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. PLAN DU COURS

A) OBJECTIFS DU COURS

A la fin de ce cours de MAI II le participant (Etudiant) sera capable de :

1. Différencier les approches systémiques et les approches analytiques de conception des


systèmes d’information ;
2. Comprendre les objectifs de la méthode Merise contrairement à d’autres méthodes ;
3. Comprendre les différents niveaux de conception de la méthode Merise et formaliser les
différents modèles à cet effet ;
4. Recenser les responsabilités et les tâches des différents acteurs impliqués dans la conception
d’un système d’information ;
5. Elaborer son travail de fin de cycle informatique.

B) CONTENU DU COURS

B.1. Théorie (30 heures)

I. INTRODUCTION
I.1 LE SYSTEME D’INFORMATION
I.1.1. Notion de système
I.1.2. Description du système d’information
I.1.2.1. Objectifs du système d’information
I.1.2.2. Rôle du système d’information

I.2. MAI : MERISE


I.2.1. Historique de Merise
I.2.2. Symboles et caractéristiques
I.2.3. Présentation de Merise
I.2.4. Etapes de développement du SI avec la démarche Merise
I.2.5. Etude de circuit de l’information
I.2.5.1. Diagramme de flux
I.2.5.2. Matrice de flux

II. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION


II.1. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION ORGANISE(SIO).
II.1.2. Etape conceptuelle
II.1.2.1. Modèle conceptuel de données (MCD)
II.1.2.1.1. Concepts de base
II.1.2.1.2. Règles de vérification du MCD
II.1.2.1.3. La démarche à suivre pour la construction d’un MCD
II.1.2.1.4. Contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF)
II.1.2.2. Modèle conceptuel de traitements (MCT)
II.1.3. Etape organisationnelle
I.1.3.1. Modèle organisationnel des données (MOD)
II.1.3.2. Modèle organisationnel des traitements (MOT)

II.2. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION INFORMATISE (SII)


II.2.1. Etape logique
II.2.1.1. Modèle logique de données (MLD)
II.2.1.1.1. Concepts du modèle relationnel
II.2.1.1.2 Règles de passage du MOD au MLD(R)
II.2.1.13. Normalisation du MLD
II.1.1.3. Le modèle Codasyl

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II.2.1.2. Modèle logique des traitements (MLT)


II.2.2. Etape physique
II.2.2.1. Le modèle physique de données (MPD)
II.2.2.1. Le modèle physique des traitements (MPT)

B.2. Introduction à Merise/2 et à la méthode UML

B.3. Pratique (30 heures)

I. ETUDE DES CAS


II. TP (exposé)

C. MODE D’INTERVENTION

Le cours sera dispensé sous forme d’exposés oraux et des TP

D. MODE D’EVALUATION

- Présence
- TP
- Interrogations
- Projets
- Examen

E. BIBLIOGRAPHIE
 Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti (1983) ; La méthode Merise - Tome 1 Principes
et outils. Editions d'organisation (Paris)
 Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti, Georges Panet, Gérard Vahéee (1985); La
méthode Merise - Tome 2 Démarches et pratiques. Editions d'organisation (Paris)
 Arnold Rochfeld, José Morejon (1989). La méthode Merise - Tome 3 Gamme opératoire. Editions
d'organisation (Paris)
 Yves Tabourier (1986) ; De l'autre côté de Merise. Editions d'organisation (Paris)
 Georges Panet, Raymond Letouche (1994) ; Merise/2 - Modèles et techniques avancées.
Editions d'organisation (Paris)
 GALACSI (1989) ; Conception de bases de données : du schéma conceptuel au schéma
physique. Dunod
 J. GABAY (1993) ; Apprendre et pratiquer MERISE. Masson
 Georges GARDARIN (1993) ; Maîtriser les bases de données. Eyrolles
 José MOREJON (1994); MERISE, vers une modélisation orientée objet. Les Editions
d’Organisation
 Frédéric Julliard année 2001-2002; Méthode d’analyse Merise. Université de Bretagne Sud -
UFR SSI - IUP Vannes.
 Jean Luc Baptiste ; Merise Guide pratique, Modélisation des données et des traitements /
langage SQL. ENI éditions.
 Joseph Gabay, David Gabay ; UML 2 Analyse et Conception. Edition Dunod.

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I. INTRODUCTION

I.1 LE SYSTEME D’INFORMATION

I.1.1. Notion de système

Le mot système résulte du mot grec philosophique « sustêma » qui signifiait ensemble. Mais de
nombreux spécialistes de la systémique décrivent le fait qu’un système est un ensemble.

Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d’un but.

Un système est composé de :

 Son système de pilotage (SP) ;


 Son système d’information (SI) ;
 Son système opérant (SO).

1. Le système de pilotage :
Le système de pilotage (aussi appelé système de commande) d’un système coordonne le
fonctionnement de ce système, le contrôle et décide de ses réactions et de ses orientations à la
connaissance d’événements importants provenant de son environnement. C’est le système nerveux
du système, qui prend des décisions, fixe les objectifs et les moyens de les atteindre.
2. Le système d’information :
Un système d’information est l’ensemble des ressources humaines, techniques et financières qui
fournissent, utilisent, compilent, traitent et distribuent l’information de l’organisation.

3. Le système opérant :

Le système opérant (aussi appelé système d’exécution) d’un système exécute les tâches que lui demande
d’assurer le système de pilotage pour faire fonctionner le système. Il est l’ensemble des moyens
humains, matériels, organisationnels qui exécutent les ordres du système de pilotage. Il assure le
fonctionnement du système global, son activité est contrôlée par le système de pilotage.

a) Structure d’un système

SYSTEME DE PILOTAGE
Coordination, orientations
La haute hiérarchie

Décisions Informations traitées

SYSTEME D’INFORMATION
- Collecte
- Transmission
Environnement Environnement
- Mémorisation des données
- Traitement
- Communication
Informations
collectées
SYSTEME OPERANT
Flux entrant Production, exécution Flux sortant
Les exécutants

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Tout système fonctionne en transformant des flux d’entrée en flux de sortie selon des processus plus
ou moins complexes.

b) Les caractéristiques d’un système

 Un système est un élément fini dont le périmètre est une frontière qui le sépare de son
environnement.
 Il interagit avec son environnement grâce à des flux d’informations entrantes, qu’il va traiter
et restituer à l’environnement sous forme de flux d’informations sortantes.
 Le système va générer des informations qui rendent compte de son comportement à la fois au
sein de l’environnement, mais aussi pour son propre compte. Un système communique.
 Un système a besoin, pour prendre des décisions, de stocker et de traiter des informations.

N.B. L’environnement d’un système est l’univers auquel il appartient.

Exemples des systèmes :


 Les clients pour le système de gestion des clients ;
 Les fournisseurs pour le système de gestion des fournisseurs.

I.1.2. Description du système d’information

Le système d’information est caractérisé par trois éléments dont les entrées, la fonction de
transformation et les sorties (résultats).

I.1.2.1. Objectifs du système

L'importance du Système d'Information (SI) dans la vie des entreprises est aujourd'hui amplement
reconnue. Il est maintenant clair que, pour ces dernières, un bon fonctionnement de leur SI conditionne
grandement leurs performances, voire leur survie dans un contexte de concurrence croissante. En
même temps que s'opérait cette prise de conscience s'est imposée la reconnaissance du caractère
indispensable de méthodes permettant de concevoir correctement le système d'information ce qui
implique :
 Une claire appréhension, de la part des responsables, des utilisateurs comme des spécialistes
de l'informatique et des réseaux de la place du système d'information dans l'entreprise ;
 Une identification correcte des besoins des utilisateurs ;
 Une spécification précise des solutions informatiques répondant à ces besoins, spécification
facilement exploitable par les équipes chargées de la réalisation et de la mise en place.

Fonction de transformation
Entrées Sortie

SI

I.1.2.2. Rôle du système d’information

1. Collecte des informations provenant d’autres éléments du système de l’environnement ;


2. Transmission des informations vers le lieu où elle doit être utilisée ou traitée dans les organes
concernés ;

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3. Mémorisation des informations, prise en compte de l’information par le système d’information, là


où elle doit changer de forme (base de données Fichiers Historique, Archivage) ;
4. Traitement des informations pour les rendre rationnelles ;
5. Communication des informations aux utilisateurs.

Un système d’information est composé de sous-systèmes appelés “fonctions” et chaque fonction aura
un rôle précis à jouer dans le système. Un sous-système ou fonction est un élément important du SI
chargé d’une tâche particulière dont l’exécution conditionne le fonctionnement normal du système.

Exemple d’un SI : un système de gestion d’une entreprise ou d’une famille.

Un système d’information est composé de sous-systèmes appelés “fonctions” et chaque fonction aura
un rôle précis à jouer dans le système. Un sous-système ou fonction est un élément important du SI
chargé d’une tâche particulière dont l’exécution conditionne le fonctionnement normal du système.

Exemple d’un SI : un système de gestion d’une entreprise ou d’une famille.

I.2. MAI : MERISE

I.2.1. Historique de Merise

Issue de l'analyse systémique, la méthode Merise est issue des travaux menés par Hubert Tardieu dans
les années 1970 et qui s'inséraient dans le cadre d'une réflexion internationale, autour notamment du
modèle relationnel d'Edgar Frank Codd, à la demande du ministère de l'industrie, et a surtout été
utilisée en France, par les SII de ses membres fondateurs (Sema Métra, ainsi que par la CGI
Informatique) et principalement pour les projets d'envergure, notamment des grandes administrations
publiques ou privées.

Contrairement à la plupart de méthodes qui ont été définies par les sociétés qui en ont assuré la
commercialisation, Merise a été conçue par un ensemble des sociétés de services constitué du Centre
Technique Informatique (CTI) et du Centre d'Etudes Techniques de l'Equipement (CETE) sous la
direction du Ministère de l’Industrie pour couvrir les besoins tant des Administrations que des
Entreprises. Le challenge était de pouvoir proposer des outils ou des méthodologies permettant aux
donneurs d’ordres et aux développeurs de se comprendre et ainsi de mieux appréhender chacun de leur
côté, avec leur propre culture professionnelle, l’ensemble du système d’information

Merise, méthode d’origine française qui n'a pas eu beaucoup de succès à l'étranger où les méthodes
anglo-saxonnes sont plus présentes. Elle a d'emblée connu la concurrence internationale de méthodes
anglo-saxonnes telles que SDM/S ou Axial. Elle a ensuite cherché à s'adapter aux évolutions rapides
des technologies de l'informatique avec MERISE/objet, puis MERISE/2 destinée à s'adapter au client-
serveur. Merise était un courant majeur des réflexions sur une « Euro Méthode » qui n'a pas réussi à
percer.

La méthode MERISE est une méthode d'analyse, de conception et de réalisation des systèmes
d'information informatisé. C‘est aussi une méthode de réalisation des projets informatiques.

La méthode Merise a comme objectif d’aider, de guider les SII, dans leurs phases d’analyses, de
conception et le développement de l’applicatif.

La méthode Merise présente comme avantage indéniable de permettre une définition claire et précise
de l’ensemble du Système d’Information et d’en définir correctement le périmètre.

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I.2.2. Symboles et caractéristiques

De l'aveu même d'un de ses fondateurs, le nom MERISE vient de l'analogie faite avec le merisier "qui
ne peut porter de beaux fruits que si on lui greffe une branche de cerisier. D’abord amer et sucré par
après, Merise est au début difficile et excellent après sa maîtrise. Elle est en ceci une greffe réussie
d’une méthode informatique sur les entreprises (françaises en particulier et autres en général) comme
la greffe du merisier sur le cerisier.

