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POPULAIRE
Thème :
Devant le jury :
Présenté par :
Présidente : Madame AZIZI Sarah
Promotion : 2018\2019
Sous la direction de :
Tables des matières
Dédicace
Remerciement
Introduction générale ………………………………………………………………4
Partie théorique
Chapitre I : L’enseignement / apprentissage du FLE au cycle primaire
I-4-3-2-l’importance de la prononciation…………………………………………..17
Introduction partielle..............................................................................................22
I/- Les difficultés de l’apprentissage de la langue française dans les écoles rurales…22
2-1-Définition de l’environnement………………………………………………..26
La conclusion……………………………………………………………29
Partie pratique
Introduction partielle………………………………………………………31
1-Méthodologie………………………………………………………………31
2-Présentation du corpus................................................................................32
3-le questionnaire.........................................................................................32
4-Fiche de renseignement destiné aux élèves…………………………….32
5- les séances d’observations ......................................................................32
6-L’échantillon…………………………………………………………….33
Conclusion générale……………………………………………..67
Bibliographie
Annexe
Dédicace :
Je dédie ce travail :
A mes chers parents qui m’ont encouragée
durant toutes ces années
Et particulièrement mon père qui a été
toujours à mes cotés il est le bon exemple
de père par son soutien
A mon frère qui m’avais toujours soutenu
et encouragé
A mon mari qui m’a toujours soutenu,
pour sa confiance et sa patience avec moi
A ma belle famille qui m’ont toujours
encouragé
A tous mes amis qui m’ont toujours
encouragé, et a qui je souhaite plus de
succè
Merci !
Remerciement :
Avant de présenter ce travail, je tiens à
remercier mes parents et mon frère pour
leurs soutiens
Je tiens à remercier aussi mon encadrant
M. Siafa Atmane pour le temps qu’il ma
consacré et pour ses précieuses
informations
J’adresse aussi mes remerciements aux
membres des jurys pour avoir bien voulu
examiner et juger mon travail
Merci pour tous
Résumé :
Summary:
The choice of our research focused on the difficulties of learning the French language
in the rural environment, through a quantitative and qualitative analysis we tried to
see the influence of the socio-cultural and sociolinguistic environment of the learner.
We are based in this analysis on the relationship, more or less close, between the
learning process and the socio-cultural environment of the learner.
We concluded that this process is directly dependent on the mid-child to parents'
representations of that language.
:ملخص
ركز اختيبر بحثىب عهً صعىببت تعهم انهغة انفزوسية في انبيئة انزيفية ،مه خالل تحهيم كمي ووىعي حبونىب أن
.وزي تؤثيز انبيئة االجتمبعية وانثقبفية وانهغىية نهمتعهم
.وستىد في هذا انتحهيم إنً انعالقة ،بشكم أو بآخز ،بيه عمهية انتعهم وانبيئة االجتمبعية وانثقبفية نهمتعهم
.نقد خهصىب إنً أن هذي انعمهية تعتمد بشكم مببشز عهً تمثيم انطفم نهذي انهغة في مىتصف انطفم
انخهفية االجتمبعية انثقبفية -عهم انهغىيبت االجتمبعية -تعهم انهغة اإلوجهيزية Mots-cleés:
.انتمثيم
Introduction générale
-4-
Le français est une langue étrangère vivante qui est présente partout et dans tous les
domaines en Algérie (les administrations, les écoles, les universités, la rue…etc.), au même
titre presque, que la langue arabe, ceci revient à la colonisation qui à duré 132 ans.
Cette langue étrangère tire ses origines de la sphère coloniale, elle est reconnue dans la
société algérienne comme étant la première langue à être enseignée dans nos établissements
(primaire, moyen, secondaire, université).
A l’heure actuelle la langue française est devenue une matière essentielle dans nos classes,
on l’utilise pour atteindre deux objectifs. Premièrement comme un outil d’accès au savoir,
deuxièmement comme un moyen d’ouverture sur le monde et la communication.
C’est évident que l’enseignement des langues étrangères (Français) aux écoles primaires
est très important car l’apprentissage de ces langues dès l’enfance participe au développement
de l’imagination, la sensibilité, et la découverte aussi.
L’Algérie étant un pays de traverse et d’échanges, il s’ouvre sur le monde entier depuis très
longtemps suite à la mondialisation et à différentes technologies, c’est à cause de ces raisons
que la politique éducative algérienne a donné une grande importance aux langues vivantes
comme la langue française.
A la lumière de cette description, notre attention s’est dirigée vers des écoles rurales, le
manque d’ouverture, la négligence et le niveau dans lequel les apprenants se trouvent nous a
alarmé. Donc notre choix d’étude s’est fait suite à ces préoccupations pour essayer de cerner
les tenants et les aboutissants de ce problème, et afin de préconiser les solutions adéquates et
même de mettre l’école rurale dans le même rang que celles de la ville.
Nous allons donc évaluer cette culture à une étape charnière du parcours scolaire de
l’élève.
Sachant que notre objectif d’étude est de connaitre et de traiter les difficultés
d’apprentissage que rencontrent les apprenants de ces zones, et par la même voir ceux qui
sont issus dans un milieu mieux favorisé quelle est l’origine de ces différences d’un point de
vue maitrise de la langue.
-5-
Les questionnements qui nous intéressent en premier lieu sont:
Quels sont les problèmes qui s’érigent entre l’apprentissage du FLE et les apprenants des
milieux ruraux ?
Afin d’apporter des éléments de réponse à ces questionnements nous proposons les
hypothèses suivantes :
- La majorité des parents d’élèves sont illettrés, donc ils ne peuvent pas aider leurs
enfants ni suivre leurs études.
- Le rapport de la culture francophone s’établit ponctuellement en classe pour des
besoins scolaires.
- Pour l’apprenant l’apprentissage d’une langue étrangère doit être encouragé par son
entourage, il ne devrait pas le faire sans une prise en compte de l’attitude de sa
famille et en particulier celle des parents.
L’épineux problème que rencontrent les apprenants des milieux isolés c’est tout d’abord la
pauvreté.
La partie théorique, est composée de deux chapitres, le premier traite l’apprentissage les
langues en Algérie, et l’importance de l’apprentissage de l’oral en classe de FLE,
l’enseignement/apprentissage de la prononciation du français, et l’enseignement de la langue
française dans le milieu rural.
-6-
Le deuxième chapitre et consacré pour l’étude des difficultés de l’apprentissage de la
langue française dans les écoles rurales, et l’influence du milieu socioculturel des apprenants
sur l’apprentissage du FLE.
Pour la partie pratique, nous allons dans un premier temps décrire les lieux de l’enquête,
présenter et analyser les outils d’investigation à savoir le questionnaire destiné aux
enseignants, et la fiche technique destinée aux apprenants pour avoir le niveau socioculturel
des parents, ainsi que les grilles d’observation des cours.
Et finalement, nous allons achever notre travail par une conclusion générale dans laquelle
nous allons essayer de répondre à la problématique posée et aussi de vérifier les hypothèses
formulées.
-7-
PARTIE
THEORIQUE
-8-
PREMIER CHAPITRE
L’enseignement /
apprentissage du FLE au
cycle primaire
-9-
Introduction :
L’Algérie est un grand pays francophone, car elle a connu plusieurs invasion étrangère
qui ont effectué son histoire et également ça communication linguistique par le contacte des
dialectes parlés. L’Algérie connue la présence de plusieurs langues et variétés linguistiques
régionales et étrangères qu’ils prennent chacune d’eux une place particulière.
Le français c’est la linguistique la plus dominante en Algérie parce qu’elle était selon
KhaoulaTaleb Ibrahimi « imposer au peuple algérien par le fer et le sang, par une violence
rarement égalée dans l’histoire de l’humanité »1 L’évolution de l’existence de la langue
française en Algérie est déclenchée par la colonisation. Sachant que le but de l’armée
française c’est de sème leur culture et leur langue.
L’ordre de l’armée française sur ce point était très dur, selon le Général DUCROT :
« Entravons autant que possible le développement des écoles musulmanes, des
medersas… Tendons, en un mot, au désarmement moral et matériel du peuple indigène. »2
Et malgré le combat, le français est devenu d’une manière forte la langue officielle du
pays. Et également la société algérienne est changée d’un peuple éduqué et alphabétisé,
comme témoigne le Général VALAZE : « Presque tous les arabes savent lire et écrire. Dans
chaque village il y a deux écoles. »3, A un peuple illettré ne savent ni lire ni écrire.
Les algériens se sont trouvés expulsés dans les écoles française ; ils étaient refusés
d’étudier ni en arabe ni en français, mais ils étaient exigé d’apprendre la langue puis que elle
est devenu la première langue qui circule.
Après l’indépendance, le pays reçoit une communauté complètement francophone ou
il ya deux groupe d’intellectuels devisé le champ culturel algérien :
1
TALEB IBRAHIMI, Khaoula, Les algériens et leurs langues, 1997, p.35).
2
Général Auguste, Alexandre Ducrot, d'après sa correspondance, 1839-1871 (Volume 2), Edit. Plon, Paris 1895,
p. 107.
