Ecole national supérieure de

technologie

TP N°1 : Methode des

Moindres Carres.

Nom : larid /Bouleghlem

Prenom : Azzeddine /Abdelkrim
Groupe : G2-1
Introduction :
La méthode des moindres carrés, indépendamment élaborée par
Legendre en 1805 et Gauss en 1809, permet de comparer des données
expérimentales, généralement entachées d’erreurs de mesure, à un
modèle mathématique censé décrire ces données.

Ce modèle peut prendre diverses formes. Il peut s’agir de lois de

conservation que les quantités mesurées doivent respecter. La méthode
des moindres carrés permet alors de minimiser l’impact des erreurs
expérimentales en « ajoutant de l’information » dans le processus de
mesure.

Le bute de TP :
Etudier une oscillation non amortie libre un pendule simple par exemple
et de déterminer l’accélération de la pesanteur (on néglige les
frottements).

Le pendule simple est une masse (m) ponctuelle fixée à l’extrémité d’un
fil de longueur (l) sans masse et inextensible, et oscillant sous l’effet la
pesanteur.

Partie théorique :
Démonstration de la méthode des moindres carrés :

On a :

SCE= (y1-(mx1+b))² + (y2-(mx2+b))² +…+ (yn-(mxn))² .

=(y1²+y2²+…+yn²)-2m(y1x1+y2x2+…+ynxn)-
2b(y1+y2+…+yn)+m²(x1²+x2²+…+xn²)+2mb(x1+x2+…+xn) .

𝑆𝐶𝐸 = 𝑛𝑦 2 − 2𝑚𝑛𝑥𝑦 − 2𝑏𝑛𝑦 + 𝑚2 𝑛𝑥 2 + 2𝑚𝑏𝑛𝑥 + 𝑛𝑏2 .

 𝜕𝑆𝐶𝐸 𝜕𝑆𝐶𝐸
Et on a : 𝜕𝑚
= 0    𝑒𝑡:     𝜕𝑏
=0 .
𝜕𝑆𝐶𝐸
𝜕𝑚
= −2𝑛𝑥𝑦 + 2𝑚𝑛𝑥 2 + 2𝑏𝑛𝑥 = 0 .
𝜕𝑆𝐶𝐸
𝜕𝑏
= −2𝑛𝑦 + 2𝑚𝑛𝑥 + 2𝑏𝑛 = 0 .

Donc : • −𝑥𝑦 + 𝑥 2 𝑚 + 𝑏𝑥 = 0 .

• −𝑦 + 𝑚𝑥 + 𝑏 = 0 .
𝑥2 𝑥𝑦
Alors : • 𝑚𝑥 2 + 𝑏𝑥 = 𝑥𝑦     ⟹    𝑚 𝑥
+𝑏 = 𝑥
.

• 𝑚𝑥 + 𝑏 = 𝑦 .
𝑥2 𝑥𝑦 𝑥2 𝑥𝑦
Donc : • 𝑚 𝑥
+𝑏 = 𝑥
    ⟹ • 𝑚 ( 𝑥 − 𝑥) = 𝑥
−𝑦 .

• 𝑚𝑥 + 𝑏 = 𝑦    ⟹ • 𝑚𝑥 + 𝑏 = 𝑦 .
𝑥𝑦
−𝑦 𝑥𝑦−𝑦⋅𝑥
Donc : • 𝑚=
𝑥
𝑥
2
=
𝑥 2−(𝑥)2
.
−𝑥
𝑥

• 𝑏 = 𝑦 − 𝑚𝑥 .

1)- la démonstration :

On utilise la méthode de lagrange : 𝑑𝑡𝑑 (𝜕𝜃

𝜕𝐿 𝜕𝐿
̇ ) − 𝜕𝜃̇ = 0 -----(1)

L'enegie cinétique : 𝑇 = 12 𝑚𝑙2 𝜃 2̇ .

2
L'enegie potentielle : 𝑈 = 𝑚𝑔𝑙 𝜃2 .
1 𝜃2
On a : L=T-U ⟹ 𝐿 = 2 𝑚𝑙2 𝜃 2̇ − 𝑚𝑔𝑙 2
.

= 𝑚𝑙2 𝜃̇̇
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿
Donc : ( )
𝑑𝑡 𝜕𝜃̇
Et : 𝜕𝜃 = −𝑚𝑔𝑙𝜃 .

𝑚𝑙2 𝜃̇̇ + 𝑚𝑔𝑙𝜃 = 0 ⟹ 𝜃̇̇ + 𝑙 𝜃 = 0

𝑔
D’après (1) : .

