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Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI

TD 28
Séries numériques

1
Exercice 1 : Pour tout entier n > 0 on pose : un = n2 +2n
. Déterminer deux constantes réelles α et β telles
β
que ∀n ≥ 1 un = αn + n+2 ·.
P
En déduire que la série un converge et donner sa somme.

Exercice 2 : [corrigé]
(Q 1) Utiliser la formule de Taylor avec reste intégral pour démontrer que pour tout x ∈ R la série de terme
n
général xn! est convergente et donner la somme de cette série.
P (−1)n−1
(Q 2) De même, quelle serait la nature et la somme si elle existe de n ?

Exercice 3 : [corrigé] Préciser la nature des séries ci-dessous et calculer leurs sommes en cas de
convergence.
P 2n +1 P 1
(Q 1) 3n ; (Q 5) (2n+1)(n+2) ;
P n
(Q 2) 2n ;
 
P n+1
(Q 6) ln n−1 ;
P 1
(Q 3) 22n+4
;  
n
P n2 +3n+2
(Q 7) ln .
P
(Q 4) (n−1)! ; n2 +3n

Exercice 4 : Déterminer la nature des séries suivantes :


P 1 P ln(n)
(Q 1) n1/3
; (Q 6) n4
;
P 1 P n2
(Q 2) n3 ; (Q 7) 4n ;
n2 e−n ;
P
(cos(1/n) − 1) ;
P
(Q 3) (Q 8)
sin( n1 ) − tan( n1 ) ;
P Arctan(n) P 
(Q 4) n2 +1 ;
(Q 9)
P cos(n)+2 P √ 2 √ 
(Q 5) ; (Q 10) n + n + 1 − n2 + 1 .
n2

X
Exercice 5 : Soient a, b ∈ R. Déterminer la nature de la série de (ln n + a ln(n + 1) + b ln(n + 2)) en
n≥1
fonction des réels a et b. Calculer la somme lorsqu’il y a convergence.

Exercice 6 : Soit α > 1


[corrigé]
X 1
(Q 1) Quelle est la nature de la série ?

n≥1
(Q 2) Soit k un entier naturel supérieur ou égal à 1. Montrer :
k+1
1 1 1
Z
≤ dx ≤ α .
(k + 1)α k x α k

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(Q 3) En déduire :
+∞ +∞ +∞
1 dx X 1
X Z
≤ ≤ ,
kα n xα kα
k=n+1 k=n

puis :
+∞
X 1 1 1
Rn = α
∼ α−1
.
k α−1n
k=n+1

Exercice 7 : [corrigé] (Critère des séries alternées) Soit (uk )k∈N\{0} une suite réelle décroissante qui
converge vers 0. On considère la série de terme général (−1)k−1 uk et on note sa somme partielle Sn =
Xn
(−1)k−1 uk .
k=1
1. En étudiant les suites (S2n )n∈N\{0} et (S2n−1 )n∈N\{0} démontrer que la série de terme général (−1)k−1 uk
converge et que sa somme, notée S, vérifie : pour tout n ∈ N \ {0}

S2n ≤ S ≤ S2n−1 (5)

2. Montrer que pour tout entier n ∈ N \ {0} on a :

|S − Sn | ≤ un (6)

+∞
X (−1)k−1
3. On admet que converge vers ln(2). Soit p ∈ N. Déterminer un entier naturel Np tel que
k
k=1
n
X (−1)k−1
est une valeur approchée de ln(2) à 10−p pour tout n ≥ Np .
k
k=1

ln(x)
Exercice 8 : [corrigé] Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par : f (x) = x2
.
(Q 1) Vérifier que f est décroissante sur [1; +∞[.
(Q 2) Après avoir interprété graphiquement l’inégalité suivante, montrer que ∀k ≥ 2 :
Z k+1 Z k
f (t) dt ≤ f (k) ≤ f (t) dt
k k−1

f (k)

k−1 k k+1

(Q 3) Soit la suite de terme général :


n
X ln(k)
Sn =
k2
k=2
avec n ≥ 2.
(a) Montrer que la suite (Sn )n≥2 est croissante.
(b) Soit n ≥ 2. En utilisant la première question, obtenir un encadrement de Sn .
(c) Soit a, b ≥ 1. Montrer que
b
ln(a) ln(b) 1 1
Z
f (t) dt = − + −
a a b a b

