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DE PRODUITS
AGRO-ALIMENTAIRES
POUR LES MARCHÉS AMÉRICAIN ET
EUROPÉEN
OCTOBRE 2006
Cette publication a été produite pour examen par l’Agence américaine pour le
développement international. Elle a été préparée par Christine Nicolino et Cilia de
Cock du Centre Ouest-Africain pour le Commerce (WATH).
GUIDE D’EXPORTATION
DE PRODUITS
AGRO-ALIMENTAIRES
POUR LES MARCHÉS AMÉRICAIN ET
EUROPÉEN
DEMENTI
Les opinions des auteurs exprimées dans cette publication ne reflètent pas
nécessairement celles de l’Agence américaine pour le développement international du
Gouvernement des Etats Unis.
5. Transport international
5.1. Travaillez avec un transitaire efficace et de bonne réputation
5.2. Modes de transport et formes d’expédition
5.3. Coût du fret
5.4. Assurance transport
5.5. Documents à présenter
Nous serons heureux de recevoir vos remarques ou suggestions en vue d’améliorer le Guide à
l’exportation. Nous espérons le mettre régulièrement à jour.
c/o USAID, PO Box 1630, Accra, Ghana
Phone: +233 21 773 393/ 762 696
info@watradehub.com
www.watradehub.com
Les produits agro-alimentaires ouest africains émergent aux Etats Unis et en Europe comme une
source unique de nouvelles saveurs, couleurs et textures exotiques.
Les différents climats de la région, qui vont du désert à la forêt tropicale humide, produisent une
variété de produits exceptionnels et délicieux tels que les noix de cajous, les fruits tropicaux
séchés (mangue, la papaye, l’ananas et le coco,…), le mil, le café, le chocolat, le sésame, l’hibiscus,
les épices, les piments et les sauces de toutes sortes. Des techniques modernes de préparation et
de conditionnement transforment les recettes traditionnelles en plats, collations et garnitures que
tout le monde peut savourer facilement.
Un certain nombre de guides à l’exportation existent qui fournissent des informations sur les
opérations d’exportation en général. Les agences nationales de promotion du commerce, les
organisations professionnelles et Internet (voir des liens utiles ci-dessous) sont des sources utiles
d’information pour mieux connaître l’approche des marchés étrangers.
Ce guide se concentre sur les questions directement liées aux exportations de produits agro-
alimentaires (non d’origine animale) vers les marchés américain et européen. Il présente des
informations générales pour se préparer à l’exportation, mais vise surtout à donner des conseils
pratiques sur les questions spécifiques des exportations de produits agro-alimentaires.
Rechercher à se conformer aux différentes exigences réglementaires des différents marchés est
une chose, mais une vente export sera réussie si l’exportateur se concentre également sur
l’atteinte des objectifs suivants:
• une livraison rapide des marchandises
• un paiement rapide
• des coûts réduits
• des clients satisfaits
La théorie c’est lorsque l’on sait tout mais que rien ne marche.
Pourquoi ?
Ou ?
Quand ?
Comment ?
Par ou commencer ?
Le marché ouest africain des produits alimentaires émerge comme une source excitante de
saveurs exotiques à un moment où les marchés étrangers exigent de nouveaux produits. Sur le
marché mondial, les importateurs sont prêts à sourcer leur produits de loin et veulent tirer profit
des accords de libre-échange comme la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en
Afrique (AGOA) qui propose une entrée en franchise douanière sur le marché américain.
Outre le climat favorable, il y a d’autres raisons pour lesquelles vous devriez envisager
d’exporter : :
• C’est une possibilité d’accroître vos revenus et de diversifier votre clientèle
• De nouveaux marchés peuvent réduire vos coûts variables et fixes étant donné que
1) vous serez en mesure de négocier de meilleurs prix lorsque vous achèterez des
matières premières en plus grandes quantités et 2) vous transformerez plus de produits
avec les mêmes machines
• Si vous agrandissez votre usine par suite de vos exportations, vous pouvez réaliser des
économies d’échelle.
• Une compétitivité internationale aura pour résultat une augmentation de la qualité du
produit et de l’efficacité de vos activités
L’exposition aux marchés internationaux apporte de nouvelles idées qui amélioreront votre
entreprise et vos produits. Vous améliorerez également vos performances sur votre marché local.
Exporter signifie vendre un produit (à travers les frontières internationales). Vous vendez
probablement déjà sur le marché intérieur, mais il y a des différences entre le commerce intérieur
et le commerce international qui présente des tâches et des défis supplémentaires aux
exportateurs. L’exportateur doit en particulier aborder :
• Une bonne organisation et une planification des activités de l’entreprise
• La communication avec un plus grand nombre de personnes
• L’adaptation à des cultures étrangères et à différents processus de négociation
• L’établissement de prix spécifiques à l’exportation
• La production de documents très spécifiques à l’exportation
• Des modes de transport différents (mer, air)
• Des méthodes différentes de paiement
• Des risques supplémentaires tels que l’évaluation de votre acheteur, le paiement, la
conformité aux règlements des marchés étrangers, etc.
