AKadrani
Théorème
Si x ∗ est un minimum local du problème (P) alors
D(x ∗ ) ∩ R(x ∗ ) = ∅
Preuve.
Les fonctions gi , i ∈ I sont des fonctions réelles définies sur Rn . Notons I (x)
l’ensemble des contraintes saturées en x:
I(x) = {i ∈ I |gi (x) = 0}
Nous supposons que gi est continue en x pour tout i ∈ / I(x) et est
différentiable en x pour tout i ∈ I(x). On définit les ensembles suivants:
G(x) = d ∈ Rn \ {0} | ∇gi (x)T .d < 0, i ∈ I(x)
0
G (x) = d ∈ Rn \ {0} | ∇gi (x)T .d ≤ 0, i ∈ I(x)
On a le résultat suivant:
Proposition
0
G(x) ⊆ R(x) ⊆ G (x)
Théorème
Soit x ∗ ∈ X . Suppososns que f et gi , i ∈ I(x ∗ ) sont différentiables au point x ∗
/ I(x ∗ ) sont continues en x ∗ . Si x ∗ est une solution optimale
et que les gi , i ∈
0
locale de (P ), alors il existe des scalaires λ0 et λi , i ∈ I(x ∗ ) tels que:
X
λ0 ∇f (x ∗ ) + λi ∇gi (x ∗ ) = 0
I(x ∗ )
λ0 ≥ 0, λi ≥ 0 pour tout i ∈ I(x ∗ ).
Exemple 1.
min f (x) = (x1 − 3)2 + (x2 − 2)2
s.à
x12 + x22 ≤ 5
x1 + 2x2 ≤ 4
−x 1 ≤0
−x2 ≤ 0.
Exemple 2.
min f (x) = −x1
s.à
x2 − (1 − x1 )3 ≤ 0
−x1 ≤ 0
−x2 ≤ 0.
Proposition
Soit x ∗ ∈ δX solution optimale de (P 0 ). Si g1 , . . . , gm satisfont aux qualifications
de contraintes en x ∗ , alors le système suivant n’a pas de solution:
∇f (x ∗ )T .d < 0
∇gi (x ∗ )T .d ≤ 0, i ∈ I(x ∗ ).
Preuve.
Interprétation géométrique:
Preuve.
Remarque. Les conditions de Karuch-Kuhn-Tucker s’étendent sans difficulté à
des problèmes comportant à la fois des contraintes d’égalité et des contraintes
d’inégalité:
λi ≥ 0, (i = 1, . . . , m) et µj , (j = 1 . . . , p) tels que:
m p
X X
∇f (x ∗ ) + λi ∇gi (x ∗ ) + µj ∇hj (x ∗ ) = 0,
i=1 j=1
λi gi (x ∗ ) = 0, et λi ≥ 0 pour tout i = 1, . . . , m.
Preuve.
Chapitre 4 Optimisation avec contraintes
Conditions nécessaires d’optimalité
Extension à des problèmes avec contraintes d’égalité et d’inégalité – Exemples
Exemple 3.
min f (x) = (x1 )2 + (x2 )2
s.à
x12 + x22 ≤ 5
x1 + 2x2 = 4
−x 1 ≤0
−x2 ≤ 0.
Exemple 4.
min f (x) = −x1
s.à
x2 − (1 − x1 )3 = 0
−x2 − (1 − x1 )3 = 0.
Théorème
Supposons que le Lagrangien associé au problème (P10 )
m
X p
X
L(x, λ, µ) = f (x) + λi gi (x) + µj hj (x)
i=1 j=1
Théorème
Soit x ∗ un point de KKT avec les vecteurs de multiplicateurs λ = λ∗ et
µ = µ∗ . Si la matrice Hessienne de la fonction Lagrangienne associée au
problème (P10 )
m
X p
X
∇2 L(x ∗ , λ∗ , µ∗ ) = ∇2 f (x ∗ ) + λ∗i ∇2 gi (x ∗ ) + µ∗j ∇2 hj (x ∗ )
i=1 j=1
est définie positive sur le cône C , alors x ∗ est minimum local strict du
problème (P10 ). c’-à-d si