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Sommaire
I. NOTIONS GÉNÉRALES 4
I.1 DEFINITION ET DOMAINES D’APPLICATIONS DES POMPES 4
I.1.1 LES POMPES VOLUMETRIQUES 4
I.1.2 LES TURBOPOMPES 4
I.2 UTILISATION DES RESSOURCES HYDRAULIQUES VUE SOUS L’ASPECT ENERGETIQUE 4
I.3 TRANSFORMATIONS ENERGETIQUES 6
I.4 PARAMETRES CARACTERISTIQUES DU FONCTIONNEMENT DES MACHINES HYDRAULIQUES 6
I.4.1 HAUTEUR MANOMETRIQUE TOTALE (HMT) 6
I.4.2 LE DEBIT 7
I.4.3 PUISSANCE ET RENDEMENT 7
I.5 MESURES DES PARAMETRES CARACTERISTIQUES 7
II. RELATIONS GENERALES CONCERNANT LES TURBOMACHINES 7
II.1 DEFINITION ET CLASSIFICATIONS 7
II.1.1 DEFINITION 7
II.1.2 CLASSIFICATIONS 8
II.2 THEORIE DE BASE DU FONCTIONNEMENT D’UNE TURBOMACHINE –THEORIE D’EULEUR 8
II.3 THEORIE DE BERNOULLI EN MOUVEMENT RELATIF APPLIQUE AU MOUVEMENT DU FLUIDE AU SEIN
D’UNE ROUE DE TURBOMACHINE 9
II.3.1 RELATION DE BERNOULLI GENERALISEE 9
II.3.2 CAS D’UNE POMPE IDEALE 9
II.3.3 CAS D’UNE POMPE AVEC FROTTEMENTS 10
III. DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DES POMPES CENTRIFUGES 10
III.1 DESCRIPTION SOMMAIRE D’UNE POMPE CENTRIFUGE 10
III.1.1 L’OUÏE 10
III.1.2 LA ROUE 10
III.1.3 LE DIFFUSEUR 11
III.1.4 LA VOLUTE 11
III.2 TRACE D’UNE ROUE CENTRIFUGE 11
III.3 RENDEMENT GENERAL D’UNE POMPE 12
III.4 COURBES CARACTERISTIQUES D’UNE POMPE CENTRIFUGE 13
III.4.1 COURBE HAUTEUR- DEBIT H (Q) 13
III.4.2 COURBE DE RENDEMENT Η(Q) 13
III.4.3 COURBE DE PUISSANCE P (Q) 13
III.5 LES PERTES PAR FROTTEMENT DU DISQUE 14
III.6 LES PERTES PAR FUITE 15
III.7 LA POUSSEE AXIALE 15
III.8 LA POUSSEE RADIALE 15
IV. LA THEORIE DE LA SIMILITUDE APPLIQUÉE AUX TURBOMACHINES A FLUIDES
INCOMPRESSIBLES 15
IV.1 RAPPEL SOMMAIRE SUR LES LOIS GENERALES DE LA SIMILITUDE 15
IV.1.1 SIMILITUDE GEOMETRIQUE 15
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Mr. Hebal Aziz Cours pompes et station de pompage
I. NOTIONS GÉNÉRALES
I.1 Définition et domaines d’applications des pompes
Les pompes sont des appareils qui génèrent une différence de pression entre les tubulures d‟entrée
et de sortie.
Suivant les conditions d‟utilisation, ces machines communiquent au fluide, de l‟énergie potentielle
(par accroissement de la pression en aval) soit de l‟énergie cinétique par la mise en mouvement du fluide.
Ainsi, on peut vouloir augmenter le débit (accroissement d‟énergie cinétique) ou/et augmenter la
pression (accroissement d‟énergie potentielle) pour des fluides gazeux, liquides, visqueux, très
visqueux….C‟est pourquoi la diversité des pompes est très grande.
On distingue deux grandes catégories de pompes :
I.1.1 Les pompes volumétriques
Ce sont les pompes à piston, à diaphragme, à noyau plongeur…et les pompes rotatives telles les
pompes à vis, à engrenages, à palettes, péristaltiques….Lorsque le fluide véhiculé est un gaz, ces pompes
sont appelées « compresseurs».
I.1.2 Les turbopompes
Elles sont toutes rotatives. Ce sont les pompes centrifuge, à hélice, hélico-centrifuge.