Les exportateurs prospères sont conscients qu’obtenir de nouveaux clients à l’étranger peut
constituer un assez long processus. Vous aurez besoin d’un effort soutenu pour développer et
maintenir des relations, faire des études de marché, acquérir les ressources et les compétences
spécialisées nécessaires pour faire du commerce sur le plan international et finalement pour
attendre votre première commande et votre premier paiement. Les bénéfices pour votre
entreprise feront que cet effort en vaudra la peine.
1 DIRECTION &
; Y a t-il une expertise internationale interne (expérience
internationale en ventes, aptitudes en langues, etc.) ?
; Y a t-il un responsable des activités d’exportation ?
PERSONNEL ; Y a t-il une structure organisationnelle qui peut assurer le bon
traitement des commandes export?
2
; Est-ce que l’acceptation de commandes export perturbe les
livraisons locales?
; Pouvez-vous augmenter votre capacité pour produire sur-le-
CAPACITE DE
champ sans dépenses d’investissement importantes ?
PRODUCTION ; Y a t-il des fluctuations dans la charge annuelle de travail ? si
oui Pourquoi et Quand ?
; Que faudrait-il pour concevoir et conditionner des produits
spécialement pour l’exportation ?
Une fois que vous avez ciblé votre marché à l’exportation, vous devrez décider quel produit
promouvoir, à quel prix, à travers quelles chaînes de distribution et comment faire de la publicité
pour le produit. Cette équation que vous devez résoudre est appelée le « MIX » du marketing
international et peut être résumée à travers quatre « P »:
Chaque « P» dépend des autres. Ils doivent être en bon accord et cohérents du début à la fin pour
que vous puissiez atteindre vos objectifs. Un MIX pertinent du marketing international augmentera
vos chances de réussite sur les marchés internationaux.
- Produit – déterminez les ingrédients, la qualité de votre produit, son emballage et son
coût de production
- Prix – définissez un prix de vente compétitif en cohérence avec vos circuits de distribution
- Place – Identifiez les réseaux de distribution pour atteindre au mieux votre consommateur
- Publicité – Organisez des actions de promotion, de la dégustation à la publicité dans les
magazines.
Votre stratégie internationale de marketing doit évidemment convenir à votre produit et à vos
capacités. Ainsi, pour planifier convenablement votre stratégie, vous devrez commencer par :
• Une analyse externe ou audit de marchés qui rassemble toutes les informations possibles
sur différents marchés afin d’en évaluer les opportunités et les menaces.
• Une analyse interne ou audit de l’entreprise afin d’évaluer les forces et les faiblesses de
votre entreprise en matière de gestion de personnel, de capacité de production et de
capacité financière, les trois problèmes de gestion mentionnés en 1.3.
Les stratégies d’entrée sur le marché étranger varient selon les capacités, les ressources et les
objectifs de l’entreprise exportatrice. La distinction de base parmi les approches à l’exportation
dépend du niveau d’implication que souhaite garder l’entreprise dans tout le processus
d’exportation :
Note : La plus grosse partie des produits seront importés par des agents/courtiers
/représentants spécialisés et/ou des négociants/importateurs/distributeurs : qui
importent à leur propre compte en gros et vendent à des emballeurs/transformateurs. Dans la
plupart des pays, les agents et les distributeurs servent d’intermédiaires de principe bien que
certains emballeurs et transformateurs de produits alimentaires importent directement.
Veuillez trouver ci-dessous les chaînes de distribution les plus communes pour les fruits séchés.
producteur/transformateur
exportateur
transformateur/emballeur
Les commissions que prélèvent les intermédiaires dans le commerce international sont influencées
par différents facteurs rendant extrêmement difficile la détermination de commissions typiques.
Ces différents facteurs comprennent le type de produit, la disponibilité ou le nombre de sources
du produit particulier, le niveau de la demande et la tendance des prix.
Les Etats Unis utilisent le HTS (Liste tarifaire harmonisée) qui correspond au code HS
international.
L’UE a bâti sur le code SH une plus grande distinction entre les produits en établissant la
Nomenclature combinée (NC). La NC utilise un numéro de code à huit chiffres ; les six
premiers chiffres se rapportent à la catégorie SH, les chiffres suivants représentent la sous-
catégorie CN. Pour entrer sur le marché européen, vous devez connaître le code NC complet de
votre produit.
Outre le code NC, les importateurs européens vous demanderont de fournir une codification
TARIC (Tarif intégré des communautés européennes), qui ajoute deux chiffres
supplémentaires au code NC, pour obtenir un code à 10 chiffres. Ce code est obligatoire pour le
commerce interne entre les pays membres européens.
Consultez les bases de données douanières pour rechercher les codes de vos produits et les
droits d’importation applicables. Si vous n’êtes pas sûr du code de votre produit, il est possible de
l’obtenir auprès des bureaux de douane de n’importe quel pays. Une fois que la classification a été
confirmée par les services douaniers, elle devient officielle. Cette procédure est appelée
information tarifaire contraignante.
