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La classification des sols

Les échantillons prélevés par l’équipe du L.N.T.P ont été acheminés au siège
à Nouakchott en vue de les soumettre à un programme d’essai. Les échantillons
identifiés visuellement dans l’intention de les regrouper par nature ont été soumis
aux tests classiques d’identification, avec notamment :

Analyse granulométrique
Limite d’Atterberg ou E.S

Tous les sols étudiés ont été classés suivant la méthode HRB et l’indice de groupe.
Cette classification est basée sur une analyse granulométrique simplifiée, sur la
limite de liquidité et sur l’indice de plasticité ou l’équivalent de sable.

Analyse granulométrique

Généralité

L'analyse granulométrique consiste à déterminer la distribution


dimensionnelle des grains constituant un granulat dont les dimensions sont
comprises entre 0,063 et 125 mm. On appelle :

REFUS sur un tamis : la quantité de matériau qui est retenue sur le tamis.
TAMISAT (ou passant) : la quantité de matériau qui passe à travers le
tamis.
Classe granulaire : Ensemble des éléments dont les dimensions sont
comprises entre deux ouvertures de tamis définissants un intervalle.
Pourcentage massique de refus r : Rapport, exprime en pourcentage,
de la masse de matériau sec retenu par un tamis d’ouverture d, à la
masse totale initiale de matériau sec passant à travers le tamis de maille
dm
Pourcentage massique p d’un tamisât : Rapport, exprime en
pourcentage, de la masse sèche du passant à travers un tamis
d’ouverture d, à la masse totale initiale de matériau sec passant à travers
le tamis d’ouverture de maille dm
Courbe granulométrique : Représentation du pourcentage massique p
des différents tamisèrent en fonction des dimensions nominales
d’ouverture des tamis.

Domaine d’application

Le présent essai d’analyse granulométrique par tamisage au moyen de tamis


a maille carrées de dimension inferieur a 100 mm s’applique aux sols, aux
matériaux rocheux après extraction et aux sous-produits industriels utilises dans le
domaine du bâtiment et du génie civil, dans la mesure ou les sollicitations
provoquées par le processus d’essai ne modifient pas leur structure
Principe de l’essai:

L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en


plusieurs classes granulaires de tailles décroissantes.

Les masses des différents refus et tamisât sont rapportées à la masse initiale
du matériau. Les pourcentages ainsi obtenus sont exploités sous forme graphique.

Appareillage

Un dispositif de lavage avec arroseur et, éventuellement, de malaxage ;


Un jeu de tamis emboitable a maille d’ouvertures carrées
Couvercles et fonds de tamis
Récipients, brosse, pinceau,… ;
Balances
Etuve

Mode opératoire

a. Echantionnage : Prendre un échantillon homogène du matériau puis le


peser à sec (ms) ;
b. Lavage : laver le matériau dans un tamis d’ouverture 0,08 micron en
projetant de l’eau en pluie a faible débit tout en remaniant et en brossant
les matériaux jusqu'à ce qu’il ne reste que les éléments propres. Recueillir
tout le matériau, produit de lavage dans un récipient de capacité
suffisante.
c. Séchage : le récipient contenant le matériau est mis à sécher dans une
étuve pendant 1 heure à 105 C
d. Tamisage à sec : verser la totalité du matériau sèche au sommet d’une
colonne de tamis sélectionné. Agiter manuellement ou mécaniquement la
colonne de tamis.
e. Pesage des refus : verser dans un récipient tare sur la balance le refus
du premier tamis utilise et peser. Ajouter dans ce même récipient le refus
du tamis immédiatement inferieur et peser le totale (Rc)