2)- les exepressions de la plusation propre (w0) et la période propre

(T0) du mouvement en fonction de (g) et de (l) :
 𝜃̇̇ + 𝑊𝑜2 𝜃 = 0  ⟹    𝜃̇̇ + 𝑙 𝜃  = 0 
𝑔
On a : .

La pulsation propre :

𝑔 𝑔
𝑊𝑜2 = 𝑙      ⟹   𝑊𝑜 = √ 𝑙 .

La période propre :

2𝜋 𝑙
𝑇𝑜 = 𝑊𝑜 ⟹     𝑇𝑜 = 2𝜋√𝑔 .

3)- la relation de la forme 𝑇 2 = 𝑎 ⋅ 𝑙 :

𝑙 4𝜋
𝑇𝑜2 = 4𝜋 𝑔 ⟹   𝑇𝑜2   = ( 𝑔 ) 𝑙

Par identification : 𝑎 = 4𝜋
𝑔
.

Parie pratique :
𝑥⋅𝑦−𝑥⋅𝑦 𝑙⋅(𝑇 2 )−𝑙⋅(𝑇 2 )
On a : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 Ou : 𝑎 = = 2
(𝑥 2)−(𝑥)2 (𝑙2 )−(𝑙)

A.N :
0.42+0.52+0.62+0.72
𝑙2 = 4
= 0.315 .
2 0.4+0.5+0.6+0.7 2
(𝑙) = ( 4
) = 0.3025 .
0.4⋅2.72+0.5⋅2.37+0.6⋅1.9+0.7⋅1.838
𝑙(𝑇 2 ) =
4
= 1.14 .
0.4+0.5+0.6+0.7 2.72+2.37+1.9+1.638
𝑙 ⋅ 𝑇2 = 4
⋅ 4
= 0.55 ⋅ 2.157 = 1.18635 .
1.1883−1.1399
Donc : 𝑎= 0.315−0.3025
= 3.872 .
4𝜋2 4⋅(3.14)2
Et on a : 𝑔=
𝑎
=
3.872
= 10.185 .
2.72+2.37+1.9+1.638 0.7+0.6+0.5+0.4
Et : 𝑏=( 4
) − 3.872 ⋅( 4
) = 0.0274 .
 𝐿𝑜(𝑚) 0.7 0.6 0.5 0.4
𝑇𝑜 G 0.8 0.8 08 0.8 0.7 0.7 0.7 0.7 0.7 0.7 0.7 0.7 0.6 0.6 0.6 0.6
5 4 4 4 8 8 7 7 1 2 1 1 4 3
2
0.7 0.8 0.8 0.8 0.7 0.7 0.7 0.7 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6
D 9 1 2 1 7 7 7 8 7 7 6 5 7 6 6 6

𝑇𝑜 1.6 1.6 1.6 1.6 1.5 1.5 1.5 1.5 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3 1.2 1.2 1.2
5 6 5 5 5 4 5 8 9 7 6 1 9 6 6
4

𝑇 1.65 1.54 1.38 1.28

𝑇2 2.72 2.37 1.9 1.638
∆(𝑇) 5 . 10-3 7.5 . 10-3 10-2 2 . 10-2

4)-Le calcul de ∆𝑔 :
4𝜋2
On a : 𝑇 2 = ⋅ 𝑙  ⟹   ln(𝑇 2 ) = ln(4𝜋 2 ) + ln(𝑙) − ln(𝑔) .
𝑔

⟹   ln(𝑔) = ln(2𝜋 2 ) + ln(𝑙) − 2 ln(𝑇) .

La dérivée :

∆𝑔 ∆𝑙 ∆𝑇
⟹  = +2 .
𝑔 𝑙 𝑇

∆𝑙 ∆𝑇
⟹  ∆𝑔 = ( 𝑙 + 2 )𝑔 .
𝑇

⟹  ∆𝑔 = 0.0745 𝑚 ⁄ 𝑠 2 .

5)-La comparaison :

Méthode Expérimental Notre travail

(∆𝑔 = 𝑔𝑜 ∓ ∆𝑔)(𝑚 ⁄ 𝑠 2 ) 9.804283 ∓ 10 -6 10.185 ∓ 0.0745

Le graph :
On a : 𝑇 2 = 3.872 ⋅ 𝑙  + 0.0274
Conclusion :
Dans ce TP on a étudié le mouvement d’un pendule simple, on a essayé
de calculer la constante d’accélération de la pesanteur (g). Notre résultat
était proche à la valeur réel (théorique = 9.8) avec une incertitude due aux
erreurs de manipulation, les erreurs de calcules (prendre de valeurs
approximatifs) ou des appareilles.