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(d) En déduire que (Sn )n≥2 est majorée puis qu’elle converge vers L.
(e) Montrer que L vérifie :
1 ln(2)
+ ≤L≤1
2 2

P ln(n)
PROBLEME 1. Étude de la série n .
P ln(n)
On somme Sn la somme partielle d’indice n de la série n .
Q I) Généralités.
(a) Montrer que f : x 7→ ln(x)
x est définie sur [3; +∞[ , continue, décroissante.
RN
(b) Calculer 3 f (t) dt pour N > 3.
Q II) Elle diverge.
(a) En utilisant la méthode des rectangles et en l’illustrant, montrer que pour n ≥ 4 :
n+1 n+1 n
ln(k) ln(t) X ln(k)
X Z
≤ dt ≤
k 3 t k
k=4 k=3

(b) Puis, en déduire un encadrement de Sn = nk=2 ln(k)


P
k .
P ln(n) ln2 (n)
(c) Montrer donc que n diverge et montrer que un équivalent de Sn est 2 .
2
Q III) Développement asymptotique des sommes partielles. On cherche ici à montrer que Sn = ln 2(n) + c + o(1)
ln(n) ln2 (n−1)−ln2 (n)
avec c ∈ R. On pose : un = n + 2 .
n
ln2 (n)
X
(a) Vérifier que Sn = 2 + uk .
k=2
(b) Vérifier que ln2 (n − 1) − ln (n) = ln(n2 − n) ln(1 − n1 ).
2

− ln(n)
(c) En déduire qu’un équivalent de un est 2n2 .
P
(d) Montrer alors que un converge.
ln2 (n)
(e) En déduire que Sn = 2 + c + o(1).

PROBLEME 2. Exemple d’épreuve PT.



nn n
On pose : un = e n! .
n
un+1
(Q 1) Exprimer un en fonction de n.
(Q 2) Donner le développement limité à l’ordre 3 lorsque x tend vers 0 de ln(1 + x).
 
(Q 3) En déduire un équivalent de ln uun+1n
lorsque n tend vers l’infini.
 
(Q 4) La série de terme général ln uun+1
n
est-elle convergente ?
(Q 5) Que peut-on en déduire pour la convergence de (un )? On désignera l sa limite.
(Q 6) Donner en fonction de l et de n, un équivalent de n!.
(Q 7) En utilisant (∗), donner la valeur de l.
On a donc obtenu l’équivalent de Stirling :
√  n n
n! ∼ 2πn
e

3
Indications et solutions du TD 28 Mathématiques PTSI

Cette fonction est de classe C ∞ sur ] − 1; +∞[. Par


la formule de Taylor avec reste intégral :
n Z x
X f (k) (0) k (x − t)n (n+1)
Indications ln(1+x) = x + f (t) dt.
k! 0 n!
k=0

1 −1 2
f ′ (x) = ; f ′′ (x) = ; f (3) (x) = ; f (4) (x) =
1+x (1 + x)2 (1 + x)3 (
Correction de l’exercice 2 : (Q 1) La fonction exp est de classe
C ∞ sur R. Par la formule de Taylor avec reste inté- On montre par récurrence que
gral :
(−1)k−1 (k − 1)!
n Z x ∀k ≥ 1; f (k) (x) =
X exp(k) (0)(x − 0)k (x − t)n (1 + x)k
exp(x) = + exp(n+1) (t) dt
k=0
k! 0 n!
Ainsi, f (0) = 0, ∀k ≥ 1, f (k) (0) = (−1)k−1 (k − 1)!.
n x
xk (x − t)n
X Z
= + exp(t) dt n Z 1
k=0
k! 0 n! X (−1)k−1 (k − 1)! (1 − t)n (−1)n n!
ln(2) = + × dt
• Donc, pour x ≥ 0 : k=1
k! 0 n! (1 + t)n+1

n n Z 1
xk x (x − t)n Z x (x − t)n (−1)k−1 (1 − t)n
Z X
n
X =

exp(x)− = exp(t) dt



exp(t) dt + (−1) n+1
dt
k! n! n! k 0 (1 + t)

k=0 0 0 k=1

R x n
On obtient
d’après l’inégalité triangulaire. Or 0 (x−t) exp(t) dt =

n! n Z 1
R x (x−t)n X (−1)k−1 (1 − t)n
exp(t) dt. L’objectif est de se débarras- ln(2) − = dt

0 n! k n+1
0 (1 + t)
ser de exp(t) ou de (x − t)n afin de pouvoir cal- k=1
culer l’intégrale. En effet, ne tentons pas une inté- n
(1−t) n
gration par parties puisque cela nous ramènerait On observe que (1+t) n+1 ≤ (1 − t) pour t ∈ [0; 1].