Expression de résultat

a. Pourcentage massique de refus : le rapport entre la masse R des refus


cumules de matériau sec sur le tamis d’ouverture d a la masse totale
initiale de l’échantillon de sol sec (ms) fournit le pourcentage de refus :
(100 – p) = 100*R/ms
b. Pourcentage massique de passant : le pourcentage massique de
passant est : p = 100*(1 – R/ms)
c. Représentation graphique des résultats : la courbe granulométrique
est constituée d’une succession de segments dont les extrémités
correspondant au pourcentage massique de refus ou de tamisât pour
chaque ouverture de tamis avec :
i. en abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique, la
dimension des ouvertures des tamis croissant de gauche à droite
ii. en ordonne : l’axe vertical limitant le graphique cote gauche est
gradue avec une échelle linéaire croissant de bas en haut, avec le
pourcentage pondéral des tamis cumules.
d. Le coefficient de courbure : les dimensions des tamis correspondant à
d10, d30 et d60 sont interpolées graphiquement sur la courbe. Le coefficient
de courbure est calculé à partir de :
(d 30)2
C c=
(d 10 × d 60)
e. Le coefficient d’uniformité :
d 60
C U=
d 10

Equivalent de sable

Généralité

La présente norme a pour objet de définir une caractéristique des sables


intitulée « équivalent de sable » et de fixer la méthode permettant de déterminer
cette caractéristique.

Domaine d’application

La présente norme s’applique aux sables, d’origine naturelle ou artificielle ;


utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie civil.

Principe de l’essai

L’essai d’équivalent de sable, permettant de mesurer la propreté d’un sable,


est effectué sur la fraction d’un granulat passant au tamis à maille carrées de 5
mm. Il rend compte globalement de la quantité des éléments fines, en exprimant un
rapport conventionnel volumétrique entre les éléments sableux qui sédimente et les
éléments fins qui floculent.

Appareillage

Tamis de 5 mm d’ouverture de mailles avec fond


Récipient de pesée pouvant recevoir environ 200 ml
Balance avec une précision relative de 0,1%
Chronomètre donnant la seconde
Réglet de 500 mm, graduée en millimètre
Eprouvettes cylindriques et transparente en matière plastique
Un bouchon de caoutchouc
Un piston taré
Un tube laveur
Un flacon transparent en verre ou en matière plastique d’environ 5 l, muni
d’un système de siphon dont le fond est placé à 1 m au-dessus de la
table de travail (rempli d’une solution lavante d’équivalant de sable)
Un entonnoir à large ouverture pour transvaser l’échantillon dans
l’éprouvette cylindrique
Une machine d’agitation manuelle ou électrique

Mode opératoire

Préparation de l’échantillon

a. La masse de l’échantillon doit être telle que la fraction passant au tamis 5


mm pèse 500 à 700 g.
b. Peser 120 g de ce tamisât
c. Siphonner dans l’éprouvette cylindrique la solution lavante jusqu’au trait
repère inférieur
d. Verser soigneusement la masse sèche de 120 de matériau dans l’éprouvette
posée verticalement à l’aide de l’entonnoir.
e. Laisser reposer pendant 10 min
f. A la fin de cette période de 10 min boucher l’éprouvette à l’aide du bouchon
de caoutchouc puis fixer l’éprouvette sur la machine d’agitation
g. Faire subir à l’éprouvette 90 cycles +- 1 en 30 s +- 1s
h. Remettre l’éprouvette en position verticale sur la table d’essais
i. Oter le bouchon de caoutchouc et le rincer au-dessus de l’éprouvette avec la
solution lavante
j. Rincer les parois de l’éprouvette avec la solution lavante puis enfoncer le
tube jusqu’au fond de l’éprouvette
k. Relever le tube laveur de façon à ce que le niveau du liquide se maintienne à
la hauteur du trait repère
l. Laisser reposer pendant 20 min

Mesure

a. Au bout de ces 20 min mesurer à l’aide du réglet la hauteur h1 du niveau


supérieur du floculat par rapport au fond de l’éprouvette
b. Mesurer également la hauteur h’2 du niveau supérieur de la partie
sédimentée par rapport au fond de l’éprouvette
c. Descendre doucement le piston taré jusqu'à ce qu’il repose sur le sédiment,
bloquer le manchon coulissant sur la tige du piston
d. Lire la hauteur du sédiment h2 au niveau de la face supérieur du manchon
e. Arrondir les hauteurs h1, h’2 et h2 au millimètre le plus voisin
f. Recommencer les mêmes opérations pour un deuxième essai

