Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Aucun terme et aucune langue ne pourra exprimer mon amour et mes sentiments envers vous.
En témoignage de mon amour, mon affection et ma reconnaissance pour les efforts que vous
avez consentis pour moi durant toutes ces années je vous dédie cet humble travail.
Merci pour vos encouragements, votre confiance, votre présence. Vous êtes pour moi les
meilleurs frères au monde. J’espère que tous vos rêves soient exhaussés et je vous souhaite
tout le bonheur du monde mes chères. Que dieu vous garde et vous préserve.
A mes chers amis SERHAN Youssef et Ibtissam AMMARI, à tous mes amis
Merci pour vos soutiens dans les moments les plus difficiles, merci de vos encouragements et
votre confiance
Merci pour vos efforts, vos conseils, vos encouragements et votre confiance.
Hafssa
Remerciement
Ce n'est pas parce que la tradition exige ou par l'habitude que cette page existe dans notre
rapport, mais parce que les personnes auxquelles s'adressent mes remerciements le méritent.
Je tiens à exprimer mes profonds remerciements à M. NAJI Rachid Gérant de la société Azure
Networks, et Responsable du service de télécommunication à MCCI, pour ses conseils ainsi
pour avoir mis à ma disposition toute ses expériences ainsi que tous les moyens dont j’avais
besoin tout au long de ce stage.
Je tiens également à remercier infiniment mon encadrante internes Pr. SAHEL Aicha pour la
disponibilité, l’aide et la participation dans le développement de ce sujet. Je le remercie pour
les précieux conseils dans l’élaboration du présent rapport.
Je remercie également M.BGHDAD pour ces conseils et sa précieuse aide, c’est lui qui m’a
guidé à la bonne piste sur laquelle j’ai pu avancer jusqu’au bout, sa personnalité encourageante
et chaleureuse est un soutien appréciable pour moi
J’adresse mes remerciements aux membres du jury, devant qui nous avons l’honneur d’exposer
notre travail, et qui ont pris peine de lire avec soin ce mémoire pour juger son contenu.
Mes remerciements vont à l’ensemble des enseignants de la FSTM pour leurs contributions à
ma formation.
Un grand merci pour ma très chère famille et aussi mes très chers amis et à toute personne ayant
contribué, de près ou de loin, au bon déroulement de ce stage de fin d’études.
Résumé
S’il y a un secteur qui connait une évolution permanente, c’est bien celui de la téléphonie
mobile. le système d'évolution à long terme (LTE) intégrant la 4G a été déployé et arrive à
maturité, où seules des améliorations progressives et de petites quantités de nouveaux spectres
peuvent être attendues, et malgré le succès qu’a connu la technologie 4G en répondant à la
demande des utilisateurs en termes de débit, aujourd’hui elle se trouve incapable de garder le
rythme en raison du développement exponentiel des applications qui demande de plus en plus
de débit. Ce qui nécessite l’immigration vers une nouvelle génération plus fiable et plus
performante. .
Dans le cadre de ce projet une étude détaillée sur l’évolution des réseaux cellulaires 1G/2G/3G
est élaborée ici, suivie par une étude approfondie sur les performances du réseau 4G, En suite
une étude général de la nouvelle génération 5G en déterminant son évolution au niveau
architecture et au niveau techniques et technologies d’accès utilisées
Abstract
If there is one sector that is constantly evolving, it is the mobile sector. The 4G long-term
evolution (LTE) system has been deployed and is maturing, where only incremental
improvements and small amounts of new spectra can be expected. Despite of the success of 4G
technology in Responding to users' demand for throughput, today it is unable to keep pace
because of the exponential development of applications that require more and more throughput.
This requires immigration to a new generation more reliable and more efficient. .
E-UTRAN: Evolved UMTS Terrestrial UTRAN: UMTS Terrestrial Radio Access Network
GSM: Global System for Mobile Communications HSS: Home Suscriber Service
Le réseau Long Term Evolution Advanced (LTE– Advanced) dont fait partie la 4G a maintenant
atteint sa maturité après avoir été déployé aux alentours de 2010. Aucune évolution majeure
dans la structure du réseau ne verra le jour alors que le marché des communications mobiles est
en pleine expansion. La 4G ne peut répondre à certains challenges qui se profilent aujourd’hui
tels que l’encombrement spectral ou la réduction de la consommation d’énergie.
L’intérêt des acteurs des réseaux de communications et des industriels du monde entier est
maintenant tourné vers la prochaine génération de réseau mobile : la 5G.
La prochaine génération de réseau mobile (5G) est prévue pour être déployée à l’horizon 2020,
il sera mise en œuvre avec un débit de données utilisateur de 100Mbps, un débit de données de
pointe de 20Gbps et la réduction du temps de latence jusqu'à 1ms. Cette technologie va générer
une vitesse ultra élevée qui est possible de changer la signification de l'utilisabilité du téléphone
cellulaire.
1. Introduction :
L’entreprise Mobile Communication Company International (MCCI) est une société régionale
de services d'ingénierie des télécommunications créée en 2010 et fait partie du MBUZZ (Mobile
Business Company Group). Son siège social se trouve à Riyad, en Arabie Saoudite et dans les
Emirats Arabes Unis, au Koweït et au Qatar et bientôt à Bahreïn, MCCI a une vision future
d'étendre son territoire de marché à chaque Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Libye). MCCI
est connue pour être l'un des principaux fournisseurs de services de solutions clé en main
d'ingénierie avec un solide bilan et bénéficient d'un avantage exceptionnel d'avoir une
expérience multifournisseurs fournissant des solutions de bout en bout pour les réseaux fixes et
mobiles ainsi que pour les systèmes satellites.
Les ressources de MCCI sont constituées d'employés hautement qualifiés, ajoutés à une base
de coûts concurrentielle et l'environnement commercial favorable permet de déployer tout
projet avec un préavis et de fournir une qualité élevée ; Ajoutant ainsi à son leadership éprouvé
sur le marché dans le déploiement et le maintien des réseaux de télécommunications. En un
mot, MCCI peut aider les entreprises à exploiter les opportunités de développement rapide sur
les marchés mondiaux. Son leadership dans la fourniture de solutions clés en main dans le
domaine des télécommunications en fait le partenaire idéal pour les opérateurs GSM, les
fournisseurs de télécommunications, les secteurs gouvernementaux et privés dans la région.
2. Mission de MCCI
La mission de l’entreprise MCCI, se résume dans les points suivant :
Fournir les meilleures normes d'exécution afin que ses clients soient satisfaits du travail
qu’elle fournit ;
S’adapter aux besoins de ses clients et fournir les meilleures solutions en donnant le
meilleur en tout temps ;
Avoir les meilleures relations avec les fournisseurs afin qu’elle puisse fournir les
meilleures solutions à ses clients
Dans l'environnement commercial difficile d'aujourd'hui, les clients s'attendent à ce que leur
fournisseur de services d'infrastructure réponde à leurs besoins.
Pour cela, MCCI cherche à améliorer continuellement les compétences et la profondeur de ses
ressources techniques et professionnelles, en offrant à ses clients une excellence
opérationnelle inégalée par ses concurrents.
Et pour répondre aux exigences du marché, l’entreprise MCCI fournit une large gamme de
services dont on peut les classer en quatre catégories :
Infrastructure de télécommunication
Les équipes dédiées MCCI ont une expérience extensive dans le bâtiment et la maintenance
des infrastructures de télécom. MCCI est capable de fournir des services de déploiement
efficaces et rapides avec des normes de qualités qui réponds aux attentes des clients dans les
réseaux mobiles, les réseaux fixes, satellites et autres services de télécommunication.
sont préparés avec les derniers outils de dessin et de conception et avec les normes de
qualité des clients.
Implémentation d'ingénierie de télécommunications : L'équipe d'ingénierie de
télécommunications de MCCI est spécialisée dans l'installation, la mise en service,
l'intégration des équipements multifournisseurs pour 2G, 3G et LTE, en testant et
supportant toutes sortes de technologies de télécommunication, y compris l'équipement
BSS, les sites MSC, les passerelles, les plates-formes ATM et autres équipements liés
aux télécommunications. MCCI est le partenaire privilégié de tous les principaux
opérateurs, fournisseurs y compris STC-KSA, Mobily, Zain, Vodafone et Qtel, Viva
Koweït et Bahreïn, Ericsson, Huawei, Alcatel-Lucent, Nokia-Siemens et autres.
Planification et optimisation : L'équipe de planification et d'organisation de MCCI a des
calibres excellents avec des antécédents de télécommunication réussis sur une variété
de projets. L’expertise avec la dernière planification et les outils de test de lecteur
comme NetAct Planner, Optimizer, MapInfo, TEMS, NEMO, ACTIX et autres. Le
champ de travail comprend : La panification du réseau radio, les services d'optimisation
de réseau, Drive Test.
