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INTERPHASIQUE
CYCLE CELLULAIRE
C'est l'intervalle de temps s'écoulant entre le moment où une cellule vient de se former (après
une mitose) et le moment où elle donne deux cellules filles à la suite d'une nouvelle division.
C'est donc une interphase et une mitose: c'est le temps d'une génération à l'échelle cellulaire.
Le cycle cellulaire (voir planche 75 du polycopié de cytologie) est subdivisé en plusieurs
phases : G1, S, G2, pour l'interphase et M pour la mitose.
Phase G2
Sa durée est également constante mais cette fois-ci le noyau est à 4Q d'ADN.
Le cytoplasme se prépare à la mitose avec une grande activité de synthèse protéïque: en
particulier les tubulines qui serviront à la formation du fuseau achromatique.
La phase G2 peut être bloquée par l'action de la colchicine qui empêche la formation des
microtubules labiles ou par les rayons X.
Phase M
C'est la mitose qui est présentée dans les planches 141 à145 du polycopié et dans le film mitose:
les 2n chromosomes deviennent visibles et seront répartis dans les deux cellules filles qui
auront toutes les 2n chromosomes et 2Q d'ADN grâce à la séparation à l'anaphase des
chromatides sœurs.
De nombreuses protéines assurent la régulation du cycle cellulaire.
LE NOYAU
INTERPHASIQUE
DEFINITION
Organite spécifique aux cellules eucaryotes, il est délimité par l'enveloppe nucléaire qui sépare
son contenu du reste du cytoplasme. Il renferme le nucleoplasme dans lequel baigne
essentiellement la chromatine et un ou plusieurs nucléoles.
Il est le centre vital de la cellule et il contrôle grâce a l’ADN toutes les activités de la cellule. L'ADN constituant
essentiel de la chromatine porte les gêner du patrimoine hériditaire ou génome.
I. STRUCTURE ET ULTRASTRUCTURE
1. Au Microscope Photonique (MP)
Au microscope photonique le noyau a l'interphase apparaît souvent de forme sphérique et de
taille variable. On le rencontre généralement en un seul exemplaire par cellule, Il existe
toutefois quelques cellules plurinucléées, contenant plusieurs noyaux (Ex. ostéoclastes ou
cellules osseuses) et d'autres anucléées avant perdu leur noyau au cours de leur maturité (Ex.
hématies ou globules rouges).
Remarque Pour mettre en évidence la chromatine, on utilise certaines techniques telles le test de Feulgen, qui
permet la coloration de l’ADN en violet, ou le test de double coloration de Brachet utilisant le vert de méthyle et la
pyronine qui colorent respectivement l’ADN en vert et l'ARN en rose.
2. Au Microscope Electronique
L'observation, des coupes minces au MET et au MEB avec l’utilisation de différentes
techniques: augmentation de contraste, cryodecapage, coloration négative associées aux
traitements des images en 3 dimensions par ordinateur etc. ont permis de montrer "organisation
ultrastructurale de:
1. Le nucléoplasme (Figure 5)
C'est un gel visqueux équivalent au hyaloplasme, dans lequel se trouve une matrice nucléaire
composée de minces fibrilles protéiques en réseau comportant des granules à l'intersection de
ses mailles, une sorte de squelette nucléaire qui maintient la forme du noyau et agit comme un
échafaudage sur lequel s'organise la chromatine. Cette matrice sert d'ancrage à l'ADN et aux
ARN dans les mécanismes de réplication, de transcription et de maturation
2. La chromatine
Après son isolement, son étalement et l'application de la technique de la coloration négative, on
peut observer au MET à fort grossissement qu'elle est constituée de 2 types de fibres:
- La fibre A de 10 à 11 nm de diamètre, organisée en collier de perle, constituant
l’euchromatine.
- La fibre B de 25 à 30nm de diamètre, beaucoup plus condensée et plus épaisse, constituant
l’hétérochromatine.
2.1. Composition chimique
Elle contient 30 à 35% d’ADN ; 30 à 40% de petites protéines basiques comprenant 5 classes
d'histones, H1, H2A, H2B, H3 et H4 ; 10 à 25% de protéines acides et 5 à 10% d ARN liés à
l'ADN au niveau de l'euchromatine.
