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Economie et diversité du capitalisme

DOSSIER

Le capitalisme de la Russie
LA NAISSANCE D’UN CAPITALISME D’ETAT

21/04/2017
Sommaire

Introduction

I. Les institutions clés du capitalisme de la Russie


1. Les institutions évoquées dans les articles selon Braudel
a. Civilisation matérielle

b. Économie de marché

c. Capitalisme

2. Les institutions et leurs complémentarités


3. Les transformations nécessaires

II. Les performances du capitalisme de la Russie


1. Introduction
2. Contexte
a. Historique
b. Economique

3. Répercussions
4. Conclusion
5. Sources

Conclusion

Bibliographie

L’économie de la Russie revient de loin. Alors que l’URSS s’est effondré, elle laisse
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place à une autre dictature. Elle a connu des évènements qui ont causés son effondrement
au début des années 1990 et la politique de V. Poutine a entraîné de nombreuses
manifestations. Depuis quinze ans, elle tend à devenir une économie de marché
performante en passant par une « thérapie de choc ». Elle se hisse aujourd’hui au 10 ème
rang mondial.

I. Les institutions clés du capitalisme de la Russie

Depuis quelques années, la Russie est confrontée à de réelles difficultés concernant son
économie. Selon un article du magazine Problème économique, nous pouvons relever des
facteurs importants comme la crise du Rouble ou encore l’importance de la corruption, tous
deux vecteurs de l’effondrement de l’économie russe. En effet, en Russie la corruption envers
l’Etat est très présente. Depuis de nombreuses années, cette corruption endémique est considérée
comme l’un des obstacles majeurs à sa croissance. Elle est la deuxième cause des difficultés
rencontrées par les Russes après le logement. Cette dernière est si répandue que certaines
entreprises la considèrent comme une solution afin d’éviter des dispositions juridique ou
administrative. Les principales institutions pour cette chute de l’économie russe sont
principalement l’Etat. On retrouve aussi les entreprises ainsi que les banques. Cependant, afin
de lutter contre cette corruption de plus en plus présente, d’autres institutions entrent en compte
tels que le groupe de travail OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement
Economiques).

1. Les institutions évoquées dans les articles selon Braudel

a. Civilisation matérielle

La croissance économique et la guerre en Tchétchénie dans les années 2000 sont des
évènements en faveur de V. Poutine qui gagne en popularité. Mais le retour de l’Etat n’est pas
accompagné des réformes nécessaires pour permettre au pays de se débarrasser de son héritage
soviétique. De plus, l’importance des élites bureautique sur les affaires du pays notamment dans
les services de sécurité entraîne de la corruption et de la violence. Petit à petit, la politique de
V. Poutine exaspère la classe moyenne éduquée et urbanisée. Les jeunes en colère manifestent
contre le parti au pouvoir de la Russie Unie et clament “La Russie sans Poutine”. Leurs
indignations sont dues aux fraudes des élections législatives du 4 décembre 2011 et à la volonté
de revenir à un passé meilleur. V. Poutine fait donc la promesse d’augmenter les revenus,
restaurer la stabilité et le sens des valeurs, fournir plus de biens de consommation et laisser les
gens voyager à leur guise. Il veut offrir plus de liberté au peuple en échange de son acceptation.
Sous la politique de Poutine, le lien entre le pouvoir politique et la propriété n’a jamais été brisé
et ces valeurs de relèvent pas d’une démocratie. C’est-à-dire que le pouvoir des bureaucrates
est meilleur gage de propriété que la fortune de l’action. Ainsi, le pouvoir et le statut
remplaçaient la propriété privée.
La BNP commente la situation économique de la Russie en 2017. On constate une croissance
positive. Cela permet l’augmentation des salaires réels et ainsi on remarque une augmentation
de la consommation des ménages malgré une diminution des prestations sociales. Les
investissements des entreprises se contractent toujours mais à un rythme moins marqué. De
même, l’indice de confiance des entrepreneurs a augmenté.

