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N ICOLAS K RYLOFF
Les méthodes de solution approchée des problèmes
de la physique mathématique
Mémorial des sciences mathématiques, fascicule 49 (1931), p.
<http://www.numdam.org/item?id=MSM_1931__49__1_0>
MÉMORIAL
DES
SCIENCES MATHÉMATIQUES
PUBLIÉ SOUS LE PATRONAGE DE
DIRECTEUR :
Henri VILLAT
Correspondant de l'Académie des Sciences de Paris,
Professeur à la Sorbonne,
Directeur du « Journal de Mathématiques pures et appliquées ».
FASCICULE XLIX
PARIS
GAUTHIER-V1LLARS ET Cie, ÉDITEURS
LIBRAIRES DU BUREAU DES LONGITUDES, DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE
Quai des Grands-Augustins, 55.
1931
AVERTISSEMENT
INTRODUCTION.
[ 2^^)-
Ainsi, pour les équations différentielles linéaires, on aboutit à un
système d'équations linéaires toujours résolubles (par rapport aux
coefficients cherchés), dans les cas particuliers considérés par
\ \ . Ritz lui-même. La possibilité du passage à la limite (pour m^oo)
dans les cas susdits, peut être établi à présent en peu de mots à la
lumière des méthodes directes [2], de la théorie moderne du Calcul
des Variations et même parla simple application du célèbre théorème.
d'Arzélà, de sorte que la démonstration de la convergence du pro-
cédé devient pour ainsi dire immédiate; or, le vrai mérite du célèbre
auteur consiste, ce nous semble, dans la découverte du procède de
calcul numérique, qui présente les avantages incontestables au point
de vue du calcul effectif de la solution, d'après l'avis unanime des
nombreux savants qui l'ont appliqué ces derniers temps aux diverses
questions de la Physique mathématique, de la Science d'Ingénieur et
de la Mécanique Céleste [ 15].
Pour estimer la méthode de Ritz à sa juste valeur, il n'y a qu'à se
rappeler les paroles de H. Poincaré [1]^ : « La méthode de W . Ritz
se prête mieux au calcul numérique. » « C'est une méthode d'Ingé-
nieur »... « Les mêmes procédés de démonstrations seraient-ils appli-
cables à tous les problèmes analogues, par exemple aux problèmes de
Fourier? Ritz le croyait, je le crois aussi, mais le temps lui a manqué
pour le vérifier. »
Cette opinion émise par l'un des plus grands géomètres contempo-
rains, prouve suffisamment toute l'importance du procédé de Ritz et
met en relief certains problèmes à investiguer qui en découlent. Les
recherches s'y rapportant étaient d'autant plus nécessaires, ce nous
semble, que dans certains travaux parus ces derniers temps et visant
surtout les buts pratiques, le procédé de l'algorithme variationnel a
été appliqué directement au calcul sans étude théorique préalable
aux cas importants, où la forme.quadratique sous le signe de l'inté-
grale à varier n'est pas définie positive, c'est-à-dire où ne se trouve
pas réalisée la condition qui était essentielle dans les raisonnements
de Ritz.
4 NICOLAS KRYLOFF.
Nota. — Dans ce fascicule n'a pu trouvai* place le résumé des recherches de ces
derniers mois relatives aux sujets considérés (voir par exemple [29] et les travaux
de F. H. Van den Dungen (fascicule IV du Mémorial des Sciences physiques),
de R. Courant, M. Picone, J. Tamarkin et d'autres géomètres contemporains. C'est
pour cette même raison que les indications bibliographiques, placées à la lin du
fascicule sont loin d'être complètes.
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE.
