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Guide Des Urgences, 3e Édition PDF
Guide Des Urgences, 3e Édition PDF
Semir NOUIRA
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Auteurs
Dr. Semir NOUIRA
Chef de Service des Urgences
Hôpital fattouma Bourguiba - Monastir.
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Remerciements
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Préface
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Introduction
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Dédicace
Analyser le rythme
Pendant la RCP
û Contrôle des VA et ventilation :
ê Aspiration oropharyngée et trachéo-
bronchique.
Rythme ê Intubation orotrachéale. Rythme
û Après intubation : continuer la RCP non
choquable choquable
- Pas d'arrêt du MCE lors de la ventilation.
FV / TV - MCE : 30/2 (100/min)
Asystolie/Activité
sans pouls électrique
- Ventilation 12c/min. sans pouls
û Vérifier la position et le contact des
électrodes
1 CEE û Une voie veineuse périphérique : Sérum
360 J physio.
monophasique* L'administration des médicaments
Voir
Voir Algo II (adrénaline, cordarone) est suivie d'un
Algo III
bolus de soluté avec élévation du MS pdt
20 sec.
û Rechercher et traiter une cause
potentiellement réversible.
Analyser le rythme
après 2 minutes de
MCE
* Le défibrillateur bi phasique offre la possibilité d'un CEE avec moins d’energie (150J)
donc moins d'effets secondaires pour une même efficacité .
Algorithme II
FV / TV Sans pouls
FV / TV
2ème CEE + RCP pdt 2min
FV / TV
Adrénaline 1mg
IV/3-5 mm
Reprise Asystolie/AESP
+
d'une ACS** Cordarone 300 mg IV*** (Voir Algo III)
3ème CEE +
RCP pdt 2min
cf
Réanimation
post arrêt
circulatoire
FV / TV
Cordarone150 mg IV
5ème CEE + RCP pdt 2min
Envisager l'arrêt
Reprise de la réanimation
d'une ACS au delà de 30 min
Réanimation
post arrêt circulatoire
45° pendant
4 min
Epreuve de remplissage
selon la PVC
>5
Épreuve
Variation de la PVC en fin d’épreuve négative
STOP
<2 2-5 >5
Attendre 10 min
Épreuve
<2 2-5 négative
STOP
Expansion
Exemple Indications
volumique*
Brûlures
Albumine 100 %
Grossesse
Colloïdes
Plasmagel® 80 % Hémorragie, sepsis
Réaction Oui
allergique Choc anaphylactique
(médicament)
Non
Non
2. Choc hypovolémique :
Le traitement consiste au remplissage vasculaire et
transfusion si hémorragie avec un geste d'hémostase.
Traiter une diarrhée.
Traiter un diabète décompensé, une insuffisance
surrénalienne…
3. Choc septique :
Antibiotiques et chirurgie si besoin (péritonite, abcès intra
abdominal, …).
4. Choc anaphylactique :
Outre le RV, adrénaline SC ou en IV (1 mg d'adrénaline
dilué dans 10cc : 1cc (0.1 mg)/5 min.
Surveillance :
Objectif immédiat :
- PAS > 100 mmHg,
- Diurèse > 50 cc/H,
- Amélioration des signes d'hypoperfusion périphérique.
Douleur thoracique (DT)
Etiologie des DT %
Cardio-vasculaire 50 (dont 35 % SCA)
Pleuro-pulmonaire 15
Psychogène 10
Pariétale 7
Digestive 7
Diagnostic incertain 11
DT
Evaluation clinique
3 ECG Oui
3 Enzymes SCA
Non
Douleurs non
coronariennes
Contre indications et contexte Epreuve d'effort ininterprétable :
d'ininterprétabilité de l'épreuve - BBG ou signes de HVG à l'ECG
d'effort immédiate : - Les patients porteurs d'un Pace Maker
- ECG anormal ou modifié par rapport
à un ancien ECG N.B : les ATCD de cardiopathies
- Elévation des marqueurs cardiaque ischémiques ne sont pas des facteurs
H0 - H6 - H12 d'exclusion à l'épreuve d'effort
- Etat hémodynamique instable immédiate.
- ATCD d'insuffisance cardiaque
- Arythmie
Autres étiologies :
Une fois le SCA éliminé, il faut chercher les autres causes de DT en
particulier les 3 autres urgences cardiovasculaires (algorithme Il).
2. Dissection de l'Aorte :
3. Péricardite ou myspéricardite :
A. Causes digestives :
B. Cause pariétale :
C. Cause psychogène :
Cathétérisme droit
Autres causes
Oui Ostéochondrite
Douleur pariétale
Névralgie
intercostale
Non
Auscultation
+ Oui Pneumothorax
Rx pulmonaire Pleurésie
anormale
Non
Pyrosis
Douleur exagérée Oui Spasme
par le décubitus
dorsal ou calmée RGO
par les repas
Non
Douleur psychogène
Traitement aux urgences :
3. Dissection de l'aorte :
4. Péricardite :
SCA ST-
Points à retenir :
Variables Score
Antécédents de TVP ou d'EP 1.5
FC > 100 bpm 1.5
Chirurgie récente ou immobilisation 1.5
Signes cliniques de TVP 3
Hémoptysie 1
Néoplasie 1
Alternative diagnostique peu probable 3
Un Score de Wells > 6 : haut risque
< 1.5 : faible risque
Probléme du score de Wells: 50% des EP rentrent dans la classe
de risque intermédiaire .
2. Savoir éliminer ce qui n’est pas une EP :
2-1. Devant une douleur thoracique :
Il faut évoquer de principe les 3 diagnostics différentiels suivants :
- Dissection de l'aorte :
HTA ; type de la douleur;
Sujet souvent âgé; la TDM +++.
* Méthodes prometteuses :
- Veinographie indirecte par tomodensitométrie
- AngioIRM
* la Sintigraphie de perfusion :
Peut être utile si on suspecte une embolie pulmonaire et la
radiographie du thorax est normale.
* Troponine et BNP :
Plutôt utilisés comme marqueurs de gravité
Stratégie diagnostique
Oui
Angioscanner
Oui Forte Oui EP+
thoracique
probabilité
multibarettes positif Non
Non
Angioscanner Oui
monobarette positif
Non
Oui
Écho cœur : CPA
Non
Doppler Oui
des MI : TVP***
Non Oui
Scintigraphie pulmonaire Non Autre
Ventilation/Perfusion diagnostic
positive
Situations particulières :
Phlegmatia cerulea dolens : complication rare de la TVP et
résulte d'une obstruction du réseau veineux profond et
collatéral entrainant une obstruction artérielle. Donc penser
à la TVP devant une occulusion artérielle aigue .
3. Confirmer la TVPMI :
L'examen de référence est le doppler des membres inférieurs
vu sa très bonne spécificité (jusqu'à 99%) et sensibilité
(jusqu'à 96%).
Signe de compressibilité
En situation normale la veine se
comprime par la sonde d’échographie.
En présence d’une TVP (voir figure)
la veine résiste à la compression.
Algorithme I :
Stratégie diagnostique
Non Non
Oui
*Score de Wells
Néoplasie 1
Paralysie ou immoblisation récente 1
Oui
Alitement récent ou chir<3 mois 1
WELLS <3
Sensibilité du mollet 1
OMI 1
Oedème du mollet 1
Oedéme gardant le godet 1
Circulation collatérale superficielle 1
Diagnostic alternatif autre que la TVPMI -2 Non
Algorithme II
Contexte Oui
Erysipèle,
infectieux cellulite…
Non
Contexte de Oui Kyste poplité
traumatisme rompu
Non
Plâtre Oui Syndrome
récent serré de loges
Non
Rechercher
autres causes
Traitement anticoagulant
2. Rappel
Mécanisme d'action des différentes molécules anticoagulantes
XI XI a VII a VII
IX IX a
AVK
HNF*
X Xa
HBPM**
Fondaparinux Pro-II II a
I Fibrine
* Héparine non fractionnée;
** Héparine de bas poids moléculaire
Fondaparinux :
Analogue synthétique d'un penta saccharide présent dans la
Indications consacrées :
- Embolie pulmonaire.
- Thrombose veineuse profonde.
- Syndrome coronarien aigu.
- Antécédents de MTE* avec au moins deux conditions
de thrombophilie~
- ACFA permanente avec score de CHA2DS2 -Vasc Ý 2.
- Valvulopathie mitrale rhumatismale avec ACFA ou
antécédents d'embolie systémique.
- Prothèse mécanique mitrale ou aortique.
- Prothèse biologique mitrale ou aortique (pendant 3
mois post-opératoire, à vie si ACFA).
~ Condition de thrombophilie :
Déficit en protéine C ou S
Déficit en antithrombine
Déficit en facteur V de Leiden.
*MTE : maladie thrombo-embolique
Indications controversées :
- Fibrillation auriculaire avec score de CHA2 DS2 -Vasc ≤1
- Syndrome des anticorps antiphospholipides avec
premier épisode de MTE.
- Cardioversion urgente.
- Valvulopathie mitrale rhumatismale avec OG dilatée.
Pour combien de temps prescrire
un anticoagulant en curatif ?
Ý 2 épisodes de maladie
à vie 2A
thromboembolique
3 points 1 point
Insuffisance cardiaque BPCO
Insuffisance respiratoire aigue Age > 70 ans (40 ans en chirurgie)
Alitement Maladie neurologique aigue
AVC avec paralysie Sepsis
Néoplasie Maladie inflammatoire digestive
Antécédents de maladie
Hormonothérapie
thromboembolique
4.3 - En traumatologie :
Pendant 10 jours
puis relai AVK (INR= 1.5-2)
jusqu'à déambulation
Comparaison des héparines : AMM et coût journalier
Fraxiparine Enoxa Innohep Fragmine
(Nadroparine) (Enoxaparine) (Tinzaparine) (dalteparine)
Oui cf Surdosage
INR > Objectif Contrôle ultérieur
en AVK
selon le nombre
des INR de contrôle
Non corrects :
n =1 : 5-10 jours
Oui Ö de 10-20%
INR < Objectif n =2 : 2 semaines
la dose
n =3 : 3 semaines
courante
n =4 : 4 semaines
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l'indication.
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Environ 100 000 patients sont traités par AVK en Tunisie chaque
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année, soit près de 1% de la population.
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Les accidents hémorragiques des AVK viennent au 1er rang des
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accidents iatrogènes avec beaucoup d’hospitalisations inhérentes.
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La mauvaise observance et les interactions médicamenteuses et
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alimentaires avec les AVK sont les causes les plus fréquentes des
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de ces accidents.
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- Hémophilies.
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+++ ++ +
Non
Saut d'une prise(sauf si
Oui prothèse valvulaire mécanique)
4<INR<6
Pas d'apport de vitamine K
Retour à domicile
Non
Arrêt des AVK
Oui 1 à 2 mg vitamine K per os
6<INR<10
Contrôle INR après 6h
Retour à domicile
Non
Hospitalisation
Arrêt des AVK
PAS < 90 mm Hg ou l’état de choc, nécessite
5mg vitamine K per os d’un geste d’hémostase (chirugie ou endoscopie),
Contrôle INR après 6h nécessite de transfusion de culots globulaires
100 ƒ 100
50 50
MVMV 0 MV
0 0 10 20 30
0 10 20 30
Temps (secondes) Temps (secondes)
Manoeuvre de Valsalva
Principe : Suivre l'effet de l'expiration forcée à glotte fermée
sur la pression artérielle (PA).
Chez l'insuffisant cardiaque il y a une disparition de la phase
2 et 3 de la courbe normale remplacé par un profil en plateau
(ou rectangulaire).
Equivalent auscultatoire Manoeuvre de Valsalva
de la MV
Insuffisance
PA
cardiaque (mmHg)
Korotkoff
Valsalva Phase I Phase II Phase III Phase IV
Equivalent pléthysmographique de la MV
En pratique on n'a pas besoin d'un cathéter artériel invasif,
mais seulement d'une courbe de saturation non invasive.
Pour cela il faut calculer le Rapport de la Pression Pulsée
plethysmographique :
où Pmin est l'amplitude de la dernière pulsation
P min lors de la MV et Pmax en est la première (voir
RPP =
P max figure).
On parle d'IC quand le RPP > 0,7
2. Variation respiratoire du diamètre de la VCI
IVG
si
DVCI < 15%
Inspiration Expiration
ECG ECG
Q Q Q Q
B1 B2 B1 B1 B2 B1
Bruit Bruit
du du
coeur coeur
IC IC IC
peu probable probable très probable
BNP (pg/ml) < 100 100 - 400 > 400
NT Pro-BNP(pg/ml) < 400 400 - 1800 > 1800
Limites de la BNP :
- Valeur seuil non encore bien établi.
Oui
CCFD score < 7* Pas d’insuffisance cardiaque
Non
Oui
CCFD score > 10
Non
Oui
BNP > 400 pg/ml*
Non
Non
* ou RPP > 0.7
Echographie cardiaque ou ?VCI < 15%
ou PEP/RR > 10%
Oedème Aigu du Poumon
cardiogénique (OAP)
Oxygénothérapie :
Différents moyens :
û Sonde nasale : 4 à 8 l/mn
û MAC : 10 à 15 l/mn
1. Neurologique :
Encéphalopathie hypertensive :
Rare++.
Céphalée, nausée, vomissement (signe HTIC).
Altération de l’état de conscience, convulsion.
Scanner cérébral : oedème cérébral diffus
(peut être normal).
Rétinopathie hypertensive :
FO : rétinopathie stade III ou IV .
2. Cardio-vasculaire :
Syndrome Coronarien aigu :
Douleur thoracique type angineuse (± anomalie à l’ECG
et élévation de la troponine).
Oedéme aigu du poumon :
Devant une insuffisance respiratoire aiguë d'installation
brutale, orthopnée et des râles crépitants diffus
Dissection de l'Aorte :
DT irradiant au dos, asymétrie pouls et/ou la PA, patient
souvent âgé et hypertendu.
Confirmation : ETO, angio-scanner, angio-IRM.
3. Rénale :
Insuffisance Rénale aiguë :
Oligo-anurie avec une hématurie et protéinurie,
± une hémolyse.
En général :
Eviter l'Aldomet en cas d'AVC, les ß-bloquants en cas
d'OAP. Favoriser les dérivés nitrés et les ß-bloquants en
cas d'ischémie myocardique, les diuretiques (Lasilix) en
cas d'OAP (seule indication).
La Nicardipine (Loxen) peut être donnée pratiquement
dans toutes les situations (sauf en cas d'insuffisance
coronaire à cause de ses effets tachycardisants).
CAT devant une poussée
hypertensive
Normalisation de la PA Oui
après repos 10 min et/ou HTA Labile
vérification tensiomètre
Non
Non
Crise Hypertensive :
Démarrer un traitement peros,
Reprendre ou réajuster
le traitement en cours,
Adresser au médecin traitant
CAT devant une urgence hypertensive
O2 ou CPAP
Traitement Risordan
Voie IV lente 3 mg IVD/5min*
(pas de bolus) relais au PSE
Loxen au PSE 3 à 4 mg/h +
vitesse 8 à 15 mg/h Lasilix
sur 30 min 1 mg /kg en IVD
Relais : 2 à 4 mg/h
en adaptant
Les doses par
palier de 0.5 mg
±Loxen
Abstention
Thérapeutique
Aux urgences
Loxen
ou
Trandate
Entretien
± IEC ou ß bloquants 0.1 à 0.3 mg/kg/h
USIC CCVT
Tachyarythmie complète par
fibrillation auriculaire
Problèmes :
1. Reconnaître la FA.
2. Contrôler la fréquence cardiaque (FC) et savoir quand
réduire la FA.
3. Savoir quand et comment démarrer le traitement
antithrombotique pour prévenir l'AVC (risque de 5 %
par an, soit 5 fois plus par rapport à un sujet sans FA).
4. Savoir quand hospitaliser et initier l'enquête étiologique.
1. Reconnaître la FA :
Le diagnostic de FA est aisé, elle est souvent révélée par des
palpitations et parfois une douleur thoracique, dyspnée,
fatigue, lipothymie, syncope. Toute arythmie est une FA
jusqu'à preuve du contraire. Seulement, si la fréquence
cardiaque est extrêmement rapide (> 200 bpm) il faut
craindre un Wolf Parkinson White (WPW), une tachycardie
ventriculaire (TV) ou un flutter à conduction variable.
Agents pharmacologiques
FA
Attention :
L'administration intraveineuse de ß bloquants, digitaliques,
adénosine, lidocaine et inhibiteurs calciques, est contre
indiquée en cas de Wolf Parkinson White (WPW) car ils facilitent
la conduction antérograde par le faisceau accessoire avec
risque de fibrillation ventriculaire.
La cardioversion :
Bleeding tendency
Diabète 1 1
predisposition
Labile INR
Stroke/TIA/TE 2 1
(si sous AVK)
CHA2DS2-VASc
HAS-Bled 1 ≥2
0-1 AC AC
2 AA AC
3 AA AA
AA : anti-agrégants ; AC : anti-coagulants
Non
CHA2DS2 - VASC
Oui
CHA2DS2 = 0 Asp
Oui
CSE** Asp
Oui Oui
CHA2DS2 =1 HAS-BLED ≥ 2 Asp
Non
AC
CHA2DS2 ≥2
Oui Asp
HAS-BLED ≥ 3
Non
Anticoagulation
Hospitalisation
1. Causes et classification :
BAV complet :
La syncope survient brutalement sans prodromes.
La syncope peut résulter d'une pause ventriculaire ou d'un
accès de «Torsade de pointes ».
Le BAV complet est souvent intermittent : en dehors de la
syncope, l'ECG ne montre que des troubles mineurs de
conduction AV ou des anomalies de la conduction intra
ventriculaire.
d. Hyperventilation :
2. Diagnostic différentiel :
Critères
anamnestiques*
de gravité
Non
Critère de gravité Oui
Hospitalisation
à l'examen**
Non
ECG ª Diabète
anormal Amylose
Parkinson
Non
Médicaments
Hypotension Oui
orthostatique Domicile
Non
Syndrome
Oui
pré syncope v
(syncope vaso-vagal)
- Reconnaître la gravité.
AC/FA+ BB
Rythme Non Non Flutter et TSA +BB
régulier QRS FIN AC/FA sur WPW
Oui Torsade de pointes
Flutter ou
TSA à conduction
variable
Oui AC/FA
TSV+BB fonctionnel
Non TSV avec BBpréexistant
QRS FIN
TSV + voie accessoire (WPW)
TV
Oui
Oui
P = QRS : TJ ; TS
P > QRS : Flutter
3. TV ou TSV
Cette question se pose quand la TSV est associée à des
Critères mineurs :
1. L'existence sur un ECG de référence d'ESV de même
morphologie que les QRS de la tachycardie (intérêt de
rechercher systématiquement des ECG anciens).
2. L'existence de QRS très larges (> 140 ms)
3. Un axe des QRS hyperdroit.
4. Un aspect de retard gauche alors que l'ECG de
référence montre un aspect de BBD
5. Concordance électrique (positivité ou négativité) dans
toutes les précordiales .
Critères majeurs :
1. Si aspect de BBD : onde R exclusive ou aspect QR ou
aspect Rsr' en V1 ou QS en V6
2. Si aspect de BBG : l'existence d'un aspect qR en V6.
Ces critères diagnostiques morphologiques sont
d'autant plus performants qu'ils sont associés.