3
Générale valazé, procés –ver-baux et rapports de la commission d’Afrique,n° XIII , 1934 , P. 40-42
- 10 -
Les arabophones et les francophones. Cette communauté semble le français comme
langue du pouvoir.
Depuis 1962 le français est considéré comme une langue étrangère qui possède un
statut avantagé par apport à d’autres langues. Mais sur l’échelle social est vu différemment :
ou
«Le français en tant que langue de l’ancien colonisateur à un statut très ambigu ;
d’une part il attire le mépris officiel (il est officiellement considéré comme une langue
étrangère au même titre que l’anglais, mais d’autre part, il est synonyme de réussite sociale
et d’accès à la culture et au modernisme. »4
Au fil des années jusqu'à nos jours, et malgré les lois données sur la place de la langue
orale par apport à la langue française cette dernière ne semble pas être étrangère. Puis que nos
administrateurs, nos écrivains publient encore leurs écrits en français, nos écoles et nos
universités enseigné encore en langue française, les banques fonctionnes en français, le peuple
remplissent leur chèque encore en français.
Donc le pays se base toujours sur la langue française comme le constate ROBERT
CHANDENSON : «l’Algérie est le quatrième état étranger pour l’importation du livre en
français.»5
L’Algérie à toujours refusé l’appartenance à la francophonie, mais le français reste le
roi dans le marché linguistique algérien, il est toujours présent dans le marché linguistique et
culturel.
Benazzouz.N dans sa thèse de doctorat en 2011 à résumé en quelques expressions le
statut de la langue française dans la société algérienne de nos jours :
«La langue française, sans être officielle, elle véhicule l’officialité, sans être la langue
de l’enseignement, elle reste une langue privilégiée de transmission du savoir, sans
être la langue d’identité, elle continue de façonner de différentes manières et par
plusieurs canaux l’imaginaire collectif. »
Dans l’enseignement du français et particulièrement en Algérie, le coté social et
culturel joue un rôle très important dans la motivation des élèves, et réellement selon le mode
de vie et l’entourage de l’apprenant, l’acquisition de la langue française peut être un facteur
améliorant, comme il peut être un facteur de stigmatisation.
4
D.Gaubet. Rahal, Safia, la francophonie en Algérie, 2004, P.4
5
CHANDENSON.R, Proposition pour une grille d’analyse des situations linguistiques de l’espace francophone,
Paris, A.C .C.T-LE.C.F,(1988 ),p.1
- 11 -
Nous trouvons souvent, des apprenants qui parlent la langue française sans complexes
avec leurs camarades, on remarque aussi qu’il ya d’autres qui s’estiment connaisseurs par la
maitrise de cette langue qui représente un signe d’appartenance à une classe social avantagée,
par contre il ya d’autres qui ne peuvent même pas prononcer un mot en français, se sont
généralement les élèves des milieux défavorisé, et les régions du sud ou la langue française
n’est presque pas utilisé.
I-2- Le français parlé en Algérie :
La langue française représente la deuxième langue en Algérie, elle consiste la langue
du travail dans plusieurs secteurs, son adaptation passe par des niveaux de connaissances
montrées sous forme de variétés du français, cette variation change d’un énonciateur a un
autre, selon plusieurs facteur comme le sexe, l’âge, l’entourage socioculturel et familial.
Du coup, nous avons trois variétés de la langue française dont la première correspond
à la variété acrolectal (ce sont les personnes qui sont capable de discuter couramment en
langue française, ils ont des connaissances maximales). La seconde variété c’est la basilectal,
elle représente (les personnes qui ont une compétence réduite en français ne peuvent pas faire
une communication courante, ils ont des connaissances minimales). Et en fin la variété
mesolectal, cette variété correspon
d (les personnes qui ont un niveau moyen en français, c’est entre le basilect et le acrolect).
Comme il affirme Ambroise Queffelec :
« Les productions de cette langue varient selon deux pôles extrêmes, celui
des locuteurs intellectuels, cadre supérieurs, écrivains, et universitaire
dont la maîtrise de la langue française est parfaite (acrolecte) et celui
d’une partie importante de la population dont la connaissance du
français est très réduite (basilecte) entre ces deux pôles se déploie, à
l’intérieur d’un continuum linguistique, un français intermédiaire
fortement inscrit dans la réalité algérienne et en voie de standardisation
(mésolecte). »6
Aussi Safia Rahal affirme qu’en Algérie il ya trois catégories d’énonciateurs francophones, la
première catégorie englobe les vrais francophones c’est-à-dire les personnes qui utilisent le
français quotidiennement, la seconde catégorie c’est les francophones occasionnels ou ils
parlent le français rarement seulement dans des situations déterminées. Et la troisième
catégorie représente des francophones passifs, ils comprennent la langue sans la parler.
6
AMBROISE, Queffélec, La politique linguistique de la France en Algérie, p .118
- 12 -
I-3- L’apprentissage d’une langue étrangère :
I-3-1- Définition de la notion apprentissage :
la notion est défini dans le dictionnaire de didactique du FLE de CUQ, J-P :
"l’apprentissage est la démarche consciente, volontaire et observable dans laquelle un
apprenant s’engage…., il peut être défini comme un ensemble de décisions relatives aux
actions entreprendre dans le but d’acquérir des savoirs ou des savoir-faire en langue
étrangère."7
Il est défini aussi comme : "l’apprentissage est une modification de la capacité à réaliser une
tache sous l’effet d’une interaction avec l’environnement."8
Alors, l’apprentissage c’est l’acquisition des savoirs et des connaissances.
I-3-2- le processus de l’apprentissage d’une langue :
Le processus de l’apprentissage se résume dans le schéma suivant
7
CUQ, J-P, Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Paris, Clé International
Asdifle, 2003. P. 22
8
ZANTEN VAN,A, dictionnaire de l'éduction, Paris, Puf.2008.
- 13 -
9
9
Www. Journals. OpenEdition.org
- 14 -
relation et leurs rôles, les actes qu’ils accomplissent, leur adéquation aux normes sociales,
etc. »10
A partir de cela nous pouvons dire que la compétence de communication est la compétence à
ancré l’ensemble des savoirs, savoir-faire, et savoir-être afin de réaliser une situation de
communication authentique et correcte.
Pour Marc Romainville : « une compétence est un ensemble intégré et fonctionnel de savoirs,
savoir-faire, savoir-être, et savoir devenir qui permettront, face à une catégorie de situations,
de s’adapter, de résoudre des problèmes et de réaliser des projets. »11
Donc il s’agit d’appliquer, les connaissances et les savoirs acquis dans différentes situations
rencontrées, soit pour répondre à un besoin ou bien régler un problème.
I-4- Le rôle de la phonétique dans l’apprentissage du FLE :
La langue peut être la même mais la réalisation sonore, la parole, la communication orale,
l’oral en un mot, seront à chaque fois différents. C’est donc bien dans sa source sonore et dans
son substrat sonore que l’oral prend naissance. Et lorsque l’on parle d’oral, c’est d’abord et
avant tout entrer dans le domaine de la phonétique, discipline reine pour l’analyse et la
description de cette composante de la langue. 12
« Sans une bonne maîtrise des composantes phonétiques, nous n’avons, à l’oral,
aucune chance de transmettre un message qui sera bien compris, même si les mots ont
été bien choisis et si la syntaxe est correcte. »13
Et dans notre travail de recherche qui s’appuie sur l’apprentissage et l’acquisition de la langue
française dans le milieu rural, la prononciation c’est le grand problème qui faire face aux
élèves de ces zones.
10
CUQ, J-P. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Paris, Clé
International Asdifle, 2003. P.48.
11
M. Romainville». Forum pédagogie, 1998, pp. 21-27
12
ELISABETH GUIMBRETIERE, Phonétique de l’enseignement de l’oral. Ed Didier/Hatier, 2004, p.23
13
Berri, André, Quelques considérations à propos de la phonétique dans la formation des futurs
enseignants de FLE, fragmento 33.(le role de la phonétique), 2007, p. 245-250
- 15 -
I-4- l’importance de l’apprentissage de l’orale en classe de FLE :
Et comme notre travail se base sur la prononciation de la langue française dans le milieu rural,
donc on est besoin de définir le terme oral.
Nous avons trouvé qu’il n’ya pas vraiment une grande différence dans les
dictionnaires qu’on a vu pour arriver a une meilleure définition.
L’hachette défini le mot oral comme : «transmis ou exprimé par la bouche. La voix
(Par opposition à écrit) qui a rapport à la bouche»14. L’oral est toujours présent dans la vie
de tout individu, il nous aide de former notre personnalité, est un élément très important qui
permet de produire des idées et des pensées pour s’exprimer.
Ce dernier défini l’oral comme : «fait de vive voix, transmis par la voix (par opposition à
l’écrit) témoignage oral. Tradition oral qui appartient à la langue parlée »15.
Donc à partir des deux définitions en distingue que nous avons trouvées dans des
différents dictionnaires le même sens, nous affermons que l’oral c’est la voix transmis par la
bouche pour s’exprimer.
