Maison Coignet

72 rue Charles Michels

93200 SAINT-DENIS

Immeuble inscrit au titre des Monuments Historiques,

par arrêté du 12 Juin 1998

Étude préalable
Rapport de présentation
Septembre 2017

Maître d’ouvrage : Maître d’oeuvre:

SARIA INDUSTRIES SAS Atelier Monchecourt & Co

24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy 80, rue de Turenne 75003 Paris
Rappel des objectifs de l’étude

Cette étude préalable comprend :

- Une étude documentaire, pour mieux connaître le monument, apporter un éclairage sur les choix
mis en œuvre dans la construction et justifier le cas échéant le choix d’un parti de restauration,
de conservation, voire de restitution.

- Un relevé et état de conservation du bâtiment existant. Cet état sanitaire permet d’affiner les
connaissances de l’édifice, tant sur le plan architectural, constructif que historique. Il porte à la
fois sur la maçonnerie, la structure, la couverture, les menuiseries, etc, ainsi que sur les causes
de détérioration.

- La présentation d’un parti de restauration général et l’étude de 3 programmes pour la

réhabilitation de l’édifice ainsi qu’une estimation chiffrée.

Sommaire du dossier

1. Étude documentaire....................................................................................p. 1

Introduction
Contexte historique et urbain
La Maison Coignet
Les expérimentations et les brevets

2. Dossier photographique...............................................................................p. 11

2. État sanitaire............................................................................................p. 15

4. Faisabilité et estimation financière................................................................p. 22

5. Conclusion sur les travaux et études complémentaires........................................p. 29

1. ÉTUDE DOCUMENTAIRE

Vue générale de l’usine Coignet en 1863

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Introduction
Située au 72 rue Charles Michels à Saint-Denis, la maison
Coignet est l’un des premiers édifices réalisé en béton.
Construite en 1853 sur les plans de l’architecte Théodore
Lachez, il s’agit de la résidence du directeur de l’usine.
François Coignet (1814-1888), entrepreneur d’origine
lyonnaise est installé depuis 1851 à Saint-Denis. Il a conçu un
ensemble homogène de bâtiments : usine, logement ouvrier
et maison du directeur, situés à proximité immédiate les uns
des autres et tous réalisés à partir des expériences qu’il a
menées sur un nouveau matériau : le béton pisé.

Ce béton aggloméré, coulé dans des coffrages, a également François Coignet (1814-1888)
servi à réaliser les moulages, corniches, entablements et
balustrades de la façade.
Situation Google Maps

De cet ensemble, sont conservés aujourd’hui l’immeuble

de logements situé au 59 rue Charles Michels (réhabilités Logement ouvrier (réhabilité en 2015)
en 2015), la maison du directeur (objet de cette étude), un
pavillon à toit en carène situé au 75 rue Charles Michels et
des traces lacunaires de l’ancienne usine.

Tout comme les autres éléments, la Maison et le mur de

soutènement de la terrasse bénéficie d’une inscription à
Maison au toit à carène et entrepôts
l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, par
décret du 12 juin 1998.

Aujourd’hui, elle est répertoriée sur le cadastre section BL,

parcelle n°12.
Maison du Directeur

Cadastre actuel Parcelles actuelles avec les éléments subsistants réalisés

en béton pisé

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Contexte historique et urbain
Entrepreneur-chimiste spécialisé dans la fabrication de colles
et de gélatine d’os, François Coignet reprend en 1846 l’usine
de son père et développe de nouvelles productions comme
les engrais ou le phosphore (pour fabriquer des allumettes).
Attiré par le marché parisien, il construit une nouvelle usine
de production à Saint-Denis en 1853. Fouriériste convaincu et
adepte de la construction à bas prix, il utilise des mélanges
de chaux associés à des déchets de l’industrie (cendres et
scories de houille) dans un mode constructif directement
emprunté à la construction traditionnelle lyonnaise : en pisé
de terre.
Ainsi, pour les besoins de son usine de produits chimiques et
Vue de l’usine en 1863
le développement de ses expériences sur le béton aggloméré,
François Coignet fait construire plusieurs bâtiments le long
de la rue des Poissonniers à Saint-Denis (actuellement rue
Charles Michels) :
1. L’Usine, unité de production de produits chimiques
au 77 rue Charles Michels en 1853. Des anciens bâtiments
1 subsistent en place un petit pavillon à toit en carène
(bâtiment administratif) aujourd’hui très endommagé malgré
3 sa protection au titre des Monuments Historiques, ainsi qu’un
ensemble de bâtiments en shed situés à l’arrière du pavillon
2 et une partie du mur de clôture sur la rue Charles Michels.
L’emprise actuelle de l’Usine est occupée par la société
SARIA.
2. La Maison Coignet, Maison du Directeur, au 72 rue Charles
Michels construite en 1854-1855.
3. L’immeuble de logements ouvriers à l’angle du 59 rue
Vue aérienne vers 1940 Charles Michels et de l’impasse Coignet construit en 1855-
1856, pour loger le personnel de l’Usine de produits chimiques
et réhabilité en 2015.
C’est en construisant ces ensembles qu’il fait l’expérience
1 de la construction en «pisé de béton». Surpris des résultats
encourageants (rapidité de mise en oeuvre et faiblesse des
coûts), il se lance dans de multiples expérimentations :
- 1853 : Construction de la Maison du chef de Gare de
Suresnes.
3 - 1858 : Construction de la Maison de Garde de Vincennes,
2 - 1860 : Construction de la Poulerie du jardin
d’acclimatation.
De ces premières constructions, il conclut que les « bétons
agglomérés » qu’il a créés peuvent trouver des applications
immédiates et inédites dans deux domaines principaux :
- la construction de bâtiments monolithiques pour tous
les usages (constructions agricoles, industrielles, habitations,
ponts, digues, barrages, travaux à la mer, etc.)
- La confection d’éléments moulés en «pierre artificielle»
Vue aérienne actuelle pour l’architecture ou le génie civil (dalles, balcons,
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balustrades, corniches, pilastres, fontaines, etc.).
Passionné par ses découvertes et par les possibles qu’elles
permettaient, François Coignet met en application ses
connaissances en chimie, héritées notamment de son milieu
familial qui comptait de nombreux chimistes réputés. Ses
recherches et essais témoignent de cette fascination qu’il
portait aux matériaux et tout particulièrement pour leur
processus d’agrégation. Il s’est documenté en travaillant sur
les procédés existants comme les bétons romains, le plâtre
de l’Italien Abbate. Il attache beaucoup d’importance à la
préparation des mélanges, à l’assemblage préalable des
composants (mâchefer, sable, chaux, ciments) et met au point
des protocoles précis associés à du matériel particulier. Ainsi, il
élabore la toute première tentative pour l’époque moderne de
production à grande échelle d’un matériau artificiel nouveau
et dédié à la construction.
En 1867, François Coignet réalise un immeuble d’habitation
de 6 niveaux à l’angle des rues de Naples et de Miromesnil qui
restera, avec l’Immeuble et la Maison de Saint-Denis, sa seule
véritable réalisation dans le domaine du logement collectif.
Face aux mauvaises volontés et aux réticences des architectes,
les principales applications du béton aggloméré de François
Coignet seront recentrées sur le Génie civil. Il conduit Eglise du Vésinet, extrait de l’Illustration
notamment la construction de l’aqueduc de Vanne, long de
140 kms et d’une hauteur maximale de 40 m et la digue à la
mer à Saint-Jean-de-Luz. On lui confie également la réalisation
d’éléments en béton préfabriqués pour le chantier de l’église
Sainte-Marguerite au Vésinet.
Ses recherches seront à l’origine de nombreuses
expérimentations sur les armatures dans le béton réalisées
par les ingénieurs anglo-saxons, comme Joseph Tall qui dépose
un brevet en 1865 permettant de standardiser les murs et
les planchers par l’emploi de coffrages démontables. Ses
recherches sont poursuivies par son fils Edmond. Toutes ces
expérimentations mènent finalement vingt ans plus tard, à
Gare de Suresnes, Carte postale Delcampe
l’invention du béton armé par François Hennebique et ses
premières applications dans la construction.
François Coignet peut être considéré comme l’un des pères
de la construction en béton massif. Ses constructions encore
présentes à Saint-Denis constituent des rares et précieux
témoignages de ses découvertes et expérimentations qui
ont participé à l’essor de ce matériau et de la construction
moderne. Paul Flavier, journaliste, publie dans l’Illustration,
Journal Universel, le 2 octobre 1869 à propos du « Système
Coignet : […] les bétons agglomérés vont être à l’architecture
ce que l’imprimerie a été au manuscrit et la photographie à
la peinture ». Exposition Universelle, Stand Coignet, Delcampe
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CARTES POSTALES, USINE COIGNET DE SAINT-DENIS CARTE POSTALE - PHOTOGRAPHIES D’AUTRES REALISATIONS EN BETON COIGNET