Points à retenir
Critères mineurs :
Tachycardie 1. L'existence sur un ECG de référence d'ESV de même morphologie que les QRS de la
tachycardie (intérêt de rechercher systématiquement des ECG anciens).
2. L'existence de QRS très larges (> 140 ms)
Critères majeurs :
1. Si aspect de BBD : onde R exclusive ou aspect QR
Mauvaise Oui ou aspect Rsr' en V1 ou QS en V6
2. Si aspect de BBG : l'existence d'un aspect qR en V6.
tolérance Ces critères diagnostiques morphologiques sont
CEE : d'autant plus performants qu'ils sont associés.
TV ou TSV
Non
peu importe
Complexes de
capture et/ou TV
fusion
Non
Oui
Non Onde P rétrograde*
*Onde P négative en D2 - D3 - VF
TSV
Manœuvres vagales
- Massage doux de la carotide en sous mandibulaire (5 à
10 fois) puis la controlatérale si besoin (à éviter si
athérome connu de la carotide)
- Manœuvre de Valsalva (expiration a glotte fermée)
- Pression des globes oculaires (éviter si glaucome)
- Test à la Striadyne® en IV directe 0.5 à 2mg/kg (<20mg)
renouvelable 1 à 2 fois. Seringue d'Atropine prête en cas
de BAV prolongé. (risque de bronchospasme)
- Le patient doit avoir une surveillance de l'ECG et accès IV
Nombre de QRS> nombre de P
Fusion
Points à retenir
2. Diagnostic de gravité
Clinique Echographique Biologique
- Délai de prise en - Occlusion artérielle - Insuffisance rénale
charge > 12h proximale aigue
- Co morbidité cardio
vasculaire - Circulation - Rhabdomyolyse
- Volume musculaire collatérale faible
important ou absente - Acidose métabolique
- Rétraction musculaire
- Déficit sensitivomoteur - Absence de flux - Hyperkaliémie
- Douleur musculaire artériel
rebelle au traitement
antalgique
Diagnostic étiologique
- Sujet âgé
- Début progressif IAM athéromateuse
Oui
- Contexte d'athérosclérose Thrombose anévrismale
- Pas de pouls au membre Thrombose de pontage
controlatéral
Non
IAM embolique
- Sujet jeune Oui Cardiopathie emboligène
- Début brutal (ACFA+++)
- Membre controlatéral sain Valvulopathie
Non
Lupus
Oui Périartérite noueuse
Maladie de système Sclérodermie
Maladie de Burger
Autres
Non
Déficit en protéine S et C
Syndrome de Oui Hyperfibrininémie
d'hypercoagulabilité Polyglobulie
Hyperplaquettose
Non
Oui Ergotisme
Accidents médicamenteux Oestroprogestatif s
Produits sclérosants
Amines vaso-active
(norépinephrine)
Conduite thérapeutique et orientation
Pain Paraesthesia
IAM Paleness Paralysis
Pulsessness
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Paralysie
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Oui
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Gangrène Traitement médical*
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Terrain taré Discuter l'amputation
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CI chirurgie
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Confirmation
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par l'écho doppler
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Terrain d’athérosclérose
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Cardiopathie emboligène
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de Fogarty
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Suspicion d'embolie
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+ Traitement médical*
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.
Débit de perfusion (Q) normal SaO2 Q normal SaO2
. .
Q SaO2 Q normal SaO2
Conséquence de l'hypoxémie :
î Augmentation du travail respiratoire.
î Décharge adrénergique.
î Acidose lactique et possibilité de retentissement sur les organes nobles
(cœur, cerveau).
ü Trouble de la conscience
Intubation et VM
ü État de choc
6- Traitements spécifiques :
Le traitement spécifique vient compléter le traitement
symptomatique ; il dépendra de la cause.
üTraitement broncho-dilatateur en cas d'asthme aigu grave.
üTraitement de l'OAP (diurétiques + dérivés nitrés).
üDrainage thoracique en cas de pneumothorax.
Dans certaines situations, l'effet bénéfique du traitement
spécifique peut, par sa rapidité, éviter le recours à l'intubation
et la VM.
Démarche diagnostique :
Radio Oui
Voir algorithme n°2
Thorax normale
Non
Oui Pneumothorax
Atteinte pleurale suffocant
Pleurésie abondante
Non
Oui OAP
Infiltrat Bilatéral
Hémodynamique
parenchymateux
ou Lésionnel
Non
Non
Infiltrat rétractile
sans fièvre
ÄAtélectasie
IRA
Radio normale
Oui
Bronchospasme Asthme aigu grave
Non
Points à retenir :
Le diagnostic de l'IRA est clinique. Les gaz du sang ne sont
utiles que pour évaluer la profondeur de l'hypoxémie et le
retentissement sur le pH.
L'indication de l'intubation est également basée sur des
critères cliniques. Il vaut mieux indiquer l'intubation par
excès que par défaut.
La VNI doit être précoce en dehors de ses contre-indications
notamment l'état de choc et le coma. Sa meilleure indication
est la décompensation de BPCO. Dans l'OAP c'est la CPAP.
Trois traitements étiologiques peuvent être salvateurs dans
l'immédiat : les broncho-dilatateurs, les dérivés nitrés avec
les diurétiques, et le drainage d'un pneumothorax suffocant.
Crise d'asthme aigu
Score de FISCHL
Paramètres Score = 0 Score = 1
û La Bronchite Chronique :
toux et expectoration pendant 3 mois/an et au moins 2 ans
consécutifs.
û L'emphysème
En plus des définitions de ces dernières on exige une
définition fonctionnelle respiratoire caractérisée par un
trouble ventilatoire obstructif partiellement réversible.
La DDB et l'asthme sont exclus de ce cadre nosologique.
& de la dyspnée.
& de la purulence des expectorations.
& du volume des expectorations.
& de la toux.
& du sifflement.
Diminution de la tolérance à l'exercice.
Rétention hydro sodée (oedèmes).
Fatigue, confusion aiguë.
1. Clinique :
Signes respiratoires :
Dyspnée de repos, cyanose, SpO2< 90 %, usage des
muscles respiratoires accessoires, respiration paradoxale,
Signes cardiovasculaires :
Tachycardie > 110/min, troubles du rythme, hypotension,
marbrures, OMI.
Signes neurologiques :
Agitation, confusion, obnubilation, troubles de vigilance,
astérixis.
2. Biologique :
III. Classification :
Signes cardinaux :
Aggravation de la dyspnée
Critères d’Anthonisen :
Arrêt respiratoire
Pause respiratoire, gasp Oui Ventilation Invasive
GCS < 13 + TTT médical
Agitation psychique
Hypotension ou EDC
Non
pH < 7,30 Oui Ventilation non Invasive
Signes de lutte + TTT médical
Non
Non Amélioration
Oui
Oxygénothérapie + TTT médical
Physiopathologie :
L'hémoptysie est due à l'irruption de sang
issu du compartiment vasculaire du
poumon dans son espace aérien.
La grande majorité des hémoptysies graves
(95 %) proviennent des artères
bronchiques, notamment dans le cadre
d'une néovascularisation pathologique
(bronchectasies, tumeur, séquelle de
tuberculose).
Les artères pulmonaires sont rarement en
cause mais alors volontiers de manière
catastrophique. Enfin, il peut s'agir de la microvascularisation
pulmonaire
1- Evaluation de la gravité :
Cette gravité tient plus au retentissement sur l'hématose (par
inondation alvéolaire) qu'à la répercussion hémodynamique.
2- Premier gestes :
Gestes à faire devant
Gestes à ne pas faire :
une hémoptysie grave :
- Mettre la patient sur le côté - Donner des anti-tussifs ou des
qui saigne tranquillisants
Examens complémentaires :
En première intention :
- Bilan d'hémostase à la recherche des troubles
de la crase sanguine
- GDS
- Radiographie de thorax (attention : le côté qui saigne n'est
pas nécessairement là ou il y a des images).
En deuxième intention :
- Fibroscopie (localiser et traiter)
- TDM
- Artériographie ( à la recherche surtout d’une
néo-vascularisation mais attention à l'artère
œsophagienne s’il ya un geste endovasculaire).
3. Rechercher l'étiologie
Non
Non
Facteurs de risque Oui
thrombo-embolique Embolie pulmonaire
Rx thorax normal, effet shunt
Non
Roulement diastolique, Oui
dyspnée d’efforts ± grossesse, Rétrécissement mitral
signe d’IVG
Non
Saignement associé ailleurs, Oui Surdosage en AC**,
prise d'AC**, bilan d'hémostase hémophilie, maladie
perturbé de willebrand ...
Non
Oui
Behcet, sarcoidose,
Maladies de système
Wegener
Artériographie Oui
et embolisation
avec succès
Non
Chirurgie d'hémostase
Méthodes de l'oxygénothérapie :
Débit
Matériel Avantages Inconvénients
L/min
Inappropriée
Lunettes* 0.5 - 3 Confort à l'urgence
Gaspillage d'O2
Distension
Sonde nasale* jusqu’à 6 Simple gastrique,
Irritation nasale
Masque facial Rebreathing
jusqu’à 8 Simple.
simple* de l’air expiré
Pas de rebreathing
Masque Venturi* 4 - 6 - 8
FiO2 bien précise
Masque facial
Le passage de l’O2
est possible dans Principe du Masque
ce sens à haute concentration :
Assurer le maximum de FiO2
minimisant l'entrée de l'air
dans le masque à l'inspiration
Le passage d’air à travers les valves qui ne
est impossible s'ouvrent qu'à l'expiration.
dans ce sens
Patient
Masque avec
débit de sortie (4x)
Effet venturi
système venturi
Air
ambiant
O2 débit d’entrée
Avantage :
Augmenter le débit du mélange d‘air/O2 pour réduire la phénomène de rebreathing :
à un débit d‘entrée correspond à un débit nettement supérieur pour le patient (4fois)
Ponts importants :
Troubles de la conscience
Etat hémodynamique instable
Signes de gravité respiratoires :
Indications la VNI
CPAP VS-AI
O2
Co2 Diaphragme
Support instrumental de la VNI
Respirateur Respirateur
non nécessaire nécessaire
Turbulence
Valve de Boussignac
VS-AI ; CPAP
Masque nasal :
Il a pour avantage son confort
et son faible espace mort
Inconvénient : fuite par la bouche.
Adapté á la VNI au domicile.
Masque nasobuccal :
Le plus utilisé actuellement.
Problème de tolérance faciale.
Masque Masque
«full face» Helmet
Masque
panoramique
Conduite de la VS-AI :
- Signes de lutte
Distension gastrique.
Plaies faciales.
Conjonctivites.
Retard à l’intubation.
Intubation difficile
Une intubation est dite difficile si elle nécessite plus de dix minutes
et/ou elle nécessite plus de deux laryngoscopies et/ou la mise en
oeuvre d'une technique alternative après optimisation de la
position de la tête, avec ou sans manipulation laryngée externe.
Classification de Mallampati
Alternatives à l‘ID :
1. Accessoires pour laryngoscopie directe :
Mandrin D'Eschman
(Sous laryngoscopie)
Pince de Magill
Airtraq
2. Le masque laryngé - Fastrach:
Indications :
Intervention < 30 min
Alternative dans l'ID en attendant
d'autres techniques d'O2
4. Combitube :
Sonde oesotrachéale, double
lumière qui, insérée à
2 ballonnets :
- Distal : étanchéité de la trachée ou de l'œsophage
- Proximal : étanchéité du pharynx
Il ya un orifice latéral entre les 2 ballonnets; un autre
aussi en distalité en aval du 2ème ballonnet (facultatif)
6. Fibroscope optique :
Levitan Scope
Minitrach
Ponction
cricothyroïdienne
9. Trachéotomie :
Trachéotomie chirurgicale :
Souvent programmée
Trachéotomie percutanée :
plus rapide (<10 min vs 20-30 min), moins de saignement,
pas de déplacement des malades, moins de complications
locales, moins chère…
Les différents kits de trachéotomie percutanée :
Percutanée,
BlueRhino
Criggs, (Portex)
Seldinger, « Forceps »
PercuTwist, (Rüsch)
Seldinger, « Tournevis »
Comparaisons des techniques de trachéotomie percutanée
Peu de différence en terme de complications
Essayer :
Ventilation au Oui
Guides souples, Succès
masque efficace
Trachlight
Echec
Echec
Echec
Ponction cricothyroïdienne
Intubation rétrograde
Trachéotomie
percutanée
* ML : Masque laryngé
Algorithme :
CAT Epanchement Pleural
Oui
Protides >50g/l Infection
Purulent
cellules >10000/mm³ bactérienne
Non
- Traumatisme
Chyleux Oui thoracique
Lipides >5g/l
(Laiteux) TG >Cholest - Tumeur
maligne
Non
Clair
- Insuffisance cardiaque
TRANSUDAT - Syndrome néphrotique
- Protide<30g/l Oui - Cirrhose
- cellules <500/mm³ - Atélectasie
- LDH pleural/sang <0.6 - Syndrome de Meigs
- Cholestérol<0.6 - Dialyse péritonéale
- Dénutrition
Non
pH pleural Oui
Infection bactérienne débutante
<7.2***
Non
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b. En faveur d'un coma métabolique :
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t.
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1. Pathologie préexistante : diabète, insuffisance
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rénale, insuffisance hépatique
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2. Prise de médicaments psychotropes,
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3. Mouvements anormaux
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hypoglycémique, hyperosmolaire.
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M
Quelque particularités :
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Coma brutal :
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possible.
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|
Coma fébrile :
Penser à une méningite, méningo-encéphalite, un abcès
cérébral, on une thrombophlébite cérébrale.
petite, réactives
MÉSENCÉPHALE TECTUM
III
PROTUBÉRANCE
Prostigmine Cocaïne
d. Quels sont les examens complémentaires utiles :
Non
Signes méningés
Oui
ou Ponction lombaire
fièvre
Non
Glycémie natrémie,
créatininémie, calcémie,
bilan hépatique
et bilan toxicologique
Coma
HED*
Signes Oui Oui HSD*
Trauma Constusion
de localisation
cérébrale
Non Non
Méningite Abcès
Oui Oui TPC*
Fièvre Méningo- Fièvre Listeriose
encéphalite TBC
Non
AVC
Non Neuro bechcet
Neuro Lupus
Hypoglycémie
Glucose;Na+, Acidocétose diabétique
Hyponatrémie
Anomalies Oui Ca++ Hypocalcémie
métaboliques Bilirubine Coma hyperosmolaire
Transaminases Coma hépatique
Créatinine... Hypo magnésémie
Hypothyroïdie
Non
Barbituriques
Psychotropes
Oui Tricycliques
Intoxication Organophosphorés
CO,
Raticides...
Non
Oui
Épilepsie Coma post critique
HED : hématome extra-dural;
HSD : hématome sous-dural;
TPC : thrombophlébite cérébrale
Non
Un traitement spécifique
Conversion doit être démarré
hystérique et adapté à chaque
situation
Accident vasculaire cérébral
(AVC)
En pratique il faut :
Savoir reconnaître un AVC.
Réunir les éléments du pronostic.
Décider l'hospitalisation et démarrer le traitement.
A. cérébrale
territoire vertébro-basilaire Thalamus
antérieure
A. cérébrale
(plus mauvais pronostic). postérieure
IV. 1- Où hospitaliser ?
AVC ischémique :
AVC hémorragique :
Chirurgie : L'efficacité de l'évacuation urgente des hématomes n'est
pas démontrée. Pas plus que celle des dérivations du LCR en cas
d'hydrocéphalie aiguë.
Cas particulier de L'Accident Ischémique Transitoire (AIT) :
L'AVC ischémique est précédé d'un accident transitoire dans une
proportion substantielle (10-15%). L'incidence annuelle moyenne des
AIT est d'environ 50/100.000. Le risque immédiat de survenue d'un
AVC ischémique constitué après un AIT a été souvent sous estimé. Un
patient sur 15 environ risque d'avoir un AVC ischémique
constitué dans les 7 jours qui suivent un AIT.
En pratique 2 problèmes se posent concernant l'AIT aux Urgences :
1. Comment le reconnaître (beaucoup de faux positifs et de faux
négatifs).
2. Qui hospitaliser sachant qu'il ne faut pas hospitaliser
systématiquement ni laisser partir tous les AIT.
1. Reconnaître l'AIT : Ceci renvoie vers sa définition : Episode
neurologique déficitaire de survenue brutale causé par une ischémie
focale du cerveau ou de la rétine dont les symptômes (« FAST ») durent
typiquement moins d'une heure.
2. Qui hospitaliser ? : Reconnaître les patients qui nécessitent une
hospitalisation pour éviter si possible la survenue d'un AVC constitué
est une question importante. Pour un patient donné consultant aux
urgences pour un AIT on devrait être capable de prédire cet
événement par l'examen clinique. Un score de risque a été proposé
dans ce sens (appelé score ABCD2 : voir arbre décisionnel). En
pratique, un Score ≥ 4 est une indication à l'hospitalisation d'un
patient chez qui un AIT est suspecté.
Traitement de l'AIT :
Aux Urgences : Anticoagulants si FA.
Aspirine 50 - 325 mg/j associé ou non à la persantine
En service spécialisé : Endartériectomie carotidienne si sténose > 70
% (possible à partir de 50 %) ; voire actuellement l'angioplastie.
F : Face
Suspicion A : Arms (membres)
d'un AVC S : Speech (language)
2. EME larvé.
L'EEG peut être dans ce cas le seul recours en cas de doute .
3. Devant des mouvements anormaux :
Les tremblements ou fasciculations doivent faire
rechercher des troubles métaboliques, une
intoxication ou un manque de sommeil.
Crise
convulsive
généralisée
Non
Non Consultation
Non
du neurologue
Enquête
Oui
étiologique** Sortie
négative
Non
Hospitalisation
* Des convulsions continues ou succession de crises sans reprise de la conscience
sur une période de 30 minutes.
** Examen neurologique normal : CGS 15/15, absence de déficit neurologique.
Investigation biologique et radiologique (si nécessaire) normale.
Suivi à la consultation externe spécialisée assuré.
Algorithme :
Chercher
Oui
Epileptique connu un facteur
déclenchant**
Non
CO, Tricycliques,
Oui Organophosphorés,
Intoxication Neuroleptiques,
Théophylline
Non
Méningite
Oui Méningo-encéphalite
Fièvre Abcès ou thrombophlébite
cérébrale
Non
AVC, Tumeurs
cérébrales,
Signes Toxoplasmose
Oui
neurologiques cérébrale,
de localisation Autre processus
expansif
Non intracrânien
Oui
Trouble métabolique Dysnatrémie,
Hypocalcémie,
Hypomagnésémie
Non
Epilepsie inaugurale
Rechercher un trauma
** Sevrage de médicaments antiépileptiques
Intoxication
crânien ancien,
Sevrage alcoolique une grossesse...
Prescription de médicaments proconvulsivants
Infections intercurrentes (idiopathique : 20%)
Jeûne, alcool, fatigue, stress
Privation de sommeil
Hémorragie méningée
(Non traumatique)
a. Savoir l'évoquer :
Le maître symptôme est la Céphalée (brutale et atroce «jamais
vue»).
Problème : Les céphalées sont un motif de consultation
fréquent aux urgences mais 1% seulement sont liées à une HM;
de plus, 50% seulement des HM sont associées à des céphalées.