ME : Méthode de
R : Rassemblement des
I : Idées
S : Sans
E : Effort

Ou

M : Méthode
E : d’Etude et
R : Réalisation
I : Informatique des
S : Systèmes
E : Evolués

Merise est une méthode de rassemblement des idées sans effort.


Merise n’est pas une méthode originale parce qu’elle a emprunté à beaucoup de méthodes et approches.

Vision globale M LOO


E
Théorie systémique R
ANSI –X3 PARC I
Approches par étapes et par niveaux S
E Etc.
Réseau de Pétri

La méthode Merise se caractérise par :


 Une approche systémique en ayant une vue de l’entreprise en terme de systèmes ;
 Une séparation des données (le côté statique) et des traitements (le côté dynamique) ;
 Une approche par niveaux.

I.2.3. Présentation de Merise

Merise est une méthode de conception française qui se développe sous trois aspects :
 Cycle de vie
 Cycle d’abstraction
 Cycle de décision

1. Cycle de vie

Ce cycle décrit les diverses phases du système d’informatisation, donc du développement du logiciel de
la décision du développement de l’application, jusqu’à la mort de celle-ci.
Le cycle de vie se matérialise par les grandes étapes :

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- Schéma Directeur ;
- Etude préalable ;
- Etude détaillée ;
- Etude technique ;
- Réalisation ;
- Mise en œuvre.

2. Cycle d’abstraction

Ce cycle représente la démarche de spécification du système (Organisation étudiée); de l’abstraction de


la réalité de l’existant du système, pour en développer un modèle, et l’informatiser.

Le cycle d’abstraction repose sur 4 niveaux. Il se concrétise par un couple de modèle pour chaque
niveau : un modèle de données et un modèle de traitement.
- Niveau conceptuel ;
- Niveau organisationnel ;
- Niveau logique ;
- Niveau physique.

Merise est une méthode à double approche. La description des données est séparée de celle des
traitements pour permettre la modification d’un niveau sans affecter les niveaux qui lui sont supérieurs
et permettre l’évolution du système d’informations sans obtenir en résultat un système informatique
dépendant instable.
Pour chaque niveau il y a un modèle des données et un modèle des traitements.

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NIVEAUX DONNEES TRAITEMENT


CONCEPTUEL MCD MCT
ORGANISATIONNEL MOD MOT
LOGIQUE MLD MLT
PHYSIQUE MPD MPT

Niveaux Questions Contenu Choix


- données manipulées Gestion
CONCEPTUEL Quoi ? - règles de gestion
- enchaînement des traitements
- partage des tâches Organisation
- mode de traitement
ORGANISATIONNEL Qui, Quand et Où ? - répartition géographique des
traitements
- organisation des données
- répartition géographique des données et Logiciel
Avec Quoi, Quel
LOGIQUE traitements en déterminant l’unité de
outil ?
stockage
- programmes Technique
PHYSIQUE Comment ? - logiciels
- matériels

3. Cycle de décision

Ce cycle représente le point de vue de tous les décideurs de l’organisation étudiée quelques soient leur
niveau de décision et d’action (point de vue d’un décideur au sens large).
Le cycle de décision définit la nature de résultat à produire à l’issu de chaque étape pour qu’une décision
quant à la continuation ou à l’abandon d’une politique d’informatisation puisse être prise.

La courbe du soleil

La littérature parle de « courbe du soleil », établissant une analogie entre la démarche Merise et le
lever puis le coucher du soleil : de même, le projet doit élaborer une analyse critique de l'existant (en
partant du niveau physique et en s'élevant jusqu'au conceptuel : démarche Botton-up, phase ascendante
de la courbe), puis décliner la solution retenue (en partant du niveau conceptuel et revenant au niveau
physique : démarche top-down, phase descendante de la courbe).

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Cycle d’abstraction

- Physique

- Logique

- Organisationnel

- Conceptuel

Hiérarchie de décisions croissantes

Cycle de décision

- Schéma directeur
- Etude préalable
- Etude détaillée
- Etude technique
Cycle de vie - Réalisation
- Mise en oeuvre
- Maintenance

I.2.4. Etapes de développement du SI avec la démarche Merise


MERISE propose une véritable démarche de fabrication d'un SI qui consiste à traiter un projet
informatique en s'appuyant sur trois notions fondamentales :
 Vie du projet : Les étapes.
 Suivi du projet : Les choix, les points de validation des étapes.
 Formalisation du projet : l'abstraction des différentes étapes :

N° ETAPE DESCRIPTION
1 Schéma directeur Informatique(SD) Approche globale di développement
Etude des différentes solutions possibles puis choix de
2 Etude préalable
la solution appropriés
Complément des spécifications du domaine, étude
3 étude détaillée
détaillée
4 Analyse technique Spécification techniques complètes
5 Réalisation Programmation, tests, essaies
6 Mise en œuvre Installation, formation des utilisateurs
7 Maintenance Correction et adaptations du logiciel

1. Schéma directeur informatique (SDI)


Un Schéma Directeur Informatique est un document conçu pour préparer l’évolution et l’adaptation
de l’environnement informatique d’une entreprise pendant une période donnée.
Le terme « Schéma » est éloquent. Il trace des grandes lignes, repose sur l’identification d’un existant
et de besoins futurs. Le terme « Directeur » signale que le SDI est un référentiel dans lequel des axes
stratégiques sont consignés. Le SDI est aussi un outil de planification et d’arbitrage qui, par différents

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moyens, permet de préparer les investissements informatiques sur la période concernée mais également
pouvoir de réagir face à l’imprévu.

L'objectif du schéma directeur est de proposer un plan d'automatisation progressive des tâches de
gestion d'une entreprise, d'une administration, c'est-à-dire des tâches bien définies dans un ensemble
organisé.

Le schéma directeur fixe les grandes orientations :


- Choix d’organisation : définition du système d’information
- Choix stratégiques : matériels, logiciels, architecture, définition du système d’information
automatisé.

Il relie les objectifs à long terme et le PDI. Le PDI est un document qui fixe dans le cadre plus vaste
du SDI les objectifs à court terme.

2. Etude préalable

C’est une courte étude qui débute par l’analyse de la situation existante pour proposer une solution
globale en tenant compte des orientations de gestion d’organisation et de choix technique. Elle
regroupe grossièrement les oints ci-après :
- Référencer les moyens existants.
- Audit des différents acteurs de l'organisation pour définir les limites du système existant et leurs
souhaits concernant le système futur.
Synthétiser les besoins du système futur en se basant sur l'existant et les souhaits des différents
intervenants. On peut utiliser pour cela une Modélisation Conceptuelle de Communication
MCC qui permet de représenter les flux d'informations circulant entre les différents postes de
travail.
- Critiquer l’existant afin de proposer les solutions. Sur base des solutions proposées, adopter celle
qui meilleure.

3. Etude détaillée
C’est celle qui vient après l’étude préalable et dont l’objectif est de décrire complètement la solution à
réaliser. Elle comprend deux phases : la conception générale et la conception détaillée. Elle comprend :
 La formalisation du dictionnaire des données et validation du MCD vis-à-vis des traitements :
o Recensement des objets types.
o Recensement des relations types.
o Affectation des propriétés aux types des propriétés et types des relations.
 L’établissement du MCD.
 L’établissement du MCT.
 La description des traitements
 L’établissement du MOD
 L’établissement du MOT

4. Etude technique

L'analyse technique a pour but de préparer la réalisation. Elle doit lever les dernières contraintes et
établir les choix qui orienteront la réalisation.
L'analyse technique doit indiquer comment les traitements et données décrits par l'analyse détaillée
seront réalisés.
Elle complète l’étude détaillée par la prise en compte de tout l’environnement informatique par :

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 L’établissement du MLD ;
 L’établissement du MLD ;
 L’établissement MPD ;
 L’établissement MPT.

5. Réalisation

 La programmation.
 Les tests.
 La mise en exploitation.

6. Mise en œuvre

Le but de cette étape est d’exécuter toutes les actions (formation, installation de matériels, initialisation
de données, réception,..) qui permettront d’aboutir au lancement du système auprès des utilisateurs.

7. La maintenance

Elle consiste à corriger les erreurs qui n'auraient pas été détectées par les tests et à faire évoluer
l'application pour répondre à d'éventuels nouveaux besoins des utilisateurs.

I.2.5. Etude de circuit de l’information

I.2.5.1. Diagramme de flux

1. Définition

Un diagramme de flux de données est une vue d’ensemble (cartographie) de la circulation des
informations (flux) entre les acteurs internes ou externes qui participent à un domaine donné à travers
un système d'information.

2. Les concepts de base

 Champ d’étude ;
 Acteurs ;
 Flux.

a. Champ d’étude ou domaine d’étude

Un champ d’étude délimite le périmètre précis d’une ou de plusieurs activités au sein d’une organisation
spécifique.
Ainsi par exemple, le domaine d’étude « Gestion commerciale » peut être composé de :

Gestion des commandes ;


Gestion des factures ;
Gestion des comptes clients.

b. Acteurs

Un acteur est un émetteur ou un récepteur d’un flux d’information lié à une activité au sein du système
d’information d’une organisation. Selon le cas, il peut s’agir d’une catégorie de personne, d’un service
ou du système d’information d’une autre organisation.

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Un acteur reçoit un flux d’information, qui lui permet d’agir en transformant l’information et en
renvoyant un ou plusieurs autres flux d’information à d’autres acteurs. Les acteurs sont représentés
par leur rôle dans l’activité étudiée

On distingue deux types d’acteurs :

- Les acteurs internes qui font partie du domaine d’étude (organisation d’étude).
- Les acteurs externes qui ne font pas partie du domaine (organisation) mais qui ont des échanges
avec les acteurs internes dans le cadre de l’activité étudiée.

Un acteur externe est représenté par un cercle tracé en pointillé alors qu’un acteur interne est
représenté par un cercle au tracé continu. Le nom de l’acteur est placé à l’intérieur du cercle.

c. Flux

Le flux est la représentation de l’échange des informations entre deux acteurs, ou entre une activité et
un partenaire extérieur à l’entreprise. Il désigne un transfert d’information entre deux acteurs du
système d’information.

Un flux part d’un acteur source pour aboutir à un acteur but, il est représenté par une flèche. Cette
flèche indique le sens de transfert des données. On peut identifier différentes catégories de flux. Un
flux est caractérisé par son nom.

Domaine

Acteur Interne
Acteur Interne

F
Flux l
Acteur Externe 1 u
x

Acteur Interne

4. Démarche de construction du diagramme de flux

1. Définir précisément le domaine de l’étude à savoir : quelle activité au sein de quelle organisation ?
2. Repérer les acteurs en distinguant les acteurs externes des acteurs internes.
3. Repérer les flux entre les acteurs.
4. Tracer le diagramme de flux en même temps que l’on repère les acteurs et les flux

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5. Remarques et règles d’usages

a. Un flux ne doit pas être bidirectionnel : c.à.d. il ne doit pas exister entre deux acteurs (internes,
externes ou identiques) de liens bidirectionnels. Il convient de noter deux flux distincts.

Acteur interne 1 Acteur interne 2

b. Le flux ne doit pas être réflexif : un flux ne doit pas partir et revenir sur le même acteur (interne
ou externe). Si cela est nécessaire, il faut segmenter l’acteur.

Acteur externe 1

c. Pas de flux entre des acteurs externes : les flux entre les acteurs externes ne sont d’aucun intérêt
dans l’étude du système.