Après 10 ans de stabilité, la Russie de 2012 semblait aussi fragile que la fin de l’Union
Soviétique. Mais l’Union Soviétique semblait plus structurée que la Russie. La solution pour la
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Russie, serait de soutenir un système plus honnête, ouvert et tolérant.
En plus la Russie est une démographie les plus dynamiques d’Europe. En 1991 il y avait 148
millions d’habitants, contre 142,9 millions en 2010. Il y a donc une perte d’environ 5 millions
habitants. Cela est dû à une désorganisation du système de santé : mortalité infantile, et une
baisse du niveau de vie des retraités par exemple.
En 2005, Poutine fait de la démographie une de ses priorités pour de l’Etat. Ce dernier incite
donc la population à avoir des enfants, en leur donnant des primes de naissance. Il veut aussi
faire baisser la mortalité. Mais pour certains spécialistes, le plus important est l’immigration.
Pour cela, la Russie a besoin de réindustrialisation et un transfert de nouvelles technologies.
Tout ceci étant créateur d’emplois, les étrangers auront envie de s’installer en Russie. Ceci a
des retombées positives pour ce pays, mais aussi pour l’Europe et la France.
Pour V. Poutine ce qui compte vraiment c’est l’argent et la puissance. Il promet de hausser les
revenus, de restaurer la stabilité, et de laisser les russes bien consommer et bien voyager. Toutes
ces promesses ont été tenues. Mais petit à petit, il prend le contrôle de la télévision, du pétrole
et du gaz. Il y a également beaucoup de triche dans ce pays. Un homme d’affaires sur six, a été
poursuivi pour délit économique. Mais il n’y a pas de plaignants, et bien souvent, la police et
la justice sont corrompus.

b. Économie de marché

Pendant l’URSS, l’industrie de défense représentait 60% du PIB. Ce pourcentage est


effectué par seulement 6 entreprises travaillant pour l’armée. Encore aujourd’hui, le poids de
cette industrie est considérable et est un enjeu stratégique pour le pays au niveau de la
Recherche & Développement et de l’innovation. Cela représente une part importante des
exportations et des emplois. Seulement, ses principaux clients sont le Venezuela, l’Algérie,
l’Iran et la Syrie. Malgré tout, des freins au développement restent notables. A partir des années
2000, l’augmentation de l’exportation d’armements permet de consolider des secteurs de la
haute technologie. De plus, l’Etat veut re-nationaliser le secteur de l’aéronautique, naval,
électronique, missiles, armement terrestre.
De plus, la Russie bénéficie d’une croissance positive dans les secteurs agricoles (agriculture,
sylviculture, pêche), miniers et immobiliers. Il y a également une augmentation de 2,7% de la
croissance industrielle. Le manque d’investissements des entreprises favorise la hausse de leurs
profits et leur permet d’atteindre un taux d’utilisation des capacités de production élevé. Durant
la période de début 2017, les conditions de financement restent tout de même peu favorables
avec un taux de crédit à 12%. On note également une croissance faible dans les secteurs de
l’hôtellerie, du commerce et de la construction. Ensuite, la baisse des recettes du pétrole et du
gaz est compensée par la privatisation d’Alrosa, Bashneft et Rosneft, entreprises d’extraction
de pétrole ou encore de diamant. Le déficit budgétaire de la Russie est financé par les
prélèvements sur le fonds de réserves. C’est pourquoi la vente des actions publiques de la
société Rosneft a limité cette ponction.
On comprend alors que les entreprises et les banques se situe au niveau 2 dans la grille de
Braudel puisque cette catégorie se base sur un jeu d’échange. Les entreprises entrent dans la
forme d’échange du marché public (commerce traditionnel, réglementé, transparent) tandis que
les banques russes entre dans le marché privé.
Ensuite, sachant que ce pays possède aussi des frontières avec l’Asie, c’est aussi un atout pour
elle. Elle contient une partie de ses ressources naturelles sur ce continent. Le potentiel
d’échanges entre Russie-Japon-Chine-Inde est considérable.
A partir des années 2000, le nombre d’échanges avec l’Asie a fortement augmenté,
mais elle est stoppée en grande partie en 2005, à cause de certains problèmes sociaux Russes.
La Chine est le principal pays asiatique avec lequel la Russie échange (ils échangent deux fois

