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MATHS Term NOMBRES COMPLEXES CORRIGES

1. ECRITURE ALGEBRIQUE
Exercice 1.1
Soit x un nombre réel. On considère le nombre complexe z = ( x + 2i )(1 − xi ) .
1) Déterminer l’écriture algébrique du nombre complexe z.
z = ( x + 2i )( 1 − xi ) = x − x2i + 2i + 2 x = 3 x + ( 2 − x2 ) i .

2) a. Pour quelle(s) valeur(s) de x, z est-il un nombre réel ?


Il faut et il suffit que 2 − x2 = 0 , soit x = 2 ou x = − 2 .
b. Pour quelle(s) valeur(s) de x, z est-il un imaginaire pur ?
Il faut et il suffit que 3 x = 0 , soit x = 0 .

Exercice 1.2
Donner les écritures algébriques des nombres complexes ci-dessous :
1+i 1 −2 + i
d. z4 = ( −2 + i )
2
a. z1 = b. z2 = c. z3 =
i 1−i 2+i
(1 + i ) i i −1 1 × (1 + i ) 1+i 1 1
a. z1 = = =1−i b. z2 = = = + i
i 2
−1 (1 − i )(1 + i ) 1 +1 2 2
( −2 + i )( 2 − i ) −4 + 2i + 2i + 1 3 4
d. z4 = ( −2 + i ) = 4 − 1 − 4i = 3 − 4i
2
c. z3 = = =− + i
(2 + i )( 2 − i ) 4 +1 5 5

Exercice 1.3
Déterminer les nombres complexes z tels que l’écriture algébrique de z′ = z 2 + 4 z + 3 soit réelle.
Notons z = x + iy .
z′ = ( x + iy ) + 4 ( x + iy ) + 3 = x2 − y2 + 2ixy + 4 x + 4iy + 3 = x2 − y2 + 4 x + 3 + i × 2 y × ( x + 2) .
2

Cette écriture est réelle ssi 2 y × ( x + 2 ) = 0 ⇔ y = 0 ou x = −2 .


Donc z′ = z 2 + 4 z + 3 est réel ssi z = x ∈ ℝ ou z = −2 + iy .

2. EQUATIONS DU SECOND DEGRE


Exercice 2.1
Résoudre dans ℂ les équations suivantes :
a. z 2 − 3z + 4 = 0 b. 3z 2 + 3z + 2 = 0
3−i 7 3+i 7
a. ∆ = 9 − 16 = −7. z1 = , z2 =
2 2
−3 − i 15 −3 + i 15
b. ∆ = 9 − 24 = −15. z1 = , z2 =
6 6

Exercice 2.2
z −3
Déterminer l’ensemble des nombres complexes invariants par f : z ֏ .
z −2
On doit donc déterminer z tel que f ( z ) = z .
z −3 3−i 3 3+ i 3
= z ⇔ z − 3 = z ( z − 2) ⇔ z 2 − 3z + 3 = 0. ∆ = 9 − 12 = −3. z1 = , z2 =
z −2 2 2

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Exercice 2.3
On considère l’équation : z 2 − 3z + 4 = λ dépendant d’un paramètre λ réel. Pour quelles valeurs de λ les
solutions de cette équation sont-elles deux complexes conjugués ?
Les solutions sont deux complexes conjugués si, et seulement si, le discriminant de l’équation
7
z 2 − 3z + 4 − λ = 0 est négatif. ∆ = 9 − 4 ( 4 − λ ) = 4λ − 7. ∆ ≤ 0 ⇔ λ ≤ .
4

3. COMPLEXES ET GEOMETRIE
Exercice 3.1
1) Résoudre dans ℂ l'équation z2 − 2 2 z + 4 = 0 . On désignera par z1 la solution dont la partie
imaginaire est positive et par z2 l'autre solution.

( )
2
∆= 2 2 − 4 × 1 × 4 = 8 − 16 = −8 . Le discriminant étant strictement négatif, les solutions de l’équation
2 2 + i 8 2 2 + 2i 2
sont deux nombres complexes conjugués : z1 = = = 2 + i 2 et z2 = 2 − i 2 .
2 2
2) a. Déterminer le module et un argument de chacune de ces solutions.