Le réseau Long Term Evolution Advanced (LTE– Advanced) dont fait partie la 4G a maintenant
atteint sa maturité après avoir été déployé aux alentours de 2010. Aucune évolution majeure
dans la structure du réseau ne verra le jour alors que le marché des communications mobiles est
en pleine expansion. La 4G ne peut répondre à certains challenges qui se profilent aujourd’hui
tels que l’encombrement spectral, la réduction de la consommation d’énergie, L’augmentation
du nombre des utilisateurs et les exigences de taux de données élevés.
Afin de répondre à la problématique ci-dessus, des objectifs ont été fixés. L’objectif principal
est de faire l’étude de la 4G, ses limitations et l’immigration vers la 5G
III. Conclusion
A l’issue de ce chapitre, nous avons présenté d’une façon générale l’organisme d’accueil,
MCCI, son historique, ses missions et son organisation, et le contexte de notre projet
I. Introduction
L’usage des services de communications mobiles a connu un essor remarquable, ces dernières
années, plusieurs générations ont vues le jour (1G, 2G, 3G, 4G et prochainement la 5G) et
connues une évolution importante, en apportant un débit exceptionnel et qui ne cesse
d’augmenter, une bande passante de plus en plus large et par conséquent une augmentation
remarquable de nombre d’utilisateur supportés.
Les réseaux de la 1ère génération ont été intégrés au réseau de télécommunication dans les
années 80. Ces systèmes ont été disparu il y a quelques années laissant la place à la seconde
génération, appelée 2G (appelée aussi GSM) lancée en 1991. Elle est encore active de nos jours.
Nous pouvons distinguer deux autres types de générations au sein même de la seconde : la 2.5
(GPRS) et la 2.75 (EDGE). A la différence de la 1G, la seconde génération de normes permet
d’accéder à divers services, comme l’utilisation du WAP pour accéder à l’internet, tant dit que
pour la 3ème génération connue sous le nom de 3G permet l’accès à l’internet avec un haut débit.
Dans ce chapitre nous allons présenter les différentes générations de téléphones mobiles, leurs
architectures, leurs caractéristiques principales
La technique FDMA n’a pas réussi à éliminer les interférences entre les canaux adjacents, ce
qui dégradait énormément la qualité de la communication, ajoutons à cela, l’absence des
mécanismes de sécurité (cryptage) et l’insuffisance des ressources allouées se traduisant par
une limitation du nombre d’appels en simultanées. Egalement, le coût élevé des terminaux
Parmi les réseaux 1G, nous citons le réseau NMT (Nordic Mobile Telephony) et le réseau
AMPS (Advanced Mobile Phone System).
1. Caractéristique technique
Modulation FM
Puissance de mobile 3W
Taille de cellule 2 à 20 Km
Le GSM est apparu dans les années 90. Il s'agit de la norme 2G. Son principe, est de passer des
appels téléphoniques, s'appuyant sur les transmissions numériques permettant une sécurisation
des données (avec cryptage), il a connu un succès et a permis de susciter le besoin de téléphoner
en tout lieu avec la possibilité d'émettre des minimessages (SMS, limités à 80 caractères). Ainsi
qu'il autorise le roaming entre pays exploitant le réseau GSM.
Devant le succès, il a fallu proposer de nouvelles fréquences aux opérateurs pour acheminer
toutes les communications, et de nouveaux services sont aussi apparus, comme le MMS. Le
débit de 9.6 kbps proposé par le GSM est insuffisant, dans ce concept, ils ont pensaient à
développer de nouvelles techniques de modulations et de codages qui ont permis d'accroitre le
débit pour la nouvelle génération [1].
Le Réseau GSM a pour premier rôle de permettre des communications entre abonnés
mobiles et abonnés du réseau téléphonique commuté (RTC). Il se distingue par un accès
spécifique appelé la liaison radio. La figure 1 présente l'architecture du Réseau GSM.
1. Caractéristique technique
Fréquence (Mhz) 890-915 MHz: Liaison montante
935-960MHz : Liaison descendante
Technique de multiplexage TDMA
Modulation GMSK
BTS (Base Transcreiver Station) : Composée d’un élément d’interface avec la station, d’un
émetteur/récepteur et d’une antenne. Le domaine de la BTS reste la liaison physique radio.
BSC (Base Subsystem Controller) : Commande jusqu’à une centaine de BTS. L’essentiel des
fonctions de contrôle et de surveillance est réalisé par la BSC.
NSS (Network Subsystem) : Partie routage du réseau, chargée de l’acheminement de la
communication) entre deux utilisateurs du réseau ou vers l’extérieur.
MSC (Mobile Switching Center) : En charge du routage dans le réseau, de l’interconnexion
avec les autres réseaux et de la coordination des appels.
VLR (Visitor Location Registration) : Base de données temporaire contenant des
informations sur tous les utilisateurs (MS) gérés par le MSC.
HLR (Home Location Registrer) : Base de données centrale comportant les informations
relatives à tout abonné autorisé à utiliser ce réseau mobile.
GMSC (Gateway MSC) : Passerelles d’accès vers autre réseaux mobile ou fixes.
RTC : Réseau téléphonique commuté.
OMC (Operation and Maintenance Center) : Il est chargé de mettre en place et de veiller au
bon fonctionnement des différents éléments du réseau. [2]
5 Mhz
Largeur des canaux
2. Architecture de L'UMTS
L'architecture de l'UMTS est constituée en trois grandes parties interagissant entre elles. Une
partie d'accès radio UTRAN (UMTS Terrestrial Radio Access Network) appelée
communément le sous-système radio, une partie cœur de réseau CN (Core Network) et
l'équipement usager UE (User Equipment). La figure qui suit illustre l'architecture globale du
réseau UMTS [3].
Le réseau d'accès (UTRAN) : Le réseau d'accès UTRAN est doté de plusieurs fonctionnalités.
Sa fonction principale est de transférer les données générées par l'UE. Il supporte toutes les
fonctionnalités radio et sert de passerelle entre l'UE et le cœur du réseau via des interfaces, Le
réseau d'accès UTRAN est composé de plusieurs éléments tels que des stations de base,
appelées communément Node B et des contrôleurs radio RNC (Radio Network Controller).
Node B : assure la couverture pour les terminaux UMTS. Sa principale fonction est d'assurer
les fonctions de réception et de transmission radio pour une ou plusieurs cellules du réseau
d'accès de l'UMTS avec un UE.
RNC : Le RNC gère les ressources radio de la zone dont il a le contrôle, c'est-à-dire les
ressources de la zone de couverture de tous les Node B auxquels il est rattaché. Il route les
communications entre le Node B et le coeur de réseau.
SGSN L’entité SGSN (Service GPRS Support Node) se charge dans son aire de service des
transmissions de données entre les stations mobiles et le réseau mobile. Le SGSN est relié par
des liens Frame Relay au sous-système radio GSM. Le SGSN est connecté à plusieurs BSC et
présent dans le site d’un MSC.
GGSN L’entité GGSN (Gateway GPRS Support Node) joue le rôle d’interface à des réseaux
de données externes. Elle décapsule des paquets GPRS provenant du SGSN les paquets de
données émis par le mobile et les envoie au réseau externe correspondant. Egalement, le GGSN
permet d’acheminer les paquets provenant des réseaux de données externes vers le SGSN du
mobile destinataire. Le GGSN est généralement présent dans le site d’un MSC [4].
V. Conclusion
Dans ce chapitre introductif, nous avons présenté d’une façon générale les différentes
générations de téléphone mobiles et les principales caractéristiques d’un réseau cellulaire.
L’évolution du GSM vers GPRS constitue une évolution intéressante pour passer à la troisième
génération UMTS. Il est conçu pour la transmission de données en mode paquet pour assurer
l’accès simple au réseau Internet.
I. Introduction
Quatrième génération (4G) introduite dans les années 2000. 4G utilise le concept de
connectivité n'importe où, n'importe quand à partir de n'importe quel type d'appareil. Il est
supposé fournir 100Mbps à 1Gbps aux utilisateurs et la plage de latence entre 40ms et 60ms.
4G capable de fournir des expériences haut débit mobile plus rapides et de meilleure qualité en
plus de l'application de l'accès Web mobile et de la qualité élevée des vidéos et des images.
Modulation QPSK/16QAM/64QAM
Les réseaux LTE sont des réseaux cellulaires constitués de milliers de cellules radio qui utilisent
les mêmes fréquences hertziennes, y compris dans les cellules radio mitoyennes, grâce aux
codages radio OFDMA et SC-FDMA. La figure suivante présente l’architecture du réseau LTE.