GIIAPITHE L
D'après l'idée déjà appliquée au calcul encore par Lord Rayleigh [3],
on cherche les fonctions de la suite minimante parmi les combinai-
sons linéaires
o, -si m = //,
/ % i ( . / * )%< r ) cLr —
/ i, si m — n
et
OÙ
m
•w=2 '/":,'M-*)>
A
1=1
1
les coefficients A'" ' étant a r b i t r a i r e s ; en posant nni+n = y/n+n —-y/M,
on aura donc
(
^) I i P ( }'m "+" V//1+// ) run+tt — q ( y m -+" ' f im+« ) "ri//i+/i -+-f'rim-h?i ] dx = O ;
par c o n s é q u e n t
f [^(./-)+^(.,.)1^0,
«Ai
fonction continue
U>) V\m ym(x) = y(x).
m > «o
/[^(vWi.^^J]^.
{-) loir [ 1 ] i( . p. 56, lignes 3-6.
( 3 j Pour lever une objection qui se présente ici [t"(x) ne vérifie pas les condi-
tions imposées aux ty.(x)}, il suffit de remarquer qu'on peut évidemment toujours
trouver une suite rlm(x), vérifiant les conditions frontières de (n, telle que
et que ri'm converge en moyenne vers T;" et ceci permettra de démontrer (n).
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. Il
on obtient
un C^-p^Xjp'fU^X "[J'-^'L/ [ dx = o.
Ors
/ F(x)ri"(x)dx =«
J ^ ( C r -»- ( 11 ) r," ( x ) dx — o
/ xdx I x'2 dx
f dx f -r djr
f F(x:y:y')dx = f \Py*-gy*+*fjr]dx,
fy^^^fpy^
mm/9,
sont bornées dans leur ensemble, de sorte que les ym forment une
suite de fonctions également continues; il est évident en outre que
ym sont uniformément Jjornées, donc en vertu du théorème susdit
d'Arzélà, on peut en extraire une suite uniformément convergente
vers une fonction continue y(x).
Pour montrer que y(x) est dérivable et représente l'intégrale du
système différentiel (i), il suffit de transformer les conditions (4) de
minimum sous la forme
d\ ) C^V,n 1
[
=f " J"' ' ! K(.r? 0-[K(^, i)],n ! dx:
où K(.r, e) est la fonction de Green, c'est-à-dire la solution (pour x^e)
du système différentiel
<\>.,t= \ 2 s'mnnx
I i /•' /•' J
= /%
-^u, ^~i ^-^c
donc le système en question sera
(n = i, •>. . . . , oo),
6
« = / " / % < ' • ' •
=f—qy — \f—qy]m-^qrm—[qrm]m,
où rin =y — ym ; donc on a
(') C'est-à-dire K(x, z) est tel que pour toute fonction ?(]#) inlégrablc et de
carré intégrable, on a
/ / K ( jr, s ) 3 ( x ) -f ( s ; dx dz ^ o ;
«-- 0 «-A)
V i si n m i t x sin mm
K ( x, s ) = — 2 > —-—
l8 NICOLAS KRYLOFF.
r ii / / r1~ ' \ r
/ qrjndx < max | q |-' 4 / / iy—\„l)idxi/ f qrfndx
1
I r
max|tf | / qr'fndx
(//i -l- i)-:r-
d'où
max|q| (Y—\/n)-dx
car
f KO, Otf(0''/n(0^ <
V II
| K(>\ s ) i g . r ( i — ./-)^-
donc
f'9) \r*n\ = L>'" :i.r — V / n i
\m)-dx.
v
\ (m -+- i)-r.- / *~ *
ar
* . i
(J{(x) rm (x ) sin n r. x dx
-**rj.
H/ 2- ,tfl> v / J *-'». <'•'•---——T-i/\j ?'"«
V „ = ,„ + , V «A» \3uw- iV-'^V Ko
max y{x)\
A f(x)\*dx
(1 ) Cette remarque fut généralisée récemment par M. Tricomi [16] et M. Picoue [17]
pour certains types d'équations aux dérivées partielles.
