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Nous tenons à insister sur le fait que, si ce guide met à votre disposition des informations et
des réponses à de nombreuses interrogations qui vous concernent, elles ne sont en aucun
cas suffisamment développées pour remplacer les échanges avec votre équipe médicale
et, bien sûr, avec le médecin traitant qui vous accompagne hors de l’hôpital.
Jean-Louis Bertou
Président de l’association France Côlon
Chapitre I - Comprendre le cancer colorectal 6
t Colorectal, pourquoi ce terme ? 7
t Comment se développe une tumeur ? 8
t Prévenir le cancer colorectal en limitant les facteurs de risque 8
t Comment se développe un cancer colorectal ? 9
- Dernières données chiffrées en France 9
t Quels sont les facteurs de risque du cancer colorectal ? 10
- Prévenir le cancer colorectal chez ses proches ? 11
t Comment mon cancer a-t-il été diagnostiqué avec certitude ? 12
- L’examen des ganglions lymphatiques 12
t Comment détermine-t-on le stade d’un cancer colorectal ? 13
- Qu’appelle-t-on bilan d’extension ? 14
t Comment évolue un cancer colorectal sans traitement ? 15
Lexique 40
Références 43
Œsophage
Intestin grêle
Cæcum
Sigmoïde
Rectum
Anus
7
Comment se développe une tumeur ?
Tout au long de notre vie, nos cellules se multiplient pour remplacer celles qui meurent naturellement
ou celles qui sont endommagées. Sous la direction de nos gènes (ADN), elles croissent de façon
contrôlée et ordonnée, et se reproduisent à l’identique. Mais, il arrive que des erreurs (mutations)
se produisent dans la division de l’ADN. Des mutations successives peuvent modifier la
multiplication de ces cellules : multiplication désordonnée, incapacité à reconnaître les signaux
d’autodestruction, par exemple. Ces modifications sont normalement réparées par l’organisme.
Mais, dans certains cas, les cellules perdent cette faculté de réparation et se multiplient jusqu’à
former une masse : la tumeur.
Celle-ci peut être :
bénigne (non cancéreuse) quand les cellules restent localisées et ne se propagent pas ;
maligne (cancéreuse) quand les cellules se divisent de façon désordonnée et présentent un
aspect irrégulier. Ces cellules peuvent quitter la tumeur mère, se répandre dans le corps et
former de nouvelles tumeurs (les métastases).
8
Comment se développe un cancer colorectal ? (2,3)
La paroi du côlon comporte quatre couches différentes :
la muqueuse (couche la plus interne) ;
la sous-muqueuse ;
la musculeuse (deux couches de muscles) ;
la séreuse (couche externe) qui constitue une partie du péritoine
(l’ensemble des membranes qui tapissent les viscères et la cavité abdominale).
Du fait de mutations lors de la reproduction des cellules de la couche muqueuse, celles-ci peuvent
se transformer en tissu cancéreux. Souvent, les cancers colorectaux évoluent à partir de polypes
(des amas de cellules ressemblant à une petite grappe sur la surface interne du côlon ou du rectum).
Ces polypes sont le plus souvent bénins, mais lorsque leur taille devient supérieure à un centimètre
de diamètre, ils peuvent devenir cancéreux. On estime qu’entre 60 et 80 % des cancers se développent
à partir d’un polype.
9
Quels sont les facteurs de risque du cancer colorectal ? (5,6)
Les facteurs qui provoquent l’apparition d’un cancer colorectal sont encore largement méconnus.
Mais on en connaît certains qui peuvent augmenter le risque de souffrir de cette maladie.
L’âge : le risque de cancer colorectal augmente avec l’âge (la majorité des cancers colorectaux
sont diagnostiqués après 50 ans). Néanmoins des cas sont régulièrement diagnostiqués
chez des personnes plus jeunes.
Les antécédents familiaux : le risque d’avoir un cancer colorectal augmente dans la famille
d’un patient atteint de cancer colorectal. Il est d’autant plus important si deux parents
au premier degré sont atteints (parents, frères et sœurs, enfants), et surtout
si le cancer est survenu avant 50 ans. Cela concerne 15 % des cancers colorectaux.
En conséquence, une surveillance par coloscopie à partir de 45 ans est recommandée :
- si un membre de la famille au premier degré (parent, frère ou sœur, enfant)
a eu un cancer colorectal ou un polype de plus de un centimètre de diamètre avant 60 ans,
- si deux personnes ou plus de la famille au premier degré ont été atteintes
d’un cancer colorectal, quel que soit leur âge au moment du diagnostic.
Les syndromes héréditaires : certaines personnes peuvent présenter une prédisposition
à développer des polypes et des cancers colorectaux (5 % des cas).
Les antécédents médicaux : si une personne a déjà présenté des polypes, ou souffert
d’un cancer colorectal, elle est plus susceptible de développer un nouveau cancer de ce type.
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : il s’agit de la maladie de Crohn
et de la rectocolite hémorragique, en particulier si elles évoluent depuis plus de dix ans.
Le dépistage du cancer colorectal en cas de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
fait l’objet d’une surveillance coloscopique spécifique.