I-4-2- l’oral en didactique des langues :
L’oral signifié: « le domaine de l'enseignement de la langue qui comporte
l'enseignement de la spécificité de la langue orale et son apprentissage au moyen
d'activités d'écoute et de production conduites à partir de textes sonores si possibles
authentique »16. Dans une classe de FLE les activités orales sont employées comme un
passage d’un enseignement/apprentissage, l’oral est un support pour la transformation des
savoirs.
Alors, prendre à communiquer oralement dans une langue étrangère, autorise à
l’apprenant de produire des conversations et de s’exprimer avec d’autre locuteurs, et
d’accéder a d’autres cultures.
I-4-3- les différentes formes de l’oral :
14
Dictionnaire Encyclopédique, Paris, Hachette, 1995, p.1346.
15
Dictionnaire Le petit Larousse Illustré, Paris, Larousse, 1995, p.720.
16
CUQ J-P. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Paris, Clé International Asdifle,,
2003 , p.120.
- 16 -
Le schéma suivant nous montre les différents synonymes de la notion orale :
Figure : l’oral et ses quasis synonymes.
17
CUQ,J-P, Dictionnaire de la didactique des langues étrangères et seconde, 2003, P : 205
- 17 -
méthodes et des techniques afin de simplifier la tache de prononcer bien les mots de la langue
étrangère, qui est la seconde langue enseignée en Algérie après l’arabe.
Elle à un rôle primordiale dans l’enseignement des langues vivantes, elle occupe une grande
place, parce qu’elle est la base d’une langue acquise correctement, son importance réside
dans :
- La bonne prononciation augmente la confiance en soi, elle développe les capacités en
langues étrangères.
- La maitrise de la prononciation facilite le processus de la compréhension, la langue
devient plus familière.
- La meilleure acquisition de la prononciation nous conduit vers une meilleure approche
de l’écrit.
- La prononciation facilite l’acquisition de la grammaire et de la morphologie.
Du mot latin schola, lui-même dérivé du grec schol, Rural, quant à lui, est un adjectif
qui fait référence à la campagne (par opposition à l’urbain). Une école rurale est donc un
établissement d’enseignement loin des villes. Ses élèves sont des enfants qui vivent
généralement dans des petits villages ou des villages où se déroulent des activités agricoles.
Souvent, les élèves passent la journée entière dans des écoles rurales et, dans certains cas, y
passent même la nuit.
Ceci est dû aux longues distances qui peuvent exister entre leur domicile et l’établissement.
Contrairement aux villes, les zones rurales sont souvent désavantagées par l’absence de
moyens de transport et le mauvais état des routes.
L’école rurale permet aux enfants de paysans d’accéder à la scolarisation. De cette façon,
l’institution favorise l’intégration sociale et offre des opportunités de progrès à ceux qui
vivent dans des régions reculées. Si ces écoles n’existent pas, les familles devraient
déménager dans les villes ou les petites écoles ne pourraient pas assister aux cours. Il est
important de mentionner que les écoles rurales ont souvent des difficultés à atteindre leurs
18
https://definition-simple.com/lecole-rurale/
- 18 -
objectifs de formation. Les problèmes d’infrastructure, le manque d’enseignants et l’absence
d’élèves pour des raisons climatiques ou de travail saisonnier sont quelques-uns des facteurs
qui doivent être pris en compte. Un autre problème des écoles rurales est la nécessité
d’adapter le contenu aux différentes réalités régionales. Le programme d’études d’une école
rurale ne peut pas être le même que celui d’une école urbaine, car les élèves sont issus de
milieux très différents et font face à des situations quotidiennes différentes.
L’école dans la zones rural est négliger par l’état, elle est délaissé, elle manque du minimum
matériel ou les enseignants travail seulement par le manuel et ils basent sur la répétition.
Ou les élèves ruraux issus des familles modestes ne recourent pas souvent à la langue
française dans les situations de communication quotidienne, ils trouvent de grandes difficultés
pour l’apprendre en classe car l’école se base fréquemment sur ces situations pour
l’enseignement de la langue française, mais il reste toujours surprenant qu’après 8 ou 9 mois
d’apprentissage de la langue, l’on arrive pas toujours à répondre à des questions banal comme
le nom, le prénom, la date du jour…etc.les élèves apprennent le français mais ils ne connaitre
même pas un nom de villes française parce que la culture francophone ici inexistante.
Les élèves n’utilisent pas la langue apprise à l’école pour s’ouvrir sur la culture française en
dehors de la classe, mais plutôt ils apprennent la langue pour des besoins scolaire, c'est-à-dire
ils l’apprennent pour réussir aux examens seulement.
En ce qu’intéressent les zones rurales et les zones campagnards, qui sont vraiment négligés et
marginalisés, les écoliers « présentent des manques, des retards ou des déficits au niveau de
leur capacité linguistique », c’est à cause de plusieurs raisons, parmi lesquelles le manque des
moyens (les bibliothèques, les revues…etc.) dans les écoles des milieux ruraux, le manque de
qualité des enseignants, la souffrance des enfants en ce qui concerne le milieu familial, c'est-
à-dire la pauvreté , l’analphabétisme des parents, le manque du transport qui pose un grand
- 19 -
problème pour beaucoup d’élève qui habitent loin de l’école, et pour certains parents
interdisent à leur enfants d’apprendre cette langue parce que c’est la langue du colonisateur.
III-Représentations des élèves des zones rurales sur le FLE :
Pour les élèves des milieux ruraux le français est une langue à apprendre seulement pour
réussir à l’examen, ou de peur de l’enseignant, ils la voient la langue d’ennemi et du
colonisateur, car la plupart des parents n’utilisent pas cette langue c’est pour cela que les
enfants trouvent beaucoup des difficultés.
Conclusion :
Dans ce premier chapitre, nous avons essayé d’étudier le processus de l’apprentissage d’une
langue étrangère dans les milieux ruraux.
Nous avons trouvé que le milieu familial et socioculturel dès l’élève joue un rôle primordial.
- 20 -
DEUXIEME CHAPITRE
- 21 -
Introduction :
Les enseignants, les chercheurs, et les spécialistes s’intéressent beaucoup au milieu des
élèves, car ils savent très bien son importance dans l’enseignement/apprentissage du français
langue étrangère (F.L.E), le milieu aide les apprenants à apprendre la langue d’une manière
facile.
I/- Les difficultés de l’apprentissage de la langue française dans les écoles rurales :
Parler d’autre langue que la langue maternelle c’est difficile. Car l’entourage et la peur de
faire des erreurs empêchent les élèves à rater plusieurs occasions d’utiliser leurs compétences.
Les difficultés que rencontrent les élèves des zones rurales dans leur apprentissage de l’oral
sont :
- 22 -
« Les enfants construisent diverses types de représentation, son rôle, son
identité, et ses cadres d’interprétations de la réalité en fonction notamment de
ce qui est dit dans son entourage.»19
Le premier lien que détecte l’enfant dans sont développement c’est bel et bien l’espace
familial.
L’influence du milieu familial sur le résultat des enfants est très claire à partir du temps ou les
enfants commencent à construire leurs compétences langagières.
La pratique langagière des enfants c’est la répétition de la pratique linguistique des parents.
Ou on remarque que l’évolution du langage chez l’enfant en linguistique se déroule en
relation avec son entourage, selon Calvet :
«L’apprentissage et la socialisation sont marquer par la famille dans laquelle les
enfants sont élevé que la structure sociale détermine entre autre les comportements
linguistiques.»20
A travers l’enquête menée sur les parents d’enfants en âge préscolaire, il est confirmé que les
parents ont un rôle primordiale, dans le mécanisme langagier de l’enfant donc les enfants qui
vivent dans des milieux familiaux ou les parents utilisent toujours la langue française en
alternance avec la langue arabe (dialectal) peuvent adapter la langue française, ce qui rend ce
milieu favorable pour apprendre cette langue.
1-1-1- Les familles analphabètes :21
Selon BOULAHSEN Ali, la participation des parents analphabètes habitant la campagne est
quasi-nulle en temps et en argent, et parce qu’ils ne savent ni lire ni écrire, leur préoccupation
principale c’est que leurs enfants sachent lire et écrire en langue maternelle. Ces parents « ne
s’estiment pas compétents et délèguent àl’enseignant l’instruction de leurs enfants », alors ces
enfants se débrouillent seuls et ne demandent à leurs parents que peu d’argent, dans certains
cas. D'autre catégorie de parents qui est celle de " Les parents de milieu socio familial ouvrier,
ces parents donnent des conseils à leurs enfants pour les motiver, ils les encouragent malgré
l’insuffisance de moyens matériels.
1-1-2-le rôle de la famille dans l’apprentissage des apprenants :
La famille c’est le premier milieu qui offre le meilleur climat d’étude à l’apprenant c'est-à-
dire c’est le lieu qui doit créer à l’enfant les bonnes conditions pour étudier à la maison. Les
familles doivent réduire la pression de l’école sur les apprenants, donc :
19
Clermont, Perret, inBensebia, Abdelhak Abderrahmane, p.13
20
Calvet L-j-,la sociolinguistique, paris : PUF, 2003, p.15
21
GUIBERT, Pascal, Initiation aux sciences de l’éducation, Paris, Vuibert, 2006, p.149
- 23 -
Il faut avoir une relation conjointe entre la famille et l’école pour suivre les
apprenants régulièrement.
