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a. Montrer que On suppose ici 0 < b < a. On dénit des suites (an )n∈N et (bn )n∈N en posant
2 |v − u| 3 an + bn p
∀(u, v) ∈ [0, A] , |ϕ(v) − ϕ(u)| ≤ (1 − A)− 2 a0 = a, b0 = b an+1 = , bn+1 = an bn
2 2
b. Montrer que 1. Montrer que ces suites sont adjacentes. On note µ la limite commune.
2 π 3
2. Montrer que la convergence est quadratique , c'est à dire
∀(x, y) ∈ [0, A] , |φ(y) − φ(x)| ≤ (1 − A)− 2 A|y − x|
4 1
0 < an+1 − bn+1 < (an − bn )2
4. Montrer que φ est continue dans [0, 1[. 8b
h πi (1 + x) sin t
∀t ∈ 0, , v(t) = , u(t) = arcsin (v(t))
2 1 + x sin2 t
Pour alléger l'écriture, on a choisi de ne pas faire apparaitre le paramètre x dans le
nom de la fonction.
a. Calculer v 0 (t) et montrer que u prend ses valeurs dans 0, π2 .
Cette création est mise à disposition selon le Contrat 1 Rémy Nicolai Aarigeo
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France
disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
MPSI B 29 juin 2019
[0, π2 ].
puis φ(x) ≤ φ(y). La fonction est donc croissante. b. La fonction arcsin est continue dans [−1, 1] et C ∞ dans ] − 1, 1[. On en tire par
2. En linéarisant : sin t = 2 1
2 − 21 cos(2t). La partie en cos 2t s'intègre en sin(2t) dont la composition que u est continue dans [0, π2 ] et C 1 dans [0, π2 [ seulement.
contribution est nulle en 0 et π2 . On en déduit Pour montrer la dérivabilité et la continuité de la dérivée en π2, on doit utiliser le
théorème de la limite de la dérivée. En dérivant sin u(t) dans 0, π2 on obtient
Z π
2 π
sin2 t dt = (1 + x)(1 − x sin2 t) cos t
0 4 u0 (t) cos u(t) = (1)
(1 + x sin2 t)2
On aurait aussi pu remarquer, par le changement de variable π
2 − t que l'intégrale est
égale à celle en cos et que la somme des deux vaut π2 . En 2,
π
u(t) → u(1) = arcsin π2 = 1. Le second membre de (1) est équivalent à
3. a. On applique l'inégalité des accroissements nis en remarquant que la dérivée 1−x 1−x π
cos t ∼ ( − t)
1+x 1+x 2
1 3
ϕ0 (t) = (1 − t)− 2 D'autre part,
2
s
est positive et croissante dans [0, A]. q
(1 + x)2 sin2 t
cos u(t) = 1 − sin2 u(t) = 1−
b. Si x et y sont dans [0, A] alors x2 sin2 t et y 2 sin2 t sont aussi dans [0, A] (car (1 + x sin2 t)2
0 < A < 1). On en déduit, par positivité de l'intégrale : s
(sin t − 1)(x sin t − 1)(1 + x sin2 t + (1 + x) sin t)
=
3 π (1 + x sin2 t)2
(1 − A)− 2
Z 2 2 2
x sin t − y 2 sin2 t dt
|Φ(y) − Φ(x)| ≤ s
(x − 1)2(1 + x) √ 1 − x π2 − t
r
2 0
3 π 3 cos u(t) ∼ − − sin t + 1 ∼ 2 √
(1 − A)− 2 2 (1 − A)− 2 (1 + x)2 1+x
Z 2
2 π 2
= |x − y 2 | sin t dt = |x − y|(x + y)
2 0 2 | {z } 4 q
≤2 On en déduit nalement que u0 (t) → 1−x quand t → π2 ce qui prouve à la fois
q1+x
4. La formule précédente montre que la restriction de Φ à [0, A] est lipschitzienne donc la dérivabilité de u en π2 avec u0 ( π2 ) = 1−x1+x et la continuité de la dérivée en ce
continue. Pour chaque x ∈ [0, 1[, il existe un A < 1 tel que x ∈ [0, A]. Cela prouve bien point.