Expression des résultats

a. L’équivalent de sable est donné par la formule :


h2
ES=100×
h1
b. L’équivalent de sable visuel est dans les mêmes conditions donné par la
formule :
h2
ES v =100×
h1
c. Ces résultats sont donnés avec une décimale
d. La propreté du sable est la moyenne des deux valeurs obtenues

1. Limites d’Atterberg

Généralité

Les limites d'Atterberg sont des essais d'identification qui permettent de connaître
qualitativement, du point de vue de la consistance, le comportement d'un sol donné
en fonction de sa teneur en eau. Leur grand intérêt est de permettre de comparer
des sols entre eux.

limite de Liquidité : WL (frontière entre état plastique et liquide) est la teneur


en eau d’un sol remanie au point de transition entre les états liquide et
plastique, exprimée en pourcentage.
limite de Plasticité : WP (frontière entre état solide et plastique) est la teneur
en eau conventionnelle d’un rouleau de sol qui se fissure au moment où son
diamètre atteint 3 mm.

Domaine d’application

Ce présent essai s’applique à la détermination de la limite de liquidité et de


plasticité des sols sur la fraction passant au travers du tamis à maille carrée de 400
microns d’ouverture nominale.

Ces deux limites sont des paramètres géotechnique destines à identifier un sol et à
caractériser sa nature.

Principe de l’essai

L’essai s’effectue en deux phases :

Mesurer, après un temps fixe, l’enfoncement d’un cône, sous son propre poids, dans
un échantillon de sol remanie.
Rechercher la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol, de dimension fixee et
confectionne manuellement, se fissure.

Appareillage

Une étuve de dessiccation


Une balance
Un chronomètre indiquant la seconde
Spatules, couteau abord rectiligne, coupelle, capsules ou boites de pétri,
bacs
Une plaque lisse en marbre matériau d’état de surface équivalent
Tamis de maille carrée de 400 micron d’ouverture
Une réserve d’eau déminéralisée
Un socle avec son dispositif de réglage
Un cône de pénétration constitue d’une tige solidaire d’un cône
Un dispositif de mesure du déplacement du cône
Un récipient cylindrique rigide (verre, métal,…) de plus petit dimension
transversale intérieure supérieure ou égale à 55 mm et de hauteur
supérieure ou égale à 35 mm, destine à contenir le sol soumis à l’essai.

Mode opératoire

Préparation du sol

Apres échantillonnage du sol et homogénéisation par brassage, une masse m de


matériau est mise à imbiber dans un récipient d’eau pendant 24 h au moins à la
température ambiante. Cette masse m, exprimée en grammes, doit être supérieure
à 200 fois la dimension des plus gros éléments de sol appréciée visuellement et
exprimée en millimètres. De même, elle doit être telle que le tamisât au tamis de
400 micron donne au moins 200 g des particules solides. Une fois imbibé, le
matériau est tamise par voie humide au tamis de 400 microns. L’eau de lavage et le
tamisât sont recueillis dans un bac. Apres une durée de décantation d’au moins 12
h, sans aucun additif destine à accélérer le dépôt et sans utilisation d’un procèdes
quelconque de centrifugation, l’eau claire du bac est siphonnée sans entrainer de
particule solides. L’eau excédentaire est évaporée à une température en dépassant
pas 50 C.

Essai de pénétration

a. Régler l’horizontalité du socle


b. S’assurer que la pointe du cône est propre et lisse
c. Malaxer sur la plaque lisse, la totalité du tamisât précédent préparé afin
d’obtenir une pate homogène et presque fluide
d. Remplir le récipient avec une partie de cette pate au moyen d’une spatule,
en prenant soin de ne pas emprisonner de bulles d’air. Araser avec un
couteau afin d’obtenir une surface lisse et plane
e. Mettre en place le récipient et ajuster la position de la pointe du cône
approximativement au centre de la surface du récipient
f. Repérer la position du cône
g. Libérer le cône et le laisser s’enfoncer dans le sol pendant 5 s +- 1 s puis le
bloquer. Noter sa nouvelle position
h. Enlever le cône
i. Effectuer un prélèvement de sol dans le récipient, dans la zone de la
pénétration du cône. Cette prise d’essai est place dans une coupelle de
masse connue, pesée immédiatement puis introduite dans l’étuve pour
dessiccation et mesure de sa teneur en eau.
j. L’opération complète est effectuée au moins quatre fois sur la même pate
mais avec une teneur en eau différente pour chaque essai. La pâte est selon
le cas légèrement séchée ou humidifiée avec de l’eau déminéralisée puis
homogénéisée. Les enfoncements du cône doivent encadrer 17 mm, être
situes dans l’intervalle 12 mm a 25 mm et l’écart entre deux valeurs
consécutives doit être compris entre 2 mm et 5 m inclus.