Sensibiliser les parents à participer dans les activités pédagogiques organisées
par l’école.
Aider leurs enfants à avoir un espace favorable pour les études et réduire la
charge horaire.
Le milieu scolaire est ce qui fait partie de l’école à savoir son organisation, son
fonctionnement et tout ce qui entoure l’élève, consiste la classe, les enseignants, et la cour de
récréation.22
L’environnement scolaire est un milieu qui concerne tout ce qui ce passe à l’école comme la
relation entre l’enseignant et les apprenants, et la relation entre les apprenants eux même.
Parce que la classe est un milieu interactionnelle, ainsi que l’impact de l’enseignant de
l’enseignement, et du milieu sur l’apprentissage des élèves.
Le milieu scolaire joue un rôle très important dans l’acquisition des langues, car si l’école
contient le matériel nécessaire pour un bon apprentissage l’acquisition de la langue sera plus
facile contrairement à l’école rurale ou le matériel nécessaire fait défaut.
22
BOGAARDS, Paul, Aptitude et affectivité dans l'apprentissage des langues étrangères, Paris, Hatier,
1991, 191 pages.
- 24 -
Ça dépend de l’environnement ou évolue l’enfant, dans la ville ou l’enfant et toujours en
contacte avec la langue française ; L’apprentissage du français langue étrangère est
généralement favorable, alors que dans les régions rurales l’enfant grandit dans une
compagne ou se trouve les travaux agricole et l’élevage de cheptel, l’enfant il n’a aucun
contacte avec le monde, les parents sont illettrés, ils ont un niveau de vie très bas ; peu de
maisons très modeste ; la pauvreté extrême.
Le niveau de vie des individus correspond à un niveau très faible surtout dans les services
publics, par apport à la ville ; il n’ya ni hôpital, ni médecin, ni cinémas…
Les maisons sont presque vide, ne contient ni télévision, ni radio, ni internet c’est pour cela
que les enfants des compagnes ne peuvent pas apprendre les langues.
Alors que l’apport de la télévision et des médias diminuent le défaut ; on distingue donc
que le contacte de l’enfant avec la langue cible (français), dans son milieu familial ou dans
le quartier est faible, à cause de l’absence des bibliothèques, et de la maitrise de la langue
par les parents.
Donc, il est nécessaire que le milieu extrafamilial de l’élève doive fournir des efforts,
chercher plusieurs moyens d’apprentissage des langues, et varier les ressources.
Le milieu extrascolaire joue un rôle primordial car c’est celui qui permet à l’apprenant
d’apprendre les langues.
Le milieu extrascolaire consiste généralement aux parents, les parents motivent leurs
enfants à acquérir les langues (le français), la motivation et le facteur-clé de la réussite de
l’apprentissage d’une langue.
Les activités extrascolaire permettent d’améliorer le niveau de scolarité des enfants et ont
de l’impact sur leur apprentissage et leur développement social.
23
www.wikipedia.org/wiki/les -activités-extrascolaires.
- 25 -
Ils aident aussi les enfants à surmonter divers obstacles et à avoir confiance et à croire en
eux-mêmes. Ils permettent aussi aux apprenants d’élargir leur apprentissage, et établir un
lien entre l’apprentissage en classe et le monde du travail, et acquérir une expérience
pratique.
L’implication des parents et de la famille est très nécessaire dans les activités
extrascolaires, elle est recommandé et contribue à aider les enfants à acquérir des attitudes
et des comportements plus positifs.
Alors, nous citons un certains nombres d’activités extrascolaires qui aident les élèves dans
leur vide à acquérir des savoirs, savoirs faires… :
Selon Jean Pierre Cuq l’environnement s’agit de tout ce qui entoure un enseignement et un
apprentissage, il est aussi l’ensemble des conditions qui interviennent dans le déroulement
de ceux-ci et exerce une influence sur eux.
Alors, nous apercevons que la notion de l’environnement mentionne qu’il ya une relation
entre l’élève et son entourage.
Et selon une autre recherche réaliser par le sociologue « BOULAHCEN ALI », pratiquer
sur deux individus d’élèves appartient à deux mode de vie différentes (les élèves de la ville
et celle des zones rurales).
Sachant que le but de cette recherche est de connaitre si la cause de l’échec et de réussite
de certains élèves sont liées à leur mode de vie familial, leur travail à l’école, à la maison,
ou à la compétence des enseignants, ou bien d’autres causes.
- 26 -
% Causes d’échec ou de réussite
51% La vie familial (profession des parents, leur niveau d’étude, composition et
structure de la famille…etc.)
Donc, nous pouvons dire que l’apprentissage du français langue étrangère (F.L.E) est
influé par le mode de vie des apprenants.
« La réussite aux enfants issus des classes favorisées et l’élimination des élèves
issus des classes défavorisées, des quartiers populaires, des régions rurale. »24
Ce qui confirme que la population urbaine est plus avantagée que celle des compagnes dans
le cadre de l’enseignement/apprentissage du FLE.
24
Boulehcen, Ali, Sociologie de l'éducation, Maroc, Afrique orient. (2002), p.99
- 27 -
Dans la compagne les enfants « présente des manques, des retards, ou des déficits au niveau
de leur capacité linguistique. »25
Les directives scolaires néglige les besoins en moyens dans les milieux ruraux, le milieu
extrascolaire de ces élèves n’encourage plus l’apprentissage de cette langue comme (les films,
les chansons, la discussion avec les parents…etc.)
Les enseignants dans ces milieux sont généralement : des débutants, nouvellement recrutés,
ou bien sont provisoire.
Les professeurs manquent d’ancienneté ; et les écoles manquent des moyens qui qualifiés
l’apprentissage (les bibliothèques, les articles de presse, les revues…etc.)
Le milieu rural englobe l'ensemble de la population, du territoire et des autres ressources des
campagnes, c'est-à-dire des régions qui se situées en dehors des grands centres urbanisés.
Nous constatons dans ces régions un certains géographiques comme la distance, l’existence de
noyaux de population dispersés et isolés et leur mode de vie ont exercé une influence, qu'il
n’en est pas moins évident que cette discrimination a été favorisée par certaine conceptions en
matière de politique éducative. Pour la raison qu'il est reconnu que les écoles rurales sont
généralement réservées aux enseignants nouvellement recrutés, inexperts qui appliquent les
programmes scolaires sans essayer d’adapter leur enseignement au vécu des élèves.
25
Daniel, ZIMMERMANN, L'échec scolaire n'est pas une fatalité, Paris, les éditions ESF, (la maitrise de la
langue française dans les zones rurales), 1984, p.81
- 28 -
La conclusion :
On constat que le milieu de l’apprenant joue un rôle vraiment important, ou les apprenants des
classes supérieurs apprendre la langue plus facilement que les apprenants des milieux
défavorisées, ou l’apprenant se trouve incapable de maitriser cette langue, il se trouve devant
une langue ou il trouve plusieurs difficultés à cause d’un bon nombre de facteur comme
l’environnement socioculturel de l’élève qui consiste sur le statut de la famille et le niveau
intellectuel des parents.
- 29 -
PARTIE PRATIQUE
- 30 -
PREMIER CHAPITRE
Description du protocole
d’enquête
- 31 -
Introduction :
Le premier outil c’est un enregistrement pendant une séance d’oral de la 3ème année
primaire, le mémo est fait à l’aide d’un téléphone portable à la présence de l’enseignante.
Le deuxième outil consiste à deux types d’outils l’une est une grille d’évaluation
pendant trois séances, et l’autre un questionnaire destiné aux enseignants il contient quelques
questions dont certaines entre eux sont de type ouvertes et d’autre fermées.
Nous avons commencé par une description du lieu de recherche et le public, afin
d’accomplir l’analyse qualitative et quantitative des résultats obtenus à partir des observations
qu’on à fait en classe, et les réponses aux questions destinés à l’enseignante qui vont nous
permettre de constituer des idées sur l’enseignement du français dans le milieu rural.
1- Méthodologie :
Dans le cadre de cette recherche, notre étude consiste sur les difficultés d’acquisition et
d’apprentissage de la langue étrangère (le français) dans le milieu rural, ou la nature de notre
sujet nous à forcé de choisir une méthode descriptive, il faut déclarer que la description
seulement ne suffit, elle ne donne pas des résultats crédibles ; c’est pour cela nous avons
ajouté l’explication, l’interprétation, et enfin l’analyse.
Nous avons fait des séances d’observations et une fiche technique pour les élèves dont les
réponses pourraient nous informer sur l’état du milieu socioculturel et sociolinguistique dans
lequel se passe l’apprentissage de la langue cible. Develay nous rappelle que :
« Il convient de toujours se souvenir que les élèves vivent un certain rapport au savoir dans
le milieu familial avant d’être en contacte savoir scolaire » (Develay, 1996 :53).
C'est-à-dire les apprenants ont toujours des acquis avant de venir à l’école.
- 32 -
2-Présentation du corpus :
Pour pouvoir répondre à notre problématique, qui est « Quels sont les problèmes qui
s’érigent entre la culture francophone et les élèves des milieux ruraux? », et les besoins de
notre recherche, nous avons choisi d’élaborer un questionnaire pour les enseignants et une
fiche technique aux élèves et de renforcer notre enquête par des séances d’observations dans
deux classes de différentes écoles.