Le mode de vie : l’alimentation joue un rôle dans l’augmentation du risque de survenue du cancer
colorectal. Notamment la consommation de viandes rouges et de charcuterie. De même, il semble
que l’obésité et le surpoids (surtout chez les hommes et surtout en cas de surcharge en graisse
abdominale) soient des facteurs de risque, ainsi que la consommation de tabac et d’alcool.
Le risque de survenue d’un cancer colorectal augmente de 41 % en cas d’obésité.
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PRÉVENIR LE CANCER COLORECTAL CHEZ SES PROCHES (5)
Lorsqu’un cancer colorectal est diagnostiqué chez une personne de moins de 60 ans,
son médecin lui conseille de prévenir les membres de sa famille au 1er degré (parents,
enfants, frères et sœurs). En effet, ceux-ci doivent rapidement subir une coloscopie de
dépistage, leur risque de souffrir de cancer colorectal étant suffisamment élevé pour
justifier cet examen.
Malheureusement, en France, un faible pourcentage des personnes apparentées font
cet examen. Si vous avez des difficultés à signaler à vos proches qu’ils devraient subir
une coloscopie, parlez-en à votre médecin qui vous aidera à trouver les mots pour
aborder ce sujet avec eux. Annoncer à des personnes en bonne santé qu’elles doivent
faire un examen de dépistage parce que vous êtes vous-même malade n’est jamais
facile. Mais leur santé en dépend !
11
Comment mon cancer a-t-il été diagnostiqué avec certitude ? (1,5,7)
Selon le cas, votre médecin a suspecté la présence d’un cancer colorectal soit à la suite d’un test
de dépistage de sang dans les selles positif, soit au vu de vos symptômes.
Pour vérifier son hypothèse, il vous a prescrit une coloscopie qui a révélé la présence d’une tumeur
ou de polypes suspects. Des prélèvements (biopsies) ont été faits et ont été analysés dans un
laboratoire spécialisé (laboratoire d’anatomopathologie, souvent abrévié en « anapath »).
À la lecture du rapport d’analyse, votre médecin vous a adressé à un centre spécialisé pour un bilan
complet et une confirmation définitive de la présence d’un cancer colorectal.
Au cours de ce bilan, les médecins cherchent à mieux connaître la nature de la tumeur du côlon
ou du rectum, mais également à savoir si des cellules cancéreuses ont essaimé dans d’autres organes
pour former des tumeurs « filles », les métastases. Ce bilan comprend :
l’examen d’un prélèvement de la tumeur (biopsie) au microscope pour déterminer son stade
d’évolution, et éventuellement rechercher certaines mutations qui pourront guider le choix
du traitement ;
des examens d’imagerie médicale (scanners ou IRM) pour déterminer l’étendue de la tumeur,
voire la présence de métastases en particulier dans le foie, le péritoine et le poumon ;
un bilan de santé complet pour identifier d’éventuelles autres maladies qui pourraient exiger
une adaptation particulière du traitement.
L’ensemble de ces éléments vont guider la décision thérapeutique. En fonction de la nature de la
tumeur, du stade d’évolution de la maladie, de votre état général et de vos antécédents médicaux,
ce bilan permettra à votre médecin de vous proposer le traitement le mieux adapté.
12
Comment détermine-t-on le stade d’un cancer colorectal ? (1,2)
Pour déterminer ce qu’on appelle le stade d’un cancer colorectal, trois critères sont évalués :
la profondeur de la tumeur dans la paroi du côlon ou du rectum ;
l’atteinte ou non de ganglions lymphatiques par des cellules cancéreuses et le nombre
éventuel de ganglions touchés ;
la présence ou non de métastases dans d’autres organes.
Pour déterminer l’atteinte cancéreuse, votre médecin a recours à une classification
internationale, la classification TNM :
T pour la profondeur de la tumeur : de T1 (tumeur superficielle) à T4 (grosse tumeur qui
envahit les organes voisins) ;
N pour les ganglions atteints (« nodes » en anglais) : de N0 (ganglions non envahis par
des cellules cancéreuses), N1 (1 à 3 ganglions envahis) jusqu’à N2 (au moins 4 ganglions
envahis) ;
M pour les possibles métastases : M0 signifiant l’absence de métastase et M1 la présence
de celles-ci.
Une fois la classification établie, les tumeurs sont regroupées en cinq stades d’évolution numérotés
de 0 à IV. Les stades 0, I et II correspondent aux cancers limités au côlon ou au rectum :
stade 0 : la tumeur est de petite taille et non menaçante, elle n’a pas évolué au-delà de la
muqueuse ;
stade I : la tumeur a envahi les couches de tissus du côlon ou du rectum, mais elle n’a pas
atteint les tissus avoisinants ;
stade II : la tumeur a traversé la paroi et a envahi les organes avoisinants sans toucher aux
ganglions lymphatiques ;
stade III : cancers qui ont atteint un ou plusieurs ganglions proches du côlon ou du
rectum mais sans atteindre les organes éloignés ;
stade IV : cancers qui présentent des métastases, c’est-à-dire que la tumeur s’est
propagée à des endroits éloignés, le plus souvent dans le foie, le péritoine et le poumon.
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QU’APPELLE-T-ON BILAN D’EXTENSION ? (1)
Le bilan d’extension permet de vérifier la présence ou l’absence de métastases.