Il faut donc un haut index de suspicion pour évoquer
raisonablement une HM. Les conditions suivantes en sont un
exemple : Céphalée inhabituelle chez des patients migraineux
Perte de connaissance brutale précédée par des céphalées au
réveil sans notion de traumatisme
Coma d'emblée
Crise convulsive généralisée (surtout si pas d'antécédent
d'épilepsie), raideur méningée ou autre signe neurologique :
signes pyramidaux (Babinski bilatéral, réflexes ostéotendineux
vifs), paralysie oculomotrice (diplopie), hémiparésie,
hémianopsie, aphasie.
L'existence d'une hyperthermie (38°-38°5) est possible mais
retardée
b. Confirmer le diagnostic :
CA
COA
CM
CA : artère cérébrale antérieure
AV : artère vertébrale
COP
CM : artère cérébrale moyenne
CP : artère cérébrale postérieuse CP
COA : communicante antérieure Tronc basilaire
COP : communicante postérieuse ACPI
ACPI : artère cérébelleuse postéro-inférieure AV
La ponction lombaire (PL)
L’angioscanner cérébral :
Est indiqué si l'artériographie est
indisponible (recommandation IIB).
pour un anévrysme > 5mm
(sensibilité jusqu'à 100%),
si < 5mm (sensibilité 70%).
a. Vasospasme :
Risque : jusqu'à 70% (typiquement entre 3ème et 5ème
jour mais peut survenir jusqu'au 14ème jour).
A craindre si :
- Pic hypertensif
- Un déficit neurologique secondaire non
expliqué par un resaignement.
Traitement :
- Nimodipine par voie orale (Nimotop*)
30%
15%
b. Resaignement :
7.5%
Traitement : il faut surtout le prévenir par
le traitement endovasculaire +++ et un
monitorage strict de la PA. e
ur
ur
He
s
A craindre si :
Jo
oi
er
er
M
1
er
- PA élevée à l'admission
1
1
- GCS bas à l'admission
Risque de resaignement
Anevrysm Anevrysm
Clipping Coiling
Algorithme :
Non Transfert en
Neurochirurgie
Angioscanner
Confirmation par Oui
ponction lombaire**
Non
Méningite,
Une hémorragie Encéphalite,
Chercher
méningée grave AVC, Migraine,
une autre
est pratiquement Epilepsie,
étiologie
exclue Urgence hypertensive,
Maladie de Horton….
ü Anomalie de la PA.
ü Méningisme.
ü Asymétrie des pouls temporaux.
ü Signes focaux à l'examen neurologique.
ü ORL : sinusite, otite.
ü Stomatologique : douleur et carie dentaire.
ü FO anormal (à réaliser devant une céphalée aiguë).
N.B :
Des céphalées aiguës d'origine médicamenteuse sont observées
souvant avec : Indométacine (Indocid®), Nifédipine (Adalate®),
Risordan, Cimétidine (Tagamet®) et Aténolol (Ténormine®).
IV. Traitement :
1. Traitement symptomatique :
® ®
ü Si EVA > 70 : Perfalgan : 1g en IVL ou Tramal
®
une amp IVL ou Aspégic : 1g en IVL en 20 min.
Oui
Signes infectieux Syndrome méningé
Non
Infection
Méningite
AVC ou ORL
infectieuse
Hémorragie ou dentaire
méningée
Hospitalisation
en USI
Rx
des sinus PL
Panoramique
- Céphalées Oui
pulsatiles Migraine
- Sujet migraineux
- Hémicrânie
Hospitalisation
Surveillance de Non
24heures
Eventuelle IRM
Origine
médicamenteuse
Psychogène ?
Algorithme :
Oui
Oui Examen
Oui TDM Signes Non clinique et
cérébrale neurologiques
Biologique
normale focaux (+)
normal
Non
Anémie
Oui
Troubles refraction*
Tumeur cérébrale
Non
Hydrocéphalie
Céphalées
pulsatiles
Non
Non
Hospitalisation Origine
HTA médicamenteuse
pour éventuelle
Anémie Psychogène
IRM
* Adresser à l’ophtalmologiste.
Agitation aux urgences
Deux objectifs :
1. Maîtriser l’agitation
2. Réaliser le diagnostic étiologique
Important :
Le médecin doit garder toujours une distance de sécurité
et se positionne systématiquement vers la sortie,
porte ouverte.
Le patient agité doit être saisi par quatre soignants (un par
membre) sur ordre du cinquième soignant (le
coordinateur) qui saisit la tête dès que possible.
Le patient doit être fouillé pour supprimer tout objet
potentiellement dangereux.
Benzodiazépines Neuroleptiques
Facilité
Pas de risque
Avantages Efficacité constante
Existence d'un
antagoniste (flumazenil)
Efficacité inconstante Risque d'hypotension
Inconvénients
par voie IM dyskinésies *
Indications Alcoolisme Sujet âgé **
privilégiées Incertitude diagnostique Origine psychiatrique
Délai Demi
Dose Ampoule
d'action vie
Benzodiazépines*
Impératifs :
- Examen neurologique.
Oui
Pas de violence physique Rassurer
Non
Non
Chercher :
Signes
- une méningite
neurologiques déficitaires Oui
- un AVC, un HSD, une MHM
TC (récent ou ancien)
- une hyperthermie maligne
ou fièvre
- une comitialité
Non
Traitement ou contexte
pouvant perturber Oui - Ionogramme Déshydratation
- Calcémie Dyscalcémie
l'équilibre - Hémogramme Hyponatrémie
hydro-électrolytique
Non
Non
1. Confirmer le vertige :
Ça revient à éliminer ce qui n'est pas un vertige :
Éliminer Penser à
Syncope, convulsion, Une hypoglycémie,
céphalée, migraine (35 % une anémie et à une
associée à des vertiges), hypotension orthostatique.
asthénie, étourdissement.
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Remarque : la marche aveugle est l'équivalent de la
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manœuvre de Romberg.
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Manœuvre
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Dix Hallpike :
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aminosides,
phenytoine,
Médicaments, Oui antidépresseurs,
Toxiques lasilix, trinitrine,
sédatifs, salicylés,
Intoxication au CO
Non
Oui
Harmonieux Voir algorithme 2
Non
Signes
neurologiques Survenue
Oui Oui
focaux, diplopie, ataxie, brutale
FRCV* AVC
surdité, progressive unilatéral,
notion de trauma crânien Sujet âgé
Non TDM
Non
Non
VPPB**
Non
Labyrinthite
Non
Non
Tumeur ou traumatisme
cochléo-vestibulaire
Causes rares Voir ORL
Arthrose cervicale
Psychogène
* voir encadré
* * vertige positionnel paroxystique bénin.
Urgences infectieuses
Sepsis :
Cause fréquente de consultation (10%) et d'hospitalisation.
Le risque majeur : le choc septique et la défaillance multi
viscérale.
Deux problèmes :
- Reconnaître précocement la gravité et orienter le patient.
Le contexte
Épidémie, immunodépression, matériel étranger,
traumatisme ouvert chirurgie récente
La clinique
Fièvre, hypothermie, frissons, foyer infectieux
La biologie
Hyperleucocytose, leucopénie, anémie inflammatoire
L'imagerie
Radiographie, échographie, TDM…
2. Déterminer la gravité :
+
Infection documentée ou présumée Sepsis Sepsis sévère
+
Dysfonction d'organe
par hypoperfusion d'organe Urgence
ou hypotension artérielle infectieuse
(acidose lactique, oligurie, troubles
des fonctions supérieures)
+
Réfraction au remplissage vasculaire Choc septique
Peni M,
Vancomycine1
Amoxi
Amox + ac clav
C3G²
Macrolide3
Fluoroquinolone2
génération4
Fluoroquinolone
antipneumococcique4
Imipineme-cilastatine6;
Carboxypenicilline
+ Acide clavulanique5
1. réservé aux infections à SMR et PSR et peut être utilisé en cas de Méningite à listeria ; 2.
Méningite à pneumocoque ou à méningocoque ; 3. Pneumopathies atypiques ; 4. Infections
à BG- et à germees atypiques; 6. Infections nosocomiales sévères ; 5. Infections sévères.
SMR : Staph methi-résistant, PSR : pneumocoque à sensibilité réduite.
Indications d'une association d'antibiotiques :
- Élargir le spectre :
choc infectieux d'origine non précisée, infections
microbiologiquement non documentées (méningites
purulentes, pneumonies sévères) ou potentiellement
plurimicrobiennnes (cellulites nécrosantes, infections intra
abdominales).
Associations classiques :
Aminoside+ + vacnco +
ceftriaxone ou céftazidime Choc spetique BGN, CGP
ou imipenem
Orienter le patient :
Oui
Oui
Choc, collapsus USI
Non GCS<15
ou convulsion PL ± TDM
Autre Oui ou signes Oui méningite,
défaillance méningo-encéphalite,
vitale de localisation
abcès
Non
Non Polypnée Oui
Rx thorax
SpO2< 90% pneumonie, SDRA
Valvulopathie, Non
± ECG Oui Echo Oui
anormal, ± Endocardite, myocardite,
enzymes è
Non
Non
Cellulite, ictère, éruption généralisée,
Signes cutanés Oui
Lyell, dermatose bulleuse,
récents ecchymoses, pétéchies
Non
Présence d'un autre Oui Anomalie: Hemostase, fonction rénale,
critère de gravité* hyperglycémie, hémolyse, acidose
Non
Non Hospitalisation en médicine
II. Epidemiologie :
û Streptocoque : 15 à 43 %.
û Haemophilus Influenzae : 20 %.
û Germes atypiques : 10 à 20 %.
1. Radiographie du thorax :
Indispensable pour retenir le diagnostic de PAC.
Identifie la maladie sous jacente.
Apprécie l'étendue des lésions pulmonaires.
Document de départ pour le suivi.
2. Documentation bactériologique
(non toujours nécessaire):
Variables Cotation
Cancer + 30
pH < 7,35 + 30
Urée sanguine > 10,7 mmol/l + 20
I - II < 70 Domicile
III 71- 90 Hospitalisation brève 72
IV 91 - 130 Hôpital
V > 130 Réanimation
PAC
Non
Hospitalisation :
Aucun signe de
Amoxicilline + macrolide
gravité et Facteurs Oui
(ou Levofloxacine).
de risque =3 ou
Si suspicion d'inhalation :
FINE IV (91-130)
Augmentin
Non
Facteurs de risque Hospitalisation brève :
=2 ou Oui Amoxicilline + macrolide
FINE III (71-90) (ou Levofloxacine).
CSE* Réévaluation à 48 h
Non
Prise en charge Ambulatoire
comme en FINE I
* Contexte socio-économique défavorable
1. Diagnostic positif :
On peut assumer que dans la PNA, il y'a des critères
majeurs et mineurs pour porter le diagnostic positif.
Examens complémentaires :
Avant de commencer un traitement adapté il faut pratiquer :
• vulvo-vaginite
Leucocyturie Oui • corps étranger (calcul urinaire),
sans PNA • tumeur urothéliale,
• néphropathie interstitielle chronique
Non
Diagnostic Oui *** Appendicite sous hépatique, cholécystite
aigue, pyonéphrose, abcès hépatique,
différentiel pneumopathie de la base
Autres examens
Refaire PL
PL traumatique
Non
Non TDM
Non Non
Méningite à :
Non Signes - Herpes
Oui
encéphaliques -West Nile
LCR trouble Immunodépression Virus (FO)
(voir Algo 2) Névrite - Cryptococose
- Maladie
de Lyme
Méningite décapitée
(demander les Non
Ag Solubles)
Autre virus
Méningite
inflammatoire
± Pneumopathie Pneumocoque
ED*: CG +
Non
Oui
ED **: BG - Hemophilus
enfant Enterobacter
Non
Oui
Immunodépression
Listériose
ED**: BG +
Listeria monocytogenes :
Maladie peu fréquente (1% des méningites bactériennes) mais
grave (mortalité de 25-30%).
Résistante aux C3G et ne nécessite pas de prophylaxie
secondaire car pas de transmission interhumaine.
Examen direct
H. influenzae
Céfotaxime Idem Méningocoque
(Bacille Gram -)
Amoxicilline 200 mg/kg/jour IV,
Listériose soit en 4 perfusions,
+ soit 3 à 5 mg/kg/jour IV,
(Bacille Gram +) en1 perfusion unique journalière
Gentamicine
Examen direct
négatif
- Sans arguments Idem Pneumocoque
Céfotaxime
en faveur d'une
+
listériose 3 à 5 mg/kg/jour IV,
- Si enfant de
moins de 3 mois
Gentamicine { en 1 perfusion unique
journalière
(1)
Dose journalière maximale chez l'enfant : céfotaxime = 12 g/jour,
(2)
L'association avec la vancomycine n'est pas nécessaire.
(3)
Terrain, apparition progressive de la symptomatologie,
atteinte des paires crâniennes et/ou syndrome cérébelleux.
L'antibiothérapie doit être instaurée avant la PL dans trois
1. Purpura fulminans.
2. Prise en charge ne pouvant pas être réalisée
dans les 90 minutes.
3. Contre indication à la réalisation de la PL pour
l'une des raisons suivantes :
û Instabilité hémodynamique
Corticothérapie :
L'injection de Dexaméthasone est recommandée, en cas de
méningite à pneumocoque (grade A) ou à méningocoque
(grade B) (chez l'adulte) ou méningite à pneumocoque ou
à haemophilus influenzae (chez l'enfant et le nourrisson)
(grade A).
Prophylaxie :
Uniquement pour le méningocoque:
L'élément indispensable pour la transmission du
méningocoque est l'existence d'un contact direct avec les
secrétions oro-pharyngées d'un sujet infecté.
û Pour qui :
Entourage proche
Milieu familial : Personnes vivant avec le cas
Collectivité d'enfants
Crèche : Tous les enfants et personnel de la section
Milieu scolaire
Personnel soignant :
Personnes ayant réalisé le bouche à bouche ou une
intubation ou une aspiration endo-trachéale sans
masque de protection.
Caserne :
Personnes partageant la même chambre.
Osteomyelite aiguë
Diagnostic :
Diagnostic positif :
Diagnostic différentiel :
Arthrite :
Ici la mobilisation même douce est impossible.
û Analgésie si besoin.
Non
Oui Antibiothérapie
Abcès sous périosté
Chirurgie
Non
Oui voir
Epanchement articulaire Algorithme
arthrite
Non
Oui Phlegmon
Parties molles anormales
Abcès
Non
Points à retenir :
û Devant toute douleur osseuse prendre la température rectale (Enfant+++).
û Toute douleur osseuse localisée + Fièvre = OMA.
û L'existence d'une notion de traumatisme ne doit pas égarer le diagnostic.
û Une échographie normale n'élimine pas le diagnostic.
û Le doute du diagnostic ne doit pas retarder l'antibiothérapie.
Arthrite septique
Incidence :
1 / 10.000 7 / 10.000 si facteurs de risques.
Localisation :
- Genou : 50 %.
- Hanche : 20 %.
- Epaule + cheville : 12%.
- Autre : 18%.
Les risques :
Immédiat choc septique, secondairement séquelles articulaires,
ankylose et troubles de croissance des membres chez l'enfant.
Facteurs de risque :
Locaux : Généraux :
ûAntécédents d'arthrite ûToxicomanie intraveineuse.
septique. ûDrépanocytose.
ûProthèse articulaire. ûTraitement
ûTraumatisme. immunosuppresseur ou
ûInfection extra articulaire et corticoïde.
juxta-articulaire ûAges extrêmes.
ûPonction articulaire
(après infiltration
corticoïde).
ûAltération articulaire :
arthrose, PR.
CAT
Signes spécifiques :
Données de la ponction articulaire :
Liquide trouble et purulent. Formule à PN altérés.
Staph : 50 %
Strepto : 15 %
Bacille G (-) : 10%
Culture des germes :
Tbc : 5%
Pas de germe : 20 %
(arthrite à Bactério négatif).
Ostéomyélite aiguë.
Arthrose.
Infection juxta articulaire.
Pour l'arthrite de la hanche : Appendicite aigue, psoïtis.
4. Le traitement :
Traitement spécifique :
L'antibiothérapie est débutée en urgence dès la réalisation
des prélèvements à visée bactériologique.
Non Oui
Si autres Éliminer :
localisations Non Non OMA
Echo
essayer ponction :
Oui Phlegmon
Épanchement
épanchement Penser à refaire
Oui la ponction et l'Echo
Oui Oui
Goutte
Antibiothérapie
Chondrocalcinose
* Impotence fonctionnelle.
+ Douleur à la mobilisation.
+ Signes inflammatoires.
± Facteurs de risques.
** Éliminer une apendicite aigue
ou un psoïtis.
Algorithme :
CAT Epanchement Articulaire
- Traumatisme
Oui - Trouble de la coagulation
Hémorragique
et de l'hémostase
Non
Oui
Citrin
E.D* (+)
Oui Oui culture(+)
- Trouble, fluide >80%
- Cell>2000/mm³ PNN ± syndrome
Non
infectieux
Non
Mixte ou à Non
- Clair, visqueux prédominance Oui
lymphocytaire Micro-
- Cell<1000/mm³ cristaux (+)
Non
- Tuberculose Rhumatisme
- Sarcoidose inflammatoire**
- Virose (VIH …)
Urate goutte
MECANIQUE Pyrophosphates
- Arthrose chondrocalcinose
- Post traumatique
* Examen Direct
- Algodystrophie ** PR, SPA, RAA,LED, Rh. Psoriasique
- Ostéonécrose
- Ostéochondromatose
Acidocétose diabétique
Diagnostic + :
1. Interrogatoire :
üDiabète inaugural (polyurie, polydipsie+++, douleur
abdominale, vomissement).
üArrêt insulinothérapie...
üInfection ? (toux, expectorations, BM,…).
üChirurgie, corticoïdes, nutrition mal conduite…
üGrossesse...
2. Examen physique :
üConscience variable (Nle 20 %, obnubilation 70 %,
coma 10 %).
üPolypnée, tachycardie.
üSignes de déshydratation, collapsus...
üHypothermie / fièvre.
üCrampes musculaires, parfois agitation...
üSignes neurologiques de localisation à rechercher
systématiquement.
3. Examens complémentaires :
û Immédiatement :
Gu / Au ++ avec glycémie capillaire souvent > 14 mmol/l
(> 2.5 g/l) pour confirmer le diagnostic.
û A demander en urgence :
ü Iono sg + NFS.
ü GDS
ü ECG.
û Eventuellement :
(HC si T° > 38.5, ECBU, Rx Thorax).
CAT :
û Surveillance :
Pouls, PA, FR, Diurèse, Dextro, Gu, Au/1h, T°, Iono sg,
Glycémie, GDS, ECG /4h.
û Traitement :
D’une éventuelle cause de décompensation
Exp : ATB si infection urinaire (60% des cas).
û Hospitalisation :
USI : Patient avec état de choc ou coma.
En dehors d’une de ces défaillances, l’hospitalisation en
service de médecine s’impose si : diabète inaugural, cause
de décompensation infectieuse, niveau socio-économique
défavorisé, signes de déshydratation avec ou sans
insuffisance rénale.
Acidocétose diabétique
Dextro > 2.5 g/l
|
m
o
c
t.