S1-MME S6a
Uu
MME HSS
UE e-NodeB
X2 S11 PCRF
Gx Rx
S5
S-GW P-GW Service IP
Uu S1-U De l’opérateur
e-NodeB SGi
UE
EPC : Evolved Packet Core : Le cœur de réseau appelé « EPC » (Evolved Packet Core) utilise
des technologies « full IP », c'est-à-dire basées sur les protocoles Internet pour la signalisation
qui permet des temps de latence réduits, le transport de la voix et des données. Ce cœur de
réseau permet l’interconnexion via des routeurs avec les autres eNodeB distants, les réseaux
des autres opérateurs mobiles, les réseaux de téléphonie fixe et le réseau Internet.
HSS : Home Suscriber Service, c’est une base de données similaire au HLR en GSM
/ UMTS, Elle est Principalement désignée à l’authentification, l’autorisation, la
sécurité, le débit et fournit une localisation détaillée à l’utilisateur.
PDN-GW : Packet Data Network GateWay, c’est une porteuse du chemin de données
entre le UE et PDN à trois segments.
PCRF: Policy and Charging Rules Function, responsable sur la décision principale du
control. Il fournit une QoS d'autorisation pour décider le traitement des données en
respectant l’abonnement des utilisateurs.
SGW: Serving Gateway, c’est la jonction principale entre le réseau radio accès et le
réseau cœur Serving Gateway (SGW), elle permet aussi d’achemine les paquets de
données.
SGSN : Serving GRPS Support Nom, Interconnecte le LTE, UMTS, et le réseau GSM
pour augmenter la mobilité.
La partie radio E-UTRAN :La partie radio du réseau, appelée « eUTRAN » est simplifiée par
rapport à celles des réseaux 2G (BSS) et 3G (UTRAN), elle est responsable sur le management
des ressources radio, la porteuse, la compression, la sécurité, et la connectivité vers le réseau
cœur évolué.
e-NodeB : c’est l’équivalent de la BTS dans le réseau GSM et NodeB dans l’UMTS,
elle permet de réduire la latence du réseau.
Le Soft Handover : il s’installe lorsqu’un utilisateur possède un lien simultané avec deux
eNodeB (eNodeB1 et eNodeB2). Lorsque l’utilisateur mobile doit changer l’eNodeB1 du fait
du niveau élevé du signal reçu d’un nouvel eNodeB (eNodeB2), le terminal maintient les deux
liens avec les deux stations de base. Il ne libèrera ainsi le lien avec l’eNodeB1 que si la
procédure du Handover a réussi avec la nouvelle station de base.
Par exemple, si les modulations disponibles sont le QPSK et le 16-QAM, dans le cas où le canal
est marqué comme bon, on utilisera la modulation 16-QAM, qui offre un meilleur débit mais
une plus faible robustesse. Par contre, si le canal est marqué comme dégradé, on utilisera la
modulation QPSK, permettant un débit plus faible, mais plus robuste (moins sensible aux
interférences) [7].
FDD (Frequency Division Duplexing) désigne une méthode de duplexage dans le domaine des
télécommunications sans fil. L'émission et la réception des données se font à des fréquences
différentes ; autrement dit, la fréquence de la porteuse du signal est différente suivant que le
sens de la liaison est montant ou descendant.
Le Duplex par séparation temporelle TDD (Time-Division Duplex) est une technique
permettant à un canal de télécommunication utilisant une même ressource de transmission (un
canal radio par exemple) de séparer dans le temps l'émission et la réception. [9]
Les modulations multi porteuses comme l’OFDM consistent à répartir les symboles sur un
grand nombre de porteuses à bas débit, à l’opposé des systèmes conventionnels qui transmettent
les symboles en série où chaque symbole occupant alors toute la bande passante disponible [10]
𝑘
𝑓𝑘 = 𝑓0 + , 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑁 − 1,
𝑇𝑠
Pour répartir les données à transmettre sur les N sous-porteuses, on groupe les symboles par
paquets de N où {𝐶𝑘 } est un ensemble de nombres complexes prenant ses valeurs dans un
alphabet fini, et représentant les données à transmettre. Le k-ième train de symboles parmi les
N trains module une porteuse de fréquence 𝑓𝑘 . Le signal modulé du train k s’écrit sous forme
complexe 𝐶𝑘 𝑒 2𝑗𝜋𝑓𝑘𝑡 .
𝑠(𝑡) = ∑𝑁−1
𝑘 𝐶𝑘 𝑒2𝑗𝜋𝑓𝑘𝑡 , 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑁 − 1 1.1
La Figure 9 présente les spectres des sous-porteuses d’un système OFDM, avec N = 5. Les
fréquences sont orthogonales si l’espace entre deux fréquences adjacentes 𝑓𝑘 et 𝑓𝑘+1 est δf =
1/Ts. En effet chaque sous-porteuse modulé par un symbole pendant une fenêtre rectangulaire
temporelle de durée Ts, son spectre en fréquence est un sinus cardinal, fonction qui s’annule
tous les multiples δf.
Ainsi, lorsque l’échantillonnage est effectué précisément à la fréquence 𝑓𝑘 d’une sous porteuse,
il n’y a aucune interférence avec les autres sous-porteuses. C’est ce qui permet de recouvrir les
spectres des différentes porteuses et d’obtenir ainsi une occupation optimale du spectre.
L’analyse algébrique montre que le signal s (t), à la sortie du modulateur OFDM est donné par
Eq. (1.1). En discrétisant ce signal et en le ramenant en bande de base pour l’étude numérique
on obtient sn définit par :
𝑘
𝑠(𝑡) = ∑𝑁−1
𝑘 𝐶𝑘 𝑒2𝑗𝜋𝑛𝑁 1.3
Les 𝑠𝑛 sont donc obtenus par une transformée de Fourier inverse discrète des 𝐶𝑘 . En choisissant
le nombre de sous-porteuses N tel que N = 2𝑛 , le calcul de la transformée de Fourier inverse
se simplifie et peut se calculer par une simple IFFT, nous conduisant au schéma numérique
suivant :
La figure 11, représente un schéma bloc simplifié d’un système OFDM à une seule entrée et
une seule sortie (SISO). Sur le côté de l’émetteur, les symboles (QAM/PSK) modulés sont
mappés à N sous porteuses orthogonales. Ceci est effectué à l’aide d’une opération de
transformée de Fourier discrète inverse (IDFT). Souvent, l’IDFT est effectuée avec un
algorithme de transformée de Fourier rapide inverse (IFFT), qui est efficace du point de vue
calcul. Ensuite, le CP est inséré et une conversion parallèle-série est effectuée préalablement à
la transmission sur l’interface air.
Au niveau du récepteur, les opérations inverses sont effectuées. Une fois le signal est au niveau
du récepteur, le CP, qui aurais subit des interférences de la part des symboles OFDM
précédents, est enlevé. Puis, une opération de transformé de Fourier rapide (FFT) amène les
données au domaine fréquentiel. De cette manière, l’estimation du canal et l’égalisation est
simplifiée.
L’intérêt de l’OFDM est de conserver une durée symbole importante tout en transmettant
à haut débit. Cependant, même si la durée d’un symbole est largement supérieure à l’étalement
des trajets, le signal reçu n’est pas exempt d’interférences du fait que le canal est à trajets
multiples.
Pour s’affranchir de l’interférence entre symboles OFDM, on duplique les derniers symboles
temporels de tout symbole OFDM et on les transmet en tête. Ces parties répétées constituent
le préfixe cyclique ou CP .
3.2 OFDMA
Cette technique de multiplexage d’accès consiste la répartition du signal sur des porteuses
orthogonales pour transmettre le signal indépendamment et à des fréquences différentes.
L’OFDMA consiste à introduire trois types de sous-porteuse :
LTE utilise la technique OFDMA en voie descendante car elle nécessite une alimentation
importante de l’amplificateur. Ceci ne pose pas problème pour une station de base fixe, mais
cela n’est pas adapté à un émetteur alimenté par une batterie (cas d’un terminal mobile). Pour
cela, LTE utilise en voie montante SC-FDMA qui est très similaire à OFDMA, mais plus
efficace en consommation d’énergie.
3.3 SC-FDMA
La technique d’accès multiple à division de fréquence et à canal unique (SC-FDMA) est adoptée
à la place de l’OFDMA pour la liaison montante du système LTE.
Le principe de base du SC-FDMA est identique à l’OFDMA à la différence qu’une DFT est
appliquée avant la modulation OFDM, ce qui permet de disperser les symboles de données sur
l’ensemble de sous porteuses transportant l’information et permet ainsi de produire une
structure a une seule porteuse. Le SC-FDMA présente un PAPR réduit par apport à l’OFDM,
ce qu’il la rendue attractive pour la transmission en sens montant du fait que l’UE en bénéficie
en terme d’efficacité de la puissance transmise.
Les techniques MIMO (Multiple Input Multiple Output) sont apparus dans les années 90. Le
but étant d’améliorer le débit, augmenter la capacité du réseau et l’efficacité spectrale, diminuer
la probabilité de coupure du lien radio, améliorer la qualité des liens radio, elles se basent sur
l’utilisation de plusieurs antennes aussi bien du côté de l’émetteur que celui du récepteur. La
mise en place d’une telle structure permet au système utilisé d’atteindre des débits importants
et cela sans changer la largeur de la bande alloué au signal ni sa puissance d’émission [11].