3- le questionnaire :
Pendant notre recherche, nous avons vu que l’élaboration d’un questionnaire aux
enseignants (annexe n° 01) est très importante et indispensables.
Parce que les réponses obtenues de ces derniers, pourrions nous répondre sur la plupart de
nos hypothèses.
Alors, avec l’aide des enseignants de français de différents primaires, des établissements
urbains et ruraux de la wilaya d’OUM EL BOUAGHI, à savoir dans la daïra d’AIN EL
BEIDA et le bourg de BRERRICHE.
Une fiche qui se présente sous forme d’un ensemble de question ouvertes, ce sont des
questions à choix multiples.
A partir de cette fiche nous nous informons sur le niveau socioculturel et sociolinguistique
des élèves à travers :
Nous avons effectué notre enquête dans deux classes de troisième (3ème ) année primaire,
dans deux établissements différents que ce soit pour la région d’AIN EL BEIDA ou du bourg
de BRERRICHE, les démarches suivies, le nombre des élèves dans la classe.
- 33 -
6-L’échantillon :
Nous avons pris un échantillon pour nous approfondir dans notre enquête, qui se compose
de soixante trois (63) apprenants aux deux établissements scolaires différents à la Wilaya
D’OUM EL BOUAGHI, une classe porte trente cinq (35) et l’autre vingt huit (28) élèves, ou
seize (16) filles et onze (11) garçons représentent l’école rurale de MAAMERI
ABDELAZIZE, et vingt deux (22) filles et treize (13) garçons représente l’école urbaine de
LOUCIF MBARKA.
L’échantillon qui a subi notre enquête sont des élèves de la troisième année (3 ème année)
primaire, ils sont âgés entre huit (8) ans et dix (10) ans.
Le choix de notre corpus consiste à voir le passage d’une langue à une autre, parce que
c’est leur première touche d’une nouvelle langue.
Pour éclaircir cette enquête nous avons choisi une école en milieu rural et une autre en
milieu citadin.
La dominance de la steppe sur la région fait d’elle une zone campagnarde, ce milieu des
champs est basé sur l’élevage des bétails et l’agriculture.
- 34 -
Localisation de la commune de BRERRICHE
L’établissement assure la scolarisation à deux cent sept écoliers (207) dont vingt sept entre
eux sont inscrits en troisième année primaire, et un effectif d’enseignant estimé de huit
enseignante (8), dont une enseignante de la langue française, elle est originaire de la ville de
AIN EL BEIDA, titulaire d’une licence en langue française (système classique), et qui à une
expérience de trois ans (3 ans), il n’existe plus l’association des parents d’élèves car la
majorité sont des illettrés et ne savent pas gérer les problèmes.
- 35 -
Classe préscolaire 32 18 14
1èré Année 39 24 15
primaire
2ème Année primaire 48 20 28
I-1-3-Le nombre des élèves qui ont obtenu la moyenne dans le premier et le deuxième
trimestre en langue française 3ème année primaire :
15 55,56% 18 66,67%
La deuxième école « LOUCIF MBARKA » qui se situe au centre ville à AIN EL BEIDA, elle
est entouré par des belles maisons, la plupart des enfants qui étudient dans cette école habite
juste a coté.
L’école « Loucif Mbarka », qui se trouve a AIN EL BEIDA a ouvert ses portes en 1932, elle
est composé d’un encadrement pédagogique et administrative (un directeur nommé en 2011,
une secrétaire, deux surveillante, et deux agents de sécurité), elle est nantie pour répondre aux
besoins des apprenants, elle contient 12 classes, une cantine, une bibliothèque, et une salle de
lecture.)
- 36 -
L’école assure la scolarisation pour trois cent soixante dix (370) apprenants, devisé en 12
groupes, dont soixante dix (70) sont inscrits en troisième année primaire, partagé en deux
groupes, avec deux enseignantes de français originaire de la ville d’AIN EL BEIDA,
Le niveau culturel des enseignantes est universitaire, elles ont une expérience entre six et cinq
ans,
L’école est dotée d’une association des parents d’élèves qui est crée en 2012.
Classe préscolaire 50 30 20
I-2-3-Le nombre des élèves qui ont obtenus la moyenne dans le premier et le deuxième
55 82,09% 60 89,55
- 37 -
DEUXIEME CHAPITRE
Analyse et interprétation des
résultats
- 38 -
II- L’analyse des données :
Maintenant, nous allons essayer d’analyser les résultats que nous avons obtenus des
enseignants pour atteindre notre objectif de recherche, à travers le questionnaire que nous
avons distribué, mais nous avons pu récupérer que 8 questionnaires sur les 15 distribués.
Nous avons établi des graphiques sous formes des secteurs, et afin de mener bien notre
enquête nous avons interprété les réponses selon des tableaux, des pourcentages, et des
commentaires.
Question n°1 :
Expérience 5 3 0
Commentaire :
Dans ce tableau qui affiche la première question (Annexe n°1), nous remarquons que la
plupart des enseignants auxquels nous avons distribué le questionnaire sont des femmes (2
Hommes et 6 femmes), leurs âges varient entre 26 et 35 ans, alors la majorité entre eux leurs
anciennetés et moins de cinq (5) ans (5 moins des cinq ans, et 3 plus de cinq ans), d’après les
résultats de cette question qui concerne l’ancienneté des enseignants, nous pouvons dire que
la plupart des enseignants ont une expérience moins de cinq ans (62,5%) ce qui nous informe
sur la dominance de la nouvelle génération dans l’enseignement, par contre nous avons trois
enseignants qui ont plus de cinq ans (37,5%) . Ils enseignent dans différentes régions de la
wilaya d’OUM EL BOUAGHI, (4 Ain el Beida, 1 Brerriche, 1 El zorg, 2 El djazia).et dans
différents milieux (4 Urbain, 4 Rural).
- 39 -
5
4,5
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Entre 1 et 5 ans Entre 5 et 10ans Plus de 10 ans
Expérience
Question n°2 :
- D’après vous les programmes proposés sont-ils adaptés au niveau des apprenants ?
-Ecole rurale :
Oui Non
Pourcentage 0% 25%
- 40 -
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Est-ce que le Pourcentage
programme
proposé est il
adapté au niveau
des apprenants
Oui Non
-Ecole urbaine :
Oui Non
Pourcentage 75% 0%
7
6
5
4
3
2
1
0
Est-ce que le programme Pourcentage
proposé est il adapté au
niveau des apprenants
Oui Non
- 41 -
Commentaire :
On remarque que (25%) des enseignants qu’ils ont répondu que le programme scolaire
proposé il est inadapté au niveau des apprenants, tandis que (75%) sont répondu que le
programme est adapté.
Alors, on distingue que les enseignants des milieux citadin ont les moyens pour suivre
leur programme, alors que les autre n’ont pas de moyen ils souffrent de manque de moindre
des choses.
Question n°3 :
-si vous jugez que vos apprenants éprouvent des difficultés ; ces dernières sont-elles liées à la
compétence orale ou écrite ?
L’oral L’écrit
Commentaire :
Dans le tableau ci déçu la question veut démontrer si les apprenants ont du mal avec la
compétence écrite ou orale. Les statistiques révélées montrent que 87.5% des enseignants
jugent que les apprenants ont du mal à s’exprimer oralement. Tandis que 12.5% trouvent que
la
Titre du graphique
8
6
4
2
0
Est-ce que les apprenants Pourcentage
éprouvent des difficultés
à la compétence écrite ou
orale ?
L’oral L’écrit
- 42 -
compétence écrite est la cause du problème cité auparavant.
Donc la majorité des enseignants pensent qu’une bonne maitrise de la langue est liée à
une bonne maitrise de la compétence orale.
Les difficultés que rencontrent les apprenants sont en relation avec leurs géo
localisation, car dans une zone rurale peu sont ceux qui parlent la langue française alors que
dans les zones urbaines on y trouve un nombre considérable de personnes qui l’utilisent au
quotidien. Autrement dit la compétence orale se développe plus facilement dans un milieu
citadin que dans un milieu rural.
Question n°4 :
-D’un point de vue linguistique quels sont les faits de langue dont souffre le plus vos
apprenants ?
4,5
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Les faits de Pourcentage
langue dont
souffrent les
apprenants
- 43 -
Commentaire :
Le graphique et le tableau montrent les faits de langue que les apprenants en souffrent,
le pourcentage le plus dominant est celui de la prononciation avec 50%, suivi de 25% de
l’orthographe, alors que les 25% derniers, englobent les difficultés grammaticales et celles du
vocabulaire.
Ceci nous mène à dire que les apprenants de la zone rural éprouvent des difficultés de
communication car la non maitrise des faits de langue crée un blocage communicatif, alors
que les apprenants de la zone citadine ne rencontrent pas ce genre de problèmes étant donné
qu’ils apprennent une langue en la pratiquant et en la maitrisant à l’oral et à l’écrit.