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La Maison Coignet
La maison s’élève sur un niveau de caves, rez-de-chaussée
et deux étages. Les pièces de réception (salon, billard, salle
à manger, boudoir) sont au rez-de-chaussée. Les étages
accueillent les pièces plus privées qui disposent pour certaines
de cheminées.
La solidité de la maison est aussi remise en cause, qualifiant
la technique comme pouvant « être utile ou dangereuse ».
Cependant, le rapport reconnaît tout de même l’économie
du procédé résultante de l’utilisation de matériaux de peu
de valeur.

Il s’agit d’un bâtiment en forme de quadrilatère de 20 m par
15 m. Il compte 5 travées sur la façade côté rue : 4 fenêtres
et une porte, 7 travées sur la façade côté Seine : 4 fenêtres
et 3 porte-fenêtre. Les deux petits côtés présentent 4 travées
: certaines sont obturées par la végétation, ou condamnées.
Il semblerait que les baies des travées situées aux extrémités
étaient fausses depuis l’origine.
Une toiture terrasse couvre la maison, terminée par une
balustrade.
Après sa construction, la Maison ne semble pas avoir subi de
modifications majeures.
En 1919, un projet d’aménagement de logements est
élaboré par l’architecte Raoul Brandon, sans indication sur
sa réalisation effective. Cet architecte et homme politique
est un défenseur du logement et des bâtiments publics qui se
fait l’avocat des habitations à bon marché.
Le projet comprenait 13 logements avec la surélévation du
bâtiment en R+3.

Une terrasse s’ouvre à l’arrière offrant une jolie perspective sur Plusieurs projets de restauration et réhabilitation en
la Seine. Le jardin s’étend jusqu’à une balustrade dominant le bureaux (siège social) ont été menés dans les années 1980
chemin de halage en contrebas. Deux pavillons agrémentent le par SANOFI, puis dans les années 1990 par la SARIA, encore
jardin, côté Seine. propriétaire des lieux aujourd’hui. Aucun de ces projets n’a
été suivi de travaux.
D’après Constructions économiques en béton pisé :
« Elle s’élève sur une terrasse s’élevant au bord de Seine. Le La maison a été squattée à de nombreuses reprises et son
mur de soutènement représente un cube de 650 mètres. décor a presque entièrement disparu (escalier, garde-corps,
La maison est un quadrilatère de 20 mètres de façade pour volets, cheminées...) Constructions économiques en béton pisé par M. François Coignet, 1855 - Gallica
15 mètres de côté. Les fondations, voûtes des caves, le mur
de soutènement et tous les murs sont en béton pisé, ainsi que
la corniche, les moulures, cordons, entablements, balustrades,
murs d’appui, le tout formant monolithe. Toutes les baies de
portes et de fenêtres sont fermées dans leur partie supérieure
par des plates-bandes droites ou cintrées, moulées en place en
béton pisé. Il n’y a ni chaînage, ni ancres, ni linteaux, ni bois
dans les murs. Le béton réduit en pâte pulvérulente est porté
dans des moules établis sur le mur et y est simplement pilonné.
C’est là tout le secret de la main d’œuvre. »

En 1855, François Coignet convoque une commission de 14

architectes, présidée par Henri Labrouste, pour venir apprécier
ses expérimentations autour du béton. Lors de la visite, la
Maison, encore en chantier, ne possède aucun plancher, ni
chaîne pour résister à l’écartement des murs. La commission
reste sceptique face à cette réalisation concluant que «
M.Coignet a été conduit moitié hasard, moitié observation, à
l’idée de faire un béton par mélange de cendres et scories avec Plan du 3 è étage - Projet R.Brandon, 1919 - Archives Saria Projet de réhabilitation et de construction, 1985 - Projet de réhabilitation, 1998 - Archives Saria
Archives Saria
de la chaux grasse, et d’employer ce béton de la même manière
qu’on emploie la terre du pisé. »