Veuillez trouver ci-dessous des sites où vous pouvez parcourir des bases de données de la douane
pour trouver les codes douaniers appropriés pour vos produits.
Les classifications douanières (SH, NC ou codification TARIC) sont destinées à montrer les divers
règlements qui s’appliquent à des produits lorsque l’on importe dans des pays spécifiques. Ces
renseignements comprennent les suspensions tarifaires des droits d’importation, les quotas
tarifaires et les tarifs préférentiels qui existent pour la majorité des pays occidentaux.
Etant donné que le code douanier déterminera les tarifs que votre acheteur paiera pour votre
produit et en raison des règlements qui régissent les importations, il est indispensable de
sélectionner le code exact. Vous devez faire des recherches sur les codes qui s’appliquent à votre
produit. Etant donné que vous pourriez faire face à des ambiguïtés dans les différents codes, vous
aurez peut-être besoin de l’assistance des douaniers ou de votre transitaire pour trouver le code
exact.
Choisissez le code le plus favorable avec la douane afin d’éviter à l’acheteur (et en fin de compte
à vous-mêmes) de payer des frais douaniers inutiles.
Dans l’UE, tous les pays membres appliquent le même tarif sur les produits importés hors de l’UE.
Une fois qu’un produit est dédouané dans un Etat membre, il peut passer librement à travers l’UE.
Veuillez noter que la valeur en douane d’un produit est le prix CIF (coût, assurance, fret)
à la frontière (qui est dérivé du prix du produit que l’on trouve sur la facture et les coûts de
transport que reflète la lettre de transport aérien ou le connaissement).
Veuillez noter que faire des recherches sur les codes douaniers peut aussi vous permettre de
rassembler des statistiques sur le commerce de produits similaires dans le monde et d’effectuer
votre étude de marché.
Finalement, cela simplifiera vos relations avec les importateurs qui seront en mesure de vérifier les
obligations et droits à l’entrée des produits dans leur pays.
Pour une vue d’ensemble des codes SH/HTS pour les produits alimentaires spécialisés, veuillez
voir l’Annexe 1.
Par conséquent, les renseignements que les bons producteurs doivent fournir sur leurs produits
sont complexes, particulièrement lorsqu’ils ont pour objectif de fournir des produits finis qui sont
prêts pour le marché du détail.
Ce guide se concentre sur les questions directes liées aux exportations de produits agro-
alimentaires qui ne sont pas d’origine animale vers les marchés des États-Unis et de l’Union
européenne. Si les exportateurs se conforment aux règlements des États Unis et de l’UE, il y a
99% de chances qu’ils se conformeront à d’autres marchés étrangers.
Avant d’exporter des denrées alimentaires qui ne sont pas d’origine animale, il est
nécessaire de poser trois questions :
1. Est-ce que le produit est conforme aux dispositions réglementaires du marché en termes
d’ingrédients, d’additifs, de pesticides, etc. ?
3. Est-ce que l’étiquetage du produit se conforme aux règlements qui exigent que des
renseignements clairs soient mis à la disposition du consommateur ?
La Commission du Codex Alimentarius, créée en 1963 par la FAO et l’OMS, élabore des
normes alimentaires, des directives et des textes connexes (dont des codes de pratique) dans le
cadre du Programme conjoint sur les normes alimentaires de la FAO/OMS. Ce programme a pour
objectif 1) de protéger la santé des consommateurs, 2) d’assurer des pratiques de commerce
équitable et 3) de promouvoir la coordination du travail effectué par des organisations
internationales gouvernementales et non gouvernementales sur les normes alimentaires.
En outre, les Etats Unis et l’UE ont établi leurs propres normes.
Généralement, les normes établies par l’OMS, les normes de l’UE et des Etats Unis sont similaires
à l’exception de quelques détails dans certains domaines. Par exemple la réglementation sanitaire
et phytosanitaire (SPS) de l’OMS en matière de produits alimentaires frais est en vigueur aux
Etats Unis mais les règlements SPS des Etats Unis pour les poissons et les produits de la pêche
sont plus rigoureux. Le Programme de l’Analyse des risques et maîtrise des points critiques
(HACCP) du gouvernement américain, plus rigoureux que les exigences SPS de l’OMS, contrôle
le poisson et les produits de la pêche.
La Commission pour la protection de l’environnement (EPA) aux Etats Unis est chargée
de vérifier si votre produit a été traité avec les quantités et les qualités autorisées de pesticides et
que les « Pesticides Tolerance Levels – niveaux tolérés de pesticides » (PTL) ou « Limits of Maximum
Residue Pesticides - Limites maximales pour les résidus de pesticides » (LMR) – deux appellations
pour définir le même sujet - sont conformes à la législation.
