DOSSIER TECHNIQUE ELEMENTS LINEAIRES

1. Classe du système :
Les éléments de structure de SADET se divisent en deux grandes familles :
• Eléments de structure : poteaux, longrines, poutres de toiture et pannes.
• Eléments de plancher : poutres associées en résistance à des planchers
poutrelles hourdis, dalles alvéolées, prédalles, ou coulés sur chantier.
Ces éléments assurent en premier lieu des fonctions portantes, mais peuvent
être aussi utilisées pour la stabilité d’ensemble du bâtiment. Ils sont fabriqués
en usine en béton précontraint et ont une section rectangulaires ou en I, voire
en T renversé.

2. Définition des matériaux :

2.1.Armatures de précontraintes :

Les armatures de précontraintes par fils adhérents font l’objet d’une

certification ASQPE.

Les torons employés sont des T12.5 classe 1860 TBR.

ARMATURES Fprg (daN) Fpeg (daN)

T12,5 – 1860 TBR 1860 1660

2.2.Armatures transversales et aciers supplémentaires :

Les cages d’armatures transversales et les aciers complémentaires sont réalisés

en Fe500. Les différents types de cadres sont décris dans les planches de
croquis, données en Annexe.

Les aciers passifs de flexion ou d’ancrage de la bielle d’about pourront être des
chutes de T12,5 .

2.3.Armatures de levage :

Les armatures de levage sont des aciers doux de type Fe235. Conformément
au fascicule 65A, le doublement des boucles pour appliquer l’effort prévu est
interdit.

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Diamètre Poids max pour 1 boucle Poids max pour 2 boucles

10 1300 kg 2600 kg
12 1900 kg 3800 kg
14 2600 kg 5200 kg
16 3500 kg 7000 kg
20 5200 kg 10400 kg
25 8150 kg 16300 kg
32 13350 kg 26700 kg

2.4.Béton des éléments linéaires préfabriqués :

Le béton est constitué de sable et de granulats courants de granulométrie

limitée à 15mm, d’adjuvants, d’eau ainsi que de ciment de type CPA 65.
La classe de résistance du béton est à ce jour unique : C45/55.

2.5.Béton de 2 ème phase :

Le béton de 2ème phase est un béton de sable et de granulats courants,
fabriqués sur chantier et dosés au minimum à 350 kg de ciment par m3.
Leur résistance caractéristique à la compression à 28 jours sera supérieure ou
égale à 25 MPa.

3. Eléments préfabriqués :
3.1.Description des éléments :

Le tableau suivant récapitule les principales caractéristiques des éléments

standards :

ELEMENTS RECTANGULAIRES ELEMENTS EN I

Base 20 25 30 35 40 40 45 50 55
Hauteur mini 15 20 20 20 20 115 115 115 115
Hauteur maxi 80 80 80 80 80 125 125 125 125
Largeur âme - - - - - 10 15 20 25
DOMAINE D’EMPLOI
POUTRES x x x x x x x x x
PANNE x x x x x
LONGRINES x x x x x

ELEMENTS EN Iv ELEMENTS EN T INVERSE

Base 40 45 50 55 60 50 55 60 65 70 75 80
Hauteur maxi 128 128 128 128 128 60 60 60 60 60 60 60
Largeur âme 9 14 19 24 29 20 25 30 35 40 45 50

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POTEAUX
Base 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
Hauteur maxi 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90

3.2.Identification :

Chaque élément est identifié par une étiquette plastifiée. Cette étiquette porte
le nom de la société (SADET, usine de xxx), le numéro d’identification de
l’élément, le numéro du banc, la longueur, le type d’élément, les caractères
certifiés, la référence du chantier, et la masse de l’élément.

L’étiquette apposée sur l’élément indique le sens de pose prévue par le Bureau
d’Etudes.

Exemple de type d’élément: PP 40x50

Poutre de 40 cm de base et de 50 cm de hauteur

4. Fabrication des éléments linéaires :

Après évacuation les moules sont balayés et nettoyés par air comprimé et les déchets
évacués. L’huile de démoulage est répandue régulièrement à l’aide d’un pulvérisateur
sur les surfaces de moule. Les bennes d’alimentation de béton ainsi que le malaxeur de
la CAB sont également huilés. La qualité du parement est conditionnée par l’absence de
surplus d’huile et une répartition régulière de cette dernière. Le surplus d’huile, s’il y a,
est évacué avec soufflage par l’air comprimé.