3. Le nucléole
C'est une structure plus ou moins sphérique dans le noyau, non délimitée par une membrane
(polycopié p77). En nombre défini pour chaque type cellulaire, généralement 1 ou 2 par noyau
ou plusieurs (Ex, ovocytes en croissance) ou absent (Ex. spermatozoïdes), il disparaît à la
prophase et se reforme à la télophase, pour persister durant toute l’interphase.
I- Définition: Les ribosomes sont de petites particules compactes présentes dans toutes les
cellules, en très grand nombre. Ce sont des complexes ribonucléoprotéïques majeurs de la
cellule aussi bien procaryote qu'eucaryote, qui catalysent l'assemblage des AA dans un ordre
prédéterminé et donc l'allongement des polypeptides = synthèse des protéines.
II- Ultrastructure: Au MET ils apparaissent comme des particules globulaires distinctes
denses aux e-, de 14 à 23 nm de diamètre. Ils existent dans les cellules:
* soit libres dans te hyaloplasme:
• sous forme de deux sous unité séparées lorsque inactifs
• regroupés en chapelets sur l'ARNm constituant des polyribosomes (ou polysomes) lorsque
actifs.
* Soit attachés en polyribosomes sur la face externe (face cytosolique) de la membrane des
citernes du REG et de l'enveloppe nucléaire.
On les rencontre aussi dans les mitochondries et les chloroplastes.
IV - Composition chimique
I- Isolement (voir planche des différentes méthodes d'isolement): Broyage cellulaire
homogénat 3 UCD de surnageant microsomes (fragmentation du REG en petites
vésicules avec ribosomes) dans le dernier (31ème) culot -----addition de détergent au 3ième
culot détachement des ribosomes des membranes des microsomes 4éme UCD à vitesse
très élevée ribosomes libres des microsomes dans culot 4—, UCD dans un gradient de
concentration de saccharose. Les ribosomes sont ensuite caractérisés selon leur vitesse de
sédimentation dans le gradient de saccharose par leur coefficient de sédimentation exprimé en
unité de Svedberg ou S.
2- Résultats de l'analyse: Les ribosomes de toutes les cellules comprennent donc une grosse
sous unité (ou gros élément) et une petite sous-unité (ou petit élément). Celles-ci renferment des
molécules d'ARN ribosomiaux (ARNr) de diverses longueurs pour 2/3 (env.65%) et un certain
nombre de protéines différentes pour 1/3 (env.35%). Les protéines ainsi que les ARNr sont
différents d'une sous unité à l'autre. La grosse sous unité comprend une grande molécule
d'ARNr principale, la petite sous unité, une petite molécule d'ARNr. On désigne la taille des
sous unités et leur molécule d'ARNr en unité de Svedberg(S), une mesure de la vitesse de
sédimentation des particules en suspension après leur ultracentrifugation dans un gradient de
saccharose (Unité ni additive ni rigoureusement proportionnelle à la taille des molécules ou des
particules). La grosse sous unité comprend des protéines différentes entre elles représentées par
la lettre L (pour large en anglais= gros), la petite sous unité, d'autres protéines, différentes aussi
entre elles représentées par la lettre S (pour small=petit). Les ribosomes des cellules
procaryotes et des cellules eucaryotes ont une structure et une fonction semblables. Cependant
la longueur des molécules principales d'ARNr, .la teneur en protéines de chaque sous unité et;
par suite, la taille des éléments diffèrent entre procaryotes et eucaryotes.
Un trait remarquable du ribosome est qu'on peut le reconstituer in-vitro à partir de ces
constituants ribonucléoprotéiques. En effet en mélangeant dans des conditions choisies les
ARNr et les protéines ribosomiales purifiées, on obtient un ribosome fonctionnel.
PROCARYOTE EUCARYOTES
50S ARNr 23S+5S 60S ARNr28S+5.8S±5S
Grosse S/U (Gros élément)
entre31 à 34 protéines L entre 45 à 50 protéines L
30S ARNr16S 40S ARNr18S
Petite S/U (Petit élément)
21 protéines S entre30 à 33 protéines S
70S 80S
Ribosome assemblé (actif) taille réduite taille plus grande
moins nombreux plus nombreux
REMARQUE : On trouve aussi des ribosomes dans les chloroplastes et les mitochondries; les
ribosomes des chloroplastes sont semblables aux ribosomes des procaryotes (70S) ; les ribosomes des
mitochondries possèdent de plus petits ARNr et moins de protéines que les ribosomes des procaryotes.