Le système de gestion de l’hygiène alimentaire, Analyse des risques et maîtrise des points
critiques (HACCP) est l’un des outils les plus puissants de l’industrie. Il est utilisé pour
contrôler ou améliorer un processus de fabrication à travers la surveillance et le contrôle d’un
point de transformation spécifique. Les installations de transformation des produits alimentaires
doivent être rigoureusement contrôlées à partir du moment où la matière première arrive jusqu’à
ce que le produit fini quitte l’installation.
Par conséquent, bien qu’il ne soit pas obligatoire, l’HACCP devrait guider toutes les pratiques
au niveau des usines de transformation de produits alimentaires.
Vous pouvez vous-mêmes implémenter un système de gestion de l’hygiène tel que le HACCP,
mais vous devez mettre au point les documents et en conserver des copies pour démontrer son
application effective. Tenez compte des avis de vos clients et des autorités de contrôle de
l’hygiène. L’on vous demandera de fournir ces documents au cas où la qualité de votre produit
serait débattue.
Cependant, le moyen le plus rapide et le plus efficace pour amener une usine au niveau des
normes internationales d’hygiène est de rechercher la certification HACCP par un organisme
international. De plus, une fois que les procédures de l’HACCP sont mises en application, il sera
beaucoup plus facile d’atteindre les normes ISO si souhaité.
• Se conforme à la réglementation
• Recherche la qualité dès le départ au lieu d’attendre qu’elle soit imposée à travers des
revendications des clients.
• Fournit des rapports d’analyse détaillés internes qui montrent si une revendication d’un
client/acheteur est fondée ou pas.
• Augmente la crédibilité auprès des clients éventuels, le risque perçu est réduit et la marge
« bénéficiaire » de l’importateur peut être ajustée en conséquence.
• Les normes de qualité ISO 9000 et ISO 14000 suivent naturellement une fois que la
certification HACCP a été obtenue.
Un autre système de contrôle de la qualité utilisé par les détaillants dans l’UE
s’appelle l’EurepGAP. L’EurepGap a été établi par les détaillants européens en 1977 en vue de
définir les éléments de bonnes pratiques agricoles (BPA). Il aborde des domaines tels que la
Gestion intégrée des cultures (ICM), la Lutte intégrée contre les parasites (IPC), le Système de
gestion de la qualité (QMS), l’Analyse des risques et maîtrise des points critiques (HACCP), la
santé, la sécurité, le bien-être du travail, la pollution de l’environnement et la gestion de la
protection. Veuillez visiter www.eurep.org pour de plus amples renseignements. Avec le temps,
les importateurs américains pourraient appliquer également ces exigences européennes.
Lien Internet utiles sur l’assurance qualité, la sécurité alimentaire, le GHP, le GMP
et l’HACCP :
La section sur la sécurité alimentaire du Site Web de l’UNIDO fournit une liste de documents
et d’articles qui abordent les questions d’assurance qualité, de GMP, et d’HACCP et des
modèles multiples : www.unido.org/doc/4396
Lorsqu’elles sont présentées pour la vente au détail sur les marchés des Etats Unis et de l’UE,
toutes les denrées alimentaires doivent se conformer aux règlements légaux et du marché en
matière de conditionnement. Ces règlements ont pour objectif de s’assurer que les
consommateurs reçoivent toutes les informations indispensables pour faire leurs choix en
connaissance de cause à l’achat de leurs denrées alimentaires. C’est un domaine complexe. A côté
des directives résumées données ci-après, il faudra rechercher les conseils professionnels comme
les graphistes qui ont de l’expérience en matière de conception d’étiquettes.
Traçabilité
Les principaux détaillants tels que les grands magasins à succursales multiples, veulent être en
mesure de dire à leurs clients ce qui se passe avec leurs produits à toutes les étapes du processus
de production. Depuis le 1er janvier 2005, les Etats-Unis exigent que tous les produits agricoles
soient traçables de source (Reg. 178, janvier 2002). Certaines procédures douanières exigent aussi
une documentation minimale sur la traçabilité, c'est-à-dire le certificat d’origine. Les
transformateurs et exportateurs prospères ont essentiellement besoin de documenter et de
garder une trace de toutes les transactions d’achat, les étapes de la transformation, la main
d’œuvre utilisée, les dates de transformation, les emplacements, etc.
4.3. ISO
L’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) est un réseau mondial qui identifie et
développe les normes internationales pour le commerce, les gouvernements et les entreprises.
Dans chaque pays, l’ISO compte des organisations membres qui proposent de nouvelles normes et
participent à leur développement. L’ISO a été établie parce que plusieurs entreprises au sein du
marché commun de l’Union européenne ont décidé qu’elles avaient besoin d’un ensemble de
règles normalisées pour assurer qu’elles reçoivent des produits de bonne qualité de leurs
fournisseurs. Le site web de l’ISO est le suivant : http://www.iso.org
La plupart des entreprises recherchent la certification ISO pour faire des affaires en Europe mais
aussi parce qu’elles ont découvert qu’être certifié leur donne un avantage marketing sur leurs
concurrents non certifiés.