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Les expérimentations et les brevets
Malgré des conclusions peu engageantes de la commission
Labrouste, François Coignet ne se laisse pas abattre, et
dépose au cours des années suivantes plusieurs brevets sur
ses découvertes, notamment celle de « pierre artificielle »,
imitation de pierres de taille coulées en béton.
Entre 1855 et 1859, François Coignet dépose une dizaine de
brevets, dont 5 majeurs, faisant suite à ses expérimentations
et notamment à la construction de la Maison. Ces brevets
permettent de comprendre le déroulement de ses recherches
pour la mise en œuvre de cette nouvelle forme de béton qu’il
nomme successivement « économique », « plastique » et «
aggloméré ».
Les premiers brevets déposés correspondent fort probablement
aux essais réalisés pour la Maison.
- Brevet sur le béton économique pris le 29 mars 1855 (n°22
959)
- Brevet sur l’emploi du béton pris le 29 mars 1855 (n°22
994)
- Brevet sur les silos en béton pris le 15 juin 1855 (n°23 823)
- Brevet sur l’emploi du béton hydraulique pris le 6 septembre
1855 (n°24 805)
-Brevet sur l’emploi des phosphates pris le 7 novembre 1855
(n°23 311)
- Brevet sur les pierres factices pris le 22 janvier 1857 (n°30
659)
- Brevet sur les trottoirs, etc, en béton pris le 22 janvier 1857
(n°30 660)
- Brevet sur les travaux à la mer pris le 29 octobre 1859 (n°42
650)
- Brevet sur le béton plastique pris le 10 novembre 1859
(n°42 776)
- Brevet sur un nouveau système de voies de communication
et conduits dans les villes pris le 16 novembre 1859 (n°42 840)
A travers ces brevets, on comprend que les recherches de
Coignet s’orientent principalement vers :
- la nature des mélanges
- leur mise en œuvre (séchage, broyage, etc.)
- leurs différents emplois et leurs usages
- l’économie générale de la construction
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Plus que la composition, il s’agit d’une révolution dans la
mise en œuvre et l’application du béton qu’apporte François
Coignet, en l’adaptant à la construction en superstructure et
à la construction domestique.
François Coignet met l’accent sur la réelle nouveauté, à
savoir l’introduction dans la composition des bétons de
certaines matières hydraulisantes, c’est-à-dire ayant la
propriété de donner à la chaux une prise plus énergique et
plus prompte, lesdites matières étant réduites en poudre
très ténue.
Cela présente plusieurs avantages :
- la ténuité de ces matières se combinant avec la chaux
permettent de rendre hydraulique la chaux grasse et
d’augmenter la prise et le durcissement de la chaux
hydraulique,
- l’emploi de l’ensemble de ces procédés permet de diminuer
la quantité proportionnelle de chaux à introduire dans
le béton sans nuire à la solidité jusqu’au dixième, même
jusqu’au vingtième,
- la prise étant plus rapide, cela permet d’établir toutes
constructions en reliefs, telles que balcons, corniches,
entablements, bandeaux, ornements, travaux impossibles à
obtenir au moyen du béton ordinaire.
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Étude préalable
Extrait du Brevet du 29 mars 1855 (addition 11 décembre
1855)
« Les bétons préparés d’après ses procédés peuvent être
employés à construire, à élever toute espèce de maçonnerie en
général, sans revêtement, ni parement en pierre, en briques, ni
en ciments hydroplastiques ou autres. »
Il précise la manière dont ces bétons doivent être préparés,
mélangés « au moyen d’un appareil mélangeur, le bras de
l’homme étant insuffisant » et broyés : la technique est très
détaillée, elle nécessité plusieurs phases de broyages adaptées à
chacune des natures de bétons.
Le mur expérimental, constitué de 4 couches de béton
Extrait du Brevet du 29 mars 1855 (addition 20 mars 1856)
différents, trace des expériences de François Coignet (site
de l’usine de Saint-Denis) - documentation Association […] Les bétons, quelle que soit leur composition, doivent être
Coignet obtenus en pâte très consistante et presque pulvérulente, afin de
ne pas fuir sous le choc d’un corps dur et de pouvoir s’agglomérer.
Mode d’emploi : « les bétons, parfaitement broyés et amenés à
l’état de pâte très ferme, sont portés dans un moule établi sur
la place même où l’on veut élever une construction, que cette
place soit au-dessus ou au-dessous de la surface du sol.
Ce moule doit avoir intérieurement la forme que l’on veut
donner à la construction. Le béton est versé dans ce moule établi
sur la construction même, par couches minces, et il y est moulé,
tassé, aggloméré, comprimé par le choc répété d’un corps dur
et pesant.
Lorsque le moule est plein, on le démonte immédiatement […].
Par ce moyen, on peut élever toute espèce de construction, en
plein, en creux, en relief, le béton étant moulé sur la construction
même, on obtient cette construction à l’état monolithe, quelle
que soit sa masse, son élévation et sa disposition. »
Malaxeur Coignet employé pour la fabrication du béton
aggloméré - Archives Saria
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PHOTOGRAPHIES DES ANNEES 1980-1990 - ARCHIVES SARIA

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Matériaux et principes constructifs

La Maison Coignet est une maison bourgeoise traditionnelle BOIS

du milieu du XIXè siècle.
La grande innovation repose sur l’utilisation du béton pisé
dans la structure, en remplacement de la pierre. Cependant
la présence du béton reste circonscrite à ces éléments : les
autres éléments tels que escalier, planchers... sont réalisés
en matériaux traditionnels.
Contrairement aux attentes, les éléments en bois sont assez
nombreux :
- les planchers : en structure avec les lambourdes et le
parquet à l’anglaise
- les cloisons : structure bois et remplissage en plâtre
- les portes, chambranles, fenêtres et volets persiennés
- l’escalier : marches, limon et main courante

FER FORGé

- Rambarde de l’escalier (disparue)

- garde-corps des fenêtres (un seul restant)
- garde-corps extérieur
Ci-contre : Coupe représentant les
matériaux et la structure de la Maison

BÉTON PLÂTRE

Balustres préfabriqués
L’ossature structurelle de la maison est en béton pisé, - Mouluration intérieure (plafond)
invention de François Coignet. - A l’extérieur : le béton pisé est recouvert de moulures en
On retrouve ce procédé mis en oeuvre dans les murs plâtre (corniche, bandeaux, encadrements des baies)
porteurs. ainsi que sur les appuis de baies, les bandeaux et
les corniches des façades.
Les balustrades (toiture et terrasse) sont également en béton
pisé sans doute préfabriqués.
Mur porteur Matérialité du béton

Son procédé de fabrication (à partir des déchets industriels)

lui donne un aspect granuleux très prononcé et une couleur
grise.

Poutres supportant le toit Corniche

terrasse

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Analyse de l’évolution architecturale de la Maison:
Analyse comparative à partir des représentations anciennes et de l’analyse in situ

Vue idéale de 1855. État initial supposé : Vue de 1863. État initial supposé : 1854-1855

Ce document représente le projet envisagé par François
Coignet. Sont déssinés :
- une maison bourgeoise sur 3 niveaux habitables sur un niveau
semi-enterré de cave côté Seine,
- une galerie en fer forgé au premier étage et un bow-window
aux 1er et 2è étages,
- des balustrades couronnant la toiture terrasse, les murs des
terrasses et le belvédère côté Seine,
- deux pavillons d’agrément dans le jardin.
Cette vue perspective représente l’ensemble de l’usine. Elle
propose une vision plus réaliste de la Maison. Elle a servi de
référence pour la définition de l’état initial. Sont dessinés :
- une maison bourgeoise sur 3 niveaux habitables sur un niveau
semi-enterré de cave côté Seine,
- des balustrades couronnant la toiture terrasse, les murs des
terrasses et le belvédère côté Seine.
- des alignements d’arbres dans la jardin

États intermédiaires : XXème

Constructions économiques en béton pisé par M. François Extrait de la vue de l’usine en 1863
Coignet, 1855 - Gallica

État initial supposé 1854-1855 :

La confrontation des documents d’archives et les investigations in situ nous permettent de formuler plusieurs hypothèses quand
État actuel
à l’état initial de la Maison Coignet :
- Côté Seine : l’existence du bow-window et de la galerie en fer forgé dessinés sur les élévations de 1855 est contestable. En effet,
ils n’apparaîssent pas sur la perspective de 1863 et il n’y en a pas de trace visible sur le site.
- En toiture : les balustrades étaient bien présentes sur le pourtour de la toiture terrasse.
- Les petits pavillons du jardin ne semblent pas avoir été réalisés.