Acteur externe 1 Acteur externe 2

Exemple d’un diagramme de flux pour l’ouverture d’un compte bancaire

5. Validation FI
6. Remise de la carte d’ouverture de cpte

1. Demande d’ouverture de CB
4. Transmission FI ROC
Client Agent
2. Remise formulaire d’identification

3. Remise du FI rempli et pièce d’identité

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I.2.5.2. Matrice de flux

Res. Ouv. Cpte


Client Agent
1. demande
d’ouverture de CB
3. remise du FI
Client
rempli + pièces
d’identité

2. remise du FI
6. remise de la carte
Agent 4. transmission FI
d’ouverture de cpte

Res. Ouv. Cpte 5. validation FI

I.2.6. Les données (ou informations)

A) Définition

L’information est l’émission ou la réception de signaux oraux ou écrits, sonores, visuels ou multimédias
dont le but est de déclencher les processus alimentant l’échange, base naturelle et indispensable de
l’animation de l’organisation.

Les informations se recueillent à l’intérieur du domaine à étudier. La liste d’informations est constituée
de plusieurs façons :
 L’interview ;
 L’étude des documents internes ;
 L’étude des documents externes.

a. L’interview : c’est un entretien avec les différents acteurs de l’organisation. Cet entretien permet de
définir le périmètre de l’applicatif futur. Les informations orales sont classées et regroupées en parties
distinctes. Ainsi, les informations concernant l’enregistrement des données de l’organisation seront
regroupées.

b. L’étude des documents internes : recèlent des informations qui sont souvent omises lors des
entretiens. Ces oublis sont dus au caractère automatique et récurrent de ces informations.
Exemple des documents internes (factures, bons de livraison, …)

c. L’étude des documents externes : permet de découvrir des informations oubliées lors des
interviews et de découvrir aussi quelques règles de gestion.
Exemple des documents externes (bons de livraison fournisseurs, ...)
Pour ce recueil d’informations, il est nécessaire de respecter certaines règles pour éviter des erreurs
futures.
Avant d’ajouter une information, il est impératif de s’assurer qu’elle n’est pas déjà présente. Par
exemple, un numéro client peut apparaître sur un bon de livraison et sur une facture. Ce n’est pas la
peine de le répertorier deux fois.

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De même, une information peut être synonyme d’une autre. Par exemple sur le bon de livraison il
apparaît « Code client » et sur la facture « Numéro Client ». Il est impératif de ne garder qu’une seule
des deux informations.

B) Les différents types d’informations

a. Les informations élémentaires et mémorisables

Les informations élémentaires sont des informations dont les valeurs ne peuvent pas être inventées,
elles ne sont pas déductibles d’autres informations.

b. Les informations calculées

Les informations calculées sont déductibles des informations élémentaires.


Par exemple, le prix total d’une d’un article est le résultat de la multiplication du prix unitaire et de la
quantité commandée.

C) Le dictionnaire des données

Le dictionnaire des données est un document qui permet de recenser, de classer et de trier toutes les
informations (les données) collectées lors des entretiens ou de l’étude des documents.

 Nom de la donnée : dans cette colonne sera indiquée le nom de la donnée (rubrique) par
exemple : Nom client.
 Taille : ici sera indiquée la taille approximative ou exacte de la donnée, par exemple : 30.
 Type : dans cette colonne sera précisée le type de la donnée si elle est élémentaire (E) ou
calculée (C).
 Règle de calcul : Ici sera indiquée de manière claire la formule ou le calcul nécessaire à
appliquer pour obtenir la donnée. Par exemple PT = PU * QTE
 Document : permet de cocher le document dans lequel a été trouvée la donnée.

Donnée Type Taille Règle de calcul Document


Doc1 Doc2

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II. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION

L’étude du système d’information se fait en deux étapes :

 Le système d’information organisationnel (SIO)


 Le système d’information informatisé (SII)

Niveaux Données Traitements


MCD
MCT
Signification des informations
Conceptuel Activité du domaine sans
sans contrainte technique ou
préciser les ressources ou leur
économique
organisation
SIO
MOD
MOT
Signification des informations
Fonctionnement du domaine
Organisationnel avec contrainte
avec les ressources utilisées et
organisationnelles et
leur organisation
économique

MLD
MLT
Description des données tenant
Logique Fonctionnement du domaine
compte de leurs conditions
avec les ressources et leur
SII d'utilisation par les traitements
organisation informatiques

MPD MPT
Physique Description de la ou des bases de Architecture technique
données dans la syntaxe du des programmes
logiciel SGF ou SGBD

II.1. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION ORGANISATIONNEL (SIO)

La première étape d’étude du SI est un niveau qualifié de système d'information organisationnel (SIO),
il est donc conçu avec la participation des utilisateurs de l’application.

Le SIO comprend deux niveaux :


 Le niveau conceptuel
 Et le niveau organisationnel.

Les niveaux conceptuel et organisationnel gèrent les problèmes d’organisation et de répartition de


l’utilisation.

II.1.2. Etape conceptuelle


Cette étape consiste à répondre à la question QUOI ? C’est à dire ce qu’il faut faire, avec quelles
données ? A ce niveau, on ne se préoccupe pas de l’organisation du travail ni du matériel utilisé. Elle
exprime les choix fondamentaux de gestion (recherche des éléments stables) indépendamment des
moyens à mettre en œuvre, de leurs contraintes et de leur organisation, les objectifs de l’organisation.

Les deux modèles sont :


 Le Modèle Conceptuel de données ;
 Le Modèle Conceptuel de Traitements.
II.1.2.1. Modèle conceptuel de données (MCD)

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- 17 -

Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but e décrire de façon formelle les données qui seront
utilisées par le système d'information. Il s'agit donc d'une représentation des données, facilement
compréhensible, permettant de décrire le système d'information à l'aide d'entités.

II.1.2.1.1. Concepts de base


Les concepts de base sont :
 Les objets (entités)
 Les relations (associations)
 Les propriétés
 Les cardinalités

Soit l’exemple ci-après :

 Le client Durand a passé la commande C1 contenant les produits P1 et P2


 Le même client Durand a passé la commande C2 contenant les produits P2 et P3
 Le client Dupont a passé la commande C3 contenant les produits P1 et P2
 Le même client Dupont a passé la commande C4 contenant les produits P2 et P3
* La commande C1 a donné lieu à la facture F1
* La commande C2 a donné lieu à la facture F2
* La commande C3 a donné lieu à la facture F3
* La commande C4 a donné lieu à la facture F4

a. L’Objet

L’exemple ci-haut ressort 4 ensembles :

 Client (Durand et Dupont)


 Produit (P1, P2, P3, P4)
 Commande (C1, C2, C3, C4)
 Facture (F1, F2, F3, F4)

Chaque ensemble identifié à ce niveau détermine ou définit un objet. Exemple pour l’ensemble client,
nous avons l’objet client.

Un objet est une entité concrète ou abstraite pourvue d’existence propre et conforme au choix de
gestion d’une entreprise.

b. Relation

Principales associations concernant l’exemple :

 Passation d’une commande par un client (Passer commande)


 Appartenance des plusieurs produits à une commande (commander produit)
 Association d’une facture à une commande (correspondre)

Une relation entre objets est une association ou un lien perçu dans le réel entre deux ou plusieurs
entités.
Une relation est dépourvue d’existence propre.

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- 18 -

Dimension d’une relation


La dimension d’une relation est le nombre d’objets qui participent à cette relation.
Ainsi une relation peut être de dimension :

Unaire : relation d’un objet sur lui-même. Cette relation est aussi appelée relation réflexive

Employé

Diriger

Binaire : relation entre deux objets.

Client
Passer Commande
#n°client
Comde #N°commande
Nom
Date comde
Prénom
Adresse
Téléphone

Ternaire : relation entre trois objets.

Enseignant Cours
#Mtricule Enseigner #Code cours
Nom Lib cour
Prénom
Adresse

Elève
#N°élève
Nom

N’aire : relation entre n objets.

Remarque : deux mêmes entités peuvent être plusieurs fois en association. Il s’agit des associations
plurielles

Personne Résider
Immeuble

Travaill
erer
c. Propriété

Chaque objet doit être décrit par des propriétés. Dans le cas de notre exemple, chaque objet a ses
propriétés :
- objet commande : numéro commande, date de la commande ;
- objet client : numéro client, nom, prénom, adresse, téléphone ;
- objet produit : numéro produit, libellé produit, prix ;
- objet facture : numéro facture, date de la facture.

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- 19 -

Une propriété est une donnée élémentaire que l’on perçoit sur un objet ou sur une relation entre
objets. Chaque valeur prise par une propriété est appelée occurrence.
Dans notre exemple nous avons vu que l’objet client avait 2 constituants Durand et Dupont. Nous
dirons donc que l’objet client a 2 occurrences ou 2 réalisations Durand et Dupont.

Une occurrence d’un objet est un élément individualisé appartenant à cet objet.

Une occurrence d’une relation est une relation individualisée constituée d’une et d’une seule
occurrence des objets participants à la relation.
Considérant la relation commander produit entre l’objet produit et l’objet commande, un produit a été
commandé au titre d’une certaine commande pour une quantité donnée.

Il existe deux sortes de propriétés :


- L’identifiant ;
- Les autres propriétés.

1. L’identifiant :
- L’identifiant de l’objet est une propriété particulière de l’objet telle qu’à chaque valeur de la
propriété corresponde une et une seule occurrence de l’objet. C’est une propriété qui permet de
distinguer ou d’identifier sans confusion (de manière univoque) deux ou plusieurs occurrences d’un
objet.
Exemple : numéro immatriculation pour identifier une voiture.

- L’identifiant de la relation c’est l’identifiant obtenu par concaténation des identifiants des objets
participant à la relation.

N.B : l’identifiant doit être la première propriété de l’objet ou de la relation et doit être souligné ou précédé du
signe dièse (#).

2. Les autres propriétés : ce sont des informations élémentaires dont le rôle est de qualifier l’objet ou
la relation.
Exemple : le numéro client te le numéro commande pour la relation passer commande.

Remarque : il faut exclure


 Les synonymies : elles correspondent à deux noms différents pour identifier la même propriété
 Les polysémies : elles représentent deux propriétés différentes ayant le même nom).

d. Cardinalité

La cardinalité d’un objet par rapport à une relation est une expression qui permet d’indiquer combien
de fois au minimum ou au maximum le lien entre entités peut se produire. Elle s’exprime par deux
nombres, la cardinalité minimale et la cardinalité maximale.
- Cardinalité minimale (0 ou 1) : c’est le nombre de fois minimum qu’une occurrence d’un objet participe
aux occurrences de la relation.

* Si la cardinalité minimale = 0 ce qu’il existe parmi toutes les occurrences de l’objet au moins une occurrence
ne participant pas aux occurrences de la relation.
* Si la cardinalité minimale = 1 ceci signifie que chaque occurrence de l’objet participe toujours à une occurrence
de la relation.
- Cardinalité maximale (1 ou n) : c’est le nombre de fois maximum qu’une occurrence de l’objet participe
aux occurrences de la relation.

Les cardinalités traduisent les règles de gestion. Ces règles sont propres au SI étudié, qui expriment
les contraintes sur le modèle.

