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. PLAN DU COURS
A) OBJECTIFS DU COURS
B) CONTENU DU COURS
I. INTRODUCTION
I.1 LE SYSTEME D’INFORMATION
I.1.1. Notion de système
I.1.2. Description du système d’information
I.1.2.1. Objectifs du système d’information
I.1.2.2. Rôle du système d’information
C. MODE D’INTERVENTION
D. MODE D’EVALUATION
- Présence
- TP
- Interrogations
- Projets
- Examen
E. BIBLIOGRAPHIE
Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti (1983) ; La méthode Merise - Tome 1 Principes
et outils. Editions d'organisation (Paris)
Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti, Georges Panet, Gérard Vahéee (1985); La
méthode Merise - Tome 2 Démarches et pratiques. Editions d'organisation (Paris)
Arnold Rochfeld, José Morejon (1989). La méthode Merise - Tome 3 Gamme opératoire. Editions
d'organisation (Paris)
Yves Tabourier (1986) ; De l'autre côté de Merise. Editions d'organisation (Paris)
Georges Panet, Raymond Letouche (1994) ; Merise/2 - Modèles et techniques avancées.
Editions d'organisation (Paris)
GALACSI (1989) ; Conception de bases de données : du schéma conceptuel au schéma
physique. Dunod
J. GABAY (1993) ; Apprendre et pratiquer MERISE. Masson
Georges GARDARIN (1993) ; Maîtriser les bases de données. Eyrolles
José MOREJON (1994); MERISE, vers une modélisation orientée objet. Les Editions
d’Organisation
Frédéric Julliard année 2001-2002; Méthode d’analyse Merise. Université de Bretagne Sud -
UFR SSI - IUP Vannes.
Jean Luc Baptiste ; Merise Guide pratique, Modélisation des données et des traitements /
langage SQL. ENI éditions.
Joseph Gabay, David Gabay ; UML 2 Analyse et Conception. Edition Dunod.
I. INTRODUCTION
Le mot système résulte du mot grec philosophique « sustêma » qui signifiait ensemble. Mais de
nombreux spécialistes de la systémique décrivent le fait qu’un système est un ensemble.
Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d’un but.
1. Le système de pilotage :
Le système de pilotage (aussi appelé système de commande) d’un système coordonne le
fonctionnement de ce système, le contrôle et décide de ses réactions et de ses orientations à la
connaissance d’événements importants provenant de son environnement. C’est le système nerveux
du système, qui prend des décisions, fixe les objectifs et les moyens de les atteindre.
2. Le système d’information :
Un système d’information est l’ensemble des ressources humaines, techniques et financières qui
fournissent, utilisent, compilent, traitent et distribuent l’information de l’organisation.
3. Le système opérant :
Le système opérant (aussi appelé système d’exécution) d’un système exécute les tâches que lui demande
d’assurer le système de pilotage pour faire fonctionner le système. Il est l’ensemble des moyens
humains, matériels, organisationnels qui exécutent les ordres du système de pilotage. Il assure le
fonctionnement du système global, son activité est contrôlée par le système de pilotage.
SYSTEME DE PILOTAGE
Coordination, orientations
La haute hiérarchie
SYSTEME D’INFORMATION
- Collecte
- Transmission
Environnement Environnement
- Mémorisation des données
- Traitement
- Communication
Informations
collectées
SYSTEME OPERANT
Flux entrant Production, exécution Flux sortant
Les exécutants
Tout système fonctionne en transformant des flux d’entrée en flux de sortie selon des processus plus
ou moins complexes.
Un système est un élément fini dont le périmètre est une frontière qui le sépare de son
environnement.
Il interagit avec son environnement grâce à des flux d’informations entrantes, qu’il va traiter
et restituer à l’environnement sous forme de flux d’informations sortantes.
Le système va générer des informations qui rendent compte de son comportement à la fois au
sein de l’environnement, mais aussi pour son propre compte. Un système communique.
Un système a besoin, pour prendre des décisions, de stocker et de traiter des informations.
Le système d’information est caractérisé par trois éléments dont les entrées, la fonction de
transformation et les sorties (résultats).
L'importance du Système d'Information (SI) dans la vie des entreprises est aujourd'hui amplement
reconnue. Il est maintenant clair que, pour ces dernières, un bon fonctionnement de leur SI conditionne
grandement leurs performances, voire leur survie dans un contexte de concurrence croissante. En
même temps que s'opérait cette prise de conscience s'est imposée la reconnaissance du caractère
indispensable de méthodes permettant de concevoir correctement le système d'information ce qui
implique :
Une claire appréhension, de la part des responsables, des utilisateurs comme des spécialistes
de l'informatique et des réseaux de la place du système d'information dans l'entreprise ;
Une identification correcte des besoins des utilisateurs ;
Une spécification précise des solutions informatiques répondant à ces besoins, spécification
facilement exploitable par les équipes chargées de la réalisation et de la mise en place.
Fonction de transformation
Entrées Sortie
SI
Un système d’information est composé de sous-systèmes appelés “fonctions” et chaque fonction aura
un rôle précis à jouer dans le système. Un sous-système ou fonction est un élément important du SI
chargé d’une tâche particulière dont l’exécution conditionne le fonctionnement normal du système.
Un système d’information est composé de sous-systèmes appelés “fonctions” et chaque fonction aura
un rôle précis à jouer dans le système. Un sous-système ou fonction est un élément important du SI
chargé d’une tâche particulière dont l’exécution conditionne le fonctionnement normal du système.
Issue de l'analyse systémique, la méthode Merise est issue des travaux menés par Hubert Tardieu dans
les années 1970 et qui s'inséraient dans le cadre d'une réflexion internationale, autour notamment du
modèle relationnel d'Edgar Frank Codd, à la demande du ministère de l'industrie, et a surtout été
utilisée en France, par les SII de ses membres fondateurs (Sema Métra, ainsi que par la CGI
Informatique) et principalement pour les projets d'envergure, notamment des grandes administrations
publiques ou privées.
