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Système

d’Information
de Gestion
Objectifs
 Comprendre et analyser les besoins en
information de gestion.

 Dialoguer avec divers intervenants (directeur,


informaticien).

 Contribuer à l’élaboration, l’implantation,


l’exploitation et l’évolution du système
d’information de gestion de l’entreprise.

FST de Settat
Ce cours a pour but d’introduire
une méthodologie de conception
du système d’information en
s’appuyant sur la méthode
MERISE.
 Méthode d’Étude et de Réalisation Informatique pour les
Systèmes d’Entreprise

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Bases de données
et méthode MERISE
 Conception d’un système d’information
(bases de données).

 Introduction aux bases de données


relationnelles.

 Mise en œuvre d’une base de données (sous


MS-Access).

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Introduction
Conception de système
d’information

Exemple
Mise en place d’un système d’information
pour gérer toutes les données
nécessaires au bon fonctionnement d’une
entreprise.

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Problèmes dans le système actuel

 Livraison à mauvaise adresse.

 Courrier en copies multiples.

 Obligation de rappeler à chaque communication


téléphonique le nom, le prénom, l’adresse, etc.

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Remarques
 Les mêmes données se présentent avec des libellés différents
(synonymes).

 Les mêmes données sont reproduites plusieurs fois dans des


services différents (redondance).

 Une même donnée prend parfois des valeurs différentes. Exemple :


adresse facturation dans le service commercial et dans le service
comptable (polysème).

 Un service n’a pas toujours l’ensemble des données.

 Besoin de mémoriser et de traiter des données de quantité


importante.

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Suggestion
 Créer une fiche unique par client qui
rassemble toutes les données accessibles
par tous les services.

 Gérer toutes les fiches client sur un micro-


ordinateur (en utilisant Access, Oracle…).

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Questions
 Quelles sont les données à mémoriser?
 Comment minimiser les données
redondantes?
 Comment structurer les données et
conserver des liens entre données?
 Comment décrire les traitements sur les
données?
 consultation,
 mise à jour.
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Eléments de réponse
 Utilisation d’un Système de Gestion de
Bases de Données Relationnelles (SGBD-R)
exemple : Access.
 Méthode de conception d’une Base de
Données,
exemple : Méthode MERISE.

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Système
d’information
et méthode MERISE
I. Notion de Système d’Information
de Gestion
I. 1. Notion de système pour l’entreprise

 Un système est un ensemble d’éléments


matériels ou immatériels (hommes,
machines, méthodes, recettes, règles,
etc.) unis par des relations qui transforme,
par un processus, des éléments (les
entrées) en d’autres éléments (les
sorties).
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 Exemple : Une usine de montage de
voitures.
Pièces détachées Automobiles
Système
Entrées Sorties

 Modèle d’un atelier de fabrication :


Matières premières Produits finis
Système
Entrées Sorties

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 Le système correspondant à l’activité de l’entreprise
(transformation de flux) est appelé système opérant
(SO).

 L’entreprise a aussi besoin d’un système de prise de


décision lui permettant de réaliser les objectifs fixés.

 Ce système est appelé système de pilotage (SP).

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 Le SP procède à la régulation et au contrôle du système
opérant en décidant du comportement de celui-ci.

Système de Pilotage
Informations Décision sur le SO
sur l’état du SO

Flux entrant Flux sortant


Système Opérant
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 Avec l’augmentation en quantité et en
complexité des informations échangées entre
ces deux systèmes, on a besoin d’avoir un autre
système qui stocke et traite de façon plus
efficace ces informations.

 Ce système est appelé système d’information


(SI).

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 Modèle d’une organisation (ou entreprise) selon la
théorie des systèmes :

Système de Pilotage

Système d’Information

Entrée Sortie
Système Opérant
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I.2. Notion de Système d’Information (SI)

 Le SI est composé d’éléments divers (employés,


ordinateurs, règles et méthodes, etc.).

 Chargés de stocker et de traiter les informations


relatives au système opérant (SO) afin de les
mettre à la disposition du système de pilotage
(SP).

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Le SI possède deux aspects :
 Aspect statique (ou aspect données) :
 based’information,
 modèle (ou structure) de données.

 Aspect dynamique (ou aspect traitement) :


 circulationde l’information entre les différents acteurs,
 évolution chronologique et causale des opérations
provoquées par des évènements.

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 Exemple d’un modèle selon systémique d’une
entreprise qui assemble et commercialise des PC :
Direction

Nouveaux produits Statistiques de ventes


et de pannes

Service commercial et comptable


Commandes Facture
Paiement
PC Assemblés Ordre de Panne
et livrés fabrication

Fournisseur
Pièces
Atelier Livraison
Client
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I.3. Système Automatisé d’Information (SAI)
 Dans un SI, on retrouve
 des décisions (homme)
 des actions programmées (machine)
 partie automatisable du SI.

 Un SAI est un sous-système d’un SI dans lequel toutes


les transformations significatives d’information sont
effectuées par des ordinateurs.

 Un SAI permet une conservation et un traitement


automatique des informations.

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 Un SAI doit être
 intégré : une même information n’est saisie
qu’une fois en un point du système et est
récupérée dans tous les fichiers concernés.

 durable et adaptable : les logiciels de


traitement des données (programmes) sont
indépendant des données.

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II. Conception d’un système
d’information
 La conception d’un SI consiste en
 une modélisation de l’entreprise (pour une vision globale :
modèle systémique),

 une modélisation de ses aspects statiques (données : entités et


association inter-entités);

 une modélisation de ses aspects dynamiques (traitements :


opérations déclenchées par des événements).

 Cette conception nécessite une approche progressive (niveaux


d’abstraction).

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II.1. Nivaux d’abstraction

 Un SIG doit être durable et adaptable aux


changements.

 Par exemple, un changement de machine ne doit


pas entraîner une modification majeure du
système.

 Il est donc nécessaire de dégager des niveaux


correspondant aux préoccupations différentes.
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a. Niveau conceptuel
 A ce niveau, sont représentées
 les informations et leurs relations,
 les utilisations qui en sont faites et les contraintes associées.
 Ce niveau définit les finalités de l’entreprise, c.-à-d. la
réponse à la question « que fait le système? »
 C’est le niveau le plus stable, il est invariant.
Recueillir, organiser et structurer l’information
 Modèle Conceptuel de Donnée
 Modèle Conceptuel de Traitement

Créer l’architecture
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b. Niveau organisationnel (ou logique)
 Ce niveau est moins stable.
 Il définit l’organisation à mettre en place dans
l’entreprise : il répond aux questions «comment?»,
« qui fera quoi, où et quand? »

 Modèle Logique de Donnée (MLD)


 Modèle Organisationnel de Traitement (MOT)

Envisager les solutions


organisationnelles et logiques
possibles face aux contraintes posées
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c. Niveau opérationnel (technique ou physique)
 Ce niveau est le moins stable.
 Il est souvent mis en cause par le changement du
matériel et/ou des logiciels.
 Il définit l’ensemble des moyens techniques, composé
de machines, de programmes et de fichiers, pour
répondre aux objectifs posés.