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- 20 -

e. Formalisme du MCD Cardinalité


maximale
(1 ou n)

Objet A x,y x,y Objet B


Identifiant Relation Identifiant
Autres Autres
propri propri
Cardinalité
minimale
(0 ou 1)

MCD de notre exemple

Client Commande
1,n 1,1
#n°client Passer #N°comande
Nom Date comde
Prénom
Adresse
0,1
Téléphone 1,n

Commander
produit
Correspondre
1,1
Facture 1,n
#N°facture
Date
facture Produit
#N°produit
Lib. produit
Prix
II.1.2.1.2. Règles de vérification du MCD Type produit

1. Existence d’un identifiant pour chaque objet ;


2. Pour chaque occurrence d’un objet, chaque propriété ne peut prendre qu’une seule valeur.
Autrement dit, on ne peut pas avoir de valeurs répétitives pour une même propriété ;
3. Toutes les propriétés doivent être élémentaires, c.à.d. non décomposables ;
4. A chaque occurrence d’une relation correspond une et une seule occurrence de chaque objet
participant à la relation ;
5. Pour chaque occurrence d’une relation il ne peut exister qu’une et une seule valeur pour chaque
propriété de la relation ;

II.1.2.1.3. La démarche à suivre pour la construction d’un MCD

 Recherche des propriétés à gérer : à partir du Dictionnaire des données ;


 Regroupement des propriétés ;
 Représentation des entités ;
 Recherche des relations ;
 Recherche des cardinalités.

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- 21 -

II.1.2.1.4. Contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF)


En mathématique on parle de dépendance fonctionnelle (DF) quand l’ensemble de départ a une et une
seule image dans l’ensemble d’arrivée.
Une contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF) sur plusieurs objets participant à une même relation
exprime que l’un des objets est totalement déterminé par la connaissance des autres.

On parle de CIF quand un objet (ensemble de départ pointe une occurrence de l’objet cible.

Fils Père
Voiture Professeur
Matière
Maison

Client Commande
1,n 1,1
n°client Passer N°commande
Nom Date comde
Prénom
Adresse 0,1
Téléphone
Correspondr 1,n
e
1,1
Facture Commander
N°facture produit
Date Produit 1,n
facture N°produit
Lib. produit
Prix
Type produit

II.1.2.2. Modèle conceptuel de traitements (MCT)

1. Objectifs
Le modèle conceptuel des traitements a pour objectif la traduction en action des règles de gestion d’un
système d’information.
Le Modèle Conceptuel des Traitements met en lumière les traitements effectués sur les données.
Indépendamment de toute contrainte liée à l’organisation

2. Concepts de base

a. Processus

Le processus constitue un sous-ensemble de l’activité de l’entreprise dont les points d’entrée et de


sortie sont stables et indépendants de choix d’organisation.

Exemple de l’activité Gestion du personnel : dans cette gestion on peut identifier les processus ci-après :
- Gestion recrutements;
- Gestion des rémunérations ;
- Gestion des promotions

b. Evénement

C’est un stimulus qui provoque une réaction. Il existe les événements externes (qui déclenchent
l’opération) et les événements internes (qui sont déclenchés par une opération).

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- 22 -

c. Synchronisation

L’exécution d’une opération est toujours conditionnée par un ou plusieurs événements.


La synchronisation d’une opération correspond à la condition d’exécution de l’opération. Cette
condition se présente sous forme de condition booléenne d’événement.

Exemple : condition booléenne (oui et non) sur les


A B C
événements contributifs déterminant les
déclanchement de l’opération.

On peut avoir A et l’opération peut être


A et ( B ou C ) déclenchée ou on peut avoir A et B l’opération se
déclenche.

d. Opération

Une opération est un ensemble d’actions déclencheuses des résultats.

f. Règles ou conditions d’émission de résultat

Les règles d’émission de résultat sont de règles qui conditionnent l’émission de résultat par une
opération.

Formalisme de concepts

Formalisme Concept
Evénement déclenchant EVENEMENT

SYNCHRONISATION
Condition d’exécution

Désignation de
OPERATION
l’opération

Condition d’émission REGLES D’EMISSION

RESULTAT
Résultat

Evénement + Opération  Processus

Exemple 1 : L’ouverture d’un dossier PATIENT dès l’arrivée de celui-ci dans un centre de soin.

Cette opération peut se caractériser par :


- Evénement déclencheur : arrivée d’un patient
- Opération : ouverture du dossier comprenant le traitement :
- Rédaction d’une fiche d’identification
- Rédaction d’une fiche d’actes à pratiquer
- Résultat : dossier ouvert

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Solution : Arrivée
patient

Ouverture dossier
- rédaction fiche d’identification
- rédaction fiche d’actes à
pratiquer
Toujours

Dossier
ouvert

Arrivée
Poste
Exemple 2 : d’une
disponible demande
d’embauch

et

Etude de la demande
Si poste Si poste non
disponible disponible

Candidature
retenue (Etudier) Candidature
rejetée

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Exemple d’un modèle conceptuel des traitements pour la gestion des commandes des clients.

Command
e
Client

Réception commande

Toujours

Commande Fiche de
reçue stock

et

Etude de la
commande
- vérification de stock

OK KO

Command Command
e acceptée e en
attente

Facturation
- vérification tarif
- enregistrement
facture
Toujours

Facture
établie

II.1.3. Etape organisationnelle

Le niveau organisationnel a comme mission d’intégrer dans l’analyse les critères liés à l’organisation
étudiée.
Il s’agit ici de la manière de faire. L’étape organisationnelle consiste à répondre aux questions
« QUAND », «QUI» et «OU»
o QUI est posée pour déterminer la nature du traitement ;
o QUAND pour préciser le temps de traitement ;
o OU pour connaître le lieu du travail.

Cette étape va se préoccuper de la répartition géographique et fonctionnelle des sites de travail mais
aussi de l’organisation dans le système d’information étudié. Cela veut dire mettre l’homme et la
machine à la place qu’il faut. Elle exprime les choix de moyens et de ressources humaines et matérielles
en déterminant les sites, les postes de travail.

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- 25 -

I.1.3.1. Modèle organisationnel des données (MOD)

Pour le MOD on doit déterminer exactement quelles sont les informations à conserver. On va donc
ajouter des entités ou des relations.

Objectifs :

- Distinguer les données à informatiser ;


- Quantifier les volumes et définir la durée de vie des données ;
- Localiser les données par site ;
- Définir les niveaux de sécurité requis ;
- Définir des individus et des relations de type organisationnel.

1. Règles de passage du Modèle conceptuel des données au Modèle organisationnel des


données

L’obtention du modèle organisationnel des données n’est pas une chose spontanée, elle résulte des
règles dites règles de passage. Ces règles sont au nombre de deux, à savoir :

1ère règle : Suppression de tous les objets et relations du MCD qui ne seront pas mémorisés
informatiquement.
Exemple :
Etudiant Dossier
Déposer

Apparitorat
Archiver

Il est impossible de mémoriser l’objet dossier suite au manque de moyens matériels et même de l’espace mémoire.

2ème règle : création des objets et des relations de référence aux objets supprimés.

Etudiant Réf .Dossier


Déposer
#N°Dossier
Localisation

Localisation (Apparitorat, chef de département, chef de section)


Remarque : - Le MOD peut être égal au MCD, c’est-à-dire que le MCD n’a pas subi des modifications et que tous les
objets du MCD sont mémorisés informatiquement.

- S’il y a ajout ou suppression d’autres objets du MDC, le MOD est soit inférieur ou
supérieur au MCD.

2. Quantification de la multiplicité de cardinalité

A ce niveau du modèle organisationnel des données global, la cardinalité moyenne (CM) est calculé
selon le nombre d’occurrence des relations et des objets. La valorisation des cardinalités est
exprimée par :

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- 26 -

- La cardinalité minimum (0 exclu) : min ;


- La cardinalité maximal : max ;
- La valeur modale : M ;
- La cardinalité moyenne : Cm.

La cardinalité moyenne est obtenue à partir de la formule suivante :


Cardinalité Cm=((min+2M+max) /4) * P
Moyenne
Taux de participation
Mode C.maximale
C.minimale

P= Effectif Participant
Effectif Total

Exemple : 1, n 1,1
Prof Matières
#Matr
Enseigner #Codmat
Nom Désignation
Grade Nbre Heure

Considérons les charges horaires des professeurs ci-après :

Professeur Enseigner Cours


Kasoro 3 cours
Djungu 1 cours
Mabeka 3 cours
Kasengedia 3 cours
Mabiala 4 cours

Nombre total de professeurs = 5


Nombre de professeurs qui participent est de 5
5
P= 1
5
M =3
Min =1
Max =4
Cm = 1  2.3  4 / 4*1
= 1  6  4  / 4*1
= 11/ 4 * 1
11 11
= *1   2,75
4 4
Cm = 2,75

3. Calcul du volume du MOD


Soit n = cardinalité multiple.

La multiplicité ne peut être définit que par une règle de gestion.

Exemple : (règle de gestion) l’avion commercial, n = 2 (2 pilotes pour 2 volants)

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- 27 -

L’estimation de la multiplicité se fait par une formule statistique appelée Calcul du volume du Modèle
Organisationnel des Données.

Le volume du modèle organisationnel des données est le calcul de l’espace qu’occupera la base des
données sur un support quelconque (disque dur, disquette, cd, ou disque amovible). Ce calcul s’effectue
en appliquant la formule suivante :

Volume = V1+…..+Vn Or V (volumeO/R) = N x R

Où N= effectif total de l’objet ou de la relation.


R= taille d’un objet ou relation

Exemple 2 : Une entreprise de la place gère un effectif de 1000 agents identifiés comme suite.

Agents Véhicules
Cette entreprise possède
#Matr 6 un charroi automobile de #plaque 8
Nom 14 800 véhicules identifiés Marque 12
Grade 4 de la manière suivante : Couleur 6
Adresse 10 Nb cheveaux 4

Règles de gestion :
 Les agents peuvent conduire à une date donnée un ou plusieurs véhicules ;
 La valeur modale de véhicule conduit par un agent est de 2 ;
 La valeur maximale de voiture qu’un agent peut conduire par jour est de 3.

Travail demandé :
- Calcul de la Cm
- Calcul du volume du MOD

Résolution

Commande Produit
Contenir
#num com 6 Quantité 3 #code produit 8
Date com 10 Libellé produit 50
Prix 6
Type produit 30

N1 = 4 N3 = 8 N2 = 3
ri =16(6 + 10) r3 = 17 (14+3) ri = 94 (8 + 50 + 6 + 30)

V1 (commande) = 16 * 4 = 64
V2 (produit) = 17 * 8 = 136
V3 (contenir) = 94 * 3 = 282

Volume du MOD =V1+V2+V3


= 64 + 136 + 282
= 482 octets

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- 28 -

4. Dérivation des MOD locaux à partir du MOD Global

Il s’agit de la répartition organisationnelle de données et de la prise en compte de leur sécurité. La


répartition d’utilisation de ces données doit se faire suivant les différentes unités organisationnelles.

Elle se fait en précisant le sous ensemble du MOD global qui intéresse un site organisationnel. Pour
ce faire, il est important de définir les restrictions d’accès aux données mémorisées pour certains profils
utilisateurs. L’accessibilité aux données se traduit par les actions élémentaires suivantes :

- L : lecture ;
- M : mise à jour ;
- C : création ;
- S : Suppression.

II.1.3.2. Modèle organisationnel des traitements (MOT)

Objectifs :

- Etudier et décrire le fonctionnement du système d'information ;


- Répartir l'utilisation des données et des traitements par type de site et type d'acteur ;
- Représenter la mise en œuvre organisationnelle des activités.

Trois éléments sont à déterminer à ce niveau :

1. La nature de la tâche qui peut être :


 Traitement manuel (TM OU MA), si c’est l’homme qui réalise la tâche
 Traitement informatisé (TI ou TA) quand il s’agit de l’homme et de la machine, avec deux
modes : traitement temps réel (TR) c'est-à-dire avec réponse immédiate et traitement différé
(TD) c'est-à-dire par lot.

Le délai de réponse de la tâche est un paramètre important à ne pas négliger. Le délai peut être
immédiat (I) ou en différé (D).