Contrairement à la plupart de méthodes qui ont été définies par les sociétés qui en ont assuré la
commercialisation, Merise a été conçue par un ensemble des sociétés de services constitué du Centre
Technique Informatique (CTI) et du Centre d'Etudes Techniques de l'Equipement (CETE) sous la
direction du Ministère de l’Industrie pour couvrir les besoins tant des Administrations que des
Entreprises. Le challenge était de pouvoir proposer des outils ou des méthodologies permettant aux
donneurs d’ordres et aux développeurs de se comprendre et ainsi de mieux appréhender chacun de leur
côté, avec leur propre culture professionnelle, l’ensemble du système d’information
Merise, méthode d’origine française qui n'a pas eu beaucoup de succès à l'étranger où les méthodes
anglo-saxonnes sont plus présentes. Elle a d'emblée connu la concurrence internationale de méthodes
anglo-saxonnes telles que SDM/S ou Axial. Elle a ensuite cherché à s'adapter aux évolutions rapides
des technologies de l'informatique avec MERISE/objet, puis MERISE/2 destinée à s'adapter au client-
serveur. Merise était un courant majeur des réflexions sur une « Euro Méthode » qui n'a pas réussi à
percer.
La méthode MERISE est une méthode d'analyse, de conception et de réalisation des systèmes
d'information informatisé. C‘est aussi une méthode de réalisation des projets informatiques.
La méthode Merise a comme objectif d’aider, de guider les SII, dans leurs phases d’analyses, de
conception et le développement de l’applicatif.
La méthode Merise présente comme avantage indéniable de permettre une définition claire et précise
de l’ensemble du Système d’Information et d’en définir correctement le périmètre.
De l'aveu même d'un de ses fondateurs, le nom MERISE vient de l'analogie faite avec le merisier "qui
ne peut porter de beaux fruits que si on lui greffe une branche de cerisier. D’abord amer et sucré par
après, Merise est au début difficile et excellent après sa maîtrise. Elle est en ceci une greffe réussie
d’une méthode informatique sur les entreprises (françaises en particulier et autres en général) comme
la greffe du merisier sur le cerisier.
ME : Méthode de
R : Rassemblement des
I : Idées
S : Sans
E : Effort
Ou
M : Méthode
E : d’Etude et
R : Réalisation
I : Informatique des
S : Systèmes
E : Evolués
Merise est une méthode de conception française qui se développe sous trois aspects :
Cycle de vie
Cycle d’abstraction
Cycle de décision
1. Cycle de vie
Ce cycle décrit les diverses phases du système d’informatisation, donc du développement du logiciel de
la décision du développement de l’application, jusqu’à la mort de celle-ci.
Le cycle de vie se matérialise par les grandes étapes :
- Schéma Directeur ;
- Etude préalable ;
- Etude détaillée ;
- Etude technique ;
- Réalisation ;
- Mise en œuvre.
2. Cycle d’abstraction
Le cycle d’abstraction repose sur 4 niveaux. Il se concrétise par un couple de modèle pour chaque
niveau : un modèle de données et un modèle de traitement.
- Niveau conceptuel ;
- Niveau organisationnel ;
- Niveau logique ;
- Niveau physique.
Merise est une méthode à double approche. La description des données est séparée de celle des
traitements pour permettre la modification d’un niveau sans affecter les niveaux qui lui sont supérieurs
et permettre l’évolution du système d’informations sans obtenir en résultat un système informatique
dépendant instable.
Pour chaque niveau il y a un modèle des données et un modèle des traitements.
3. Cycle de décision
Ce cycle représente le point de vue de tous les décideurs de l’organisation étudiée quelques soient leur
niveau de décision et d’action (point de vue d’un décideur au sens large).
Le cycle de décision définit la nature de résultat à produire à l’issu de chaque étape pour qu’une décision
quant à la continuation ou à l’abandon d’une politique d’informatisation puisse être prise.
La courbe du soleil
La littérature parle de « courbe du soleil », établissant une analogie entre la démarche Merise et le
lever puis le coucher du soleil : de même, le projet doit élaborer une analyse critique de l'existant (en
partant du niveau physique et en s'élevant jusqu'au conceptuel : démarche Botton-up, phase ascendante
de la courbe), puis décliner la solution retenue (en partant du niveau conceptuel et revenant au niveau
physique : démarche top-down, phase descendante de la courbe).
Cycle d’abstraction
- Physique
- Logique
- Organisationnel
- Conceptuel
Cycle de décision
- Schéma directeur
- Etude préalable
- Etude détaillée
- Etude technique
Cycle de vie - Réalisation
- Mise en oeuvre
- Maintenance
N° ETAPE DESCRIPTION
1 Schéma directeur Informatique(SD) Approche globale di développement
Etude des différentes solutions possibles puis choix de
2 Etude préalable
la solution appropriés
Complément des spécifications du domaine, étude
3 étude détaillée
détaillée
4 Analyse technique Spécification techniques complètes
5 Réalisation Programmation, tests, essaies
6 Mise en œuvre Installation, formation des utilisateurs
7 Maintenance Correction et adaptations du logiciel
moyens, permet de préparer les investissements informatiques sur la période concernée mais également
pouvoir de réagir face à l’imprévu.
L'objectif du schéma directeur est de proposer un plan d'automatisation progressive des tâches de
gestion d'une entreprise, d'une administration, c'est-à-dire des tâches bien définies dans un ensemble
organisé.
Il relie les objectifs à long terme et le PDI. Le PDI est un document qui fixe dans le cadre plus vaste
du SDI les objectifs à court terme.
2. Etude préalable
C’est une courte étude qui débute par l’analyse de la situation existante pour proposer une solution
globale en tenant compte des orientations de gestion d’organisation et de choix technique. Elle
regroupe grossièrement les oints ci-après :
- Référencer les moyens existants.
- Audit des différents acteurs de l'organisation pour définir les limites du système existant et leurs
souhaits concernant le système futur.
Synthétiser les besoins du système futur en se basant sur l'existant et les souhaits des différents
intervenants. On peut utiliser pour cela une Modélisation Conceptuelle de Communication
MCC qui permet de représenter les flux d'informations circulant entre les différents postes de
travail.
- Critiquer l’existant afin de proposer les solutions. Sur base des solutions proposées, adopter celle
qui meilleure.
3. Etude détaillée
C’est celle qui vient après l’étude préalable et dont l’objectif est de décrire complètement la solution à
réaliser. Elle comprend deux phases : la conception générale et la conception détaillée. Elle comprend :
La formalisation du dictionnaire des données et validation du MCD vis-à-vis des traitements :
o Recensement des objets types.
o Recensement des relations types.
o Affectation des propriétés aux types des propriétés et types des relations.
L’établissement du MCD.
L’établissement du MCT.
La description des traitements
L’établissement du MOD
L’établissement du MOT
4. Etude technique
L'analyse technique a pour but de préparer la réalisation. Elle doit lever les dernières contraintes et
établir les choix qui orienteront la réalisation.
L'analyse technique doit indiquer comment les traitements et données décrits par l'analyse détaillée
seront réalisés.