 Modèle Physique de Donnée


 Modèle Physique de Traitement

Faire le choix du matériel et des


logiciels compatibles avec les
solutions proposées.
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Niveau Données Traitements
Conceptuel MCD MCT
Logique et
Organisationnel
MLD MOT
Physique
(opérationnel ou MPD MPT
technique)

Analyse descendante : information globale

information élémentaire
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Différencier données et traitements

 Donnée : • entité = objet, individu du système


• association = lien, relation entre ces entités
• etc …

 Traitement : opération déclenchée par un évènement

 Evènement : fait survenant

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II.2. Flux d’information
 Une entreprise a besoin d’échanger des informations
entre d’une part, les composants du SI et d’autre part,
entre le SI et l’univers externe. Ces informations sont
portées par des événements.

 Définition : on parle d’un événement lorsque quelque


chose survient et lorsqu’on s’en aperçoit. Un événement
déclenche une opération.

 Exemple :
 passation de commande → édition d’un bon de commande,
 arrivée du bon de commande au service commercial →
consultation du stock, etc.

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II.3. Traitements
 Les traitements sont des opérations du SI déclenchées
par l’arrivée d’événements.

 Exemple : l’arrivée d’une commande d’un client


déclenchera la mémorisation de celle-ci et la recherche
des produits commandés.

 Exemple : l’arrivée de l’événement « Déclaration de


sinistre » déclenche l’opération « Vérifier la garantie ».

 Un traitement peut être manuel ou automatique dans un


SI. Une BD ne s’intéresse qu’à la partie automatisable
du SI.
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II.4. Données
 Entité (objet ou individu). Représentation dans un SI
d’un objet de l’entreprise.
Exemple : client, commande, produit, etc.

 Association (ou relation). Lien entre les entités.


Exemple : client passe une commande.

 Attribut (propriété ou donnée). Rubrique de


description d’une entité ou d’une association.
Exemple : nom et adresse du client (attribut de l’entité
«client»); date de la commande (attribut de l’association
passation de commande»).

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Modèle conceptuel
de Communication
(MCC)
Modèle Conceptuel de Communication

 Représente, au niveau conceptuel, les échanges


d’information entre les acteurs

 Première étape d’une étude de l’existant, pour modéliser les


habitudes de travail dans l’organisation concernée
 Délimiter le domaine étudié
 Réduire la complexité en identifiant des sous problèmes traités
individuellement
 Identifier les acteurs externes et internes
 Modéliser les échanges d’informations entre les différents
acteurs

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Acteurs
 Représenté par un cercle libellé par le nom de l’acteur
 L’acteur représente une unité active intervenant dans le fonctionnement
d’un système opérant. Il peut
 Etre stimulé par des flux d’information
 Transformer et émettre des flux d’information

 Un acteur « fait quelque chose », il est actif Ex : Service comptabilité,


Guichet ...
 Un acteur est un rôle plutôt qu’une personne physique (« Direction » et pas
« Kamal Raji »)

 Il peut être pertinent de modéliser séparément deux fonctions assumées


par une même personne physique

 On distingue les acteurs internes et externes

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Flux d’information:
 Représenté par une flèche entre deux acteurs, étiquetée par le nom
du flux
 Echange d’informations entre deux acteurs
 Ex : documents, appels téléphoniques, données informatiques

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Acteurs externes
 Eléments externes avec lesquels le système échange des flux
d’information
 Ex : clients, fournisseurs...

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Acteurs internes
 Acteurs faisant partie du système d’information étudié
 Ex : guichet, service informatique...

 Si le système est complexe, on peut considérer un


acteur interne comme un sous-domaine et détailler ce
sous-domaine dans un nouveau MCC

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Modèle conceptuel de
communication

 Appelé aussi diagramme des flux


 Permet de représenter les flux d’informations
circulant entre les différents acteurs ou poste de
travail

Notions de base :
 acteur: agent du SI capable d’échanger des
information avec d’autre acteurs (interne, externe)

 Flux d’information : échange d’information entre les


acteurs

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Modèle conceptuel de communication
 Dans l’entreprise on peut distinguer deux acteurs:
 Les acteurs internes:
 Unités qui interviennent à l’intérieur de l’E/se (Secrétariat, Direction,
Service comptable, …)
 Formalisme : Acteur
interne
 Les acteurs externes:
 Unités échangeant des informations avec l’E/se mais existantes en
dehors de l’E/se(Fournisseur, siège,…)
 Formalisme:
Acteur
externe

 Les flux sont représentés par des flèches


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Formalisme du graphe de flux d’information

info de 1 émit à 2
Acteur 1 Acteur 2

Exemple:
Bon Comd
livraison
paiement
facture

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Modèle conceptuel de communication
Exemple1
 Exercice: Carte de Crédit
 Le demandeur désirant obtenir une carte bancaire (CB) doit présenter sa demande à
la banque.

 La demande de la carte est refusée si le demandeur n’est pas un client de la banque.

 Chaque jour la banque transmet les demandes de CB au Centre de Gestion des


Cartes Bancaires (CGCB).

 Dès que la banque reçoit la CB en provenance du CGCB elle adresse au client un


avis de mise à disposition et un avis de prélèvement de cotisation annuelle.

 Si au bout de deux mois la CB n’est pas retirée elle est détruite


 Etablir le MCC: Liste des acteurs/flux

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Modèle conceptuel de communication
Exemple1
 Liste des acteurs:
 Banque (interne)
 CGCB (Externe)
 Demandeur(Externe)

 Liste des flux:


1. Demande CB
2. Emission de la CB
3. Avis de mise à disposition
4. Avis de prélèvement annuel
5. Lettre de regret

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Modèle conceptuel de communication
Exemple1
1

3
Liste des flux:
4 1. Demande CB
2. Emission de la CB
5
3. Avis de mise à disposition
4. Avis de prélèvement annuel
5. Lettre de regret
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GESTION DES APPROVISIONNEMENTS
Exemple 2
 A partir des demandes d’approvisionnement établies par le service commercial, le service
des achats envoie des demandes de prix aux fournisseurs possibles, pour les articles
nouveaux.
 Les fournisseurs envoient des offres, étudiées en détail et comparées par les acheteurs ;
ces derniers font ensuite un choix. Le choix est effectué au plus tard 10 jours après l’envoi
des offres.
 Le service des achats établit un bon de commande à destination du fournisseur retenu. Une
copie est remise au magasin en vue de la réception.
 Quand la livraison arrive, le magasinier contrôle quantitativement la marchandise. Un
contrôle de qualité est effectué. La livraison arrive généralement 2 jours après le choix
définitif du fournisseur.
 La livraison est renvoyée en bloc si l’un des contrôles est négatif. Les contrôles satisfaisants
aboutissent à l’entrée en stock des articles. Le magasin établit le bon à payer aux services
financiers. Quand les services financiers reçoivent la facture du fournisseur (généralement 3
jours après la livraison), ils vérifient qu’il lui correspond le bon à payer et émettent le chèque
de paiement.
 NB : on considérera que le magasin et le service des achats ne forment qu’un unique
service.
Modèle conceptuel de communication
 Acteurs: Exemple 2
 Service commercial
 Service achat
 Services financiers
 Fournisseur

 Liste des flux:


1) Demande d'approvisionnement
2) Demande de prix
3) Offre
4) Bon de Commande
5) Livraison
6) Retour
7) Facture
8) Paiement
9) Bon à payer

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Modèle conceptuel de communication
Exemple 2
Service
commercial

 
 Fournisseur
Service 
achat

   Liste des flux:


1) Demande
d'approvisionnement

  2)
3)
Demande de prix
Offre
4) Bon de Commande
Services 5) Livraison
financiers 6) Retour
7) Facture
8) Paiement
9) Bon à payer
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Modèle conceptuel
de données (MCD)
Modèle conceptuel de données (MCD)

 L’objectif du MCD est de proposer une représentation


schématique de la partie statique de l’entreprise (données et
liens)

 en utilisant le formalisme d’entité/association qui soit


abordable par tout utilisateur

 permettant un dialogue clair avec les concepteurs.

