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LES MATERIAUX COMPOSITES DANS L’INDUSTRIE
AUTOMOBILE
5 Projet d’une structure automobile en composite- aluminium
1 Introduction
Comment alléger les véhicules pour réduire leur consommation donc et leurs
émissions polluantes ?
Comment diminuer leur prix de revient pour rentabiliser les petites séries ?
S’il est possible de réduire la masse des carrosseries par l’emploi des thermoplastiques*
15 comme par exemple le NORYL pour les ailes de la Mégane et de la Clio, les pièces de
structure offrent un potentiel encore peu exploité. C’est pourquoi le projet VSAC (Véhicule a
Avec la Clio comme référence, son objectif est de permettre un allègement de 20% à un coût
La première voie consiste à mieux utiliser l’acier. L’objectif poursuivi dans ce scénario de
actuellement utilisé sur les véhicules de la gamme. Ceci a permis de trouver un gisement
ils offrent une résistance supérieure à celle des aciers traditionnels et autorisent donc l’emploi
de tôles plus fines. De même, l’utilisation de tôle sandwich pour le soubassement amène à
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deux couches d’acier minces, séparées d’un film polymère d’environ 45µm, la tôle sandwich
La seconde voie explorée, une structure hybride en aluminium et composite, constitue une
rupture technologique.
L’innovation apportée par cette deuxième voie consiste en l’abandon de l’acier au profit d’une
En lançant ce projet en 1990, les industriels s’étaient fixés pour objectif de définir une
Dans le passé, plusieurs constructeurs ont réalisés des études portants sur l’utilisation des
matériaux composites dans les structures automobiles, tant aux Etats Unis qu’en Europe.
Par exemple, BMW a réalisé un roadster Z1 avec un châssis autoporteur en acier zingué
45 équipé d’un plancher sandwich avec une âme en polyuréthane rigide et deux parties en verre
avec une peau en stratifié polyester. GM a commercialisé deux modèles de voitures utilisant
largement les composites, la Pontiac « Fiero » et la Chevrolet « Corvette » avec une structure
50 On constate ainsi une forte volonté parmi les constructeurs de commercialiser des véhicules
comportant des éléments composites participant plus ou moins à la structure. Cette analyse a
composite.
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55 Les objectifs du projet VSAC portent principalement sur la faisabilité industrielle et les gains
potentiels apportés par l’introduction de matériaux différents de l’acier tels que l’aluminium
Augmenter la diversité des caisses pour mieux répondre aux souhaits des
65 Valider les choix de nouveaux matériaux à l’aide d’outils de calcul ainsi que d’essais
70 2 Conception de la structure
2.1 Structure traditionnelle en acier
Le développement d’un véhicule est aujourd’hui parfaitement maîtrisé par par les ingénieurs
des bureaux d’étude. Les principales difficultés portent sur la conception d’un produit
innovant dans sa fonctionnalité et sur un style à fort impact émotionnel pour le client.
75 La structure traditionnelle est constituée par une caisse autoporteuse réalisée en tôles d’acier
généralement de 0.7 mm d’épaisseur assemblées par soudage par point. La mise au point
d’une caisse conventionnelle est réalisée à l’aide d’un logiciel de dynamique rapide,
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permettant de calculer les contraintes et déformations d’une structure soumise à de grands
80 Les aciers utilisés sont bien connus et les propositions d’évolution ne concernent aujourd’hui
que leur optimisation afin d’obtenir des gains en propriétés mécaniques, en poids et en coût.
L’intérêt du projet VSAC est de vouloir rompre avec ce schéma traditionnel et de se tourner
vers un rupture tant du point de vue des matériaux que du concept même de la structure.
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90 La Clio est prise comme référence pour toute l’étude tant sur les aspects techniques
qu’économiques car ce véhicule est représentatif d’une production en grande série (2000
Le projet a abouti à la réalisation de 6 prototypes roulants testés selon les mêmes critères que
95 L’étude préliminaire d’architecture est réalisée à partir d’un maillage par éléments finis de la
Clio. Le volume compris entre la surface extérieure représentée par la carrosserie et la surface
intérieure définie par l’habitacle et le compartiment moteur, est un volume disponible pour
A partir de ce volume disponible, plusieurs solutions de découpage ont été étudiées afin de
100 respecter au mieux les contraintes du cahier des charges fonctionnel du véhicule.
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2.2.1 Découpage fonctionnel de la structure
La version retenue est caractérisée par un découpage de la structure en trois parties (fig1):
105 Le bloc avant dont le périmètre s’étant du bouclier jusqu’au tablier ; il comprend le
comprends les passages de roues arrières, les fixations du train arrière et celles des sièges
La superstructure représentée par une « cage d’oiseau » intégrants les montants latéraux, le
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Figure 2
assemblage.