Insulinothérapie
o
p
s
Hydratation
g
lo
(Actrapid®)
.b
s
in
c
e
d
e
m
s
e
rd
o
s
e
tr
Oui
e
Etat de choc Remplissage
/l
:/
ACD compliquée
p
tt
hypovolémique Colloïde
h
|
hypotension ±
m
(Plasmagel®)
o
.c
Non
s
troubles de
s
re
p
rd
la conscience
o
.w
s
c
in ± insuffisance
e
d
rénale
e
m
Oui
s
e
rd
o
s
e
tr
Non
e
/l
:/
p
tt
Voie IV
h
|
s
in
c
e
Dose de charge :
d
e
Natrémie
M
s
e
corrigée*
o
s
re
Dose d'entretien :
T
e
/L
s
p
0.1 UI/Kg/h
u
ro
/g
m
1 UI dans 1cc
b
e
c
a
.f
Exp : 60 Kg
w
<140 mmol/l
w
|
10cc en IVD
s
Sérum hypotonique
in
Sérum
c
e
d
0.45 % **
M
normotonique
s
e
rD
Donner à boire
o
0.9 %
s
re
Continuer jusqu'à
T
chaque fois
e
/L
m
Entretien :
- Si Dextro < 2.5 g/l : débuter SG 5 %
Voie IV : Seringue électrique disponible IO selon Dextro/h :
V0 V1 V2 V3 V4 V6
1 1.2 1.8 2.5 3
Voie S/C passage à l'IO toute les 4h
0 UI 5 UI 8 UI 12 UI 15 UI
Hyperkaliémie
Définition de l'hyperkaliémie :
L'hyper kaliémie se définit par une valeur supérieure
à 5 mmol/l. Son diagnostic est facile, il faut surtout savoir
demander un ionogramme sanguin devant des
circonstances ou des facteurs favorisants :
• Médicaments(IEC, diurétiques antialdostérone..)
• Insuffisance rénale aigue ou chronique
• Acidose métabolique, état de choc
• Apports exogènes excessifs accidentels par voie IV
• Ailleurs elle peut être de découverte fortuitement
> 8 mmol/L
..
Ou Association dangereuses +++
- Signes ECG (+)
Insuffisance renale
. Etat de choc
Acidose métabolique
Mesures générales :
û Régime pauvre en K+
Algorithme
Hémodialyse urgente +
Signes de gravité à Oui Traitement pharmacologique :
l'ECG : BAV, QRS , TV • Gluconate de Ca++ IV 2
+ situation clinique amp en IV.
à risque** • HCO3- Na 42 ‰ 500cc
en 2 h
• Insuline/ G30% + 30 UI
insuline 500cc en 30'
• Furosémide 80 mg IVD
Kayexalate
ECG normal ± Diurétique de l'anse
Oui
Contrôle* Kaliémie normale Pseudo-hyperkaliémie:
Oui Hémolyse
Garrot serré
Hyperkaliémie Non Echantillon de sang
vraie analysé tardivement .
Oui
+
Non Non HyperK
K+u < 20 Excès d'apport de transfert :
Acidose
Oui
Lyse cellulaire
Perfusion de K+ (rhabdomyolyse,
En cas d'IRC : brûlures étendues,
Oui û Retard à la
chimiothérapie)
û Consommation exagérée de :
chocolat, fruits secs, banane HyperK+ familiale
*Si la situation clinique ne laisse pas prévoir une hyperkaliémie: pas d’insuffisance
rénale, pas d’état de choc, pas de médicaments hyperkaliémiants...
Hypokaliémie
Neuromusculaires
Sont rares et ils apparaissent en cas hypokaliémie
profondes :
paralysie flasque pouvant se compliquer de
rhabdomyolyse, iléus paralytique, hypotension
orthostatique.
Cardiaques
Les signes de l’hypokaliémie sont avant tout électriques
(électrocardiogramme) associant à des degrés variables,
une diminution de l’onde T voire une inversion, une
accentuation de l’onde U.
2. Identifier sa gravité :
La gravité de l’hypoK+ réside dans la survenue de roubles de
rythme supraventiculaires AC/FA , ESA ou ventriculaires (ESV,
torsades de pointes, FV). Ce risque est accru en cas :
Hypokaliémie croissante
Diagnostic étiologique
Le premier élément d'orientation diagnostique
des hypokaliémies est l'évaluation de la
sécrétion rénale de K+ :
Hyperaldostéronisme /hypercorticisme
Tumeur à rénine
Non
Phéochromcytome
Non Vomissements
Aspiration gastrique
Diurétique hypokaliémients
Alcalose Oui Post-hypercapnie
métabolique Diarrhées avec perte de Cl
Laxatifs/cisplatine
Bartter syndrome
Non Gitelman syndrome
Acétazolemide
Penser à l’hypomagnésémie
* β-agonistes
Insuline
Théophylline
Alcalose
NB :
1g de KCL contient 13 mmol de K+.
L'apport parallèle de Mg (MgSO4) est souvent utile.
Insuffisance rénale aiguë
aux urgences (IRnA)
Epidémiologie : L’IRnA
- L'IRnA : 1% des admissions à l'hopital
- Incidence moyenne de l'IRnA : 1/2000
- L'IRnA est étroitement liée à deux facteurs :
les médicaments et le sepsis
- Nécrose tubulaire aigue : cause la plus fréquente (80%)
Diurèse :
Forme oligo-anurique (IRnA fonctionnelle++)
Forme à diurèse conservée (néphropathies tubulaires,
certaines néphropathies glomérulaires)
La biologie vient confirmer :
Créatinine sanguine > 120 µmol/l
Urée sanguine> 8 mmol/l
La classification de RIFLE
Définie par 5 classes de gravité croissante basée sur des
critères biologiques (créatininémie et DFG : débit de filtration
glomérulaire) ou des critères cliniques (diurèse).
L'inconvénient de cette classification est qu'elle nécessite au
moins deux temps d'évaluation.
- Prévention :
Oui
Indication absolue D'EER* EER
Non
Contexte d'une obstruction :
Oui Urologie,
rein unique, colique Echo : distension discuter le
néphrétique, lithiase, pyélocalicielle drainage
adénome prostate,
des urines
hématurie
Expansion
Oui volémique,
Hypovolémie absolue (Na/K) U <1
±
ou relative, IEC, AINS Urée U/Urée P>8
Transfusion
ou autre cause
Drogues
de bas débit
vasoactives
- Antibiothérapie Traitement
si infection, spécifique
- Eviter tout traitement (sepsis
IRnA organique**
néphrotoxique sévère...)
(AINS, Aminoside,
Protéinurie, hématurie PDC, cisplatin..)
Discuter une PBR - Discuter les corticoïdes
et immunosuppersseurs
pH
ACIDEMIE ALCALIEMIE
Non
Clairance Oui
Discuter l'épuration extra rénale
Créatinine<20ml/mn*
Non
Non
Ingestion Oui
Cétose alcoolique
d'alcool
Non
Non
Cétose de jeûne**
Non Non
TA = Na – (HCO3+Cl)
* ou créatininémie > 300µmol/l [Nl = 12 mEq/l)
** jeune >72 heures TO = osm calculée-osm
***1g d'alcool augmente l'osmolarité de 22 mosm/l mesurée [Nle <10mmol/l]
Osm calculée = 2xNa+ urée
+ Glycémie (en mmol/l)
Algorithme II
Non
Non
Oui Hyperaldostéronisme
Ré…basse
Primaire et secondaire
Non
Cortisolémie Oui
Syndrome de Cushing
Elevée
Non
Acidose métabolique :
Alcalose métabolique :
CAT
DEC DIC
Signes cliniques Signes cliniques
ü Signes cutanés (plis cutanés) ü Terrain particulier
ü Soif modérée (mais pas au premier plan). sujets âgés, nourrissons, patients
Signes hémodynamiques : hypotension, incapable d'exprimer leur soif,
fréquence cardiaque handicapés, troubles de la vigilance.
Signes biologiques ü SOIF +++ : quasi constante.
ü Hémoconcentration : ü Muqueuses sèches (bouche +++)
protidémie, hématocrite*. Signes biologiques
ü Natrémie normale ü Hyperosmolarité avec une natrémie :
ü Rein : natrémie élevée
ü Fonction rénale peut être altérée (à corriger si hyperglycémie)
(insuffisance rénale fonctionnelle).
On peut avoir une
oligoanurie sauf :
ü Si diurèse osmotique
ü Si le patient est sous diurétique
ü Si insuffisance surrénale associée
Oui DIC
Hypernatrémie*
Voir algorithme II
Non
Pertes rénales
DEC**(Prot Ht) Décompensation
de diabète
Non Sd de levée
d'obstacle
Oui Prises excessives
N a < 30 de diurétiques
Acidose tubulaire
Insuffisance
Non surrénale
Diarrhées
Oui Oui
Pertes digestives HCO3 Gastro-entérite
Maladie des
laxatifs
Fièvre Non
Chaleur ambiante Vomissements
Brûlures
Non
Volume Oui
extracellulaire Voir algorithme I
«DEC»
Non
DIC prédominante* :
- Apport d'eau insuffisant
- Troubles de la conscience
- Sujets âgés et invalides (AVC…)
- Diabète insipide
Envenimation scorpionique (ES)
1. Apprécier sa gravité
2. Donner les soins urgents
3. Décider s’il faut hospitaliser la victime
1. Évaluation de la gravité
Variables Coefficient
Priapisme +3
Vomissement +2
Pression artérielle systolique>140mmH à J0 +2
Corticoïdes* +2
Délai entre piqûre et l'arrivée aux urgences > 30 min +1
Température > 38°C +1
Fréquence cardiaque >100/min +1
Non
Oui
Hospitalisation
Oui SAS Aggravation
Grade II* (OAP, Choc)
Antalgique
Surveillance 24h
Non
Non Oui
Retour à domicile
Variables Coefficient
Priapisme +3
Vomissement +2
Pression artérielle systolique>140mmH à J0 +2
Corticoïdes** +2
Délai entre piqûre et l'arrivée aux urgences > 30 min +1
Température > 38°C +1
Fréquence cardiaque >100/min +1
** Reçus avant l’examen.
Intoxication aiguë
1. Porter le diagnostique
Diagnostic :
A. Diagnostic de l'intoxication :
1. Intoxication certaine
C'est le patient conscient ou sa famille qui rapportent la
notion d'intoxication.
2. Intoxication suspectée
Anamnèse : notion de conflit, tentative de suicide, suivi
psychiatrique, exposition collective (CO).
Tableau clinique inexpliqué chez un jeune jusque là bien
portant.
B. Diagnostic de gravité :
Il impose la recherche d'une défaillance vitale : trouble de la
conscience, insuffisance respiratoire ou une instabilité
hémodynamique.
C. Diagnostic du toxique :
Syndrome Clinique Toxique
Sd cholinergique Myosis, bradycardie, Organophosphorés,
2. Thérapeutique : méthanol
3. Pronostic : paracétamol
Intoxication Aiguë
Analyse
toxicologique
Reprendre l’anamnèse
Examens complémentaires :
NFS, Iono, Urée, Gly, GDS, Rx thorax …
Analyse toxicologique si indiquée (voir plus haut).
Prise en charge
A. Traitement symptomatique :
Priorité : maintenir ou restaurer les fonctions vitales.
B. Traitement évacuateur :
Il est fonction de l’état de conscience, le délai écoulé entre la
prise du toxique et la prise en charge et enfin la toxicité des
produits ingérés.
Diminution Epuration
de l'absorption digestive Épuration rénale
extra rénale
Lavage Charbon Diurèse
gastrique Diurèse
activé : osmotique Hémodialyse
(L.G) saline
CARBOMIX® alcaline
Faucher de
Moyens
36 F à 40 F, 50 g à boire 6à8l
flacon pour en 15 mn, 1g/kg (G 10 % + Bicar) + 2 L Sérum j / 24 h
analyse (enfant) KCl : 1,5 g/500 ml
toxicologique,
Celles du LG
Contre
|
m
o
c
t.
o
p
s
g
Non
lo
.b
s
in
c
e
d
e
m
Lavage intestinal
s
e
rd
o
s
e
tr
e
C. Traitements spécifiques : Antidotes ou chélateurs :
/l
:/
p
tt
h
Le but de l'utilisation des antidotes est l'antagonisation ciblée de
|
m
o
.c
l'effet du toxique dans le corps.
s
s
re
p
rd
o
.w
s
Produit toxique Antidote
e
Posologie
c
in
d
e
m
s
e
(OP et carbamates)
e
10 mg en IVL 30 min
s
Antivitamine K Vitamine K
re
T
e
/L
s
p
Catécholamines
/g
Flumazénil
o
®
c
(Anexate )
a
Glucose, Glucagon
m
Insuline
o
.c
k
o
o
b
CO Oxygène hyperbare
e
c
a
.f
w
w
w
®
Morphine (Opiacés) Naloxone (Narcan ) Bolus de 0,4 mg (1 Amp) IV répété 3 x /5 min
|
Paracétamol N-Acétyl cystéine * per os 140 mg/Kg puis 70 mg/Kg toutes les 4h
Jusqu'à donner 17 doses (1330 mg/Kg)
Epidémiologie :
Première cause d'accident de travail dans les établissements de
soins .
Risque lié au VIH : 0.3%, 10 fois plus pour VHC, 100 fois plus pour
VHB
Nature du liquide
Très contaminant : Moins contaminant :
- LCR - Selles, urines, sueur, larmes
- Liquide pleural
- Liquide péritonéal
- Liquide amniotique
- Salive
Sévérité de l'exposition
- Massive :
- Intermédiaire :
Piqûre superficielle par une aiguille creuse IV ou IM
- Minime :
Erosion épidermique superficielle par aiguille SC
1. Gestes immédiats :
Plaie cutanée
- Faire saigner 30 minutes sous l'eau courante
- Nettoyer à l'eau et au savon
- Nettoyage antiseptique par de l'eau de Javel diluée
au 1/10e ou avec de la Bétadine
Oui
Post- urgences
Rassurer le malade+++
Contrôle sérologique
(HCV, HIV) 4 mois plus tard
Non
Serologie (-)
Si plaie cutanée : faire saigner 30 mn
sous l'eau courante nettoyer à l'eau et
Oui au savon, nettoyage antiseptique par
l'eau de javel diluée au 1/10e ou avec
de la Bétadine.
Clôture du dossier Si projection sur les muqueuses :
Rinçage abondant au sérum
physiologique pendant 5 mn.
Un bilan biologique initial et un suivi
dans les deux cas.
- exposition massive
Discutée
Consacrée
A Retenir :
Importance de la prévention :
Vaccination contre l'HBV, planifier les gestes à effectuer dans
le calme, utilisation d'un matériel adapté, port de gants,
blouses, lunettes selon les situations, formation des
personnels, éliminer les aiguilles dans un conteneur,
déclarer l'AES et en analyser les causes.
Brûlures aux urgences
Evaluer la gravite
3- Tétanos : prophylaxie
SCB >10% H C
E
O
N
S T
Brûlure face P R
ou cou E
I Iot precoce
ou lésions
respiratoires T
S
A P
L Exploration E
Traumatisme complémentaire
ou intoxication I C
et réanimation I
associes S appropriée A
A L*
T
Brûlures
circonferentielles I Aponevrectomie
et prise en I
ou mains O
charge adaptée S
ou en regard N E
des articulations
Prise en charge du brulé
Détresse respiratoire
Altération profonde Centre des
de la vigilance IOT brûlés ou service
Brulures du segment de réanimation
céphalique (visage, cou)
La détermination de la SCB
permet de calculer un indice de
gravité appelé UBS ou unité de
brûlure standard
Épidémiologie
û Représente 5 à 10 % des consultations au service des urgences.
û Examen physique :
Conditions de l'examen +++ : patient allongé, tête à plat,
jambes semi-fléchies, les mains le long du corps, avec une vessie
vide (de préférence).
Pancréatite aigue :
Appendicite
û L'imagerie
ASP
Non obligatoire, elle permet d’orienter vers :
Écho TDM
Pancréatite + +++
Appendicite ++ +++
Sigmoïdite + +++
GEU +++ -
Cholécystite +++ -
CN + +++
Anévrysme de l’aorte - +++
Présentation clinique Enfant Sujet âgé
Péritonite
Oui Oui
Contracture Péritonite Bloc opératoire
Non
Pancréatite aigue
Douleur intense Oui Crise hyperalgique d'ulcère
et brutale Colique néphrétique
Kyste ovarien tordu
Non
* ECG systématique si âge >40 ans
Colique hépatique
** Aspiration gastrique et traitement
Dyspepsie
d’une éventuelle hypokaliémie.
Algorithme :
Non Oui
Tableau
atypique TDM
Age < 50 ans Age > 50 ans
(ALVARADO positive
Score > ...)
Non
Douteuse
Sortie à domicile
ou
Mise en Traitement étiologique
observation
Douleur abdominale 90 %
Vomissement 50 %
Iléus réflexe 30 %
Etat de choc 10 %
Dyspnée 15 %
2. Confirmer le diagnostic de PA :
La biologie est une aide précieuse surtout la lipasémie
(ne plus doser l’amylasémie).
Pancréatite Amylasémie 3 N 70 % 94 % 89 % 84 %
aigue Tripsinogène (BU) 94 % 95 % 69 % 99 %
ALAT < 3 N 48 % 95 % 95 %
Certaines situations peuvent prêter à confusion :
Défaillances visérales
Score bioclenique
A l'entrée A 48 heures
Score de BISAP :
Urée >15 mg/ ml
Trouble de la conscience
SIRS
Age>60ans
Epanchemant pleural
Pendération Oui =1point
Non=0point
5points mentalité de 20%
A. Normal 0 pt
B. Élargissement pancréatique diffus ou focal. 1 pt
C. Pancréatite aigue associé à une 2 pts
inflammation péri pancréatique.
D. Collection liquidienne unique. 3 pts
E. Deux collections et/ou présence 4 pts
de gaz dans/autour du pancréas.
4.Traitement :
û Alimentation
û Antalgique : parcétamol-morphine
û Pancréatite aigue bénigne.
û Perfusion hydro électrolytique.
û Antalgique y compris le morphine.
û Réalimentation orale après disparition de la douleur.
û Pancréatite aigue sévère : nutrition artificielle.
(de préférence par voire entérale).
Algorithme :
Autre étiologie
(-)
Tableau typique Non
clinique + lipasémie 3xn TDM (+)
Oui
Pancréatite aigue
Oui
Admission
Sévère : Non service chirurgie
-évaluation clinique-biologique
ou
-évaluation scanographique
gastro-entérologie
Oui
Surveillance
Réanimation Antalgique
Réhydratation
Hémorragie digestive
Score 0 1 2
Mortalité (%) 0 6 25
Hemorragie digestive Gestes immédiats
HDH Hospitalisation
gastro/chirurgie
Oui
Réanimation
Oui ± hémostase Service
ROCKALL Ý 6 endoscopique de
± chirurgie réanimation
d'hémostase
Non
Oui
ROCKALL : 3-5 FOGD en 24h Soins intensifs
Non
FOGD, Hospitalisation chirurgie/gastro
Gestes immédiats :
û Sondage gastrique
û Une voie veineuse périphérique (2 si hypotension artérielle ou
EDC)
û Maintien d'un état circulatoire correct [remplissage par des
colloïdes voire transfusion de concentrés globulaires]
Objectif transfusionnel : 8g d'Hb chez le sujet normal, 10gr en
présence d'une pathologie cardiaque ou respiratoire associée.