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 19
ou aussi
JL__t//->rfr
( ni
max|?l
< tt/V'A^
de même ^i/» + 0 2 V -Ai I?'
s/ f^dt=vï±&\/ £**>*>
20 NICOLAS KRYLOFF.
OÙ
V
(ni -+- i )-•;:-' *»
et par suite
/ K(x, z)q(z)H„t(z)dz
24/ / q '- dx
V •>. | ma\ \q | -+-
S (j?i^-i)~
(//>-M)^L
Vf
-4 \ \ M
q"- dx
—1)7.
V'/"1
car | K ( # , e ) | < *; | K ' ( # , Ê ) | < I . En mettant (18) sous la forme
2 2 si n/*::./• / * , . . .
on en tire
f \q\[^„-Ymydx^f \q\ïjndx,
donc
.. , ^/ max | r/ | \ N / /• l
<'.»"— ^/H ) ' - ^ 7
OU
où N a la signification ( V 2 0 ) *-
. Qo u a n d q(x) n'est pas dérivable, on peut
o b t e n i r n é a n m o i n s la formule a s y m p t o t i q u e ( ' ) q u e voici :
: — + 7W1Aq - 1 "/nwin-ij's'J^.iA'^'+O'»'
Vi Lr — YmYdx,
i.2n / [piy'n—yy—qiym—yïïdx
[pi^'n—yy'l — q^'m-yy^dx
tf
max 1
/\ !q I / r /v 'v> /
L L
<<maxp-i- : -- • I (i...— yVdx,
par conséquent
y—y m i ( /M H- 1 ) - '
OU
7 ma
\Jff^(l + ^ll\+m^p';
J
f^t/maxI/H-f- *'y',)V ° , ( ÎL_
y " ' {ni-^iy^f
[
. , ,4
min|/?|->
\ T.mxn TF\ /)•
où, bien entendu, on peut de différentes manières améliorer la majo-
ration.
ou
M = i / ï î î i M S max | ? ! + 1 / / " ^ rf-r
V mm j çr , S \ Jo
\
max 171 )
W£****•
4 V Jo ,_ max
1 <I l l
(m -4- J ) - - - ;
(i < / * < / / * ) ,
d'autre part
/ Cr'—y'mYdxij (y—\'mydx,
donc
+ ^^/^/^/^^:,,-,-,^.
/ ~ /"Ti
(
H-l/ / f-dx\! J LY' — y'mYdx',
>4 NICOLAS KRYLOFF.
d'autre part
I ^ 2 ( ^ ) - '^<çA<24 / J r'âdxi/ J r",ldx
/ w ^ - A u = 0;
cette dernière condition peut toujours être supposée remplie, car le
changement de variables, indiqué par M. Krawtchouk [18],
Y B , f P;(x)dx,
/ \y'in—y\-dx=l \\\'lt,—y}-—\\'m—ym]i)dx1
donc
/ [ ^'m—Y'm I2 dx Ç max I r/ | / [ Xm—y]* dx,
par conséquent
1 / r[
max I r—^ „, j -J- max | q |- 4 / / [j'—\/w]2^-.
Or
(•26) | y - xm | < 4 / j [y— x;nY dx = 4 / j iy-\y\niy,/.,-,
les conditions frontières (28) dégénèrent en celles, qui ont été consi-
dérées précédemment,
y(i) = )'(o) = o;
(3i)
H'Êl •
< d AC
/y-*- r
y —° ^ > O ,
Ï
i
l y(°)= y( ) = °-
Le raisonnement élaboré par W . Ritz p o u r la démonstration de la
convergence du procédé de l'algorithme variationnel, et exposé dans
les paragraphes précédents avec différentes généralisations et modifi-
cations, est basée essentiellement sur le fait, q u e la forme q u a d r a -
tique sous le signe de l'intégrale à varier est définie positive; ce rai-
s o n n e m e n t ne s'adapte donc pas au cas actuel, et AV. Ritz se
b o r n e [1„] à quelques calculs n u m é r i q u e s sans entrer dans la discus-
sion de la convergence d u p r o c é d é .