L’ISO a développé deux séries de normes :
L’ISO 9000 et l’ISO 14000 ont des sous-catégories spécifiques pour chaque type d’activité. Ainsi,
chaque type d’entreprise peut faire une demande de certificats dans les séries 9000 ou
14000 et obtiendra un numéro de certification ISO spécifique dans sa sous-catégorie. Les
entreprises qui obtiennent la certification ISO s’engagent également à continuer à améliorer leur
performance dans ces domaines.
L’ISO elle-même ne certifie pas les organisations. Plusieurs pays ont établi des organismes
d’accréditation pour autoriser les organismes certificateurs. Les services des organismes
d’accréditation et les organismes certificateurs font payer leurs services. Les organismes
d’accréditation ont des accords mutuels pour assurer que les certificats délivrés par les
Organismes certificateurs (OC) soient reconnus à travers le monde.
L’entreprise qui demande une certification ISO est évaluée sur la base de plusieurs exemplaires de
ses sites, fonctions, produits, services et procédures. Une liste des problèmes (« demandes
d’actions » ou « non respect ») est communiquée aux gestionnaires de l’entreprise. S’il n’existe
pas de problème majeur sur cette liste, l’organisme certificateur délivre un certificat ISO 9001
pour chaque site géographique visité après avoir reçu des responsables de l’entreprise un plan
d’amélioration indiquant de quelle manière les problèmes éventuellement mentionnés seront
résolus.
Un certificat ISO doit être renouvelé à intervalles réguliers sur recommandation de l’organisme
certificateur.
Il y a une demande croissante pour les produits certifiés biologiques et ils coûtent en général plus
chers que les autres produits. Malgré cela, les contraintes liées à la production et le coût de la
certification sont dissuasifs pour la plupart des producteurs. Une période de trois ans peut
s’écouler avant que la certification ne soit obtenue et reconnue par les distributeurs importants
sur les marchés étrangers.
Pouvoir inscrire le mot « biologique » sur un produit alimentaire est un avantage commercial non
négligeable sur le marché actuel du consommateur. La certification a pour but de protéger le
Dans certains pays, les normes biologiques sont formulées et supervisées par le gouvernement.
Les Etats-Unis, l’Union européenne et le Japon ont édicté des lois biologiques détaillées pour que
le terme « biologique » soit utilisé uniquement par les producteurs certifiés. Dans les pays ne
possédant pas de lois biologiques, les directives gouvernementales n’existent pas toujours et la
certification est souvent prise en main par les organisations caritatives et les entreprises privées.
Aux Etats Unis., le Programme National Biologique (PNB) a été édicté comme loi fédérale en
octobre 2002. Cette loi réserve le droit d’utilisation du terme « biologique » aux producteurs
certifiés biologiques. La certification est octroyée par des agences gouvernementales, caritatives
et privées qui ont été approuvées par l’USDA. Le Quality Assurance International (QAI)
(Assurance Qualité Internationale), une entreprise américaine privée, est l’organisme certificateur
le plus important aux E.U.
Aux Etats Unis la loi biologique fédérale définit trois niveaux pour les
produits biologiques. Les produits fabriqués entièrement à partir
d’ingrédients et de méthodes certifiés biologiques peuvent porter la
marque « 100% biologique » et les produits fabriqués à 95% d’ingrédients
biologiques peuvent utiliser le terme « biologique ». Ces deux types de
produits peuvent également porter le sceau biologique de l’USDA ci-
contre. Une troisième catégorie de produits contenant un minimum de
70% d’ingrédients biologiques peuvent porter l’inscription « Fabriqué avec
des ingrédients biologiques ». En outre, les produits peuvent également
porter le logo de l’organisme certificateur qui les a approuvés. Les
produits composés à moins de 70% d’ingrédients biologiques ne peuvent pas faire la publicité de
cette information auprès des consommateurs et peuvent uniquement mentionner ce fait dans leur
liste d’ingrédients.
Les pays de l’Union européenne ont obtenu une législation biologique détaillée suivant la mise en
œuvre de l’EU-Eco-regulation en 1992. Les normes pour la production d’aliments biologiques ont
été inscrites dans le Council Regulation (EEC) 2092/91. Cette réglementation et ses amendements
consécutifs ont établi les principes généraux pour la production biologique au niveau de la ferme
et les règles à suivre pour la transformation, la vente et l’importation de produits biologiques à
partir des pays tiers (hors UE). La certification est obtenue au niveau national. L’UE impose des
exigences similaires en matière de pourcentage et d’étiquetage aux produits en provenance des
Etats-Unis.