 Le MCD obtenu ne doit inclure que des données nécessaires


au fonctionnement de l’entreprise

 et les liens existants entre ces données.

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I. Approche intuitive : exemple.
 Soit la liste des données recensées dans un établissement scolaire :
 adresse de l’élève,
 matière enseignée,
 nombre d’heures,
 nom de la classe,
 nom du professeur,
 nom de l’élève,
 prénom de l’élève,
 note,
 numéro de salle.

 Soient les règles de gestion :


 R1 : à chaque classe est attribuée une et une seule salle.
 R2 : chaque matière est enseignée par un et un seul professeur.
 R3 : pour chaque classe et chaque matière est défini un nombre fixe
d’heures de cours.
 R4 : à chaque élève est attribuée (au plus) une seule note par matière.
 R5 : l’établissement gère les emplois du temps des professeurs et des
élèves ainsi que le contrôle des connaissances.
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 Regroupement des données :
 données liées à la classe :
 nom de la classe,
 numéro de la salle.

 données liées à l’élève :


 nom de l’élève
 prénom de l’élève

 adresse de l’élève

 données liées à la matière :


 matière enseignée
 nom du professeur.
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Regroupement des données :
 Trois objets indépendants : classe, élève et matière.

 Les données comme «note», «nombre d’heures» seules


n’ont pas de signification en tant que telles :
 la note dépend à la fois de l’élève et de la matière.
 le nombre d’heures dépend à la fois de la classe et de la
matière.

 Les données qui dépendent de plus que d’un objet


décrivent des liens entre ces objets : ex. «élève» «avoir
pour note dans» «matière».

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II. Concepts de base
I.1. Définitions (entité, association et attribut)
 Entité : représentation concrète ou abstraite d’un objet
appartenant au réel perçu à propos de laquelle on veut
enregistrer des informations. Exemple : l’objet «élève».

 Association : représente un lien entre deux ou plusieurs


entités (non nécessairement distinctes).
Exemple : l’association «avoir pour note dans».

 Attribut (propriété) : caractéristique ou qualité qui décrit


une entité ou une association. Exemple : l’attribut
«prénom de l’élève» de l’entité «élève».

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Classification des entités et des attributs

 Entité permanente.
Exemple : Client (Nom, Adresse, CA du mois M,
CA du mois M-1)

 Entité du type mouvement.


Exemple : Commande (N° Cde, Date Cde)
mémorisée dans le SI et issue de l’événement
«passation de commande».

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 Type d’un attribut : alphabétique (A), alpha-
numérique (AN) ou numérique (N).
 Format : Entier, réel (xxxxx,xx), date (jj/mm/aa).
 Dimension d’un attribut : nombre de
caractères nécessaires pour le coder. Exemple :
Dim(Nom)=10, Dim(CAm)=9.
 Nature d’un attribut : un attribut peut être
 soit élémentaire (E) soit concaténé (CON) (s’il est
du type AN par exemple).
 soit élémentaire (E) soit calculé (CAL) (s’il est du
type N).
 signalétique (SIG) ou de situation (SIT) (s’il se
trouve dans une entité permanente).
 mouvement (M) (s’il se trouve dans une entité de
type mouvement).
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 Attribut composé ( attribut concaténé)
exemple : Adresse = {N°}+ {Rue}+ {Code postal}+
{ville}.
 Attribut dérivé ( attribut calculé)
exemple : L’âge à partir de la date de naissance.
 Valeur d’un attribut : symbole utilisé pour
représenter un fait élémentaire.
 Domaine : ensemble des valeurs que peut prendre
un attribut.
Exemples :
 Couleur  {rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet}
 Age  {x: x>0 et x<120}.
 Prix des produits de 1 à 10000€.

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 Dictionnaire des données : liste des
attributs nécessaires pour la gestion visée,
avec précision sur leur type, nature,
dimension, format ainsi que sur leur
signification.

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 Dictionnaire des données :Exemple
Code mnémonique Désignation Type Taille Remarque
id_i Identifiant numérique d'un inscrit N
nom_i Nom d'un inscrit A 30
prenom_i Prénom d'un inscrit A 30
rue_i Rue où habite un inscrit AN 50
ville_i Ville où habite un inscrit A 50
cp_i Code postal d'un inscrit AN 5
tel_i Numéro de téléphone fixe d'un inscrit AN 15
Numéro de téléphone portable d'un
tel_port_i AN 15
inscrit
email_i Adresse e-mail d'un inscrit AN 100
Au format AAAA-
date_naissance_i Date de naissance d'un inscrit Date 10
JJ-MM
id_l Identifiant numérique d'un livre N
titre_l Titre d'un livre AN 50
annee_l Année de parution d'un livre N 4
resume_l Résumé d'un livre AN 1000
nom_a Nom d'un auteur A 30

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II.2. Occurrences
 Occurrences d’une entité : l’entité exprime un type, un
ensemble dont les éléments sont appelés occurrences de
l’entité.
Exemple : l’entité « élève » aura quatre occurrences :

 Ahmed Rami
 Driss Chraibi
 Sanae Zaïm
 Youness Migri

 Occurrences d’un attribut : Les propriétés (attributs)


prennent des valeurs appelées également occurrences de
la propriété.
Exemple : l’attribut « prénom de l’élève » prend l’une des
valeurs : {Sophia, Noémie, James, Albert}

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Entité Attribut Valeur

Nom Rami
Prénom Ahmed
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Entité Attribut
Age 16Valeur
Année d’étude_ Seconde
Nom
etc. … Chraibi
Prénom Driss
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Entité AgeAttribut 16Valeur
Année d’étude_ Seconde
Nom
etc. … Zaim
Prénom Sanae
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Entité Attribut
Age 16Valeur
Année d’étude_ Seconde
Nom
etc. … Migri
Prénom Youness
Adresse 3 rue des FAR, 11400 Rabat
Date de naissance 10/08/1966
Année d’étude Seconde
etc. …
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 L’entité et ses propriétés sont schématisés
graphiquement comme suit

Nom entité
Nom propriété 1
Nom propriété 2
etc.

 Dans l’exemple traité :


Élève
 Nom
 Prénom
 Date de naissance
 Adresse
 Année d ’étude
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II.3. Identifiant d’une entité :

 Une entité doit être dotée d’un identifiant.


 L’identifiant fait partie des propriétés de l’entité.
 Sa valeur doit être différente pour chaque
occurrence de l’entité : il décrit chaque occurrence
de l’entité d’une façon unique.

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Nom Prénom Date de naissance etc.
Ahmed Rami 01/06/88 ...
Driss Chraibi 17/02/84 ...
sanaa Zaim 19/07/86 ...
Youness Migri 10/08/89 ...

 Pour distinguer les Dupont, on ajoute un attribut


« Numéro d’élève ».

Numéro d’élève Nom Prénom Date de naissance etc


1 Ahmed Rami 01/06/88 ...
2 Driss Chraibi 17/02/84 ...
3 sanaa Zaim 19/07/86 ...
4 Youness Migri 10/08/89 ...
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 L’entité avec ses propriétés (dont l’identifiant)
est schématisée : Nom entité
Identifiant
Nom attribut 1
Nom attribut 2
etc.