La méthode des d é t e r m i n a n t s infinis [6]^, [7] d o n n e la d é m o n s t r a -
tion de la c o n v e r g e n c e ; or, dans l'élaboration des méthodes d'intégra-
tion a p p r o c h é e , d'après ce qui a été dit au paragraphe 3 , on doit tou-
j o u r s préférer les méthodes qui d o n n e n t l'appréciation, sous la forme
la moins majorée possible, de l ' e r r e u r commise à la /?i,eil,e a p p r o x i -
mation.
E n p r e n a n t p o u r abréger le cas simple p(x) = i, r(x) = o, facile
à généraliser (les cas plus généraux se trouvent traités dans les tra-
vaux [ 2 9 ) ] , détaillons le raisonnement de la Note d e N . K n l o f f [6],/ s'y
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 20,
(3 2)
' d7r™' =J \y»>»iï~^yy»>»^i\iU = o
('^"0»
où
' \y'irtm—^qy?ttm j dx,
Yn.m^^^à^^iix), f qyXmdx = l
f qyn,mYi,mdx = 0 (ij6n)\
( 1 ) Pour la démonstration détaillée, qui est assez compliquée, voir par exemple
L29]/•„., où a été considéré le problème plus général de deux dimensions.
MÉMORIAL DES SC. MATH. — N° 4 9 . 3
3o NICOLAS KRYLOFF.
., v 1 sïmznx sin - // ;
K (.r, 3 ) = — 2 > —•
n= \
L>'n<>>—.*\0.» I A«—À'," 1 !,
car
i K(.r, E') — W^ix, s » ; < s,„; lim £,„->(),
F
^ r
' = Z J " / ? / {XU
j V*(x)dxï\„;
" 0
or
A/, il A;i.
O n a aussi
/ FJ2rf-r= f \F(x)^dx^l,^,
donc
A II AN — | A/; A„ |
car
f \F'â-F'*\<lx= f |[F']^-F'0^o,
32 NICOLAS KRYLOFF.
par conséquent
/""TJT
*dx
'" '" ' V'minl^l (,//*4-i)s*s \/ Jo
XJ5 max \ q \- I q F- dx
<
min j q \-{ni -+-1)'1-'1
d'autre part
>> max | q |- AM / r F* </./•
p ï dx — i
f y (m -J- i) 2 :: 2 min \q |-
I Jo
donc
fqV*d. •r <
7 max \q \- X„
_ . j
(ni -+- i ) 2 ~ - min] # |-
si bien entendu 2 max | q |- X,
min | 7 | - ( m - h i ) 4 7 : a
o ;
•>•/.;{ max | q \
(in lA/l-Ai," 1 |<
min | q \
m i n 1 g I - (//f — i VJrcs— * m a\ [ 7 ! - X„
de sorte que
•K(.r, / ; 0 ) = K,„(y\ / ) ; K(x, >; 0 = " K(;r, / ) .
1
E n p r e n a n t la variation de ( 3 ^ ) , on a ( )
5?
' ^ ; a ) H - À * ( ' ) / " V r , t; OL)q(t)^(t; *) dt
, / J ô K ( . r , / ; y.-) , N ,
— A^ai / ^ -</<.Or*('î x)dt.
X/. max | 7 |
nin -x,< (ni -h i V - ' - — X* max | 7 \ -mm\q\ J
-\ m i } "li i r
A/.- • A *
11
(IV) < ,' * '
v l_
7z\m -h i)'
i A r i m a x yJ '
A/t- </
-i '. /M )
A
A- " " A* i X/. I A
Ait
< rKrS (/M + I ) S
- B | X/. | *
. , . . , x, /max i 7 i
(VII) A = (xm a x \q \ — mm \ 7q \)i/ —.—-^- t
* y min I # i
À-2::2
B = 2max | 0 |; | X*
min |</ |
x |
< M-X^max I <7 I f f ( K — K»i)qîk dl dx
^Ï^LJ, (/„.-..„*)•.
