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But de travail :

- Détermination de la quantité de chaleur transmise.


- Détermination du coefficient de conductivité thermique λ des métaux : Cu,
Al.

1) Présentation de l’installation :

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2) Mode opératoire de l’expérience :

 1 ère Partie :
- On apporte une barre de cuivre (Cu) et on a l’entouré par un couche isolante
(pour éviter la transmission de chaleur avec le milieu extérieur * isolation
thermique *).
- On a met le bout inférieur de cette barre dans un bécher qui contient l’eau.
- On expose le bécher à une source de chaleur (la brulure du gaz, pour
atteindre que l’eau soit à « 100°C »).
- On pose un calorimètre contenant l’eau et la glace à « 0°C » dans le bout
supérieur de la barre.
- On branche 3 thermocouples dans 3 positions différents dans la barre(d’un
écart : Δx = 7 cm).
- On branche ces 3 thermocouples dans la carte d’acquisition, qui est relié
avec l’ordinateur.
- On ouvre le PC, on peut déterminer la température en chaque position des
thermocouples.
- Avant prendre les valeurs des températures il faut qu’on assure que la
température du l’eau dans le bécher est 100°C, et celle dans le calorimètre
est 0°C.et pour la dernière on a pompe à vide qui stabilise la température en
absorbant de l’air
- On observe que les températures augmente en cours du temps jusqu’à
atteindre des valeurs stables T1 T2 T3 (dans ce moment on a obtenu le régime
stationnaire), et on a noté ces températures dans le tableau.
- On enlève le calorimètre, et on enlève aussi la glace de l’intérieur.
- On mesure la température de l’eau « Ti » par un appareil de thermomètre.
- On attend 3 minutes puis on a fait la mesure de la température de l’eau et
on a obtenu « Tf ».
- On pèse l’eau contenant dans le calorimètre « me ».
 2émePartie :
On répète tous les opérations précédentes mais on remplace la barre de
cuivre par une barre d’aluminium (Al).

3) Théorie et calcule :
Les données de l’expérience :
- Surface de la section de la barre : S=4.91×10-4 m2
- Longueur de la barre : l=0.315 m
- Distance entre les points dans la barre :Δx=x1 – x2 = x3 – x2= 7 cm
- Les incertitudes :
 Δme=10g
 Δcpe=1 J/Kg .˚C

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 ΔT=0,5˚C
 ΔS=1 mm2
 Δx=1 mm
 Δt= 1 s

4) 1 –Letableau :

Températures et gradients

T1 T2 T3 ∆T1/∆x1 ∆T2/∆x2 ∆T3/∆x3 [∆T/∆x] m


(˚ C) (˚ C) (˚ C)
x2-x1 x3-x2 x3-x1 (˚ C/m )

Cu 63 60 58 -42,86 -28,57 -35,71 -35,71

Al 50 47 45 -42,86 -28,57 -35,71 -35,71

4) 2 – Calcule des grandeurs requises : Qeau, λ

 Pour Cu :
Après l’expérimentation, on a obtenu les résultats suivants :
 La température initiale de l’eau dans le calorimètre : Ti = 1,5 ˚C
 La température finale (après 3 minutes) : Tf = 3,8˚C
 La masse d’eau : me = 300 g = 0.300 Kg
 La capacité calorifique du calorimètre : cpe = 4187 J/Kg.˚C
On a :
Qe = me × cpe × Δt = me × cpe × (Tf – Ti)
A.N :
Qe = 0.300 × 4187 × (3,8 – 1,5) = 2889,03 J
Et on a :
𝑑𝑇
𝑑𝑄 = 𝜆 . . 𝑑𝑆 . 𝑑𝑡
𝑑𝑥
C-à-d:
ΔT 1 𝑄 𝑥
𝛥𝑄 = ∆𝑡 ∗ ∆𝑠 ∗ 𝜆 ∗ ∆𝑥 * » 𝜆 = ∗ ∗
𝑆 𝑡 𝑇

A.N :
1 2889,03 1
𝜆= ∗ ∗ = 915,39 𝑊 ⁄𝑚. ˚𝐶
4,91 ∗ 10−4 180 35,71

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 Pour Al :
Après l’expérimentation, on a obtenu les résultats suivants :
 La température initiale de l’eau dans le calorimètre : Ti = 0,1 ˚C
 La température finale (après 3 minutes) : Tf = 3,3˚C
 La masse d’eau : me = 220 g = 0,220Kg
 La capacité calorifique du calorimètre : cpe = 4187 J/Kg.˚C
On a :
ΔQ = Qe = me × cpe × Δt = me × cpe × (Tf – Ti)
A.N :
Qe = 0.220 × 4187 × (3.3 – 0,1) = 2947,648 J
𝑑𝑇
𝑑𝑄 = 𝜆 . . 𝑑𝑆 . 𝑑𝑡
𝑑𝑥
C-à-d:
ΔT 1 𝑄 𝑥
𝛥𝑄 = ∆𝑡 ∗ ∆𝑠 ∗ 𝜆 ∗ ∆𝑥 * » 𝜆 = ∗ 𝑡 ∗𝑇
𝑆