2. Molécules impliquées dans la traduction : les molécules impliquées dans les différentes
étapes de la synthèse protéique sont succinctement:
* Des molécules d'ARNr constituant le ribosome et dont certaines jouent le rôle d'enzyme
• Une molécule d'ARNm venue du noyau portant l'information génétique sous forme de codons
ou triplets de bases.
• Des molécules d'ARNt venues aussi du noyau avec l'anticodon et portant les AA activés,
provenant du cytosol
• Les AA présents dans le cytosol
• Plusieurs types de facteurs cytosoliques protéines enzymatiques:
+ Facteurs responsables de l'activation des AA et de leur accrochage aux ARNt (différents entre
procaryotes et eucaryotes).
+ Facteurs intervenant à plusieurs étapes de la traduction : facteurs d'initiation, facteurs
d'élongation et facteurs de terminaison.
- L'ATP (Adénosine triphosphate)
e-GTP (guanosine triphosphate)
REFEREN CES:
-La cellule par Alberts Bray, Lewis, Raff, Roberts et Watson. Second édit, 1990;
-L'essentiel de la biologie cellulaire: Introduction à la biologie moléculaire de la cellule par Alberts, Bray,
Lewis, Raif et Walter. VA (1998), VF (1999),
-Biology par Raven et Johnson. 5éme édit. 1999.
Biologie moléculaire de la cellule par Lodish, Baltimore, Berk, Zipursky,Matsudaira et Darnell. Deboeck
université. édit. 2000. Chapitre 4 p.128-140.
-La cellule par Cooper G.MDeboeck université édit. 1999. chapitre 7 p.273-311,
-Biologie par Campbell et Reece. Deboeck université édit 2004.chapitre 7 p. 11.1-122, chapitre 17 p337-353.
-Biologie Moléculaire de la cellule par Alberts, Johynson, Lewis, Raif, Roberts et Walter.4eme édit-2004.
Médecine- Sciences Flammarion .chapitre 6 p335-374.
-Bologie cellulaire: des molécules aux organismes (cours, questions de révisions et QROC) par Callen J.C.
(collabo. Perasso R.).2005, 2 édit. Dunod.chapitre 4, p.83-100.
LE SYSTEME ENDOMEMBRANAIRE
DEFINITION
Le système endomembranaire, présent uniquement dans les cellules eucaryotes, est l'ensemble
des cavités cytoplasmiques limitées par des membranes intercommunicantes entre elles par
l'intermédiaire de vésicules ou canalicules.
II-Composition chimique
1- Technique d'isolement:
Le RE, est isolé à partir du 3éme culot de l'ultracentrifugation différentielle (polycopié p37,
planche technique 2). Dans ce 3ème culot le RE, forme de petites vésicules= microsomes
(rugueux, lisse). Après centrifugation dans un gradient de densité de saccharose, il y a
séparation entre microsomes rugueux et microsomes lisses.
Microsomes rugueux + détergents, après centrifugation, permet de séparer les
ribosomes des membranes.
Microsomes lisses (origine REL, appareil de Golgi et membrane plasmique) après
centrifugation dans un gradient de concentration de saccharose, les microsomes
lisses se séparent en fonction de leur densité.
2- Résultats:
a- La membrane
Elle est constituée: de protéines (70%) surtout des protéines enzymatiques (glycosyl
transférase, cytocbmme P450, glucose 6 phosphatase etc.), de lipides (30%), les phospholipides
forment une bicouche avec un pourcentage important d'acides gras insaturés: (fluidité
importante) et du cholestérol présent en liés faible quantité, de glucides. Les chaînes
glucidiques attachées aux protéines et aux lipides se trouvent sur le côté luminal.
Architecture moléculaire de la membrane: mosaïque fluide asymétrique (polycope p107).
b- Le contenu de la cavité: Il est différent d'une cellule à l'autre, Exemples: la cavité du REG
de la cellule du pancréas exocrine contient des protéines enzymatiques, celle du REL de la
cellule lutéale contient des hormones stéroïdes, la cavité du réticulum sarcoplasmique de la
cellule contient du Ca++.