Il se compose :
d’un examen clinique ;
d’analyses de sang et radiologiques ;
du dosage du taux sanguin d’ACE (antigène carcinoembryonnaire), une substance
produite par les cellules cancéreuses. Cette substance n’est pas propre au cancer
colorectal et peut être élevée pour d’autres raisons que le cancer (maladies
inflammatoires de l’intestin, tabagisme, etc.) ;
du dosage de l’antigène carbohydrate, plus fréquemment CA 19-9, un autre marqueur
de tumeur digestive, lorsque le taux sanguin d’ACE est normal.
D’autres examens peuvent être utilisés en complément, notamment :
une échographie hépatique ou une IRM hépatique, en particulier s’il existe une
suspicion de métastases au niveau du foie ;
une scintigraphie osseuse ou un scanner cérébral
pour rechercher des métastases au niveau des os ou
du cerveau, en fonction des symptômes.
14
Comment évolue un cancer colorectal sans traitement ? (1,8)
15
16
Le traitement des cancers en général, et du cancer colorectal
en particulier, repose sur un ensemble de stratégies qui utilisent
les ressources de la chirurgie, des médicaments anticancéreux et,
dans le cancer du rectum, de la radiothérapie. Le choix de votre
traitement a été fait par une équipe pluridisciplinaire, en fonction
de l’étendue de la maladie, des caractéristiques de votre tumeur et des
particularités de votre cas.
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Les traitements du cancer colorectal (1,2)
La prise en charge du cancer colorectal repose sur trois types de traitements :
la chirurgie : votre chirurgien vous expliquera la technique opératoire qu’il utilisera dans
votre cas et vous parlera de l’éventualité d’une stomie (« anus artificiel »). La stomie est
généralement temporaire (quelques mois), le temps que l’intestin cicatrise, mais elle peut être
permanente, en particulier chez les patients opérés d’un cancer situé dans la partie basse du
rectum ;
les traitements médicamenteux (chimiothérapies et thérapies ciblées) : si le stade
d’évolution de votre maladie nécessite la prescription de médicaments anticancéreux,
votre oncologue prendra le temps de vous expliquer votre traitement, son mode et son
rythme d’administration. La chimiothérapie nécessite généralement la pose d’une chambre
implantable à cathéter (voir encadré ci-contre)
la radiothérapie (rayons) est plutôt réservée aux cancers du rectum, avant ou après chirurgie.
Son but est d’éviter des rechutes voire d’augmenter les chances d’une chirurgie qui préserve
les fonctions du rectum. Votre radiothérapeute vous informera sur votre traitement et le
rythme des séances.
Ces différents traitements peuvent être prescrits seuls ou associés et ont pour objectifs selon les cas :
d’enlever complètement une tumeur qui n’a pas fait de métastases ;
de réduire le volume de la tumeur et/ou des métastases ;
d’enlever des métastases ;
de diminuer le risque de récidive ;
d’augmenter la durée de vie (en ralentissant le développement de la tumeur et/ou des
métastases) ;
d’améliorer la qualité de vie.
Chacun de ces traitements peut présenter des effets indésirables plus ou moins gênants.
Il est important que vous en parliez à votre médecin, des solutions existent.
18
QU’EST-CE QU’UNE CHAMBRE IMPLANTABLE ? (1,2)
Pour faciliter l’administration des cures intraveineuses, il peut être nécessaire de poser
une chambre implantable (ou « Port-a-cath ») : un boitier-réservoir est placé sous la peau
au niveau de la clavicule, connecté à un tube souple (un cathéter) qui délivre la chimiothérapie
directement dans un gros vaisseau sanguin.
Posée sous anesthésie locale ou pendant l’opération destinée à retirer la tumeur, la chambre
implantable évite les dommages qu’une perfusion intraveineuse répétée provoquerait au
niveau des veines du bras. Grâce à ce dispositif, il suffit de piquer dans le boitier à travers la
peau pour administrer la cure. À la fin du traitement, la chambre implantable est retirée sous
anesthésie locale.
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Les stratégies thérapeutiques dans le cancer du côlon (2)
Le choix du traitement du cancer du côlon dépend de l’étendue de la maladie au moment
du diagnostic, mais aussi des particularités de chaque patient.
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Les stratégies thérapeutiques dans le cancer du rectum (11)
Comme pour le côlon, le choix du traitement du cancer du rectum dépend de l’étendue
de la maladie au moment du diagnostic et des particularités de chaque patient.
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Les effets indésirables des traitements du cancer colorectal
Chaque type de traitement contre le cancer colorectal peut provoquer des effets indésirables,
variables en nature et en intensité selon chaque patient. Des traitements existent pour soulager
la plupart de ces effets indésirables, n’hésitez pas à les signaler à votre équipe médicale.
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Les effets indésirables de la chimiothérapie dans le cancer colorectal (1,2,11)
Les effets indésirables de la chimiothérapie et des thérapies ciblées varient selon les médicaments
utilisés, les doses administrées et les personnes. On retrouve principalement :
de la fatigue après les séances ;
des nausées et des vomissements, voire une perte d’appétit ;
de la diarrhée ;
un risque accru d’infection ou d’hémorragie si la baisse des globules blancs
ou des plaquettes sanguines est importante ;
des sensations d’engourdissement ou de fourmillement au niveau des pieds ou des mains ;
des aphtes et des irritations de la bouche ;
des rougeurs au niveau de la peau.