2. Le déroulement de la tâche : elle peut se dérouler chaque jour, chaque semaine, chaque mois, …..
3. Le poste de travail ou le lieu d’exécution de la tâche

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Délai Procédure fonctionnelle Nature Poste de


travail

Command
e
Client

Réception commande
TM Réception
Toujours

Commande Fiche de
reçue stock

et

Etude de la commande TM Gestionnaire


- vérification de stock

OK KO

Command Command
e acceptée e en
attente

Facturation
- vérification tarif
- enregistrement facture TR-U-I Facturier
Toujours

Facture
établie

Exemple d’un modèle organisationnel des traitements pour la gestion des commandes des
clients

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II.2. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION INFORMATISE (SII)

La seconde étape est celle du système d'information informatisé (SII), il est du ressort de l’équipe
informatique uniquement. Cette étape ne prend en compte que la solution informatique.
Elle comprend deux niveaux à savoir :

 Le niveau logique ;
 Le niveau physique.

Les niveaux logique et physique gèrent les problèmes de présentation et de répartition des stockages.

II.2.1. Etape logique

Le niveau logique est indépendant du matériel informatique, des langages de programmation ou de


gestion des données. C’est la réponse à la question Avec quoi ? Quels outils ?
Il exprime la forme que doit prendre l’outil informatique pour être adapté à l’utilisation, à son poste
de travail et cela se fait indépendamment du langage de programmation et de système de gestion de
base de données.

Cette étape permet aussi de décrire le schéma de la base de données, la répartition de données sur les
unités de stockage, le volume par unité de stockage.

II.2.1.1. Modèle logique de données (MLD)

A ce niveau il est question de décrire les données en tenant compte de leurs conditions d’utilisation par
les traitements.
Le Modèle Logique de Données est indépendant du matériel et du logiciel. C’est le point primordial de
la modélisation.
Il existe trois types de base de données selon leur orientation :

 Les bases de données de type relationnel ;


 Les bases de données de type CODASYL ;
 Les bases de données de type fichiers classiques.

Nous portons à ce niveau notre choix sur la base de données de type relationnel. L’organisation de
données est relationnelle si elles sont liées entre elles. Alors le MLD est relationnel et devient le
MLDR (Modèle Logique de Données relationnel).
Le MLDR a été inventé par BYCE CODD en 1970 et repose sur la théorie ensembliste.

II.2.1.1.1. Concepts du modèle relationnel

1. Domaine : c’est l’ensemble de valeurs que peut prendre une donnée.


Exemple : - la donnée Marque sera définie sur le domaine D1 : Peugeot et Mercedes ;
- la donnée Couleur sera définie sur le domaine D2 : Bleu, Rouge, Blanc

2. Relation (aussi appelée Table) : est le sous-ensemble du produit cartésien de domaine. Ce sous
ensemble est désigné par un nom qui sera le nom de la relation (table).

Exemple : en considérant le produit cartésien D1 et D2

D1 D2
Mercedes Bleu
Mercedes Rouge
Peugeot Rouge
Peugeot Blanche

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Le sous-ensemble du produit cartésien de D1 et D2 peut être la description de la relation VOITURE.


Chaque couple est appelé tuple qui est défini par un ou plusieurs attributs

3. Attribut : représente une colonne d’une relation caractérisée par un nom.

Exemple : Marque, Couleur.

Exemple d’une table PRODUIT

Code produit Libellé produit Date de fabrication Attribut


001 savon 15/01/2008
002 Farine 20/12/2007 Tuple
003 Margarine 01/01/2008

II.2.1.1.2 Règles de passage du MOD au MLD(R)

 L’objet se transforme en table ;


 L’identifiant de l’objet devient la clé primaire de la table ;
 Les propriétés de l’objet deviennent les attributs de la table ;
 La relation de type père – fils (Cardinalités du Père : 0, n ou 1, n - Cardinalités du Fils : 0,1 ou
1,1) disparait. L’identifiant de l’objet père devient un attribut de la table fils. Cet attribut est
appelé clé étrangère. Si la relation est porteuse des propriétés, elles migrent vers la table fils;
 La relation de type autre que père – fils (Cardinalités 0, n ou 1, n) devient une table de lien.
L’identifiant de la relation devient la clé primaire de la table.

Exemple du MLD
Client Commande Commander
# n°client # N°commande #N°commande
Nom # n° client #code produit
Prénom Date comde Date facture
Adresse
Téléphone

Produit
Facture #Code produit
#N°facture Lib. produit
#n°comde Prix
Date facture Type produit

II.2.1.13. Normalisation du MLD

Le MLD obtenu précédemment pour le type de représentation relationnel est un modèle non optimisé
sur le plan performance des accès logiques. Il doit être normalisé pour être optimisé.

a. Objectif :
Son objectif est d’éviter les anomalies dans les bases de données relationnelles :
 Problèmes de mise à jour.
 Suppression des redondances d’informations.
 Simplification de certaines contraintes d’intégrité.

Poursuivre l’optimisation et déterminer le nombre d’accès logiques du MLD. Le passage du MOD


donne le MLD brut parce qu’il contient les redondances. Ces redondances sont dues du fait qu’il n’y a

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- 32 -

pas respect de règles de vérification. Si les règles sont respectées à ce niveau, il n’est pas brut mais
normalisé jusqu’à la 3ème forme.

Le but essentiel de la normalisation est d'éviter les anomalies transactionnelles pouvant découler d'une
mauvaise modélisation des données et ainsi éviter un certain nombre de problèmes potentiels tels que
les anomalies de lecture, les anomalies d'écriture, la redondance des données et la contre-performance.

La normalisation des modèles de données permet de vérifier la robustesse de leur conception pour
améliorer la modélisation (et donc obtenir une meilleure représentation) et faciliter la mémorisation
des données en évitant la redondance et les problèmes sous-jacents de mise à jour ou de cohérence

b. Les règles de normalisation

Il existe 5 règles appelées formes normales (FN) :

 La 1ère forme normale : une table est en 1ère forme normale si elle possède une clé primaire et
si ses attributs sont élémentaires c'est-à-dire non décomposables.
 La 2ème forme normale : une table est en 2ème forme normale si étant déjà en 1ère forme normale,
ses attributs sont en dépendance fonctionnelle avec la clé primaire.
 La 3ème forme normale : une table est en 3ème forme normale si étant déjà en 2ème forme normale,
ses attributs sont en dépendance fonctionnelle directe avec la clé primaire c'est-à-dire aucun
attribut ne peut dépendre de la clé s’il dépend transitivement via un autre attribut.
 Les deux dernières règles sont appelées sont des cas particuliers et sont appelées formes
normales de BOYCE CODD : elles permettent d’éviter les redondances dues à l’existence de
dépendances fonctionnelles autre que celles de la clé vers les attributs non clés.

En pratique, la première et la deuxième forme normale sont nécessaires pour avoir un modèle
relationnel juste. Les formes normales supplémentaires ont leurs avantages et leurs inconvénients.

Les avantages sont :

 de limiter les redondances de données


 de limiter les incohérences de données qui pourraient les rendre inutilisables
 d'éviter les processus de mise à jour

Les inconvénients sont :

 des temps d'accès potentiellement plus longs si les requêtes sont trop complexes
 une plus grande fragilité des données étant donné le non redondance
 un manque de flexibilité au niveau de l'utilisation de l'espace disque

Pour des petites bases de données, se limiter à la troisième forme normale est généralement une des
meilleures solutions d'un point de vue architecture de base de données, mais pour des bases de données
plus importantes, cela n'est pas toujours le cas. Il s'agit de choisir l'équilibre entre deux options :

 la génération dynamique des données via les jointures entre tables


 l'utilisation statiques de données correctement mises à jour

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Voici le MLD validé de notre exemple

Client Commande Contenir


# n°client # N°commande #N°commande
Nom # n° client #Code produit
Prénom Date comde Qté
Adresse
Téléphone

Produit
Facture #Code produit
#N°facture #cod type prod
#n° comde Prix
Date facture

Type produit
Code type pr
Lib. Type pr

II.2.1.14. Calcul du volume de la base des données

Ci-après le calcul du volume de la base des données de l’exemple ci-haut.

VBDD = (Vindex + Vtables)*coefficient

Le coefficient multiplicateur @ varie entre 2,5 et 3 et permet de prévenir l’évolution (l’extension) de


la base des données.

1. Calcul du volume des index

Tables Index Taille Occurrence Volume


Client #N° client 5 2 10
Commande #N° commande 4 4 36
#N° client 5
Produit #Code produit 6 3 33
#Code type produit 5
Facture #N° facture 4 4 32
#N° commande 4
Type produit #Code type produit 5 5 25
Contenir #N° commande 4 8 80
#Code produit 6
Vindex : 216 octets

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2. Calcul du volume des tables

Tables Index Taille Occurrence Volume


Client #N° client 5 2 70
Nom 30
Adresse 30
Commande #N° commande 4 4 68
#N° client 5
Date commande 8
Produit #Code produit 6 3 117
#Code type produit 5
Libellé produit 25
PU 3
Facture #N° facture 4 4 64
#N°commande 4
Date facture 8
Type produit Code type produit 5 5 150
Libellé type produit 25
Contenir #N° commande 4 8 104
#Code produit 6
Quantité 3
Vtables : 573 octets

VBDD = (216+573)*3 = 2367 octets

I.1.1.3. Le modèle Codasyl

1. les concepts
Ce modèle est aussi appelé RESEAU (parce que c’est un modèle qui concerne le type de BDD
réseau). Il a été retenu initialement dans Merise comme support du modèle logique des données. Il
est adapté lorsqu’on utilise un système de gestion de BDD de type réseau. Il a été normalisé par le
groupe de travail CODASYL (Conférence Data System Langages).

a. Record

Un record est un ensemble des données élémentaires qui représente un enregistrement logique
dans un environnement BDD. Il est caractérisé par :
 le nom qui lui est attribué ;
 la liste de ses propriétés (data item) ;
 le mode d’accès aux occurrences du record.
Il existe 2 types d’accès à un record :

- CALC (pour accès calculé sur clé) une propriété joue le rôle de la clé d’accès du record ;
- VIA SET (par lien logique) l’accès à une occurrence d’un record se fera par l’intermédiaire d’un
lien qui matérialise une relation avec un autre record.

b. Set

Le set présente le lien entre un record appelé « OWNER » (propriétaire) et un autre record
« MEMBER » (membre).

MAI : LA METHODE MERISE ISS/KIN 2018-2019


- 35 -

Diagramme de Bachman

Formalisme :

Record Set Record


Owner Member

Exemple :

Client Set Commande

Set passer commande représente le type de relation Père-fils

2. Les règles d’élaboration du modèle CODASYL

1. Tout record peut être membre de plusieurs sets différents ;

Exemple : Client Fournisseur

Set commander Set fournir

Produit

Le record « Produit » est membre du set Commander et du set Fournir

2. Tout record peut être propriétaire de plusieurs set différents.

Produit

Set prod- Cde Set Prod -Fact


Commande Facture

Produit est propriétaire du set Ligne- Cde et du set Ligne – Facture

3. Tout record peut être à la fois


- Propriétaire d’un ou plusieurs sets différents ;
- Membre d’un ou plusieurs sets différents.
Client

Set
Appartenir
Set facturer commande
Commande Facture

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- 36 -

4. Deux records peuvent être liés entre eux par un nombre quelconque des sets différents.

Exemple :
Immeuble

Set location set co-propriétaire

Occupant

Il existe deux sets entre immeuble et occupant :


- le set locataire (pour tous les locataires)
- le set co-propriétaire (pour tous les co-propriétaires)

Autres règles

- Un record peut participer dans le même set à la fois comme Owner et member (cas d’une
relation réflexive)

Personne Set épouser

- pour une occurrence du set il existe toujours un orner


- un record peut n’être rattaché à un set.