Le signal reçu sur l'antenne i (i=1 ;…; Nr) est la somme des contributions des symboles émis
{ 𝒔𝟏,…,𝑺𝑵𝒕 } multipliée par le gain complexe ℎ𝑖,𝑗 des liaisons correspondantes :
𝑡𝑁
𝑦𝑖 = ∑𝑖=1 ℎ𝑖𝑗 𝑠𝑗 + 𝑛𝑖 1.4
La figure 13 présente le modèle d'un système MIMO, l'équation 1.4 peut être réécrite d'une manière
matricielle afin de la rendre plus synthétique :
𝑦 = 𝐻𝑠 + 𝑛
Où : 𝑦 = [𝑦1 ∷: 𝑦𝑁𝑟 ]𝑇 , [𝑠1 ∷: 𝑠𝑁𝑡 ]𝑇 , 𝑒𝑡 [𝑛1 ∷: 𝑛𝑁𝑡 ]𝑇 1.5
La matrice canal est donnée par :
ℎ11 ⋯ ℎ1𝑁𝑡
H= [ ⋮ ⋱ ⋮ ] 1.6
ℎ𝑁𝑟1 ⋯ ℎ𝑁𝑟𝑁𝑡
Avec Hi j le coefficient complexe du canal entre l'𝐼è𝑚𝑒 antenne d’émission et la 𝐽è𝑚𝑒 antenne
de réception. En fonction de l’environnement de propagation, de l’espacement entre les
antennes ou même de leurs polarisations, ces coefficients peuvent être plus ou moins corrélés
entre eux.
5. Agrégation de porteses
Dans le but d’augmenter la capacité et atteindre des débits plus élever le besoin d’avoir une
bande spectrale plus large s’avère indispensable. L’Agrégation en Fréquence (AF) est une des
méthodes proposées par le groupe 3GPP pour atteindre une bande passante de 100 MHz exigée
par le standard LTE-A [12]
La formule de Shannon (Équation 1.7) montre que le débit théorique maximal D d’un canal
augmente en proportion de la bande passante W, en considérant un rapport signal sur bruit
(S/N) constant.
𝐒
𝐃 = 𝐖. 𝐥𝐨𝐠 𝟐 (𝐍) 1.7
Pour augmenter le débit, une solution consiste à augmenter la bande passante. Mais compte
tenu des nombreuses contraintes liées à la gestion du spectre de fréquence, l’agrégation de
porteuses est adoptée.
Carrier agrégation ou l’agrégation de porteuses est une caractéristique importante qui a donné
un plus pour la normalisation du LTE-Advanced.
L’agrégation de porteuses peut être utilisé à la fois pour FDD et TDD. Chaque porteuse agrégée
est considéré comme un ensemble de porteuses. Cet ensemble peut avoir une largeur de bande
de 1.4, 3, 5, 10, 15 ou 20 MHz, et d'un maximum de cinq porteuses constitutives peuvent être
regroupées. D'où la bande passante maximale est de 100MHz. Le nombre de porteuses agrégées
peut être différent dans DL et UL.
Lorsque les porteuses sont regroupés, chaque porteuse est appelé porteuse de composants. Il y
a deux catégories :
Primary component carrier : Il s'agit du transporteur principal dans n'importe quel groupe. Il y
aura une porteuse de liaison descendante primaire et une porteuse de composant principal de
liaison montante associée.
Notons qu'en voie montante, la puissance d'émission maximale de l'UE reste inchangée, de sorte
que la puissance disponible doit être partagée entre les porteuses. L'agrégation de porteuses en
voie montante est donc réservée aux UE se trouvant dans de bonnes conditions radio.
On distingue trois types différents de l'agrégation des porteuses peuvent être identifiés comme
indiqué dans figure 14 :
La forme d'agrégation de porteuse la plus simple, représentée dans l'exemple (a), est celle où
les porteuses sont contiguës et se situent dans la même bande de fréquences. Dans ce cas, il est
possible pour un appareil mobile de gérer les signaux en utilisant un seul émetteur-récepteur, à
condition qu'il soit capable de fonctionner efficacement sur la bande passante agrégée.
L'exemple (b) montre une agrégation de porteuse non contiguë intra-bande, dans laquelle les
porteuses se trouvent dans la même bande de fréquence, mais elles ne sont pas adjacentes. Dans
ce cas, il est nécessaire que l'appareil mobile utilise un émetteur-récepteur séparé pour chaque
transporteur.
Le dernier exemple d'agrégation de porteuses est basé sur des porteuses non contiguës inter-
bandes, comme montré dans l'exemple (c). Dans ce cas, les porteuses tombent dans différentes
parties du spectre radio, telles que 900 MHz et 1800 MHz. La possibilité de combiner de telles
porteuses est particulièrement utile pour les opérateurs de réseau avec des allocations de spectre
fragmentées, bien que cela pose des défis pour le périphérique mobile. Comme dans l'exemple
(b), il est nécessaire d'inclure un émetteur-récepteur pour chaque porteuse et il est nécessaire de
concevoir soigneusement pour s'assurer que le dispositif peut fonctionner efficacement dans
deux bandes différentes (ou plus) simultanément
Il y a un débit de crête plus élevé lorsqu'on permet l'agrégation de spectres pour plus
d'une bande de fréquence unique. Le débit de données de pointe théorique provenant de
l'utilisation combinée de l'agrégation de porteuse avec un total de 40 MHz et jusqu'à
huit antennes.
Amélioration du débit moyen des utilisateurs, en particulier lorsque le nombre
d'utilisateurs n'est pas trop élevé. La planification conjointe des opérateurs dans
l'eNodeB permet d'utiliser la sélection optimale de l'opérateur, ce qui conduit à de
meilleures performances et à un équilibrage de charge optimal entre les opérateurs.
6. Les limites de la 4G
Le réseau 4G est basé sur la technique de transmission multi-porteuse dit OFDM, l’OFDM
généralement a quelques limitations
Les erreurs de synchronisation dans un système OFDM, présentées par la figure 15, sont dues
aux décalages en temps et en fréquence entre le signal reçu à l’entrée du récepteur et les horloges
et oscillateurs locaux en réception [13].
Ces erreurs de synchronisation perturbent le signal reçu et conduisent à des dégradations plus
ou moins importantes des performances du système. Ce paragraphe détaille l’origine de ces
erreurs et évalue leur impact sur les performances du système
L’erreur de phase horloge est le décalage entre l’instant d’échantillonnage du début des
symboles OFDM, après suppression de l’intervalle de garde (IG) sur le signal reçu, et celui
considéré par l’horloge d’échantillonnage du récepteur. Elle est définie par :
𝜏 = 𝑇0ℎ𝑙 − 𝑇0
Où 𝑇0 désigne l’instant d’échantillonnage du début des symboles OFDM reçus et 𝑇0ℎ𝑙 celui
considéré par l’horloge locale. 𝑇0ℎ𝑙 est donné par un estimateur ou une boucle de phase horloge
à la réception.
La figure 16 illustre la définition de l’erreur de phase horloge qui se traduit par un mauvais
calage de la fenêtre FFT en réception.
En présence du préfixe cyclique placé au début du symbole OFDM, deux cas d’erreur de phase
horloge se présentent :
- L’erreur de phase horloge est telle que 𝑇0ℎ𝑙 est inclus dans le préfixe cyclique. Elle provoque
- L’erreur de phase horloge est telle que 𝑇0ℎ𝑙 est en dehors du préfixe cyclique. Dans ce cas, il
y a, d’une part, apparition d’interférence entre symboles IES (venant des symboles précédent
ou suivant) et, d’autre part, rupture de l’orthogonalité entre porteuses entraînant de
l’interférence entre porteuses IEP.
L’erreur de fréquence horloge vient du fait que la fréquence d’échantillonnage du signal OFDM
reçu est différente de la fréquence de l’horloge d’échantillonnage du récepteur. Elle est définie
de manière normalisée par :
𝑇′𝑒𝑐ℎ −𝑇𝑒𝑐ℎ
𝛽= 𝑇𝑒𝑐ℎ
L’erreur de fréquence porteuse vient du fait que la fréquence porteuse du signal reçu est
différente de celle de l’oscillateur local de réception. Elle est définie de manière normalisée
par :
𝑓′𝑝 − 𝑓𝑝
∆𝐟 =
∆𝑓𝑝
Où 𝑓𝑝 est la fréquence porteuse du signal reçu, 𝑓′𝑝 est la fréquence porteuse de l’oscillateur
local en réception et ∆𝑓𝑝 est l’espacement inter porteuse.