û Assurer une ventilation correcte (c'est rarement un problème au
premier plan)
û Examens : GS + Rhésus, RAI, NFS + plaquettes, hémostase (TP, TCK),
urée, création sanguin
û Surveillance rapprochée (horaire si hypotension artérielle ou EDC) :
TA, FC, FR, état de conscience, diurèse horaire, aspect du liquide de
lavage gastrique, nombre de culots globulaires transfusés, NFS
HD
Hépatite,
cirrhose, Rupture Terlipressine
ascite, Arrêt du ttt
de Varices ± hémostase
CVC, saignement préventif
œsophagiennes* endoscopique
angiome
stellaire
TIPS
Mallory Weiss,
Malformations
artérioveineuses,
Pas d'orientation Fibroscopie**
Néoplasie,
Osophagite peptique
ou caustique
Coloscopie Non
normale
Oui Non
Non
Diverticule
Oui
Enfant et adolescent de Meckel,
polype
Non
Diverticule,
Sujet âgé Oui
dysplasie,
colite ischémique
Artériographie
Grêloscopie
Colique néphrétique
Signes physiques :
Signe de Giordano positif.
Idiagnostics Différentiels :
Fissuration d'anévrysme de l'aorte abd. (sujet âgé hyper tendu).
Appendicite.
Cholécystite.
Colique hépatique.
Occlusion intestinale aiguë.
Pancréatite.
Torsion du kyste de l'ovaire.
Sigmoïdite.
Grossesse extra-utérine.
Formes Compliquées :
Fébrile : fièvre et frisson (risque septicémique et rénale).
Oligo-anurique : calcul obstructif bilatéral ou sur rein
unique avec une diurèse < 500 ml/24 h : c'est une urgence
urologique.
Crise hyperalgique : crise douloureuse persistante et/ou
CN Compliquée
Echographie rénale Fièvre
+ Hospitalisation Urologie
F. Fébrile : ECBU + NFS +Hémoculture
Femme enceinte
F. Oligo-anurique : Fonction rénale
Crise Hyperalgique : morphine/4h
Femme enceinte : Hospitalisation Oligo- anurie
en gynécologie
*Morphine titrée dose initiale 0,05 mg/kg à renouveler toutes les 5 mn (max 3 à 4 fois.
5 min 5 min
(Exp : patient 60 Kg, 10 mg dilué dans 10cc, 3 cc 3cc 3cc).
Urgences testiculaires
- Un hématocèle
Rupture de
Signes cliniques l'aubergine
Echo doppler volumineux
de gravités
hématome
hématocèle
Traitement
médical :
repos antalgique
anti- inflammatoire
Fièvre
Traitement
ECBU+ ; médical :
Orchyépidydimite
hyperleucocytose Antibiotique,
antalgique
Echo Flux
Torsion Chirurgie
doppler artériel
Exploration
chirurgicale
Polytraumatisme
A. Variables physiologiques :
û GCS = 3,
GCS, PA, SpO2 û PAS < 65 mmHg gravité ++.
û SpO2 < 80%.
B. Mécanisme du traumatisme :
C. Lésions anatomiques :
Trauma crânien, atteinte médullaire, trauma pénétrant,
volet costal, fracas du bassin, brûlure sévère, inhalation de
fumée associée, amputation, ischémie aigue d'un
membre.
D. Terrain :
Age > 65 ans, comorbidité.
Grossesse (2, 3ème trimestre).
Trouble de la crase sanguine.
III. Stratégie de prise en charge :
A RETENIR :
û Clinique :
ü Rechercher des signes d'IRA (signes de lutte, cyanose,
polypnée, emphysème sous cutanée, silence auscultatoire).
û Radio thorax :
ü Rechercher des fractures de côtes, un épanchement pleural
ü Analyser la silhouette cardiaque (médiastin : dissection de
l'aorte).
û Traitement de l'IRA :
ü Oxygénothérapie : MHC ou intubation orotrachéale
si besoin.
ü Drainage d'un hémo ou pneumothorax (parfois à l’aveugle
en extrême urgence).
ATTENTION
Avant toute intubation il faut mettre un collier cervical,
éviter l'inhalation par la manœuvre de SELLICK.
|
ü voies d'abord vasculaire.
m
o
c
t.
o
ü remplissage : les colloïdes sont recommandés en
p
s
g
lo
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premier lieu, éviter le SG ou RL.
s
in
c
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d
ü drogues vasoactives si hypotension persiste malgré un
e
m
s
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remplissage vasculaire.
o
s
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tr
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ü transfusion si : Hb < 7 g/dl (patient sain)
/l
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tt
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<10 g/dl (patient avec réserve
|
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s
cardiaque limitée).
s
re
p
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s
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û Objectif : PAS ~ 80 à 90 mm Hg c
e
d
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û Hémostase chirurgicale :
h
|
s
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c
Indications neurochirurgicales
Oui Intubation
IRA
orotrachéale*
Non
Oui Oui
Hémorragie Hémostase
ICA** chirurgicale
extériorisée
Non
Hémothorax Oui
Drainage
PNO compressif
Non
Oui Laparotomie
Non Hémopéritoine en urgence
Non
Hémodynamique :
Maintenir une PAS > 100 mmHg. La solution cristalloïde de
choix est le NaCl à 0.9%. Éviter les solutés hypotoniques
(exemple sérum glucosés).
3.1. TC léger
Dans ce cas deux questions sont posées :
1. Quand hospitaliser.
2. Quand faire une TDM ?
Hospitalisation 24h
TDM si*
pour surveillance si**
3.2. TC modéré :
û Systématiquement :
§ Hospitalisation en réanimation ou neurochirurgie.
§ TDM cérébrale et Radio du rachis cervical : face (bouche
ouverte) et profil.
§ Surveillance ( GCS, FC, PA et FR ).
§ Lutte contre l'HTIC : maintenir une normocapnie
( PaCO2 35 et 40 mm Hg ).
§ Prévenir les convulsions par (Gardenal 200 mg/j
ou Dépakine®
30 mg/kg/j ou Phénytoïne 20 mg/kg) si :
ü GCS < 10
ü Contusion cérébrale
ü HSD ou HED
3.3. TC grave :
û Intubation systématique :
beaucoup de prudence si suspicion de lésions cervicales
associées +++.
Sédation :
ü La sédation est préconisée dès la prise en charge initiale
des TC graves.
û Un scanner normal
û Lutte contre l'HTIC
n'élimine pas une HTIC.
Idem
û Prévention des
TC û Le scanner doit être refait
conséquences
modéré à H12 du TC :
ü Si TDM initiale faite avant H3
û Imagerie
ü ou aggravation de l'état neuro.
Indications neurochirurgicales :
Pronostic :
Les éléments de mauvais pronostic :
Age >60 ans ou < 2 ans.
GCS = 9.
Mydriase.
Polytraumatisme.
Absence des réflexes du tronc cérébral.
Lésion cérébrale non opérable.
û Intubation + VM
GCS = 8 Oui
û Induction à séquence
TC grave rapide
ûSédation
Non
Oui û TDM cérébrale
GCS 9-12 TC modéré û Rx du rachis cervical
± Écho abdominale
± Rx thorax et bassin
Non
Lutter contre HTIC
GCS 13-15
TC léger
USI
Non
**Fracture de la
Surveillance
base du crâne :
û Otorrhée Convulsion Oui TDM
à domicile
û Otorragie ou Amnésie normale
û Rhinorrhée
û Hématome
péri-orbitaire bilatéral
Non Après H3
û Paralysie oculomotrice
û Cécité
û Surdité
û Paralysie faciale périph.
GCS < 15
Céphalées progressives Avant H3
Intoxication (alcool,…)
Histoire imprécise du TC
Surveillance
Vomissements
à domicile Surveillance
Maltraitance < 2 ans Oui
Non PCI hospitalière de 24h
Traumatisme du rachis
cervical (TRC)
AVP : 60-70%
Suicide, sports, accident de travail : 40-30%
Problématique :
Non
Oui
Pas de Rx
*- Chute de > 90 cm ou de plus 5 marches
- Choc axial sur la tête (plongeons)
- AVP haute vitesse (> 100 km/h)
- AVP + tonneaux
- AVP + éjection du véhicule
- AVP incluant véhicule de loisir a moteur
- AVP incluant cycliste
Incidences demandées :
Rachis cervical de face : deux incidences sont nécessaires :
- Bouche ouverte pour C1 C2.
Pour le profil :
- Une seule incidence est nécessaire
- C7 doit être visible de profil
Rachis cervical de profil
Bord ant.
des corps Vertébraux
Bord post
des corps Vertébraux
Apophyses articulaires
postérieures
Lames
Bord postérieur
du canal cervical
Epineuses
Anneau de Harris
1- Corps vertébral 6
2- Pédicule vu de face
3- Pédicule vue de profil 5
4- Massif articulaire 7
5- Lame
3 4
6- Apophyse unciforme
7- Trou de conjugaison
Connaître le principe de prise en charge
Hospitalisation en
Non unité de soins intensifs
Non
Examen clinique
Le siège de la douleur peut orienter le bilan radiologique.
Rechercher une déformation.
Tester la sensibilité du moignon du l'épaule (lésion du nerf
circonflexe).
Rechercher une complication:
Diminution ou absence du pouls radial.
Trouble de la sensibilité distale (médian, radial et cubital).
Trouble de la motricité distale :
- Déficit de maintien des doigts écartés (cubital).
- Déficit de la pince pouce-index et pince pouce-5ème doigt
(médian).
- Déficit de flexion dorsale du poignet (radial).
Acromion Clavicule
Tubercule
majeur Apophyse
Tubercule coracoïde
mineur
Scapula
Col de (Omoplate)
l’humérus
Humérus
Clavicule
Acromion
Apophyse
Tête de coracoïde
l’humérus
Humérus
Scapula
(Bord axillaire)
Oui
Oui Retour à domicile
DIOD* = 0 ±AA, ±AI
Glaçage
Non Echarpe ± , repos
Rx épaule F: Oui
Voire algorithme 2
trait de fracture Non
Non
Succès de la réduction
Oui Réduction en Oui Mayo clinic
et/ou sensibilité +
Luxation urgence sous AA ±AI
analgésie motricité du moignon de C.E. Orthop
l’épaule conservée
Non Non
Avis Orthopédie
Non
Oui Oui
Abduction active impossible Rupture de la coiffe
des rotateurs
Non
Rechercher systématiquement
une luxation postérieure :
Rx épaule profil de Lamy
Non
Oui
Fracture du corps
scapulaire
Non
Non Non
Points importants :
CAT
Principes généraux :
Diagnostic facile; selon le trait de fracture on les classe :
1. 2. 3. 4. 5.
Transversale oblique ou Communitive à double Avec 3ème
Spiroïdale étage fragment
u. Immobiliser provisoirement par une attelle et calmer la
douleur.
v. Demander une radiographie de l'articulation sus et sous
Particularités :
Membre supérieur :
Humérus :
û Rechercher une paralysie radiale (main tombante,
hypœsthésie).
Le traitement est chirurgical si fracture transversale,
spiroïde, ou du1/3 inf.
û Mayo clinic ou plâtre BAB si fracture du 1/3
moyen stable. Le BAB doit être en flexion à 90°.
Plâtre
brachio-antébrachial
(BAB)
Membre inférieur :
Le 2 os de la jambe :
Le traitement est chirurgical sauf si Fx d'un seul os non
déplacée ; le traitement dans ce cas est le PCP où le genou
doit être à 30°, le pied à 90° tout en gardant les orteils
libres.
Plâtre cruro-pédieux (PCP)
Risque important
de phlébite+++
û Syndrome de Volkman
(plâtre serré).
Repères anatomiques :
Humérus
Médial
Condyle
Latéral
Fosse Fosse
Epicondyle
coronoïde olécranienne
latéral
Epicondyle
latéral
Epicondyle
Olécrâne
médial
Capitulum Trochlée
Bec cronoîde
Incisure Sillon
radiale du nerf ulnaire
de l'ulna
Ulna Radius
En extension : En extension :
vue antérieure vue postérieure
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Examen clinique
Coude Coude
en fléxion en extension
Epicondyle Epicondyle
externe interne
Triangle isocèle
Construction de Storen :
L’axe de la diaphyse radiale doit passer par le centre du condyle externe
quelle que soit l’incidence radiologique. Si cette ligne est déviée, ça traduit
une luxation de la tête radiale
Apparition de liseré
postérieure
Algorithme :
Non Non
Axe du radius ne Oui Luxation de la Avis
passe pas par le centre tête radiale *** Orthopédie
du condyle externe
Non
Attelle en BAB
Pronosupination Oui Fracture de la
AA ±AI
douloureuse tête radiale CE Orthopédie
Non
Revoir radio(artéfact?)
Non
BAB CE Orthopédie
AA ±AINS
Fracture du
condyle externe
ou interne
Non
Fracture de
l’épicondyle ou
de l’epitrochlée
enfant
Non
Non
Fracture de
Oui
l’épicondyle ou
de l’epitrochlée
adulte
Type de fractures :
Fracture du
condyle externe
Oui Oui
Fracture du col Déplacement Avis Orthopédie
Non Non
Non
Fracture du Oui Oui
Avec luxation
bec coronoide
Non
Fracture de la
base coronoide
Autres points à retenir :
û Toute réduction doit être suivie d'une radio de contrôle.
û Un plâtre circulaire peut être confectionné à condition d'être bien
garni, surveillé pendant les 48 à 72h qui suivent et doit être enlevé en
cas d'intolérance (risque de syndrome de Volkman).
û Le BAB circulaire a tendance à disparaître en laissant la place au BAB
en attelle postérieure.
û En présence d'œdème précoce, mettre une attelle en attendant sa
résorption.
û En présence de plaie laisser une fenêtre.
û Les fractures articulaires doivent toujours être réduites par traitement
chirurgical.
û Devant toute luxation du coude, il faut examiner la sensibilité du nerf
médian (sensibilité du pulpe de l'index) et sa motricité (opposition du
pouce).
Traumatisme du poignet
Repères anatomiques :
Le poignet est un complexe articulaire, comprenant l'articulation
avant-bras et carpe, les articulations du carpe et les articulations
carpo-métacarpiennes.
1. Extrémité inférieure
du radius
Face Profil
2. Tête du cubitus
3. Articulation radio
cubitale inférieure
4. Styloïde cubitale
5. Scaphoïde
6. Semi-lunaire
7. Pyramidal
8. Pisiforme
9. Trapèze
80° 80°
10. Trapézoïde
11. Grand os a = 80° b = 80°
12. Os crochu
13. Métacarpiens
14. Lignes graisseuses.
Chaque fois que les angles
(α ; ß) sont modifiés il faut
A. Colonne externe ou radiale (5, 9, 10). chercher systématiquement
B. Colonne médiane (6, 11).
C. Colonne interne ou cubitale (7, 8, 12).
une fracture et/ou luxation.
Examen clinique
Précise l’existence d’une plaie associée et surtout la présence de
paresthésies dans le territoire du nerf médian (pulpe du 3eme doigt
C
}
D
B
A
Algorithme :
Non
Manchette circulaire pre
nant
Suspicion** de Oui le pouce
fracture du scaphoïdes AA ±AI
CE Ortho
Non
Non
Non
Manchette RDV
CE Orthopédie
b. Une horizontalisation-raccourcissement
du scaphoïde =Signe de l’anneau
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Traumatisme du poignet (Algorithme 2)
Fracture EIR*
articulaire et/ou Oui Avis
ouverte et/ou Orthopédie
comminutive
Non
Non
Manchette circulaire
Fracture des autres AA ±AI
os du carpe CE Orthopédie
tabatière
de la
|
(complications vasculaires ; nerveuses et/ou ostéo-tendineuses) :
m
o
c
t.
o
toute atteinte nerveuse ; vasculaire et/ou tendineuse est une
p
s
g
lo
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urgence chirurgicale
s
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c
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d
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m
s
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D‘emblée
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s
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Visualiser et examiner la plaie.
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p
tt
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|
Désinfecter.
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s
s
Faire l'hémostase.
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p
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o
Analgésie si besoin.
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- Pâleur
rd
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s
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- Froideur
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1- Nerf ulnaire
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u
ro
2- Nerf médian
/g
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3- Nerf radial
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a
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w
|
s
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c
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troubles de la sensibilité.
T
e
/L
m
o
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k
o
o
Technique Technique
Maintenir les autres Maintenir le doigt
doigts en extension. blessé à examiner entre
pouce et index.
Demander de fléchir
le doigt blessé ou Demander de fléchir
bien P2. P3.
Particularités du pouce :
1. A son propre fléchisseur.
2. La lésion du fléchisseur du pouce gravité fonctionnelle ++.
3. L'impossibilité de faire le geste décrit sur la photo
ci contre traduit une lésion du fléchisseur propre du pouce.
A B
La lésion du CEP compromet l'extension de P1 sur M1. (Fig. A).
L'impossibilité d'étendre P2 sur P1 traduit une lésion du LEP (Fig. B).
Remarques :
Les plaies des tendons extenseurs sont de meilleur pronostic
que les plaies des tendons fléchisseurs car elles n'entraînent
que rarement une raideur des doigts.
Un testing normal ne peut exclure formellement une section
tendineuse : une section parfois sub-totale du tendon peut ne
pas entraîner de défaut de mobilité.
Suite de la CAT :
Demander une Rx centrée sur le ou les doigts atteints et non une Rx
de toute la main si suspicion d'une lésion osseuse .
Traiter la plaie : si contours nets il faut la suturer si non adresser au
bloc.
Sérothérapie : selon les recommandations.
L'antibiothérapie : n'est pas systématique si la lésion est rapidement
ème
prise en charge ; par contre, au-delà de la 6 heure la plaie doit être
considérée comme souillée et une antibiothérapie est justifiée en plus
du parage per-opératoire.
Traumatisme de la hanche
Bilan radiologique
L’indication d’une RX du genou est basée sur les règles d'Ottawa
du genou:
1. âge> 55 ans
2. une douleur isolée de la rotule
3. une douleur de la tête du péroné
4. une incapacité de flexion à 90°
5. une incapacité de faire 4 pas immédiatement après
le traumatisme et pendant l’examen
Les incidences
radiographie du genou face (normale)
Rotule
Epines tibiales
Tête de la fibula
Col de la fibula
Tibia
Diaphyse fémorale
Condyle médiale
Rotule
Epines tibiales
Plateau tibial médial
Tête de la fibula
Tibia Tibula
Non
Attelle d’immobilation
Non Appui autorisé
AA ±AI
CE Orthopédie
Non
Lésions de l’appareil Traitement
extenseur*** chirurgical
* Critères d’Ottawa
âge> 55 ans
une douleur isolée de la rotule
une douleur de la tête du péroné
une incapacité de flexion à 90°
une incapacité de faire 4 pas immédiatement après le trauma et pendant l’examen
**Signes de gravité
Impotence fonctionnel totale
Craquement du genou, déboîtement
Un choc rotulien.
Une laxité frontale ou un tiroir antérieur
***Toute lésion interrompant l’extension active de genou:
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Traumatisme du genou
algorithme II
Fracture
Non
Déplacement par
Fracture du Oui
enfoncement Oui
plateau tibial ou séparation
Non Non
PCP
AA ±AI + HBPM
CE Orthopédie
Non
Rappel anatomique :
Les ligaments ont un rôle fondamental dans la stabilité de la
cheville assurée notamment par les ligaments latéraux.