 Un identifiant d’une entité doit être


 univalué et non nul : à une occurrence de l’entité correspond une
et une seule valeur d’un identifiant;
 discriminant : à une valeur d’un identifiant correspond une et une
seule occurrence de l’entité ;
 stable : une occurrence donnée d’entité doit conserver la même
valeur d’identifiant jusqu’à sa destruction ;
 minimal : si l ’identifiant est élémentaire il est nécessairement
minimal. Dans le cas d’un identifiant composé, pour que celui-ci
soit minimal, il faut que la suppression d’un de ses composants
lui fasse perdre son caractère discriminant.
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II.4 Formalisme

Nom entité 1 Nom entité 2


Identifiant 1 Nom de l’association Identifiant 2
Nom attribut 1 •attribut 1 Nom attribut 1
•attribut 2 Nom attribut 2
Nom attribut 2
etc. etc.

 Exemple
Elève
 N° SS élève Classe
 Nom
Appartenir  Code Classe
 Prénom  Désignation
 Date naissance  N° salle
 Adresse
 Année d’étude FST de Settat
II.4 Formalisme
 Pour les entités
 un nom à chaque entité,
 les noms de tous les attributs qui la décrivent,
 schématisées sous forme d’un rectangle divisé en
deux parties.

 Pour les associations


 un nom à chaque association,
 les noms de tous les attributs qu’elle porte et des
entités qu’elle associe,
 schématisées sous forme d’un ovale divisé en deux
parties et relié aux rectangles.

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II.5. Dimension d’une association

 Occurrence d’une association : elle correspond à


 une et une seule occurrence de chacune des entités
associées,
 l’occurrence de chacun des attributs qu’elle porte
correspondant aux occurrences des entités associées.

 Dimension d’une association : Le nombre


d’occurrences d’entités concernées par une
occurrence de l’association est appelé sa
dimension.

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 Exemple 1 : dimension = 2 → association binaire :
Elève
Matière
 N° SS élève Avoir pour note
Siglematière
 Nom
 Prénom note Désignation

 Date naissance etc.


 Adresse
 Année d’étude

Exemple 2 : dimension = 3  association ternaire :


Professeur

Matière Enseigner
Classe
•Nbre d’heure
… …
FST de Settat
 On dit que les entités « élève » et
« matière » participent à l’association
« avoir pour note ».

 On dit que les entités « matière » et


« professeur » et « classe » participent à
l’association « enseigner ».

FST de Settat
Elève
 N° SS élève
Matière
 Nom_élève
Siglematière
 Prénom _élève Avoir pour note
Désignation_mat
 Date_naissance
. Note
 Adresse
 Année_étude

Appartenir

Professeur

Classe  Code_prof.
Enseigner  Nom_prof.
 Code Classe
 Désignation_classe •Nbre_heures  Prénom_prof
 Statut_prof
 N° salle
FST de Settat
III. Contraintes d’intégrité

 Ce sont les règles relatives aux données qui


doivent être incorporées au modèle afin
d’assurer la cohérence de la base d’information.

 Exemple d’incohérence :
 une commande n’est passée par aucun client;
 la date de fin de location est antérieure à la date de
début de location.

FST de Settat
III.1. Cardinalité

 Définition : les cardinalités d’une entité


dans une association mesurent, lorsque
l’on parcourt l’ensemble des occurrences
de cette entité, le minimum et le maximum
de leur participation à l’association.
On note (min, max).

FST de Settat
Avoir pour note
 Exemple
6
Elève Matière
Ahmed Rami Avoir pour note Compta.

14
Elève Matière
Avoir pour note
Driss Chraibi Math.
8
Elève Avoir pour note Matière
Sanaa Zaim Info
15

Elève Avoir pour note


Youness Migri 12

Cardinalité de l’entité « élève » : (0,2).


Cardinalité de l’entité « matière » : (0,3).
FST de Settat
 Le formalisme peut être ainsi simplifié :
0,2 Avoir pour note 0,3 Matière
Elève
-Nom élève -Note -Matière enseignée

 En général, on utilise n pour remplacer une cardinalité


supérieure à 1.
 On a alors quatre types de cardinalité :
 (0,1) : une occurrence de l’entité ne participe jamais plus d’une fois à
l’association ;
 (1,1) : une occurrence de l’entité participe toujours une et une seule fois
à l’association ;
 (1,n) : une occurrence de l’entité participe toujours au moins une fois à
l’association ;
 (0,n) : aucune précision n’est fournie quant à la participation des
occurrences de l’entité à l’association.

FST de Settat
III.2. Règles de gestion

 Les règles de gestion du MCD précisent les contraintes


d'intégrité qui doivent être respectées par le modèle.

 Exemple : en plus des règles de gestion R1-R5, le MCD


d’une école peut avoir les règles de gestion suivantes :
 R6 : un professeur fait au moins un enseignement.
 R7 : une classe a au moins un enseignant.
 R2 (rappel) : chaque matière est enseignée par un et un seul
professeur.
 Le MCD sera Professeur

Matière 1,1 Enseigner 1,n Classe
•Nbre_heures
… …
FST de Settat
Elève
 N° SS élève Matière
 Nom_élève (0,n) Avoir pour note (0,n) Siglematière
 Prénom _élève Désignation_mat
Note
 Date_naissance
 Adresse
 Année_étude

(1,1)
(1,1)
Appartenir

Professeur
(1,n)
Classe
(1,n) (1,n)  Code_prof.
Enseigner
 Code Classe  Nom_prof.
•Nbre_heures
 Désignation_classe  Prénom_prof
 N° salle  Statut_prof
FST de Settat
MCD Facture
N° Facture Produit
Client Date Facture Réference
Sans N° Client Désignation
Nom PV Unitaire
cadinalités Prénom
Adr. Rue Client Correspondre
Adr. Ville client
Concerner

Commande Qté cmdée


effectuer N° bon cmde
Date cmde

Obtenir

Représentant
N° Représentant
Nom Représentant

Prospecter

Département
N° Département
Nom Département
Nbr habitants
MCD Facture
N° Facture Produit
Client Date Facture Réference
N° Client Désignation
Nom (1,n) PV Unitaire
Prénom
(0,n)
Adr. Rue Client Correspondre
Adr. Ville client
(1,1) Concerner
(1,n)
Commande Qté cmdée
(1,n)
effectuer N° bon cmde
(1,1) Date cmde

(1,1)

Obtenir

(0,n)

Représentant
N° Représentant
Nom Représentant
(1,n)

Prospecter

(0,n)
Département
N° Département
Nom Département
Nbr habitants
FST de Settat
FST de Settat
Exercices
1) Gestion des approvisionnements
Dans une entreprise, on veut gérer le suivi des commandes de
réapprovisionnement auprès des fournisseurs. On a obtenu la liste
des données suivantes:
1. Adresse du fournisseur
2. Date de la commande
3. Date de livraison prévue de la commande
4. Libellé du produit
5. Montant global de la commande
6. Nom du fournisseur
7. Numéro de la commande
8. Numéro de Tél du fournisseur
9. Prix unitaire du produit (Prix d’achat)
10. Quantité du produit commandée
11. Quantité du produit en stock
12. Prix unitaire de vente du produit