que Φ est continue en x. Pour autant, cela ne prouve pas que Φ soit lipschitzienne (ni Par dénition, u(t) ∈ 0, π2 donc cos u(t) > 0. L'équation (1) montre alors que
même uniformément continue) dans [0, 1[. u0 (t) > 0 lorsque t ∈ 0, π2 . On en déduit qu'elle est strictement croissante dans
Cette création est mise à disposition selon le Contrat 2 Rémy Nicolai Aarigeo
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0, π2 . Comme
πde
plus u(0) = 0 et u( 2 ) = 2 . C'est une bijection continue de Les bornes sont conservés et l'élément dierentiel devient
π π π
0, 2 dans 0, 2 .
dθ dt
La bijection réciproque d'une bijection continue sur un intervalle est continue. La q = (1 + x) p
formule (1) montre que u0 (t) ne s'annule pas dans 0, π2 et 1− 4x 2
sin θ 1 − x2 sin2 t
(1+x)2
On en déduit
r
π 1−x √
u0 ( ) = 6= 0 1 2 x
2 1+x φ(x) = φ( )
1+x 1+x
La bijection réciproque de u est donc dérivable dans 0, π2 . L'expression
3. On suppose 0 < b ≤ a, en mettant a en facteur sous la racine et en transformant le
−1 0 1 cos en sin on peut exprimer I à l'aide de φ :
(u ) = 0
u ◦ u−1 √
1 a2 − b2
de la dérivée montre sa continuité. I(a, b) = φ( )
a a
c. Comme arcsin est à valeurs entre − π2 et 2,
π
son cos est positif. On peut écrire √
On a toujours ab ≤ a+b
2 donc
q
q (1 + x sin2 t)2 − (1 + x)2 sin2 t q
cos u(t) = 1 − sin2 (t) = a+b 2
1 + x sin2 t a+b √ 2 2 − ab 2 a−b
I( , ab) = φ( a+b
)= φ( )
q 2 a+b a+b a+b
1 − (1 + x2 ) sin2 t + x2 sin4 t 2
p
cos2 t − x2 sin2 t cos2 t
= =
1 + x sin2 t 1 + x sin2 t D'après la question 3.
cos t p
= 1 − x2 sin2 t
√
q
1 + x sin t 2 a−b
a−b 1 a+b a+b a2 − b2
√ φ( )= φ( )= φ( )
2. Eectuons le changement de variable θ = u(t) dans l'intégrale dénissant φ( 21+xx ). Les a+b 1 + a−b
a+b 1+ a−b
a+b
2a a
√
hypothèses necessaires sont validées par la question 1. a+b √ 1 a2 − b2
Évaluons l'expression sous la racine à l'aide de la dénition de sin u(t) : ⇒ I( , ab) = φ( ) = I(a, b)
2 a a
2 2
1 − x sin2 t
4x sin t
1− sin2 u(t) = 1 − 4x = Partie III. Moyenne arithmético-géométrique
(1 − x)2 1 + x sin2 t 1 + x sin2 t
1. Rappelons l'inégalité entre les moyennes géométrique et arithmétique
D'après les calculs précédents
u+v √
1 − x sin2 t ∀u > 0, ∀v > 0 : ≥ uv
cos θ dθ = (1 + x) cos t dt 2
(1 + x sin2 t)2 √ √
qui se démontre en considérant ( u − v)2 assure par récurrence les monotonies. La
1 − x sin2 t
dt
dθ = (1 + x) convergence se montre en remarquant que la longueur de l'intervalle est à chaque étape
1 + x sin2 t
p
1 − x2 sin2 t divisée par 2.
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π
µ=
2I(a, b)
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