Les domaines d‟utilisation de ces deux grandes catégories sont regroupés dans la figure ci-dessous :
Les turbopompes permettent de produire une énergie hydraulique à partir d‟une énergie
mécanique fournie souvent par un moteur électrique ou thermique (moteur diesel par exemple). La
pompe accélère le fluide qui la traverse en lui communiquant un mouvement de rotation, donc une
certaine énergie hydraulique.
Cette énergie hydraulique peut être vue comme la somme d‟une énergie cinétique déterminée par le
mouvement liquide dans le tube et d‟une énergie potentielle stockée soit sous la forme d‟un accroissement
de pression soit sous celle d'une augmentation de hauteur (théorème de Bernoulli).
Par contre les turbines produire de l‟énergie mécanique (qui sera transformée en énergie
électrique par un alternateur) à partir de l'énergie hydraulique des différents flux d'eau (fleuves,
rivières, chutes d'eau, courants marins ...).
II.1.2 Classifications
De nombreux critères servent à classer les turbomachines. Les plus importants sont les suivants :
- La nature du fluide : On distingue les machines hydrauliques à écoulements incompressibles et les
machines à écoulements compressibles.
- La fonction de la machine : On distingue les machines réceptrices qui reçoivent du travail et les
machines motrices qui en fournissent. Parmi les machines réceptrices, on trouve les turbopompes,
les ventilateurs, les turbosoufflantes, les turbocompresseurs et les hélices aériennes et marines. Les
principales machines motrices sont les turbines à vapeur et à gaz, les turbines hydrauliques, ainsi
que les éoliennes.
- Le trajet du fluide : Dans certaines machines, le tube de courant traversant la machine est
essentiellement parallèle à l‟axe de la machine, et on les appelle donc des machines axiales. Les
hélices aériennes et marines appartiennent à cette catégorie. Dans d‟autres machines au contraire, le
tube de courant traversant la machine est essentiellement perpendiculaire à l‟axe, et la machine est
dite radiale (centrifuge ou centripète). Il existe également des configurations intermédiaires, dites
mixtes, dans lesquelles l‟écoulement a des composantes tant axiales que radiales.
- Le mode d’action du fluide : Les machines à action, dans lesquelles la pression reste constante à
travers le rotor, et les machines à réaction dans lesquelles elle varie.
- Le nombre d’éléments disposés en série : on distingue les machines hydrauliques monocellulaires
et multicellulaires.
Fig. 5 : La courbe de la pompe réelle présente un rendement optimum là où elle approche le mieux la
droite théorique
On obtient donc la valeur théorique de la puissance (rendement égal à 1) sous la forme :
WHydraulique = Qρω (r2V2cosα2 − r1V1cosα1)
En appliquant le théorème de Bernoulli à la veine de fluide on trouve la hauteur manométrique h :
h = ω (r2V2cosα2 − r1V1cosα1)/g
D‟un autre côté, à condition de supposer un écoulement plan parfait, la quantité r2V2cosα2 – r1V1
cos α1 est proportionnelle au débit de liquide passant dans la roue, le coefficient étant égal à l‟épaisseur de
la veine fluide. Il en résulte que la théorie d‟Euler prévoit des droites pour courbes caractéristiques.
1 2
p p1 P
v 2 v12 ( z 2 z1 ) 2
2g g gqv
p
om
pe
Pour une pompe on appelle Hauteur nette ou Hauteur manométrique la grandeur H donnée par :
P P
H Pompe H Pompe
ρgqv gqm
Ou
Avec :
- qv : débit volumique ;
- qm : débit massique.
II.3.3 Cas d’une pompe avec frottements
Il reste maintenant à établir la puissance dissipée par les forces de frottement.
On utilise la relation entre deux points 1 et 2 (le fluide se déplaçant dans le sens 1 2) sous la
forme :
v 22 p 2 v2 p
(
2 g g
z 2 ) ( 1 1 z1 ) H pompe
2 g g h
i
i
H H H h
T2 T1 Pompe i
v2 p
z HT
2g g
- roue semi-ouverte ;
- roue ouverte.
La hauteur engendrée par la roue est fonction du carré de la vitesse périphérique. En conséquence,
pour une hauteur donnée à réaliser, plus la vitesse de rotation sera grande plus le diamètre sera faible et
inversement. Plus le débit est important, plus la section d‟entrée et la largeur de sortie sont grandes.
Fig. 13 : Exemple d’un catalogue de pompe KSB (Pompe Sewabloc F Dn Refoulement – Dn Roue / 1 G V)
Fig. 14 : Exemple des courbes caractéristiques de la pompe Sewabloc F 100 – 250 pour différentes vitesses
de rotation
III.5 Les pertes par frottement du disque
Le frottement dans le passage dans la roue considéré similaire aux conduites avec un écoulement
entièrement développé, les pertes crées par ce frottement sont calcules d'après la loi de Blasius-Nikurrads
relative aux pertes de charges.