à démontrer la formule de Taylor. On peut utiliser Par croissance de l’intégrale,


par exemple cette inégalité : n Z 1
(−1)k−1 i1
X h
ln(2)− ≤ (1−t)n dt = −(1−t)n+1 /(n+1) =

n n
(x − t) (x − t)
k
exp(t) ≤ ex k=1 0 0
n! n!
Par croissance de l’intégrale et linéarité : Par le théorème de l’encadrement,limn→+∞ ln(2) −
Pn (−1)k−1
Z x Z x k=1 k
= 0 et ainsi,
(x − t)n (x − t)n
exp(t) dt ≤ ex dt
n! n! +∞
0 0 X (−1)k−1
n+1 x
= ln(2) .
k
n
h i
xn+1
Rx
D’autre part, 0 (x−t)
n!
dt = −(x−t)
(n+1)!
= (n+1)! . n=1
0
Finalement,
n Correction de l’exercice 3 :
xk ex xn+1
X
exp(x) − ≤

k=0
k! (n + 1)!
n
(Q 1) On
P remarque que 2 3n+1 = (2/3)n +(1/3)n . Les séries
ex xn+1
(2/3)n et (1/3)n converge en tant que séries
P
Par croissances comparées, on sait que →n→+∞ (n+1)!
0. Par le théorème de l’encadrement, on en dé- géométriques de raison P 0 ≤ 2/3 < 1, 0 ≤ 1/3 < 1.
duit que exp(x) − n
P xk Par linéarité, la série (2/3)n +(1/3)n converge. De
k=0 k! →n→+∞ 0 et ainsi,
+∞ k
plus, sa somme est égale à
X x
= ex . 1 1
k=0
k! + = 9/2.
1 − 2/3 1 − 1/3
• Pour x ≤ 0, on obtient P n
(Q 2) 2n
; On sait que :
n
X xk x (x − t)n 0 n Z O
x)npositive.
Z Z
(x − t) suite (n/2(tn −

exp(x)−

= exp(t) dt ≤
• La
exp(t) dt = ) est exp(t) dt
k! n! n! n n!

= O(1/n2 ) et la série
0 x x
P 1
k=0 • De plus, n/2 n2
converge
en tant que série de Riemann avec α = 2 > 1.
La suite du raisonnement est la même. P n
(−1)n−1 Par le théorème de comparaison, la série converge
(Q 2) Les premiers termes sont 11 + −1
2
+ 1
3
+· · · + n
. 2n
.
On reconnait le début du développement limité de P 1 1
f : x 7→ ln(1 + x). Effectuons la même démarche. (Q 3) 22n+4P
; On remarque que 22n+4 ; = 214 × 41n . Or
la série n≥0 41n converge en tant que série géomé-
trique de raison 0 ≤ 1/4 < 1. Par linéarité, la série
Indications et solutions du TD 28 Mathématiques PTSI

1
P
22n+4
converge. De plus, la somme est (Q 3) On somme entre n et N et on obtient par la relation
de Chasles :
1 1
× = 1/12. Z N+1 k=N Z N
16 1 − 1/4 1 X 1 1
α
dx ≤ α
≤ α
dx
P n n x k n−1 x
(Q 4) ; On sait que : k=n
(n−1)!
n
• La suite ( (n−1)! ) est positive. Or
Z N+1 h x−α+1 iN+1
n
• De plus, par croissances comparées, (n−1)! = O(1/n2 ) 1 1  1 1 
dx = = −
et la série
P 1
converge en tant que série de Rie- n xα −α + 1 n α − 1 nα−1 (N + 1)α−1
n2
mann avec α = 2 > 1. et
P n
Par le théorème de comparaison, la série (n−1)!
Z N
1 1  1 1 
converge . α
dx = α−1
− α−1
P 1 n−1 x α − 1 (n − 1) N
(Q 5) (2n+1)(n+2)
; On sait que :
1 1
1
• La suite ( (2n+1)(n+2) ) est positive. (Q 4) On remarque que N α−1 →N→+∞ = 0 et (N+1) α−1 →N→+∞ =
0 comme α > 1.
• De plus, par croissances comparées (sinon faites
Par passage à la limite (avec N → +∞) dans l’in-
1
un équivalent), (2n+1)(n+2) = O(1/n2 ) et la série
P 1 égalité, on obtient
n2
converge en tant que série de Riemann avec
α = 2 > 1. 1 1
+∞
X 1 1 1
P 1 ≤ ≤
Par le théorème de comparaison, la série (2n+1)(n+2) α − 1 nα−1 k α α − 1 (n − 1)α−1
k=n
converge .
(Q 6) On sait que : Finalement,
 