125 l’architecture générale, du choix d’une ou plusieurs solutions concernant les parties de
d’essais fonctionnels.
130 exigences réglementaires fondées sur la tenue aux chocs selon trois niveaux d’exigence.
Choc à 5km/h : essai réalisé conformément à la directive européenne ECE 42. Le choc doit
être entièrement repris par le bouclier avant avec absence complète de défauts.
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Chocs à 15km/h : Le choc est repris par des absorbeurs sous forme de cône en composite
qui permettent une absorption d’énergie suffisante sur les premiers 100mm d’écrasement.
135 Choc à 50km/h : essais consistant à projeter frontalement le véhicule contre un mur. Pour
être conforme, il faut que l’habitacle conserve son intégrité, que le déplacement du tablier soit
inférieur à 150 mm. Les portes doivent rester fermées et pouvoir s’ouvrir après le choc.
Afin de respecter ces critères, le principe retenu est celui de l’absorption de l’énergie
cinétique par le bloc avant et le début du plancher grâce à la capacité des composites
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Le bloc est constituée de 9 pièces principales. Il présente deux particularités techniques :
145 des fonctions, une réduction de 90% du nombre de pièces du bloc avant.
Des caractéristiques mécaniques plus faibles que celles des métaux mais compensées
Figure 4
Le plancher est constitué de 4 pièces principales :
150 La logique de conception du plancher à double paroi est fondée sur l’obtention de la plus
grande inertie possible pour un minimum de poids. Des inserts (composites pultrudés* ou
profilés d’aluminium) intégrés entre les parois assurent la reprise des efforts du train arrière,
Des recherches spécifiques sur les technologies de transformation ont été rendues nécessaires
155 pour permettre le moulage d’éléments de grande dimension avec une reproductibilité
suffisante selon une cadence de production d’au moins 12 parois de plancher par heure et par
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2.2.2.3 Le bloc « cage d’oiseau »
160 Ce bloc, servant de superstructure est réalisé principalement à partir de profilés en aluminium.
Il est constitué de :
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permettant de fabriquer les pièces dans des conditions réalistes en s’appuyant sur les moyens
existants dans le tissu industriel européen. Leur mode de transformation devait relever de
170 techniques bien maîtrisées, ou dont le développement était suffisamment prometteur pour
comportement fonctionnel en cohérence avec le cahier des charges du constructeur. Les prix
de revient et les coûts d’investissement devaient être identiques ou inférieurs à ceux de l’acier.
Ces critères de choix ont conduit à privilégier les composites renforcés par des fibres de verre.
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est le procédé SMC* déjà largement utilisé dans l’industrie. Il autorise le moulage des pièces
180 Les critères techniques du semi-produit élaboré pour le SMC* sont les suivants :
Un taux de verre compris entre 45 et 50% en masse pour obtenir un module d’Young
Une résine présentant une excellente tenue aux chocs et une très bonne résistance
thermique.
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185
190 point une nouvelle technologie de transformation pour composite. La technique S-RIM a servi
Mâts de
verre Liants
Préformés
Isocyanate*
Etape 1 : une préforme en fibre de verre continue est réalisée à partir de mâts de verre.
mâts sont superposés en les croisant à 90° afin d’éliminer les effets d’orientation puis portés à
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introduit dans un moule de préformage qui réalise la préforme après démoulage et
200 Etape 2 : La préforme est mise en place dans un moule définitif constitué d’une matrice et
d’un poinçon. Une résine hautement réactive est injectée directement dans le moule. La pièce
La viscosité d’une telle résine à température ambiante est de l’ordre de 0,001 Pa.s équivalente
à celle de l’eau. Malgré le taux de verre élevé qui crée des obstacles à l’écoulement de la
205 résine, sa très faible viscosité a permis d’injecter plus de 10kg de polymère en 20s.
L’intérêt de cette technique réside dans la faible pression de la résine qui autorise des forces
de fermeture du moule acceptable. Ainsi, il est possible de mouler des pièces de grandes
dimensions sans presses de fortes capacité réduisant ainsi très fortement les investissements
ainsi que les coûts des outillages. Les propriétés du S-RIM mesurées sont les suivantes :
fondamentaux pour un usage en toute sécurité sont bien respectés. Le jugement porté sur la
structure est fondé sur des résultats d’essais en premier lieu sur des éléments simples, puis sur
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4.1 Etude de la rigidité
La raideur d’une structure est une caractéristique essentielle dont dépend la tenue de route du
véhicule et son comportement dans des conditions extrêmes (virages à grande vitesse, roulis).
220 La torsion est déterminée en appliquant un couple entre l’avant et l’arrière et en mesurant
l’angle de torsion.
La flexion des blocs avant et du plancher arrière est obtenue en appliquant une force soit sur
les longerons avant, soit sur les longerons arrière et en mesurant la flèche résultante.