Elle complète l’étude détaillée par la prise en compte de tout l’environnement informatique par :
L’établissement du MLD ;
L’établissement du MLD ;
L’établissement MPD ;
L’établissement MPT.
5. Réalisation
La programmation.
Les tests.
La mise en exploitation.
6. Mise en œuvre
Le but de cette étape est d’exécuter toutes les actions (formation, installation de matériels, initialisation
de données, réception,..) qui permettront d’aboutir au lancement du système auprès des utilisateurs.
7. La maintenance
Elle consiste à corriger les erreurs qui n'auraient pas été détectées par les tests et à faire évoluer
l'application pour répondre à d'éventuels nouveaux besoins des utilisateurs.
1. Définition
Un diagramme de flux de données est une vue d’ensemble (cartographie) de la circulation des
informations (flux) entre les acteurs internes ou externes qui participent à un domaine donné à travers
un système d'information.
Champ d’étude ;
Acteurs ;
Flux.
Un champ d’étude délimite le périmètre précis d’une ou de plusieurs activités au sein d’une organisation
spécifique.
Ainsi par exemple, le domaine d’étude « Gestion commerciale » peut être composé de :
b. Acteurs
Un acteur est un émetteur ou un récepteur d’un flux d’information lié à une activité au sein du système
d’information d’une organisation. Selon le cas, il peut s’agir d’une catégorie de personne, d’un service
ou du système d’information d’une autre organisation.
Un acteur reçoit un flux d’information, qui lui permet d’agir en transformant l’information et en
renvoyant un ou plusieurs autres flux d’information à d’autres acteurs. Les acteurs sont représentés
par leur rôle dans l’activité étudiée
- Les acteurs internes qui font partie du domaine d’étude (organisation d’étude).
- Les acteurs externes qui ne font pas partie du domaine (organisation) mais qui ont des échanges
avec les acteurs internes dans le cadre de l’activité étudiée.
Un acteur externe est représenté par un cercle tracé en pointillé alors qu’un acteur interne est
représenté par un cercle au tracé continu. Le nom de l’acteur est placé à l’intérieur du cercle.
c. Flux
Le flux est la représentation de l’échange des informations entre deux acteurs, ou entre une activité et
un partenaire extérieur à l’entreprise. Il désigne un transfert d’information entre deux acteurs du
système d’information.
Un flux part d’un acteur source pour aboutir à un acteur but, il est représenté par une flèche. Cette
flèche indique le sens de transfert des données. On peut identifier différentes catégories de flux. Un
flux est caractérisé par son nom.
Domaine
Acteur Interne
Acteur Interne
F
Flux l
Acteur Externe 1 u
x
Acteur Interne
1. Définir précisément le domaine de l’étude à savoir : quelle activité au sein de quelle organisation ?
2. Repérer les acteurs en distinguant les acteurs externes des acteurs internes.
3. Repérer les flux entre les acteurs.
4. Tracer le diagramme de flux en même temps que l’on repère les acteurs et les flux
a. Un flux ne doit pas être bidirectionnel : c.à.d. il ne doit pas exister entre deux acteurs (internes,
externes ou identiques) de liens bidirectionnels. Il convient de noter deux flux distincts.
b. Le flux ne doit pas être réflexif : un flux ne doit pas partir et revenir sur le même acteur (interne
ou externe). Si cela est nécessaire, il faut segmenter l’acteur.
Acteur externe 1
c. Pas de flux entre des acteurs externes : les flux entre les acteurs externes ne sont d’aucun intérêt
dans l’étude du système.
5. Validation FI
6. Remise de la carte d’ouverture de cpte
1. Demande d’ouverture de CB
4. Transmission FI ROC
Client Agent
2. Remise formulaire d’identification
2. remise du FI
6. remise de la carte
Agent 4. transmission FI
d’ouverture de cpte
A) Définition
L’information est l’émission ou la réception de signaux oraux ou écrits, sonores, visuels ou multimédias
dont le but est de déclencher les processus alimentant l’échange, base naturelle et indispensable de
l’animation de l’organisation.
Les informations se recueillent à l’intérieur du domaine à étudier. La liste d’informations est constituée
de plusieurs façons :
L’interview ;
L’étude des documents internes ;
L’étude des documents externes.
a. L’interview : c’est un entretien avec les différents acteurs de l’organisation. Cet entretien permet de
définir le périmètre de l’applicatif futur. Les informations orales sont classées et regroupées en parties
distinctes. Ainsi, les informations concernant l’enregistrement des données de l’organisation seront
regroupées.
b. L’étude des documents internes : recèlent des informations qui sont souvent omises lors des
entretiens. Ces oublis sont dus au caractère automatique et récurrent de ces informations.
Exemple des documents internes (factures, bons de livraison, …)
c. L’étude des documents externes : permet de découvrir des informations oubliées lors des
interviews et de découvrir aussi quelques règles de gestion.
Exemple des documents externes (bons de livraison fournisseurs, ...)
Pour ce recueil d’informations, il est nécessaire de respecter certaines règles pour éviter des erreurs
futures.
Avant d’ajouter une information, il est impératif de s’assurer qu’elle n’est pas déjà présente. Par
exemple, un numéro client peut apparaître sur un bon de livraison et sur une facture. Ce n’est pas la
peine de le répertorier deux fois.
De même, une information peut être synonyme d’une autre. Par exemple sur le bon de livraison il
apparaît « Code client » et sur la facture « Numéro Client ». Il est impératif de ne garder qu’une seule
des deux informations.
Les informations élémentaires sont des informations dont les valeurs ne peuvent pas être inventées,
elles ne sont pas déductibles d’autres informations.
Le dictionnaire des données est un document qui permet de recenser, de classer et de trier toutes les
informations (les données) collectées lors des entretiens ou de l’étude des documents.
Nom de la donnée : dans cette colonne sera indiquée le nom de la donnée (rubrique) par
exemple : Nom client.
Taille : ici sera indiquée la taille approximative ou exacte de la donnée, par exemple : 30.
Type : dans cette colonne sera précisée le type de la donnée si elle est élémentaire (E) ou
calculée (C).
Règle de calcul : Ici sera indiquée de manière claire la formule ou le calcul nécessaire à
appliquer pour obtenir la donnée. Par exemple PT = PU * QTE
Document : permet de cocher le document dans lequel a été trouvée la donnée.
MLD
MLT
Description des données tenant
Logique Fonctionnement du domaine
compte de leurs conditions
avec les ressources et leur
SII d'utilisation par les traitements
organisation informatiques
MPD MPT
Physique Description de la ou des bases de Architecture technique
données dans la syntaxe du des programmes
logiciel SGF ou SGBD
La première étape d’étude du SI est un niveau qualifié de système d'information organisationnel (SIO),
il est donc conçu avec la participation des utilisateurs de l’application.
Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but e décrire de façon formelle les données qui seront
utilisées par le système d'information. Il s'agit donc d'une représentation des données, facilement
compréhensible, permettant de décrire le système d'information à l'aide d'entités.
a. L’Objet
Chaque ensemble identifié à ce niveau détermine ou définit un objet. Exemple pour l’ensemble client,
nous avons l’objet client.
Un objet est une entité concrète ou abstraite pourvue d’existence propre et conforme au choix de
gestion d’une entreprise.
b. Relation
Une relation entre objets est une association ou un lien perçu dans le réel entre deux ou plusieurs
entités.
Une relation est dépourvue d’existence propre.
Unaire : relation d’un objet sur lui-même. Cette relation est aussi appelée relation réflexive
Employé
Diriger
Client
Passer Commande
#n°client
Comde #N°commande
Nom
Date comde
Prénom
Adresse
Téléphone
Enseignant Cours
#Mtricule Enseigner #Code cours
Nom Lib cour
Prénom
Adresse
Elève
#N°élève
Nom
Remarque : deux mêmes entités peuvent être plusieurs fois en association. Il s’agit des associations
plurielles
Personne Résider
Immeuble
Travaill
erer
c. Propriété
Chaque objet doit être décrit par des propriétés. Dans le cas de notre exemple, chaque objet a ses
propriétés :
- objet commande : numéro commande, date de la commande ;
- objet client : numéro client, nom, prénom, adresse, téléphone ;
- objet produit : numéro produit, libellé produit, prix ;
- objet facture : numéro facture, date de la facture.
Une propriété est une donnée élémentaire que l’on perçoit sur un objet ou sur une relation entre
objets. Chaque valeur prise par une propriété est appelée occurrence.
Dans notre exemple nous avons vu que l’objet client avait 2 constituants Durand et Dupont. Nous
dirons donc que l’objet client a 2 occurrences ou 2 réalisations Durand et Dupont.
Une occurrence d’un objet est un élément individualisé appartenant à cet objet.
Une occurrence d’une relation est une relation individualisée constituée d’une et d’une seule
occurrence des objets participants à la relation.
Considérant la relation commander produit entre l’objet produit et l’objet commande, un produit a été
commandé au titre d’une certaine commande pour une quantité donnée.
1. L’identifiant :
- L’identifiant de l’objet est une propriété particulière de l’objet telle qu’à chaque valeur de la
propriété corresponde une et une seule occurrence de l’objet. C’est une propriété qui permet de
distinguer ou d’identifier sans confusion (de manière univoque) deux ou plusieurs occurrences d’un
objet.
Exemple : numéro immatriculation pour identifier une voiture.
- L’identifiant de la relation c’est l’identifiant obtenu par concaténation des identifiants des objets
participant à la relation.
N.B : l’identifiant doit être la première propriété de l’objet ou de la relation et doit être souligné ou précédé du
signe dièse (#).
2. Les autres propriétés : ce sont des informations élémentaires dont le rôle est de qualifier l’objet ou
la relation.
Exemple : le numéro client te le numéro commande pour la relation passer commande.
d. Cardinalité
La cardinalité d’un objet par rapport à une relation est une expression qui permet d’indiquer combien
de fois au minimum ou au maximum le lien entre entités peut se produire. Elle s’exprime par deux
nombres, la cardinalité minimale et la cardinalité maximale.
- Cardinalité minimale (0 ou 1) : c’est le nombre de fois minimum qu’une occurrence d’un objet participe
aux occurrences de la relation.
* Si la cardinalité minimale = 0 ce qu’il existe parmi toutes les occurrences de l’objet au moins une occurrence
ne participant pas aux occurrences de la relation.
* Si la cardinalité minimale = 1 ceci signifie que chaque occurrence de l’objet participe toujours à une occurrence
de la relation.
- Cardinalité maximale (1 ou n) : c’est le nombre de fois maximum qu’une occurrence de l’objet participe
aux occurrences de la relation.
Les cardinalités traduisent les règles de gestion. Ces règles sont propres au SI étudié, qui expriment
les contraintes sur le modèle.
Client Commande
1,n 1,1
#n°client Passer #N°comande
Nom Date comde
Prénom
Adresse
0,1
Téléphone 1,n
Commander
produit
Correspondre
1,1
Facture 1,n
#N°facture
Date
facture Produit
#N°produit
Lib. produit
Prix
II.1.2.1.2. Règles de vérification du MCD Type produit
On parle de CIF quand un objet (ensemble de départ pointe une occurrence de l’objet cible.
Fils Père
Voiture Professeur
Matière
Maison
Client Commande
1,n 1,1
n°client Passer N°commande
Nom Date comde
Prénom
Adresse 0,1
Téléphone
Correspondr 1,n
e
1,1
Facture Commander
N°facture produit
Date Produit 1,n
facture N°produit
Lib. produit
Prix
Type produit
1. Objectifs
Le modèle conceptuel des traitements a pour objectif la traduction en action des règles de gestion d’un
système d’information.
Le Modèle Conceptuel des Traitements met en lumière les traitements effectués sur les données.
Indépendamment de toute contrainte liée à l’organisation
2. Concepts de base
a. Processus
Exemple de l’activité Gestion du personnel : dans cette gestion on peut identifier les processus ci-après :
- Gestion recrutements;
- Gestion des rémunérations ;
- Gestion des promotions
b. Evénement
C’est un stimulus qui provoque une réaction. Il existe les événements externes (qui déclenchent
l’opération) et les événements internes (qui sont déclenchés par une opération).
c. Synchronisation
d. Opération
Les règles d’émission de résultat sont de règles qui conditionnent l’émission de résultat par une
opération.
Formalisme de concepts
Formalisme Concept
Evénement déclenchant EVENEMENT
SYNCHRONISATION
Condition d’exécution
Désignation de
OPERATION
l’opération
RESULTAT
Résultat
Exemple 1 : L’ouverture d’un dossier PATIENT dès l’arrivée de celui-ci dans un centre de soin.
Solution : Arrivée
patient
Ouverture dossier
- rédaction fiche d’identification
- rédaction fiche d’actes à
pratiquer
Toujours
Dossier
ouvert
Arrivée
Poste
Exemple 2 : d’une
disponible demande
d’embauch
et
Etude de la demande
Si poste Si poste non
disponible disponible
Candidature
retenue (Etudier) Candidature
rejetée
Exemple d’un modèle conceptuel des traitements pour la gestion des commandes des clients.