La chute de cheveux est peu fréquente dans le traitement du cancer colorectal.
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Qu’appelle-t-on soins de support ?
Les soins dits « de support » visent à améliorer votre qualité de vie et votre confort pendant la
maladie. Différents types de soutien et de soins peuvent vous être proposés par l’équipe médicale
dès la consultation d’annonce du diagnostic et être poursuivis tout au long de la maladie ou selon
vos besoins.
Le soutien psychologique
Les paroles du médecin prononcées pendant la consultation d’annonce du diagnostic constituent les
premières informations précises reçues sur la nature de la maladie et sur ses traitements. Chacun y
réagit différemment : anxiété, mais également sidération, déni ou volonté affirmée de tout faire pour
se battre.
La souffrance psychologique liée à la découverte de la maladie, la peur du lendemain, la perte des
repères, l’altération de l’image de soi et de son corps, la difficulté de communiquer avec les proches
sont des facteurs déstabilisants.
Il est important que vous (et vos proches) puissiez exprimer et partager les sentiments qui vous
animent. Si vous ou l’un de vos proches souhaitez bénéficier d’un soutien psychologique, parlez-en
à votre équipe soignante qui saura vous orienter. De plus, au sein de votre établissement de soins,
il existe probablement des associations, des groupes de paroles, des espaces de rencontre et
d’informations. Vous pourrez y trouver des bénévoles à votre écoute.
Pour vous aider à gérer vos émotions (ou certains effets indésirables liés aux traitements), le recours
à des techniques de relaxation peut être utile. Votre équipe soignante saura vous orienter vers des
professionnels.
Le soutien nutritionnel
Vous pouvez perdre du poids au cours de votre traitement. De nombreux facteurs peuvent
être en cause, comme par exemple les nausées, l’anxiété, la prise de médicaments, la façon
dont vous vivez votre maladie, etc. Il arrive aussi que certaines personnes doivent modifier
leurs habitudes alimentaires, notamment en cas de stomie ou d’envies pressantes d’aller à
la selle. Les diététiciens vous aideront à lutter contre les effets indésirables des traitements
sur l’appétit et vous apprendront à identifier les aliments qui vous permettront la meilleure
autonomie en terme de besoin d’aller aux toilettes.
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Le soutien social
Parce qu’il existe des droits et des aides sociales auxquels vous pouvez peut-être prétendre ou
qui peuvent être revus à la hausse, un bilan social a dû vous être proposé dès l’annonce de votre
maladie. Ne tardez pas car certaines démarches sont indispensables et demandent plusieurs
semaines avant d’aboutir, en particulier si vous avez besoin d’aide lors de votre retour à la maison.
N’hésitez pas à consulter l’assistante sociale de l’hôpital ! Il n’y a pas de honte à faire valoir
ses droits et à bénéficier des aides prévues par la loi.
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26
Après l’intervention chirurgicale, la durée d’hospitalisation est
d’environ une semaine. Elle varie cependant en fonction de
l’intervention pratiquée, de la façon dont vous l’avez supportée
et de votre état de santé général. Ce chapitre aborde l’aspect pratique
du retour au domicile.
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En cas de stomie : quelques recommandations à respecter
Après la chirurgie, il est parfois nécessaire de mettre en place une stomie (« anus artificiel ») le
temps que le côlon cicatrise. Cette stomie est parfois définitive, lors de certains cancers du rectum.
La stomie consiste à connecter l’intestin à la paroi du ventre. Les selles sont alors recueillies dans
une poche comportant une partie qui adhère à la peau et un filtre pour évacuer et désodoriser les
gaz. Cette poche est fermée et jetable. Lors du changement de la poche, il est nécessaire d’enlever
les débris de selles sur la stomie et de nettoyer la peau autour. Un infirmier stomathérapeute viendra
vous aider à choisir l’appareillage qui vous convient le mieux et vous apprendra à le manipuler.
Il vous accompagnera pour que vous puissiez reprendre une vie personnelle, familiale, professionnelle
et sociale normale.
Il existe actuellement des techniques de lavement par la stomie qui évitent l’émission de selles par
la poche pendant 48 heures autorisant ainsi, durant cette période, le port d’une poche plus petite.
Ces lavements permettent donc de décider des périodes d’évacuation des selles. Compte tenu du
caractère solide des selles, aucun régime alimentaire particulier n’est recommandé.
Au premier abord, la stomie est souvent vécue comme une perte d’autonomie, voire un traumatisme.
Pourtant, de nombreux patients témoignent de sa facilité d’usage et, surtout, de sa bonne
intégration dans une vie active. Ceux qui ont connu le handicap lié aux besoins impérieux et
imprévisibles d’aller à la selle après une chirurgie du côlon considèrent parfois la stomie comme
un soulagement.