225 flèche résultante. Plus celle ci est faible, plus la raideur est élevée.
Les résultats obtenus au cours du projet sont donnés pour trois structures différentes :
La référence Clio acier , la structure hybride alu-composite et une version bloc avant alu.
convenables.
230 La mesure de rigidité est accompagnée d’une analyse modale permettant de caractériser les
devenu un critère discriminant pour les véhicules modernes. Les modes de vibration de la
235 structure sont mesurés entre 0 et 200Hz. Plus les modes de vibration apparaissent vers des
fréquences élevées, moins la structure sera excitable et meilleur sera le confort acoustique. De
même, plus le coefficient d’amortissement est élevé, meilleure est la filtration de la structure.
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Modes de sollicitation Clio projet VSAC Clio prototype(1) Clio acier
F (Hz) A% F (Hz) A% F (Hz) A%
Torsion 43,6 1,13 46,2 0,93 45,1 0,46
Flexion 3 nœuds 52,8 1,12 55,2 1,01 48,4 0,81
Lacet bloc avant 55,6 0,87 61,2 0,73 56 0,73
Flexion du plancher 60 1,51 58,7 1,19 72 0,94
Tableau 4 mesure des modes de vibration des structures :
Fréquence F et amortissement A
Pour les fréquences des premiers modes de vibration à l’exception du comportement moins
240 bon du plancher, les résultats sont satisfaisants comparé à la Clio acier et confirment que les
Le coefficient d’amortissement est plus favorable sur les versions hybrides que sur la
structure acier. Ce résultat positif a permis de supprimer les insonorisants appliqués sur les
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condition de roulage extrêmes se traduisant essentiellement par des ruptures aux points de
fragilité.
250 Les solutions hybrides ont montré un comportement en fatigue* exemplaire sans aucune
rupture ou défaut visibles. En conclusion, les véhicules répondent de manière positive aux
l’absorption d’énergie par des composites est obtenue par la ruine progressive du matériau par
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Les essais statiques ont montré le bon fonctionnement des cônes absorbeurs. On constate une
Lors d’un choc à 15km/h, le comportement des cônes est tel qu’ils absorbent pratiquement
70% de l’énergie cinétique délivrée lors de l’impact. Ainsi les dégâts sur le véhicule sont
Les résultats obtenus lors des crash-tests à 50km/h sont concluants. On obtient une ruine
265 complète et définitive des cônes, suivie de la ruine des longerons. Le bloc avant en composite
montre une raideur initiale et des décélérations plus performantes que celles de la Clio.
L’énergie absorbée sur 200mm d’écrasement des longerons se situe entre 3,8 et 4,5 kJ. Ces
valeurs peuvent être comparées à celle obtenue sur un longeron acier de la Clio qui s’élève à
4,5 kJ.
270
5 Conclusion
Ce projet de conception a conduit à une réduction considérable du nombre de pièces, tout en
La masse de la structure est passée de 203kg pour la Clio acier à 164kg pour la structure
275 hybride.
grâce à ce projet. La maîtrise du choc est un des critères les plus difficile techniquement à
Il n’en reste pas moins vrai que les composites sont en position de « challenger » vis a vis des
matériaux traditionnels. Ils sont confrontés à des handicaps réels tels qu’une comparaison
15
économique difficile avec l’acier qui reste la référence. Une connaissance encore insuffisante
des lois de comportement des matériaux polymères, une intégration contraignante dans les
285 processus d’assemblage des usines d’assemblage existantes. Il s’agit d’une véritable rupture
d’aujourd’hui.
Cependant, ce projet à été une source importante d’innovations dans différents domaines
La version hybride alu-composite coûteuse pour la grande série est idéale pour les petites
fabrications. Une retombée exemplaire de ce projet est apportée par le cabriolet « Spider
Renault » dont la structure porteuse est réalisée en profilés d’aluminium et d’un plancher
original à double paroi en nids d’abeille tandis que la peau est en composite.
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ANNEXES
Les matériaux composites
Les matériaux composites sont des matériaux solides, inhomogènes et anisotropes, constitués
5 par l'association à l'échelle microscopique de deux (ou de plusieurs) autres matériaux aux
caractéristiques complémentaires; cette association leur confère à l'échelle macroscopique un
ensemble de propriétés notamment mécaniques, que chacun des constituantes pris isolément
ne possède pas.
Les premiers développements des composites ont été liés aux besoins des industries
10 aérospatiales en matériaux à caractéristiques mécaniques élevées associés à un faible poids.
Actuellement, ils sont présents dans tous les secteurs industriels.