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plus avec la Chine qu’avec le Japon, 2ème). Avec la Chine, pas moins de 25 000 Millions de
dollars sont échangés. Mais des tensions entre ces deux pays sont tout de même présentes, à
cause d’un manque de réformes structurelles.
La Russie étant dépendante du prix du pétrole, il faut donc investir et attirer des investissements
venant de l’étranger. Car 65% des exportations russes sont liées au pétrole. Il y a donc une
dépendance de la politique à l’égard des exportations pétrolières, ce qui est une problématique
pour ce pays. Car les fluctuations des prix a un impact sur les courants : une hausse du prix du
pétrole est favorable à la Russie, alors qu’à l’inverse, une baisse du prix est défavorable à la
Russie.
Les hydrocarbures sont donc une base du commerce extérieur russe. C’est un pays mono-
producteur de matières premières, même si son PIB reste stable.
Malgré la crise de 2008, le ratio du PIB russe reste stable, grâce à la hausse du prix du pétrole.

c. Capitalisme

L’Etat est une entité arbitre, au même titre que la banque centrale russe. Il définit les
règles de l’économie de marché et s’occupe de son organisation et de son développement. Le
groupe de travail OCDE est aussi situé dans les entités arbitre. Cette organisation non
gouvernementale est une politique de développement, de recherche et de défense. C’est un
soutien à l’économie de marché, puisqu’il lutte contre le développement de la corruption. Les
bureaucrates ont décidé de monétiser leurs privilèges pour en faire des propriétés mais le régime
s’est effondré. Il a pris le contrôle des médias, puis du pétrole et du gaz. La politique de Poutine
incite à penser pour l’argent la puissance. La richesse matérielle devient alors une forme
d’injustice.
Poutine va jusqu’à prendre le contrôle des médias, du pétrole et du gaz. Il crée la première
chaîne de télévision privée du pays.
Dmitri Medvedev ancien président Russe voulait une modernisation au sein de la Russie. Pour
se faire, il voulait se débarrasser de l'État semi-hiérarchique. Car en 2012, la Russie n’est
compétitive ni à l’égard des Pays en Développement, ni des Pays Développés.
Membre permanent du Conseil de Sécurité, faisant partie du G20, puissance nucléaire, spatiale,
et énergétique, la Russie occupe une place de plus en plus importante dans ce monde. Elle a
une envie de modernisation et d’émergence. Pour cela, elle va ouvrir de nouveaux espaces
stratégiques, politiques, et économiques. La « marque » BRIC est une bonne publicité pour la
Russie, qui l’a très bien exploitée. La Russie s’en est servie comme un symbole de nouveau
mode de gouvernance. Elle a donc une bonne notoriété. Elle est passée de « nain économique
» à acteur géo-économique. Elle est désormais dans le Top 10 des économies mondiales. La
Russie a un développement à fort potentiel grâce à des partenariats avec l’Europe, et à
l’émergence de ces relations. Elle crée un capitalisme d’Etat.
Après la crise de 1998, les recettes de l’Etat sont multipliées par 3,4 entre 1999 et 2007. Les
dépenses de l’Etat ont quadruplé. La dette publique passe de 100% du PIB à 8% en 10 ans. On
constate donc une nette baisse de cette dette publique, grâce à une meilleure politique
économique russe. Mais malgré tout, il y a un manque de moyens consacrés au financement
d’infrastructures et de capital humain. Il y a aussi des manques dans les domaines de la santé,
de l’environnement et de l’éducation. Donc création d’un péril de l’équilibre
macroéconomique.