( 2) + ( 2)
2 2
z1 = z2 = =2.

 2 2   π  π  2 2   −π   −π  
z1 = 2  +i  = 2  cos   + i sin    et z2 = 2  −i  = 2  cos   + i sin    .
 2 2   4  4   2 2    4   4 
π π
Les arguments de z1 et z2 sont respectivement et − .
4 4
2
z 
b: Déterminer le module et une argument du nombre complexe  1  .
 z2 
2
2  iπ   i  π − −π  2 π 2
 z1   2e 4  =  e  4 4   =  ei 2  = ei π = −1 . Module : 1, argument : π.
  =  −i π    
 z2   2e 4   
 
3) Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal direct ( O, u , v ) (unité : 1cm), on considère le
2
point M1 d'affixe 2 (1 + i ) , le point M2 d'affixe 2 (1 − i ) et le point A d'affixe zA =
.
2
a. Déterminer l'affixe du point M3, image de M2 par l'homothétie h de centre A et de rapport -3.
 2
(
zM3 − zA = −3 zM2 − zA ⇔ zM3 − ) 2
2
= −3  2 (1 − i ) −  ⇔ zM3 = − 2 + 3i 2 .
2 

−π
b. Déterminer l'affixe du point M4, image de M2 par la rotation r de centre O et d'angle .
2
zM4 = zM2 × ( −i ) = −i 2 (1 − i ) = 2 ( −1 − i ) .

c. Placer dans le même repère les points A, M1, M2, M3 et M4.

2
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zM3 − zM1 zM3 − zM1 − 2 + 3i 2 − 2 (1 + i ) 3π i
−2 2 + 2i 2 4e i 4
d. Calculer . = = = = e 2
= −i .
2 ( −1 − i ) − 2 ( 1 + i ) −2 2 − 2i 2

zM4 − zM1 zM4 − zM1 −i
4e 4
Les segments [M1M3] et [M1M4] sont de même longueur et forment un angle droit.
e. Soit I le milieu du segment [M3M4] et M5 le symétrique de M1 par rapport à I. Montrer que les
points M1, M3, M4 et M5 forment un carré.
La définition du point I et le résultat de la question précédente montrent que M1, M3 et M4 sont trois
sommets d’un carré de centre I.
La définition du point M5 montre que ce point est le quatrième sommet.

Exercice 3.2
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct ( O, u , v ) .
z −2
1) Résoudre dans ℂ l'équation (1): = z . On donnera le module et un argument de chaque
z −1
solution.
z −2
= z ⇔ z ≠ 1 et z − 2 = z ( z − 1) .
z −1
2 − 2i
z − 2 = z ( z − 1) ⇔ z 2 − 2 z + 2 = 0. ∆ = 4 − 8 = −4. z1 = = 1 − i ; z2 = 1 + i
2
z −2
2) Résoudre dans ℂ l'équation (2): = i . On donnera la solution sous forme algébrique.
z −1
z −2
= i ⇔ z ≠ 1 et z − 2 = i ( z − 1 ) .
z −1
2 − i (2 − i )(1 + i ) 3 + i
z − 2 = i ( z − 1) ⇔ z ( 1 − i ) = 2 − i ⇔ z = = = .
1−i 2 2

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3) Soit M, A et B les points d'affixes respectives: z , 1 et 2, M étant distinct des points A et B.