Le bois, constitué de fibres de cellulose enrobées dans une matière ligneuse, peut être
considéré comme un exemple de composite naturel. Le béton armé est également un
composite: le béton seul résiste très bien aux sollicitations mécaniques par compression mais
15 mal aux efforts de traction; le béton armé, dans lequel est incorporée une armature métallique,
présente la bonne résistance en compression du béton et l'excellente résistance en traction de
l'acier (son inconvénient est se masse volumique relativement élevée).
Les constituants
20 Les principaux constituants sont le renfort et la matrice. Le renfort a pour mission de
supporter l'essentiel de l'effort mécanique appliqué au matériau composite. Le rôle de la
matrice (ou liant) est plus complexe: elle doit lier les renforts entre eux, les protéger du milieu
extérieur (corrosion par exemple) et répartir la charge mécanique appliquée.
25 Le renfort
Il se présente sous forme fibreuse et est généralement, constitué de plusieurs centaines, voire
de plusieurs milliers de filaments de très petit diamètre à très hautes performances
mécaniques et de faible masse volumique (Fibre de verre, fibre de carbone…).Cette
morphologie particulière du renfort résulte du fait que, lors de son utilisation, une structure
30 n'est pas sollicitée mécaniquement de la même façon dans toutes les directions: certaines
zones sont sollicitées en traction, d'autres en compression… L'utilisation d'un renfort fibreux
permet de renforcer le matériau dans des directions préférentielles; les matériaux composites
permettent donc la réalisation d'un compromis entre la texture du matériau et l'état de charge
mécanique auquel il doit répondre, compromis impossible à réaliser avec des matériaux
35 homogènes et isotropes.
Les matrices
À quelques exceptions près (réalisation de cordages par exemple), les fibres ne peuvent être
utilisées seules: il est nécessaire de les placer dans un produit d'emballage, la matrice. Trois
40 familles principales de matériaux fibreux correspondent à des matrices de nature différente:
organique, métallique ou céramique. Les plus répandus actuellement sont les matériaux
composites à matrice organique, l'emploi de composites à matrice métallique ou céramique
restant très limité.
Les matrices organiques sont obtenues à partir de polymères thermoplastiques ou
45 thermodurcissables (les plus usités actuellement). Dans le cas des résines thermodurcissables,
la mise en forme est effectuée impérativement avant l'étape de polymérisation au cours de
laquelle le matériau devient, de façon irréversible, rigide; les produits couramment utilisés
sont à base de résines polyester insaturé, époxyde ou phénolique. Pour les résines
thermoplastiques, la plasticité nécessaire à la mise en forme est obtenue à volonté par simple
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50 chauffage de la matrice, le matériau reprenant sa rigidité lors du refroidissement. Cette
particularité permet leur emploi pour des applications en très grande série (pièces
d'automobile); outre la cadence plus élevée de fabrication, une opération de recyclage de
pièces peut aussi être envisagée. Les principales résines thermoplastiques sont à base de
polyamides, de polypropylène ou de polyester saturé. L'utilisation des résines
55 thermoplastiques est encore limitée, car leur emploi est plus délicat et nécessite d'opérer à
température élevée.
Mise en œuvre
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Caractéristiques comparées des matériaux :
65 Fmax
Fmoyen
70
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Glossaire
Thermoplastique : Se dit d'un polymère ou d'un plastique qui, contrairement aux composés
thermodurcissables, peut être fondu et resolidifié autant de fois qu'on le désire sans perdre ses
5 caractéristiques.
Thermodurcissable : Se dit d'un polymère ou d'un plastique qui, une fois fondu et pris en
masse, subit un durcissement irréversible. V. aussi plastique.
10 SMC : Sheet molding Compound (Mélange en feuille moulable) . Un SMC (ou mat
préimprégné) est le semi-produit résultant de l’association du renfort et d’une pâte de résine
polyester insaturé. Ce produit comprend tous les ingrédients nécessaires au moulage d’une
pièce (résine, renfort, charge, catalyseur…) et se présente sous forme de feuille malléable et
non collante. Ses caractéristiques viscoélastiques lui permettent de s’écouler et de remplir
15 totalement l’empreinte d’un moule sous l’action de la pression et de la température.
25 Fatigue : On appelle essai de fatigue, des essais de déformation cyclique, à froid ou à chaud,
permettant, en particulier, de déterminer la limite d'endurance, contrainte maximale
admissible sans rupture sur une pièce soumise à des vibrations
Isocyanate : Nom générique donné aux sels et aux esters de l'acide isocyanique, de formule
30 générale M—N=C=O (par ex., l'isocyanate de potassium, de formule K—NCO, et
l'isocyanate de phényle, de formule C6H5—NCO). Les esters de l'acide isocyanique sont
employés dans la synthèse de résines synthétiques, d'élastomères, de dérivés de l'urée et
notamment des mousses polyuréthanes.
35 Polyol : Nom générique donné à des polymères renfermant plusieurs fonctions alcool.
Synonyme polyalcool.
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