Au plan international, les négociations sont en cours pour harmoniser la certification entre les
pays en vue de faciliter le commerce. Il existe également des organismes certificateurs
internationaux, y compris les membres de la Fédération Internationale des Mouvements
d’Agriculture Biologique (IFOAM), l’Association pour l’Amélioration de la Culture Biologique
(OCIA) et Ecocert. Au cas où il n’existe pas d’accord formel entre les pays, le produit biologique à
exporter est certifié par les agences du pays importateur qui peuvent établir des bureaux
permanents à l’étranger dans ce but. Ecocert est l’organisme certificateur le plus important du
monde avec des bureaux dans 20 pays et des activités dans plus de 85 pays. Ils certifient plus 40
000 fermes et entreprises à travers le monde.
Liens Internet utiles pour obtenir des informations sur la certification biologique
Le commerce équitable a pour but de normaliser les relations commerciales entre les
consommateurs dans les pays développés et les producteurs dans les pays en voie de
développement. Cela implique un changement dans la procédure de fonctionnement du commerce
international conventionnel de manière à ce que :
• Les producteurs reçoivent un prix garanti pour leurs produits et la sécurité de contrats de
commerce à long terme.
• Les producteurs bénéficient d’une garantie de conditions minimum d’hygiène et de
sécurité.
• Les producteurs, leurs lieux de travail et leur environnement ne soient pas exploités.
• Les possibilités d’éducation et de formation pour les producteurs, en particulier les
femmes et les enfants soient encouragées.
Le système de commerce équitable est différent des autres programmes puisqu’il fournit aux
producteurs deux bénéfices financiers majeurs : le Prix Minimum du Commerce équitable et la
Prime du Commerce Equitable.
• Le Prix Minimum du Commerce Equitable est un prix garanti qui couvre le coût
d’une production durable et représente toujours le prix minimum versé aux producteurs.
Il peut cependant être revu à la hausse si les prix du marché sont plus élevés.
• La prime du commerce équitable est un autre paiement destiné au développement
social et économique de la communauté productrice. Les producteurs décident eux-
mêmes de l’utilisation de ces fonds. L’un des critères du commerce équitable exige que les
producteurs agrées rendent compte à FLO de l’utilisation de cet argent. Il est
généralement utilisé pour l’amélioration de la santé, de l’éducation ou d’autres installations
sociales bien qu’il puisse également être utilisé pour certains projets de développement
pour permettre aux agriculteurs d’accroître la productivité ou de réduire leur dépendance
aux matières premières uniques.
Liens Internet utiles pour obtenir des informations sur le commerce équitable
5.Transport International
Le fret international est un aspect de l’exportation de produits agro-alimentaires qui représente
un véritable défi puisqu’il requiert un transport sur une longue distance par mer, rail et route (ou
une combinaison des trois). Ce type de transport est typiquement plus coûteux, plus
chronophage, plus risqué et plus difficile à gérer que le transport local.
Vous aurez à choisir le mode de transport le plus approprié. Vous devez prendre en compte non
seulement le coût du transport mais également le :
Vous devez mentionner clairement les frais pris en compte dans le prix de votre marchandise en
termes de transport, manutention, émission et traitement de documents et d’assurance du
chargement.
(Voir INCOTERM et les sections 6 et 7 de ce guide pour la fixation des prix)
L’organisation d’un fret international est une étape cruciale dans l’exportation de marchandises.
Cependant, vous n’avez pas besoin de devenir un spécialiste puisque les transitaires vous offrent
leur expertise en la matière. N’hésitez pas à utiliser leurs services dans l’organisation du transport
et de la livraison à vos clients et essayez d’en apprendre le plus auprès d’eux.
• la conteneurisation
• le semi-vrac
• le vrac
5.2.1. La Conteneurisation
Les conteneurs aériens ne sont pas spécifiés ISO. Ils sont faits de
matières légères et fabriqués de manière à pouvoir entrer dans les
cales de différents types d’avion. Il existe une grande variété de
conteneurs (standard, réfrigéré, conteneur-citerne, conteneur à toit
ouvert, etc.)
- chargement partiel d’un conteneur (LCL Less than Container Load) : vos envois sont
empotés (groupés) avec ceux d’autres clients dans un conteneur à destination du même port. Il
est important de savoir que la consolidation ou ‘groupage’ est effectué par la
compagnie de transport en fonction de son programme et non par vous. Si la
compagnie de transport dispose de marchandises allant au même endroit, vous pourrez bénéficier
d’une réduction des frais de transport en raison de l’utilisation maximale du conteneur. Ainsi, vous
devez considérer le coût d’un conteneur de ‘groupage’ par rapport au coût d’une livraison
spécifique de votre chargement. Au cas où vous organisez le ‘groupage’ vous-mêmes, assurez-vous
de désigner la personne responsable de l’ensemble du contenu du conteneur.
Dans le cas d’un LCL, le chargement devra être placé dans une caisse en bois ou des palettes de
taille standard, généralement 80x120cm. Des caisses ou plusieurs sacs devraient être entassés en
couches sur les palettes, les uns au dessus des autres pour obtenir un chargement solide.
http://www.tis-gdv.de/tis_e/ware/inhaltx.htm
5.2.2. Le semi-vrac
Le plus souvent, les coûts du fret pour le transport conteneurisé sont basés sur les chiffres du
FAK (Freight All Kinds : Fret de tout genre) et sont calculés sur la base d’un conteneur.