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Ainsi pour une pompe donnée (R1=R2), à partir d'une caractéristique et à une vitesse donnée, on
peut tracer la caractéristique de cette même pompe à n'importe quelle vitesse de rotation (Figure 16). On
considère en première approximation que le rendement n'est pas affecté.
Les pompes hélices sont généralement fabriquées pour une gamme de débits de l'ordre de
150 à 1500 m3/h. Elles sont à axe vertical et leurs hauteurs manométriques varient de 1,5 à 3,0 m.
Les pompes à hélices à plusieurs étages (c'est-à-dire de plusieurs roues sur le même arbre) peuvent
avoir des hauteurs de refoulement de l'ordre de 10 m environ.
Les pompes hélices sont pour la plupart trop encombrantes, et leur installation requiert
d'importants travaux de génie civil. Par suite leur domaine d'utilisation serait celui des plus
grandes exploitations agricoles. En règle générale, elles sont surtout utilisées dans les projets
d'irrigation à canaux à ciel ouvert pour élever des débits importants à des hauteurs de 2 à 3 m à
partir d'un canal principal vers un canal d'alimentation ou de distribution.
Le graphique ci-dessous compare en hauteur de liquide pour une pression identique les
hauteurs de liquides ayant des densités différentes. Une colonne d'eau de 100 m (densité de 1 ou
1000 kg/m3) exerce une pression de 9,81 bars, alors qu'une colonne de 83 m de saumure (liquide
plus lourd) et une colonne de 133 m d'essence (liquide plus léger) sont nécessaires pour exercer la
même pression.
Dans un même lieu cette pression atmosphérique de 1033 mbar au niveau de la mer peut
varier selon les conditions météorologiques. Il n'est pas rare d'entendre d'une dépression de 960
mbar, ce qui représente une variation de 53 mbar par rapport à la pression atmosphérique normale.
C‟est la pression de vapeur maximale que l‟air peut supporter à une température donnée.
C'est le cas de l'air en contact de l'eau. La pression de vapeur saturante augmente avec la
température.
A une température donnée, un liquide à une pression d‟ébullition bien donnée correspond
sa tension de vapeur. Si la pression en un point de ce liquide devient inférieure à la tension de
vapeur, il entre en ébullition.
Dans une enceinte fermée, il se vaporise jusqu‟à ce que la pression se rétablisse. A l‟air
libre, au contraire, il se vaporise complètement.
Pour le pompage d‟eau à 20 °C, la tension de vapeur est de 2337 Pa (0,24 mce). Pour une
eau chaude, elle peut être de plusieurs mètres (101325 Pa ou 10,33 mce à 100 °C).
Une pompe possède une capacité maximum d'aspiration qui est la valeur du vide qu'elle
peut produire. Cette caractéristique varie suivant le type et la conception technique de la pompe.
Théoriquement, la hauteur maximale d‟aspiration, dans une cavité où règne le vide absolu,
est égal à la pression atmosphérique, c‟est à dire à 10,33 m d'eau au niveau de la mer. Elle diminue
progressivement quand l'altitude augmente.
En réalité cette hauteur est limitée, non seulement par les pertes de charge dans la conduite
d‟aspiration mais également par les propriétés physiques à chaque type de liquide.
Pour remédier à la cavitation, il faut qu'une pression suffisante soit toujours assurée à
l'aspiration de la pompe. Seul le constructeur de la machine est à même de déterminer par des tests
le caractère suffisant ou non de la hauteur manométrique à l'aspiration. Cette caractéristique
essentielle de la machine s'appelle son NPSH (Net Positive Succion Head). On l'appelle parfois
"NPSH requis" de la pompe. Pour une pompe donnée, le NPSH requis augmente avec le débit. Les
constructeurs de machines donnent les courbes de NPSH requis en complément des courbes
caractéristiques dont il a été fait mention plus haut.
VI.2.1 Calcul du NPSH disponible pour une pompe aspirante dans une nappe d’eau à l’air libre
NPSHd (en Pa) = Patm – Pv – Jasp – Hh
Il dépend :
- du type de pompe ;
- du point de fonctionnement.