Axe bimalléolaire
LLI
LLE
Astragale
Calcanéum
Bilan radiologique
Radiographie de la cheville normale
face
Articualtion tibio-talienne
Malléole externe
Talus
profil
Fibula Tibia
Articualtion tibio-talienne
Talus
Malléole externe
Os naviculaire
Calcaneum
Zone malléolaire
6cm 6cm
A. Bord postérieur B. Bord postérieur
ou pointe de ou pointe de
la malléole Coupe de pied la malléole
externe
C. Base du 5eme
métatarsien D. Scaphoïde
tarsien
(naviculaire)
Vue latérale Vue médiale
Critères d'Ottawa : une douleur sur une zone colorée en orange impose
une radiographie de la cheville
Sensibilité 100%, réduction des radios 30 à 40%, faux négatif 1.4 %.
CAT
Oui
Non
Attelle plâtrée ou orthèse
Douleur localisée en Oui Entorse du ligament de la cheville
pré-malléoaire collatéral externe kiné ,CE Orthopédie
externe AA ±AI
Non
Non Non
botte plâtrée
Entorse du ligament
AA ±AI+HBPM
tibio-fibulaire
CE Ortopédie
PCP
Non HBMP+AA±AI
CE Orthopédie
Oui
Fracture du
pilon tibial
Non
Rechercher une
fracture du talus
*Evalué par le test de Skinner (l’axe du tibia ne passe pas par le centre de l’astragale sur une radio de
cheville de face). C’est l’équivalent d’une bimalléolaire.
**Chercher systématiquement une fracture du col du péroné associée : fracture de Maisonneuve
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Luxation des tendons péroniers
Orthèse de la cheville
Luxtation de la cheville
L'analgésie permet :
Ø Améliorer le confort du patient (elle est utile pour
réaliser un bon examen clinique surtout pour l'enfant).
Ø Diminuer l'agitation et l'anxiété du patient .
Ø Diminuer les réactions neurovégétatives comme
la tachycardie et l'hypertension artérielle liées à la
décharge adrénergique (ceci est important pour le sujet
âgé).
La prise en charge de la douleur est insuffisante en médecine
d'urgence intra et extrahospitalière (c'est l'oligoanalgésie).
Pour améliorer la prise en charge de la douleur, il faut :
Ø Savoir évaluer son intensité.
Ø Savoir choisir l'antalgique le mieux adapté.
0: pas de douleur
Echelle La plus 1: douleur faible elle a un
(Echelle
verbale simple équivalent numérique :
2: douleur modérée
Simple mais peu numérique
3: douleur intense EN)
(EVS) fiable de 0 à 10
4: douleur inimaginable
Echelle Adaptée
des visages à l'enfant
2. Choisir l‘artalgique le mieux adapté:
Nefopam (acupan)
Paracétamol
Produits Dextropropoxyphene Morphine
AINS
Tramadol et dérivés
Aspirine
Codéine
Voie IV-IM-SC-Neb*
d'administration PO-IV-IM PO-IV-IM-SC Titration
(morphine 2-3 mg/5 min)
Oui
AA palier III
Oui Morphine titrée
EVA > 70 0,05mg/kg IVD puis bolus
de 2-3mg/5min*
Pas d’amélioration
Non
Possibilité d’utiliser un
Oui AA palier II à délai
30 < EVA < 70
d’action courte
Non
Oui
EVA<30 AA palier I
Non
Réévaluation rapide
Traitement étiologique
de la douleur
médical ou chirurgical
+ Recherche étiologique
Antibiothérapie :
Il n' y a aucune place pour l'antibioprophylaxie systématique dans le
traitement des plaies.
Il n'y a pas lieu de faire des prélèvements bactériologiques
systématiques.
Les facteurs de risque nécessitant une antibiothérapie pour une
durée de 3 à 5 jours sont les suivants (recommandation grade C) :
üDélais prolongés de prise en charge. üIschémie locale.
üPrésence de souillure. üImmunodépression.
üPrésence de corps étrangers. üDiabète.
üPlaies par morsures. üAges extrêmes.
üPlaie par écrasement ou lacération.
Prévention du tétanos :
Situation vaccinale Risque modéré* Risque important**
Vaccination complète
Rien Rien
et certaine
< 5 ans Rien Rien
5 à 10 ans Rien Rappel
Rappel+
> 10 ans Rappel
immunoglobulines 250 UI
Rappel+
Vaccination incomplète Revaccination immunoglobulines 250 UI
Vaccin Vaccin
Vaccination absente
+ immunoglobulines + immunoglobulines
ou douteuse
250 UI 250 UI
* Plaie minime, ulcération cutanée.
** Plaie profonde avec corps étranger, brûlures, plaie souillée, plaie avec gangrène.
Prévention du risque rabique* :
Non
Oui
J0 : sérum+vaccin
J3 : vaccin 2ème dose
Non J7 : 3ème dose de vaccin
J14 : 4ème dose de vaccin
J28 : 5ème dose du vaccin
J90 : 6ème dose de vaccin
Plaie de la tête,
du cou, des extrémités, J0 : sérum + vaccin
des membres, Oui J3 : vaccin 2ème dose
des organes génitaux J7 : attendre le résultat de
externes ou profonde l'observation de l'animal
ou multiple
Non
û Anesthésie locale :
Indications : exploration des plaies superficielles, le lavage
et la sûture des berges.
Application préalable de pommade de EMLA sous un
pansement occlusif, avec une durée de contact raccourcie
(5-10 min) avant sûture...
Analgésie locale par infiltration de LIDOCAINE (il convient
d'attendre un minimum de 2min) avant d'explorer la plaie.
û Analgésie systémique :
Morphine intraveineuse titrée : 1 ampoule de 10 mg diluée
dans 10 cc : 3cc/3mg/5min IVD à renouveler si besoin
(EVA > 50).
Dose max < 15 mg.
Décisions pratiques :
1. Quand faut il appeler le chirurgien ? :
ûSi atteinte d'éléments nobles (vaisseau, nerf) ou doute
lésionnel.
ûPlaie hémorragique malgré un pansement compressif.
Tout plâtre mal supporté doit être fendu, écarté, bivalvé et si cela ne
suffit pas, enlevé.
Complications locales :
Liées souvent à un défaut de confection du plâtre.
1. Escarres par compression cutanée (saillies osseuses).
2. Plaies et irritations cutanées : par frottement pouvant
s'infecter.
3. Compressions nerveuses ; l'exemple le plus fréquent est
celui du nerf fibulaire commun (Botte Plâtrée).
4. Compression vasculaire surtout aux plis de flexion.
5. Syndrome des loges lié à la compression musculaire et
l'ischémie artériolaire qui en résulte et le syndrome de
Volkmann (par rétraction des fléchisseurs des doigts à
l'avant bras).
6. Complications infectieuses surtout en cas de fracture
ouverte ou une fracture ostéosynthésée.
Complications générales :
45 jours
30 jours
Membre
inférieur
60 jours
21 jours
90 jours
60 jours
60 - 90 jours
45 - 90 jours
21 jours
Urgences ophtalmologiques
. Rupture de l'iris.
· Luxation du cristallin.
·Cataracte traumatique.
·Perte partielle ou complète de
la vision.
Plaie scléral
B. Brûlures oculaires :
- Les brûlures chimiques sont
fréquentes mais souvent bénignes ;
les produits basiques sont plus
graves et plus pénétrants et Plaie cornéenne
Attention
- Les plaies palpébrales de l'angle interne peuvent léser les
voies lacrymales.
- Retourner systématiquement la paupière supérieure à la
recherche d'un corps étranger (CE).
- Devant une plaie punctiforme de la paupière supérieure
redouter la pénétration d'un CE.
- Ne pas négliger un traumatisme oculaire grave au cours de la
prise en charge d'un polytraumatisé et rechercher un
traumatisme crânien lors d'un traumatisme oculaire violent.
Attention :
Ne pas prescrire des corticoïdes devant une rougeur oculaire
avant de voir un spécialiste (PND, Maxidrol,Tobrex, Tobracort,
Maxidex, Dexamex, Sterdex..etc). Un collyre antiseptique et une
pommade protectrice de vitamine A suffit aux urgences.
Non
Hémorragie sous-
- Douleur oculaire Non Rougeur Oui
conjonctivale :
- Baisse brutale de Pas de TTT
l'acuité visuelle unilatérale
Rechercher une HTA
Explorer si récidive
Oui
Hémorragie sous-conjonctivale
Non
Photophobie
Larmoiement Oui Test à la Oui Kératite :Pas de
Blépharospasme fluorescéine corticoïdes +++ Test à la fluorescéine +
Non
Non Avis ophtalmo
urgent
Uvéite antérieure
Maladie inflammatoire
Antécédents d'uvéite,
Uvéite antérieure
Myosis
Chambre antérieure trouble
(Tyndall +)
Oui
Œil rouge Voir algorithme 1
Non
Migraine ophtalmique
Oui
AVC/AIT
BAV
Horton
transitoire Takayashu
Tumeur cérébrale
Non
OACR
BAV Oui OVCR
Tout le CV Hémorragie vitréenne
Lésion traumatique du NO
La fonction rénale :
- Oligurie <0.5 ml/kg/h, persistante pendant 3 heures malgré le
remplissage
Créatinine > 177 µmol/L (20 mg/L), ou élévation de +50 % par
rapport au chiffre de base
La coagulation :
- Thrombopénie <100,000 /mm3 ou TP <50%, ou chute de
plus de 30% des plaquettes ou du TP à 2 prélèvements
successifs
- Ou score de CIVD (ISTH) >4
La fonction hépatique :
- Hyperbilirubinémie >34 µmol/L
6. Chercher un terrain particulier vulnérable :
Deux terrains sont à prendre en considération :
Oxygénothérapie ±
Intubation endotrachéale
et ventilation mécanique
Cristalloïdes
< 8 mm Hg
PVC
Colloïdes
8 - 12 mm Hg
< 65 mm Hg
PAM Agents vasoactifs
Ý 65
mm Hg
Oui
Surveillance
Non
Signes de choc
Oui
AVC en cours Unité de Soins Intensifs
Syndrome coronarien aigu
Non
Décompensation IVG
Oui
BPCO Hospitalisation
Hb <7 g/dL
Non
Hémorragie Oui Hospitalisation
digestive Discuter hémostase
Hémoptysie
Non
Non
Médecine interne
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et dans certaines pathologies comme les hémorragies digestives et
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les hémorragies obstétricales.
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Pour l’urgentiste, la transfusion sanguine pose 3 problèmes:
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1- Connaître les règles de base de la TS sachant que dans certaines
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situations urgentes le schéma transfusionnel conventionnel peut
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être modifié.
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Ainsi la procédure de transfusion en urgence doit être claire, simple et connue par
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Nb1: En cas de pénurie de sang Rh négatif, si la vie de la personne est réellement en danger
il est permis de passer du sang Rh positif à une personne Rh négatif non immunisée.
Une carte de groupe doit lui être remise qui précise que la personne ne doit plus jamais recevoir
du sang Rh positif. Chez la femme, cette immunisation anti-D peut compromettre une future
grossesse.
Nb 2: Au cours d’une transfusion ''massive'' (>5 CGR) et si on est obligé en urgence de commencer
avec du sang O alors que le malade est A ou B, il faut poursuivre avec du sang O même quand
le sang A ou B devient disponible.
Quelle partie du sang donner ?
pulmonaire
• Prurit, urticaire
• Bronchospasme Réaction allergique
• Œdème de Quincke
• Choc anaphylactique
• Sensation de froid
• Frissons, pâleur sans choc
Syndrome frisson–hyperthermie
• Fièvre 39-40°c qui va
disparaître en 2-3h
*- Vérifier les concordances d'identité (poche de sang et groupe du receveur).
- RAI de la poche- test de Coombs direct – recherche d'Ac immuns.
**- Hémoculture.
- E.D + Culture de la poche.
***Surtout personnes âgées, Insuffisance cardiaque, Insuffisance rénale
CAT: - Transfusion en position semi-assise
- Fractionnement des volumes à transfuser
- Diurétiques
Oui Oui
PA Fièvre¹ Septicémie
Non Non
- Réaction hémolytique
- Réaction anaphylactique
Oui Hypocalcémie
Convulsion (TS massive)
Non
Arrêt immédiat de la TS
¹Une réaction fébrile bien tolérée est fréquente lors d’une TS. Elle disparait
généralement en quelques heures.
²Insuffisance respiratoire aigue
³Insuffisance cardiaque
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- Fièvre
- Coma
- Lésions extensives, Oui URGENCE MEDICALE
nécrotiques (Soins intensifs)
ou ecchymotiques
± Choc
Non
Oui Oui Thrombopénie
Thrombopénie* Myélogramme
(<50 000/mm3) normale Périphérique
(Voir suite Algorithme)
Non
Thrombopénie centrale
- Aplasie médullaire
- Métastase
Non
- Tbc, VIH
- Maladie de Fanconi
- Toxique
Non
Bilan - Lupus
Test de Coombs Oui Oui
auto-immun (+) : - Syndrome des APL
plaq (+)
AAN, FR, ACC - Connectivite
Non
Non
Autres causes :
- Infectieuses PTI
- Purpura post (Enfant et adulte jeune)
transfusionnel
- Hypersplénisme PTI: Purpura thrombotique idiopathique
SHU: Syndrome hémolytique urémique
PTT: Purpura thrombotique thrombocytopénique
ACC: Anticoagulant circulant
TIH: Thrombopénie induite par l’héparine
FR: Facteur rhumatoïde
ANN: Anticorps anti-nucléaire
APL: Anti-phospholipide
Les problèmes médicaux légaux
en médecine d'urgence
Non
Non Non
Non Oui Aviser les
Danger potentiel
autorités
Sortie contre
avis médical
Hémocultures
Est sans aucune utilité à
l'aide diagnostique et
thérapeutique aux
urgences.
3. A pplication aux des examens complémentaires en
pré-opératoire :
ASA ASA ASA ASA ASA ASA ASA ASA ASA ASA ASA ASA
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3
Rx Thx
ECG
NFS
Hémostase
Créatinémie
Glycémie
GDS
1- Rappel anatomique :
1
2 3
2
1 1
2 2
3 4 3 4
1, Lobe frontal.
1, Globe oculaire. 2, Noyau lenticulaire.
2, Lobe temporal droit. 3,
ème
III ventricule.
3, Pont. 4, Vermis.
4, IVéme ventricule. 5, Lobe occipital.
1 1
3 4 2 3
1
1, Lobe frontal
1, Lobe pariétal
3, Faux du cerveau
2 3
Fig. 1 : Fig. 2 :
Thrombus de l’ACM gauche dédifférentiation SB-SG
Plus tard :
L'hypodensité : signe majeur, quasi constant après 6h
L'effet de masse : effacement des sillons, asymétrie
ventriculaire
AVC ischémique
dans le territoire de
l’ACM
IRM :
L'IRM est plus sensible que le scanner à la phase aiguë d'un
accident ischémique artériel puisque 80 % des patients ont une IRM
AVC
ischémique
jonctionnel
postérieur
droit
Fig.1 Fig. 2
1.4- Hémorragie méningée (sous-arachnoïdienne) :
- Hyperdensité (sur TDM SPC) des espaces sous arachnoïdiens
- Un scanner normal n'élimine pas le diagnostic
Foyer de contusion
oedemato-hémorragique
frontal gauche
B- Thorax :
Anatomie TDM :
1 : Aorte ascendante
1 2 2 : Tronc de l’artère pulmonaire
3 : Artère pulmonaire droite
4
3 4 : Veine pulmonaire supérieure gauche
5
5 : Aorte descendante
Pneumothorax (PNo) :
PNo
Pleurésie :
Epanchement pleural
Collapsus pulmonaire
Embolie pulmonaire (Angioscanner thoracique) :
Classiquement elle s’exprime par une lacune endoluminale
Images hypodenses
au niveau des deux artères
pulmonaires (fléches)
3
1 1
2 2
3 5
4
4
8 8
1 6 1 9 6
5
4
7 7
1
10
7 10 11
Traumatisme splénique :
Traumatisme pancréatique :
fracture corporéo-caudale
avec lacération splénique
Pancréatite aigue (TDM) :
Infarctus mésentérique :
Appendicite aigue :
- appendice dilaté >6 mm de diamètre
- stercolithe
- infiltration de la graisse péri appendiculaire
- collection (stade avancé)
- l’échographie si enfant ou adulte de faible corpulence
et par la TDM si sujets obèses ou distension abdominale
Echo
TDM
Hémorragie sous-arachnoïdienne :
liseré hyperdense effaçant
les scissures avec lésions cérébrales
de contusion / hématome
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- L'injection de PDC :
But :
- Opacification des structures anatomiques normales (artères,
veines et méninges)
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- Opacification d'éléments pathologiques
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(tumeurs, malformations vasculaires …)
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- L'injection de PDC au scanner cérébral est généralement
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indiquée en cas de suspicion d'une pathologie tumorale ou
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infectieuse.
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En traumatologie on n'a pas besoin d'injecter.
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4-Traumatisme abdominal :
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sous capsulaire
Hématome
Hématome central
Traumatismes hépatiques :
Traumatismes spléniques :
4-Traumatisme abdominal :
Fracture
Interprétation de
l'ECG aux urgences
L'ECG est la somme de l'activité électrique (potentiel d'action) de toutes les
I. Indications d'ECG :
On peut être amené à demander un ECG dans des situations cliniques
multiples :
1 mm=0.04sec 1 mm=0.1mV
25 mm/sec 10 mm/mV
P P-R S-T T
seg-
segment U
ment
P-R Q
interval
S-T
S interval
QRS
interval
Q-T interval
Fréquence cardiaque.
Rythme cardiaque. FRAHCrep
F. Fréquence cardiaque :
La fréquence normale : 50 - 100/minute.
Calcul de la FC : 300/nombre de grands carreaux séparant 2 QRS.
R. Rythme :
Normalement le rythme est régulier et sinusal (avant chaque QRS il y'a
une onde P).
A. Axe du cœur :
La détermination de l'axe se fait sur les dérivations
frontales. L'axe normal du cœur est dirigé vers le
bas et la gauche : entre 0° et 90°.
Il est parallèle à la dérivation la plus ample, opposé
à la dérivation la plus négative et perpendiculaire à
la dérivation isoélectrique.
HAD HAG
Onde P
HVG* HVD
Sokolow (S en V1+ R en V5) >35 mm. R/S>1 en V1 et V2 ; R/S<1 en V5 et V6
Systolique (HTA) : Sous décalage T Systolique (BPCO) : sous décalage ST
négative en V5, V6 ou DI, VL). ou T négative.
Diastolique (IM Ou IAo) : Diastolique : critères de BBD.
onde T amples pointues en V5, V6.
C . Conduction :
Intra-ventriculaire : Bloc de branche (QRS large > 0,08s)
BBD : BBG :
R exclusive ou M en V1 qs en V1 avec M en V5 et V6
en V1, V2 En V5, V6 En V5, V6
ou
RSR’ ou rSR’
R large et crocheté rsR’ ou RsR’
Un BBD est physiologique dans 90%. Un BBG est pathologique dans 90 %.
Possible en cas d'EP ou BPCO. Cardiopathie ischémique ou CMD+++.
Auriculo-ventriculaire
BAV type I :
PR constant
ûPenser à une intoxication médicamenteuse
> 0,20 ms devant tout BAV (Béta-Bloquants, anti-
arythmiques), ou une cardiopathie
ischémique (IDM inférieur).
BAV II Mobitz I : ûDoser la kaliémie devant un BAV.
P P P bloquée P P
Allongement de ûUn BAV de premier degré est le plus
PR jusqu'à onde
souvent asymptomatique. S'il est
P bloquée.
symptomatique, un holter peut se justifier
P P P P P
(BAV 2ème ou 3ème degré paroxystique).