OU
A/
AI — max
A / — A/, A*
X/
A A 4-1 XA-,
= le plus grand de deux nombres
AA-K— A* I > ^ - l — AA
36 NICOLAS KRYLOFF.
D'autre part
r
"" ^ 2 2 / q ^ksinn "x(lx
= 2 ^ / (7?x—[??A-]/n)sinw-^rf~r = / (qï k — [q* k\mY dx,
par conséquent
max | q j X'jj-M 2 r llf
IX''(ï)"- < //¾ -H i v -
or
avec
. _ m a x 1 ry | | X'/11' |
°"'~ T ( # # I + I ) ^ » '
l A A
i = / — '-
donc
7 1
— r
<1IÏ i . » , , « — [ . I > ] « I !-•; \ •<«"'i/ / (.>•/(',/«—Cr*]m>s<'•*'
V
m a \ I 7 ; ( • v f j ^ y - i M » X™
min 7 • ,, ,^
que
/ XH/ f ^y^-^y'i^nYdx
\yk-[yk]m\<(\)~^* .
, V U/ / (qyk—[qy*]my-dx
= ix,i(;yV^ 5 ,
par c o n s é q u e n t
j
] ;A/i
\ /~F — i \ ' ' G)"
(42) I JK/r— [j'A-j™ | < , m a x 4 / / (qyk—[q*k\mYdxr ^
__ ' ° g a ^ , V «^o ) -••( Tz-i/n-hi)-
,,1-+-1)-
\/l r\m I kk I
;r 2 (//?. -h i ) a
D'après (41) et ( 4 2 ) ? on
t i r e de la relation évidente
lA'f - 1 1 / 3 ^ / /^aT^
(IX) \ykix)-yk,m(x) |< L - ^ _ (, + M i / ^ ^ ! L
V V m m
(m + i)ï K - ^'
de sorte que
y(xio)=ym(x); y(x, i)=y(x).
oa ^ ^ - ) y 0
4o NICOLAS KRYLOFF.
par conséquent
,1 r *
< X2
v / ? < </*
a* '•'•( /
u
2
X/( / r^qo'fdt
ou
( JG) (/•f,= / K'v(x, t)riq dt, M= max
^il 1=1,2,..
donc
Or
<v / 7IIÏ><(^ ; v / ^
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 4l
donc
/ /~^7T
v /.•'•" Vf,if-'-'"d'
Ui
^Sv/f'i-'''-'>-•'''• *'r''''
V«i = [y(x, i)],n= [y],n.
et
\U "- •(/, \)—y(t. a)|- <// < \ / max 7*
Par c o n s é q u e n t
a on en l re
en posant dans ( 4 j ) == °? '
XMV / r1 • v ., # T
r } dx
I * '" - - - I < (777—TY^ \ / ^ ( ^ ' " ^ "' ~ XMmaxlTl '
{m — i ) 2 - 2
/ r>
4/ / (y — \m)-dx
\y-y,n\ = \ y Y I -X. Q 1 ' " + ' ) * V ^
(X) > ~~ * '" ' ' Xv JM X M max y •
:
(^/y/ -r-1 i- -
(où | 0 | < i ) .
\l NICOLAS KRYLOFF.
donc
\ ,,,]1 dx
x
(\/X '/,; ^ - '*M !ÎI1^+mf,x|r/ ' ! \/'X '7'2
En substituant dans (X) par exemple les expressions (48), on obtient
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 43
{• ( X M max I q\ \ I
('-(«,-H.^OJ
Pour conclure, remarquons qu'au lieu de la formule ( X ) , en modi-
fiant légèrement l'analyse, on peut établir d'autres formules. En
voici une ( ' ) :
\y — yin\ = \ y — i m \ - :
V'ï"'- ^ ,,, )- dx
•• 5
(ni - \ i- -'-
( m — 1)---
ou
7 \ , max ' q , max yq /
—'- ' m a x | q | -J- -— —- •
y min•| i 7 i i IVI 1
- - r
,„,-n,ax[ y l j , - ; - ( / ^ i | 2 ; ; ^mnx| y 1 + - - ^ ^ - ^ - ^ ^ -
X x ( t — x )y = o ; y( o ) — y' l — j = o
OÙ
2 r max | q I3 ] X,,"11 | m a x ] q" |
Q 7 I I = max<7
1 -+ - . ' l ' ' '' , -f- , . , , / , >
4 fini -h i \- | A',/'" !