3. Règles de passage du MOD au MLD du type CODASYL

1. Concernant les objets :

- Chaque objet se transforme en record ;


- L’identifiant de l’objet devient la clé du record.

2. Concernant les relations de type Père-Fils :

 Dimension 2
 Cardinalité des objets participant à la relation :
o 1,1 et 1,n ou 1,1 et 0,n Se transforme en un set
o 0,1 et 1,n ou 0,1 et 0,n

Exemple :

MCD
Client 1, n 1,1 Cde
N°cli Passer N°Cde
cde

MLD CODASYL

Client Commande

Dans le cas où la relation est porteuse des propriétés, ces propriétés migrent vers le record membre.

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- 37 -

3. Concernant les relations de dimension 2


Une relation ayant les caractéristiques suivantes :
- dimension 2
- cardinalité des objets participant à la relation :
 0,1 et 0,n ou 1,n et 1,n
 0,n et 1,n ou 1,n et 0,n
Se transforme en un record et 2 sets

II.2.1.2. Modèle logique des traitements (MLT)

Le MLT définit comment les tâches informatiques sont conçues. Il est composé des procédures
logiques et ces dernières sont composées des unités logiques de traitement(ULT)

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- 38 -

Exemple d’un MLT :

Débu
t

ULT 01 LOGO

BIENVENUE

ULT 02 BOITE DE CONNEXION

Code utilisateur :
Mot de passe :

Annuler OK Quitter Fi
n

ou

ULT 03 MENU GENERAL

Creation & MAJ Edition ULT


05

Quitter

ULT 04 CRÉATION & MAJ

Commande Facture Conetnir

Client Produit Type prod

Fermer Quitter

ULT 06 CRÉATION & MAJ DES COMMANDES

Fermer ULT 04

Ajouter Recherché Modifier Quitter

NB : (ULT 04) Idem pour les autres tables

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- 39 -

Remarque : après la présentation du MLT, il est toujours important de décrire c'est-à-dire, pour
chaque ULT présenter son interface, la logique de dialogue et l’enchainement des boutons.

Considérant le MLT ci-dessus l’ULT 02 peut être décrit de la manière suivante :

a. Interface

Boîte de connexion

Code utilisateur : Merise

Mot de passe : *************

Annuler OK connexion Quitter


connexion connexion

b. Logique de dialogue

Homme Machine

Saisie code utilisateur et mot de passe Affichage écran boîte de connexion

Clic sur ok Affiche l’ULT 03 si le code utilisateur


et mot de passe est correct sinon
revient à la saisie.

Clic sur annuler Revient à la saisie du code utilisateur


et mot de passe

Clic sur quitter Quitte l’application

c. Enchaînement des boutons

Bouton Action Résultat


Ouverture l’ULT03 si le code utilisateur et
OK Clic mot de passe sont corrects sinon revient à la
ressaisie.

Renvoie à la ressaisie du code utilisateur et


Annuler Clic
mot de passe

Quitter Clic Fermeture de l’application

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- 40 -

II.2.2. Etape physique

L’étape physique permet de définir l’organisation réelle (physique) des données. Il apporte les solutions
Techniques. L’étape physique traduit les choix techniques et la prise en compte de leurs spécificités.
C’est la réponse à la question comment ?

II.2.2.1. Le modèle physique de données (MPD)

Le modèle physique de données nous permet avant tout représentation du MPD c'est-à-dire la
représentation de la structure des tables.
Elle décrit comment la structure d’une base de données est stockée sur un support magnétique
adressable.

En d’autres termes elle consiste à stocker la structure et les données en respectant les limitations du
SGBD utilisé.

Passage du MLD au MPD

Le passage du modèle logique des données au modèle physique de données sera effectué grâce au
système de gestion de base de données que nous avons choisis

Exemple du MPD

Table Commande

Nom du champ Type des données Taille Index


N° commande Texte 04 *
N° client Texte 06
Date commande Date 08

II.2.2.1. Le modèle physique des traitements (MPT)

Le modèle physique des traitements est une étape importante de conception du système informatique
car, elle consiste à représenter tous les traitements s’effectuant sur un ordinateur.
Merise ne donne pas un modèle spécifique, il est représenté sous forme arborescente.

Considérons notre MLT. Le MPT y relatif est le suivant :

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- 41 -

LOGO

CONNEXION

MENU GENRAL

CREATION & MAJ EDITION

Client Commande Produit Facture Type prod Contenir

Ajouter Rechercher Modifier Supprimer

Liste des Cdes Liste des clients

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- 42 -

B.2. Introduction à Merise/2 et UML

I. Introduction aux extensions Merise/2

Pour s’adapter aux nouvelles technologies logicielles, notamment la percée des langages orientés
objets et du langage UML, la méthode Merise a dû s’enrichir et évoluer.

1. Compréhension de certains concepts

a. L’héritage (ou la généralisation spécialisation)

Soit l’exemple ci-dessous :

 Un centre de santé reçoit des patients, deux types de personnel sont employés : les médecins
qui réalisent les consultations et les infirmiers administrent les soins.
 Les médecins ont une spécialisation et un tarif à l’acte.
 Les infirmiers ont des primes d’astreintes.
 Les patients sont juste référencés par leur numéro de sécurité sociale.

Imaginons le MCD suivant :

Médecin
1,n 1,n Patient
#n°méd Consulter #N°fiche
Nom
Nom
Prénom
Adresse 1,n
Spécialisation
Tarif Soigner
1,n

Infirmier
#N°inf
Nom
Prénom
Adresse
Prime

Ce MCD peut être représenté comme suit :

Employé 1,n 1,n Patient


Consulte #N°fiche
#N°employé r
Nom Nom
Prénom
Adresse 1,n 1,n
Spécialisation Soigner
Tarif
Prime

Ces deux solutions, correctes dans les faits, présentent des inconvénients structurels.

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- 43 -

Si nous regardons le premier modèle conceptuel, nous pouvons voir qu’il y a des attributs dupliqués
entre les deux entités médecins et infirmiers (le nom, le prénom, l’adresse…).
Si nous étudions le deuxième modèle conceptuel, nous nous rendons compte que certaines rubriques
seront vides :
 Spécialisation et tarif pour les infirmiers.
 Prime pour les médecins.

Pour résoudre ces problèmes, nous allons utiliser l’héritage.

Le principe global de l’héritage est de factoriser les propriétés identiques dans une entité commune.
Cette entité commune est aussi nommée entité générique ou surtype d’entité.
Les propriétés spécifiques seront contenues dans une entité spécialisée nommée aussi soustype.

Chaque soustype hérite des propriétés et des associations du surtype.


La relation qui fait correspondre un soustype à son surtype est une généralisation. La relation inverse
est une spécialisation.

Employé
#N°employé
Nom
Prénom
Adresse

Médecin Infirmier
Spécialisation Prime
Tarif

1,n 1,n
1,n Patient 1,n
Consulte #N°fiche Soigner
r Nom

Maintenant, tous les attributs communs entre Médecins et Infirmiers sont les propriétés de l’entité
générique Employés.
Médecins et Infirmiers sont des entités spécialisées d’Employés. Chacune aura comme propriétés ses
propres attributs.

b. Contraintes ensemblistes

Il existe 2 types de contrainte :


 La contrainte de couverture.
 La contrainte de disjonction.

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- 44 -

- La contrainte de couverture

Toute occurrence de l’entité générique appartient au moins à l’un des sous-types.

- La contrainte de disjonction

Toute occurrence de l’entité générique doit appartenir à un seul soustype : les soustypes sont
mutuellement exclusifs.

Les quatre cas sont les suivants :


 Une occurrence du surtype n’appartient à aucun soustype, à un soustype ou à plusieurs
soustypes. Il y a donc ni couverture ni disjonction. Dans ce caslà, il n’y a pas de contrainte à
formaliser.
 Une occurrence du surtype appartient toujours à un soustype, éventuellement à plusieurs. Dans
ce cas il y a donc couverture, mais pas de disjonction. C’est formalisé par une contrainte de
totalité, notée T.
 Une occurrence du surtype appartient toujours à un soustype et à un seul. Ici, nous avons
l’expression d’une couverture et d’une disjonction. C’est formalisé par une contrainte de
partition notée : XT ou +. De façon mnémonique nous pouvons retenir dans ce cas que c’est
« l’un ou l’autre, mais pas les deux ».
 Une occurrence du surtype appartient éventuellement à un et un seul soustype. Il y a donc
disjonction, mais pas de couverture. C’est formalisé par une contrainte d’exclusion : X. Nous
pouvons l’exprimer par « l’un ou l’autre, mais pas les deux, ou aucun.

La formalisation des contraintes entre associations

 La totalité : couverture + nondisjonction.


 La partition : couverture + disjonction.
 L’exclusion : noncouverture + disjonction.
 Aucune contrainte : non couverture + non disjonction.

- La totalité (couverture + non disjonction)

1,n Centre de for


Apprendr #n°centre
1,1 e Nom

Apprenti
#n°apprenti
Nom T
Adresse

1,1 Entreprise
Travaille 1,n
#n°entrepris
r Raison

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- 45 -

- Partition (couverture + disjonction)

1,n Centre de for


Inscrire #n°centre
0,1 Nom

Apprenti
#n°apprenti X
Nom T
Adresse

0,1 Entreprise
Travaille 1,n
#n°entrepris
r Raison

- Exclusion (non couverture + disjonction)

Inscrire
0,n 0,n
Apprenti
Centre de for
#n°apprenti
#n°centre
Nom X Nom
Adresse

0,n 0,n
Posséder

- Égalité
Cette contrainte est également nommée contrainte de simultanéité.

Sport
0,n #code sport
Pratiquer Désigantion
0,n

Personne
#n°personne
Nom S
Adresse
Equipe
#n°code équi
0,n Nom
Apparten 0,n
ir

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- 46 -

II. UML

1. Présentation d’UML

UML (Unified Modeling Language ou « langage de modélisation unifié ») est un métalangage de


modélisation. Il est une synthèse de certaines méthodes de modélisation objet (OMT, Booch et OOSE).
UML a été normalisé en 1997 par l’OMG (Object Management Group). Son but est de formaliser les
concepts orientés objet au travers de diagrammes. L’OMG a normalisé depuis novembre 2007 la
version UML 2.1.2, et prépare la version 2.2.

Rational Software OMG

OMT Booch Jacobson

UML1 UML 11

UML 20

UML s’articule au tour de 13 diagrammes regroupés comme suit :

a. Les diagrammes structurels (statiques)

 Diagramme de classes : représente la description statique du système en intégrant dans chaque


classe la partie dédiée aux données et celle consacrée aux traitements.
 Diagramme d’objets : permet la représentation d’instances des classes et des liens entre ses
classes.
 Diagramme de composants : représente les différents constituants du logiciel au niveau de
l’implémentation d’un système.
 Diagramme de déploiement : décrit l’architecture technique d’un système avec une vue centrée
sur la répartition des composants dans la configuration de l’exploitation
 Diagramme de paquetage : donne une vue d’ensemble du système structuré en paquetage.
 Diagramme de structure composite : permet de décrire la structure interne d’un ensemble
complexe composé des classes et de composants techniques.

b. Les diagrammes comportementaux

 Diagramme des cas d’utilisation : représente les besoins de l’utilisateur du système.