Il est donné par le fabricant de la pompe sous la forme d'une courbe donnant le NPSH
requis (en mètre de liquide) en fonction du débit. Exprimé ainsi (en mètres de liquide), le NPSH
est indépendant de la nature du liquide pompé. Il est toujours positif et généralement de quelques
mètres (2 à 5 mètres).
VI.3 Cavitation
Est un terme employé pour décrire le phénomène qui se produit dans une pompe quand le
NPSH est insuffisamment disponible. La pression du liquide est réduite à une valeur égale ou
inférieure à sa pression de vapeur là ou les petites bulles ou poches de vapeur commençant à se
former.
Le seul moyen d'empêcher les effets indésirables de la cavitation c'est de s'assurer que le
NPSH disponible dans le système est plus élevé que le NPSH requis par la pompe. Généralement
on prend une marge de sécurité supplémentaire de 0,5 m. (NPSHr ≤ NPSHd – 0,5 m).
Les conduites en polychlorure de vinyle (PVC), on les trouve en différentes classes de pression,
pour des diamètres relativement faibles. Leur assemblage se fait par joint élastomère.
Les tuyaux en PVC ont un bon comportement dans le temps sous réserve qu'un certain nombre de
conditions soient impérativement respectées :
- Toujours les stocker à l'abri des rayons UV et à une température raisonnable avant leur mise en
place ;
- Prévoir une pose particulièrement soignée, notamment sans points durs ;
- Les maintenir toujours au-dessous de leur pression nominale ;
- Veiller à ce qu'ils ne subissent pas d'agressions mécaniques au cours de leur durée de vie.
Le polyéthylène haute densité (PEHD) a connu au cours des deux dernières décennies une percée
considérable dans le domaine de la distribution de l'eau. Ce matériau dispose de toutes les qualités du PVC
(insensibilité aux agressions chimiques et à la corrosion notamment), sans en présenter les principaux
inconvénients (ils sont moins fragiles, et résistent mieux aux agressions mécaniques).
De plus, leur assemblage par soudure bout à bout ou manchon électrosoudable (ou par raccord
vissable pour les plus petits diamètres) rend les conduites en PEHD autobutées, ce qui est un avantage
supplémentaire.
De plus la faible célérité des conduites en PEHD (300 m/s) par rapport à celle de l‟acier ou la fonte
(1000 à 1200 m/s), rend ce matériau plus viable. Cet avantage permet dans les cas des refoulements
présentant de faibles HMT (<12 bars) de limiter les volumes des ballons anti bélier, voire l‟absence de
nécessité d‟une protection anti-bélier.
VII.1.1.5 Les tuyaux à tube médian en tôle d’acier et double revêtement en béton armé
Les tuyaux de ce type se composent :
- D‟une chemise cylindrique en tôle d‟acier ;
- D‟un revêtement intérieur en béton, armé ou non ;
- D‟un revêtement extérieur en béton armé.
VII.1.1.6 Les tuyaux en béton précontraint
L‟intérêt de l‟utilisation du béton précontraint, réside dans le fait que, jusqu‟à la limite des
pressions d‟essais, des efforts de compression interne sont opposés aux efforts de traction dus aux charges,
ce qui évite la fissuration du béton. L‟étanchéité du tuyau est ainsi parfaitement assurée et sa résistance aux
agents extérieurs est considérablement augmentée.
VII.1.1.7 Les tuyaux en amiante ciment
Ils sont fabriqués à partir d‟un mélange intime et homogène en présence d‟eau, d‟amiante en fibre
et de ciment portland, à l‟exclusion de toute armature métallique. Les tuyaux comportent deux extrémités
unies ou bouts lisses.
VII.1.2 La corrosion des canalisations
VII.1.2.1 Phénomène de la corrosion
La corrosion désigne l'altération d'un matériau par réaction chimique avec un oxydant (le
dioxygène et le cation H+ en majorité). On distingue la corrosion interne due à la qualité de l‟eau
transportée par la conduite et la corrosion externe due à la qualité des sols traversés et la présence
parfois de l‟eau dans ces derniers.
La corrosion des métaux est dans la grande majorité des cas une réaction électrochimique (une
oxydoréduction) qui fait intervenir la pièce manufacturée et l'environnement. Il faut donc prendre en
compte
- Le matériau :
- Composition chimique ;
- Microstructure (taille de cristallites, précipités), et donc les traitements thermomécaniques ;
- Traitements de surface.
- L'environnement :
- Composition chimique ;
- Pression ;
- Température.