A.N :
1 2947,648 1
𝜆= −4
∗ ∗ = 933,97 𝑊 ⁄𝑚˚𝐶
4,91 ∗ 10 180 35,71

4) 3 – Détermination l’erreur relative de l’expérimentation : ∆𝝀⁄𝝀

 Pour Cu :
L’erreur relative de l’expérimentation s’écrit sous la formule :
∆𝜆 ∆𝑄 ∆𝑡 ∆𝑥 ∆𝑆 ∆𝜏
= + + + +
𝜆 𝑄 𝑡 𝑥 𝑆 𝜏
Avec:
∆𝑄 ∆𝑚𝑒 ∆𝐶𝑝 ∆𝑡
= + +
𝑄 𝑚𝑒 𝐶𝑝 𝑡

A.N :
∆𝑄 10 1 0,5
= + + = 0,165
𝑄 300 4187 3,8
∆𝜆 ∆𝑄 ∆𝑇 ∆𝑥 ∆𝑆 ∆𝑡
⇒𝜆 = + + + +
𝑄 𝑇 𝑥 𝑆 𝑡

∆𝜆 0,5 1 1 1
⇒ 𝜆 = 0,165 + + + 491 +
3,8 21 180

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∆𝜆
∆𝑟 = =0,352
𝜆

 Présentation des résultats sous forme : λ = λexp± Δλ


∆𝜆
On a : =0,352
𝜆

⇒∆𝜆 = 𝜆 × 0,352 = 322,22



λCu =915,39 ± 322,22

 Pour Al :
L’erreur relative de l’expérimentation s’écrit sous la formule :
∆𝜆 ∆𝑄 ∆𝑡 ∆𝑥 ∆𝑆 ∆𝜏
= + + + +
𝜆 𝑄 𝑡 𝑥 𝑆 𝜏
Avec :
∆𝑄 ∆𝑚𝑒 ∆𝐶𝑝 ∆𝑡
= + +
𝑄 𝑚𝑒 𝐶𝑝 𝑡
A.N :
∆𝑄 1 1 0,5
= + + 3,3 =0,156
𝑄 220 4187

∆𝜆 ∆𝑄 ∆𝑇 ∆𝑥 ∆𝑆 ∆𝑡
⇒𝜆 = + + + +
𝑄 𝑇 𝑥 𝑆 𝑡

∆𝜆 0,5 1 1 1
⇒ 𝜆 = 0,156 + + + 491 +
3,3 21 180

∆𝜆
∆𝑟 = =0 ,363
𝜆

 Présentation des résultats sous forme : λ = λexp± Δλ


∆𝜆
On a : : =0 ,363
𝜆

⇒∆𝜆 = 𝜆 × 0 , 363 = 339,03


λAl =933,97 ± 339,03

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4) 4 -Détermination d’erreur relative par rapport à la valeur
thermique :
𝐸𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 | 𝜆𝑡ℎ − 𝜆𝑒𝑥𝑝 |
𝐸𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 = =
𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝜆𝑡ℎ

 Pour Cu :
On a : λCu = 390 W/m.˚C
| 390 –915,39 |
⇒ 𝐸𝑟,𝐶𝑢 = =1,3471
390


Er,Cu % = 134,71 %

 Pour Al :
On a : λAl = 240 W/m.˚C
| 240 −933,97 |
⇒ 𝐸𝑟,𝐴𝑙 = 240
=2,8715


Er,Al % =289,15%

4) 5 - Les courbes : T=f(x) :


120

100

80

60 T(Al)
T(Cu)
40

20

0
0,07 0,14 0,21

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5) Interprétation des résultats :

La température se transmette entre deux surfaces d’un corps solide


linéairement suivant une équation de droite (se décroit de la température plus
haut vers le plus bas).
 on observe des différences remarquables. Cela revient aux erreurs
expérimentales et aussi aux les effets de milieu extérieur, par exemple : les
températures obtenues depuis l’ordinateur ne sont pas strictement précis, ça
influence directement sur les autres calcules.
6) Conclusion :

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