En présence d’une erreur ∆f, le signal utile est déphasé et atténué. De plus, l’orthogonalité des
porteuses est rompue introduisant ainsi de l’IEP
L’erreur de phase porteuse ϕ est due à la différence de phase initiale entre le signal reçu et
l’oscillateur local de réception. Cette erreur crée un déphasage du signal utile mais n’introduit
pas d’interférence
𝑌𝑖,𝑛 = 𝑒 𝑗ϕ 𝑋𝑖,𝑛 + 𝑛𝑛
Une fois les sources d’erreurs de synchronisation identifiées et leur impact sur les performances
du système évalué, il s’avère nécessaire d’estimer et de corriger ces erreurs afin de permettre la
démodulation du signal reçu, des algorithmes sont alors proposés :
– Algorithmes utilisant des symboles pilotes : Le principe de ces algorithmes est d’utiliser
des symboles OFDM spécifiques, appelés symboles pilotes, afin d’estimer et de corriger les
erreurs de synchronisation. Ces pilotes peuvent être connus ou inconnus à la réception et
peuvent être exploités avant ou après la FFT.
Le PAPR est la relation entre la puissance maximale d'un échantillon dans un symbole de
transmission OFDM donné divisé par la puissance moyenne de ce symbole OFDM. Le PAPR
se produit lorsque, dans un système à porteuses multiples, les différentes sous-porteuses sont
déphasées les unes par rapport aux autres. A chaque instant ils sont différents l'un par rapport à
l'autre à différentes valeurs de phase. Lorsque tous les points atteignent la valeur maximale
simultanément ; cela provoquera l'éclatement soudain de l'enveloppe de sortie, ce qui provoque
un «pic» dans l'enveloppe de sortie. En raison de la présence d'un grand nombre de sous-
porteuses modulées indépendamment dans un système OFDM, la valeur de crête du système
peut être très élevée par rapport à la moyenne de l'ensemble du système. Ce rapport de la valeur
de puissance de crête à la valeur moyenne est appelé PAPR peut être très élevé par rapport à la
moyenne de l'ensemble du système.
Ces fluctuations mesurées par le PAPR causent des distorsions non-linéaires quand on introduit
le signal OFDM dans un équipement non-linéaire comme l’amplificateur de puissance [14].
Considérons une enveloppe complexe d’un signal OFDM composé de N porteuses est donné
par :
2𝜋
𝑗𝑛 𝑇 𝑡
𝑠(𝑡) = ∑∞ 𝑁−1
𝑘=−∞ ∑𝑛=0 𝑎𝑛,𝑘 𝑔(𝑡 − 𝑘𝑇)𝑒
Où (𝑡) est une impulsion rectangulaire de durée T qui est aussi la durée du symbole OFDM.
2
𝑚𝑎𝑥𝑡𝜖[0,𝑇]|𝑠(𝑡)|
Alors le PAPR est défini par : PAPR= 2
𝜖{|𝑠(𝑡)| }
Figure 17: La valeur moyenne du PAPR de l’OFDM en fonction du nombre de sous porteuse N
La Figure 17 montre que la valeur du PAPR de l’OFDM augmente avec le nombre de sous-
porteuses. Par exemple pour N = 200, la valeur moyenne du PAPR est de 7.75 dB tandis qu’elle
est de 8.75 dB pour N = 1000 sous-porteuses.
méthodes pour réduire le PAPR sont présentes dans la littérature. Une classification regroupant
trois grandes familles de techniques de réduction du PAPR a été proposée :
V. Conclusion :
I. Introduction
La vision des communications sans fil 5G de prochaine génération consiste à fournir des débits
de données très élevés (généralement de Gbps), une latence extrêmement faible, une
augmentation de la capacité de la station de base et une amélioration significative de la qualité
de service (QoS) des utilisateurs.
Dans ce chapitre, nous faisons un examen exhaustif de l'évolution du sans-fil vers les réseaux
5G. Nous discutons d'abord les nouveaux changements architecturaux associés à la conception
du réseau d'accès radio (RAN), Par la suite, nous effectuons une étude approfondie des
nouvelles. Ensuite, les schémas de multiplexage nécessaires pour supporter efficacement cette
nouvelle couche physique sont discutés.
Performances 4G 5G
Débit maximal (Gbit/s) 1 10
Efficacité spectrale 1x 3x
Latence (ms) 10 1
3. Application réseau 5G
La 5G, contrairement aux réseaux mobiles actuels, ne sera pas axé prioritairement sur la
téléphonie. Cette particularité est un challenge et fera la force de celle-ci. En effet on peut
identifier plusieurs applications majeures auxquelles devra servir la 5G :
La communication Device-to-Device (D2D) fait référence à une technologie radio qui permet
aux périphériques de communiquer directement entre eux, c'est-à-dire sans acheminer les
chemins de données via une infrastructure réseau.
3.2 V2X
L'Internet des objets (IoT) décrit la coordination de plusieurs machines, appareils et appareils
connectés à Internet via plusieurs réseaux filaires et sans fil. Ceux-ci comprennent des objets
du quotidien tels que les smartphones, tablettes et autres appareils électroniques grand public,
et de telles machines, avec une connectivité IoT qui leur permet d'envoyer et de recevoir des
données [16].
4. Architecture réseau 5G
moyen des interfaces NG au 5GC, plus particulièrement à l'AMF (fonction de gestion d'accès
et de mobilité) et à la fonction UPF (User Plane Function), comme illustré à la Figure 24
Le NG-RAN consiste en un ensemble de gNB connectés au 5GC via l'interface NG. Un gNB
peut prendre en charge le mode FDD, le mode TDD ou le fonctionnement en mode double. Les
gNB peuvent être interconnectés via l'interface Xn. Un gNB peut consister en un gNB-CU et
un ou plusieurs gNB-DU (s). Un gNB-CU et un gNB-DU sont connectés via l'interface F1. NG,
Xn et F1 sont des interfaces logiques.
5GC (5G Core) L'architecture réseau est très flexible, modulaire et évolutive. Il offre de
nombreuses fonctions, y compris le découpage en réseau pour répondre aux besoins des clients.
Il propose le cloud distribué, NFV (virtualisation des fonctions réseau) et SDN (Software
Defined Networking).
2. Massive MIMO
Le MIMO massif est une extension du MU-MIMO dans lequel une station de base (BS)
desservant une cellule où circulent K utilisateurs mobiles est équipée d’un réseau composé de
M antennes : M est supérieur à K et de l’ordre d’une ou plusieurs centaines. Les K terminaux
utilisent alors un même bloc de ressources temps fréquence.
Le massive MIMO est double : d’une part, cette technologie permet d’augmenter les débits,
grâce au multiplexage spatiotemporel ; d’autre part, elle permet de focaliser l’énergie sur un
terminal, pour améliorer son bilan de liaison, grâce à la formation de faisceau, ou beamforming.
Il permet de focaliser l’énergie émise dans un espace limité proche de chaque terminal et ainsi
d’améliorer significativement les performances du lien descendant de la BS vers les terminaux
et de réduire l’énergie rayonnée.[18]
3. Beamforming
Dans une architecture traditionnelle des réseaux mobiles les fonctionnalités de traitement radio
et de bande de base sont intégrées dans la station de base comme le montre la figure 22(a).
Toutes les fonctionnalités de la station de base sont déployées au même endroit que la station
de base elle-même. Le module radio (RF) est placé à proximité de l'antenne relié par des câbles
coaxiaux. Le traitement en bande de base (BBU) est aussi situé sur le même site. Cette
architecture était considérée dans le déploiement des réseaux mobiles 1G et 2G.
Avec la prolifération des réseaux 3G, une nouvelle architecture de réseau a été proposée. Elle
repose sur une division des principales fonctionnalités de la station de base : la radio et le
traitement en bande de base, comme représenté dans la figure 22(b). Cette architecture consiste
à diviser les stations de base en deux entités séparées : Radio Remote Heads (RRH) et BaseBand
Unit (BBU). RRH est l'unité qui fournit l'interface avec la fibre et effectue le traitement
numérique, la conversion numérique-analogique, la conversion analogique-numérique,
l'amplification de puissance et le filtrage. La BBU est l'endroit où toutes les autres
fonctionnalités réseau sont déployées. Parmi les services du BBU nous pouvons citer les
opérations FFT / IFFT, modulation /démodulation, échantillonnage, gestion MIMO, codage et
décodage de canal, gestion d'interférences (e-ICIC), gestion de communication multipoint
(CoMP), les couches transport et MAC et le contrôle des ressources radios. Suite à la division
des fonctions, les modules RF sont placés juste à côté des antennes.
Les RRHs sont attribués d’une manière statique aux BBUs de la même façon que le RAN
traditionnel. Quant à l'unité de bande de base, elle est relocalisée à une distance qui peut aller
d'une centaines de mètres à plusieurs dizaines de kilomètres. RRH et BBU sont alors connectés
soit par une fibre optique, soit par une connexion hyperfréquence (microwave). Un premier
avantage d'une telle architecture est la possibilité de relier un ensemble de RRHs à un seul BBU.