Détermination de la limite de plasticité

a. Former une boulette à partir de la pâte préparée précédemment ;


b. Rouler la boulette sur une plaque lisse, à la main ou éventuellement a l’aide
d’une plaquette, de façon à obtenir un rouleau qui est aminci
progressivement jusqu'à ce qu’il atteigne 3 mm de diamètre ;
c. La cadence du mouvement de la main doit être régulier ;
d. L’amincement du rouleau se fait de manière continue et sans effectuer de
coupure dans le sens de sa longueur ;
e. Si aucune fissure n’apparait, le rouleau est réintègre a la boulette. La pâte
sont malaxe tout en étant séchée légèrement, éventuellement sous un flux
d’air chaud a une température inferieure a 50 C ;
f. Reformer un nouveau rouleau ;
g. Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau et la
placer dans une capsule ou une boite de pétri de masse connue, la peser
immédiatement et l’introduire dans l’étuve, afin de déterminer sa teneur en
eau ;
h. Effectuer un deuxième essai sur une nouvelle boulette.

Expression des résultats

a. La limite de liquidité wL est la teneur en eau du matériau qui correspond


conventionnellement à un enfoncement de 17 mm du cône. Elle est
déterminée à partir de la moyenne ajustée sur les couples de valeurs
mesurées enfoncement-teneur en eau et arrondi au nombre entier le plus
proche.
b. A partir des limites d'Atterberg, on peut calculer les indices suivants qui
expriment la sensibilité à l'eau du sol (Ip) et sa consistance (Ic) par
rapport à sa teneur en eau (Wn) :

Indice de plasticité :
I P =w L −w P

Indice de consistance :
w L −wn
I C=
IP

Etude de compactage

Compacter un sol consiste à faire diminuer son volume par l'application d'un
procédé mécanique (force, vibration, combinaison des deux, chocs,…). Cette
diminution de volume ne se produit que par l'élimination des vides remplis d'air qui
existent dans le sol à son état initial.

L’étude de compactage est faite suivant la méthode Proctor modifié, elle consiste à
étudier les variations de la densité sèche d’un sol compacté avec la même énergie
de compactage mais à des teneurs en eau croissantes.

Essai Proctor

Généralité

L’essai Proctor permet de caractériser la capacité de compactage d’un sol a partir


de sa teneur en eau optimal et sa densité sèche maximal. Pour ce faire, un
échantillon de sol, de teneur en eau connue, est compacté dans un moule, aux
dimensions normalisées, par l'action de la chute d'une dame.

Domaine d’application

Le présent essai permet de déterminer les caractéristiques de compactage d'un


matériau.

Lorsque ces matériaux comportent une proportion inférieure ou égale à 30 %


d'éléments excédant 20 mm, il est encore possible de déterminer leurs
caractéristiques de compactage moyennant l'application d'une correction apportée
aux caractéristiques mesurées sur la fraction 0/20.

Principe de l’essai

Les caractéristiques de compactage Proctor d'un matériau sont déterminées à partir


des essais dits : Essai Proctor normal ou Essai Proctor modifié.
Le principe de ces essais consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en
eau et à le compacter, pour chacune des teneurs en eau, selon un procédé et une
énergie conventionnels. Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérées, on
détermine la masse volumique sèche du matériau et on trace la courbe des
variations de cette masse volumique en fonction de la teneur en eau.