Les fraudes aux élections législatives ont servi de déclencheur à la crise. En 1991,
économie ruinée, capital humain appauvri, vide, et épuisement moral. Suite à la rébellion contre
Eltsine, vient le jeune « héros » Poutine en 1993. Deux facteurs ont rendu Poutine populaire :
la croissance économique ce qui lui a permis de payer des salaires et des pensions en retard. Et

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la poursuite de la guerre en Tchétchénie. Il y a donc un retour de l’Etat.

2. Les institutions et leurs complémentarités

Les institutions tels que l'état et l'OCDE sont complémentaires entre elles.
En effet, les entreprises corrompent l'Etat depuis de nombreuses années en Russie.
Pour autant, le groupe de travail de l'OCDE tente de lutter contre cette corruption devenue trop
présente.

Les banques sont aussi complémentaires avec les entreprises et l’Etat. En effet, alors
que l’Etat prend des mesures radicales pour tenter de relever l’économie russe en passant par
les entreprises, ces dernières investissent dans de grands domaines en corrompant l’Etat.

3. Les transformations nécessaires

Depuis les années 2000, la Russie tend à devenir un Etat arbitre et facilitateur avec de
nouvelles réformes aussi bien sur le plan économique que financier. L’Etat lance de nouvelles
réformes comme la réforme fiscale, le code du travail ou encore la gouvernance d’entreprises.
L’Etat prend également en main de nombreuses entreprises clés ce qui lui donne un rôle d’acteur
dans l’économie russe. Son but est d’élever la Russie au rang international. Il renforce sa
position dans les secteurs variés comme l’automobile, l’aéronautique, le diamant et le nucléaire.

II. La performance du capitalisme de la Russie

1. Introduction

« Le capitalisme est un système économique fondé sur un marché libre, la concurrence,


la recherche du profit et la propriété privée des moyens de production ». En d’autres mots il est
caractérisé par la liberté d'échange et la prédominance des capitaux privés. Au niveau de la
Russie, le capitalisme n’est arrivé qu’en 1992 lorsque le président Eltsine et le gouvernement
d'Egor Gaïdar décident d’abandonner l’économie socialiste. C’est ce Capitalisme d’Etat qui va
peu à peu aider la Russie quant à ses objectifs à l’international. L’Etat obtient alors le premier
rôle au sein de l’économie du pays. En 2014, des suites de la chute du président Ukrainien, la
Russie envahit la Crimée. La crise de Crimée durera un mois, en 2014. Aujourd’hui la Crimée
a été annexée à la Russie suite à un référendum. Nous pouvons alors nous demander, quelles
répercussions a eu la crise de Crimée sur l’économie Russe ?

2. Contexte
a) Historique

Un élan révolutionnaire venu de l’Ouest de l’Ukraine se propage. Après des semaines de chaos,
le président Ukrainien, Viktor Ianoukovitch, est destitué; le 22 février 2014. Le 26 février le
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désir Russe de “rattacher la Crimée à la Russie” est évoqué. Les troupes pro-russes débarquent
en Crimée le 28 février 2014; suite à la demande de Ianoukovitch, ancien président. En effet,
celui-ci fui en Russie demander de l’aide aux forces armées Russes, pour faire régner l’ordre.
C’est le début de l’occupation Russe, et de la crise de Crimée. La crise de Crimée durera un
peu plus d’un mois (26 février 2014-28 mars 2014). Elle est qualifiée de “crise diplomatique
internationale”. C’est le 27 février que la Russie débarque en Crimée, et s’empare des sièges
du parlement et du gouvernement local. Le drapeau Russe est hissé. Le 6 mars 2014, la Crimée
demande un référendum en demandant à Poutine un rattachement à la Russie. Le 11 mars, la
Crimée adopte "une déclaration d'indépendance de la république autonome de Crimée et de la
ville de Sébastopol" à l'égard de l'Ukraine. C’est donc le 16 mars, que le rattachement est voté
par référendum (96.6% pour). Enfin, c’est le 18 mars que Moscou officialise l’annexion de la
Crimée.