Cela permet de réduir le coût du déploiement des RRHs. En outre, les BBUs sont placées dans
un endroit plus adapté, permettant ainsi des économies sur la location de site pour le
déploiement de stations de base traditionnelles tout-en-un. Une interface Ir relie les RRHs aux
BBUs.
Dans le réseau Cloud RAN, les unités de bande de base sont centralisées dans une entité appelée
BBU pool. Le site de cellule est alors réduit aux antennes appelées RRH (Radio Remote Head).
Les BBU Pool sont centralisés afin d’assurer le traitement pour les différents sites de cellule et
est virtualisé. Cela réduit le nombre d'équipements nécessaires à chaque site de station de base.
Le BBU pool est relié au réseau cœur à travers le backhaul. Le fronthaul quant à lui, il relie les
RRHs au BBU pool. Lorsqu'elles sont mises en commun, l'utilisation des BBU est plus efficace
et moins coûteuse. La flexibilité du réseau accroit et la consommation d'énergie diminue. Le
BBU pool fournit une concentration de capacités de traitement permettant une meilleure gestion
des ressources et une diminution du temps de réponse des serveurs d'applications. De plus, les
BBU pools assurent l'évolutivité du réseau en permettant à un plus grand nombre et une variété
de stations de base (macro-cellules, pico-cellules, femto-cellules) de bénéficier des services C-
RAN. Les BBU pools peuvent être considérés comme des serveurs capables d’assurer toutes
fonctionnalités de bande de base à travers la virtualisation du réseau d’accès radio. Une
architecture Cloud RAN est représentée dans la figure 23
Figure 26: Architecture système avec un réseau d’accès basé sur le cloud
Avantages du réseau Cloud RAN Cette nouvelle architecture de réseau d’accès présente
plusieurs avantages :
Multiplexage statique
Le réseau C-RAN transporte tout le traitement en bande de base vers un pool de BBU centralisé.
Les capacités de calcul nécessaires pour chaque station de base sont remplacées par une capacité
centralisée dans un BBU pool. Le multiplexage statique est défini comme étant le rapport entre
la capacité totale de traitement requise au niveau du BBU pool et la capacité de traitement
requise, dans le cas du RAN classique, dans toutes les stations de base couvertes par le même
BBU pool. Le gain statique a été étudié et évalué dans plusieurs travaux, et le gain potentiel est
estimé à environ 25% des ressources de traitement. Un facteur important qui contribue à ce gain
dans le réseau C-RAN est l'adaptabilité au trafic non uniforme. En effet, grâce au BBU pool
qui gère tous les traitements en bande de base pour un grand nombre de stations de base, le taux
d'utilisation des ressources est mieux adapté à la variation de la charge du réseau.
Le déploiement de stations de base à petites cellules offre une grande capacité à améliorer la
réutilisation spatiale des ressources spectrales et à améliorer l'efficacité de la puissance de
transmission.la 5G, qui verra encore probablement une forte augmentation des volumes de
données échangés, et qui utilisera des bandes millimétriques, aux faibles capacités de
propagation, nécessitera probablement la généralisation de la mise en place d’émetteurs
radioélectriques de faible puissance (small-cells).
Des estimations évoquent, pour satisfaire la demande et permettre l’introduction de la 5G, un
nombre d’au moins 10 small-cells par site macro en milieu urbain, milieu dans lequel les
cellules sont déjà relativement resserrées pour faire face à la densité des usages
. Les petites cellules aident dans cette transition pré-5G / LTE-Advanced Pro (LTE-A Pro) parce
qu'elles :
Fournir une capacité de données accrue
Aider les fournisseurs de services à éliminer les systèmes de toiture coûteux et les coûts
d'installation ou de location, ce qui réduit le coût global
Aidez à améliorer les performances des combinés mobiles. Si votre téléphone est plus proche
d'une petite station de base cellulaire, il transmet à des niveaux de puissance plus bas, ce qui
réduit effectivement la puissance du téléphone cellulaire et augmente considérablement la
durée de vie de la batterie.
Des techniques de modulation numérique de haut niveau sont largement utilisées dans les
systèmes de communication sans fil pour améliorer l'efficacité spectrale et augmenter le débit
de données, par exemple, la modulation 16QAM, 64QAM est adoptée dans un système à
évolution à long terme (LTE). Le futur système sans fil mobile (5G) vise à fournir un débit de
données utilisateur 10 à 100 fois plus élevé que le système 4G LTE, ce qui nécessite l'emploi
de schémas de modulation d'ordre supérieur tels que 256QAM c’est-à-dire 8bit/symbole.
L'idée clé de NOMA est d'utiliser le domaine de puissance pour l'accès multiple, alors que les
générations précédentes de réseaux mobiles se basaient sur le domaine temps / fréquence /
code.
Dans NOMA, plusieurs utilisateurs peuvent utiliser la même bande passante de fréquence alors
qu'ils se distinguent par la valeur de puissance allouée respectivement. Lors du décodage, disons
l'utilisateur k, le décodeur va supprimer les signaux des utilisateurs ayant des puissances
inférieures par SIC (annulation d'interférence successive), disons, utilisateur 1 à (k-1). Pour les
utilisateurs avec une puissance supérieure, il sera traité comme les bruits.
La figure ci-dessous illustre la NOMA de liaison descendante dans le cas d'une BS (station de
base) et de deux UE (équipement utilisateur)
Comme représenté sur la figure 25, la station de base (BS) envoie les signaux superposés à deux
utilisateurs, où l'utilisateur 1 a un gain de canal plus élevé que l'utilisateur 2. Dans NOMA,
l'utilisateur avec un gain de canal plus élevé et l'utilisateur appelé l'utilisateur fort et l'utilisateur
faible, respectivement. L'utilisateur fort soustrait d'abord le signal de l'utilisateur faible via SIC,
puis décode son propre signal ; l'utilisateur faible considère le signal de l'utilisateur fort comme
du bruit et détecte son propre signal directement.
L’OFDM présente, cependant, deux inconvénients majeurs. D’une part, l’insertion du pré- fixe
cyclique réduit l’efficacité spectrale puisque aucune information utile n’est transmise pendant
la durée de ce préfixe cyclique. D’autre part, le niveau très élevé des lobes latéraux présents
dans le spectre du filtre rectangulaire le rend non-compact et cause une perte additionnelle de
l’efficacité spectrale
La modulation FBMC peut être considérée comme un OFDM évolué. Les bancs de filtres
répondent aux principaux inconvénients de l'OFDM mentionnés ci-dessus. Premièrement, leurs
sous-canaux peuvent être conçus de manière optimale dans le domaine fréquentiel pour avoir
Le FBMC filtre chaque signal modulé par sous-porteuse dans un système à porteuses multiples
Le filtre prototype est celui utilisé pour le porteur de fréquence zéro et constitue la base pour
les autres filtres de sous-porteuse. Les filtres sont caractérisés par le facteur de
chevauchement, K qui est le nombre de symboles multi-porteuses qui se chevauchent dans le
domaine temporel. L'ordre du filtre prototype peut être choisi comme 2 * K-1 où K = 2, 3 ou 4
et est sélectionné selon le projet PHYDYAS [19].
La différence essentielle entre les modulations OFDM et FBMC réside dans la propriété de la
fuite spectrale, comme indique dans la figure ci-dessus, dans laquelle leurs réponses en
fréquence sont présentes. Il peut être observé que la modulation OFDM possède des lobes
latéraux importants, qui imposent des contraintes d’orthogonalité stricte pour toutes les sous-
porteuses. Au contraire, la modulation FBMC a des lobes latéraux négligeables dans le domaine
fréquentiel. Avec une fuite spectrale très limité.
Dans f-OFDM, un groupe peut être divisé en plusieurs sous-bandes. Chacune des bandes peut
avoir une bande passante différente, chaque sous-bande est composée de plusieurs sous-
porteuses et l'espacement de fréquence entre les sous-porteuses peuvent différer avec chaque
sous-bande. En combinant cette flexibilité de sous-bande et la flexibilité de sous-porteuse, vous
pouvez créer une structure de sous-trame très flexible qui peut transporter les différents types
de données de service dans la même sous-trame.
f-OFDM est capable de surmonter les inconvénients de l'OFDM tout en conservant les
avantages de celui-ci, Tout d'abord, avec un filtrage basé sur la sous-bande, l'exigence de
synchronisation globale est assouplie et la transmission asynchrone inter-sous-bande peut être
prise en charge. Deuxièmement, avec des filtres conçus de manière appropriée pour supprimer
l'OOB, la consommation de bande est réduite.
Le filtre le plus largement utilisé dans f-OFDM est le filtre sinc tronqué, qui peut être facilement
utilisé dans diverses applications avec des paramètres différents. Par conséquent, f-OFDM est
très flexible dans le multiplexage en fréquence.