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TÉMOIGNAGE :
« La stomie ne m’arrête pas ! »
« Je suis stomisé depuis huit ans et j’ai acquis par expérience quelques astuces et
précautions pour pouvoir voyager librement et confortablement. Quand je prends l’avion
pour plusieurs heures, je fais attention à mon dîner la veille du départ. Je me contente d’un
repas léger, c’est-à-dire : jambon, riz, pâtes. Le matin, je m’équipe d’une poche vidangeable
avec des renforts qui me permettent de voyager en toute tranquillité.
Je change ma poche tous les deux jours, après l’avoir vidée plusieurs fois lors d’arrêts.
Par contre, quand je me baigne en piscine ou dans la mer, je change la poche systématiquement
tous les soirs, l’eau pouvant faire perdre un peu d’adhésivité à la poche.
Je mange vraiment de tout pendant le voyage, et avec la poche vidangeable, on se sent vraiment
en sécurité, voire plus qu’une personne lambda qui ne peut pas s’éloigner des toilettes en cas de
tourista !
Je confirme donc haut et fort que l’on peut continuer à vivre tout à fait normalement avec
une stomie. »
D’après le témoignage de Daniel (www.infostomie.com)
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Faire face aux bouleversements au quotidien
La période des traitements rythme le quotidien de la personne malade et de son entourage. Chaque
séance de chimiothérapie ou de radiothérapie est suivie d’effets indésirables plus ou moins intenses :
fatigue, douleur, etc. C’est une période où les moments de découragement sont fréquents, aussi
bien pour le patient que pour les proches qui l’accompagnent. La pratique régulière d’une activité
physique adaptée peut vous aider à mieux supporter votre traitement.
Pendant le traitement, malades et proches peuvent voir leurs caractères et leurs comportements
se modifier. Les personnes malades donnent parfois l’impression à leurs proches d’être inquiètes,
découragées ou bien irritables : c’est le signe légitime de difficultés à vivre la maladie.
Les modifications physiques liées aux traitements et plus particulièrement à la chirurgie modifient les
relations au sein du couple. Les couples confrontés à ces situations vont avoir besoin de temps pour
apprivoiser ce nouveau corps, se rassurer mutuellement, retrouver leur intimité et aménager leur
vie conjugale. Si votre sexualité est perturbée, vous pouvez en parler à votre psychologue ou à un
sexologue.
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Au domicile, des aides disponibles au quotidien (9)
Lors du retour au domicile, vous et vos proches n’êtes pas laissés seuls. Divers professionnels
peuvent intervenir pour vous rendre la vie plus facile.
l’infirmière libérale : selon les cas, elle pourra vous aider à débrancher la pompe qui finit
votre séance de chimiothérapie, vous aider à prendre soin de votre stomie, pratiquer des
injections, faire les prises de sang de contrôle, etc. ;
l’aide-ménagère : elle effectue les tâches ménagères courantes, les courses,
la préparation du repas ;
l’auxiliaire de vie : elle aide les personnes malades pour leur toilette, les repas, etc.
La prise en charge de ces aides par la collectivité pourra être partielle ou totale en fonction
de votre âge et de vos ressources.
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32
Durant les premières semaines qui suivent la fin des traitements,
vous devrez trouver de nouveaux repères. Pendant plusieurs mois,
votre vie s’était organisée autour des contraintes médicales.
Et puis, un jour, le médecin vous a annoncé la fin des traitements
et vous a proposé un rythme de surveillance.
La crainte de la récidive
Se sentir guéri prend du temps. La peur de la récidive est souvent présente à la moindre douleur
qui n’aurait eu aucune importance avant le cancer. Pendant cette période, vous pouvez ressentir
le besoin d’être rassuré par des examens réguliers. Les examens de contrôle peuvent vous
sembler ne pas être assez nombreux et, parfois, cela vous inquiète. Il faut savoir que des
examens trop rapprochés ne sont pas forcément utiles ; ils peuvent, au contraire, renforcer votre
angoisse. Petit à petit, ce besoin s’estompera.
Il va falloir vous éloigner de votre maladie, constater que plusieurs bilans de surveillance
ne montrent aucun signe d’évolution pour que vous puissiez vous sentir guéri et enfin bien
dans votre tête et votre corps.
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Un calendrier de consultations et d’examens à respecter (10)
Les personnes qui ont subi un traitement contre le cancer colorectal font l’objet d’un suivi médical
rapproché pendant plusieurs années, afin de dépister rapidement d’éventuelles récidives.
En général, ces patients font des examens de contrôle (tomodensitométrie ou échographie) à un
rythme défini par leur médecin. Une coloscopie est également pratiquée après six mois, puis un an plus
tard. Ensuite, des coloscopies de contrôle peuvent être faites tous les deux à trois ans. Des examens
sanguins sont également pratiqués, à la recherche de l’antigène carcino-embryonnaire (ACE, voir page 14).
Le rythme des consultations et des examens de suivi varie selon chaque cas.
Sachez que, même lorsque votre parcours de soins en service spécialisé est terminé, les différents
médecins participant à votre surveillance sont toujours informés des résultats pour vous accompagner
au mieux.