Command
e
Client
Réception commande
Toujours
Commande Fiche de
reçue stock
et
Etude de la
commande
- vérification de stock
OK KO
Command Command
e acceptée e en
attente
Facturation
- vérification tarif
- enregistrement
facture
Toujours
Facture
établie
Le niveau organisationnel a comme mission d’intégrer dans l’analyse les critères liés à l’organisation
étudiée.
Il s’agit ici de la manière de faire. L’étape organisationnelle consiste à répondre aux questions
« QUAND », «QUI» et «OU»
o QUI est posée pour déterminer la nature du traitement ;
o QUAND pour préciser le temps de traitement ;
o OU pour connaître le lieu du travail.
Cette étape va se préoccuper de la répartition géographique et fonctionnelle des sites de travail mais
aussi de l’organisation dans le système d’information étudié. Cela veut dire mettre l’homme et la
machine à la place qu’il faut. Elle exprime les choix de moyens et de ressources humaines et matérielles
en déterminant les sites, les postes de travail.
Pour le MOD on doit déterminer exactement quelles sont les informations à conserver. On va donc
ajouter des entités ou des relations.
Objectifs :
L’obtention du modèle organisationnel des données n’est pas une chose spontanée, elle résulte des
règles dites règles de passage. Ces règles sont au nombre de deux, à savoir :
1ère règle : Suppression de tous les objets et relations du MCD qui ne seront pas mémorisés
informatiquement.
Exemple :
Etudiant Dossier
Déposer
Apparitorat
Archiver
Il est impossible de mémoriser l’objet dossier suite au manque de moyens matériels et même de l’espace mémoire.
2ème règle : création des objets et des relations de référence aux objets supprimés.
- S’il y a ajout ou suppression d’autres objets du MDC, le MOD est soit inférieur ou
supérieur au MCD.
A ce niveau du modèle organisationnel des données global, la cardinalité moyenne (CM) est calculé
selon le nombre d’occurrence des relations et des objets. La valorisation des cardinalités est
exprimée par :
P= Effectif Participant
Effectif Total
Exemple : 1, n 1,1
Prof Matières
#Matr
Enseigner #Codmat
Nom Désignation
Grade Nbre Heure
L’estimation de la multiplicité se fait par une formule statistique appelée Calcul du volume du Modèle
Organisationnel des Données.
Le volume du modèle organisationnel des données est le calcul de l’espace qu’occupera la base des
données sur un support quelconque (disque dur, disquette, cd, ou disque amovible). Ce calcul s’effectue
en appliquant la formule suivante :
Exemple 2 : Une entreprise de la place gère un effectif de 1000 agents identifiés comme suite.
Agents Véhicules
Cette entreprise possède
#Matr 6 un charroi automobile de #plaque 8
Nom 14 800 véhicules identifiés Marque 12
Grade 4 de la manière suivante : Couleur 6
Adresse 10 Nb cheveaux 4
Règles de gestion :
Les agents peuvent conduire à une date donnée un ou plusieurs véhicules ;
La valeur modale de véhicule conduit par un agent est de 2 ;
La valeur maximale de voiture qu’un agent peut conduire par jour est de 3.
Travail demandé :
- Calcul de la Cm
- Calcul du volume du MOD
Résolution
Commande Produit
Contenir
#num com 6 Quantité 3 #code produit 8
Date com 10 Libellé produit 50
Prix 6
Type produit 30
N1 = 4 N3 = 8 N2 = 3
ri =16(6 + 10) r3 = 17 (14+3) ri = 94 (8 + 50 + 6 + 30)
V1 (commande) = 16 * 4 = 64
V2 (produit) = 17 * 8 = 136
V3 (contenir) = 94 * 3 = 282
Elle se fait en précisant le sous ensemble du MOD global qui intéresse un site organisationnel. Pour
ce faire, il est important de définir les restrictions d’accès aux données mémorisées pour certains profils
utilisateurs. L’accessibilité aux données se traduit par les actions élémentaires suivantes :
- L : lecture ;
- M : mise à jour ;
- C : création ;
- S : Suppression.
Objectifs :
Le délai de réponse de la tâche est un paramètre important à ne pas négliger. Le délai peut être
immédiat (I) ou en différé (D).
2. Le déroulement de la tâche : elle peut se dérouler chaque jour, chaque semaine, chaque mois, …..
3. Le poste de travail ou le lieu d’exécution de la tâche
Command
e
Client
Réception commande
TM Réception
Toujours
Commande Fiche de
reçue stock
et
OK KO
Command Command
e acceptée e en
attente
Facturation
- vérification tarif
- enregistrement facture TR-U-I Facturier
Toujours
Facture
établie
Exemple d’un modèle organisationnel des traitements pour la gestion des commandes des
clients
La seconde étape est celle du système d'information informatisé (SII), il est du ressort de l’équipe
informatique uniquement. Cette étape ne prend en compte que la solution informatique.
Elle comprend deux niveaux à savoir :
Le niveau logique ;
Le niveau physique.
Les niveaux logique et physique gèrent les problèmes de présentation et de répartition des stockages.
Cette étape permet aussi de décrire le schéma de la base de données, la répartition de données sur les
unités de stockage, le volume par unité de stockage.
A ce niveau il est question de décrire les données en tenant compte de leurs conditions d’utilisation par
les traitements.
Le Modèle Logique de Données est indépendant du matériel et du logiciel. C’est le point primordial de
la modélisation.
Il existe trois types de base de données selon leur orientation :
Nous portons à ce niveau notre choix sur la base de données de type relationnel. L’organisation de
données est relationnelle si elles sont liées entre elles. Alors le MLD est relationnel et devient le
MLDR (Modèle Logique de Données relationnel).
Le MLDR a été inventé par BYCE CODD en 1970 et repose sur la théorie ensembliste.
2. Relation (aussi appelée Table) : est le sous-ensemble du produit cartésien de domaine. Ce sous
ensemble est désigné par un nom qui sera le nom de la relation (table).
D1 D2
Mercedes Bleu
Mercedes Rouge
Peugeot Rouge
Peugeot Blanche
Exemple du MLD
Client Commande Commander
# n°client # N°commande #N°commande
Nom # n° client #code produit
Prénom Date comde Date facture
Adresse
Téléphone
Produit
Facture #Code produit
#N°facture Lib. produit
#n°comde Prix
Date facture Type produit
Le MLD obtenu précédemment pour le type de représentation relationnel est un modèle non optimisé
sur le plan performance des accès logiques. Il doit être normalisé pour être optimisé.
a. Objectif :
Son objectif est d’éviter les anomalies dans les bases de données relationnelles :
Problèmes de mise à jour.