États intermédiaires - XXème :

Des modifications ont été réalisées sur la Maison. Il est difficile de les dater. Il semble que lors d’une première campagne de
travaux les baies de l’alignement central sont réduites (indentifiable par l’emploi de brique), les encadrements plâtre et les
enduits repris,... L’aménagement intérieur de la maison est également transformé, le cloisonnement est notamment modifié.

État actuel :
Aujourd’hui la Maison présente un état sanitaire désastreux. Le programme de restauration devra être mesuré et s’appuyer sur
les hypothèses listées ci-dessus de l’état initial sans essayer de reconstituer une vision idéale d’un projet sans doute non réalisé.

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2. dossier photographique

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Le site La Maison Coignet, La Maison Coignet,
Côté Est (sur rue Charles Michels) Côté Nord

Vue sur la parcelle anciennement occupée par l’usine Coignet. Seuls les entrepôts
et la maison au toit à carène subsistent

Vestige du portail d’entrée. La partie

synmétrique Sud du portail ainsi que
ke reste du mur ont disparus

Côté Est (sur rue Charles Michels) Côté Nord

Vue depuis la terrasse vers le boulevard de

la Libération

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La Maison Coignet, La Maison Coignet, La Maison Coignet,
Côté Ouest (côté Seine) Côté Sud La toiture

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La Maison Coignet,
Les intérieurs

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3. ÉTAT SANITAIRE

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état sanitaire:

La maison est dans un état de dégradation avancé. Sur la façade Est (côté rue), la travée centrale présente une Lors de l’occupation récente, les derniers éléments de Les éléments des balustrades ont disparu.
Abandonnée depuis plusieurs décennies, squattée récemment, altération importante des parements et du support (angle décoration intérieure ont disparu (montants des garde-corps, Une terrasse, accessible depuis le rdc, permet l’accès direct
la dégradation semble s’accélérer, le clos et couvert n’étant Nord). Les encadrements moulurés autour de la porte d’entrée encadrements des cheminées,...). depuis la maison à la terrasse basse.
plus du tout assurés. et de la baie du premier étage sont très altérés. Deux oculi sont L’état des planchers est variable. Sur certaines pièces, les Un garde-corps en fer-forgé assurait la sécurité de la terrasse.
visibles de part et d’autre de la porte d’entrée. lambourdes et les lames de parquet sont encore en place, mais Il a disparu.
La porte est encore en place, même si les pièces de bois sont d’autres planchers sont effondrés. Les maçonneries de cette terrasse sont en mauvais état, l’enduit
La maison : hors d’usage. a totalement disparu et le parement en béton pisé est attaqué
par l’humidité de la zone.
Les façades :
Plusieurs fausses baies sont présentes en façade côtés Nord La toiture terrasse :
Les façades sont très altérées. Les défauts d’étanchéité de
et Sud. Certaines semblent être présentes depuis l’origine et La chape béton forme l’étanchéité de la toiture. Une Le belvédère vers la Seine : la terrasse basse
la couverture entraînent une présence constante d’humidité
d’autres semblent avoir été obturées plus tardivement (par des étanchéité provisoire a été ajoutée sur la périphérie de la Mur de soutènement et balustrade :
dans les maçonneries qui se détériorent. Les dégradations les
modules de briques). toiture à l’emplacement de l’ancienne balustrade (étanchéité L’enduit du mur de soutènement a totalement disparu laissant
plus importantes se trouvent en dessous des zones où les tuiles
bitumineuse complétée par des tuiles mécaniques pour protéger apparaître le support en béton pisé. Le béton pisé semble être
mécaniques sont manquantes.
La façade Ouest (côté Seine) est fortement altérée, en la corniche). en bon état.
Les bandeaux et corniches sont en béton pisé mouluré recouvert
particulier les 2 angles de la travée centrale. Les parements La chape béton est dégradée, de nombreuses fissures sont La balustrade du belvédère est le dernier vestige des balustrades
de plâtre. La partie supérieure des bandeaux et les angles sont
ont disparu, une végétation importante colonise cette façade. visibles. L’étanchéité bitumineuse est à bout d’usage, de présentes au niveau des terrasses et en couronnement.
généralement dégradés, le plâtre ayant disparu laissant le
Les baies cintrées de la travée centrale ont été réduites. nombreuses tuiles mécaniques sont manquantes ou cassées. Son état de conservation est moyen, l’enduit est en place
support non protégé.
Les encadrements moulurés autour des baies situées de chaque Ce défaut d’étanchéité provoque d’importants dégâts sur les majoritairement. La tablette d’appui est dégradée, des mousses
Il en est de même pour la corniche, fortement altérée, la
coté de la travée centrale au premier étage présentent un maçonneries, les infiltrations sont visibles sur les plafonds, sont présentes.
couche de plâtre de finition est faïencée.
état sanitaire moyen. Ces 2 baies ont la particularité d’avoir altérant les plâtres, mais également les bétons.
La corniche située sur les façades Ouest et Sud est la plus
un appuis bas situé au niveau du plancher intérieur ( la Le mur de cloture et le portail d’entrée :
altérée, les dégradations allant jusqu’au support en béton pisé.
configuration initiale est difficile à interpréter: simple porte Un mur de clôture de près de 3 m de haut fermait la parcelle à
fenêtre ou balcon?) Les espaces extérieurs : l’Est, vers l’Usine.
Selon les orientations des façades, les enduits présentent des
La partie Sud du mur de clôture a totalement disparu. Le mur
matérialités et des altérations différentes:
Des confortations de linteaux ont été réalisées. Des IPN sont Le jardin entourant la maison est sur 2 niveaux. Un niveau a été remplacé par un mur bahut bas complété d’un grillage.
La façade Nord est recouverte d’un enduit plâtre de couleur
présents sur plusieurs baies (façade Est et Ouest). haut d’entrée et un niveau bas de belvédère vers la Seine. Le pilier nord est partiellement en place (chapiteau et moitié
blanche. Ce type d’enduit ne se retouve pas sur les autres
Ces niveaux sont chahutés mais sont encore bien visibles sur du fût côté rue) ainsi que l’extrémité du mur jusqu’a la limite
façades de la maison. Il est fortement faïencé sans être
Les menuiseries sont dans un très mauvais état sanitaire. Les la parcelle. parcellaire Nord.
lacunaire. Il semble bien adhérer au support. Les encadrements
ouvrants ont majoritairement disparu et lorsqu’il sont encore Le mur est en moellon, mais nous distinguons un linteau en
sont plus travaillés que ceux des autres façades.
en place, les pièces de bois sont totalement hors d’usage et les Le niveau haut : niveau d’entrée : béton de pisé au dessus de l’entrée piétonne. Ce mur est en
Une colonisation biologique importante a envahi plus de la
vitrages sont manquants. Les vues anciennes indiquent la présence d’alignements mauvais état, une partie s’est déjà effondrée.
moitié de la surface de la façade. L’état sanitaire ne peut
Les volets en bois persiennés ont disparu à l’exception d’une d’arbres de part et d’autre de la maison. Ils ont aujourd’hui
pas être observé mais il semble raisonnable d’envisager une
paire cachés derrière la végétation sur la façade Ouest. complètement disparu. Trois arbres sont plantés dans
atération importante des parements.
Les gonds sont en place sur les encadrements nous permettant l’alignement de la maison, sur la terrasse basse, d’autres sont Il est urgent d’envisager une restauration complète de l’édifice
Le soubassement et les appuis des baies au rez-de-chaussée
de confirmer la présence (depuis l’origine?) de volets persiennés. plantés ponctuellement sur le terrain. dans le cadre d’une future réhabilitation. Il est aujourd’hui
sont totalement ruinés.
Les garde-corps ont également disparu à l’exception de la baie difficile de proposer un ordre de priorité dans la restauration
du deuxième étage dans la cage d’escalier. Les murs et escaliers des terrasses: tant l’état général est alarmant.
Les 3 autres façades sont recouvertes d’un enduit ciment de
La végétation a envahi le site, il est aujourd’hui difficile Les pièces graphiques ci-après font état des dégradations
teinte beige rappelant une teinte pierre.
d’apercevoir les escaliers. présentes sur les façades et la toiture de la maison. A côté de
Ces enduits sont pulvérulents, des pans entiers ont disparu et
Les intérieurs : La topographie nous indique la présence d’une terrasse l’état sanitaire, un état projeté est proposé.
d’autres menacent de chuter. Ils n’adhèrent plus au support.
La maison est inhabitée depuis plusieurs décénnies. Les intermédiaire même si les murs sont majoritairement effondrés.
Les encadrements de baies sont réalisés en plâtre blanc, leur
intérieurs ont conservés les couleurs, les papiers peints ainsi Les escaliers sont lacunaires. Certaines marches sont encore en
dessin est minimal. Les chainages d’angles sont également
que les installations du milieu du siècle dernier. place nous permettant de confirmer leurs emplacements.
réalisés en plâtre blanc et sont lacunaires.

Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: ÉTAT SANITAIRE
Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co
Étude préalable
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 16/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
Façade Sud

PHOTOGRAPHIE ÉTAT EXISTANT ÉTAT SANITAIRE PROJET

Dégradation des moulures de la corniche. Béton pisé apparent Dégradation du bandeau. Remplissage brique (baies obturées) Vue de l’angle en plâtre Détail sur le béton pisé. Ajout ponctuel de brique
et béton pisé apparent.

Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: ÉTAT SANITAIRE
Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co façade sud
Étude préalable
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 17/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
Façade Nord

PHOTOGRAPHIE ÉTAT EXISTANT ÉTAT SANITAIRE PROJET

Colonisation végétale Dégradation des corniches Parement en plâtre fissuré Pied de façade dégradé

Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: ÉTAT SANITAIRE
Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co façade sud
Étude préalable
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 18/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
Façade Est (côté rue)

ÉTAT SANITAIRE PROJET

Photographie redressée de la façade Est Élément de décor de la porte d’entrée Menuiserie en bois Façade dégradée Corniche dégradée

Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: ÉTAT SANITAIRE
Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co façade EST
Étude préalable
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 19/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
Façade Ouest (côté Seine)

ÉTAT SANITAIRE PROJET

Altérations sur la travée centrale Appui de fenêtre disparu Baie réduite - comblement en brique Vue de la terrasse Soupirail du sou-sol obturé

Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: ÉTAT SANITAIRE
Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co façade OUEST
Étude préalable
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 20/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
 • Etanchéité bituminée

• Tuiles plates modernes

• Toiture terrasse en béton

Surface en béton altérée - fissuration

ÉTAT SANITAIRE
Disparition de la balustrade. Nombreuses sorties en toiture

• Restitution de la balustrade
en béton moulé

• Restauration de la surface
en béton

Altération de la corniche - Tuiles plates récentes

• Suppression des sorties
inutiles en toilture

PROJET
Tuiles plates et revêtement bituminé récents

Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: ÉTAT SANITAIRE
Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co plan de toiture
Étude préalable
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 21/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
4. faisabilité ET estimation financière

Page 22/30

Restauration de l’emmarchement
Maison Coignet
72 rue Charles Michels
93200 Saint-Denis
Restauration du soubassement (terrasse en
béton)
Inscrite au titre des Monuments Historiques
Étude préalable
Restitution de la balustrade
Restauration de la corniche
en béton / finition plâtre
Restitution des enduits
plâtre de la façade
Restitution des menuiseries
(fenêtres et persiennes bois)
Restitution des garde-corps
en fer-forgé
Restauration des bandeaux
Restitution des baies
cintrées et des garde-corps
Restauration des angles en
plâtre
Restauration des bandeaux
/ finition plâtre
Restitution du garde-corps
en fer-forgé
Restauration de l’emmarchement et de la
balustrade en béton moulé
Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre:
Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co
24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy
80, rue de Turenne 75003 Paris
Le projet :
La maison Coignet est une maison bourgeoise typique du milieu
du XIXème siècle dont la particularité repose sur l’utilisation du
béton pisé comme matériau de construction, en remplacement
de la pierre.
La réhabilitation doit être guidée par ces deux principes,
redonner son apparence de maison bourgeoise difficilement
perceptible aujourd’hui et conserver autant que possible la
matière qui constitue les murs structurants.
Les programmes qui seront proposés devront s’inscrire dans
cette logique.
A/La restauration de la maison :
La projet propose une restauration traditionnelle du clos et
couvert dont l’exemple de la façade Ouest présenté ci-contre
se décline sur les autres façades :
- Restauration de la corniche, des bandeaux,... en béton,
- Suppression des enduits ciment sur les trois autres façades,
- Reprise des enduits, des encadrements en plâtre dito façade
Nord,
- Restauration des menuiseries (modèles à grand carreaux avec
imposte et panneaux bas pleins pour les porte-fenêtres), porte
d’entrée, occuli,...
- Restauration de l’escalier central,...
- Restauration et reconstitution des nivellements et des
emmarchements,
- Restauration et restitution de l’enduit du mur de soutènement
côté Seine,
Lors de la restauration il semble intéressant de montrer au
visiteur l’aspect du béton pisé sans enduit ou peinture afin
qu’il puisse percevoir ce qui fait la spécificité de l’édifice.
En ce qui concerne les éléments disparus, nous proposons de
retenir l’état initial supposé défini à partir de la vue perspective
de 1863 et des investigations in-situ comme référence. Il est
donc proposé de :
- Restituer la balustrade en béton de l’attique,
- Restituer le garde-corps en fer-forgé de la terrasse côté Seine
(dont la forme exacte reste à définir)
- Restituer les baies cintrées et les garde-corps,
- Restituer les garde-corps selon le modèle encore en place
(travée centrale au 2ème étage de la façade Est)
- Restituer les volets en bois persiennés selon modèle encore en
place (baie nord au rez-de-chaussée de la façade Ouest).
- Restituer un aménagement paysager du jardin avec des
alignements d’arbres,...
L’aménagement des intérieurs varie selon le programme. La
conservation des éléments de décor intérieur sera à privilégier.
PROJET
Page 23/30
 Le projet :

B/La choix d’un programme et la réhabilitation des

Restauration des emmarchements
intérieurs :

La réhabilitation de la Maison passe par la modification de sa

Conservation de la disposition :
Hall distribuant 5 pièces
destination. A l’origine, elle accueillait une famille unique.
Cette utilisation n’est plus envisageable aujourd’hui.
Trois programmes sont proposés :
. Un programme de logements collectifs,
. Un programme tertiaire de création de bureaux,
. Un programme culturel mixte (lieu d’exposition, maison des
associations avec salles de réunion,...)