BAV II Mobitz II : ûTout BAV symptomatique quel que soit son
Onde P bloquée degré devra bénéficier d'un EES.
de façon inopinée. ûUn BAV complet même asymptomatique
doit bénéficier d'un EES.
ûRechercher un BBG associé devant un BAV
BAV complet :
P P P P P P P P P de 1er degré (Bloc tri fasciculaire), EES si
Dissociation
QRS QRS QRS symptomatique.
auriculo-ventriculaire.
R. Repolarisation :
Un trouble de repolarisation est synonyme d'ischémie myocardique après
avoir éliminé les autres causes de troubles de repolarisation secondaires
(surtout BBG ou HVG).
DI V1 V4
septal Territoire inférieur (coronaire
apical droite ou circonflexe).
AVL V5
DII V2
Territoire antérosepto-apical
inferieur V3 (IVA : inter ventriculaire ant).
V6
DIII AVF
lateral Territoire latéral (circonflexe).
2. Syndrome de Brugada :
Trouble de la repolarisation caractérisé par la
présence d'une morphologie de BBD et d'un
sus-décalage convexe vers le haut de ST dans les
dérivations V1 et V2 (jeune avec notion de mort
subite familiale). Le ST commence du sommet de R'.
A ne pas confondre avec un sus décalage ischémique.
Probabilité d'IDM :
û Forte : Score > 5. û Moyenne : Score 2-4. û Faible : Score < 2.
Interprétation :
Score Risque d’AVC constitué à une semaines (%)
0-3 0
4 2
5 15
6 35
2
ABCD score
Facteurs de risques Points
Age Ý60 ans 1
Blood Pressure Ý140/90 mmHg 1
Clinical features
Déficit moteur unilatéral 2
Aphasie sans déficit moteur 1
Autres 0
Clinical features
Ý60 min 2
10–59 min 1
<10 min 0
Diabète 1
Interprétation :
Risque d’AVC constitué
Score ABCD
2
J2 (%) J7 (%) M3 (%)
Interprétation :
Symptômes Score
Paramètre 0 1 2
Fréquence cardiaque Absent <100 >100
Bonne, cri
Respiration Absente Irrégulière, lente
vigoureux
Interprétation :
Le score d'Apgar est établi à 1 min, 5 min et 10 min de vie.
Il renseigne sur la qualité de l'adaptation respiratoire et circulatoire à la vie aérienne.
Entre 8 et 10: Le nouveau-né se porte bien.
Entre 4 et 7: Il ne va pas très bien.
Entre 0 et 3: Alerte.
ASA* score : score de risque opératoire en anesthésie
Interprétation :
La présence de 2 critères mineurs ou d'un critère majeur indique la nécessité
d'une admission en soins intensifs.
L'ATS est meilleur pour prédire la nécessité d'admission en USI (par rapport
aux scores Fine et BTS).
Balthazar score : Score radiologique de gravité de pancréatite aiguë
Interprétation :
C’est un index d'inflammation pancréatique et de nécrose. Il présente une bonne
corrélation avec la morbidité et la mortalité.
Il est évalué au mieux à J3.
Un score supérieur Ý7 témoigne d'une morbidité et mortalité accrues.
Interprétation :
- L'intubation est nécessaire quand le patient présente au moins un score Ý3.
- Si le patient a un score <2, l'intubation n'est pas indiquée, mais une surveillance
rapprochée.
Barthel score : évaluation du handicap après AVC
8 Soins personnels Se lave le visage, se coiffe, se brosse les dents, se rase. Peut brancher
un rasoir électrique 5
Indépendant. Se sert seul du papier hygiénique, chasse d’eau 10
9 Toilettes A besoin d’aide pour l’équilibre, pour ajuster ses vêtements et se
servir du papier hygiénique 5
Indépendant, y compris pour faire fonctionner une chaise roulante. 15
10 Transfert du lit
Surveillance ou aide minime. 10
au fauteuil
Capable de s’asseoir, mais a besoin d’une aide maximum pour le
transfert 5
Total
Interprétation :
L'index de Barthel est un index fonctionnel, simple et fiable en post-AVC.
Pour chaque items (de 1 à 10), le thérapeute choisit le niveau d'incapacité du patient.
Un score de 0 correspond à une incapacité inférieure à celle cotée à 5.
Seuils de l'index de Barthel :
Un score >100: indépendance complète.
Un score à 0 correspond à un malade nécessitant une aide complète ou importante.
L'inconvénient principal de l'index de Barthel tient à l'absence d'évaluation des
troubles du langage ou des fonctions cognitives.
Un index à 100 ne correspond pas forcément à un malade autonome dans la vie
quotidienne.
BISHOP score : Evaluation de la maturation du col utérin
Interprétation :
Ce score est un indice composite incluant différents critères qui ont montré leur relation avec la mortalité.
Pas de dyspnée 0
Très très discrète (à peine perceptible) 0.5
Très discrète 1
Discrète 2
Modérée 3
Légèrement intense 4
5
Intense
6
7
Très intense
8
Très très intense (presque maximale) 9
Maximale 10
Boston score : Diagnostic d'une insuffisance cardiaque
Interprétation :
On n'attribue pas plus de quatre points à chacune des trois catégories.
Le score composite ne peut être supérieur à 12.
Le diagnostic d'insuffisance cardiaque est :
peu probable si le score est inférieur ou égal à 4.
possible si le score est compris entre 5 et 7.
certain si le score est compris entre 8 et 12.
CCFD* score : Diagnostic de l'insuffisance cardiaque
Interprétation :
Echelle de tri à niveaux de priorité croissants, permettant la distinction entre malades stables, instables et instables avec pronostic vital engagé.
A ces classes ont été ajoutée 2: CCMU D, patients déjà décédés à l’arrivée , CCMU P, patients souffrant d’une pathologie psychiatrique dominante.
CHADS2score : Risque d'AVC au cours d’une fibrillation auriculaire
Item Score
A2 Age Ý75 2
D Diabetes mellitus 1
S2 *
Stroke/TIA/TE (thromboembolism) 2
A Age 65-74 1
Situation Score
Confusion 1
Respiratory rate ( Fréquence Respiratoire ): Ý30/min 1
Blood pressure ( Pression Artérielle) :Systolique <90 mmHg
ou diastolique Ü60 mmHg 1
Age Ý65 1
Interprétation:
. C'est un score de la BTS (British Thoracic Society) basé sur 4 paramètres.
- 0 critère : Traitement ambulatoire adapté
- 1 ou 2 critère(s) : Nécessité d'une évaluation aux urgences voire une hospitalisation de courte durée pour observation
- 3 ou 4 critères : Hospitalisation urgente.
CURB 65* ou BTS** score
.
EGSYS* score : Probabilité de l'origine cardiaque d'une syncope
Situation Score
Palpitations avant syncope +4
Anomalies ECG et/ou maladie cardiaque +3
Syncope durant un effort +3
Syncope en position couchée +2
Prodromes autonomiques** -1
Facteurs prédisposants et/ou précipitants -1
* Evaluation of Guidelines in SYncope Study.
** Pièce chaude ou encombrée, station debout prolongée, douleur, émotion, nausée, vomissement.
Interprétation :
Probabilité de syncope
Score d'origine cardiaque (%)
<3 2
3 13
4 33
>4 77
Envenimation scorpionique score : Score d'hospitalisation de
l'envenimation scorpionique
Interprétation :
C’est un score Nord Américain révisé à 3 reprises.
Total 0 7
Interprétation :
- Le score de Fischl est utilisable pour un âge Ý15.
- Un score total <à 4 est en faveur d'une crise d'asthme bénigne ou de moyenne gravité.
- Un score total Ýà 4 est en faveur d'un asthme aigu grave.
Stades Signes
la Hémorragie active en jet (artérielle)
lb Hémorragie active en nappe
lla Stigmate d'hémorragie récente: Vaisseau visible
llb Stigmate d'hémorragie récente: Thrombus frais
llc Stigmate d'hémorragie récente: Caillot adhérent,
base noire
lll Lésion sans stigmate d'hémorragie récente
Interprétation :
Aspect Récidive(%) Mortalité (%)
Saignement en jet;
Vaisseau visible 35 11
Caillot adhérent 10 7
Taches noires <5 2
Un traitement endoscopique:
- Est Indiqué pour les lésions à haut risque: Forrest Ia, Ib et IIa.
- Est toujours discuté pour Forrest IIb: pousser le caillot et faire un geste d'hémostase
si apparaît un saignement actif ou un vaisseau visible.
- Non indiqué pour les patients à faible risque: Forrest IIc et III.
Framingham score: Score de prédiction du risque de survenue d'un accident
coronarien à 10 ans
Interprétation :
Ce score tient compte de 6 paramètres: Age, tabac, diabète, Ch.T, HDL Ch, TA (systolique, diastolique).
Un score total est obtenu par la somme des points pour chaque paramètre et en fonction du sexe.
Pas de réponse 1
Interprétation :
C'est le score le plus simple et le plus connu en traumatologie crânienne et en soins intensifs.
Killip I II III IV
Sexe masculin 1
Erythème 1
Interprétation :
- Un score <3 probabilité faible de TVP.
- Un score Ý3 probabilité élevée de TVP.
HASBLED score : Risque hémorragique sous AVK en cas de FA
L Labile INRs 1
E Elderly (e.g. age>65 years) 1
Mortalité à 30 jours
Mortalité à 30 jours (%)
Ý5 100
4 97
3 72
2 26
1 13
0 0
IGSA* : Score de gravité en préhospitalier (Hors traumatologie)
Interprétation :
- L'IGSA est appelé aussi Ambulatory Simplified Acute Physiologic Score (ASAPS).
- Ce score varie de 0 à 24, il compte seulement des variables cliniques. L'IGSA est bien corrélé à la probabilité de survie.
Item Pts
Age >55 ans 1
Hyperleucocytose >15000/mm3 1
Glycémie >10 mmol/L (en dehors du diabète) 1
LDH >600 UI/L (3.5 fois la nle) 1
ASAT >100 UI/L (6 fois la nle) 1
Urée >16 mmol/L 1
Calcémie <2 mmol/L 1
PaO2<60 mmHg 1
Albuminémie <32 g/L 1
Interprétation :
- Score Ý3: pancréatite sévère.
- Une valeur inférieure à 2 indique une quasi certitude de bénignité.
ISS* score : Gravité des traumatisés
Interprétation :
- Choisir les 3 topographies des lésions ayant les cotations les plus élevées et les désigner par les lettres
A, B et C.
ISS = A² + B² + C²
- Les valeurs d'ISS varient de 1 à 75.
- Un score ISS de plus de 16 points impose le transfert vers un centre de traumatologie.
Killip I 9 11
Killip II 14 16
Killip III/IV 15 20
Mallampati score: Degré de difficulté d’une intubation orotrachéale
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Classe 4 Seul le palais osseux est visible
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Classe I
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Classe II Classe III
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Classe IV
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Interprétation :
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Les classes 1 et 2 présagent d'une intubation a priori facile, les classes 3 et 4 d'une intubation difficile.
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D’autres facteurs sont imposants à considérer dans l’évaluation de la difficulté d’une intubation.
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Variable Pondération
Age >50 ans +1
Antécédents de diabète +1
Antécédents coronaires +1
Douleur irradiante +1
Douleur sensible à la trinitrine +1
Douleur à la palpation -1
Signes associés (sueurs, vomissement, dyspnée) +1
Interprétation :
Score Risque
Interprétation :
- Ce score comporte 14 paramètres quottés à 1 point chacun en plus de l'âge.
- Il a été fait pour la prédiction de la mortalité hospitalière à partir de paramètres
présents à l'admission.
Patients exclus :
- Age <18 ans
- Brûlés
- Pathologie coronaire aiguë
- Chirurgie cardiaque
NIHS* : Echelle d'évaluation de l'état neurologique
Score total
*National Institute of Health Stroke
Interprétation :
ème
- Un score inférieur à 10 avant la 3 heure permet d'espérer 40% de guérison spontanée.
Céphalée
Vomissements
Age >60 ans
Intoxication
Amnésie antérograde persistante
Blessure visible au-dessus des clavicules
Convulsions
*New Orleans Criteria
Interprétation :
La présence d'un seul critère justifie la réalisation d'une
tomodensitométrie (TDM) chez les patients avec traumatisme
crânien mineur (TCM) défini par :
· - Un traumatisme contondant de moins de 24 heures.
· - Un GCS Ý14.
· - Perte de conscience, amnésie, ou confusion devant témoin.
NYHA score : Score de dyspnée
Variable Points
Age >65 ans +1
Antécédent d'AVC +1
Antécédent d'hémorragie digestive +1
IDM récent ou Ht <30? ou créat>133 μmol/L ou diabète +1
*Outpatient bleeding risk index
Interprétation :
Risque hémorragique
Items Score
Vigilance
- Normale 6
- Somnolence 4
- Réagit à l'ordre verbal 2
Déviation tête et yeux
- Pas de paralysie du regard 4
- Paralysie du regard 2
- Déviation conjuguée des yeux 0
Force du membre supérieur
- Normale 6
- Réduite 5
- Flexion du coude 4
- Impossible contre pesanteur 2
- Paralysie 0
Force de la main
- Normale 6
- Diminuée 4
- Les doigts ne parviennent pas à la paume 2
- Paralysie 0
Force du membre inférieur
- Normale 6
- Peut soulèver la jambe avec une force réduite 5
- Flexion du genou 4
- Impossible contre pesanteur 2
- Paralysie 0
Orientation
- Normale : temps-espace-personnes 6
- Normale pour 2 items
4
- 1 seul item conservé 2
- Désorientation complète 0
Langage
- Pas d'aphasie 10
- 5m sans aide 12
- Avec aide 9
- Avec aide d'une personne 6
- Tient assis sans soutien 3
- Au lit ou fauteuil roulant 0
Total /58
PRIDE* Acute HF score : Prédiction de l'origine
cardiaque de la dyspnée
Interprétation
- C'est un score clinique et biologique validé pour exclure la composante
cardiogénique de la dyspnée.
- Trois groupes de risque sont ainsi identifiés :
Score Probabilité
0-5 Faible
6-8 Intermédiaire
9-1 Haut
Ramsey score : Evaluation de l'intensité de la douleur
(score de sédation)
0 Absence de symptôme
Interprétation :
- Le score de Rankin permet une évaluation globale des activités de la vie quotidienne,
mais de sensibilité et de fiabilité moindres que l'index de Barthel.
- Les donnés peuvent être recueillies même par téléphone ou par courrier, sans avoir
besoin de revoir le patient ce qui est moins contraignant et moins coûteux.
Ranson score : Score pronostique pour
la pancréatite aiguë
Interprétation :
C'est un score clinico-biologique pour évaluer le risque
d'hémorragie digestive.
Ce score varie entre 0 et 11 points.
- Score entre 0 et 2= risque bas.
- Score entre 3 et 4= risque intermédiaire.
- Score Ý5= risque élevé.
Score 12 10 8 6 4 2 0
Mortalité (%) <1 12 33 37 66 70 >99
Paramètres Points
ATCD d’insuffisance cardiaque congestive +1
Hématocrite <30% +1
ECG anormal +1
ATCD de dyspnée +1
PAS< 90mmHg au Triage +1
Interprétation :
- Ce score est considéré positif si un des critères est présent. Il évalue le pronostic
er
à court terme (30 1 jours)
- Sa Se pour identifier les complications sévères est de 98% et sa Sp de 56%
Paramètres 0 2 1
Balancement thoraco- Absent Thorax immobile Respiration
abdominal à l'inspiration (respiration (abdomen seulement paradoxale
synchrone) se soulève)
3-4 Modérée
5-6 Intense
7-8 trés intense
Siriraj score: Score de prédiction des accidents vasculaires cérébraux
Variable Clinical feature Score
Score Probabilité
0 Faible
2-1 Moyenne
Ü3 Elevée
Item Points
Interprétation :
Score Probabilité
0 Faible
1-2 Moyenne
Ý3 Elevée
Item Points
Cancer évolutif (traitement en cours dans les 6 mois +1
ou soins palliatifs)
Symptômes cliniques de thrombose veineuse +3
Fréquence cardiaque supérieure à 100/min +1.5
Immobilisation ou chirurgie dans le mois précédent +1.5
Antécédent thrombo-embolique veineux +1.5
Hémoptysie +1
Absence d'alternative diagnostique +3
Interprétation :
Score Probabilité
<2 (prévalence inférieure à 10%) Faible
2-5 (prévalence de 30 à 40 %) Intermédiaire
>5 (prévalence supérieure à 60%) Elevée
Médicaments d'Urgence
Pur
ATARAX ® A:1-3 amp/j IM de préférence (IVL diluée possible)
Hydroxyzine 100 mg/2mL 1 ampoule diluée
dans 10 mL E > 1 an: 1 mg/Kg/j (toujours en IM)
Anxiolytique
Chlorure de 1 g/10 mL Dilution dans G5% Dans du G5%: mettre aux maximum 20 mmol/500 mL ou à la SE
Potassium 10 % avec maximm 20mmol/h
13.4 mmol/10 mL
DOPAMINE® 200 mg/5 mL 1 ampoule diluée A: Débuter à 10 µg/Kg/min IVSE, augmenter si besoin la dose
Dopamine dans 45mL NaCl de 5 µg/Kg toutes les 5 min
Catécholamine alpha
et B1mimétique 1 mL = 4 mg E: 5-20 µg/Kg/min IV
EPHEDRINE ® A: 3-6 mg IV à répéter toutes les 5-10 min si besoin (< 150 mg/24h)
Ephédrine chlorhydrate 30 mg/1mL Pur
E: 0.1-0.2 mg/Kg toutes les 4-6 h
Sympathomimétique
cardiaque
A: Bolus: 0.3 mg/Kg sauf état de choc nécessitant de diviser
ETOMIDATE ® 20 mg/10 mL Pur la dose par 2
Hypnomidate Relais: 1mg/Kg/h
Anesthésique E: 0.3 à 0.4 mg/Kg IVL
Pur Bolus : 12.5 mg soit 1/2 ampoule IVD à renouveler 1 fois
EUPRESSYL® 25 mg/5 mL 1mL = 5 mg
Relais: 10-30 mg/h IVSE
Urapidil 2 ampoules diluée
Antihypertenseur dans 40 mL (NaCl)
1 mL = 1 mg
MORPHINE ® 1 ampoule diluée dans A: Bolus de 2 mg (0.1-0.2 mg/Kg/dose IV/IM) à répéter toutes les 5 min
Cholrhydrate de 10 mg/1 mL 9 mL de NaCl jusqu'à disparition de la douleur (EVA < 3) ou apparition d’effets
Morphine 1 mL = 1 mg indésirables
Analgésique central
E: 0.1 -0.15 mg/Kg par bolus de1/5 de dose,à répéter toutes les 5-10 min
® 1 ampoule diluée dans A: Bolus: 1 mL IVD à répéter jusqu'au réveil et levée de la dépression respiratoire
NARCAN 0.4 mg/1 mL 9 mL de NaCl
Naloxone Relais: 0.2 mg/h PSE
Antagoniste morphinique 1 mL = 0.04 mg
E: 10 µg/kg soit 0.25 mL/Kg
®
NATISPRAY 2 bouffées sub-linguales, au mieux en position allongée
Trinitrine 0.15 mg/dose Pur
Dérivé nitré
NIMBEX ® Bolus de 0.15 mg/Kg IV
Cesatracurium 10 mg/5 mL Pur
Curare Relais: 0.03 mg/Kg PSE
® A: Débuter par 0.5mg/h PSE et augmenter par palier de 0.5
NORADRENALINE 3 amp diluéé dans
Norépinéphrine 8 mg/4 mL jusqu’à augmentation de la PA
Sympathomimétique 38 mL de NaCl
Alpha 1, B1 ou G5% E: 0.1 - 0.2 µg/Kg/min et paliers 0.2 µg/Kg/min
1 mL ≈ 0.5 mg
PERFALGAN ® A: 1g IVL sur 15 min
1 g/50mL Pur
Paracetamol E: 15 mg/Kg soit 1.5 mL/Kg
Antalgique
PIDOGREL ® Fibrinolyse: 4 comp (si âge ˃75 ans: 1 comp)
Clopidogrel Comp à 75 mg
Anti-agrégant Angioplastie primaire: 8 comp
plaquettaire
OAP: Bolus de 3 mg à répéter toutes les 5 min ou IV continue 0.5-4 mg/h PSE
RISORDAN ® 10 mg/10 mL Pur (dans les deux cas la PA doit etre ≥ 100 mmHg)
Dinitrate d'Isosorbide
Dérivé nitré SCA non ST +: 0.5-2 mg/h IVSE, à augmenter si besoin
RIVOTRIL ® A: 0.02 mg/Kg IVD à renouveler une fois,10 min après si la crise persiste
Clonazépam 1 mg/2 mL
E: 0.02-0.05 mg/Kg IVD ou 0.1 mg/Kg en intra-rectal
Benzodiazépine
A: Bolus: 0.1-0.2 µg/Kg/min IVD
SALBUMOL ® 0.5 mg/1 mL 5 amp dans 45 mL Relais: 0.25-1.5 mg/h PSE
Salbutamol G5%
Bêta-2-mimétique E: Bolus: 5 µg/Kg IV sur 5 min
Relais: 0.1-0.3 µg/Kg/min PSE
® 0.1 mg/1 mL 3 ampoules Diluée 25-50 µg/h IVSE pendant 48h
SANDOSTATINE dans 9 mL de NaCl
Actréotide
Analogue somatostatine 0.05 mg/1 mL
Cardiologie
Thrombophlébite
· Enoxaparine (Enoxa®0.6)1 injection SC x 2/j
· Bas de contention
· Pratiquer INR dans 3 jours et consulter le
médecin traitant pour adapter l'anticoagulation.