III- Fonctions du RE
1- Fonctions du REG
Elles ont été mises en évidence en 1960-1964 par l'expérience de Palade (fig.1) qui a démontré
qu’ne cellule est capable de synthétiser et de transporter des protéines dans son cytoplasme par
l’intermédiaire de vésicules.
L’expérimentateur utilise une technique de marquage en pulse-chasse et exploite les résultats en autoradiographie
Il fournit aux cellules pancréatiques un précurseur de protéines: la leucine radioactive, marquée au tritium pendant
un temps court (" pulse") puis ensuite fournit le même précurseur, non radioactif, et beaucoup plus concentré
("chasse"). Les premières protéines sont marquées, les suivantes ne le sont pas et on peut ainsi suivre le devenir et
le trajet des protéines marquées et les repérées grâce à l’autoradiographie.
Cette expériences a mis en évidence le trajet suivi par les protéines exportées vers
l'extérieur de la cellule (ici enzyme pancréatique): surface du REG, lumière du REG, lumière
des saccules golgiens, vésicules golgiennes et exocytose â l’extérieur de la cellule.
b-4- Association entre protéines et lipides membranaires (cas des protéines intégrées
ancrées dans l'une ou l'autre des bicouches lipidiques (voir Fig.1 de membrane plasmique).
2-Fonctions du REL:
a- Synthèse des phospholipides
Les phospholipides sont synthétisées grâce aux enzymes transmembranaires du REL dont le
site actif est orienté vers le cytosol. Les lipides sont ensuite répartis dans les bicouches par des
flipases, intégrées dans la membrane du REL, permettant ainsi leur basculement de I'hémi
couche cytosolique vers l'hémicouche luminale.
Le REL est le principal fournisseur de phospholipides pour les membranes cellulaires.
c- Détoxification
Grâce au cytochrome P450, il y’a hydroxylation des produits toxiques. Devenus
hydrosolubles, ces produits seront facilement transportés et éliminés.
b- Ultrastructure:
b-1- organisation: Au M.E.T, il y a empilement de saccules (comme une pile d'assiettes) et
des petites vésicules. Chaque empilement de 4 à 8 saccules est un dictyosome. En moyenne on
compte environ 20 dictyosomes par cellule. Chaque dictyosome comporte des saccules cis
(proches du RE), face d'entrée alimentée par le RE, des saccules médians et des saccules trans
(face de sortie) en continuité avec un réseau de canalicules appelé le réseau trans- golgien ou
T.G.N. (Trans Golgi Network) (Fig.4).
b- Le contenu des cavités: Mêmes produits que ceux des cavités de RE, à des
concentrations différentes.
3-Phosphorylation du Mannose 6P dans les citernes cis. Cette étape ne s'effectue que pour les
glycoprotéines (enzymes) destinées aux lysosomes.
4-Sulfatation dans les citernes trans. Il y a addition d'un groupement SO42- grâce aux
sulfotransférases.
D- Compartiment lysosonial
Définition:
Découverts pour la première fois par De Duve grâce à leur fonction, ce sont des compartiments
du système endomembranaire de forme variable, Ils renferment des enzymes bydrolytiques
(hydrolases acides) permettant la digestion de particules et de molécules extracellulaires
ingérées ou intracellulaires de petites tailles solubles et d'organites cellulaires vieillis ou
inutiles.
I- Ultrastructure au MET
Ils apparaissent comme des vésicules de formes et de tailles variables de 0.05 à 0.5µm de
diamètre selon le matériel ingéré. Ils peuvent être identifiés par des techniques cytochimiques
grâce à une enzyme présente dans leur membrane la pbosphatase acide qui forme un précipité
de phosphate de plomb dense aux e- (voir TP N°7).
- des protéines enzymatiques (ex pbosphatase acide) et non enzymatiques ainsi que des
perméases, transporteurs des matériaux à dégrader de petites tailles du cytosol et des
produits terminaux de la digestion de macromolécules (ex. A.A., nucléotides, sucres
simples etc....).