Ces programmes sont variés. Ils offrent cependant la

Installation d’un ascenseur (PMR)
conservation du volume, des murs porteurs, des ouvertures, et
du nivellement existant.
Quelque soit le programme, l’accessibilité de tous les étages de
la Maison est nécessaire. Pour cela des aménagements doivent
être réalisés :
. Création de places de stationnements accessibles,
. Adaptation de la porte d’entrée
. Installation d’un ascenseur PMR

Les 3 programmes sont détaillés à travers les planches

graphiques ci-après.
Restauration de l’escalier central
Une estimation sommaire du coût des travaux pour la
restauration de la Maison (travaux Monuments Historiques) et
Adaptation de la porte d’entrée (PMR) du coût des travaux pour chaque programme de réhabilitation
est également présentée.

PLAN DU NIVEAU RDC

Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: PROJET
Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co
Étude préalable
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 24/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
 FAISABILITÉ LOGEMENTS >
10 LOGEMENTS POSSIBLES
3 TYPOLOGIES :
T2 > 6
T3 > 2
T4 > 2
LOGEMENTS
LOGEMENTS
T2 T3 T4
LOGEMENTSSOUS-SOL T2 T3 T4
SOUS-SOL
RDC
T2 4T3 T4
SOUS-SOL RDC
ET 1 41 1 1
RDC ET 412 11 11 11
ET 1 ET 12 11 11 1
TOTAL 6 2 2 10
ET 2 1
TOTAL 61 21 2 10
TOTAL 6 2 2 10
Surface moyenne SDP par typologie
Surface moyenne SDP par typologie
Surface T2 45 m²
Surface moyenne SDP par typologie
Surface T2 45 m²
Surface T3 63 m²
SURFACES
Surface T2 >45 m²
Surface T3 63 m²
Surface T3 Surface
SURFACE T4
DE63 PLANCHER
m² 80 m²
: 866 m²
Surface T4 80 m²
SURFACE
Surface T4 HABITABLE
80 m² :486 m²
SURFACES
SURFACES
SURFACES SURFACE
SURFACE SURFACE
PLANCHER SURFACE
SURFACE
SURFACE
PLANCHER PLANCHER
PARTIES SURFACE
HAB (90%)
SURFACE PLANCHER
PLANCHER SURFACE
PARTIES
COMMUNES HAB (90%)
PLANCHER PARTIES HAB (90%)
COMMUNES
SOUS-SOL 180 50
SOUS-SOL COMMUNES
RDC 180 170 50
52 153
SOUS-SOL 180 50
RDC 170 52 153
RDC ET170
1 185
52 22
153 167
ET 1 185 22 167
ET 1 ET185
2 185
22 22
167 167
ET 2 185 22 167
ET 2 185
TOTAL 22
720 167
146 486
SOUS-SOL REZ-DE-CHAUSSÉE TOTAL 720 146 486
TOTAL 720 146 486

RÉGLEMENTATION >
Édifice inscrit au titre des Monuments
Historiques

TYPE DE PERMIS >

Dépôt d’un PC

ACCESSIBILITÉ PMR >

. Création de places de stationnements
accessibles
. Adaptation de la porte d’entrée
. Installation d’un ascenseur PMR
. 100% Logements PMR

LEGENDE >

T2
T3
T4
CAVES

ÉTAGE 1 ÉTAGE 2
Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: FAISABILITÉ
Étude préalable Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co LOGEMENTS
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 25/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
 FAISABILITÉ TERTIAIRE >
8 BUREAUX
POUR 31 PERSONNES ENVIRON

BUREAUXBUREAUX
BUREAUX

SALLE SALLE
SALLE
NOMBRE NOMBRE
BUREAUX NOMBRE
ACCUEIL ACCUEIL
DE
ACCUEIL DE DE
DE PERS DE PERS
DE PERS
REUNIONREUNION
REUNION
SOUS-SOL
SOUS-SOL
SOUS-SOL NOMBRE
SALLE
RDC BUREAUX
RDCRDC9
ACCUEIL 1 DE
DE9 PERS
9 1 1 1 1
REUNION
ET 1 111
ET 1ET 11 11 0 0 01 1 1
ET 2 SOUS-SOL
112 NOMBRE
ET 2ET 11 11 0 0 01 SALLE
1 1
ACCUEIL DE
TOTAL RDC
31 pers DE
TOTAL
TOTAL 319 pers
31 PERS
pers 1 1 13 1 3 3 1
REUNION
ET 1 11 0 1
SOUS-SOL
ET 2 11 0 1
RDC 9 1 1
Surface moyenne
Surface
Surface
SDP
moyenne
moyenne
par usage
SDPSDP
par usage
par usage
TOTAL 31
11 pers 1 3
SURFACES >SURFACE SURFACE
ET 1
SURFACE
0 1
ET 2 11 0 1
SURFACE DE PLANCHER : 866 m²
PLANCHERPLANCHER
PLANCHER
Bureaux Bureaux
Bureaux
TOTAL 345 m²
31 pers 345 345
m² m² 1 3
Surface moyenne SDP par usage
Réunion/Accueil/Service 210 m²
Réunion/Accueil/Service
Réunion/Accueil/Service210 210
m² m²
CommunsCommuns
Communs 81 m² 81SURFACE
m²
81 m²
Surface moyenne SDP par usagePLANCHER
Archives Archives
Archives
Bureaux 230 m² 230 345 m²
230
m²
SURFACE m²
TOTAL TOTAL
TOTAL 866 m² PLANCHER
Réunion/Accueil/Service 866 210
866
m² m²
Bureaux 345 m² m²
Communs
Réunion/Accueil/Service 210 81
m² m²
SURFACES
SURFACES
SURFACES
Archives
Communs 81 230
m² m²
SURFACE SURFACE
SURFACE
Archives
TOTAL 230866
m² m²
SURFACE SURFACE
SURFACEPLANCHER
PLANCHER SURFACE
PLANCHER SURFACE
SURFACE
PLANCHERPLANCHER
TOTAL PLANCHER HAB
m²(90%)HAB HAB
PARTIES PARTIES
PARTIES
866 (90%)(90%)
COMMUNES COMMUNES
COMMUNES
SOUS-SOL
SOUS-SOL
SOUS-SOL
180 180 180
50 50 50
RDC SURFACES
RDCRDC
185 185 185
37 37 153
37 153 153
SURFACES
ET 1 ET 1ET
1851 185 185
22 22 165
22
SURFACE 165 165
SOUS-SOL REZ-DE-CHAUSSÉE ET 2 ET 2ET
1852 185 185
22
SURFACE SURFACE
22 165
22
PLANCHER 165SURFACE
165
SURFACE PARTIES SURFACE
PLANCHER PLANCHER HAB (90%)
TOTAL TOTAL
TOTAL
735 PLANCHER
735 735
81 81 483
81
PARTIES 483 483
HAB (90%)
COMMUNES
COMMUNES
SOUS-SOL
SOUS-SOL 180
180 50 50
RDC
RDC 185
185 37 37 153 153
ET11
ET 185
185 22 22 165 165
ET22
ET 185
185 22 22 165 165
TOTAL
TOTAL 735
735 81 81 483 483

RÉGLEMENTATION >
Édifice inscrit au titre des Monuments
Historiques

TYPE DE PERMIS >

Dépôt d’un PC

ACCESSIBILITÉ PMR >

. Création de places de stationnements
accessibles
. Adaptation de la porte d’entrée
. Installation d’un ascenseur PMR
. 100% bureaux PMR

LEGENDE >

Accueil-Salle de Réunion - ...