La forme de la pièce et les traitements subis (mise en forme, soudure, vissage) jouent un
rôle primordial. Ainsi, un assemblage de deux métaux différents (par exemple deux nuances
d'acier, ou le même acier traité différemment) peut créer une corrosion accélérée ; on voit d'ailleurs
souvent des traces de rouille au niveau des écrous. Si la pièce présente un interstice (par exemple
entre deux plaques), cela pourra former un milieu confiné qui évoluera différemment du reste de la
pièce et donc pourra aboutir à une corrosion locale accélérée. Toute hétérogénéité peut conduire à
une corrosion locale accélérée, comme par exemple aux cordons de soudure. L'hétérogénéité de
l'environnement auquel est soumis une pièce métallique de composition régulière peut susciter une
corrosion dite par 'pile de concentration'. Il en est de même pour une pièce métallique localisée
dans une solution de composition identique mais connaissant des agitations non-uniformes. Une
plaque métallique partiellement immergée subira une corrosion localisée dite « à la ligne d'eau ».
On peut tout d'abord isoler la pièce de l'environnement, par un revêtement en utilisant une couche
de peinture, de matière plastique, ou par un traitement de surface : nitruration, chromisation, projection
plasma.
Il est aussi possible d'introduire une autre pièce pour ralentir ou empêcher la réaction ; c'est le
principe de la protection cathodique qui peut être faite par deux moyens :
Un premier moyen de la réaliser est d'utiliser une « anode sacrificielle ». Cette nouvelle pièce
(souvent en zinc ou magnésium) abaisse en effet le potentiel électrochimique de la pièce protégée en
dessous du potentiel ou il peut s'oxyder, et va se corroder à la place de la pièce à protéger. En milieu
aqueux, il suffit de visser ou de mettre en contact l'anode sacrificielle sur la pièce à protéger. Si la pièce est
de grande dimension telle que une conduite de grande longueur, il faut cependant tenir compte d'une
déperdition de protection liée à la chute ohmique. Celle-ci est provoquée par la résistance au passage du
courant dans le milieu environnant, et elle augmente avec la distance du point de la pièce protégée au
contact avec l'anode sacrificielle. Au-delà d'une certaine distance, qui dépend de la conductivité du milieu,
la pièce n'est plus protégée. Il faut donc positionner les anodes à distance régulière de manière à ce que tout
point se situe en dessous du potentiel ou le métal peut se corroder. Ces anodes sacrificielles se consomment
et ont donc une durée de vie limitée, et nécessitent un remplacement périodique. À l'air, il faut entièrement
recouvrir la pièce de zinc, c'est le principe de la galvanisation.
Un deuxième moyen de réaliser la protection cathodique est d'abaisser le potentiel du métal avec
une source électrique externe, en imposant un potentiel ou un courant entre la pièce et une anode externe
positionnée au regard de la surface, mais sans contact direct avec le métal. Dans ce cas, l'anode ne se
consomme pas et n'a pas besoin d'être remplacée.
La perte de charge totale d'une conduite, en fonction du débit du liquide, sera reportée sur un
graphique. On obtient ainsi la courbe caractéristique de la conduite. On peut également représenter la
hauteur géométrique d'élévation en fonction du débit, ce qui permet de déterminer d'une façon simple, pour
chaque débit, la somme de Hgéom et ∆h (Ja+Jr).
La perte de charge est proportionnelle au carré du débit et la courbe est une parabole de la forme
suivante :
Cette détermination s'effectue soit, graphiquement en traçant sur un même graphique la courbe
caractéristique de la conduite (qui représente pour chaque débit la somme de la hauteur géométrique et des
pertes de charges dans la conduite) et la courbe (H-Q) caractéristique de la pompe. Au point d'intersection
de ces deux courbes, la hauteur manométrique de la pompe sera égale à la somme de la hauteur
géométrique totale dans la conduite. Par conséquent, ce point est le point de fonctionnement de la pompe.
Soit mathématiquement si nous possédons en main l‟équation donnant la hauteur manométrique délivrée
par la pompe en fonction du débit, tout en résolvant l‟équation suivante :
HMT = Hp
Ce qui donne :
Hg + R Q2 = a Q2 + b Q + c
Remarques :
- Pour une nouvelle pompe il faut déterminer un nouveau point de fonctionnement.
- Pour que ce point soit rationnellement déterminé, il doit se situer au droit du rendement maximal de
la pompe.