FST de Settat
Gestion des approvisionnements

Détermination des Entités


 1, 6, 8 sont associés à FOURNISSEUR
1. Adresse du fournisseur
 2,3,5,7 sont associés à COMMANDE 2. Date de la commande
 4, 9, 11, 12 sont associés à PRODUIT 3. Date de livraison prévue de la
commande
4. Libellé du produit
5. Montant global de la commande
6. Nom du fournisseur
7. Numéro de la commande
8. Numéro de Tél du fournisseur
9. Prix unitaire du produit (Prix
d’achat)
Détermination des Relations 10. Quantité du produit commandée
11. Quantité du produit en stock
12. Prix unitaire de vente du produit
 R1 Un FOURNISSEUR propose des PRODUIT
 R2 Une COMMANDE concerne des PRODUIT
 R3 Une COMMANDE est envoyé à un FOURNISSEUR

FST de Settat
Gestion des approvisionnements
Fournisseur
 N° four
Commande
 Nom_Four (1,n) Concerner (1,1)
Num_Cmde
Tél Date cmde
Adr_Four Date_Livr
(1,n)

Contenir
(1,n)
•Qte

(0,n)

Produit

Proposer (1,n)  Code_prod


Libellé
PV
 PA
FST de Settat Qte_Stock
Exercices
2) Gestion d'un Café

Proposer un MCD complet pour la gestion d’un café. Commencer


par définir le Dictionnaire des données:
1. Nom serveur
2. Numéro serveur
3. Numéro table
4. Quantité
5. Nom consommation
6. Numéro commande
7. Prix consommation
8. Prix total
9. Date/heure commande

FST de Settat
Gestion d’un café

Détermination des Entités


 1, 2 sont associés à SERVEUR
 3 est associé à TABLE
 6, 9 sont associés à COMMANDE
 5, 7 sont associés à CONSOMMATION

Détermination des Relations


 R1 Un SERVEUR est affecté à une TABLE
 R2 Une TABLE passe des COMMANDES
 R3 Une COMMANDE se compose de CONSOMMATIONS

FST de Settat
Gestion d’un café
Serveur
 N° Serveur
Table
 Nom_Serveur (1,n) Affecter (1,1)
Num_Table

(0,n)

Passer

(1,1)
Commande

Consommation  Num_Cmde.
(0,n) Se compose (1,n)  Date
 N° Conso
 Libellé •Qte  Heure

 Prix
FST de Settat
Exercices
3)Stage de formation
Soit la base de connaissances suivante:

L'institut privé est un établissement qui offre un certain nombre de stages auxquels
peuvent s'inscrire des stagiaires.

Chaque stage est identifié par un code, est caractérisé un libellé (remise à niveau
scientifique, perfectionnement en anglais, espagnol débutant, …) et une date de début.

A chaque stagiaire est affecté un numéro d'identification, son nom, son adresse et la date
d'inscription au stage. On sait qu'un stagiaire peu s'inscrire à plusieurs stages différents
mais ne peut s'inscrire qu'une fois à un stage donné.

Chaque stage est composé de matières connues par leur code et leur libellé ( grammaire
espagnol, mathématiques, mécanique, …). Une matière peut être suivie dans le cadre de
plusieurs stages et elle est enseignée par un seul professeur. Ce professeur est connu par
son matricule, son nom et son prénom.

FST de Settat
III.3. Contraintes d’intégrité syntaxiques

 Elles portent sur un attribut et peuvent


concerner soit son format, soit son
domaine.
 Exemples:
 Prix d’un produit doit être un nombre réel
positif.
 Une date doit prendre le format JJ/MM/AA.

FST de Settat
III.4. Contraintes d’intégrité sémantique

 Elles portent sur la cohérence des sens de


plusieurs attributs et s’appliquent soit à
 des attributs de la même entité ou association,
 des attributs d’entités ou associations différentes.
 Exemples
 Dans l’entité « Vol » (N° vol, Date vol, Heure départ,
Heure arrivée), Heure départ > Heure arrivée.
 Dans les entités « Produit » et « Client », La somme
des CA des produits = la somme des CA clients.

FST de Settat
III.5. Contrainte d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
III.5.1. Définitions
 En mathématiques, la notion de DF entre deux ensembles A et B
exprime le fait qu'à chaque élément a de A correspond un seul
élément b de B.
A  B
 En Modélisation Conceptuelle des Données sous MERISE, cette
notion de DF, appelée parfois Contrainte d'Intégrité Fonctionnelle
(CIF), s'applique dans les cas suivants:
 DF intra-entité : il s'agit d'une DF entre l'identifiant d'une entité et
les autres attributs de l'entité.
 DF intra-relation : il existe une DF entre l'identifiant obtenu par
concaténation des identifiants des entités de la collection d'une
association et les éventuels attributs de l'association.
 Il existe des "DF triviales" entre l'identifiant de l'association et les
identifiants des entités qu'elle relie.
 On appelle collection d'une association la liste des entités liées.
FST de Settat
III.5. Contrainte d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
On dit qu’il existe une DF (dépendance fonctionnelle) entre deux
entités ou attributs A et B, on note A → B, si toute occurrence de A
détermine une seule occurrence de B.
III.5.2. DF entre attributs :
 Exemples
 Code_client → Nom_client.
 N°bon_de_cde+Réf_prod → Qté commandée.
 La DF a → b est dite élémentaire si aucune partie de a ne détermine b.
 La DF a → b est dite directe (ou non associative) s’il n’existe pas
d’attribut c tel que a → c et c → b.
III.5.3. DF entre entités ou Contrainte d’Intégrité Fonctionnelle :
 Exemple : un élève appartient toujours à une et une classe :

Elève 1,1 Appartenir 1,n Classe


… …

FSTDF
de Settat
III.5. Contrainte d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
III.5.4. DF inter-entités via une association binaire
 Il existe des DF inter-entités si l'une des cardinalité
maximum de l'association est égale à 1. Dans ce cas, il
est possible d'orienter le lien entre les entités et de
remplacer l'association par une DF.
 On parle de DF forte (resp. DF faible) lorsque la
cardinalité minimum de l'entité source de la DF est égale
à 1 (resp. 0).
 Exemple : enfant (moins de 16 ans) et classe

FST de Settat
III.5. Contrainte d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
 Lorsqu'il existe de part et d'autre d'une association binaire
des cardinalités maximales égales à 1, une règle de
modélisation stipule que l'entité source de la DF est celle
dont les occurrences apparaissent postérieurement.
 Exemple : appel de cotisation et le règlement
correspondant.

 Une DF liant deux entités est également appelée CIF


(Contrainte d’Intégrité Fonctionnelle)

FST de Settat
III.5. Contrainte d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
 Une DF ou une CIF est un lien non porteur de propriété. Une
association binaire ayant une cardinalité maximale de 1, porteuse de
propriété peut toujours être remplacée par une DF ou une CIF.