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TÉMOIGNAGE :
« Malgré toutes ces épreuves, la vie est belle ! »
« J’ai découvert mon cancer colorectal en février 2006 et j’ai été opéré en mars de la même
année du côlon sigmoïde, sans pose de poche, grâce à mon chirurgien. Les suites ont été
classiques, si ce n’est une occlusion qui m’a obligé à quelques jours d’hospitalisation
supplémentaires, mais sans gravité particulière, à part une perte de poids spectaculaire,
mais sans conséquences.
Les suites de cette intervention sont compliquées à vivre durant quelques mois, car notre
transit intestinal nous oblige à nous assurer de la proximité des toilettes. Si nous ne prenons
pas garde, ce comportement engendre un isolement néfaste, alors qu’avec le temps, nous
gérons de mieux en mieux ce phénomène, pour en faire abstraction au bout de quelques
années !
N’ayant pas eu recours, ni à la chimiothérapie, ni à la radiothérapie, les suites opératoires
ont consisté en un simple suivi coloscopique, qui se poursuivra durant de longues années
encore… c’est ce que je souhaite ! Pour terminer, je dirais, que malgré toutes ces épreuves, la
vie est belle ! »
D’après le témoignage de Jean-Louis (www.france-colon.fr)
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36
Après un cancer colorectal, la reprise du travail peut être perçue
comme un moment attendu ou comme une source d’angoisse.
Si le retour au monde professionnel est sans aucun doute un pas vers
une vie redevenue normale, il nécessite d’être soigneusement préparé
pour ne pas décevoir.
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LE MÉDECIN DU TRAVAIL, UN PARTENAIRE ESSENTIEL
La première étape du retour au travail consiste à consulter son médecin du travail dans le cadre
d’une visite de pré-reprise. Cette visite peut être demandée par le patient, le médecin traitant,
voire le médecin-conseil de la Sécurité Sociale. Le médecin du travail est l’interlocuteur privilégié
à la fois du patient, de son employeur, du médecin traitant et, dans certaines situations, du
médecin-conseil de la Sécurité Sociale. Son rôle est de transformer les souhaits du salarié en
propositions concrètes compatibles avec l’environnement professionnel, afin que le salarié puisse
de nouveau travailler sans risquer l’épuisement ou l’excès de stress.
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Qu’est-ce que le temps partiel thérapeutique ?
Le temps partiel thérapeutique est une formule de reprise du travail qui permet de travailler à
temps partiel sans perte de salaire. Mi-temps, deux-tiers temps, quatre-cinquièmes, les options
sont variées. Mais dans tous les cas de figure, la nouvelle charge de travail doit être adaptée
à la durée effective de travail. Le salarié doit garder des responsabilités à hauteur de ses
compétences. Seule la charge de travail est réduite.
Le temps partiel thérapeutique permet de reprendre une activité professionnelle en accord
avec ses capacités physiques et psychiques, progressivement. De plus, il permet de se ménager
du temps pour les soins de suivi, le repos, les loisirs, etc.
La demande de temps partiel thérapeutique est faite par le médecin oncologue ou le médecin
traitant, après un arrêt de travail (le cas le plus courant), mais également après une reprise du
travail à plein temps qui a échoué du fait des limites physiques et psychiques du salarié. Il n’y a
pas de honte à demander ce dispositif après quelques semaines de retour au poste de travail.
Pendant un temps partiel thérapeutique, le salarié perçoit l’intégralité de son salaire.
L’employeur y contribue au prorata du temps passé dans l’entreprise (par exemple, la moitié
dans le cas d’un mi-temps) et la Sécurité Sociale contribue au complément. Chez les personnes
qui ont un contrat de prévoyance généreux, il arrive qu’une somme supplémentaire soit versée
par ce contrat.
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ADN : acide désoxyribonucléique, il est le support de l’information génétique nécessaire au développement
et au fonctionnement de l’organisme.
Adénome : tumeur bénigne. Les adénomes du côlon (le plus souvent des polypes) peuvent devenir
cancéreux avec le temps.
Adénocarcinome : tumeur maligne. Les cancers colorectaux sont essentiellement des adénocarcinomes.
Adjuvant (traitement) : traitement qui complète un traitement principal afin de prévenir un risque de
récidive locale ou de métastases.
Anatomopathologie : analyse au microscope des cellules ou des tissus prélevés sur un organe ;
effectuée par un anatomopathologiste.
Antigène carcinoembryonnaire (ACE) : substance normalement présente en très faible quantité
dans l’organisme mais dont le taux est plus élevé dans le cancer colorectal (entre autres).
Anus artificiel : voir Stomie.
Biopsie : prélèvement d’un fragment d’organe ou de tumeur pour le soumettre à l’examen
microscopique.
Carcinose péritonéale : atteinte du péritoine (enveloppe des intestins et de la paroi abdominale)
par les cellules cancéreuses. Malgré les examens d’imagerie médicale les plus récents, la carcinose
péritonéale est souvent difficile à mettre en évidence sauf lorsque l’intérieur de la cavité abdominale
est explorée chirurgicalement.
Chambre implantable : petite boîte implantée sous la peau au niveau de la clavicule et reliée à une
veine permettant d’injecter, grâce à une aiguille, un produit dans le sang sans abimer les veines des
bras. On parle aussi d’accès veineux sous-cutané, de Port-a-cath® ou de PAC.