Question n°5 :
Oui Non
pensez-vous que vos
apprenants se font aider
par leurs parents 4 4
Pourcentage
50% 50%
- 44 -
4,5
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
pensez-vous que vos Pourcentage
apprenants se font
aider par leurs
parents
Oui Non
Commentaire :
D’après les résultats obtenues nous constatons que 50% se mettent d’accord que le milieu
familial aide les apprenants dans leur apprentissage de la langue, Alors que l’autre moitié
disent que les parents n’aident pas leurs enfants,
EZU 1 : « le milieu familial aide bien les apprenants dans leur apprentissage du FLE, ou
nous remarquons que certains élèves vient à l’école avec des compétences langagière. »
EZU 2 : « le niveau socioculturel des parents est très important, si on prend un élève ces
parents ont un bon statut social, on le remarque qu’il s’exprime facilement en langue
étrangère. »
EZU 3 : « Bah oui, il est très obligatoire pour un bon apprentissage à nos enfants, c’est la
famille qui prépare l’apprenant pour commencer son cursus scolaire, alors la famille c’est un
facteur très important dans la réussite scolaire. »
EZU 4 : « oui, toute à fait normal que la famille commence à apprendre la prononciation a
leur enfants avant de partir à l’école. »
- 45 -
Les enseignants des écoles urbaines affirment que le milieu extrascolaire de l’enfant
(familial), est très important et montre qu’il ya des élèves qui viennent en classe avec un
vocabulaire riche, un lexique acquis par l’environnement familial favorable et des parents
intellectuels.
Pour ce qui est du milieu rural, nous relevons que les enseignants trouvent pleins des
difficultés on ce qui concerne l’apprentissage du FLE, car l’entourage familial et spécialement
les parents et la plupart d’entre eux sont analphabètes. Ce qui influe sur la prononciation des
élèves par manque de l’aide des parents.
EZR 1 : « l’environnement familial n’aide pas et n’encourage pas les apprenants dans leur
apprentissage à cause de leur niveau intellectuels. »
EZR 2 : « le milieu parental dans les zones rurales s’intéressent seulement aux besoins de
la famille, et néglige carrément l’apprentissage des langues, ou on trouve plusieurs élèves
veulent apprendre mais il n’ya pas les moyens. »
EZR 3 : « A cause de niveau des parents les élèves ne s’exerce pas à la maison, ce qui
pause un grand problème de prononciation chez eux. »
EZR 4 : « Non, le milieu familial n’encourage pas les apprenants à apprendre la langue
française parce que les parents l’ignorent, ils la considèrent comme langue de colonisateur. »
Les déclarations des enseignants des zones rurales nous explique qu’il y’a une grande
négligence de la part des parents envers la lange française, et qu’une grande partie d’entre eux
ne savent ni lire ni écrire, ce qui prive les apprenants d’une aide.
Question n°6 :
- 46 -
Le niveau
intellectuel et
culturel des 2 2 0 4
parents des
apprenants
4,5
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Le niveau Pourcentage
intellectuel et
culturel des
parents des
apprenants
Commentaire :
Ce résultat montre le mode de vie des gens ruraux qui s’avère être compliqué et qui
n’est pas favorable pour qu’un élève s’épanouisse par contre les élèves du milieu urbain ne
rencontrent pas ce problème.
- 47 -
Question n°7 :
3,5
2,5
1,5
0,5
0
Vocabulaire grammaire conjugaison orthographe
Commentaire :
Les réponses sont variantes, en premier 37.5 % des enseignants préfèrent enseigner le
vocabulaire, la grammaire et l’orthographe sont en deuxième position avec 25 % chacune,
alors que la conjugaison clôture le podium avec 12.5%.
Ces résultats sont les reflets des préférences des enseignants certains trouvent que le
développement des compétences chez l’apprenant consiste à enseigner le vocabulaire par
exemple d’autres non ils préfèrent enseigner aux élèves l’orthographe et la grammaire.
- 48 -
Question n°8 :
-Quelles sont les pratiques pédagogiques que vous aimeriez utiliser pendant vos
enseignements ?
les pratiques
pédagogiques
que vous 2 2 2 2 0
aimeriez utiliser
pendant vos
enseignements ?
Pourcentage
25% 25% 25% 25% 25%
2,5
1,5
0,5
0
les pratiques Pourcentage
pédagogiques
que vous
aimeriez utiliser
pendant vos
enseignements ?
Commentaire :
Le graphe et le tableau dévoilent une égalité parfaite dans les pratiques pédagogiques
que les enseignants aiment utiliser durant leurs enseignements, Les résultats sont réparties en
quatre parties de 25% sur les comptines, le conte, la lecture récréative, le travail de groupe.
- 49 -
Désormais les enseignants pensent que les apprenants sont plus réceptifs à ses pratiques
pédagogiques et estiment que les quatre sont favorables à développer les compétences des
apprenants issus d’une grande ville ou village.
Question n°9 :
-Parmi les pratiques citées dans la question précédente ; quelles sont celles dans lesquelles les
apprenants se sentent impliqués et motivés ; répondez n justifiant ?
La comptine est un élément indispensable en classe de la 3 ème année primaire car elle est un
outil très efficace pour motiver les élèves, comme elle tient compte à la progression
phonétique, elle favorise le développement de leur langage, elle l’aide à acquérir des
nouveaux connaissances.
Question n°10 :
-Si vous avez eu l’occasion d’enseigner en ville ; croyez vous que les apprenants de la ville
seraient meilleurs que ceux de la compagne quant aux différentes compétences
Oui Non
croyez vous que les
apprenants de la ville
seraient meilleurs que ceux 8 0
de la compagne quant aux
différentes compétences
Pourcentage 100% 0
- 50 -
Titre du graphique
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
croyez vous que les apprenants de la ville seraient meilleurs que ceux de Pourcentage
la compagne quant aux différentes compétences
Oui Non
Commentaire :
Ceci mène à dire une autre fois que les apprenants de la région rurale sont défavorisés
au détriment des élèves citadins et que ces derniers profitent de leurs emplacement et leurs
statut afin de se développer.
Question n°11 :
-si votre réponse à la question 10 est l’affirmative, quelles sont les habiletés dans lesquelles
les apprenants de la ville seraient-ils meilleurs
- 51 -
Compréhension Production de Compréhension Production de
de l’oral l’oral de l’écrit l’écrit
4,5
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
quelles sont les Pourcentage
habiletés dans
lesquelles les
apprenants de la
ville seraient-ils
meilleurs
Commentaire :
Les résultats montrent un intérêt total de 100% à l’oral, 50% pour la compréhension
et 50% pour sa production tandis que la compréhension de l’écrit et sa production est
inexistante 0%.
Les enseignants estiment que développer le niveau langagier des apprenants de région
rurale est lié au fait d’enseigner l’oral c’est avec les exercices et la communication que les
apprenants arrivent à se développer.
- 52 -
Question n°12 :
-Quelles sont, d’après vous, les raisons qui sont à l’origine des difficultés éprouvées par les
apprenants du milieu rural ?
quelles sont,
d’après vous, les
raisons qui sont à 3 0 5
l’origine des
difficultés
éprouvées par les
apprenants du
milieu rural ?
Pourcentage 37,5% 0% 62,5%
6
5
4
3
2
1
0
quelles sont, d’après vous, les raisons qui sont à l’origine des difficultés éprouvées par Pourcentage
les apprenants du milieu rural ?
- 53 -
Commentaire :
Les statistiques appuient les résultats obtenues dans la question numéro 5/6 car 62.5 %
des enseignants trouvent que l’absence du soutien familial est la principale raison des
difficultés que rencontrent les apprenants du milieu rural et 37.5% trouvent que ceci est du à
l’insuffisance du volume horaire.
Question n°13 :
-Dites nous ; quelles les solutions que pourrez éventuellement proposer pour pallier aux
insuffisances que vous soulevez chez les apprenants du milieu rural
Commentaire :
Les enseignants se sont mis d’accord sur une compagne de sensibilisation destinée aux
parents d’élèves afin de leurs apprendre la valeur de l’aide et l’importance des travaux
extrascolaires ont sur le développement des compétences chez les apprenant .Ceci est possible
même avec le peu de moyens qu’ils possèdent.
Une autre partie pense que lorsque l’enseignant déclare haut et fort l’amour et l’intérêt
qu’il porte à cette langue, sans tomber dans le piège de l’exagération, développe chez
l’apprenant de la région rural une capacité d’aimer à son tour la langue et accroit en lui le
sentiment de la réussite et ceci le conduit à s’exercer de plus en plus, donc c’est
automatiquement qu’une compétence se développe chez lui.
Nous allons présenter les résultats dans des tableaux qui contiennent des pourcentages
suivis par des commentaires et des interprétations :
Question n°1 :
Ecole rurale
- 54 -
Garde communal 6 21,43%
Commerçant 1 3,57%
Commerçant 1 3,57%
Commerçant 1 3,57%
Question n°2 :
Ecole rurale
Primaire 15 53,57%
Moyen 8 28,57%
Secondaire 3 10,72%
Universitaire 2 7,14%
- 55 -
Le niveau Le nombre des parents Le pourcentage
Primaire 15 53,57%
Moyen 8 28,57%
Secondaire 3 10,72%
Universitaire 2 7,14%
Commentaire :
En-ce qui concerne le niveau intellectuel des pères, il ya 53,57% Des pères qui
ont un niveau primaire, et qui appartiennent à des familles qui ne savent ni lire ni écrire,
28,57% Ont un niveau moyen, et 10,72% ont la formation secondaire et finalement, tandis
que 7,14% ont atteint le niveau universitaire.