b) Économique

En 2007, avait été établie, en Russie, la “Stratégie 2020”, concernant la politique


macroéconomique de 2010 à 2020. Trois scénarios étaient alors envisagés. Le premier, et plus
favorable, prévoyait de moderniser l’économie Russe (effort d’investissement, productivité
des facteurs accélérée, taux de croissance du PIB 6-7%). Mais la crise financière de 2009 a
entravé l’économie russe, avec un taux de croissance du PIB de 4.5% en 2010, et de 4% en
2011. Un note alors un fort ralentissement de l’économie. Un ralentissement structurel. L’idée
de moderniser l’économie devient difficile à mettre en place, et ce n’est pas sans
conséquences. La russie de suit pas le rythme. Et cela pose problème notamment du côté de la
conjoncture Européenne, qui est le principal partenaire commercial du pays. Ainsi, à l’aube
de 2014, le prévisions concernant une croissance à long-termes ne sont pas bonnes, on parle
d’une croissance à 2-3%. C’est-à-dire, deux fois moins que ce qui est nécessaire à ce moment-
là. C’est à cette période que commence la crise Ukrainienne, de Crimée.

3. Répercussions

De cette intervention russe en Crimée découle des répercussions sur le capitalisme


russe et son économie. On peut distinguer deux types de répercussion, qui sont les répercussions
directes de l’intervention et les répercussions dû aux sanctions que la Russie a reçu. Le panel
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de conséquence est large, il va des fluctuations de la monnaie, à la modification géographique,
au contrôle des énergies et aux variations des entreprises suite aux événements. Premièrement,
la Russie possède un intérêt sur l’énergie en occupant la Crimée. En effet, cette région est dotée
d’une grande réserve de gaz en mer noire ce qui n’est pas négligeable pour un pays comme la
Russie d’avoir accès à ces ressources naturelles.
Les effets économiques se sont rapidement fait sentir avec l’effondrement de la bourse de
Moscou, des chiffres vertigineux accompagnait la chute financière en seulement une journée.
Les conséquences de la chute de la bourse furent immédiat : la monnaie russe a perdu
drastiquement de sa valeur (8% par rapport aux dollars, euros). Cet événement qui a lui-même
entraîné une hausse des taux directeurs. Cette masse de mouvement financier a donc installé un
climat tendu et incertain pour tous les agents économiques de la région. L’inflation a aussi fait
partie des malheurs de l’intervention russe.
La chute du rouble entraîne donc une baisse du pouvoir d’achat des agents économiques à
l’international, mais relance l’économie russe car les produits russes sont privilégiés à la
consommation. Ce mouvement protectionnisme est d’ailleurs, pour rejoindre l’actualité, ce que
propose le programme du candidat du Front National, Marine le Pen.
L’économie russe est basée en majeure partie sur la consommation des agents économiques du
pays. Si la confiance de ces acteurs n’est plus présente, dû aux dépréciations, à l’inflation et à
toutes les conséquences économiques, alors la Russie tourne au ralenti.
Au début de la crise, la Russie a su maintenir son économie à flot avec une croissance de la
consommation, toutefois moindre. Mais les tendances inflationnistes ont causé un grand tort au
pays. Les ventes ont commencé à chuter, et les entreprises ont été contraintes de licencier un
grand nombre d’employés à cause de la conjoncture économique.
Maintenant que nous avons expliqué les conséquences directes sur les marchés financiers et
l’économie russe de la crise de Crimée, nous allons aborder les conséquences dites indirectes,
dû aux décisions et aux sanctions prises par les autres pays.
Premièrement, des grandes nations comme les Etats-Unis, la France, le Canada ou encore
l’Australie et le Japon ont empêchés les visites de certains politiques russes sur leur territoire.
S’en est suivie, une vague d’interdiction de transactions d’affaires avec certaines entreprises
russes entre ces dernières et les pays cités auparavant. Le panel d’entreprises sanctionnées s’est
ensuite étendu à des secteurs comme l’énergie, l’armement et la finance; paralysant donc une
partie de l’économie russe. Un grand nombre de pays prend des décisions similaires et la Russie
finit par être handicapée suite à toutes ces sanctions.
Les marchés financiers refusent aussi l’émission de certains titres russes afin de s’attaquer à
tous les secteurs de l’économie Russe.
La Russie se voit donc contrainte de renflouer les caisses de plusieurs entreprises majeures de
son pays, comme Gazprom, afin d’éviter une crise économique. A titre comparatif, les Etats-
Unis avait aussi décidé en 2008 de soutenir certaines banques pour les maintenir à flot.