Sur demande, le fournisseur de la pompe doit fournir les résultats d‟épreuves indiqués ci-dessous:
- Courbe d‟essai hydraulique devant prouver que la pompe répond aux conditions de marche
spécifiées dans les normes ISO 2548 - Classe C (1973) ;
- La consommation de courant électrique durant l‟essai ;
- Test Megger - vérification de la résistance électrique à la mise à la terre ;
- Test humide - test de fonctionnement immergé et vérification électrique de la tension nominale ;
- Test sec - test d‟au moins 15 second dans des conditions sèches avec vérification que la
consommation en tension et puissance ne dépasse pas la valeur nominale en condition sèche ;
- Infiltration d‟eau et vérification de l‟huile. ;
- Vérification des unités de surveillance - incluant, mais ne se limitant pas, les sondes de température
du moteur et les détecteurs de fuites ;
- Un test hydrostatique de la volute de la pompe ou de l‟unité complète de la pompe et un test de
vibration, seront effectués à la demande express de l‟acheteur.
VIII.1.6 L’expérience acquise
Le fabricant de pompes doit avoir installé plusieurs unités de pompes de type similaire, qui ont
fonctionné au moins cinq ans. On donne la préférence au fournisseur qui, à court délai, est en mesure
d‟assurer le remplacement temporaire d‟une pompe à partir d‟un parc de location où se trouve un inventaire
adéquat de pompes et d‟accessoires. La préférence est donnée également au fournisseur qui, localement,
peut fournir les pièces et la main-d‟œuvre avec des techniciens entraînés à l‟usine.
VIII.1.7 Couplage de pompes
Il peut s'effectuer en série ou en parallèle. Au sein d‟un réseau, les pompes peuvent être couplées de
manière à obtenir un gain de débit ou de hauteur manométrique.
Si la gamme de débit à pomper est assez large, on a intérêt à utiliser un groupe de pompes en
parallèle. À l'inverse, si les charges sont grandes, on pourra utiliser des pompes installées en série. Les
schémas suivant décrivent ces installations sur le principe de charge commune et somme des débits pour le
regroupement en parallèle, et débit commun et somme des charges pour un système en série.
VIII.1.7.1 Couplage en série
Le refoulement de la première pompe débouche dans l'aspiration de la seconde, et ainsi de suite. Le
même débit traverse toutes les pompes et les hauteurs d'élévation produites par chaque groupe s'ajoutent.
On a donc :
Le couplage en série permet donc d‟obtenir une hauteur manométrique très importante. Il est
néanmoins plus intéressant d‟utiliser des pompes multi-étagées pour lesquelles le couplage en série est
effectué à l‟intérieur d‟un même corps de pompe (jusqu‟à plusieurs dizaines de roues). Ceci permet de
limiter les pertes de charge qui surviennent lors du passage du fluide d‟une pompe à une autre.
On peut coupler des pompes identiques ou des pompes différentes, il faut veiller dans ce cas à ce
que le débit ne dépasse pas le débit maximal de l‟une d‟elles. Une pompe utilisée au-delà de son débit
maximal se comporterait en turbine et absorberait une partie de l‟énergie fournie par les autres pompes.
Ce type de couplage est intéressant si l‟on a besoin d‟un débit trop important pour être obtenu par
une seule pompe. Il est également intéressant de coupler des pompes en parallèle afin de pouvoir les
commander en cascade si l‟on a besoin d‟un débit variable. On peut aussi chercher à pouvoir alterner entre
une pompe à gros ou à petit débit. Dans le cas de l‟utilisation de pompes différentes, il faut veiller à ce que
la hauteur manométrique nécessaire ne soit pas plus élevée que la hauteur manométrique maximale de l‟une
des pompes. Dans le cas contraire, sa contribution au débit serait négligeable.
Dans tous les cas, contrairement à l‟association libre de pompes, le couplage au sein d‟un réseau ne
fournira la somme exacte ni des débits, ni des hauteurs manométriques, mais fournira une valeur inférieure.
Ceci est du au caractère convexe de la caractéristique d‟un réseau.
VIII.1.8 Réglage du débit
Afin de pallier à une éventuelle sous-estimation des pertes de charge dans le réseau, ou pour
compenser le vieillissement des éléments, la pompe choisie est en général surdimensionnée par rapport au
débit souhaité dans le réseau. Il convient alors de ramener le débit obtenu initialement à celui souhaité.
VIII.1.8.1 Association Vanne-Réseau
On peut utiliser pour cela une vanne de réglage montée en série ou en parallèle avec le réseau.
Celle-ci impose une perte de charge singulière ajustable, de type :
Comme qv souhaité < qv pf, on a une hauteur manométrique supérieure à celle au point de
fonctionnement initial et une perte de charge du réseau inférieure à celle au point de fonctionnement initial.