La bobine de toron est placée sur le dévidoir et l’opérateur enfile le toron dans les
peignes à la position prescrite.

Les torons de précontrainte sont coupés par une tronçonneuse, à une longueur dépassant
les deux chevêtres de têtes d’ancrages d’environ 50 cm de chaque extrémité. Suivant le
plan de ferraillage (fiche de fabrication poutre), l’opérateur fait passer les torons à travers
les cales sur le chevêtre de la tête d’ancrage, afin d’obtenir la position des câbles. Les
torons sont enfin fixés mécaniquement par des clavettes.

Les câbles sont alors tendus par tension unifilaire côté ancrage fixe.

Le béton est mis en place par la benne distributrice suspendue au pont roulant qui
possède une trappe à actionnement hydraulique.

Les cadres ; les réservations, les ancrages de levage sont réalisés manuellement avec
l’outillage adéquat.

La bâche isothermique est déroulée à la fin du coulage. Le chauffage est fait par une
installation de conduites au dessous le long de moule avec éjection de vapeur libre
maitrisé par vanne à relais temporisateur.

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Enfin de cycle du traitement thermique, avant détension des aciers actifs, on vérifie en
écrasant les éprouvettes de contrôle que la résistance à la compression exigée au
relâchement des armatures est atteinte.

La mise en précontrainte est réalisée par détension progressive et simultanée des

armatures par le vérin de la tête mobile.

On découpe ensuite les armatures entre les éléments. Ils sont démoulés à l’aide d’un
palonnier adéquat et déposés dans l’usine. Après avoir enlevé les peignes, l’opérateur
crosse les torons en fonction du plan de ferraillage donné par le Bureau d’Etudes.

5. Manutention et stockage :
La manutention de ces éléments se fait en général avec un ou deux ponts roulants
couplés immédiatement après la mise en précontrainte.

Le stockage doit se faire sur une aire stabilisée, les produits étant posés en général
sur deux points d’appui proche des extrémités. La durée de stockage varie
habituellement de 24h à un mois. Les produits précontraints pouvant être livrés
immédiatement après la mise en tension et leur préparation à la mise en œuvre.

6. Mise en œuvre :
La mise en œuvre des différents composants se fait conformément aux plans de
préconisation de pose. Les plans comportent les consignes pour les étapes
successives de la mise en œuvre des produits, à savoir, la manutention sur
chantier, le stockage, les étaiements provisoires, les conditions d’appui, la nature
et la spécificité des liaisons, ainsi que la pose sur les appareils d’appuis aux joints
de dilatation.

Pour les éléments de structures, ces plans seront complétés par un manuel de
préconisation de pose qui sera fourni au poseur.

L’ensemble des documents pourra être explicité et complété par un monitorat ou

une assistance technique sur chantier.

La mise en œuvre des produits et notamment la conception des assemblages,

poteau – fondation, poteau – poutre, poutre – poutre, poutre – panne, et poutre –
voile sera conforme aux « Réglementations Professionnelles pour les assemblages
entre éléments d’ossature » édités par le CERIB. Le calcul du ferraillage de ces
nœuds sera particulièrement soigné et détaillé sur les plans de pose. (Les
recommandations ci-dessus contiennent les règles de calculs).

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7. Règles de conception de calcul :

Les calculs sont conduits conformément aux principes des règles en vigueurs : BAEL
91, BPEL 91, « CPT Structures », recommandations professionnelles pour les
assemblages entre éléments d’ossature, spécifications du cahier des Prescriptions
Techniques Particulières.

Le calcul des composants sont faits par le BE du préfabricant à partir de logiciels

spécifiques.

Dans le cas d’assemblage d’éléments de structures préfabriqués, les liaisons entre ces
derniers sont définies pour permettre le cheminement des efforts de
contreventement. Dans ce type d’ossature, en général, les poteaux sont encastrés en
pieds et articulés en tête. Les poutres et les pannes assurent la transmission des
efforts du plan de la toiture à chacun des poteaux soit par flexion propre (panne ou
poutre de rive), soit par un dispositif rajouté par exemple des croix de St André.

8. Enrobage des armatures passives :

Dénomination Enrobage minimal di mini (mm)
Eléments linéaires 5 mm

9. Résistance au feu :
Le calcul de la résistance au feu se fera conformément au nouveau DTU, la résistance
au feu est calculée, en fonction de ce dernier et de la norme produit NF EN 1162.

Les coupes feu sont fonction de la base de l’élément, et de l’enrobage des armatures
de précontraintes et des cages d’armatures HA.