Suppression des redondances d’informations.
Simplification de certaines contraintes d’intégrité.
pas respect de règles de vérification. Si les règles sont respectées à ce niveau, il n’est pas brut mais
normalisé jusqu’à la 3ème forme.
Le but essentiel de la normalisation est d'éviter les anomalies transactionnelles pouvant découler d'une
mauvaise modélisation des données et ainsi éviter un certain nombre de problèmes potentiels tels que
les anomalies de lecture, les anomalies d'écriture, la redondance des données et la contre-performance.
La normalisation des modèles de données permet de vérifier la robustesse de leur conception pour
améliorer la modélisation (et donc obtenir une meilleure représentation) et faciliter la mémorisation
des données en évitant la redondance et les problèmes sous-jacents de mise à jour ou de cohérence
La 1ère forme normale : une table est en 1ère forme normale si elle possède une clé primaire et
si ses attributs sont élémentaires c'est-à-dire non décomposables.
La 2ème forme normale : une table est en 2ème forme normale si étant déjà en 1ère forme normale,
ses attributs sont en dépendance fonctionnelle avec la clé primaire.
La 3ème forme normale : une table est en 3ème forme normale si étant déjà en 2ème forme normale,
ses attributs sont en dépendance fonctionnelle directe avec la clé primaire c'est-à-dire aucun
attribut ne peut dépendre de la clé s’il dépend transitivement via un autre attribut.
Les deux dernières règles sont appelées sont des cas particuliers et sont appelées formes
normales de BOYCE CODD : elles permettent d’éviter les redondances dues à l’existence de
dépendances fonctionnelles autre que celles de la clé vers les attributs non clés.
En pratique, la première et la deuxième forme normale sont nécessaires pour avoir un modèle
relationnel juste. Les formes normales supplémentaires ont leurs avantages et leurs inconvénients.
des temps d'accès potentiellement plus longs si les requêtes sont trop complexes
une plus grande fragilité des données étant donné le non redondance
un manque de flexibilité au niveau de l'utilisation de l'espace disque
Pour des petites bases de données, se limiter à la troisième forme normale est généralement une des
meilleures solutions d'un point de vue architecture de base de données, mais pour des bases de données
plus importantes, cela n'est pas toujours le cas. Il s'agit de choisir l'équilibre entre deux options :
Produit
Facture #Code produit
#N°facture #cod type prod
#n° comde Prix
Date facture
Type produit
Code type pr
Lib. Type pr
1. les concepts
Ce modèle est aussi appelé RESEAU (parce que c’est un modèle qui concerne le type de BDD
réseau). Il a été retenu initialement dans Merise comme support du modèle logique des données. Il
est adapté lorsqu’on utilise un système de gestion de BDD de type réseau. Il a été normalisé par le
groupe de travail CODASYL (Conférence Data System Langages).
a. Record
Un record est un ensemble des données élémentaires qui représente un enregistrement logique
dans un environnement BDD. Il est caractérisé par :
le nom qui lui est attribué ;
la liste de ses propriétés (data item) ;
le mode d’accès aux occurrences du record.
Il existe 2 types d’accès à un record :
- CALC (pour accès calculé sur clé) une propriété joue le rôle de la clé d’accès du record ;
- VIA SET (par lien logique) l’accès à une occurrence d’un record se fera par l’intermédiaire d’un
lien qui matérialise une relation avec un autre record.
b. Set
Le set présente le lien entre un record appelé « OWNER » (propriétaire) et un autre record
« MEMBER » (membre).
Diagramme de Bachman
Formalisme :
Exemple :
Produit
Produit
Set
Appartenir
Set facturer commande
Commande Facture
4. Deux records peuvent être liés entre eux par un nombre quelconque des sets différents.
Exemple :
Immeuble
Occupant
Autres règles
- Un record peut participer dans le même set à la fois comme Owner et member (cas d’une
relation réflexive)
Dimension 2
Cardinalité des objets participant à la relation :
o 1,1 et 1,n ou 1,1 et 0,n Se transforme en un set
o 0,1 et 1,n ou 0,1 et 0,n
Exemple :
MCD
Client 1, n 1,1 Cde
N°cli Passer N°Cde
cde
MLD CODASYL
Client Commande
Dans le cas où la relation est porteuse des propriétés, ces propriétés migrent vers le record membre.
Le MLT définit comment les tâches informatiques sont conçues. Il est composé des procédures
logiques et ces dernières sont composées des unités logiques de traitement(ULT)
Débu
t
ULT 01 LOGO
BIENVENUE
Code utilisateur :
Mot de passe :
Annuler OK Quitter Fi
n
ou
Quitter
Fermer Quitter
Fermer ULT 04
Remarque : après la présentation du MLT, il est toujours important de décrire c'est-à-dire, pour
chaque ULT présenter son interface, la logique de dialogue et l’enchainement des boutons.
a. Interface
Boîte de connexion
b. Logique de dialogue
Homme Machine
L’étape physique permet de définir l’organisation réelle (physique) des données. Il apporte les solutions
Techniques. L’étape physique traduit les choix techniques et la prise en compte de leurs spécificités.
C’est la réponse à la question comment ?
Le modèle physique de données nous permet avant tout représentation du MPD c'est-à-dire la
représentation de la structure des tables.
Elle décrit comment la structure d’une base de données est stockée sur un support magnétique
adressable.
En d’autres termes elle consiste à stocker la structure et les données en respectant les limitations du
SGBD utilisé.
Le passage du modèle logique des données au modèle physique de données sera effectué grâce au
système de gestion de base de données que nous avons choisis
Exemple du MPD
Table Commande
Le modèle physique des traitements est une étape importante de conception du système informatique
car, elle consiste à représenter tous les traitements s’effectuant sur un ordinateur.
Merise ne donne pas un modèle spécifique, il est représenté sous forme arborescente.
LOGO
CONNEXION
MENU GENRAL
Pour s’adapter aux nouvelles technologies logicielles, notamment la percée des langages orientés
objets et du langage UML, la méthode Merise a dû s’enrichir et évoluer.
Un centre de santé reçoit des patients, deux types de personnel sont employés : les médecins
qui réalisent les consultations et les infirmiers administrent les soins.
Les médecins ont une spécialisation et un tarif à l’acte.
Les infirmiers ont des primes d’astreintes.
Les patients sont juste référencés par leur numéro de sécurité sociale.