L‟ajout de la perte de charge due à la vanne augmente donc logiquement la résistance du réseau afin
de réduire artificiellement le débit. La puissance consommée par la pompe augmente avec le débit, donc
l‟adjonction d‟une vanne permet de réduire sensiblement la puissance consommée, malgré l‟augmentation
de la résistance.
On peut aussi considérer que la vanne transforme la pompe en une pompe équivalente de hauteur
manométrique réduite de Jvanne.
L‟erreur commise est faible tant le rognage ne dépasse pas 15% du diamètre initial.
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- Crépine :
Tout comme la grille, la crépine évite l‟entrée accidentelle de corps solides dans la pompe. Elle est
constituée par un cylindre perforé qui refuse le passage à des objets nettement plus petits que la grille.
Il est à noter qu‟une crépine doit toujours être entièrement immergée pour éviter les rentrées d‟air
(une marge suffisante doit être prévue pour le vortex) et éloignée d‟environ 0.5 m du fond du puisard.
- Clapet d’aspiration ou clapet à crépine :
Un clapet anti- retour placé sur la canalisation d‟aspiration évite à l‟arrêt de la pompe, un retour
d‟eau si de son coté le clapet anti-retour normalement placé au refoulement ferme mal.
vanne de refoulement permettra par ailleurs, lors du démarrage et de l‟arrêt du groupe, de limiter les coups
de bélier dus aux variations brusques de la vitesse de l‟eau dans la conduite de refoulement.
- Conduite ou collecteur de refoulement :
La vitesse de circulation de l‟eau dans la conduite de refoulement d‟une station de pompage sera de
l‟ordre de 1.3 à 1.5 m/s. En effet, le long de cette conduite ou collecteur se trouvent les dérivations ou
piquages pour le raccordement du refoulement des pompes. Ces piquages seront de préférence en oblique.
Cependant, il arrive que pour des raisons de sécurité, la station soit raccordée par ses deux extrémités au
réseau de distribution. Dans ce cas, les piquages peuvent être, soit en Y, soit exécutés à 90°. Une trop
grande vitesse dans le collecteur augmente les turbulences et les pertes de charges qui en résultent.
VIII.2.1.3 Cas particulier
- Circuits auxiliaires :
Dans l‟ensemble d‟une station de pompage, il y aura éventuellement à prévoir divers circuits
auxiliaires d‟eau sous pression pour les usages suivants :
- Arrosage des garnitures d‟étanchéité des pompes ;
- Refroidissement des paliers des pompes et moteurs ;
- Refroidissement des moteurs électriques d‟entrainement des groupes ;
- Refroidissement des moteurs diesel ;
- Refroidissement des rhéostats de glissement ;
- Alimentation des circuits d‟amorçage automatique soit par hydroéjecteur, soit par pompe à vide ;
- Alimentation en eau de lavage des grilles ;
- Refroidissement des compresseurs d‟air pour l‟alimentation des réservoirs anti-béliers ;
- Alimentation des sanitaires de la station.
- Débitmètres :
Les dispositifs ponctuels donnant le débit par mesure de la vitesse en un point de la conduite,
peuvent être utilisés surtout pour les grandes diamètres, alors que les compteurs type woltmann ou
similaires sont intéressants dans les petits diamètres. Enfin, les débitmètres électromagnétiques et à
ultrasons, plus coûteux, permettent des mesures suffisamment précises pour les stations de pompage.
- Manomètres :
Ces appareils permettent de contrôler le fonctionnement de la pompe.
Il doit être prévu :
- Un manomètre ou vaccuomètre à l‟aspiration ; il sera placé sur la bride d‟aspiration de la pompe
(emplacement prévu par le constructeur) ou sur la conduite d‟aspiration ;
- Un manomètre au refoulement placé de façon identique.
VIII.2.2.2.1 Le palan
Est un dispositif de levage qui peut supporter un poids élevé, il occupe la longueur de la station de
pompage.
En Algérie le type de bâtiment le plus utilisé, est le type bâtiment de surface. Qui est le mieux
adapté pour des sols de bonne qualité, c‟est à dire que touts l‟ouvrage de la station de pompage est sursol.
Pour cela ce type sera développé dans ce cours.
- Distance entre les groupes électriques et les vitres de commande doit être supérieure à 2m ;
- Dimensions des portes 33 ; 3,63,6 ; 43 ; 4,24 ; 4,85,4 ;
- La surface des fenêtres est prise entre 10 et 15 % de la surface de la salle des machines.