D'une manière générale cette courbe, appelée courbe Proctor, présente une valeur
maximale de la masse volumique du matériau sec qui est obtenue pour une valeur
particulière de la teneur en eau. Ce sont ces deux valeurs qui sont appelées
caractéristiques optimales de compactage Proctor normal ou modifié suivant l'essai
réalisé.

Appareillage

Appareillage spécifique

L'appareillage spécifique comporte :

Deux modèles de moules :


 moule Proctor ;
 moule CBR.

Les deux modèles sont constitués d'un corps de moule, d'une embase et d'une
rehausse.

Deux modèles de dames de compactage manuelles :


 la dame dite «dame Proctor normal» ;
 la dame dite «dame Proctor modifié» est de conception analogue à
la «dame Proctor normal» ;
Une règle à araser constituée par une lame en acier;

Appareillage d’usage courant

Tamis d'ouvertures de mailles carrées de dimensions nominales 5 et 20


mm ;
balances dont les portées maximale et minimale sont compatibles avec
les masses à peser et telles que les pesées soient effectuées avec une
incertitude de 1/1000 de la valeur mesurée ;
une enceinte thermique ou un appareil de séchage pour déterminer la
teneur en eau des matériaux ;
un pulvérisateur à eau ;
matériels et outillages divers.

Mode opératoire

Préparation des échantillons soumis à l'essai


Prise d'échantillon

La masse totale de matériau nécessaire à l'exécution d'un essai doit permettre de


faire un prélèvement différent pour chaque point de la courbe Proctor, car il n'est
pas autorisé de réutiliser le même matériau pour la détermination de plusieurs
points de la courbe Proctor. Elle varie entre 15 kg et 100 kg suivant la granularité
du matériau et suivant que l'on cherche une détermination concomitante de ses
caractéristiques de compactage, de son Indice CBR après immersion et/ou de son
Indice Portant Immédiat.

Choix du type de moule

Il est imposé par la granularité du matériau et l'utilisation envisagée des résultats


de l'essai comme indiqué sur le diagramme.

A.1.1. Exécution de l'essai

Les choix du type de moule et de la nature de l'essai à exécuter étant faits, on


procède au compactage des éprouvettes humidifiées comme indiqué en 6.2 en
respectant les modalités indiquées dans le tableau 1.

Tableau : Modalités d'exécution des essais Proctor normal et modifié

Nature Moule Moule


Caractéristique de l’essai Schéma récapitulatif
de Proctor CBR
l’essai

2490 g 2490 g
Masse de la dame

51 mm 51 mm
Dame de mouton

Essai 305 305


Proctor Hauteur de chute
normal mm mm

Nombres de couches
3 3

Ombres de coups par couches


25 25

4535 g 4535 g
Masse de la dame

51 mm 51 mm
Dame de mouton

Essai 457 457


Proctor Hauteur de chute
modifie mm mm

Nombres de couches
5 5

Ombres de coups par couches


25 56

Avant introduction du matériau dans le moule il y a lieu de :


 solidariser : moule, embase et rehausse ;
 lubrifier le cas échéant les parois du moule ;
 placer le disque d'espacement au fond du moule CBR lorsqu'il est utilisé ;
 placer éventuellement un papier-filtre ou un film plastique au fond du moule
Proctor ou sur le disque d'espacement du moule CBR pour faciliter le
démoulage.
a. Introduire alors la quantité de matériau pour que la hauteur de la première
couche après compactage soit légèrement supérieure au tiers ou au
cinquième de la hauteur du moule respectivement pour l'essai Proctor
normal et pour l'essai Proctor modifié.
b. Compacter cette couche avec la dame correspondante
Par couche : huit séquences
Par couche : trois séquences de sept coups, six
de huit coups répartis, et le approximativement
25 au centre tangents à la périphérie et
le 7e au centre

Moule Proctor Moule CBR

Figure : Schéma de principe de la répartition des coups de dame sur une couche

c. Après compactage de la dernière couche, retirer la rehausse puis arasé


soigneusement au niveau du moule
d. Peser l'ensemble du moule avec le matériau

Expression des résultats

Pour chaque éprouvette compactée il convient de calculer :

a. La teneur en eau ;
b. La masse de matériau sec contenu dans le moule ;
c. La masse volumique du matériau sec en tenant compte du volume réel du
moule utilisé, déterminé à partir de mesures géométriques réalisées à 0,1
mm près.