A ? ' - A.
;o.3 pour ioo,
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 4;
et p o u r m = 3
o. i pour ioo.
Al
du système différentiel
r'-+-X> >; y(— i.) = Y{— 0 = ° i
AA /tl-l^/tl i)-{ ni n - 2 ) ( / M •
A
• i m u x i î ' H / |À,"' | m»x|<y I
7
IV,
r V min | q |
miix|<7| l'vi-
par conséquent
a
de sorte q u e
J'///— V,„ ! ^ \
vX' (Y,„—r)-<rAr,
/ y'~dx= l [f(x.u)—fix.y)]ydx—ff(x,u)ydx\
«y il t/o dy)
or
[./(^<>)-./V- y)]yî»,
donc
y'îX^rf'<v/5jf^''o)<fa-
Il va de soi que la majoration o b t e n u e n'est q u ' u n p r e m i e r pas
dans la direction à suivre pour atteindre les limitations p r a t i q u e m e n t
utilisables.
Pour l'intégration a p p r o c h é e des équations différentielles non
linéaires de la P h y s i q u e m a t h é m a t i q u e p a r l'application du procédé
CHAPITRE II.
LES MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
(0 '"
f Y m <. r> ) = Ym < I ) = O U = I , 2 , 3 , . . . , /il — I ), (/(./')> &X :
et
/// — i m — i
] A
^J ( \x ') ^' = m n
' ^ J <7( ^/.L>'" ( .^/) Ar
- <>
/=0 * 1=0
m— I
q(x)^i(x)
Jf f/x = i, j qi'x )<P(x)yj(x) dx = o
( / = i , •>., . . . , A- — i ) ,
/' = 0
D'autre part
m — i m— i K m —i »
\y=i y=i / = i
donc
xr-A^X,
" r1 V 1
/ </ ( x ) F 2 ( x) dx— y q (Xi ) F 2 ( xi) Ix .
i= l J
NICOLAS KRYLOFF.
*(./•) = Kt-i^cjfiinj-x,
i— I
on a
///—1
/.-'-2 m - m / m
• 2 * " - - 2 ^ 2 - - ¾ ^ )*"2<*0"--w
/=l /=l \ /=l /"='
T /i —cos/-A\
V=-*(—^->
V ^ A s i n / - . / / A sin/".r; _ J Ay(y — /).
Par conséquent
I /// — I /;/ /;/
/^^-2(^0^-^2^-^2 5 ^
I \1r. ;j
<
'MnT*2i J'CJ'
7= i
! Ry I = /s=-—V X;
12///2 X?
()()///v < ()(i///
7^ 6 ( / = ^^-,3 m ),
D'autre part
2 w=2F%H:
/= I
i:
/= o
A.r;
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 5l
donc
/'-"'-"iL'-W- /=:11
m — i m— \
[ A,^ JA/<A/- CB
'
» m a x ] </' | niiix !LJJr/"
niiix </"
LJ
i jT - _. v^ , xTw
m a x q- T > 8 = ^^(^)^(^)^/-:
A/, min?-* J /= |
par conséquent
\ I i
\1
Pour améliorer l'appréciation de l'approximation obtenue, on
remarque que
" iax0A'/ , l , s AXf'3 C )(7#i
X f »i1n'
A/-— A B
1 12 /// - i)o/// v
o"(^ - Ï
)///6 |
car on a identiquement
t n,-\
f <I>- < J - > dx = \ <I>- ( ./•/ ) A . r .