BUREAUX
WC

ÉTAGE 1 ÉTAGE 2
Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: FAISABILITÉ
Étude préalable Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co BUREAUX
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 26/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
 FAISABILITÉ PROJET CULTUREL >
1 ÉTAGES RÉSERVÉS à L’EXPOSI-
TIONS
1 ÉTAGE RÉSERVÉ A L’ASSOCIATIF
BUREAUX
CULTUREL
CULTUREL
CULTUREL CULTUREL SALLE
NOMBRE SALLE
CULTUREL NOMBRE SALLEEXP
SALLE ACCUEIL
ACCUEIL
SALLE DE DE
NOMBRE
DE
NOMBRE NOMBRE PERS
DE PERS
ACCUEIL ACCUEIL
DE ACCUEIL
EXPOSITION
DE REUNION DE
REUNION
EXPOSITION
DE PERS
DE PERS DE PERS
REUNION REUNION SALLE
SOUS-SOL NOMBRE REUNION
SOUS-SOL
SOUS-SOL SOUS-SOL ACCUEIL DE E
RDC
RDC SOUS-SOL DE PERS
RDC2 RDC 2 2 9 11 0= 110 0 1 1
1 10 1 m2 1 =REUNION
110 m2
ET 1 ET10 1ET 1 0 0 2 11
RDC
ET 0 00 01 0= 156 0 m21 0 1
01 m2 1 = 156
ET 2
SOUS-SOL
11 0
ET
ET 22 11 11 01 0 1 000 01
ET
RDC1ET 2 20 11 1 01 0
TOTAL ET
ET
13
TOTAL 21 13 pers 11
pers
TOTAL 0 pers 1
31 11 10 120 2 03 1
TOTAL + exposition
+ exposition 13 pers 1 1
ET 2 11 0 1
+ exposition
TOTAL
Surface moyenne SDP
Surface par usage
moyenne
13 pers
SDP par usage
1 1
Surface moyenne
TOTAL 13 SDP par usage
+ exposition
pers 1 1
Surface moyenne SDP par usage
SURFACES + >
SURFACE SURFACE
exposition
PLANCHER PLANCHER SURFACE
SURFACE DE PLANCHER
Surface
Espaces d'exposition : 866 m²
PLANCHER
moyenne SDP 266
266 m²
Espaces d'exposition parm²usage
SURFACE
Bureaux
Surface moyenne SDP par usage 345 m²
PLANCHER
Associatif Associatif 150 m² 150 m²
Réunion/Accueil/Service
Espaces d'exposition 266 210
m² m²
Accueil/Service
Accueil/Service 139 m² 139 m² SURFACE
SURFACE
PLANCHER
Communs Communs Communs
Associatif 81 m² 81 m²
150 m²
81 m² PLANCHER
Archives Espaces d'exposition
Archives 230 m² 266 m²
266230
m²m²m²
Archives
Accueil/Service 230 m² 139
Espaces d'exposition
TOTAL 866 m2
Associatif
TOTAL
TOTAL
Communs
866 m2
81150
866m²
m² m²
Associatif 150 m²
Accueil/Service
Archives 230 139 m²
Accueil/Service
SURFACESSURFACES 139m²m²
Communs
TOTAL
SURFACES
Communs SURFACE 866
SURFACE 8181
m2m²
m²
SURFACE SURFACE SURFACE
PLANCHER PLANCHER
SURFACE
Archives
PLANCHER HAB (90%)SURFACE
PARTIES PARTIES
PLANCHER 230 m²
HABm²
(90%)
Archives 230
SURFACE
COMMUNES COMMUNES PLANCHER SURFACE
SOUS-SOLTOTAL180
SOUS-SOL 18050 PLANCHER
50 866 m2
PARTIES HAB (90%)
SURFACES
TOTAL 866 m2
RDC 185
RDC 18537 37153 COMMUNES
153
ET 1 185 18522
ETSOUS-SOL
1 180 22 SURFACE
165 50
165
ET 2 ET185
2 SURFACE
18522
RDC 22165 165 SURFACE
PLANCHER
185 37 153
PLANCHER PARTIES HAB (90%)
SURFACES
SURFACES
ET 1 185131483
COMMUNES 22 165
TOTAL 735 131
SOUS-SOL REZ-DE-CHAUSSÉE TOTAL
SOUS-SOL
ET 2
735
180 185
483
50 22
SURFACE
SURFACE 165
RDC SURFACE
185 PLANCHER
37 SURFACE
153
SURFACE
TOTAL SURFACE735 PLANCHER
81 483
ET 1 PLANCHER
PLANCHER
185 PARTIES
22
PARTIES HAB
HAB
165 (90%)
(90%)
COMMUNES
COMMUNES
ET 2 185 22 165
SOUS-SOL 180 50
SOUS-SOL 180 50
RDC 185 37 153
RDC
TOTAL 185
735 13137 483 153
ET 1 185 22 165
ET 1 185 22 165
ET 2 185 22 165
ET 2 185 22 165
TOTAL 735 131 483
TOTAL 735 131 483

RÉGLEMENTATION >
Édifice inscrit au titre des Monuments
Historiques

TYPE DE PERMIS >

Dépôt d’un PC

ACCESSIBILITÉ PMR >

. Création de places de stationnements
accessibles
. Adaptation de la porte d’entrée
. Installation d’un ascenseur PMR
. 100% bureaux PMR
LEGENDE >

Accueil - Services - Archives

ESPACE D’EXPOSITION
WC
MAISON DES ASSOCIATIONS

ÉTAGE 1 ÉTAGE 2
Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: FAISABILITÉ
Étude préalable Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co BUREAUX
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
92110 Clichy Page 27/30
93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
 TRAVAUX BASE MH EUROS HT TRAVAUX NON MH VARIANTES EUROS HT

