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a) Le principe d’inamovibilité
– Certains militaires haut gradé, pas tous les militaires, par exemple
les maréchaux et amiraux de France, ces militaires relèvent du haut
tribunal des force armées et il est à noter que jusqu’en 1982, c’était
l’ensemble de militaires qui relevaient de tribunaux spéciaux, on
parlait de tribunaux permanents des forces armées, désormais ça
n’existe plus que pour les hauts gradés.
c) La gratuité de la justice
Le premier type d’aide est l’aide juridictionnel, il repose sur une loi
du 19 janvier 1991 appliqué par de nombreux décrets d’applications.
Les conditions pour pouvoir bénéficier de cet aide sont les
personnes généralement physique qui doivent avoir leur résidence
habituelle en France mais les personnes morale à but non lucratif,
c’est-à-dire les associations, mais elles doivent avoir leur siège en
France. Peu importe pour bénéficier de l’aide que l’on soit à
l’origine de l’action ou que l’on soit en défense, les personnes qui
bénéficient de cet aide les personnes avec certaines conditions de
ressources. Pour les personnes au revenu mensuel ne dépasse pas
929euros ces personnes peuvent bénéficier d’une aide totale, entre
929 et 1393euros il est possible de bénéficier d’une aide
juridictionnelle partielle. Ces montants sont majorés en fonction du
nombre de personnes à charge c’est-à-dire que s’il y a une personne
avec enfant à charge qui gagne plus de 929euros peut bénéficier de
l’aide juridictionnelle. Par ailleurs certaines personne n’ont pas à
justifier de leur ressources pour bénéficier de l’aide juridictionnelle,
c’est le cas de mineurs et c’est le cas également des personnes dont
« la situation apparait particulièrement digne d’intérêt au regard de
l’objet du litige ou des charges prévisibles du procès. » Cela signifie
que cela comprend des personnes qui ont subits des délits ou de
crime très grave. Pour faire une demande il faut s’adresser au bureau
d’aide juridictionnel, et ces bureaux existent à chaque tribunal de
grande instance. Une fois que la demande est acceptée on reste libre
de choisir de notre avocat et notre avocat, si il accepte (car il sera
payé par l’Etat) or l’indemnité accordée par l’Etat est très faible par
rapport au montant des honoraires. La plupart des avocats qui
accèdent à ce genre d’aide sont souvent très jeunes. Les effets de cet
aide est que l’Etat prend en charge les honoraires de l’avocat ainsi
que toutes les dépenses lié au procès en cas d’aide totale. Si le
bénéficiaire de l’aide juridictionnel perd son procès, il peut être
condamné par le juge à rembourser les dépens à l’autre parti, sauf si
parfois les juges choisissent de laisser au moins une partie des
dépens à la charge de l’Etat. Si le bénéficiaire de l’aide gagne son
procès et notamment des dommages et intérêt qui est tel que s’il en
avait disposé au moment de sa demande il n’aurait pas obtenu l’aide
juridictionnel alors l’Etat peut se faire rembourser les sommes qu’il
a exposées pour le procès. L’autre aide est la commission d’office,
qui concerne que la matière pénale. C’est un avocat qui s’est inscrit
sur une liste de volontaires pour être désigné dans le cadre de garde
à vue, de comparution immédiate, de mise en examens… pour les
personnes qui n’ont pas d’avocats attitré. Pour la rémunération de
cet avocat il est possible de bénéficier de l’aide juridictionnel, mais
si les ressources dépassent les plafonds fixés, l’avocat pourra fixer
ses honoraires. Les deux mécanismes repose sur le fait de réduit
l’inégalité économique et social entre justiciables. Même en France,
un plaideur qui a les moyens peut s’entourer de plusieurs avocats, et
n’aura pas toujours la même défense que par un avocat commis
d’office. Par ailleurs il existe d’autres mécanismes qu’on pourrait
qualifier de hors contentieux mais qui aurait pour point commun de
renforcer ce principe de gratuité, voir même d’égalité à l’accès à la
justice. Ce sont des permanences gratuites pour conseiller les
justiciables (mairie, tribunaux d’instances, les barreaux). Dans
certaines communes on a des maisons de justice et du Droit, et eu
niveau départemental on a des centres départementaux d’accès au
droit. Une autre tendance s’est développée, celle de l’assurance de
protection juridique. Il s’agit ici pour ceux dont les ressources sont
trop élevé pour l’aide juridictionnel, il s’agit d’anticiper les frais
d’un procès à venir, pour cela on paie régulièrement une prime à un
assureur, qui s’engage en cas de besoin à couvrir l’ensemble de nos
frais de procès
Bon à savoir : le Conseil d’État émet également des avis sur les
projets de loi.