Médecin
1,n 1,n Patient
#n°méd Consulter #N°fiche
Nom
Nom
Prénom
Adresse 1,n
Spécialisation
Tarif Soigner
1,n
Infirmier
#N°inf
Nom
Prénom
Adresse
Prime
Ces deux solutions, correctes dans les faits, présentent des inconvénients structurels.
Si nous regardons le premier modèle conceptuel, nous pouvons voir qu’il y a des attributs dupliqués
entre les deux entités médecins et infirmiers (le nom, le prénom, l’adresse…).
Si nous étudions le deuxième modèle conceptuel, nous nous rendons compte que certaines rubriques
seront vides :
Spécialisation et tarif pour les infirmiers.
Prime pour les médecins.
Le principe global de l’héritage est de factoriser les propriétés identiques dans une entité commune.
Cette entité commune est aussi nommée entité générique ou surtype d’entité.
Les propriétés spécifiques seront contenues dans une entité spécialisée nommée aussi soustype.
Employé
#N°employé
Nom
Prénom
Adresse
Médecin Infirmier
Spécialisation Prime
Tarif
1,n 1,n
1,n Patient 1,n
Consulte #N°fiche Soigner
r Nom
Maintenant, tous les attributs communs entre Médecins et Infirmiers sont les propriétés de l’entité
générique Employés.
Médecins et Infirmiers sont des entités spécialisées d’Employés. Chacune aura comme propriétés ses
propres attributs.
b. Contraintes ensemblistes
- La contrainte de couverture
- La contrainte de disjonction
Toute occurrence de l’entité générique doit appartenir à un seul soustype : les soustypes sont
mutuellement exclusifs.
Apprenti
#n°apprenti
Nom T
Adresse
1,1 Entreprise
Travaille 1,n
#n°entrepris
r Raison
Apprenti
#n°apprenti X
Nom T
Adresse
0,1 Entreprise
Travaille 1,n
#n°entrepris
r Raison
Inscrire
0,n 0,n
Apprenti
Centre de for
#n°apprenti
#n°centre
Nom X Nom
Adresse
0,n 0,n
Posséder
- Égalité
Cette contrainte est également nommée contrainte de simultanéité.
Sport
0,n #code sport
Pratiquer Désigantion
0,n
Personne
#n°personne
Nom S
Adresse
Equipe
#n°code équi
0,n Nom
Apparten 0,n
ir
II. UML
1. Présentation d’UML
UML1 UML 11
UML 20
Comparaison Merise/UML
MERISE UML
1. séparation données / traitements
Merise est caractérisée par une approche UML décrit comme Merise les données et les
conjointe des données et des traitements qui est traitements, mais contrairement à Merise qui les
formalisée par des modèles spécifiques. Le côté sépare UML les associe. Cela est dû à l’approche
statique du système est décrit par les modèles de objet d’UML, approche objet qui agrège les
données tandis que le côté dynamique est mis en données et les traitements.
œuvre par les modèles de traitement. Merise est UML pour sa part permet une approche aussi
une méthode de conception de système bien descendante qu’ascendante.
informatique particulièrement efficace pour la
représentation et la modélisation des bases de
données.
2. cardinalités
Les cardinalités s’expriment différemment dans le diagramme de classes. Elles sont inversées par
rapport à la méthode Merise.
0,1 0..1
1,1 1
0,n 0..* ou *
1,n 1..*
Exemples de MCD (diagramme de classes)
Client commande Client commande
#n°client 1,n 1 ,1 #n°comde +#n°client 1 1..* +#n°comde
Pass
Nom er Date comde +Nom +Dat comde
Adresse +Adresse
+Commander
- qté
0,*
Client 0,n +Cliet
#n°client Dirige + n°client
Nom r +Nom
1,1 1
Adresse +Adresse
I. L’école termitière gère 300 élèves. Le nombre d’élèves par promotion est d’au plus 50. Le nombre de
cours dispensé pour chaque promotion donne une moyenne de 15 cours. Les objets élève et cours sont
décrits de la manière suivante :
Travail demandé :
1. Elaborer le MCD
2. Quel est le taux de participation aux examens de repêchage si le nombre d’élèves qui doivent
reprendre les examens par promotion est de 20 ?
3. calculer le volume du MOD
4. calculer la multiplication sachant qu’un élève peut reprendre un ou plusieurs cours et que la
valeur modale de cours repris par un élève est de 3, la valeur maximale de cours est de 4.
N.B : l’école termitière n’a qu’une seule option HP et six promotions (de 1er à 6 ).
III. L’entreprise MAKAYA est une entreprise de la place dont l’activité principale est la location de
véhicule.
Travail Demandé :
1. Elaborer le MCD
2. Elaborer le MCT
3. Elaborer le MOT
4. Calculer la cardinalité moyenne entre client et véhicule sachant que MAKAYA possède 30
véhicules de marque différente et que le nombre de clients pouvant louer le véhicule pendant
une semaine varie entre 40 et 55 personnes. Le client peut louer dans une semaine 1 ou
plusieurs véhicules. La valeur modale de véhicule loué par un client est 2 et la valeur maximale
est de 2.
Tout candidat désirant suivre la formation, se présente à l’auto école pour avoir les renseignements. La
réception lui remet une feuille de renseignements dans laquelle les types de formation, la description de
paiement et l’horaire des cours sont indiqués. Après avoir pris connaissance de la feuille de renseignements,
l’individu, sur base de type de formation et horaires choisis, fait son inscription au centre en payant la totalité
des frais exigés à la caisse, après quoi un reçu lui sera remis pour faire valoir ce que de droit (formateur).
Ces frais comprennent les frais de la formation, les frais de la pratique et les frais de permis de conduire.
Après avoir payé, la réception établit une carte d’apprentis qu’il remet au candidat. Il enregistre aussi
l’inscription de l’individu dans le registre de formation. A la fin de la formation, le directeur du Centre, sur
base de la liste des étudiants ayant finis la formation lui transmise par le formateur, octroie un permis de
conduire et un certificat de formation à l’étudiant formé.
1,n
alis
Bête
Id. Bête 5
Nom Bête 25
Dans les services informatiques des grandes entreprises, la gestion des accès utilisateurs aux
applications du SI est décrite dans une base de données.