LOT 2 - ECHAFAUDAGE VARIANTE 1 : PROJET LOGEMENTS

Montage, location durée des travaux, démontage d'un échafaudage vertical tubulaire 1200 M2 48 000,00 € 40*1200
LOT 7 - ELECTRICITE
LOT 3 - GROS ŒUVRE / MACONNERIE / DEMOLITION Réalisation de toute l'installation électrique pour l'ensemble 140 000,00 €
Installation d'une base vie sur site pour l'ensemble 8 000,00 €
LOT 8 - PLOMBERIE / CVC
Cloture de chantier sur rue pour l'ensemble 3 000,00 €
Réalisation de toute l'installation plomberie et CVC pour l'ensemble 120 000,00 €
Confortation et restauration des structures voutées en béton du sous-sol 300 M2 45 000,00 € 300LOT
* 150
9 - PLATRERIE / CLOISONNEMENT / PEINTURE / CARRELAGE
Restauration et aménagement des sols du sous-sol 300 M2 15 000,00 € 300Réalisation
* 50 des travaux d'aménagement selon projet pour l'ensemble 80 000,00 €
Restauration de la totalité des murs porteurs en béton (compris murs intérieurs) pour l'ensemble 100 000,00 €
Restauration de la totalité des bandeaux et corniches en béton 240 ML 24 000,00 € 240LOT 10 - ASCENSEUR
* 100
Restauration de la totalité des encadrements de baies en plâtre 60 Unités 12 000,00 € Installation
60 * 200 d'un ascenseur pour l'ensemble 80 000,00 €
Restauration de la totalité des enduits de façades (plâtre ou ciment) 685 M2 102 750,00 € 685 * 150
ALEAS 5% 21 000,00 €
Restauration du mur de soubassement côté Seine 390 M2 97 500,00 € 390 * 250
Restauration de la balustrade de la terrasse existante côté Seine 65 ML 15 000,00 € 65 * 500
TOTAL VARIANTE 2 : PROJET LOGEMENTS 441 000,00 €
Restauration et/ou restitution de la terrasse et des emmarchements côté Seine 50 M2 25 000,00 € 50 * 500
Restauration et/ou restitution des balustrades et des emmarchements entre Seine et rue 60 ML 30 000,00 € 60 * 500
VARIANTE 2 : PROJET CULTUREL
Création d'un mur de cloture sur rue compris restauration du portail d'entrée 60 ML 40 000,00 € 60 * 500
LOT 7 - ELECTRICITE
LOT 4 - COUVERTURE / ETANCHEITE
Réalisation de toute l'installation électrique pour l'ensemble 140 000,00 €
Reprise en totalité de la surface de toiture (compris démolition sortie inutile) 330 M2 49 500,00 € 330 * 150
Restitution de la balustrade selon modèle terrasse 70 ML 35 000,00 € 70LOT
* 5008 - PLOMBERIE / CVC
Réalisation de toute l'installation plomberie et CVC pour l'ensemble 50 000,00 €
LOT 5 - PLATRERIE / CLOISONNEMENT / CHEMINEE / PLAFOND / PEINTURE
Restauration de toutes les cloisons ossature bois remplissage platre encore en place pour l'ensemble 50 000,00 € LOT 9 - PLATRERIE / CLOISONNEMENT / PEINTURE / CARRELAGE
Restauration de tous les éléments en plâtre des plafonds pour l'ensemble 20 000,00 € Réalisation des travaux d'aménagement selon projet pour l'ensemble 60 000,00 €
Restauration des cheminées pour l'ensemble 40 000,00 € 8 * 5000
LOT 10 - ASCENSEUR
Remise en peinture générale des plafonds et parois pour l'ensemble 30 000,00 €
Installation d'un ascenseur pour l'ensemble 80 000,00 €
LOT 6 - MENUISERIE / CHARPENTE / SERRURERIE
ALEAS 5% 16 500,00 €
Confortation et restauration des structures de planchers pour l'ensemble 30 000,00 €
Restitution et/ou restauration des parquets 700 M2 84 000,00 € 700 * 1200
TOTAL VARIANTE 2 : PROJET CULTUREL 346 500,00 €
Restitution et/ou restauration des portes intérieures 50 Unités 40 000,00 €
Restitution des fenêtres 44 Unités 88 000,00 € 44 * 2000
VARIANTE 3 : PROJET BUREAUX
Restitution des portes-fenêtres 3 Unités 9 000,00 € 3 * 3000
Restitution de la porte d'entrée 1 Unité 8 000,00 € 1 *LOT
80008 - ELECTRICITE
Restitution des persiennes 84 Unités 50 400,00 € 84 Réalisation
* 600 de toute l'installation électrique pour l'ensemble 140 000,00 €
Restitution de l'escalier (compris garde corps) 1 Unité 30 000,00 € 1 * 30 000
Restitution des garde-corps selon modèle encore en place 36 Unités 36 000,00 € LOT 9 - PLOMBERIE / CVC
Réalisation de toute l'installation plomberie et CVC pour l'ensemble 100 000,00 €
TOTAL HT TOUS TRAVAUX BASE MH 1 165 150,00 € LOT 6 - PLATRERIE / CLOISONNEMENT / PEINTURE / CARRELAGE
Réalisation des travaux d'aménagement selon projet pour l'ensemble 60 000,00 €
TRAVAUX BASE NON MH
LOT 10 - ASCENSEUR
LOT 1 - VRD - AMENAGEMENT JARDIN - PARKING Installation d'un ascenseur pour l'ensemble 80 000,00 €
Création des réseaux enterrés et raccordements pour l'ensemble 45 000,00 €
Aménagement d'un jardin et création de places de parkings 2700 M2 405 000,00 € 3000ALEAS
* 150 5% 19 000,00 €

TOTAL HT TOUS TRAVAUX BASE NON MH 450 000,00 € TOTAL VARIANTE 3 : PROJET BUREAUX 399 000,00 €

ALEAS 5% 80 757,50 €
TOTAL HT TOUS TRAVAUX VARIANTE 1 LOGEMENTS 2 056 150,00 €
TOTAL HT TOUS TRAVAUX BASE 1 615 150,00 €
TOTAL HT TOUS TRAVAUX VARIANTE 2 CULTUREL 1 961 650,00 €

TOTAL HT TOUS TRAVAUX VARIANTE 3 BUREAUX 2 014 150,00 €

Maison Coignet Inscrite au titre des Monuments Historiques Maître d’Ouvrage : Maître d’Oeuvre: ESTIMATION FINANCIERE
Saria Industries SAS Atelier Monchecourt & Co
Étude préalable
72 rue Charles Michels 24 rue Martre Architectes du Patrimoine
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93200 Saint-Denis 80, rue de Turenne 75003 Paris
5. CONCLUSION

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Conclusion

La Maison Coignet est le témoignage des recherches de François Coignet sur le béton pisé.
L’édifice inscrit en totalité Monument Historique est dans un état sanitaire alarmant.
Abandonnée depuis plusieurs décennies, squattée récemment, la dégradation semble s’accélé-
rer.
Un programme de réhabilitation adapté semble aujourd’hui la seule possibilité pour sauver l’édi-
fice de la ruine.

NB :
Une étude réalisée par le LRMH est actuellement en cours afin de déterminer la composition des
matériaux (béton, enduits ciment et enduits plâtre). Cette étude permettra de compléter la
connaissance du «béton Coignet». Elle sera annexée ultérieurement à cette étude.

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