Pour le groupage et le vrac, les frais du fret sont calculés sur la base de l’UP (Unité payante),
soit le poids ou le volume suivant ce qui est le plus profitable pour le transporteur. Le
transporteur calcule son prix sur la base d’équivalences de rapports volume/poids reconnus
internationalement et qui sont les suivantes :
Ces rapports ont été développés sur la base de l’expérience dans le transport par tous les moyens
de transport de volumes et différents.
Le principe essentiel est que le transporteur utilise toujours la base de calcul la plus
avantageuse pour lui, soit volume, soit le poids.
Il est plus économique de transporter les cargaisons les plus lourdes par mer et les plus légères
par avion.
• Exemple :
Vous voulez transporter 2 palettes (l:100 x L:120 x H:100 )de 800 Kg chacune
Le prix de l'UP (unité payante) est de 106 euros
Vous devez lire chaque contrat d’assurance attentivement. L’assurance doit couvrir les frais de
cargaison et vous devez être en mesure de faire une déclaration de sinistre en cas d’accident. La
couverture est généralement limitée à un certain montant par kilogramme de marchandises
perdues ou endommagées.
L’assurance de vos marchandises doit être préparée par votre acheteur si vous vendez « C&F –
Coût & Fret » ou si vous vendez « CAF ». – Coût, Assurance et Fret. Voir la section 6 sur les
INCOTERMS.
Si vous devez assurer vos produits vous-mêmes, discutez-en avec votre transitaire pour qu’il
prépare un contrat standard. Généralement, l’assurance coûte entre 3 à 5% de la valeur
des produits, en fonction de la nature des produits. Vous inclurez ces frais dans le calcul du
prix final désigné « C.A.F. ».
Il est important de présenter les documents suivants pour l’exportation de produits alimentaires :
• Facture commerciale
• Connaissement
• Certificat d’origine
• Certificats d’importation et phyto-sanitaire s’il y a lieu
Vous et votre transitaire devez revoir attentivement tous les documents requis pour
l’exportation par le pays destinataire et votre pays d’origine.
Lorsque vous mentionnez un prix de vente à votre acheteur, il y a lieu de préciser ce qu’il inclut et
le lieu ou vous avez l’intention de livrer les marchandises. Si vos conditions incluent la livraison au
domicile de l’acheteur, vous devez être certain que vous avez introduit dans votre prix de vente
tous les frais de livraison que vous allez devoir prendre en charge.
Dans cette optique, une terminologie internationale a été développée pour aider les acheteurs
internationaux et les vendeurs à déterminer la répartition des coûts et responsabilités dans le
processus de livraison internationale. Cette terminologie est appelée INCOTERMS (Termes
Internationaux du Commerce).
INCOTERMS
- Permettre à l’exportateur de clarifier le lieu de livraison des marchandises à et les frais couverts
par le prix de vente qu’il annonce
- Aider les exportateurs et les importateurs à travers le monde à appliquer une forme standard de
communication pour s’assurer que toutes les parties sont conscientes de leurs responsabilités
Il existe treize INCOTERMS au total mais les dix suivants sont les plus courants:
EXW (Ex-Works): Ex-usines ou sortie-usines (fait référence au lieu de production, par exemple
l’usine, la ferme ou l’entrepôt) : En vendant EXW, l’exportateur doit marquer, conditionner les
marchandises et les mettre à la disposition de l’acheteur/importateur à son usine. L’importateur
devra organiser et payer et organiser les inspections (si nécessaires), les formalités douanières, les
frais de transport et les frais d’importation dans son pays.
FOB (Free On Board): Franco bord (indiquer le port de départ) : Quand vous vendez FOB, le
prix des marchandises est indiqué pour les marchandises à bord du navire dans le port le plus
proche. FOB est un terme de livraison pratique lorsque vous faites des offres pour vos produits.
L’importateur doit prendre en charge alors le coût du fret maritime et le coût de livraison des
marchandises jusqu’à chez lui.
CFR (Cost and Freight): Coût et Fret (indiquer le port d’arrivée) : Le CFR est l’étape suivante du
FOB, et inclut 1) le coût du fret aérien au port d’arrivée, et 2) le coût du déchargement.
L’acheteur/importateur prend en charge les frais d’assurance.
CIF (Cost Insurance and Freight): Coût Assurance et Fret (indiquer le port d’arrivée) : CIF est
identique au CFR sauf que l’exportateur doit prendre en charge et inclure dans son prix le coût de
l’assurance maritime.
FCA (Free Carrier): Franco transporteur (indiquer le lieu) : Dans le cas du FCA l’importateur a
le droit de choisir le transporteur. L’exportateur paie tous les frais de livraison au transporteur, y
compris les formalités douanières et autres frais officiels. Le risque est transféré de l’exportateur à
l’importateur lorsque le transporteur accepte les marchandises.