 Diagramme d’activités : donne une vision des enchaînements des activités propres à une
opération.
 Diagramme d’état/transition : montre les différents états des objets en réaction aux
événements.
 Diagramme de séquence : permet de décrire les scénarios de chaque cas d’utilisation.
 Diagramme de communication : représente les scénarios des cas d’utilisation
 Diagramme de collaboration : modélisent les interactions entre les objets.
 Diagramme de temps : fusionne les diagrammes d’états et de séquence pour montrer
l’évolution de l’état d’un objet au cours du temps et les messages qui modifient cet état.

Comparaison Merise/UML

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- 47 -

MERISE UML
1. séparation données / traitements
Merise est caractérisée par une approche UML décrit comme Merise les données et les
conjointe des données et des traitements qui est traitements, mais contrairement à Merise qui les
formalisée par des modèles spécifiques. Le côté sépare UML les associe. Cela est dû à l’approche
statique du système est décrit par les modèles de objet d’UML, approche objet qui agrège les
données tandis que le côté dynamique est mis en données et les traitements.
œuvre par les modèles de traitement. Merise est UML pour sa part permet une approche aussi
une méthode de conception de système bien descendante qu’ascendante.
informatique particulièrement efficace pour la
représentation et la modélisation des bases de
données.

2. cardinalités
Les cardinalités s’expriment différemment dans le diagramme de classes. Elles sont inversées par
rapport à la méthode Merise.
0,1 0..1
1,1 1
0,n 0..* ou *
1,n 1..*
Exemples de MCD (diagramme de classes)
Client commande Client commande
#n°client 1,n 1 ,1 #n°comde +#n°client 1 1..* +#n°comde
Pass
Nom er Date comde +Nom +Dat comde
Adresse +Adresse

Client Produit +Client +Produit


commander
#n°client 1,n 0 ,n #n°produit +#n°client 0,* 1..* +#n°produit
com
Nom Libellé prod +Nom +Libellé pro
d +Adresse +PU
Adresse PU

+Commander
- qté

0,*
Client 0,n +Cliet
#n°client Dirige + n°client
Nom r +Nom
1,1 1
Adresse +Adresse

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- 48 -

III. ETUDE DES CAS

I. L’école termitière gère 300 élèves. Le nombre d’élèves par promotion est d’au plus 50. Le nombre de
cours dispensé pour chaque promotion donne une moyenne de 15 cours. Les objets élève et cours sont
décrits de la manière suivante :

Le nombre d’effectif pour la relation entre les 2 objets est 200.

Travail demandé :

1. Elaborer le MCD
2. Quel est le taux de participation aux examens de repêchage si le nombre d’élèves qui doivent
reprendre les examens par promotion est de 20 ?
3. calculer le volume du MOD
4. calculer la multiplication sachant qu’un élève peut reprendre un ou plusieurs cours et que la
valeur modale de cours repris par un élève est de 3, la valeur maximale de cours est de 4.

N.B : l’école termitière n’a qu’une seule option HP et six promotions (de 1er à 6 ).

II. Location des véhicules


Une entreprise de location de véhicules automobiles élabore une nouvelle tarification de ses voitures.
Elle opte pour un tarif dépendant des critères suivants :
- marque de véhicule
- type de contrat
- type de client.

Les informations complémentaires :


- il y a un seul conducteur désigné pour conduire la voiture au titre d’un contrat
- le conducteur peut être le client ou une autre personne
- le contrat est passé pour le client

III. L’entreprise MAKAYA est une entreprise de la place dont l’activité principale est la location de
véhicule.

Pour accorder un véhicule à un client, l’entreprise procède de la manière suivante :

- Toute personne (client) voulant se procurer un véhicule en location, se présente au secrétariat de


l’entreprise où il se fait identifier à partir de sa carte de service ou de sa carte d’identité ;
- Le secrétariat lui établit un contrat de location où sont requis tous les droits et obligations que le
client (preneur) et la société (loueur) s’engageront d’honorer ;
- Le client signera le contrat par approbation ainsi que le directeur général afin de prouver que les
2 parties sont de commun accord ;
- Si le client est d’accord, une facture lui est établie par le service de facturation ;
- Le client va se présente avec sa facture à la caisse pour payement ;
- Enfin la cuisse enregistre l’opération de facture dans le journal de caisse (c’est la journalisation).

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- 49 -

Travail Demandé :

1. Elaborer le MCD
2. Elaborer le MCT
3. Elaborer le MOT
4. Calculer la cardinalité moyenne entre client et véhicule sachant que MAKAYA possède 30
véhicules de marque différente et que le nombre de clients pouvant louer le véhicule pendant
une semaine varie entre 40 et 55 personnes. Le client peut louer dans une semaine 1 ou
plusieurs véhicules. La valeur modale de véhicule loué par un client est 2 et la valeur maximale
est de 2.

IV. La gestion des apprentis dans une auto-école

Tout candidat désirant suivre la formation, se présente à l’auto école pour avoir les renseignements. La
réception lui remet une feuille de renseignements dans laquelle les types de formation, la description de
paiement et l’horaire des cours sont indiqués. Après avoir pris connaissance de la feuille de renseignements,
l’individu, sur base de type de formation et horaires choisis, fait son inscription au centre en payant la totalité
des frais exigés à la caisse, après quoi un reçu lui sera remis pour faire valoir ce que de droit (formateur).
Ces frais comprennent les frais de la formation, les frais de la pratique et les frais de permis de conduire.
Après avoir payé, la réception établit une carte d’apprentis qu’il remet au candidat. Il enregistre aussi
l’inscription de l’individu dans le registre de formation. A la fin de la formation, le directeur du Centre, sur
base de la liste des étudiants ayant finis la formation lui transmise par le formateur, octroie un permis de
conduire et un certificat de formation à l’étudiant formé.

NB : Liste des informations recueillies lors de l’existant se présente comme suit :


type formation, n° de formation, période de formation, n° horaire, jour de formation, heure de
formation, n° apprentis, nom apprentis, sexe apprentis, date de naissance appentis, n° permis de
conduire, date d’édition, validité.

a. Etablissez le diagramme de flux ?


b. Etablissez le modèle organisationnel des traitements ?
c. Etablissez le MLDR et dites en quelle forme se trouve chaque table ?
d. Optimisez le MLDR ?
e. Calculez la multiplicité ?

V. Gestion des chasses dans la forêt équatoriale

0,n 1,1 1,n


Chasseur Chasse
alis Réaliser alis alis Tirer
Id. Chasseur 5 Id. Chasse 5
Nom Chasseur 30 Date chasse 10

1,n
alis

Bête

Id. Bête 5
Nom Bête 25

MAI : LA METHODE MERISE ISS/KIN 2018-2019


- 50 -

a. Etablir le MLD CODASYL ;


b. Calculer la cardinalité moyenne sachant qu’un chasseur peut réaliser 10 chasses et que la
majorité de chasseurs réalise au moins 7 chasses ?
c. Calculer le volume du MOD sachant qu’il y a 200 chasseurs et 1000 bêtes ? NB : chacun donne
le nombre de chasses au choix pour effectuer le calcul.
d. Etablir le MLD R et calculez le volume de la base de données en MB.

VI. Gestion des accès dans une application informatique

Dans les services informatiques des grandes entreprises, la gestion des accès utilisateurs aux
applications du SI est décrite dans une base de données.
Les règles suivantes permettent d'implanter un tel système :

 Un utilisateur est décrit par son nom, son prénom, sa fonction, appartient à un groupe
d'utilisateurs qui est décrit par le code groupe ainsi que le libellé du groupe. Lorsqu'un
utilisateur s'identifie, il le fait par son nom et son mot de passe ;
 Une application informatique est identifiée par son code, est décrite par son nom, sa date de
réalisation. Elle est composée d'écrans. Chaque écran comprend des champs de saisie et/ou
d'affichage ;
 Un écran est caractérisé par un code, un nom, un type, une date de création. Les champs écran
sont caractérisés par un nom de champ, un type, une taille. Un groupe d'utilisateurs peut
accéder (ou non) à une application et accéder (ou non) à un écran de l'application ;
 Une ou plusieurs tables peuvent être associées à un écran. Un utilisateur possède des droits
sur les tables qui sont fonction de l’écran associé. Ces droits sont une combinaison des droits
de base suivants : lecture, modification, ajout, suppression ;
 Pour chaque champ d’écran, un utilisateur peut y accéder en saisie/affichage ou en affichage
uniquement.

TD
a. Elaborer le Dictionnaire des données
b. Construire le MCD

VII. Suivi des Malades dans un centre hospitalier

 Un nouveau malade doit obtenir un rendez-vous pour une consultation, à moins de se


présenter au service des urgences quand son cas le nécessite.
 Lors de la prise de rendez-vous, un dossier est ouvert au nom du malade
 Les rendez-vous sont des rendez-vous de consultation ou de thérapie ; à la fin de chaque
séance, une nouvelle date de rendez-vous est généralement fixée.
 Dans la première séance de consultation, un bilan radiologique et biologique ainsi que des
examens sont réalisés soit dans l’hôpital, soit auprès des laboratoires spécialisés.
 Les résultats sont interprétés et communiqués au malade au cours de la séance suivante de
consultation ou de thérapie.
 La décision de thérapie est prise par une unité de décision thérapeutique composée d’un
chirurgien, d’un radiothérapeute, d’un chimiothérapeute, au vu des résultats des examens.

TD
Réaliser le MCT correspondant

VIII. La gestion de personnel temporaire

La Société Lorraine de Travail Temporaire (SLTT) place des employés intérimaires auprès des
entreprises et administrations de la région. L'étude de l'existant de cette société a permis de relever les
règles de gestion suivantes. Lorsque la société SLTT reçoit une demande de personnel intérimaire
d'une entreprise, elle recherche les personnes qui conviennent parmi celles qui sont disponibles durant

MAI : LA METHODE MERISE ISS/KIN 2018-2019


- 51 -

la période demandée. Elle établit et adresse une offre d'emploi aux intérimaires retenus et ouvre un
dossier. La première réponse reçue est proposée à l'entreprise avec le contrat à signer. Si aucune
réponse ne parvient dans les 8 jours l’entreprise est avertie de l’absence de candidat et le dossier est
annulé. L'entreprise dispose d'une semaine pour retourner le contrat signé, sinon le dossier est annulé.
Dès que le contrat signé par l'entreprise revient, on adresse un courrier d'embauche à l'intérimaire
concerné en lui indiquant son affectation. Le dossier est clôt avec succès.

TD : a) Construire le graphe des flux


b) Construire le Modèle Conceptuel des Traitements (MCT).

IX. Réservation de chambre dans un hôtel

La réservation de chambre dans un hôtel se fait de la manière suivante :


Le client se présente à la réception muni de sa carte d’identité où le tarif de prix lui est présenté selon
les catégories des chambres. Après avoir choisi sa catégorie, le client paie cash à la réception en
précisant le nombre de jours qu’il fera à l’hôtel. La réservation du client est enregistrée dans la fiche
de réservation puis la réception établit le bulletin de réservation et le reçu qu’il remet au client.
Après contrôle de bagages du client par le service de sécurité, il est accompagné dans la chambre qu’il
va occupée.
Liste des informations recueillies lors de l’analyse de l’existant : code catégorie, désignation catégorie, n°
chambre, n° client, nom, date d’arrivée, date de départ, durée, nature pièce d’identité, profession, motif,
n° réservation, état civil, prix.

TD : 1. Calculer la multiplicité sachant qu’un client peut réserver 2 chambres ?


2. Etablir le modèle conceptuel de données ?
3. Etablir le modèle logique de données ?
4. Etablir le modèle physique de données. ?

