c).
1
(c) On pose α1 = 2 et pour n > 2, on pose αn = . La suite (αn )n∈N∗ est une suite décroissante de réels positifs. La
ln n
suite (αn )n∈N∗ converge vers 0 et donc la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ , converge uniformément sur [0, 1[
d’après la question 7.(c).
αn α 
n
Vérifions que la série de terme général , n ∈ N∗ , diverge. Puisque la suite est décroissante (produit de suites
n n n∈N∗ Z +∞
αn ∗ dx
positives décroissantes) et positive, la série de terme général , n ∈ N , est de même nature que l’intégrale
n 2 x ln x
(comparaison série et intégrale). Or, pour X > 2
ZX
dx X
= [ln(ln x)]2 = ln(ln(X)) − ln(ln(2)),
2 x ln x
Z +∞
dx αn
et quand X tend vers +∞, on obtient = +∞. Mais alors série de terme général , n ∈ N∗ , diverge et donc
2 x ln x n
la série de fonctions de terme général fn , n ∈ N∗ , ne converge pas normalement sur [0, 1[ d’après la question 6.(b).

9. Ci-dessous, toute implication non écrite est fausse.


Convergence normale

Convergence uniforme Convergence absolue

Convergence simple

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