- Des ATPases à protons (H+) qui pompent les H+ dans la cavité du lysosome, maintenant
son PH très acide.
b- Contenu de la cavité
Elle contient environ 40 types d'enzymes digestives hydrolytiques (hydrolases acides), qui
dégradent les protéines, les acides nucléiques, oligosaccharides et les phospholipides. Leur
activité est optimale à pH5.
Figure 7 : les constituants d'un lysosome
III- Origine des matériaux à dégrader et biogenèse « possible* » des lysosomes (Fig.8 et
polycopié p 119)
Les matériaux à dégrader suivent en fonction de leur origine des voies différentes vers le stade
lysosome. ils peuvent avoir 2 origines:
1- ExtraceIluIaire : voie hétérophagie
Dans ce cas, ils sont ingérés par phagocytose ou par endocytose. Ils sont alors contenus dans
des phagosomes ou dans des endosomes précoces à pH neutre (7.4).Cependant leur pH diminue
progressivement à cause des ATPases à H+ apportées par la fusion de vésicules golgiennes
(appelées anciennement lysosomes primaires), provenant du TGN et renfermant dans leur
cavité quelques hydrolases acides. Les endosomes précoces se transforment alors en endosomes
tardifs à pH 6.5. De nombreuses vésicules golgiennes affluant du TGN continuent à fusionner
avec les endosomes tardifs, augmentant ainsi le nombre des ATPases à H+ et des hydrolases
acides, permettant alors la conversion des endosomes tardifs en lysosomes à pH5. Des vésicules
golgiennes à membrane riche en ATPases à H+ et en hydrolases acides dans leur cavité
fusionnent avec le phagosome qui se convertit aussi mais directement en lysosome à pH5.
*Remarque : La transformation des phagosomes et des endosomes tardifs en lysosomcs est hypothétique.
a- Micro autophagie
Entrée directe dans le lysosome de petites molécules solubles du cytosol (ex peptides) via des
perméases.
b- Macro autophagie
Création d'autophagosome (ou vacuole autophagique) formé par l'englobement (séquestration)
d'organite(s) et d'un peu de cytosol par une citerne membranaire provenant de citerne soit du
REL ou de l'appareil de Golgi (saccule Trans ou du TGN). Quelque soit son origine, cette
citerne membranaire contient dans sa cavité quelques hydrolases acides qui deviennent actives
après changement du pH intra cavitaire, grâce semble-t-il à la présence d'ATPases à H+ dans la
membrane de la citerne. La digestion débute donc dans l'auto phagosome et s'achève dans le
lysosome avec lequel il a fusionné ou en quoi il s'est converti.
e- Crinophagie
C'est une forme d'autophagie qui concerne l'élimination des grains de sécrétion (sécrétion
régulée) qui ne sert plus ex. prolactine.
IV- Devenir des lysosomes (Polycopié p. l19)
Les lysosomes âgés, dépourvus d'hydrolases fonctionnelles, constituent des corps résiduels. Le
plus souvent ces corps résiduels libèrent leur contenu à l'extérieur de la cellule par exocytose:
c'est la défécation cellulaire. Mais ils peuvent aussi persister dans la cellule toute sa vie.
Généralités:
Les mitochondries sont des organites présents dans toutes les cellules eucaryotes aérobies Les
plastes, en particulier les chloroplastes sont présents dans les cellules végétales. Les
mitochondries e les chloroplastes sont dits organites semi-autonomes c.à.d, en partie
indépendants de l’ADN nucléaire, car ils contiennent leur propre ADN et par conséquent,
ces organites sont capables de synthétiser une partie de leurs protéines.
MITOCHONDRIE
DEFINIT1ON
La mitochondrie est un organite cellulaire possédant une double membrane. Elle est
responsable de la production sous forme d'ATP de la majeure partie de l’énergie necessaire
à la cellule respiration). Elle possède son propre génome (ADN mit), elle est le siège des
étapes indispensable au métabolisme des différentes molécules biologiques.
II –COMPOSITION CHIMIQUE
*Fractions mitochondries
2 centrifugations centrifugation en gradient saccharose
Homogénat cellulaire Culot (mitochondries, lysosomes et peroxysomes) Mit entières
Perméabilité
caractéristiques Très perméable