Pour finir, la Russie a donc mise en place, en réponse aux sanctions internationales, un
embargo sur des produits frais de l’agroalimentaire européen, canadien et américain qui n’a fait
qu’augmenter les prix des produits russes (tendance inflationniste) et déprécié le rouble sur les
marchés internationaux.

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L’économie russe a donc vécu une grande secousse suite à toutes les répercussions de la crise
de Crimée. La Russie ne s’est aujourd’hui toujours pas remise entièrement de cette crise sur le
plan économique.
Afin de stabiliser la situation, l’Ukraine et la Russie doivent parvenir à des accords sur le conflit
qui les séparent. Ces solutions doivent être pacifiques et durables pour que l’économie russe se
relance et que la confiance revienne dans ce capitalisme russe.

4. Conclusion

Pour conclure, la Russie est un pays émergent, grâce à ses ressources naturelles, comme le gaz
et le pétrole. Bien que ce pays ait connu des difficultés et des crises, le plongeant dans des
doutes profonds, grâce à ses ressources il a su relever la tête, et devenir une puissance
économique importante mondialement. Faisant partie du G20 et des BRICS, ce pays se sert de
ses qualifications pour avoir une bonne publicité, et donc pourquoi pas attirer de nouveaux
étrangers dans le pays. Mais Poutine, son président très populaire au début de son mandat,
devient de plus en plus autoritaire, prenant possession de la télévision, du pétrole, et du gaz. Il
a pris quelques décisions assez radicales, comme continuer la guerre en Tchétchénie, et aussi
augmenter les revenus et les pensions.
Ses exportations avec les pays européens, mais aussi asiatiques, sont un grand avantage pour la
Russie, car cela crée une hausse de son PIB, de ses revenus. Ce dernier devient donc une
puissance importante, et désormais, il a son mot à dire dans les congrès mondiaux. L’envie de
se développer au niveau des nouvelles technologies, mais aussi au niveau des naissances, et de
la santé, démontre bien son ambition de grandir et devenir pourquoi pas, une des plus grandes
puissances du globe.
La Russie a donc été présente militairement en Crimée ce qui a remis en cause le droit
international, les relations entre les pays ainsi que l’économie russe. Des conséquences
majeures sont notables, comme la tension régnant entre les pays occidentaux (UE, USA,
Canada) et la Russie ou encore les répercussions sur l’économie russe, mise à mal suite aux
événements. Aujourd’hui, la Crimée fait partie à 90% de la Russie suite à référendum pourtant
cette annexion pose encore problème à travers le monde. On ne sait pas encore ce que la Russie
prévoit et les conséquences sur son capitalisme, cependant, les événements sont à suivre
minutieusement, il en va de l’équilibre international.

5. Sources

- Article “L’économie Russe et les sanctions. Une évaluation des conséquences du


conflit Ukrainien”

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