En général, les modulations basées sur le filtrage de sous-bande peuvent réduire efficacement
les fuites OOB et atteindre de meilleures performances en comparaison avec le traditionnel
OFDM
Comme représenté sur la figure 41, l'émetteur génère son signal OFDM sur la base du bloc
attribué de M sous-porteuses consécutives dans un certain nombre de symboles OFDM
consécutifs. En particulier, pendant chaque période de symbole OFDM, l'émetteur obtient une
transformée de Fourier rapide inverse (IFFT) de longueur N de M nouveaux "symboles de
données" avec un préfixe cyclique (CP), où N> M est la taille FFT du système.
8. Conclusion
Nous sommes à l’aube d’une révolution dans le monde des télécommunications et comme
présenté dans ce chapitre, la 5G devra connecter plus de 1000 milliards d’objets qui créeront
l’Internet des Objets.
Même si aucun standard ne sera fixé avant 2020, les spécifications attendues pour la 5G sont
démesurées notamment en termes de débit de données, de couverture réseau, de temps de
latence et d’économie d’énergie. Dans ce chapitre, nous présentons l'évolution cellulaire vers
les réseaux 5G. Nous commençons par souligner le nouveau changement de paradigme
architectural, Par la suite, nous donnons une description détaillée de la technologie de la couche
physique. Nous discutons les différentes techniques d’accès, tels que SDMA, NOMA et
l'évolution des formes d’onde tel que F-OFDM, FBMC.
I. Introduction
Notre projet consiste à mettre en œuvre la chaine de transmission OFDM à l’aide de l’outil
Simulink disponible dans le logiciel Matlab. L'objectif est de démontré les étapes suivies dans
la conception d'un simulateur OFDM, la validation et par la suite les résultats obtenus. Nous
avons développé une interface utilisateur pour l'étude du traitement OFDM pour différentes
techniques de modulation M-QAM par la suite nous avons Développé une application qui
permet de montrer la comparaison entre la modulation OFDM et les modulations basées sur le
filtrage (FBMC et F-OFDM) et de montrer l’impact de filtre sur la réduction des fuites OOB.
On appelle taux d'erreur binaire le rapport du nombre de bits reçus en erreur au nombre de bits
total transmis.
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑖𝑡𝑠 𝑒𝑟𝑟𝑜𝑛é
𝐵𝐸𝑅 =
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑖𝑡𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
Le rapport signal sur bruit est un indicateur de la qualité de la transmission d'une information.
C'est le rapport des puissances entre :
le signal d'amplitude maximale pour laquelle la distorsion à la sortie reste inférieure à une
valeur limite ;
le bruit de fond, information non significative correspondant en général au signal présent à
la sortie du dispositif en l’absence d'un signal à l'entrée.
𝑷𝒔𝒊𝒈𝒏𝒂𝒍
𝑺𝑵𝑹𝒅𝑩 = 𝟏𝟎 𝐥𝐨𝐠( ) = 𝑷𝒔𝒊𝒈𝒏𝒂𝒍,𝒅𝑩 − 𝑷𝒃𝒓𝒖𝒊𝒕,𝒅𝑩
𝑷𝒃𝒓𝒖𝒊𝒕
Dans la chaine d'émission, nous générons une série binaire représentant une voix, des données,
une image ou encore une information analogique qui résulte d'une conversion analogique
numérique. Les données binaires sont ensuite modulées à l’aide d’un modulateur À la sortie de
ce modulateur, l'information a une constellation bien spécifique, par la suite on attaque le
modulateur OFDM.
4 états d’entiers
3Mhz la bande passante
53 entiers par trame
On constate que l’entrée du premier bloc est égale à la sortie du deuxième alors à quoi bon ces
deux blocs ?
L’intérêt est d’extraire les bits de la source pour les comparer avec ceux du récepteur
comme ça on peut calculer le taux d’erreur binaire
Modulation QPSK :
Le bloc Modulateur effectue la modulation numérique QPSK pour moduler le signal
de données, La sortie est une représentation en bande de base du signal modulé. La
source qu’on a utilisé est composée de 4 états possibles donc la modulation qu’on
doit utiliser doit être elle aussi à 4 états en modifiant l’ordre de la constellation :
GRAY au lieu de BINARY.
Modulateur OFDM
Le bloc Channel AWGN ajoute bruit blanc gaussien à un signal d'entrée réel ou complexe.
Lorsque le signal d'entrée est réel, ce bloc ajoute du bruit gaussien
réel et produit un véritable signal de sortie. Lorsque le signal
d'entrée est complexe, ce bloc ajoute bruit gaussien complexe et
génère un signal de sortie complexe. Ce bloc accepte un scalaire à
valeur, vecteur, ou signal d'entrée de la matrice avec un type de données simple ou double.
Remarque :
La valeur du SNR peut être modifiée pour déterminer la limite pour laquelle on commence
à avoir un taux d’erreur élevé.
Terminator :
Le bloc de terminaison est utilisé pour fermer des blocs dont les
ports de sortie ne sont pas connectés à d'autres blocs
Le récepteur effectue l'opération inverse de l'émetteur, le signal OFDM est converti en signal
numérique à l'aide de la grande vitesse convertisseur analogique-numérique.
Transformée de Fourier rapide est prélevé pour analyser le signal dans le domaine fréquentiel.
Les données sont par la suite démodulées. On obtient à la sortie de la chaine de réception un
train d'informations dont la vraisemblance avec le signal original transmis dépend des
perturbations introduites par le canal et les erreurs de traitement.
Démodulateur OFDM
Ce bloc applique la modulation OFDM au signal d’entrée
Avec les paramètres suivant :
Taille de l’FFT : 64
Taille CP : 16
Le nombre des bits erronés=5.471e +05 et le BER est égale 0.013 dB cela à la valeur de SNR=5
dB choisi
Afin de savoir l’impact du bruit sur notre signal, on va noter la valeur du taux d’erreur binaire
pour chaque valeur choisis du SNR, les différents résultats sont mentionnés dans le tableau ci-
dessous :
On remarque qu’au fur et à mesure que nous augmentons la valeur SNR, le taux d'erreur
binaire diminue à SNR= 11 dB le BER=0
Nous avons développé interface utilisateur pour l'étude du traitement OFDM nous allons
évaluer les performances BER du système OFDM pour différentes techniques de modulation.
Dans le but de facilité l’évaluation des performances d’OFDM pour M-QAM où M est 16,
64,256.
Dans la conception de notre outil et pour répondre à nos besoins, nous avons choisi le langage
Matlab qui permet de réaliser les interfaces graphiques qui aide l’opérateur à calculer et vérifier
certains paramètres. Cette interface graphique nous permet d'examiner la variation du taux
d'erreur sur les différentes modulations
L’interface GUI de l’application que nous avons réalisé sous MATLAB est représenté dans la
figure suivant :
Les figures ci-dessous montrent une courbe de comparaison de performances pour le BER et le
rapport signal sur bruit pour le système OFDM optique M-QAM avec M pour être 16, 64 et
256.La simulation a donné comme résultats les figures suivantes :
Les résultats obtenus sont montrés dans les figures ci dusses. Dans toutes les figures présentant
des performances BER, les axes horizontaux indiquent le rapport signal sur bruit (SNR) en dB
et les axes verticaux le BER . Il a été observé à partir des figures que pour différentes techniques
de modulation lorsque le SNR augmente, le BER diminue. Les différentes valeurs de BER pour
différentes techniques de modulation à SNR=12dB sont comparées et présentées sous forme de
tableau comme suit :
4-QAM 0.0001 db
16-QAM 0.009 db
64-QAM 0.03 db
256-QAM 0.0325 db
Il est bien connu pour le M-QAM que les performances du BER se dégradent pour des niveaux
de modulation plus élevés (des valeurs plus élevées de M) ce qui illustré sur les résultats de la
simulation pour le système OFDM QAM 4,16, 64, 256. La comparaison du SNR vs BER pour
différents ordres de modulation indique qu'une modification de l'ordre de modulation M de 16
à 64 QAM entraîne approximativement un changement de 0.021 dB pour SNR, alors que le
changement de M de 64 à 256 QAM fait passer SNR de 0.0025 dB.
3.1 Simulation
Les figures ci-dessous montrent l’impact de bruit sur les images de sortie pour différents
schémas de modulation pour différentes valeurs de SNR.
QPSK :
a) Image original transmise de singe b) image reçue (SNR = 0dB) de singe c) image reçue (SNR
= 6dB) de singe d) image reçue (SNR=16 dB) de singe.
La figure ci-dessus montre les images transmises et reçues de singe sous un schéma de
modulation QPSK dans l'émetteur OFDM. Les images reçues sont affichées pour SNR = 0db,
6db, ≥ 12db. Le BER a augmenté de manière significative.