La majorité des parents d’élèves des zones rurales ont un mode de vie médiocre,
les professions sont moins stables que celles des gens citadins. Le niveau intellectuel étant
pratiquement inexistante influence de manière négative le processus d’apprentissage.
Ecole urbaine :
- 56 -
Médecin 3 8,57%
Architecte 1 2,85%
Commerçant 8 22,86%
Fonctionnaire 10 28,57%
Enseignant 5 14,29%
Entrepreneur 1 2,86%
Primaire 4 11,43%
Moyen 6 17,14%
Secondaire 10 28,57%
Universitaire 15 42,86%
Commentaire :
A partir des résultats en dessus, le niveau intellectuel et professionnel des parents d’élèves
citadins est de 28,57% pour les fonctionnaires, 22,86% pour commerçants, 14,29% pour les
enseignants et des hommes d’affaires, 8,57% sont des médecins, et 5,71% sont des agents de
sécurités, et les autres varient entre architectes et entrepreneurs.
Concernant le niveau intellectuel, 42,86% des parents sont des universitaires, et 28,57%
ont une fonction secondaire, et les 28,57% sont entre le moyen et le primaire.
- 57 -
Ceci mène à penser que les apprenants de l’école urbaine sont encouragés socio
culturellement avec une condition de vie financière favorable au développement intellectuel de l’élève.
Contrairement aux apprenants de l’école rurale qui se trouve dans un lieu défavorable pour qu’il ait un
encouragement quelconque pour développer une compétence communicative.
Question n°3 :
Ecole rurale :
Question n°4 :
Primaire 9 32,14%
Moyen 3 10,71%
Secondaire 4 14,29%
Université 1 3,57%
Commentaire :
Ici la majorité des mères (97,43%) sont des femmes au foyer, exceptée une seule (3,57%)
qui enseigne dans un CEM qui se situe un peu loin de ce village. Les tableaux montrent aussi que la
majorité des mères sont analphabètes (39,29%) et (35,71%) ont le niveau primaire, et les autres ont
une formation entre le moyen et le secondaire.
- 58 -
Connaitre le niveau social et intellectuel est important, pour pouvoir étudier les capacités
et les compétences communicatives chez les apprenants, le niveau d’étude de la mère dans ce cas est
un facteur essentiel sur le rendement de l’élève, elle a une influence sur son niveau scolaire, donc ceci
confirment le fait que la plupart des parents n’ont ni le temps ni le niveau nécessaire pour aider leurs
enfants à la maison.
Ecole urbaine
Commentaire :
Les résultats obtenus suite à cette question disent que 62,86% sont femmes au
foyer, 17,14% sont des fonctionnaires, 11,43% sont des enseignantes, et les autres 8,57%
sont entre médecins et avocates.
Les résultats obtenus nous montrent que les parents des apprenants de l’école
urbaine ont un niveau socioculturel et intellectuel élevé, ce qui favorise plus de chance de
maitriser la langue française.
- 59 -
Selon vous, le français est il facile, moyen ou difficile ?
Ecole rurale :
-Ecole urbaine :
Commentaire :
La perception des élèves de l’école rurale est de 50%, ces derniers trouvent que le
français est une langue difficile à apprendre, alors que 28,57% déclarent qu’elle est moyenne
et 21,43% avouent que le français est une langue facile.
Par contre, dans l’école urbaine, 57,14% des élèves questionnés affirment que le
français est une langue facile, et 25,71% déclarent qu’elle est moyenne, et 17,15% disent
qu’elle est difficile.
Les résultats obtenus confirment ce qui a été dit dans ce qui précède à savoir
l’analyse du questionnaire destiné aux enseignants. C’est à dire, les apprenants se montrent
incapables d’évoluer et maitriser une langue étrangère dans un milieu semblable. Ces résultats
confirment ce qui a été dit à propos de la zone urbaine ou l’élève est dans la capacité
d’évoluer socio-culturellement et avec l’aide de la famille également.
Nous avons assisté à des cours de français avec des élèves de la troisième année
primaire qui sont à leur première année avec la langue, dans deux écoles différentes la
- 60 -
première se situe dans un village et l’autre dans la ville, ou nous avons fait notre enquête sur
les difficultés d’apprentissage de la langue française dans le milieu rural.
Des renseignements ont été collectés sur le terrain à partir des observations prises dans
les deux classes.
Il est à signaler que nous avons visité ces écoles le mois de mars et avril,
Nous avons remarqué qu’il ya une différence dans la manière d’enseignement entre les
enseignants dans les deux écoles.
École rurale
Séance Orale
- 61 -
Projet / Séquence Projet 4 / Séquence 3
Page 97
Préparation du cours par les La moitié des élèves ont préparé le cours à la
élèves maison
Les comportements des élèves Ils sons très attentifs, motivés, et actifs mais ils
bavardent trop
- 62 -
L’école se trouve dans un milieu désert prés d’une ferme, dans cette classe nous
remarquons que les élèves bavardent trop, les échanges entre l’enseignante et les apprenants
se font par l’enseignante, rarement où les élèves interviennent pour répondre c’est seulement
trois à quatre apprenants qui participent, mais ils donnent des réponses très limitées, ils sont
incapables de formuler des phrases correctes, l’enseignante se trouve toujours contrainte de
reformuler la question en arabe, pour qu’elle se fasse comprendre.
Déroulement de la séance 1 :
L’enseignante passe le bonjour aux élèves après elle demande d’écrire la date du jour ensuite
elle commence à posé des questions.
- 63 -
Nous observons que la plupart des élèves trouvent des difficultés, ils ont des
problèmes de prononciations et ils n’arrivent pas à comprendre les mots. Quand l’enseignante
pose des questions en français les apprenants répondent en arabe.
L’articulation de l’apprenant rural est pensée de la même façon que l’articulation en arabe
(maitresse/ mitresse).
Alors, on peut poser la question pourquoi les apprenants trouvent-ils des difficultés à la
prononciation ?
- Déroulement de la séance 2 :
Comme nous le constatons, à travers notre enquête, que tous les supports sont tirés du manuel
scolaire.
La démarche à suivre pour l’exploitation d’une comptine se déroule en trois étapes : la pré-
écoute, la récitation, et l’activité de prolongement.
Pré-écoute :
Cette étape consiste à la présentation du sujet d’une manière ludique, que ce soit par
observations ou par questions,
L’enseignante : « bonjour les enfants, bon aujourd’hui on va faire une récitation, alors ouvrez
vos livre à la page 63, qu’est ce que vous regardez ? Nommez les animaux que représente la
photo ? Qui peut lire ma récitation ? »
On remarque que l’enseignante entame son cours à partir de l’observation des images
de la comptine.
Récitation et compréhension :
26
ABOUBAKER (E), l’enseignement de la prononciation du français aux arabophone : réflexion et suggestions,
Editions de l’université-EL-Fateh (libye), Italie, Aditar, 1992
- 64 -
Après avoir présenté le sujet aux apprenants d’une manière délicate, l’enseignante
rentre dans la partie analytique, elle se déroule de la manière suivante :
Après l’enseignante demande à un nombre des élèves de répéter la lecture, avec une bonne
prononciation en corrigeant les erreurs, en expliquant les mots difficiles avec la mémorisation
de la comptine.
Activité de prolongement :
Et pour finir le cours l’enseignante donne des activités aux élèves ont une relation avec le
support proposé pour bien acquérir les objectifs visé au début de la séance.
- Déroulement de la séance 3 :
Tout d’abord l’enseignante commence par la date du jour, durant ce cours là nous avons
remarqué que l’enseignante parle beaucoup en arabe, elle utilise l’arabe dialectale,
L’enseignante : oui, très bien il ya des images (mais elle ne demande pas aux
apprenants de répéter la phrase)
L’enseignante : très bien, alors, est ce que Toufik à trouvé son chien ?
- 65 -
Dans cet extrait nous avons observé que l’échange entre l’enseignante et les élèves se
fait en arabe et en français, car l’enseignante fait recours à la langue arabe quand les élèves ne
comprennent pas, mais la majorité des apprenants répondent en arabe, la plupart entre eux
sont incapables d’enchainer une phrase complète en français.
Après au cours d’une autre séance, l’enseignante avait comme objectif d’amener les
élèves à acquérir quelques sons comme le (i), (e).
Elle a fait des exemples sur le tableau, après elle a proposées des activités pour vérifier
la prononciation, l’activité proposée est de chercher quelque mots qui contiennent les sons (i)
et (e) ensuite les écrire sur l’ardoise.
Poussin = poucyne
Eléphant = ilifant
Les élèves sont influencés par la langue maternelle, et la plupart des parents sont
analphabètes donc ils ne peuvent pas les aider.
Cette école se situe dans un quartier résidentiel à Ain El Beida, nous avons assisté à un
cours dans une classe où l’enseignante était très motivés, avec laquelle tous les entretiens se
sont fait en français, les échanges entre l’enseignante et les apprenants sont aussi en français.