Pneumologie
Pneumopathie (Fine)
®
· Amoxicilline (Clamoxyl1g) 1cp x 3/j pendant 10j
· Paracétamol (Panadol® ) 2 cp x 3/j si fièvre
500mg
Exacerbation de BPCO
· Salbutamol (Ventoline®spray ) 2 bouffées 4-6 fois/j
· Méthylprednisolone (Médrol® 16mg) 3cp/j pendant
Gastro-entérologie
Gastrite aigue simple
· Hydroxyde d'aluminium+Hydroxyde de
magnésium (Antacid®) 1 càs au moment des
brûlures d'estomac ou des remontées acides,
sans dépasser 6 càs/j.
Gastro-entérite simple
vomissement.
· Apport hydrique.
Pyrosis
· Alginate (Gaviscon®) 1 sachet x 3/j après les 3
repas.
Et/ou
· Oméprazole (Ipproton® 20mg) 1cp/j pendant 7j.
Colopathie fonctionnelle
(E>2 ans).
Néphro-Urologie
Colique néphrétique simple
antécédents de gastrite.
· Phloroglucinol (spasfon lyoc®) 2 cp à prendre au
moment de la crise, à renouveler si nécessaire.
PNA simple
· Ciprofloxacine (Cipro®500 mg)1cp x 2/j pendant 7j
®
· Céfixime (Faloxim200 mg)1cp x 2/j pendant 8j si
femme enceinte.
· Paracétamol+Codéine (Co-algesic® 500/30 mg) 1- 2cp
à renouveler si nécessaire.
Cystite aigue
unique
- Dans les deux cas
· Adapter l'ATB en fonction des cultures.
· Eviter les rapports contaminants jusqu'à la
guérison (préservatifs).
· Traitement systématique du ou des partenaires.
· Hexamidine+Chlorhexidine+Chlorocrésol
®
(Cytéallotion )1 app x 2/j, pur ou dilué, suivi d'un
rinçage abondant.
Ophtalmologie
Kérato-conjonctivite virale épidémique
1 lavage x 3/j.
· Céthéxonium (Bactyl®
0.25‰ collyre) 1gtte x 3/j.
|
Kérato-conjonctivite purulente
m
o
c
t.
o
p
s
g
lo
· Tobramycine (Tobrex®
0.3% collyre) 1 gtte x 3/j
.b
s
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c
e
· Acide borique+borate (Dacurose®
d
collyre) 1 lavage x 3/j
e
m
s
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· Hexamidine (Désomédine® ) 2 gttes x 4/j
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0.1%
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Orgelet
|
m
o
.c
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∙ Acide fusidique (Fucitalmic®
p
1% gel) 1gtte x 2/j
rd
o
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s
®
· Hexamidine (Désomédine 0.1%) 2 gttes x 4/j
c
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Chalazion
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tr
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tt
h
· Dexaméthasone+Tobramycine (Tobradexcollyre ® )
|
s
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1gtte x 3/j.
e
M
s
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rD
· Dexaméthasone+Oxytétracycline (Sterdex®pommade)
o
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T
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1app le soir.
s
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ro
®
/g
ORL
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Angine purulente
s
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T
e
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o
· Paracétamol (Efferalgan®
.c
1g)1 cp x 3/j
k
o
o
b
e
®
c
à renouveler si nécessaire.
· Lidocaïne+Phénazone (Otipax ®gtte)4 gttes x 3/j
si enfant.
· Signaler aux parents la possibilité de complications
précoces (4-8j: Orchite).
Parotidite unilatérale (microbienne)
Acide Salicylique+Menthol+Résorcinol+Vératrol
®
(Syntholbains de bouche) 1 bain x 2/j.
· Réhydratation.
Abcès dentaire
®
· Amoxicilline (Clamoxyl1g) 1g x 3/j pendant 8-10j
®
· Chlorhexidine (Colluxid0.1%) 1bain x 2/j
· Paracétamol+Codéine (Co-algesic® 500/30 mg) 1- 2cp
à renouveler si nécessaire.
Grippe
· Phéniramine+Paracétamol+Acide ascorbique
(Fervex®) 1 sachet x 3/j
· Acétylcystéine+Tuaminoheptane+Chlorure de
®
benzalkonium (Rhinofluimucilpulv nasale) 2 pulv.
dans chaque narine x 3/j (CI si AVC, à éviter si
insuffuisance cardiaque ou coronaire).
Rhume
®
· Paracétamol (Panadol500mg) 2 cp x 3/j
®
· Pseudoéphédrine+Triprolidine (ActifedRhume ) 1cp
à renouveler si nécessaire 4 h après (CI si AVC,
à éviter si insuffuisance cardiaque ou coronaire)
Neuro-Psychiatrie
Migraine
Crise sévère
- Sumatriptan (Imigran® 50mg ) 1 cp à renouveler si
somnolence).
Anxiété
®
· Bromazépam (Léxomil6mg ) 1/2 cp x 2/j
Insomnie
® ) 1cp avant le coucher /8j
· Zolpidem (Somex10mg
Dermatologie
Erysipèle non compliquée
· Amoxicilline (Clamoxyl®
1g) 1cp x 3/j
pendant 10-15j
®
· Paracétamol (Panadol500mg) 2cp x 3/j
Panaris: pré-collection
®
· Hexamidine (Hexomédine ) 1app x 2/j
· Paracétamol (Efferalgan®
1g) 1g x 3/j
· Surveillance quotidienne.
· Pas d'ATB.
Aphtose
PF à Frigore
10j.
®
· Carbomère (Lacrinorm0.2% gel) 1app x 6/j
Allergie/Urticaire
® ) 1 cp le soir.
· Desloratadine (Deslor5mg
· Crotamiton (Prurex®
pommade) 1 app x 2/j
Varicelle
Intertrigo
semaines.
Gale
®
· Benzoate de benzyle+Sulfirame (Ascabiollotion)
une application sur tout le corps sauf le visage
après bain et séchage suivie 24h après par bain.
· Lindane (Ascapoudre®) dans un sac pour
désinfection des vêtements et la lingerie.
· Traiter l'entourage simultanément, même en
l'absence de signes cliniques.
Gynécologie
Candidose génitale féminine
· Econazole (Gyno-pévaryl® 150mg) 1ovule intra-vaginale/j
pendant 3j
· Hexamidine+Chlorhexidine+Chlorocrésol
®
(Cytéallotion) 1app x 2/j avec rinçage abondant.
· Si vulvite associée: Econazole (Pévaryl® lait) 1app x 2/j
Contraception d'urgence
Dysménorrhée
Et/ou
· Tramadol+Paracétamol (Supradol®37.5mg/325mg) 2cp
à renouveler si nécessaire(max: 6cp).
Et/ou
· Dydrogestérone (Duphaston®10mg) 1cp x 2 du 16e
au 25e jour du cycle, en deux prises espacées.
Traumatologie
Traumatologie générale (ordonnance commune)
Adulte :
· Paracétamol (Panadol® 500mg) 1gx 3/j ou Tramadol
de gastrite.
· Glaçage si besoin.
Enfant :
· Paracétamol (Efferalgansirop ® )
1dose mesurette/Kg x 3/j
®
· Ibuprofène (Ibuphilsirop) 1dose mesurette/Kg x 3/j
Lumbago/Cervicalgie
Divers
Anémie ferriprive
1 Augmentation de l'intervalle
2 Diminution de la posologie
en conservant le même
de temps entre les prises
avec conservation des doses intervalle
I. Cardiologie :
Anticoagulants oraux
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Acenocoumarol Sintrom ®
*
Warfarine Coumadine® *
Fluindione Previscan ®
Héparine
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Antiagrégants plaquettaires
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Clopidogrel Pidogrel ®
Abciximab Reopro®
Thrombolytiques
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Streptokinase Streptase®
Altéplase Actilyse ® * * *
Urokinase Urokinase® * * *
*Contre-indication relative, l’angioplastie est recommandée en 1 ère intention dans l’IDM.
Antihypertenseurs
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Labétalol Trandate®
Nifédipine Adalate®
Nicardipine Loxen®
Alpha-Méthyldopa Aldomet®
Diurétiques Lasilix ®
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Amiodarone Cordarone®
II. Pneumologie :
Corticoïdes inhalés
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Budésonide Pulmicort®
Béclométhasone Bécotide®
Salbutamol Ventoline®
®
Terbutaline Bricanyl
Ipratropium Atrovent ®
bromure
Antitussifs
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Oxomémazine Toplexil®
Dextrométhorphane Drill ®
Carbocistéine Rhinathiol ®
III. Neuro-psychiatrie :
Antidépresseurs
Paroxétine Deroxat®
Clomipramine ®
Anafranil *
*Une surveillance du nouveau-né est nécessaire.
Neuroleptiques/Antipsychotiques
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Chlorpromazine Largactil ®
*
Halopéridol ®
Haldol *
*Une surveillance du nouveau-né est nécessaire
Hypnotiques et Anxiolytiques
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Hydroxyzine Atarax ®
Bromazépam ®
Lexomil
Diazépam Valium®
Anticonvulsivants
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Phénobarbital Gardénal ®
Valproate de Dépakine®
sodium
Clonazépam Rivotril ®
Antimigraineux
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Pizotifène Sanmigran®
Oxétorone Nocertone®
Sumatriptan Imigran®
Ergotamine, Gynrergene®
Dihydroergotamine Ikaran®
IV. Gastro-intestinale
Antiémétiques
Doxylamine Donormyl ®
*
Métoclopramide ®
Primpéran
Sulpiride Dogmatil ®
*
*Une surveillance du nouveau-né est nécessaire.
Anti-diarrhéiques
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Lopéramide Imodium®
Diosmectite Smecta ®
Attapulgite de Actapulgite ®
Mormoiron activée
Nifuroxazide Ercéfuryl® *
*Limiter la durée du traitement.
Protecteurs gastriques
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Famotidine Famodine ®
Oméprazole Mopral ®
Hydroxydes
Maalox®
d’aluminium et de *
magnésium
Alginates Gaviscon®
* * * *
*Limiter la durée du ttt.
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Phloroglucinol Spasfon®
Trimébutine Débridat ®
®
Sterculia Normacol
Diosmine Daflon®
Antihelminthique
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
V. Maladies infectieuses :
Bêta-lactamines :
- Pénicilline
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Péni. G Pénicilline G®
- Cephalosporines
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
®
C1G : Céfadroxil Oracéfal
- Autres Beta-lactamines
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Amoxicilline+ Augmentin ®
acide clavulanique
Aminoglycosides
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Gentamicine Gentamicine®
Streptomycine Streptomycine®
Macrolides
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Azithromycine Zithromax ®
Roxithromycine ®
Rulid
Spiramycine Spiramycine®
Pristinamycine* Pyostacine®
*Macrolide apparenté
Autres antibiotiques
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
®
Tétracycline Doxycycline
Sulfamides+ Bactrim ®
Triméthoprime *
* nouveau-né d’âge <1 mois.
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Paracétamol Doliprane®
Codéine + Codoliprane®
Paracétamol * * * *
Caféine+ Panadol extra®
Paracétamol
®
Tramadol Tramal * * *
Morphine ®
Morphine
*
AINS
Célecoxib Celebrex ®
*Utilisation ponctuelle si nécessaire.
Les corticoïdes peuvent être prescrits chez la femme enceinte et allaitante si besoin,
quels que soient leurs voies d’administration, leurs posologies et le terme de la grossesse.
VII. Les anti-histaminiques
er ème ème
Nom pharmaceutique Nom commercial 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre Allaitement
Cétirizine Virlix ®
Dexchlorphéniramine Polaramine® *
*Utilisation ponctuelle si nécessaire.
l’aspirine à dose ≥3g/24h
Glucophage
IPP
Daonil
Dihydroergotamine
Théophylline
Ergotamine
Statines
®
Alcool
Imipénem
Flagyl ®
Bactrim ®
Erythromycine IV Association CI entre Enoxacine (ENOXOR®) et la Théophylline
Jours
Normales Sp %
(ng/ml) Se %
CK-MB 0-3 50 90
Myoglobine < 70 80 80
BNP (ng/L)
<
< 45 ans 45-54 ans 55-64 ans 65-74 ans 75 ans
Homme 24 39 72 63 78
Femme 47 72 81 95 172
VEMS/CV
Nl
Syndromes Fonctionnels ventilatoires
VEMS
Spirogramme normal
VR/CPT
Nl
Nl
Nl
VR
Nl
CPT
Nle
Syndrome de
Syndromes
Syndrome
Syndrome
Syndrome
obstructif
distension
restrictif
mixte
Courbe de dissociation
de l'oxyhémoglobine
80
Courbe normale
60
40
Courbe déplacée vers la droite :
Température
PCO2
20 pH
0
20 40 60 80 100
Po2 (mm Hg)
Redewn trom
Peak Flow Litres/min Taille Gregg I, Nunn Aj.
BM J 1989;298 : 1068-70
190 75
650 175 69
160 63
Homme
600 cm in
550
175 69
500 160 63
152 60 Femme
450 cm in
400
Age (ans)
350
20 30 40 50 60 70 80
Rapport de Tiffeneau :
VEMS /CV = 80 ± 5%
Troubles obstructifs : Tiffeneau < 40 % (car VEMS ?? et CV ?)
Troubles restrictifs : Tiffeneau normal (car VEMS ? CV ?)
Examen des urines dans l’insuffisance rénale aiguë
X
IR
Oligurie <400 <40 <20 >2 >3 10
organique
Poids en Kg Créatinémie en µM
Femme Homme
Maigre <19 <20
Poids (Kg)
Acceptable 19-25 20-25
Surpoids 25-30 25-30
Obèse 30-40 30-40
Obésité maladie >40 >40 Homme Taille (cm)
Anticorps anti-VIH
Seuil de Virémie
détection des
marqueurs Antigène p24
Temps
J0 J15 J16 J20-22 J28-29 J90 (jours)
Contage
Antigène p24
Interprétation :
Interprétation des tests de diagnostic de l'infection par le VIH :
Chlorure
Normale
7.30 g/l ou diminuée Normal Diminuée
Syndrome
Carence en fer
inflammatoire
Coefficient de
saturation de la Normal
Diminué ou augmenté
transferrine (%)
Capacité totale
de fixation Augmentée Diminuée
de la transferrine
Normale
Ferritinémie Diminuée ou augmentée
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Diagnostic différentiel des ictères
SGOT /
SGPT - /
Ph.alc. - /
Leucine-amino-peptidase - / /
?GT - / /
LDH / /
Urines: -
Bilirubine
Urobilinogène / /-
Coloration des urines Claire Foncée Foncée
Coloration des selles Normale Normale/décolorées Décolorées(mastic)
Prurit - (+) +
Clinique Rate Tests hépatiques Colique
Anémie Cirrhose Tumeur, lymphome,
Signes cutanés chute de poids
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Formules de base
Equlibre Hydro-éléctrolytique
Na corrigée
Natrémie corrigée en =
fonction de la glycémie Na mesurée+ (Glycémie mmol/l/ 3)
K corrigée
Kaliémie corrigée en
=
fonction du pH sanguin K mesurée – 6 x (7.4 - pH) = 4.5 mmol/l
Fraction excrétrice % FE Na
=
de sodium (Na + U / Na+ P)/ [(Créat U / Créat P) x 100)]
H2O (Litre)
Déficit liquidien en cas
=
d'hypernatrémie 0.6 x Poids (kg)x [(Na mesurée / 140) - 1]
+
Osmolarité Osmo = 2 Na + Glycose + Urée sg
Nl : 290 mosmol
La différence entre la valeur mesurée
et la valeur calculée (trou osmolaire)
indique l'existence de substances
osmotiquement actives :
Ethanol, méthanol ou éthylène glycol.
Equlibre Acido-basique
Pressions sanguines
Pression artérielle
moyenne PAM PAM = (PA syst + 2 PA diast)/3
Surface coroporelle
Surface corporelle selon SC = (4 x P + 7) / (P + 90)
le Poids pour l’enfant Permet d'évaluer la surface corporelle (SC en m²)
d'un enfant selon son Poids (P en Kg).
Métabolismes
Lipides tataux Lipides totaux (en g/L)
Brûlures
UBS (unit burn standard) UBS
=
% surface brûlée + [3 x (% surface brûlée au 3e degré)]
UBS > 100 pronostic vital en jeu
Indice de Baux Indice de Baux
=
âge (en années) + % surface brulée
Si >75 mauvais pronostic.
280-300 280-300
Sang mosmol/Kg d'eau mosmol/Kg d'eau
Osmolarité
500-1000 500-1000
Urine mosmol/Kg d'eau mosmol/Kg d'eau
TS méthode d'IVY :
<10 mn
Sang méthode de Duke :
<5mn
× 16.65
Urée Sang 0.1-0.5 g/L
× 0.06
1.6-8.25 mmol/L
× 16.65
Urine 10-40 g/L
× 0.06
166-666 mmol/L
ère
Sang 1 h <15 mm
VS
2ème h <25 mm