16QAM :
a) Image original transmise de singe b) image reçue (SNR = 0dB) de singe c) image reçue (SNR
= 6dB) de singe d) image reçue (SNR=16dB) de singe.
La figure ci-dessus montre les images transmises et reçues de singe sous un schéma de
modulation 16QAM dans l'émetteur OFDM. Les images reçues sont affichées pour SNR = 0db,
6db, = 16db. Le BER a augmenté de manière significative.
64QAM :
a b c d
a) Image original transmise de singe b) image reçue (SNR = 0dB) de singe c) image reçue (SNR
= 6dB) de singe d) image reçue (SNR=16dB) de singe.
La figure ci-dessus montre les images transmises et reçues de singe sous un schéma de
modulation 64QAM dans l'émetteur OFDM. Les images reçues sont affichées pour SNR = 0db,
6db, = 16db. Le BER a augmenté de manière significative.
Pour une valeur fixe de SNR=16 dB on compare le BER de chaque type de modulation
3.2 Conclusion
Le BER est inversement proportionnel au SNR. D'après les résultats de la simulation, on peut
voir que pour assezbruyants (SNR ≥ 6dB) la modulation QPSK est la meilleure pour la
transmission d'image dans OFDM car elle donne un BER moins élevé.
Dans le but de faire une comparaison entre OFDM et les nouvelles modulations de la 5G on a
réalisé cette interface qui permet de montrer la comparaison entre la modulation OFDM et les
modulations basées sur le filtrage (FBMC et F-OFDM) et de montrer l’impact de filtre sur la
réduction des fuites OOB
4.3 Simulation :
En comparant les tracés des densités spectrales pour les schémas OFDM et FBMC, on observe
que la modulation OFDM possède des lobes latéraux importants, qui imposent des contraintes
d’orthogonalité stricte pour toutes les sous-porteuses. Au contraire, la modulation FBMC a des
lobes latéraux négligeables dans le domaine fréquentiel.
En comparant les tracés des densités spectrales pour les schémas OFDM et F-OFDM, le F-
OFDM à des lobes secondaires inférieurs. Ceci permet une utilisation plus élevée du spectre
alloué, conduisant à une efficacité spectrale accrue.
5. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons réalisé la chaine de transmission de la technique OFDM à l’aide
Simulink qui permis de mettre en relief les intérêts d’une modulation et démodulation OFDM
d’un point de vue taux d’erreur binaire, ainsi que les paramètres de la chaine de transmission.
Par la suite on a réalisé qui nous a permis de visualiser l’impact de modulation M-QAM sur les
performances de la technique OFDM et une autre interface qui montrer la comparaison entre
la technique OFDM et les nouvelles technique de la 5G et de montrer l’impact de filtre sur la
réduction de l’OOB (out of band).
Conclusion Général
Ce travail portait sur l’étude des performances des réseaux LTE (Long Term Evolution) et
l’immigration vers la 5G, premièrement on a introduit l’évolution des réseaux cellulaire de la
1G ,2G, 3G par la suite on a fait une étude approfondie du réseau LTE et ses limites, puis on a
introduit la norme IMT-2020 (5G) comme une nouvelle évolution au réseau, en déterminant
son évolution au niveau architecture et au niveau techniques et technologies d’accès utilisées.
Pour compléter notre étude on a fait des simulations sur le logiciel MATLAB/SIMULINK ayant
comme objectif l’évaluation des performances du système OFDM.
La deuxième interface consiste à faire une comparaison entre la technique OFDM et celles qui
seront utilisées dans la 5G tout en montrant l’impact des filtres utilisé dans cette dernière sur la
réduction des fuites hors bande.
Ce projet était l’occasion pour nous, pour découvrir un nouveau monde de recherche et
développement qui se base sur des nouvelles technologies de communication et qui est
applicable dans divers secteurs.
Perspectives : Les résultats de ce travail constituent les bases d'un travail à poursuivre et
à améliorer pour une étude beaucoup plus approfondie qui pourra faire l'objet d'une thèse de
doctorat.
Bibliographie
[1] http://www.marche-public.fr/Terminologie/Entrees/1G.htm
[2] http://www.technologuepro.com/gsm/chapitre_2_GSM.htm
[3] http://www.3gpp.org/technologies/keywords-acronyms/103-umts
[4] http://www.efort.com/r_tutoriels/ACCES_UMTS_EFORT.pdf
[5]http://dspace.univtlemcen.dz/bitstream/112/11771/1/Ms.Tel.Bouchentouf%2BBoudghene
%20Stambouli.pdf
[6] http://blog.wikimemoires.com/2013/07/evolution-lte-architecture-de-lte-et-interface-radio/
[7] https://www.viavisolutions.com/fr-fr/literature/lte-quality-experience-modulation-and-
mimo-white-paper-en.pdf
[8] https://www.slideshare.net/miyamiya/lte-presentation-french
[9] http://lte.ma/evolution-de-la-technologie-la-lte-tdd
[10] https://www.csie.ntu.edu.tw/~hsinmu/courses/_media/wn_11fall/ofdm_new.pdf
[11] https://www.intel.com/content/www/us/en/support/articles/000005714/network-and-i-
o/wireless-networking.html
[12] http://www.3gpp.org/technologies/keywords-acronyms/101-carrier-aggregation-
explained
[13] https://www.researchgate.net/figure/Sources-indeterministes-derreurs-pour-la-
synchronisation-recepteur-a-recepteur-vs_fig1_255626190
[14] https://arxiv.org/pdf/1503.08271.pdf
[15] https://www.ontrack.fr/blog/5g-cinquieme-generation-reseau-mobile/
[16] https://www.spiria.com/fr/blogue/iot-m2m-systemes-embarques/les-futurs-reseaux-
cellulaires-5g
[17] http://www.huawei.com/minisite/hwmbbf16/insights/5G-Nework-Architecture-
Whitepaper-en.pdf
[18] https://arxiv.org/pdf/1706.05347.pdf
[19] http://www.ict-phydyas.org/teamspace/internal-folder/FBMC-Primer_06-2010.pdf
Annexes
OFDM vs f-OFDM
numFFT = 1024; % taille du l’IFFT
numRBs = 50; % Nombre de sous bande
rbSize = 12; % Nombre de sous porteuse
cpLen = 72; % taille de Cyclic prefix
bitsPerSubCarrier = 6; % 2: QPSK, 4: 16QAM, 6: 64QAM, 8: 256QAM
snrdB = 18; % SNR in dB
L = 513; % ordre du filter
numDataCarriers = numRBs*rbSize; % number de données par sous bande
halfFilt = floor(L/2);
n = -halfFilt:halfFilt;
% Sinc function prototype filter
pb = sinc((numDataCarriers+2*toneOffset).*n./numFFT);
% Sinc truncation window
w = (0.5*(1+cos(2*pi.*n/(L-1)))).^0.6;
fnum = (pb.*w)/sum(pb.*w);
filtTx = dsp.FIRFilter('Structure', 'Direct form symmetric','Numerator', fnum);
filtRx = clone(filtTx); % Matched filter for the Rx
qamMapper = comm.RectangularQAMModulator('ModulationOrder', 2^bitsPerSubCarrier, 'BitInput',
true,'NormalizationMethod', 'Average power');
axis([-0.5 0.5 -200 -20]);
hold on;
grid on
xlabel('Normalized frequency');
ylabel('PSD (dBW/Hz)')
title(['F-OFDM, ' num2str(numRBs) ' Resource blocks, ' num2str(rbSize) ' Subcarriers each'])
% Generate data symbols
bitsIn = randi([0 1], bitsPerSubCarrier*numDataCarriers, 1);
symbolsIn = step(qamMapper, bitsIn);
offset = (numFFT-numDataCarriers)/2; % for band center
symbolsInOFDM = [zeros(offset,1); symbolsIn; ...
zeros(numFFT-offset-numDataCarriers,1)];
ifftOut = ifft(ifftshift(symbolsInOFDM));
% Prepend cyclic prefix
txSigOFDM = [ifftOut(end-cpLen+1:end); ifftOut];
txSigFOFDM = step(filtTx, [txSigOFDM; zeros(L-1,1)] )
Ofdm vs FBMC
numFFT = 128;
numGuards = 20; % for both sides
K = 2; % ordre du filter
bitsPerSubCarrier = 4; % 2: QAM, 4: 16QAM, 6: 64QAM, 8: 256QAM
numSymbols = 1000; % Simulation
L = numFFT-2*numGuards; % nombre coplexe par symbole
% Prototype Filter
switch K
case 2
HkOneSided = sqrt(2)/2;
case 3
HkOneSided = [0.911438 0.411438];
case 4
HkOneSided = [0.971960 sqrt(2)/2 0.235147];
otherwise
return
end
Hk = [fliplr(HkOneSided) 1 HkOneSided];
txSigAll(:,symbolNr) = txSig;
end