Ecole Urbaine :
Première séance :
- 66 -
Critères d’observations Observations
Séance Orale
Page 97
Préparation du cours par les Tous les élèves ont préparé le cours à la maison
élèves
Les comportements des élèves Ils sons très attentifs, motivés, et actifs.
- 67 -
Les comportements de Elle très motivé
l’enseignante
Avec cette enseignante, la seule langue utilisée en classe c’est la langue française car
la majorité des élèves arrivent à l’école avec un bon bagage en langue française cela revient à
leur environnement socioculturel et le niveau intellectuel des parents, ils parlent la langue
française avant leur scolarisation.
Elle utilise les images, la gestuelle et les mimiques mais jamais la langue arabe, donc c’est
tout à fait le contraire pour l’école rurale
- 68 -
Conclusion générale
- 69 -
Nous avons fait une étude approfondie sur les difficultés d’apprentissage de la langue
française dans le milieu rural cas de troisième année primaire, ou nous avons pu constater que
le lien existant entre le processus d’apprentissage et le milieu socioculturel de l’apprenant est
grandement étroit.
Notre recherche nous a aidée à gérer ce sujet après avoir analysé le questionnaire destiné
aux enseignants et la grille d’observation qu’on a faite en classe, l’analyse détaillée des
résultats de notre recherche (le questionnaire, la fiche de renseignement, et la grille d’analyse)
nous a permis d’assurer nos hypothèses que nous avons citées avant.
La première parle sur le niveau socioculturel et intellectuel des parents, où nous avons
trouvé que le milieu socioculturel de l’enfant joue un rôle très important, nous avons essayé
de voir s’il ya une influence positive de leur milieu extrascolaire (la famille), on se focalisant
sur la communication.
Nous devons conclure, que la famille joue un rôle primordial dans l’apprentissage du FLE,
et que ce lien diffère d’une région à une autre, aussi le milieu socioculturel des apprenants
peut influer positivement ou négativement sur leurs comportements et leurs compétences
linguistiques que les élèves doivent acquérir.
Les hypothèses proposées sont le fil conducteur de notre étude qui semble nous conduire
vers des réponses, que l’apprentissage d’une langue à besoin de facteurs extérieurs (les
différents éléments de l’environnement jouent un rôle arrêtant ou stimulant).
A travers tout ce qui vient de se dire, nous faisons appel aux familles des apprenants pour
aider leurs enfants pour apprendre la langue française étant une langue de pratique et de
communication.
- 70 -
Il faudrait aussi que les enseignants trouvent des stratégies plus faciles pour changer les
représentations négatives, aux représentations positives afin de renforcer l’apprentissage et la
communication.
Finalement nous souhaitons que ce modeste travail ait contribué, un tant soit peu à la
réponse aux questionnements formulés, qu’il trouvera un accueil sympathique auprès des
membres de jury et servira, pourquoi pas, comme point de départ pour les futures
promotions.
- 71 -
Références
bibliographiques
- 72 -
1-Ouvrage :
- ABOUBAKER (E), l’enseignement de la prononciation du français aux arabophones : réflexion et
suggestions, Editions de l’université-EL-Fatah (Libye), Italie, Aditar, 1992
- CUQ, J-P, Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Paris, Clé
International Asdifle, (2003). P.22
- GUIBERT, Pascal, Initiation aux sciences de l’éducation, Paris, Vuibert, 2006, p.149
- 73 -
1- Dictionnaires:
-Dictionnaire Encyclopédique, Paris, Hachette, 1995, p.1346 .
-CUQ, J-P. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Paris, Clé
International Asdifle, 2003. P. 22
-CUQ, J-P. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Paris, Clé
International Asdifle, 2003. P.120.
3- Sitographie :
-https://definition-simple.com/lecole-rurale/
-Www.wikipedia.org/wiki/les -activités-extrascolaires.
- 74 -
Annexes
- 75 -
Questionnaire Destiné Aux Enseignants du primaire
Dans le cadre de notre travail de recherche portant sur « les difficultés d’apprentissage
de la langue française dans le milieu rural ; cas des apprenants du cycle primaire» nous
vous prions de bien vouloir répondre aux questions suivantes :
Question 02 : d’après vous les programmes proposés en primaire sont-ils adaptés au niveau
des apprenants.
Oui non
Pourquoi…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
Question 03 : si vous jugez que vos apprenants éprouvent des difficultés ; ces dernières sont-
elles liées à la compétence orale ou écrite.
L’oral l’écrit
Question 04 : d’un point de vue linguistique quels sont les faits de langue dont souffre le plus
vos apprenants.
Question 05 : pensez-vous que vos apprenants se font aider par leurs parents
Oui non
Question 06 : selon vos connaissances de la région où vous travaillez comment pouvez vous
juger le niveau intellectuel et culturel des parents des apprenants
Très satisfaisant
Satisfaisant
Pas du tout satisfaisant
Médiocre
- 76 -
Vocabulaire grammaire conjugaison orthographe
Question 08 : quelles sont les pratiques pédagogiques que vous aimeriez utiliser pendant vos
enseignements :
Comptines
Le conte
Lecture récréative
Travail de groupe
Exposé oral
Question 09 : parmi les pratiques citées dans la question précédente ; quelles sont celles dans
lesquelles les apprenants se sentent impliqués et motivés ; répondez n justifiant
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….
Question 10 : si vous avez eu l’occasion d’enseigner en ville ; croyez vous que les apprenants
de la ville seraient meilleurs que ceux de la compagne quant aux différentes compétences
Oui non
Question 11 : si votre réponse à la question 10 est l’affirmative, quelles sont les habiletés
dans lesquelles les apprenants de la ville seraient-ils meilleurs
Compréhension de l’oral
Production de l’oral
Compréhension de l’écrit
Production de l’écrit
Question 12 : quelles sont, d’après vous, les raisons qui sont à l’origine des difficultés
éprouvées par les apprenants du milieu rural ?
Question 13 : dites nous ; quelles les solutions que pourrez éventuellement proposer pour
pallier aux insuffisances que vous soulevez chez les apprenants du milieu rural
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
- 77 -
Fiche de renseignement sur les apprenants :
Age :
Sexe :
Année :
Profession du père :
--------------------------------
Profession de la mère :
------------------------------------
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Grille d’observation
École rurale
Séance Orale
Page 97
Préparation du cours par les La moitié des élèves ont préparé le cours à la
élèves maison
Les comportements des élèves Ils sons très attentifs, motivés, et actifs mais ils
bavardent trop
- 79 -
Déroulement de la séance 9. Des questions relatives au sujet
10. Faire observer le contenu des images par
les élèves
11. L’enseignante demande aux apprenants
de décrire ce qu’ils voient (proposer des
hypothèses sur les images)
12. L’enseignante explique le dialogue et
demande aux apprenants de le répéter
- 80 -
Grille d’observation
Ecole rural
Page 63
Préparation du cours par les élèves Une petite partie des élèves ont préparé le
cours à la maison
Les comportements des élèves Ils sons très attentifs, motivés, et actifs mais
ils bavardent trop
Taux de participation 8 élèves au maximum (28,57%)
- 81 -
Déroulement de la séance observation de la comptine
observation des images
récitation de la comptine par
l’enseignante (2fois)
récitation de la comptine par les
élèves
des questions concernant la
comptine
Motivation de l’enseignante Motivée
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Grille d’observation
Ecole rural
Séance Orale
Nombres des élèves 28 élèves (17 filles et 11 garçons)
Page 71
Préparation du cours par les élèves La plupart des élèves n’ont pas préparé le cours
- 83 -
Grille d’observation
Ecole Urbaine :
Première séance :
Séance Orale
Page 97
Préparation du cours par les Tous les élèves ont préparé le cours à la maison
élèves
Les comportements des élèves Ils sons très attentifs, motivés, et actifs.
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Déroulement de la séance 13. Des questions relatives au sujet
14. Faire observer le contenu des images par
les élèves
15. L’enseignante demande aux apprenants
de décrire ce qu’ils voient (proposer des
hypothèses sur les images)
16. L’enseignante explique le dialogue et
demande aux apprenants de le répéter
- 85 -
Grille d’observation
Ecole urbaine :
Deuxième séance :
Page 63
Préparation du cours par les élèves Une petite partie des élèves ont préparé le
cours à la maison
Les comportements des élèves Ils sons très attentifs, motivés, et actifs mais
ils bavardent trop
Taux de participation La plupart des élèves participent au cours
(80%)
Activités proposées Récitation, mémorisation, réécriture,
explication.
Objectifs visées métriser le système phonologique
revoir le lexique lié aux thèmes de la
ville et de la campagne
découvrir les stéré
interpréter des images
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Déroulement de la séance observation de la comptine
observation des images
récitation de la comptine par
l’enseignante (2fois)
récitation de la comptine par les
élèves
des questions concernant la
comptine
Motivation de l’enseignante Très Motivée
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Grille d’observation
Ecole urbaine :
Troisième séance :
Séance Orale
Nombres des élèves 35 élèves (20filles et 15 garçons)
Page 71
Préparation du cours par les élèves La majorité des élèves ont préparé le cours
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