XI.2.3 Dimensionnement du bâtiment
a. La hauteur du bâtiment
La hauteur est normalisée (3,5 ; 4,2 ; 4,8 ; 5,4 ; 6) m en fonction de la travée du pont roulant, elle
est donnée comme suit :
Hb = H1 + H 2 + H3 + H4 + H5
Tel que :
- H1 : socle en béton armé : 0,2 à 0,6 m ;
- H2 : hauteur max du groupe motopompe ;
- H3 : hauteur du pont roulant ;
- H4 : hauteur du T (raille) : 0,1 à 0,3 m ;
- H5 : hauteur de sécurité : 0,5 à 1,8 m.
b. La Largeur du bâtiment
La largeur du bâtiment est déterminée en fonction des équipements amont et aval de la pompe, elle
est calculée par la formule suivante :
lb = lr + Lp + Lasp et/ou ref
Avec :
- lr : Réserve (0,8 – 2) m ;
- Lp : Longueur du groupe motopompe.
Pour déterminer la longueur d'aspiration ou de refoulement, il faut d'abord déterminer les longueurs
des pièces utilisées (tronçon, convergent, divergent, joint de démontage, vanne, clapet, crépine).
c. La longueur du bâtiment
La longueur est déterminée en fonction du nombre de pompes, et des dimensions des
bureaux du personnel, elle est calculée de la manière suivante :
Lb = np.lp + (np + 1) Lint + Lp.f + Lbp
Avec :
- np : nombre de pompes;
- lp : Largeur du groupe motopompe;
- Lint : Distance entre deux groupes motopompes voisines;
- Lp.f : Largeur de la plate forme;
- Lbp : Longueur des bureaux du personnel.
0,44
0,6 0,3
20
6
18
4,32
1,5 3
1,33 4
1,22
10
9
1
1,12
1,16
12
6,5
11
14 15
19
13
3,04
5 1 2
0,3
16
1,5
17
10
7
0,45
LEGENDE
- améliorer les conditions d'exploitation : l'automatisation assure beaucoup de tâches pénibles qui
étaient auparavant effectuées à la main par des opérateurs, comme par exemple le nettoyage des
filtres ;
- améliorer les performances de l'installation : la mise en place de mesures et de régulations
complémentaires permettent d'améliorer la qualité. Des modes de marche dégradés automatiques
peuvent être mis en place ;
- accroître la productivité : il est possible d'optimiser les coûts d'énergie en fonction des tarifs horaires
d'électricité. Le pompage étant l'opération consommant le plus d'énergie, des réservoirs
intermédiaires sont utilisés pour faire tampon ;
- aider à la surveillance : les systèmes d'acquisition de données et de transmission de l'information
permettent désormais de superviser les opérations à distance et d'agir à distance en cas de problème.
La télésurveillance et le contrôle à distance sont en plein essor. Si le contrôle évolue, les tâches à
effectuer pour le pompage d‟eau restent les mêmes ;
- Par télégestion, la surveillance et la commande centralisée de processus décentralisés deviennent
fréquentes sur de grandes distances ;
- Le personnel de service peut être informé de bonne heure et de façon ponctuelle d'un défaut et d'un
intervalle d'entretien ;
- Des caractéristiques du régime actuelles peuvent simplement être transférées des sous-postes à un
poste de commande ;
- Grâce à la possibilité de programmation à distance le temps de dépannage sur place est
considérablement réduit.
information exploitable par la partie commande. Une information est une grandeur abstraite qui précise un
événement particulier parmi un ensemble d'événements possibles. Pour pouvoir être traitée, cette
information sera portée par un support physique (énergie), on parlera alors de signal. Les signaux sont
généralement de nature électrique ou pneumatique.
Dans les systèmes automatisés séquentiels la partie commande traite des variables logiques ou
numériques. L'information délivrée par un capteur pourra être logique (2 états), numérique (valeur discrète),
analogique (dans ce cas il faudra adjoindre à la partie commande un module de conversion analogique
numérique).
On peut caractériser les capteurs selon deux critères:
En fonction de la grandeur mesurée; on parle alors de capteur de position, de température, de
vitesse, de force, de pression, etc;
En fonction du caractère de l'information délivrée; on parle alors de capteurs logiques appelés aussi
capteurs tout ou rien (TOR), de capteurs analogiques ou numériques.
- H : Hauteur du réservoir ;
- M : Signal de mesure.
Pour une régulation tout ou rien avec un signal de consigne de 47%, l'évolution de la hauteur du
réservoir est donnée par la courbe ci-dessous :