X. Enregistrement des enfants retardifs (enfants qui ne sont pas déclarés lors de leur naissance)
à l’état civil

Lors de la déclaration à l’état civil, le déclarant présente le certificat de naissance lui délivré par l’hôpital
ou le centre médical où est né l’enfant, chez l’OPJ. Celui-ci lui établi une attestation de naissance. Le
déclarant se présente muni de l’attestation de naissance et du certificat de naissance au tribunal de
grande instance pour comparaître étant donné que l’enfant a dépassé le délai normal d’enregistrement
(30 jours), le déclarant doit présenter un jugement supplétif de naissance. Après comparution le TGI
lui établit un jugement supplétif d’acte de naissance. Après vérification du jugement supplétif, l’OPJ
enregistre l’enfant dans le registre des enfants retardifs. Ce registre comporte 4 volets d’acte de
naissance. Un volet est remis au déclarant.

TD : 1. Etablir le diagramme de flux ?


2. Etablir le modèle conceptuel de traitements?
3. Etablir le modèle conceptuel des données sachant que les informations recueillies lors de
l’analyse de l’existant sont : n° enfant, n° acte de naissance, nom, sexe, adresse enfant, date
de naissance enfant, père, mère, n° jugement, n° volume registre, date d’enregistrement,
date de jugement) ?
4. Etablir le modèle physique de données ?

MAI : LA METHODE MERISE ISS/KIN 2018-2019


- 52 -

XI. Gestion de matchs de football

Soit la liste des informations ci-après :


Saison, code équipe, équipe, but, n° but, stade, date match, arbitre, entraîneur, n°joueur, nom joueur,
n° vareuse, minute de marquage de but, poste, minute remplacement, nationalité, n°remplacement, n°
classement, point, pays, n° match

TD : 1. Etablir le MCD du nouveau système informatisé ?


2. Etablir le MLD et le MLD optimisé ?
3. Etablir le MPT ?

XII. Gestion du personnel dans une entreprise.

Les employés de ladite entreprise sont identifiés par un numéro. Les autres informations les
concernant sont : leur nom, leur adresse, leur fonction, leur date d’embauche, ainsi que leur salaire de
base. Ils sont répartis dans différents services repérés par un code service et un nom service. Parmi
les employés de l’entreprise, on souhaite intégrer en plus du salaire de base une prime pour les
informaticiens.

TD : 1. Etablir le MCD correspondant ?


2. Etablir le MLD en déterminant la FN de chaque table?

XIII. Gestion de location de maisons et d’appartements par une agence immobilière.

En plus de la superficie, l’agence veut connaître l’emplacement de chaque logement c.à.d. l’adresse et
la commune. Elle veut également connaître les personnes qui occupent, il ne s’agit ici que des
personnes qui ont signé le contrat. Ces personnes seront décrites par leurs noms, date de naissance et
numéro de téléphone.
Le loyer dépend d’un logement, mais en fonction de son type (villa, maison, studio,…)
On ne gérera pas l’historique de l’occupation des logements par les individus. On considèrera de plus
qu’un individu ne peut être signataire que d’un seul contrat.

TD : 1. Etablir le MCD correspondant ?


2. Etablir le MOD ?
3. Etablir les schémas logiques associés au MLD ?

XIV. Gestion d'ouvrages dans une bibliothèque.

Ces ouvrages sont publiés par différents éditeurs. Un même livre peut être édité chez plusieurs
éditeurs sous le même numéro d’identification du livre et peut être écrit par plusieurs écrivains. Il peut
également être demandé par plusieurs abonnés à des dates différentes. Un abonné peut louer plusieurs
livres.
Un livre ne peut être édité qu'une seule fois chez le même éditeur.
Les informations recueillies lors de l’analyse de l’existant sont les suivantes :

 Numéro d’identification du livre


 Titre du livre
 Thème du livre
 Numéro de l’abonné
 Nom de l’abonné
 Catégorie de l’abonné
 Année de l'édition du livre
 Nom de l'écrivain
 Nom de l'éditeur
 Raison sociale

MAI : LA METHODE MERISE ISS/KIN 2018-2019


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 Adresse de l'éditeur

TD : 1. Etablir le MCD du nouveau système informatisé ?


2. Etablir le MPD?
3. Etablir le MPT ?

XV. Gestion des assurances des voitures dans une agence d’assurance.

Le processus d’assurance des voitures se fait grossièrement de la manière ci-après :


 Un client peut assurer plusieurs voitures auprès de la compagnie. Chaque voiture est assurée
par un seul contrat. Un contrat assure une seule voiture.
 En ce qui concerne un client, la compagnie désire connaître son nom, prénom, adresse
complète, numéro de téléphone ainsi qu'un numéro de compte bancaire avec indication de la
banque.
 Chaque contrat contient un numéro de contrat unique, le montant annuel à payer, la date de
paiement annuel, la marque de la voiture, le modèle de la voiture, le numéro d'immatriculation
de la voiture, la valeur de la voiture et la date d'acquisition de la voiture.

TD : 1. Etablir le dictionnaire de données ?


2. Etablir le MCD ?
3. Etablir le MCT ?

XVI. Location des films

Le responsable d'une vidéothèque désire informatiser le système de gestion des locations. Les
informations recueillies pendant l'analyse sont les suivantes :

 Un membre est caractérisé par son numéro membre, son nom, son prénom, son adresse ainsi
que sa date de naissance. Dès que la carte de membre est payée (paiement unique), le membre
est enregistré dans le système et il peut désormais louer des cassettes vidéo.
 Un film est caractérisé par un numéro film, un titre, un code langue, un code genre et une
durée. Le même film peut être disponible en plusieurs exemplaires. Un exemplaire est
déterminé par un numéro exemplaire ainsi que la date d'achat de l'exemplaire.
 Lors d'une location, un membre peut louer plusieurs films en même temps. En principe, une
location a une durée d'un jour, mais cette durée peut être prolongée. Nous supposons qu'un
membre rend tous les exemplaires loués en une seule fois.

TD : 1. Etablir le dictionnaire des données ?


2. Etablir le MCD et le MLD optimisé ?

XVII. gestion des stages


Liste des informations recueillies lors de l’analyse de l’existant :
- numéro du stagiaire
- Nom du stagiaire
- Prénom du stagiaire
- date de naissance du stagiaire
- numéro du stage
- Date début de la session d’un stage
- date fin de la session d’un stage
- numéro du professeur
- nom du professeur
- numéro module
- intitulé module
- numéro session

MAI : LA METHODE MERISE ISS/KIN 2018-2019


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Règles de gestion :
- un stagiaire suit une session d’un stage (et seule)
- un module peut être assuré par un ou plusieurs professeurs, suivant leurs compétences
Un module est incorporé dans un ou plusieurs stages
Une session de stage se compose d’une succession de modules, chacun de ses modules étant pris en
charge par un professeur entre une date de début et une date de fin

TD : établir le MCD et le MLD correspondant. Dire la forme normale de chaque table.

XVIII. gestion des dossiers des candidats pour les inscriptions à l’université

A la réception du dossier rempli, un agent administratif effectue un 1er contrôle visuel de présence des
pièces demandées. Le dossier est repris par un autre agent expérimenté qui étudie son contenu dans le
délai : contrôle sur l’état civil du candidat, sa scolarité. Puis un cadre supérieur du département étudie
la lettre de motivation rédigée par le candidat (étudiant), et faisant partie des éléments à fournir dans le
dossier, si le bilan de tous ces contrôles est favorable, une secrétaire saisit sur un ordinateur de
l’université les informations importantes de l’étudiant, qui sont stockées sur une base de données des
candidats édite une convocation à l’étudiant, précisant la date, l’heure et le lieu des épreuves de sélection.

TD : établir le MCT et proposer le MLD

IV. PROJETS

1. Gestion des examens des étudiants


2. Gestion des résultats des matchs de football
3. Gestion des formations dans un centre
4. Enregistrement des sujets de recherche relatifs aux travaux de fin de cycle et mémoires
5. Gestion des abonnés chez un fournisseur d’accès Internet
6. Gestion des souscriptions et abonnements des clients chez un fournisseur de télévision par satellite
7. Gestion des missions à la fonction publique
8. Gestion des pannes du parc informatique dans une entreprise
9. Gestion des réparations des véhicules dans un garage
10. Gestion d’emprunts des ouvrages dans une bibliothèque
11. Gestion d’approvisionnement des boissons dans un dépôt
12. Accueil des enfants dans un orphelinat
13. Gestion des comptes clients dans une banque
14. Gestion d’octroi des crédits dans une coopérative d’épargne
15. Gestion d’adoption des enfants dans un orphelinat

16. Gestion des commandes dans un restaurant

MAI : LA METHODE MERISE ISS/KIN 2012-2013


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TABLE DES MATIERES

Page
I. INTRODUCTION ……………………………………………………………………… 3
I.1 LE SYSTEME D’INFORMATION ……………………………………………… 3
I.1.1. Notion de système ……………………………………………………………… 3
I.1.2. Description du système d’information ……………………………………………… 4
I.1.2.1. Objectifs du système ……………………………………………………………….. 4
I.1.2.2. Rôle du système d’information ……………………………………………………… 4

I.2. MAI : MERISE ……………………………………………………………………… 5


I.2.1. Historique de Merise …………………………………………………………………… 5
I.2.2. Symbole et caractéristiques ……………………………………………………… 6
I.2.3. Présentation de Merise ……………………………………………………………… 6
I.2.4. Etapes de développement du SI avec la démarche Merise ………………………. 9
I.2.5. Etude de circuit de l’information ……………………………………………………… 11
I.2.5.1. Diagramme de flux ……………………………………………………………… 11
I.2.5.2. Matrice de flux ……………………………………………………………………… 14
I.2.6. Les données (ou informations) ……………………………………………………… 14

II. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION ……………………………. 16


II.1. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION ORGANISATIONNEL (SIO)… 16
II.1.2. Etape conceptuelle ……………………………………………………………… 16
II.1.2.1. Modèle conceptuel de données (MCD) ……………………………………………. 17
II.1.2.1.1. Concepts de base ……………………………………………………………… 17
II.1.2.1.2. Règles de vérification du MCD ……………………………………………. 20
II.1.2.1.3. La démarche à suivre pour la construction d’un MCD …………………………. 20
II.1.2.1.4. Contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF) ……………………..……………… 21
II.1.2.2. Modèle conceptuel de traitements (MCT) ………………………………….….. 21
II.1.3. Etape organisationnelle ……………………………………………………….…….. 24
I.1.3.1. Modèle organisationnel des données (MOD) …………………………….…… 25
II.1.3.2. Modèle organisationnel des traitements (MOT) ……………………………. 28

II.2. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION INFORMATISE (SII) … 30


II.2.1. Etape logique ……………………………………………………………………… 30
II.2.1.1. Modèle logique de données (MLD) ……………………………………………. 30
II.2.1.1.1. Concepts du modèle relationnel ……………………………………………. 30
II.2.1.1.2 Règles de passage du MOD au MLD(R) ……………………………………. 31
II.2.1.1.3. Normalisation du MLD ……………………………………………………… 31
II.2.1.1.4. Calcul du volume de la base des données ………………………………… 33
II.1.1.3. Le modèle Codasyl ……………………………………………………………… 34
II.2.1.2. Modèle logique des traitements (MLT) ……………………………………. 37
II.2.2. Etape physique ……………………………………………………………………… 40
II.2.2.1. Le modèle physique de données (MPD) …………………………………… 40
II.2.2.1. Le modèle physique des traitements (MPT) …………………………………. 40

III. ETUDE DES CAS ……………………………………………………………………… 48

TABLE DES MATIERES …………………………………………………………………. 55

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