52 NICOLAS KRYLOFF.
i— I 3()o///' , / I r/./-'1
m — l , l ,f t[ii
' V q ( x tr ) <l>- ( .r / ) A./1 — / q <I>2 r/.r - f 'I '(q )
"~ :]. o / / / ' 1 . ' ^/.r'1
et
' ! U/''(y<I> 2 )
/I^F"' ;>%2^-
ou
22 i , •- i i'{ m a x | q"
N = m a x 7 â + — . = max | 7 \ q | -f- — y-—
A
S \ A/, ° /-
1 I r/' 2 ] 1 \ q"
— max y I — r , m a x | ^-_ 16 A?.
2 A* </
N] = ( m a x\q
* — minr/) i / —"" 3 max q + i \ A
7 y
[ \/ m in y
K) max 1 q \ X' IJ / A "]
•_ J m a x r/ — 4 / —
- s\in L V muw/J
i() m a x
6
.{8 max g" f /m^xY K 4 »>axj^__
- ' , •} \ni\-
^ - r?2 X)/" | I H ~ V m ' n <7 I - X'/""3 y miny
:]
Par c o n s é q u e n t
f 0700/// 1 1
et
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 53
2 ^ ^ = 2 ( ¾ ^ ^
1=0 /' = I
sous la condition
m—1
^iq(xi)yi(xi)\x = i,
/=\
et il est aisé de voir, d'après ce qui précède, que les parties gauches
des expressions ci-dessus écrites représentent respectivement les
intégrales / y'-dx, f qy-dx à des quantités de Tordre —k près.
>4 NICOLAS K R Y L O F F .
.>'Oo) =7(^##i) = o;
2 1
A x(.rz-_,) Aî A V(//-Ï) . , s , . N-N x
- ,-i =-T— 4 - A q( x-, ) y(Xi i= o ( /// — 2 > i > 1 ),
H
M = / ry*dx = i, H [ r » ? / ] = / r<D?idx = o
do «Al
(« = I, 2 , 3 , . . . , A — I).
V = I V= I
( « • = ! , * , . . . , / - - 1 ) .
prendra pour les sommets d'une ligne polygonale désignée par c/,'" (x)
dans la suite.
I F^/I=2B/?/"-(/\
1* = ! , ^ 3, . . . , * _ i ; F I , v =F,(.r ï )],
, - ^ - —. o
I H[F i ]=y I /-F3rfjr = i, Il[F s , v)=frFtï,t
( i = I, 2, . . . . A I).
D[F.2]^X*
ou, ce qui est identique,
o. sij^y,
(7^ ./ \P9i^j^- q?i?j]dx-i- /?/(<)) 3y(o)— / Y / ( o ) ? y ( ° ) =
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 5j
et
( o, s i ^ V / ,
+ /:,;
donc
X / , ; i - ( H [ F , ] - H / 4 F 1 ] ) | + ( D / 4 F 1 , F,] — D [ F , ] ) ^ A f r ;
X,;11 ! i - M H 4 F ; ] - H [ F ! i j + ( D [ F î ] - D / M [ F î , F,])^X„.
K
< *•.) i H,„ [ 1-. J — H [ I" i ] I < A J cù dx ^ j ;
s> dx <
X/
nnn/>
_^ [ i / l + j / ' i ]
min p
X r^un/yw^U-=m-:
I^Vimiw/ y/ «/«i imin/'J min/mm//
donc
lio) /•'?;-^<r-ii'"-iiL
•K) I min/? \ min /•
| /I-T-I ^'|-4-max|7|
y/ | min/ m in/9 m i n /
/ Fy-V.r^YA? / V^^^À-CHIF,],
58 NICOLAS KRYLOFF,
car
\ o, si iy^j,
/ rztzji
I I , si i = y.
c'est-à-dire, vu ( 6 ) , ,
(.2) jHLFjK—1_;
ni
donc
G,
m G.