 Les DF sous-jacentes sont les suivantes :


N° contrat  N° souscripteur
N° contrat, N° souscripteur  Date souscription

 La propriété de pseudo-transitivité permet de déduire la DF suivante :


N° contrat  Date souscription

C O N TR A T C IF S O U S C R I P TE U R
N ° co n tr at 1,1 0,n N ° so u scr ip teu r
D a te s o u s c r ip t i o n

FST de Settat
III.5.4. Caractéristiques des DF
 Réflexivité : a→a.
Exemple : Réf →Réf.
 Projection : a →b+c  a →b et a →c.
Exemple : Réf → Design+PU  Réf → Design et Réf → PU.
 Augmentation : a → b  c: a+c → b.
Exemple : Réf → PU  Réf+Design → PU.
 Additivité : a → b et a → c  a → b+c.
Exemple : Réf → PU et Réf → Design  Réf → Design+PU.
 Transitivité : a → b et b → c  a → c.
Exemple : Réf → Code_TVA et Code_TVA → Taux_TVA
 Réf → Taux_TVA.
 Pseudo-transitivité : a → b et b+c → d  a+c →d.
Exemple : Réf → Code_TVA et Code_TVA+PU → Taux_TVA
 Réf+PU → Taux_TVA.

FST de Settat
IV. Règles relatives au MCD pour sa
mise au propre
La mise au propre du MCD s'effectue à
travers 3 opérations :
 la vérification,
 la normalisation,
 la décomposition.

FST de Settat
VI.1 La vérification
 Règle de non-répétitivité : à toute occurrence de
l'entité ou de l'association correspond au plus une valeur
de tout attribut qui lui est associé.
 Règle d'homogénéité : les attributs rattachés à une
entité ou à une association doivent avoir un sens pour
toutes les occurrences de l'entité ou de la association.
 Règle de distinguabilité : les occurrences d'une entité
doivent être distinguables. Cela induit la compréhension
de l'entité et se traduit par le choix de l'identifiant.
 Règle de normalisation d'une relation : chaque
attribut d'une association doit dépendre
fonctionnellement de la totalité des entités formant la
collection de l'association .
 Respect des règles de gestion : les règles de gestion
relatives aux données, dégagées lors de l'étude de
l'existant, doivent avoir été traduites dans le MCD
(cardinalités, etc.). FST de Settat
Quelques erreurs de modélisation
 Cas 1 : Attribut répétitif
Professeur
Matricule
Nom
Matière

L'attribut "Matière" peut prendre plusieurs valeurs si le


prof. peut enseigner plusieurs matières.
Solution

Professeur Matière
1,n Enseigner
Matricule 1,n Code
Nom Matière

FST de Settat
Quelques erreurs de modélisation
 Cas 2 : Attribut sans signification
Personnel
Matricule
Nom
Matière
L'attribut "Matière" ne prend pas de valeur pour une
secrétaire ou un surveillant.
Solution

Personnel
Matricule
Nom

FST de Settat
Quelques erreurs de modélisation
 Cas 3 : Dépendance incomplète
Commande Produit
N° Bon 1,n Concerner
1,n Réf
Qté Date
Désign.
P.U.
L'attribut "Date" ne dépend pas du produit et l'attribut "Qté" peut
prendre plusieurs valeurs.
Solution

Commande Produit
N° Bon 1,n Concerner
1,n Réf
Date Qté Désign.
P.U.
FST de Settat
IV. 2. La normalisation du MCD

 1ère Forme Normale (1FN) : élémentarité des attributs et existence de l'identifiant.


Tous les attributs doivent être élémentaires par rapport au choix de gestion et il
doit y avoir un identifiant à chaque entité.

ETUDIANT ETUDIANT
N° étudiant
Nom n'est pas 1FN est 1FN
Prénom Nom
Age Prénom
Adresse Age

FST de Settat
 2ème Forme Normale (2FN) : DF élémentaire de l'identifiant.
Tout attribut d'une entité doit dépendre de l'identifiant de cette entité par
une dépendance fonctionnelle élémentaire.

ETUDIANT
Code_Option, N°_étudiant n'est pas 2FN
Nom
Prénom
Nom option

ETUDIANT
N°_étudiant
Nom 0,n
SUIVRE
0,n
OPTION
Code_option
est 2FN
Prénom Nom option

FST de Settat
 3ème Forme Normale (3FN) : DF élémentaire et directe.
Tout attribut d'une entité doit dépendre de l'identifiant par une DF
élémentaire et directe.

ETUDIANT

Code_étudiant n'est pas 3FN


Nom
Prénom
Code_option
Nom_option

ETUDIANT
N°_étudiant
Nom 0,n
SUIVRE
0,n
OPTION
Code_option
est 3FN
Prénom Nom_option

FST de Settat
 4ème Forme Normale (4FN) : DF complète (cas de l'identifiant concaténé).
Si une entité a un identifiant concaténé, un des attributs composant
l'identifiant ne doit pas dépendre d'un autre attribut.
Exemple :
RG1 : tout prof enseigne une et une seule matière.
RG2 : toute classe n'a qu'un seul prof par matière.

COURS
Matière, N° classe n'est pas 4FN
N° prof

est 4FN

FST de Settat
1FN : élémentarité des attributs et existence de l'identifiant.

2FN : DF élémentaire de l'identifiant.

3FN : DF directe de l'identifiant.

4FN : DF complète de l'identifiant : si l'identifiant


est concaténé, un composant ne doit pas être en
DF avec un autre attribut.

FST de Settat
V. Les étapes pour la construction d'un MCD
L'étude de l'existant

 Interview de la direction (Système de Pilotage).


 Objectifs principaux.
 Liste des postes de travail.
 Délimiter le champs de l’étude.
 Interview des postes de travail (Système Opérant) .
 Recenser et décrire les tâches exécutées.
 Observer la circulation des informations.
 Apprendre le langage de l’entreprise.
 Etablissement d’une liste des règles de gestion.
 Construction d’un dictionnaire de données (DD).

FST de Settat
Autres étapes de la construction d'un MCD

 Epuration du dictionnaire des données (DD) en


enlevant
 les synonymes (les données identifiées différemment et ayant le
même sens);
 les polysèmes (les données utilisant les mêmes orthographes mais
décrivant des réalités différentes) : il faut leur attribuer des noms
différents.
 Construction du GDF (Graphe des Dépendances
Fonctionnelles).
 Extraire du DD la liste des attributs qui ne sont ni concaténés, ni
calculés.
 Ne pas considérer les DF transitives pour obtenir un GDF avec une
couverture minimale (répondant à la 3FN).
 Transformation du GDF en MCD.
 Mise au propre du MCD.
FST de Settat
Informatisation du SI d’une société de vente

Une société de vente souhaite informatiser son SI actuel


(manuel) qui contient essentiellement des données
figurant sur des bons de commande ou factures du
type :
N°Bon …………………… Date ……………………
Nom client ………………………………………………………………
Adresse ………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….

