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MASTER: Finances Publiques et Fiscalité

Module: Reddition de comptes en Finances Publiques

BEN AZZOUZ MOHAMED

Résumé:

le present écrit a pour objet de décrire les principaux référentiels d’évaluation de la gouvernance des
finances publiques. Et pour ce faire Mohamed MOINDZE commence par poser la question, qu’est-ce que
la bonne gouvernance des finances publiques ? plusieurs éléments apparaitre mais d’une manière
synthétique on peut dire que la bonne gouvernance désigne le système de prise des décisions par les
administrations publiques dont le but de gérer leurs affaires, avec exemption de corruption et tout en
respectant la primauté du droit. De final, la bonne gouvernance est indispensable pour le succès des
actions publiques.

En ce qui concerne les axes d’évaluation, ils sont en nombre de quatre à savoir :

 Responsabilité
 Transparence
 Prévisibilité
 Participation

Dans un deuxième lieu, l’auteur à présenter la perception de FMI en matière de la bonne gouvernance,
que à son tour élaborais un code de bonne pratiques et publié un « Manuel sur la transparence des
finances publiques » ainsi qu’un « Guide pour la transparence des recettes des ressources naturelles ».

Et ce, pour encourager plus de transparence des finances publiques, le code de la transparence des FP
repose principalement sur quatre grands principes, à savoir :

 Définition claire des rôles et des responsabilités


 Transparence des procédures budgétaires
 Accès du public à l’information
 Garanti d’intégrité

Ainsi, le FMI à met en place un rapport sur l’observation des normes et codes, RONC, qui permet aux
pays d’améliorer en termes de ;

 Classification budgétaire
 Présentation budgétaire
 Calendrier de préparation
 Le suivi et l’exécution
 La gestion des fonds de l’Etat
Pour la banque mondiale, dispose d’un programme pour le secteur public et la gouvernance et intègre
un nouveau discours axé sur la responsabilité, la décentralisation, la transparence, la lutte contre la
corruption, l’Etat de droit.

Ajoutant aussi que la banque mondiale se base essentiellement sur (EDP, PETS, CFAA, CPAR) pour le
diagnostic des finances publiques.

La bonne gouvernance selon OCDE est le fait que la communication systématique et dans les délais
opportuns de l’ensemble des informations budgétaires pertinentes. Il propose également une série de
bonnes mesures à appliquer dans les domaines de la préparation des principaux rapports budgétaires,
de la divulgation d’informations particulières, ainsi que de la qualité et de l’intégrité des informations.

Après avoir définis PEFA comme : (Public Expenditure and Financial Accountability – Dépenses publiques
et responsabilité financière) est un programme de partenariat entre plusieurs bailleurs de fonds dont les
initiateurs sont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la Commission européenne, le
Département pour le développement international du Royaume-Uni, le Ministère français des Affaires
étrangères, le Ministère des Affaires étrangères du Royaume de Norvège et le Secrétariat d’État aux
Affaires économiques de la Suisse. Son secrétariat est assuré par la Banque Mondiale. Il indique que ce
programme contient 31 indicateurs dont 28 indicateurs centré sur la gestion des finances publiques.

Le PEFA vise à promouvoir le rôle prépondérant des pays dans les réformes de la gestion des finances
publiques, en vue d’un meilleur alignement et d’une harmonisation avec les procédures des bailleurs de
fonds qui appuient les programmes de réforme nationaux, ainsi que le suivi des progrès enregistrés au
moyen du Cadre de mesure de la performance en GFP – Gestion des Finances Publiques. Dans 2
encadrer l’auteur présente le cadre de GEP et des principaux outils d’évaluations des systèmes de GEP,
en dehors de PEFA.

L’auteur présente Extractives Industries Transparency Initiative) est une initiative lancée en 2002 par le
Royaume-Uni au Sommet de Johannesbourg et soutenue par le G8 et la Banque Mondiale pour
encourager la publication des rapports réguliers sur les recettes perçues par l’Etat et les montants
versés par les industries extractives au titre de l’exploitation des ressources naturelles dans l’objectif
d’améliorer la gouvernance des ressources minières et garantir que ces recettes serviront à promouvoir
le développement durable et la réduction de la pauvreté.

Ainsi il enrichie la présentation par un encadré qui englobe les principes les avantages et les critères de
cette initiative.

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