IH^FJ-HIF^K G, m — C.,
et
J> dx<
_ 9i
m
= G3
(
,' i»
f,"?dr<-À\max[iwf] c,{-c,a,i
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 59
;1>,4F„ F,] — D [ F , | |
m a x / / ' /t-G, -h 2 max I - ^ V/AC,
ni
IV*
^|^2max|/,!vA(:lVA-CuXA)lH[F1]<5_6,
ou
K
C,-, — max // k (J, H - 2 m a x - /max \p j \ /iG:i(X5) \ kCv
kl] '
-4- max - —•
Ir I ^2
//i
» D ' u n e manière analogue, on trouve
i L>[F,] —D„,[F,, F , ] j < ~ 7 , où G 7 =const.
I À / , — A/,
D/4"l = / [pmu-—qmu*]d.z
«A»
(i«)
H/4"] = f rmu-dx = 1, H;4«? ?/" ] = f r,n uz)m dx
«A» «A»
(« = I, '2, . . . , /'* — ! ) ,
ou
1
xi + h
/••-«•-f"
P m {x) = jy jI P(x) dx
p(x)dx ^ x,- S x <./•/.
dans (^vg.r < x,-.MM),\ hh — xt-+ {— X £ = — »
, f-ri + h
qm{x) = j i q(x)dx
, ^ . •»•.- + /*
''/«(•2') — T f r(x)dx
SOLUTION APPROCHÉE DES PROBLÈMES DE LA PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. 6l
C o m m e c o n d i t i o n s d e m i n i m u m o n o b t i e n t d e s é q u a t i o n s à coeffi-
cients constants, qui d o n n e n t les approximations des solutions (du
p r o b l è m e d u m i n i m u m s u s d i t ) s o u s la f o r m e s u i v a n t e :
E n se s e r v a n t d e ce s y s t è m e ( 1 9 ) o n o b t i e n t a p r è s q u e l q u e s c a l c u l s
le s y s t è m e r é c u r r e n t s u i v a n t , s y s t è m e d e s « t r o n ç o n s », d o n t l ' a p p l i -
c a t i o n d o n n e l ' a l g o r i t h m e p o u r le c a l c u l a p p r o c h é d e s v a l e u r s s i n g u -
l i è r e s du p a r a m è t r e
(20) iii+\ — - h fit ni //,/_!,
où
U0 = II,,, — o,
P,n(Xj) sin A,-A
cos A/A
Pm(Xi 1) «/ = A/ : )
X rni(Xj) -h qm(Xi)
"m(Xi), A =
Pm(Xi)
E n é g a l a n t à z é r o le d é t e r m i n a n t d e ( 2 0 ) , o n o b t i e n t l ' é q u a t i o n t r a n s -
c e n d a n t e p o u r la d é t e r m i n a t i o n a p p r o c h é e d e s v a l e u r s d e X#.
En utilisant le problème de minimum correspondant au sys-
t è m e ( 1 8 ) et sa r e l a t i o n a v e c le p r o b l è m e de m i n i m u m p o u r ( 1 6 ) s o u s
l e s c o n d i t i o n s ( 1 7 ) , N . B o g o l i o u b o f f et N . R r y l o f f o n t o b t e n u [ 6 ] , la
limitation suivante
B + XAA
(2.) - A * | <
où
2 ! r'\ CD///2 C,i,[l//|F,„-Hy'|D#lf^
A< B <
12 /// - m i np — 2 | /•' | ( ^D 6 min | p \
r
C 2
^ 2 1V/ 2
'2^/>
W- i
D- =
mm/9 min/'
*
C,„ =• CL, DL,
~ \ / \r\*C\T'
V 12/// 2 m in//
INDEX BIBLIOGRAPHIQUE.
Abréviations utilisées.
Pages.
INTRODUCTION i
CHAPITRE I.
La méthode de Valgorithme variationnel.
CHAPITRE II.
La méthode des différences finies.