Nom représentant …………………………………………

Réf. Design. Qté PU Montant


………… ………… …… ……… …………
………… ………… …… ……… …………

Total …………
FST de Settat
En utilisant le schéma de construction détaillé
précédemment, établir le MCD de leur nouvelle base de
données. On suppose que certaines opérations ont déjà
été effectuées :
 Recueil des informations (interview du SI existant)
 R1 : un client peut passer une ou plusieurs commandes ou ne
passer aucune commande;
 R2 : une commande concerner au moins un produit;
 R3 : une commande concerne un et un seul client;
 R4 : une commande est assurée par un et un seul représentant qui
n’est pas toujours le même pour un client donné.
 Construction d'un dictionnaire de données (DD) :
établissement de la liste des attributs à partir des informations
recueillies. Comme le SI actuel est manuel, il n’existe pas
nécessairement des codifications, on imaginera qu’il existe des codes
pour identifier les entités évidentes …
Par exemple, « Cocli » pour CLIENT et « Corep » pour
REPRESENTANT seront créées, on les marquera d’un (*) pour
signifier qu’elles n’existent pas
FSTencore.
de Settat
 Le dictionnaire des données (DD)
SIGNIFICATION TYPE (1) LONGUEUR NATURE REGLE DE CALCUL
(2) (3) OU INTEGRITE (4)

NoBon N° de bon de Cde N 4 E M


Date Date Cde N 6 E M Forme jj/mm/aa (5)

*CoCli Code client ? ? E SIG A créer


NomCli Nom client A 30 E SIG
Adresse Adresse client AN 60 CON SIG Rue + Ville
RueCli Rue client AN 30 E SIG
Vilcli Ville client A 30 E SIG
*CoRep Code représentant ? ? E SIG A créer
NomRep Nom représentant A 30 E SIG
Réf Réf. de produit AN 5 E SIG 1 lettre + 3 chiffres
Désign Désignation produit A 30 E SIG
Qté Quantité commandée N 3 E M Entier > 0
PU Prix unitaire N 7 E SIG Forme : 9999,99
Montant Montant ligne N 8 CAL M PU  Qté
Total Total commande N 9 CAL M Somme des montants

(1) A(lphanumérique) N(umérique) A(lpha)N(umérique)


(2) E(lémentaire) CON(caténé) CAL(culé)
(3) M(ouvement) SIG(nalétique) SIT(uation)
(4) Règle de calcul pour les attributs calculés ou contraintes d’intégrité syntaxique éventuelles
(5) jj : 01 à 31, mm : 01 à 12, aa : 00 à 99.
FST de Settat
 Epuration du dictionnaire des données
 Les données à ne pas prendre en compte
dans un MCD sont, en général, les données
calculées et concaténées.
 Seront supprimées : Adresse, Montant et
Total.

FST de Settat
 Le graphe des dépendances fonctionnelles
Ref NoBon

Design PU Date
Qté

CoRep CoCli

NomRep NomCli RueCli VilleCli

FST de Settat
 Le graphe des dépendances fonctionnelles
Ref NoBon

Design PU Date
Qté

CoRep CoCli

NomRep NomCli RueCli VilleCli

FST de Settat
 Transformation du GDF en MCD
Règles de transformation

 R1 : les données sources d'au moins une DF (celles


qui sont soulignées sur le GDF) représentent les
identifiants des entités dont les attributs sont les
cibles de ces DF.
 R2 : Les flèches restantes deviennent des
associations. Les données déterminées par une DF
conjointe deviennent des attributs portés par
l’association.
 R3 : Les règles de gestion doivent permettre de
trouver les cardinalités.
FST de Settat
Application de la 1ère règle (R1)

PRODUIT COMMANDE

Ref NoBon
Design Date
PU Qté

CLIENT
REPRESENTANT
CoCli
CoRep NomCli
NomRep RueCli
VilleCli

FST de Settat
Application des règles R2 et R3

PRODUIT COMMANDE
0,n CONCERNER 1,n
Ref NoBon
Design Qté Date
PU

1,1
1,1
OBTENIR PASSER

0,n
0,n
CLIENT
REPRESENTANT
CoCli
CoRep NomCli
NomRep RueCli
VilleCli

FST de Settat
 Enfin, les règles de vérification, de
normalisation et de décomposition
doivent permettre la mise au propre du
MCD.

FST de Settat
Modèle Logique de
données (MLD)
Définition:
 C'est une description des données en tenant compte des moyens
informatiques et de leurs utilisation par les traitements.

 Le passage du MCD vers le MLD est direct. Il peut se faire en


suivant les principes ci-dessous:
 Un identifiant devient clé dans le MLD
 Une propriété dans le MCD devient attribut (Champ) dans le MLD
 Un objet dans le MCD devient Table dans le MLD
 Une relation sans cardinalités (x,1) dans le MCD devient une Table
dans le MLD
 Une relation avec au moins une seule cardinalité du type (x,1) dans le
MCD disparait dans le MLD.

FST de Settat
 a) Cas d'une relation binaire ( entre deux tables)
 Cardinalité (x,1) – (x,n)

Objet 1 Objet 2
Relation
Id1 (x,1) (x,n) Id2
Prop 1/O1 Prop 1/O2
Prop1/R
Prop 2/O1 Prop 2/O2
Prop2/R

FST de Settat
MLD: Règles de passage
 R1: Chacun des objets devient une table

 R2: La relation disparait

 R3:L'identifiant de l'objet devient clé de la table

 R4:Les propriétés des objets deviennent des champs de la table.

 R5:L'identifiant de l'objet ayant les cardinalités (x,n) devient une clé


étrangère de l'objet qui a les cardinalités (x,1)

 R6: Si la relation reliant les objets contient des propriétés. Ces


propriétés deviennent attribut de la table générée par l'objet ayant la
cardinalité (x,1)

FST de Settat
MLD
Tables

Objet 1
Objet 2
Clé Id1
Prop 1/O1 Id2
Attribut Prop 1/O2
Prop 2/O1
Prop 2/O2
Clé #Id2
Relation
étrangère
Prop1/R
Prop2/R

FST de Settat
 Cardinalité (x,n) – (x,n)

Objet 1 Objet 2
Relation
Id1 (x,n) (x,n) Id2
Prop 1/O1 Prop 1/O2
Prop1/R
Prop 2/O1 Prop 2/O2
Prop2/R

FST de Settat
 R1: Vérifiée

 R2: La relation devient une table

 R3: Vérifiée

 R4: Vérifiée

 R5:Les identifiants des objets glissent chez la nouvelle table et


constituent une clé double pour cette nouvelle table.

 R6: Si la relation contient des propriétés. Ces propriétés


deviennent attribut de la table crée.

FST de Settat
Objet 1 Objet 2
Id1 Id2
Prop 1/O1 Prop 1/O2
Prop2/O1 Prop 2/O2

Relation
#Id1
#Id2
Prop 1/R
Prop 2/R

FST de Settat
(x,n)
 Cas d'une relation ternaire: (x,1)
(x,n)
Objet 1 Relation
(x,1) (x,n)
Id1 Objet 2
Prop1/R
Prop 1/O1 Id2
Prop2/R
Prop 2/O1 Prop 1/O2
(x,n) Prop 2/O2
Objet 3
Id3
Prop1/O3
Prop2/O3

FST de Settat
Objet 1 Objet 2
Id1 Id2
Prop 1/O1 Prop 1/O2
Prop2/O1 Prop 2/O2
#Id2
#Id3
Prop1/R
Prop2/R

Objet 3
Id3
Prop1/O3
Prop2/O3

FST de Settat
(x,n)
 Cas d'une relation ternaire: (x,n)
(x,n)
Objet 1 Relation
(x,n) (x,n)
Id1 Objet 2
Prop1/R
Prop 1/O1 Id2
Prop2/R
Prop 2/O1 Prop 1/O2
(x,n) Prop 2/O2
Objet 3
Id3
Prop 1/O3
Prop 2/O3

FST de Settat
Objet 1 Objet 2
Id1 Id2
Prop1/O1 Prop1/O2
Prop2/O1 Prop 2/O2

Relation
#Id1
#Id2
#Id3
Objet 3 Prop 1/R
Prop 2/R
Id3
Prop1/O3
Prop2/O3

FST de Settat
EXEMPLE: VEHICULE
No immatriculation
No de police
(1,1) Date autorisation