Cœlioscopie : moyen moderne de réaliser des interventions chirurgicales sans ouvrir complètement
le ventre.
Coloscopie : examen destiné à visualiser l’intérieur du côlon et du rectum et à effectuer des
prélèvements. Indispensable pour le diagnostic de cancer colorectal.
Consultation d’annonce : consultation destinée à informer le patient du diagnostic
ou d’une éventuelle récidive, ainsi que des traitements envisagés. Elle permet un réel dialogue
entre le patient, ses proches et le médecin.
Curage ganglionnaire : ablation chirurgicale d’un groupe de ganglions lymphatiques. Un curage
ganglionnaire est indiqué dans la chirurgie des cancers pour savoir si des cellules cancéreuses ont
essaimé loin de la tumeur.
Échographie : examen indolore qui permet de visionner l’intérieur du corps à travers la peau,
grâce à des ultrasons produits par une sonde.
Éducation thérapeutique : ensemble d’actions éducatives proposées aux patients au cours d’une
maladie pour les aider, ainsi que leurs proches, à mieux comprendre la pathologie et ses traitements,
à participer aux soins de façon plus active et à favoriser un retour à une vie normale.
Effet indésirable : réaction nocive et non voulue à un médicament.
Ganglions lymphatiques : amas de cellules de l’immunité répartis par petits groupes dans l’ensemble
de l’organisme et qui assurent un rôle essentiel dans la protection du corps contre les infections
ou les cellules cancéreuses.
IRM (imagerie par résonance magnétique) : technique d’examen qui consiste à créer des images
précises d’une partie du corps, grâce à des ondes et à un champ magnétique. Les images sont
reconstituées par un ordinateur et interprétées par un radiologue.
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Médecin traitant : médecin choisi par la personne malade pour coordonner ses soins,
la guider vers d’autres professionnels de santé, gérer son dossier médical et assurer
une prévention personnalisée. La personne malade s’adresse en priorité à lui en cas de
problème de santé. Le médecin traitant peut être un médecin généraliste ou un spécialiste.
Il peut exercer en libéral, à l’hôpital ou dans un centre de santé.
Métastase : tumeur formée à partir de cellules cancéreuses qui se sont détachées de la tumeur primitive
et qui ont migré par voie lymphatique ou sanguine dans une autre partie du corps où elles se sont
installées.
Oncologue : médecin expert dans l’étude et le traitement des tumeurs cancéreuses (oncologie).
Il est spécialisé dans la chimiothérapie et se charge de la prescription et du suivi du traitement.
Polype : petite excroissance qui se développe à l’intérieur de l’intestin. C’est une tumeur non cancéreuse
qui peut se transformer en tumeur maligne. En cas de polypes multiples, on parle de polypose.
Programme Personnalisé de Soins (PPS) : description des différentes étapes de la prise en charge
et calendrier de soins proposés à un patient. Elaboré en réunion de concertation pluridisciplinaire,
il est expliqué et remis au patient en vue de recueillir son accord.
Radiothérapie : traitement du cancer par des rayons spécifiques qui détruisent la tumeur.
Récidive : apparition de nouvelles cellules cancéreuses, au même endroit ou dans une autre région du
corps, après que leur disparition a été constatée. Elle peut survenir très tôt après la fin des traitements,
mais aussi après une période de rémission. On parle aussi de rechute.
Rémission : disparition des signes et des symptômes du cancer. Une rémission peut être temporaire
ou permanente. Au bout d’un certain délai (cinq ans en général), la rémission devient guérison.
Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) : échanges périodiques entre professionnels de santé
où se discutent les traitements proposés à un patient, l’évaluation de la qualité de vie qui va en résulter
et l’analyse des bénéfices et des risques encourus. Le patient est informé des traitements qui lui sont
proposés et reçoit son Programme Personnalisé de Soins.
Scanner : examen qui permet d’obtenir des images du corps à l’aide de rayons X et d’un ordinateur.
On parle aussi de tomodensitomètre (TDM).
Scintigraphie : technique d’examen qui permet d’obtenir des images qui renseignent sur le fonctionnement
de différents organes. Elle utilise des produits faiblement radioactifs qui, une fois injectés se fixent sur
l’organe à étudier, puis ensuite sont repérés par une caméra spéciale.
Stomathérapeute : infirmier spécialisé dans la prise en charge des personnes porteuses d’une stomie.
Stomie : (appelée parfois aussi anus artificiel) raccordement de l’intestin à la peau, au niveau du ventre,
par une petite ouverture, temporaire ou permanente. L’évacuation des selles se fait par la stomie, les
selles sont recueillies dans une poche spéciale, collée sur le ventre. Lorsque le chirurgien relie cette
ouverture au côlon, on parle de colostomie.
Thérapie ciblée : médicament qui, selon sa cible, vise à freiner ou bloquer la croissance de la cellule cancéreuse,
en l’affamant, en commandant sa mort, en dirigeant le système immunitaire contre elle ou en l’incitant à
redevenir normale.
Tomodensitomètre (TDM) : voir Scanner.
Tumeur : excroissance anormale, due à une prolifération excessive de cellules normales (tumeur bénigne)
ou anormales (tumeur maligne).