n+1 +∞
• La suite (ln n−1 ) est positive. X 1
  k α
n+1 2 2 k=n
• ln n−1 = ln(1 + n−1 ) ∼ n−1 ∼ n2 et la série 1 1
→n→+∞ 1
P1 α−1
× nα−1
n
diverge en tant que série de Riemann avec
α = 1. par le théorème de l’encadrement. Par définition,
1
P
Par le théorème de comparaison, la série (2n+1)(n+2)
+∞
diverge . X 1 1

Sinon, on peut utiliser la définition. On s’intéresse kα (α − 1)nα−1
k=n
aux sommes partielles.
N N N N+1 N−1
X X X X Correction
Xde l’exercice 7 :
ln((n+1)/(n−1)) = ln(n+1)− ln(n−1) = ln(n)− ln(n) = ln(N +1)+ln(N )−ln(2)−ln(1)
n=2 n=2 n=2 n=3 n=1
PN (Q 1) On étudie la monotonie de ces suites puisque l’on
par sommes télescopique. Ainsi, n=2 ln((n+1)/(n− sait que la suite (un ) est décroissante.
1)) →N→+∞ +∞. P2n+2
(−1)k−1 uk − 2n k−1
P
P  n2 +3n+2  (a) S2(n+1) −S2n = k=1 k=1 (−1) uk =
2n+1 2n
(Q 7) ln n2 +3n . (−1) u2n+2 +(−1) u2n+1 = u2n+1 −u2n+2 ≥
On sait que : 0 car la suite est décroissante. Donc (S2n ) est
 2  croissante.
• La suite (ln nn+3n+2 ) est positive.
(b) S2(n+1)+1 −S2n+1 = 2n+3 k−1
uk − 2n+1 k−1
P P
k=1 (−1) k=1 (−1) uk
2 +3n

(−1)2n+2 u2n+3 + (−1)2n+1 u2n+2 = u2n+3 −


 2 
• ln nn+3n+2
2 +3n
2
= ln(1 + n2 +3n 2
) ∼ n2 +3n ∼ n22 et
P 1 u2n+2 ≤ 0 car la suite est décroissante. Donc
la série n2
converge en tant que série de Rie- (S2n+1 ) est décroissante.
mann avec α = 2 > 1.
P  2  (c) S2n+1 − S2n = (−1)2n u2n+1 → 0. En effet,
Par le théorème de comparaison, la série ln nn+3n+2 2 +3n |S2n+1 − S2n | = u2n+1 et par hypothèse la
converge. suite (un ) converge vers 0, donc sa suite ex-
traite également.
Correction de l’exercice 6 :
Les deux suites sont donc adjacentes. Par le théo-
rème des suites adjacentes, elles convergent vers le
(Q 1) Par le théorème sur les séries de Riemann, la série même nombre que l’on note S. De plus, on sait que :
X 1
converge. pour tout n ∈ N \ {0}

n≥1
S2n ≤ S ≤ S2n−1 (5)
(Q 2) La fonction x 7→ x1α est décroissante sur [k; k+1]. En
utilisant l’interprétation de l’intégrale en tant que (Q 2) Soit n ∈ N. Alors si n est paire égale à 2p, on obtient :
aire, on obtient
Z k+1 Z k S2p ≤ S ≤ S2p−1 ⇔ 0 ≤ S − S2p ≤ S2p−1 − S2p
1 1 1
α
dx ≤ α
≤ α
dx
k x k k−1 x
Indications et solutions du TD 28 Mathématiques PTSI