PERIODE
Date début
Classifier Date fin

(0,n)
(1,n)

PUISSANCE
Code puissance
Tranche CV

(1,n)
Correspondre
Prix remboursé au km TRANCHES
(1,n)
KM
Id tranche
Borne inf
Borne sup

FST de Settat
Véhicule
COMMANDE
N° Immatriculation
Num_Cmde
No de police
Date autorisation #N° four

CONTENIR

 Num_Cmde
PUISSANCE  Code_prod
PRODUIT Qte
Code
puissance  Code_prod
Tranche CV
 PV
 PA
Qte_Stock
FST de Settat
 Etablir les MLD à partir des MCD des
exemples:
 Gestion des approvisionnements
 Gestion d'un café

FST de Settat
GESTION DES APPROVISIONNEMENTS:

FOURNISSEUR
COMMANDE
 N° four
Num_Cmde
 Nom_Four
#N° four
Adr_Four

CONTENIR

 Num_Cmde
PROPOSER  Code_prod
PRODUIT Qte
 N° four
 Code_prod  Code_prod
 PV
 PA
Qte_Stock
FST de Settat
Serveur
 N° Serveur
Table
 Nom_Serveur (1,n) Affecter (1,1)
Num_Table

(0,n)

Passer

(1,1)
Commande

Consommation  Num_Cmde.
(0,n) Se compose (1,n)  Date
 N° Conso
 Libellé •Qte  Heure

 Prix
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GESTION D'UN CAFÉ:

Table
Serveur Num_Table
 N° Serveur # N° Serveur
 Nom_Serveur

Commande

 Num_Cmde.
 Date
CONSOMMATION Se compose  Heure
# Num_Table
 N° Conso •#N° Conso
 Libellé •#Num_Cmde.
 Prix •Qte

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Le modèle conceptuel des
traitements (MCT)
 Le modèle conceptuel des traitements permet de traiter la
dynamique du système d'information, c'est-à-dire les opérations qui
sont réalisées en fonction d'événements.

 Ce modèle permet donc de représenter de façon schématique


l'activité d'un système d'information

 sans faire référence à des choix organisationnels ou des moyens


d'exécution,

 il permet de définir simplement ce qui doit être fait, mais il ne dit pas
quand, comment ni où...

FST de Settat
Le modèle conceptuel des
traitements (MCT)
 Le concept d'événement :
 Un événement représente un changement dans l'univers
extérieur au système d'information, ou dans le système
d'information lui-même.

 un événement externe est un changement de l'univers


extérieur

 un événement interne est un changement interne au


système d'information

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Le modèle conceptuel des
traitements (MCT)
 Définition d'un processus
 Un processus est un sous-ensemble de l'activité de
l'entreprise,

 cela signifie que l'activité de l'entreprise est constituée


d'un ensemble de processus.

 Un processus est lui-même composé de traitements


regroupés en ensembles appelés opérations.

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Le modèle conceptuel des
traitements (MCT)
 Opération
 Une opération est un ensemble d'actions exécutées par
le système suite à un événement, ou à une conjonction
d'événements.

 Cet ensemble d'actions est ininterruptible,

 c'est-à-dire que les événements ne sont pas pris en


compte (ils ne sont pas forcéments ignorés pour autant)
tant que l'opération n'a pas été accomplie.

FST de Settat
Le modèle conceptuel des
traitements (MCT)
 La synchronisation
 La synchronisation d'une opération définit une condition
booléenne sur les événements contributifs devant
déclencher une opération.

 Il s'agit donc de conditions au niveau des événements


régies par une condition logique réalisée grâce aux
opérateurs :
 OU
 ET
 NON

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Le modèle conceptuel des
traitements (MCT)
 Les règles d’emission:
 Si la synchronisation est une condition d’entrée, la règle
d’émission est une condition de sortie.

 Elle traduit les règles de gestion auxquelles doit obéir


l’émission du résultat.

 Le résultat:
 C’est le produit de l’exécution d’une opération.
 Le résultat peut être lui-même un événement pour une
autre opération

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Formalisme
 On représente un événement par une ellipse en trait
plein pour les événements internes à l'organisation, en
trait pointillé pour les événements externes.

 L’opération est représentée par un rectangle.


 La liste des actions apparaîtra à l’intérieur du rectangle.
 Si des règles d’émission existent, le rectangle sera divisé
horizontalement en deux parties:
Opération
 La partie haute sera réservée aux actions
Action 1
 La partie basse sera réservée aux règles d’émission
Action 2
........
..........
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Le cadre du bas sera divisé en fonction du nombre de règles d’émission
existantes

Opération Opération
Action 1 Action 1
Action 2 Action 2
. .
. .

OK OK
S’il n’y a pas de
règles d’émission
S’il y a des règles
d ’émission

Règles d’emission

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 La synchronisation est représentée par :

 Le résultat est représenté comme


l’événement
Résultat

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 Construction du MCT
 Le modèle conceptuel des traitements
permet de représenter Evénement Evénement
1 2
schématiquement la gestion des
événements :
Synchronisation

Opération
- Action 1
- Action 2
- ........
Règle Règle
d'émission 1 d'émission 2

Evénement Evénement
résultat 1 résultat 2

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Exemple:
Arrivée commande

- Etablissement ordre
de livraison
- Etablissement Bon
de livraison

Marchandise Bon de livraison


livrée remis
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Application
 Dans une grande administration, les demandes de promotion sont
traitées selon les règles de gestion suivantes:

 Règle de gestion1: Toute demande de promotion doit subir un


examen préalable permettant de déterminer si elle est recevable
ou non.

 Règle de gestion 2: L’examen du dossier d’une demande ne


peut se faire qu’après rapport du supérieur hiérarchique.

 Règle de gestion 3: Après examen du dossier par l’autorité


compétente, la promotion sera accordée ou refusée

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Corrigé: Demande de promotion

Examen préalable

recevable Non recevable

rejet
Dossier ouvert

Rapport du supérieur
hiérarchique

ET

Examen du dossier

Avis favorable Avis non favorable

Dossier ouvert rejet


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Exemple
 Dans le cas d’un cabinet d’assurance, on suppose que
l’étude du dossier et l’évaluation du montant à
rembourser à l’assuré ne peut se faire que si l’accident a
été déclaré, le rapport d’expertise est parvenu au cabinet
et la facture du garagiste est aussi parvenue au cabinet

 Etablir le MCT

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Rapport expertise
Déclaration Accident Facture enregistrée

A B C

A ET B ET C

Etude du dossier
Evaluation du montant à rembourser

Remboursement

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Problème
--Réparation de montres--
 Un client apporte une montre à réparer, l'horloger évalue le montant des
travaux. Si ces derniers sont trop importants, il téléphone au client pour lui
demander son accord (si le devis est supérieur à 50 % du prix estimé de la
montre).

 Toute montre non réparée (refus du client) est remise à ce dernier.

 Quand la réparation est effectuée, le bijoutier établit la facture


correspondante et la place dans une enveloppe avec la montre réparée.

 Lorsque le client revient chercher sa montre, le bijoutier lui remet le tout et


reçoit un titre de paiement ou vise la carte de garantie, si cette dernière est
encore valable.

 Si la réparation est importante, l'horloger établit une garantie de 3 mois, s'il


n'y avait pas de garantie initiale.

 Travail à faire: Établir le MCC et le MCT.


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