z −2
a. Interpréter géométriquement le module et un argument de .
z −1
z −2
le module de
z −1
est le rapport de distances MB / MA. Son argument est l’angle MA,MB . ( )
b. Retrouver géométriquement la solution de (2).
z −2
(2)
z −1
= i implique que MB/MA doit valoir le module de i, soit 1, et implique que MA,MB soit ( )
π
égal à l’argument de i, soit + .
2
3
MA = MB positionne M sur la médiatrice du segment [AB], donc fixe l’abscisse de M à .
2
π
( )
MA,MB = + fixe le point M en tant que sommet d’un triangle ABM rectangle isocèle en M, ce
2
dernier point devant avoir en outre une ordonnée positive. En particulier, si on note I le milieu de
1
[AB], alors MI = IA = IB, et donc l’ordonnée de M vaut .
2
4) a. Montrer, à l'aide d'une interprétation géométrique, que toute solution de l'équation dans ℂ :
 z −2 
n
3
  = i , où n désigne un entier naturel non nul donné, a pour partie réelle .
 z −1  2
n
 MB  MB
  = i =1⇔ = 1 ⇔ MB = MA .
 MA  MA
3
Nous sommes sur la médiatrice du segment [AB], donc sur la droite d’équation x = .
2
 z −2 
2

b. Résoudre dans ℂ l'équation (3):   = i . On cherchera les solutions sous forme algébrique.
 z −1 
3
z correspond au cadre précédent, donc z = + iy .
2
2
3 
 2 + iy − 2 
2 2 2
 3 + 2iy − 4   −1 + 2iy   1 + 2iy − 2 
3  =i⇔  =i⇔  =i⇔  =i
 + iy − 1   3 + 2iy − 2   1 + 2iy   1 + 2iy 
2 
⇔ ( −1 + 2iy ) = i (1 + 2iy ) ⇔ 1 − 4iy − 4 y 2 = i − 4 y − 4iy 2 ⇔ 4 y 2 (1 − i ) − 4 y (1 − i ) = 1 − i .
2 2

4 −4 2 1− 2 1+ 2
⇔ 4 y 2 − 4 y = 1. ∆ = 16 + 16 = 32. y1 = = ; y2 =
8 2 2

Exercice 3.3
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct ( O, u , v ) , l’unité graphique étant 4 cm.
π
i
On considère les points A et B d'affixes respectives: a = 1 et b = e 12 . Le point C est l'image du point B
π
par la rotation de centre O et d'angle .
12
1) a. Calculer l'affixe c du point C sous forme exponentielle puis sous forme trigonométrique.
π π π π
i i i i π π 3 1
c = b × e 12 = e 12 × e 12 = e 6 = cos + i sin = + i
6 6 2 2

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b. Soit I le milieu du segment [AC]. Calculer l'affixe du point I.
π 3 1
i 1+ + i
a+c 1+e 6 2 2 = 2+ 3 +i
zI = = =
2 2 2 4
2) a. Prouver que les droites (OI) et (OB) sont confondues.
π
I est le milieu du segment [AC]. Or l’argument de a vaut zéro, et celui de C vaut . Celui de zI vaut
6
π
donc , comme celui de b. O, I et B sont ainsi alignés.
12
b. Ecrire sous forme trigonométrique l'affixe du point I.
2+ 3 +i 1
(2 + 3 ) 1 1
2
Module de zI : = + 12 = 8+4 3 = 2+ 3 .
4 4 4 2
π
Argument de zI : .
12
π
1 i
Donc zI = 2 + 3 × e 12 (question précédente)
2
 π π
c. Déterminer cos   et sin   . Les valeurs exactes sont exigées. On indique que
 12   12 
2 2+ 3 = 6 + 2 .
2+ 3 +i 1  π π
On sait que zI = . Or (question précédente) zI = 2 + 3 ×  cos + i sin  .
4 2  12 12 
 2+ 3
 π 2+ 3 6+ 2
cos = 4 = = et
 12 1 2 4
2+ 3
 2
Donc 
 1
 π 4 1 1 6− 2 6− 2
sin 12 = 1 = =
6+ 2
=
6−2
=
4
 2+ 3 2 2+ 3
 2

Exercice 3.4
1) On considère le polynôme P défini par: P ( z ) = z 3 − 6 z 2 + 12 z − 16 .
a. Montrer que l'équation (E) : P ( z ) = 0 admet une solution dans ℕ , ensemble des entiers naturels.
Testons quelques entiers naturels : pour z = 4, on a bien P ( z ) = 0 .

b. Donner alors une factorisation de P ( z ) puis résoudre l'équation (E) dans ℂ .


