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Lors de la première boucle, la température n’est pas encore suffisante, le PID va alors refaire
une boucle pour cette fois-ci comparer la valeur obtenue à celle de la consigne, et ainsi de
suite tant que la valeur n’est pas stabilisée sur la consigne.
- Lorsque la consigne n’est pas constante et que les grandeurs à maîtriser du procédé sont
peu soumises à des perturbations, nous parlons d’asservissement.
- Lorsque la consigne C est constante et que les grandeurs à maîtriser du procédé sont
exposées à des perturbations, nous parlons dans ce cas de régulation.
La différence entre une chaîne de régulation ouverte et une chaîne de régulation fermée est
la phase « opération ».
Chaîne ouverte de régulation :
Une chaîne ouverte de régulation est une chaîne de régulation où, lors de la phase «
observation », les grandeurs observées ne sont pas les grandeurs à maîtriser du procédé,
donc cette boucle ne corrige pas les erreurs qu’il commet ou commises par les perturbations
extérieures.
Au cours de la phase « réflexion », l’action à réaliser est prédéfinie par une relation entre les
grandeurs observées et les grandeurs incidentes du procédé.
La phase « action » modifie les grandeurs à maîtriser par la modification des grandeurs
incidentes du procédé.
La commande doit être parfaitement adaptée au système. Ce système est utilisé lorsqu’il
n’est pas nécessaire ou bien trop difficile de connaître le retour du résultat obtenu (donc de
fermer la boucle). Par exemple, le système en boucle ouverte peut commander un moteur
électrique pour entraîner une charge constante, il n’aura tourner à une vitesse constante.
Correcteur
de la boucle qui générera l’erreur de 10°C en manque à la commande de débit qui va
traduire cette erreur pour agir sur le débit demandé au système.
Capteur de
température
Donc, s’il y a une perturbation quelconque agissant sur la sortie, le capteur de température
qui mesure en continue la température de sortie va mesurer ce changement qui va être reçu
par le correcteur qui va envoyer l’erreur (+ ou - °C) à la commande de débit du combustible
qui va changer le débit selon l’erreur indiquée.
L’opérateur compare la température désirée, la consigne avec la température réelle, la
mesure pour évaluer l’écart, l’erreur et ajuster la commande en conséquence.
Nous avons les grandeurs incidentes du procédé (les grandeurs d’entrée notées e (t) ) et les
grandeurs à maîtriser (les grandeurs de sortie notées s(t )).
Toute grandeur d’entrée ou de sortie d’un système est considérée comme un signal
temporel. Il représente l’évolution d’une grandeur en fonction du temps. Ainsi, e (t) et s(t )
correspondent respectivement aux représentations temporelles des signaux e et s du
système. Les signaux temporels d’un système répondent au principe de causalité qui stipule
que la réponse ne peut en aucune manière précéder la sollicitation qui en est la cause.
La fonction de transfert du système est le rapport du signal de sortie du système sur le signal
d’entrée du système.
S ( p)
H ( p )=
E( p)
Si nous avons une fonction de transfert égal à plus ou moins 1 (selon la merge d’erreur
précisé, en général à +/- 5%)
[3] Colliger (recueillir, rassembler) les résultats d'expérimentation issus de la
simulation d'un système simple en boucle ouverte ou fermée
Un système est dit du premier ordre s’il est décrit par une équation différentielle de la forme
d
suivante : τ s ( t ) + s ( t )=Ke ( t )
dt
K est appelé le gain statique et la constante de temps
S ( p) K
La fonction de transfert d’un système du premier ordre est : H ( p )= =
E( p) 1+ τ p
∆S 4,6
Le gain statique K se calcule par le rapport : . Ici, nous avons K= =4 , 6
∆E 1
Dans ce cas particulier, K est égal à la consigne.
K
Un système du premier ordre comprend cette fonction de transfert : H ( p)=
1+τp
La partie variable (le p) est de l’ordre 1. Un système du deuxième ordre, aura une partie
variable d’ordre 2.
Il est aussi possible de repérer graphiquement un système du premier ordre.
Le signal de sortie ne dépasse pas la consigne avant de se stabiliser. S’il dépasse la consigne,
il ne pourra plus redescendre pour s’y stabiliser (ou remonter s’il s’est stabilisé trop tôt).
[2] Interpréter le comportement d'une régulation P, PI, PID
Un régulateur est un correcteur. Nous avons notre consigne qui est une constante et notre
système est ce qui est stabilisé.
La stabilité est la première caractéristique d’une chaîne de régulation sans quoi le système
ne peut pas répondre à sa fonction principale. Le comportement d’un système instable est
souvent caractérisé par des oscillations croissantes (ou décroissance) positives irréversibles
de la grandeur à maîtriser. Le système ci-dessus est stable, celui-ci-dessous est instable.
Régulation P :
Ici, notre t r est de 11 s car notre système se stabilise à cette date et non à 4 s car il dépasse la
zone +¿−5 %.
Ici, notre t r est de 3 s car notre système se stabilise à cette date et ne dépasse jamais la zone
+¿−5 % par la suite.
Régulation PI :
Action intégrale : l’action sur le paramètres k i améliore la précision statique mais dégrade la
stabilité.
Donc, lorsque nous augmentons le paramètre I, nous augmentons la caractéristique
précision, le système améliore sa hauteur pour se stabiliser au niveau de la consigne mais la
stabilité est plus faible et la courbe prendra du temps avant de l’atteindre si P est grand. (il
faut un compromis entre P et I).
La précision d’une chaîne de régulation est mesurée par l’écart entre la valeur de consigne
imposée et la valeur de la grandeur à maîtriser en régime stationnaire. Cette valeur est
appelée erreur statique.
L’erreur dynamique est définie par le dépassement maximal que peut prendre la valeur de la
grandeur à maîtriser par rapport à la consigne imposée.
Régulation PID :
En plus de l’action proportionnelle et de l’action intégrale, un régulateur PID agit sur un
troisième paramètre.
Il est possible d’avoir un système stable sans agir sur le paramètre k d, il faudra simplement
chercher le meilleur compromis en rapidité et précision (paramètres k p et k i).
k p rapidité
k i précision
k d stabilité