Les règles suivantes permettent d'implanter un tel système :
Un utilisateur est décrit par son nom, son prénom, sa fonction, appartient à un groupe
d'utilisateurs qui est décrit par le code groupe ainsi que le libellé du groupe. Lorsqu'un
utilisateur s'identifie, il le fait par son nom et son mot de passe ;
Une application informatique est identifiée par son code, est décrite par son nom, sa date de
réalisation. Elle est composée d'écrans. Chaque écran comprend des champs de saisie et/ou
d'affichage ;
Un écran est caractérisé par un code, un nom, un type, une date de création. Les champs écran
sont caractérisés par un nom de champ, un type, une taille. Un groupe d'utilisateurs peut
accéder (ou non) à une application et accéder (ou non) à un écran de l'application ;
Une ou plusieurs tables peuvent être associées à un écran. Un utilisateur possède des droits
sur les tables qui sont fonction de l’écran associé. Ces droits sont une combinaison des droits
de base suivants : lecture, modification, ajout, suppression ;
Pour chaque champ d’écran, un utilisateur peut y accéder en saisie/affichage ou en affichage
uniquement.
TD
a. Elaborer le Dictionnaire des données
b. Construire le MCD
TD
Réaliser le MCT correspondant
La Société Lorraine de Travail Temporaire (SLTT) place des employés intérimaires auprès des
entreprises et administrations de la région. L'étude de l'existant de cette société a permis de relever les
règles de gestion suivantes. Lorsque la société SLTT reçoit une demande de personnel intérimaire
d'une entreprise, elle recherche les personnes qui conviennent parmi celles qui sont disponibles durant
la période demandée. Elle établit et adresse une offre d'emploi aux intérimaires retenus et ouvre un
dossier. La première réponse reçue est proposée à l'entreprise avec le contrat à signer. Si aucune
réponse ne parvient dans les 8 jours l’entreprise est avertie de l’absence de candidat et le dossier est
annulé. L'entreprise dispose d'une semaine pour retourner le contrat signé, sinon le dossier est annulé.
Dès que le contrat signé par l'entreprise revient, on adresse un courrier d'embauche à l'intérimaire
concerné en lui indiquant son affectation. Le dossier est clôt avec succès.
X. Enregistrement des enfants retardifs (enfants qui ne sont pas déclarés lors de leur naissance)
à l’état civil
Lors de la déclaration à l’état civil, le déclarant présente le certificat de naissance lui délivré par l’hôpital
ou le centre médical où est né l’enfant, chez l’OPJ. Celui-ci lui établi une attestation de naissance. Le
déclarant se présente muni de l’attestation de naissance et du certificat de naissance au tribunal de
grande instance pour comparaître étant donné que l’enfant a dépassé le délai normal d’enregistrement
(30 jours), le déclarant doit présenter un jugement supplétif de naissance. Après comparution le TGI
lui établit un jugement supplétif d’acte de naissance. Après vérification du jugement supplétif, l’OPJ
enregistre l’enfant dans le registre des enfants retardifs. Ce registre comporte 4 volets d’acte de
naissance. Un volet est remis au déclarant.
Les employés de ladite entreprise sont identifiés par un numéro. Les autres informations les
concernant sont : leur nom, leur adresse, leur fonction, leur date d’embauche, ainsi que leur salaire de
base. Ils sont répartis dans différents services repérés par un code service et un nom service. Parmi
les employés de l’entreprise, on souhaite intégrer en plus du salaire de base une prime pour les
informaticiens.
En plus de la superficie, l’agence veut connaître l’emplacement de chaque logement c.à.d. l’adresse et
la commune. Elle veut également connaître les personnes qui occupent, il ne s’agit ici que des
personnes qui ont signé le contrat. Ces personnes seront décrites par leurs noms, date de naissance et
numéro de téléphone.
Le loyer dépend d’un logement, mais en fonction de son type (villa, maison, studio,…)
On ne gérera pas l’historique de l’occupation des logements par les individus. On considèrera de plus
qu’un individu ne peut être signataire que d’un seul contrat.
Ces ouvrages sont publiés par différents éditeurs. Un même livre peut être édité chez plusieurs
éditeurs sous le même numéro d’identification du livre et peut être écrit par plusieurs écrivains. Il peut
également être demandé par plusieurs abonnés à des dates différentes. Un abonné peut louer plusieurs
livres.
Un livre ne peut être édité qu'une seule fois chez le même éditeur.
Les informations recueillies lors de l’analyse de l’existant sont les suivantes :
Adresse de l'éditeur
XV. Gestion des assurances des voitures dans une agence d’assurance.
Le responsable d'une vidéothèque désire informatiser le système de gestion des locations. Les
informations recueillies pendant l'analyse sont les suivantes :
Un membre est caractérisé par son numéro membre, son nom, son prénom, son adresse ainsi
que sa date de naissance. Dès que la carte de membre est payée (paiement unique), le membre
est enregistré dans le système et il peut désormais louer des cassettes vidéo.
Un film est caractérisé par un numéro film, un titre, un code langue, un code genre et une
durée. Le même film peut être disponible en plusieurs exemplaires. Un exemplaire est
déterminé par un numéro exemplaire ainsi que la date d'achat de l'exemplaire.
Lors d'une location, un membre peut louer plusieurs films en même temps. En principe, une
location a une durée d'un jour, mais cette durée peut être prolongée. Nous supposons qu'un
membre rend tous les exemplaires loués en une seule fois.
Règles de gestion :
- un stagiaire suit une session d’un stage (et seule)
- un module peut être assuré par un ou plusieurs professeurs, suivant leurs compétences
Un module est incorporé dans un ou plusieurs stages
Une session de stage se compose d’une succession de modules, chacun de ses modules étant pris en
charge par un professeur entre une date de début et une date de fin
XVIII. gestion des dossiers des candidats pour les inscriptions à l’université
A la réception du dossier rempli, un agent administratif effectue un 1er contrôle visuel de présence des
pièces demandées. Le dossier est repris par un autre agent expérimenté qui étudie son contenu dans le
délai : contrôle sur l’état civil du candidat, sa scolarité. Puis un cadre supérieur du département étudie
la lettre de motivation rédigée par le candidat (étudiant), et faisant partie des éléments à fournir dans le
dossier, si le bilan de tous ces contrôles est favorable, une secrétaire saisit sur un ordinateur de
l’université les informations importantes de l’étudiant, qui sont stockées sur une base de données des
candidats édite une convocation à l’étudiant, précisant la date, l’heure et le lieu des épreuves de sélection.
IV. PROJETS
Page
I. INTRODUCTION ……………………………………………………………………… 3
I.1 LE SYSTEME D’INFORMATION ……………………………………………… 3
I.1.1. Notion de système ……………………………………………………………… 3
I.1.2. Description du système d’information ……………………………………………… 4
I.1.2.1. Objectifs du système ……………………………………………………………….. 4
I.1.2.2. Rôle du système d’information ……………………………………………………… 4