Or S2p−1 − S2p = −(−1)2p−1 u2p = u2p . On obtient lement, on a montré que ∀k ≥ 2 :


donc 0 ≤ S − S2p ≤ u2p . De même, si n est impaire Z k Z k
égale à 2p − 1 alors f (t) dt ≤ f (k) ≤ f (t) dt
k+1 k−1
S2p − S2p−1 ≤ S − S2p−1 ≤ 0
(Q 3) (a) Sn+1 − Sn = ln(n+1) ≥ 0. Par conséquent, la
Or S2p − S2p−1 = (−1)2p−1 u2p = −u2p . Ainsi, (n+1)2
suite est croissante.
−u2p ≤ S −S2p−1 ≤ 0 ⇒ |S −S2p−1 | ≤ u2p ≤ u2p−1 (b) On somme pour k allant de 2 à n :
car la suite est décroissante. n Z
X k n
X n Z
X k

On a montré par disjonction des cas que : f (t) dt ≤ f (k) ≤ f (t) dt


k=2 k+1 k=2 k=2 k−1

∀n ∈ N, |S − Sn | ≤ un Z n+1 Z n
⇔ f (t) dt ≤ Sn ≤ f (t) dt
2 1
(Q 3) La suite (1/k)k≥1 est positive et décroissante. Par
P ((1)k−1 (c) On effectue une intégration par parties. On
le théorème des séries alternées, la série k pose :
converge.
+∞ 1
X (−1)k−1 u′ (x) = ; u(x) = −1/x
(Q 4) On admet que converge vers ln(2). Soit x2
k
k=1
n et
(−1)k−1 1
v(x) = ln(x); v ′ (x) =
X
p ∈ N. Déterminer un entier naturel Np tel que .
k x
k=1
est une valeur approchée de ln(2) à 10−p pour tout Ces deux fonctions u et v sont de classe C 1 sur
n ≥ Np . Par Q3, on en déduit que [a; b]. Ainsi,
Z b h − ln(x) ib Z b 1 1
n
(−1)k−1 1 ln(x) ln(a) ln(b) h
dx = + × dx = − +
X
| ln(2) − |≤ x 2 x
k n a a a x x a b
k=1

On pose alors Np = 10p . Alors ln(a) ln(b) 1 1



= + −
a b a b
n
X (−1)k−1 Rn Rn
∀n ≥ 10p , |S − | ≤ 10−p . (d) Finalement, Sn ≤ 1 f (t) dt et 1 f (t) dt =
k
k=1 − ln(n)
n
+1− n1 ≤ 1. La suite (Sn ) est croissante
et majorée par 1. Par le théorème des suites
Correction de l’exercice 8 : monotones, elle converge vers un réel L ≤ 1.
(e) On utilise l’encadrement vérifié par Sn .
(Q 1) La fonction f est dérivable sur son ensemble de dé- Z n+1 Z n
finition en tant que quotient de fonctions dérivables. f (t) dt ≤ Sn ≤ f (t) dt
On a 2 1
R n+1 ln(2) ln(n+1) 1
1 De plus, f (t) dt = − + −
x2 × − ln(x) × 2x x[1 − 2 ln(x)] 1 − 2 ln(x)
2 2 n+1 2

∀x > 0, f (x) = x = =
1
→ ln(2) 1
+ par croissances comparées.
n+1 2 2
x4 x4 x3 R n
Et 1 f (t) dt → 1. Par passage à la limite dans
D’où les variations de f : les inégalités précédentes, on en déduit que
x 0 e1/2 +∞
1 ln(2)

f (x) + 0 − + ≤L≤1
2 2
1/2e
✒ ❅

❅❘ ⋆ ⋆ ⋆
f −∞ 0
⋆ ⋆
(Q 2) La fonction f est décroissante sur [k; k + 1] et [k − ⋆
1; k]. Ainsi, l’aire sous la courbe entre k − 1 et k
est supérieure à l’aire du rectangle de formé par les
points (k−1, 0), (k, 0), (k, f (k)). Ce rectangle est par
Rk
ailleurs d’aire égale à f (k). Donc, k−1 f (t) dt ≥ f (k).
De même, l’aire sous la courbe entre k et k + 1 est in-
férieure à l’aire du rectangle de formé par les points
(k, 0), (k+1, 0), (k, f (k)). Ce rectangle est par ailleurs
Rk
d’aire égale à f (k). Ainsi, k+1 f (t) dt ≤ f (k). Fina-

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