CPT (Carriage Paid To): Port payé jusqu’à (indiquer la destination) : Lorsque l’exportateur
mentionne un CPT, il accepte de prendre en charge tous les frais jusqu’à la destination de la
cargaison. L’importateur est responsable des formalités douanières et autres frais officiels du pays
importateur. Ainsi qu’avec le FCA, les risques sont transférés lorsque le transporteur reçoit les
marchandises au lieu indiqué.
CIP (Carriage and Insurance): Port et assurance payés (indiquer la destination) : le CIP est
similaire au CPT. La différence se situe au niveau de l’exportateur. Il prend en charge les frais
d’assurance lors du déchargement. Dans ce cas, l’importateur préfère que l’exportateur couvre les
risques jusqu’à la réception des marchandises par le transporteur. L’importateur est responsable
des marchandises et peut faire une déclaration de sinistre auprès de la compagnie d’assurance que
l’exportateur a engagé en cas de perte ou dommages.
Les INCOTERMS d’arrivée, commencent par la lettre ‘D’ (DDU, DDP) et requièrent une plus
grande responsabilité de la part de l’exportateur :
DEQ (Delivered Ex Quay) : Rendu à Quai (préciser lieu de livraison) – Se limite à une livraison à
quai. Les frais de déchargement ou de manutention à l’arrivée ainsi que les risques sont à la charge
de l’acheteur. Celui-ci doit prendre en charge le dédouanement à l’importation et assurer les
formalités douanières requises.
DDU (Delivered Duty Unpaid) : Rendu Droits Dus (indiquer le lieu de livraison) : Lors d’un
DDU, l’exportateur doit être conscient de tous les coûts (fret, manutention, livraison) dans le
pays de l’importateur. Le risque est transféré à l’importateur seulement lorsque les marchandises
sont mises à sa disposition. Au cas où il y a un retard de réception des marchandises par
l’importateur, l’exportateur prendra en charge tous les frais encourus, y compris le stockage, à
moins que cela ne soit pas clairement stipulé dans le contrat de vente.
DDP (Delivered Duty Paid): Rendus Droits acquittés (indiquer le lieu) : Livraison à domicile
effectuée par l’exportateur.
Tous les INCOTERMS doivent être suivis de la désignation d’un lieu ou d’un port
Utilisez les INCOTERMS pour vous assurer de ce qui est inclus dans votre prix. Par
exemple, si vous avez un prix de vente 10 000 Dollars américains EXW mais avez signé un contrat
stipulant 10 000 Dollars américains DDP New York, vous allez devoir prendre en charge les coûts
de fret et tous les documents relatifs à l’exportation et à l’importation ainsi que les droits de
douane. Si vous n’aviez pas prévu toutes ces dépenses, vous allez vendre à perte.
D’abord, calculez votre prix EXW avec soin. Le prix EXW dépend principalement de vos frais
réels de production et de préparation des marchandises pour l’exportation.
Le tableau suivant vous aidera à vous présenter l’INCOTERM le plus approprié à vos
choix et à vous rendre compte du niveau de votre prix de détail. Il débute avec le prix
EXW, additionne les différents coûts d’approche et les commissions des intermédiaires pour
arriver au prix de détail au consommateur.
Quand vous calculez le prix de vente, quel que soit l’INCOTERM que vous choisissez, gardez à
l’esprit que vos partenaires de distribution vous demanderont certainement d’ajouter 3-4% de
marchandises pour couvrir les éventuelles pertes (1%) et les produits pour
échantillonnage/dégustation (2-3%).
Incoterm
Type de frais Valeur
(maritime/aérien)
Frais de douane
%
Frais d’importation
%
Frais de formalités douanières (montant fixe)
Sous
Rendus Droits Acquittés (indiquer le lieu de livraison) DDP
total
% TVA
%
Prix au détail avec TVA (Prix final pour le
consommateur)
Vente à
Coût du produit Vente locale
l’exportation
Prix à l’usine $7,50 $7,50
Fret local $0,70 $0,70
Sous total
$8,20 $8,20
Note: L’AGOA permet d’exonérer de droits d’entrée aux Etats-Unis un grand nombre de
produits africains. Si vous importez aux Etats-Unis des produits qui sont éligibles sous l’AGOA,
certaines des lignes du tableau ci-dessus ne seront pas applicables dans votre cas.
Avant le début des négociations, vous devez préparer au moins trois documents :
Même s’il s’intéresse à vous, un client potentiel ne perdra certainement pas plus de 10 secondes à
chercher vos coordonnées
Il n’existe pas de forme spécifique ou obligatoire pour une facture proforma. Vous trouverez en
annexe un exemple de proforma pour référence. Elle doit être préparée par l’exportateur
conformément à la pratique commerciale standard. Généralement la facture proforma contient
plusieurs informations sur une seule page. Les informations incluent :
La facture proforma peut être préparée dans n’importe quelle langue mais il est conseillé de la
traduire en anglais pour faciliter la communication.