travailleurs qualifiés vers des pays développés. En principe, plus les personnes sont qualifiées et plus le diplôme est prestigieux, plus la mobilité augmente.
Les raisons de la fuite des cerveaux sont multiples :
fiscales, économiques, pour des raisons de discrimination, par manque d’opportunités professionnelles, pour bénéficier d’une rémunération plus élevée ou encore d’une amélioration des conditions de vie.
La crise économique et le chômage des jeunes est,
depuis quelques années, l’une des principales raisons de la fuite des talents. Désormais, les expatriés comptent de nombreux jeunes entre 18 et 34 ans. Quelles sont les conséquences de la « fuite des cerveaux » ? Pour certains, la « fuite des cerveaux » est décrite comme une perte pour l’économie nationale. Les investissements dans l’éducation représentent un gaspillage pour le pays car les talents sont formés aux frais de la nation qui ne profite pas de leurs compétences. Par ailleurs, la « fuite des cerveaux » réduirait le potentiel d’innovation d’un pays, surtout à court terme.
Mais pour d’autres, la « fuite des cerveaux » est logique,
les personnes diplômées recherchant une expérience à l’étranger pour développer leurs compétences et leur apprentissage. Fortes de ces expériences, elles peuvent tout à fait revenir dans leur pays d’origine. Dans ce sens, la mobilité aurait même des effets bénéfiques pour la France. Intégrer la diversité sous toutes ses formes et lutter contre les inégalités de salaires entre les sexes permettrait également d’attirer les compétences étrangères et de limiter la « fuite des talents ».
La situation de la formation professionnelle pour les métiers de l'hôtellerie en Tunisie: Rapport final 2009 -2014 de l'expert intégré aux centres de formation de l'ATFP