P ( z ) = z 3 − 6 z 2 + 12 z − 16 = ( z − 4 ) ( z 2 + mz + p )

( z − 4 ) ( z 2 + mz + p ) = z 3 + ( m − 4 ) z 2 + ( p − 4 m ) z − 4 p , qui vaut P ( z ) ssi m = −2 et p = 4.


P ( z ) = z 3 − 6 z 2 + 12 z − 16 = ( z − 4 ) ( z 2 − 2 z + 4 )
2 + 2i 3
Racines du polynôme du second degré : ∆ = 4 − 16 = −12. b = =1+i 3 ; c =1−i 3 .
2
c. On appelle a la solution entière de (E), b la solution de (E) dont la partie imaginaire est positive et c
la solution de (E) dont la partie imaginaire est négative. Que peut-on dire de b et c ?
b et c sont conjugués.

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2) Dans le plan muni d'un repère orthonormal direct ( O, u , v ) , un point M est défini par son affixe z. On
note alors M(z). Soient les trois points A(a) , B(b) et C(c).
a. Calculer les distances AB, AC et BC. Que peut-on en déduire concernant le triangle ABC?

AB = b − a = −3 + i 3 = 9 + 3 = 12 = 2 3

AC = c − a = −3 − i 3 = 9 + 3 = 12 = 2 3

BC = b − c = 2i 3 = 2 3
Le triangle ABC est donc équilatéral.
b. Montrer qu'il existe une rotation r1 de centre A telle que r1(B) = C. Donner son angle α.
π
Comme AC = AB, cette rotation existe. α = .
3
c. Donner l’image J de I, le milieu du segment [AB], par r1. Que peut-on dire des droites (BC) et (IJ) ?
Cette rotation transforme le milieu de [AB] en celui de [AC] et les droites (BC) et (IJ) sont parallèles.
3) On définit les deux rotations r2 et r3 de centre respectifs B et C et d'angle α.
a. Déterminer l'image de B par (r3or2or1), composée des trois rotations.
r1 transforme B en C, puis r2(C) = A et enfin r3(A) = B.
b. Que peut-on dire de (r3or2or1) ?
r3or2or1 est donc l’identité.

Exercice 3.5
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct.
Les point A, B, C et D ont pour affixes respectives 3 + i , 7 − i , −1 − 7i et 8 − 4i .
1) Quelle est la nature du triangle ABC ?
Exprimons les affixes des vecteurs associés aux côtés du triangle :
zAB = 4 − 2i ; zBC = −8 − 6i ; zAC = −4 − 8i .
Les normes de ces vecteurs valent respectivement 20, 100 et 80.
Grâce au théorème de Pythagore, on constate que le triangle ABC est rectangle en A.
2) Démontrer que A, B, C et D sont sur un même cercle.
Le cercle circonscrit au triangle ABC a pour centre le milieu K du segment [BC], dont l’affixe est
zK = 3 − 4i , et pour rayon la moitié de la distance BC, soit un rayon de 5 unités.
Vérifions si KD = 5 : zKD = 5 . D est donc situé à la même distance de K que le sont les points A, B et C.
Les points A, B, C et D sont bien cocycliques.
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3)A tout point M d'affixe z, avec z non nul, on associe le point M' d'affixe z' tel que z′ = .
z
a. Ecrire sous forme algébrique les affixes a', b', c' des points A', B', C'.
10 10 ( 3 − i ) 10 10 ( 7 + i ) 1 10 10 ( −1 + 7i ) 1
a′ = = 2 2 = 3 − i ; b′ = = 2 2 = ( 7 + i ) ; c′ = = = ( −1 + 7i )
3+i 3 +1 7−i 7 +1 5 −1 − 7i 12 + 72 5
c ′ − a′
b. Vérifier que = 2 . Que peut-on en déduire pour les points A', B' et C' ?
b′ − a′
−1 + 7i − 5 ( 3 − i ) −16 + 12i
= =2.
7 + i − 5(3 − i ) −8 + 6i
Les points A', B', C' sont donc alignés et B' est le milieu du segment [A'C'].

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