Tumeur primitive : tumeur principale à partir de laquelle peuvent s’échapper des cellules cancéreuses
qui vont former des métastases dans d’autres parties du corps.
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Pour en SAVOIR PLUS :
Des numéros utiles et des sites pour trouver des réponses à vos questions
Cancer info
Appel anonyme et confidentiel de 9 h à 19 h du lundi au samedi.
N° d’appel : 0 810 81 08 21 (prix d’un appel local)
Ligue Nationale Contre le Cancer
14, rue Corvisart 75013 Paris
www.ligue-cancer.net
Institut National du Cancer - INCa
52 avenue André Morizet
92513 Boulogne Billancourt Cedex
www.e-cancer.fr
Accueil Familles Cancer (AFC)
7 rue du Chemin Vert
94100 St Maur des fossés
Droit des malades info
Appel anonyme et confidentiel de 14 h à 20 h du lundi au vendredi.
N° d’appel : 0 810 51 51 51 (prix d’une communication locale quel que soit le lieu d’appel)
Santé info droits
Appel anonyme et confidentiel de 14 h à 18 h les lundis, mercredis et vendredis ; de 14 h à 20 h les mardis et jeudis.
N° d’appel : 0 810 00 43 33 (prix d’une communication locale quel que soit le lieu d’appel) ou 01 53 62 40 30
(à partir d’un portable)
www.leciss.org/sante-info-droits.html
www.droitsdesmalades.fr
Des liens indispensables pour vous aider dans vos démarches administratives et sociales
Auprès de l’Assurance Maladie
www.ameli.fr ; www.le-rsi.fr ; www.msa.fr
Votre organisme d’assurance maladie
AIDEA : Accompagnement et Information pour le Droit à l’Emprunt et à l’Assurabilité.
N° d’appel : 0 810 111 101 (prix d’un appel local)
www.aidea-ligue.net
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Des espaces pour trouver de l’information
Les ERI (Espaces de Rencontres et d’Information)
Ces lieux d’information et d’échange, ouverts aux patients et aux familles, sont situés au sein des
établissements de soins. Vous y trouverez également des propositions de réunions-débats et de conférences,
des conseils et des adresses. Ces espaces créés à l’initiative de la Ligue nationale contre le cancer, après les États
généraux des malades du cancer, avec le concours de Sanofi Aventis France et de l’Institut en Cancérologie Gustave
Roussy, forment un réseau de 34 sites animés par des professionnels et coordonnés par la Ligue nationale contre le
cancer. Les Comités départementaux de la Ligue nationale contre le cancer, fortement impliqués dans l’information
délivrée aux malades, apportent un soutien actif à ces espaces.
Les Espaces Ligue Information
Mis en place par les Comités départementaux de la Ligue nationale contre le cancer, ils proposent une information
pour les malades et les proches, en ville ou à l’hôpital : accueil, information, orientation par des bénévoles formés
(renseignements au 0810 111 101).
RÉFÉRENCES :
1 - Le cancer colorectal en questions. Fondation A.R.CA.D. (Aide et Recherche en Cancérologie Digestive) 2009.
www.fondationarcad.org
2 - Les traitements du cancer du côlon. 2010. Institut National du Cancer. www.e-cancer.fr
3 - www.ameli-sante.fr/cancer-colorectal.html
4 - Les cancers en France. 2014. Institut National du Cancer. www.e-cancer.fr
5 - Cancer colorectal. Adénocarcinome. Guide affection de longue durée. HAS. 2012.
6 - Surpoids, obésité et risque de cancers. État des connaissances au 1er janvier 2013. Institut National du Cancer.
www.e-cancer.fr
7 - Coloscopie - Fiches d’information au patient avant examen. SNFGE.
8 - Urgence : occlusion intestinale. 1999. SNFGE.
9 - Le dispositif d’annonce. Ligue Nationale contre le Cancer. 2009. www.ligue-cancer.net
10 - La prise en charge du cancer colorectal. Guide patient affection de longue durée. HAS. 2010.
11 - Les traitements du cancer du rectum. 2010. Institut National du Cancer. www.e-cancer.fr
12 - Vivre auprès d’une personne atteinte d’un cancer. Guides SOR. 2006. www.fnclcc.fr ; www.ligue-cancer.asso.fr
13 - Vivre pendant et après un cancer. Guides SOR savoir patient. 2007. www.fnclcc.fr ; www.ligue-cancer.asso.fr
14 - Comment accompagner un proche atteint de cancer ? Ligue Nationale contre le Cancer. 2010. www.ligue-cancer.net
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LES COORDONNÉES DE MON ÉQUIPE SOIGNANTE
Chirurgien Psychologue
Nom ........................................................................................ Nom ........................................................................................
Adresse ................................................................................. Adresse .................................................................................
Ville ........................................................................................ Ville ........................................................................................
Tél ........................................................................................... Tél ...........................................................................................
Oncologue Stomathérapeute
Nom ........................................................................................ Nom ........................................................................................
Adresse ................................................................................. Adresse .................................................................................
Ville ........................................................................................ Ville ........................................................................................
Tél ........................................................................................... Tél ...........................................................................................
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Mon prochain Rendez-vous :
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Prise de traitement depuis la dernière cure :
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Symptômes :
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Notes :
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