Les valeurs des masses volumiques du matériau sec et des teneurs en eau
correspondantes sont portées sur un graphique γd = f (w %). Le rapport des échelles
est de 2 % de teneur en eau pour 0,1 t/m3 de masse volumique.

On trace ensuite la courbe ajustée sur les points expérimentaux. Sauf dans le cas
des matériaux très perméables, cette courbe présente un maximum dont les
coordonnées sont dénommées respectivement masse volumique sèche optimum et
teneur en eau Optimum Proctor Normal

Etude de portance (Méthode CBR après 4 jours d’imbibition)

Indice CBR après immersion

Généralité

L’essai C.B.R. après imbibition mesure la résistance au poinçonnement d’un sol


compacté à différentes teneurs en eau puis immergé durant plusieurs jours (4 en
générale). Il caractérise l’évolution de la portance d’un sol compacté à différentes
teneur en eau et/ou soumis à des variations de régime hydrique.

Domaine d’application
Le présent essai s’applique sur un sol ou un matériau granulaire utilisé dans la
construction des ouvrages en terre ou des assises de chaussées.

Principe de l’essai

Après avoir compacté le matériau dans les conditions de l’essai Proctor modifié, on
lui applique les conditions hydriques prévues « Immersion pendant 4 jour dans
l’eau ».

Le matériau à étudier étant placé dans un moule dans un état donné de densité et
de teneur en eau, on applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge
de service, puis on le poinçonne par un piston tout en mesurant les efforts et
déplacements résultant.

Appareillage

Moule CBR,
Dame Proctor modifié,
Disque d’espacement,
Règle à araser,
Bacs d’homogénéisation
Tamis 5 et 20 mm
Truelle, spatule, pinceau, etc…
Eprouvette graduée 150 ml
Petits récipients (mesures des teneurs en eau),
Balance portée 10 kg, précision ± 1 g,
Balance de précision 200 g, précision ± 0,1 g (teneur en eau),
Etuve 105°C ± 5° C (teneur en eau),
Poinçonneuse CBR (piston de section 19,3 cm3 ; vitesse d’enfoncement
1,27 mm/min ; force maxi 50 KN)
Capteur de déplacement (précision ± 0,01 mm) et support associé,
Disque de surcharge (au moins 2 disques ou encore 4 demi disques),
Disque de papier filtre
Un ou plusieurs bacs de hauteur suffisante pour assurer l’immersion
complète des éprouvettes.

Mode Opératoire

Préparation des échantillons pour essais

Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai Proctor modifié, il faut
réaliser au préalable l’essai PM pour pouvoir connaître la teneur en eau optimale et
la densité apparente sèche maximale

Connaissant donc wopm (teneur en eau de l’optimum Proctor modifié) :


a. Partant d’un matériau sec, on le pulvérise, en brisant les mottes, mais en
prenant soin de ne pas briser les graviers et pierres éventuels,
b. On l’écrête en enlevant les grains supérieurs à 20 mm (tamisage) et en les
remplaçants par une même masse d’éléments compris entre les tamis de 5
et 20 mm si nécessaire,
c. On ajoute la quantité d’eau nécessaire pour obtenir un matériau à une teneur
en eau égale à wopm.
d. Quantité de matériau à préparer : 6 Kg par essai.

Exécution de l'essai

a. Compacter à la teneur en eau égale à w opm suivant le processus de l’essai PM


(moule CBR, dame lourde) :
i. 5 couches, 55 coups par couches pour la 1 ère éprouvette compacte à
100% de l’optimum de Proctor
ii. 5 couches, 25 coups par couches pour la 2 eme éprouvette compacte à
98% de l’optimum de Proctor
iii. 5 couches, 55 coups par couches pour la 3 eme éprouvette compacte à
95% de l’optimum de Proctor
b. Araser.
c. Retourner le moule pour fixer sur la plaque de base, l’extrémité qui était en
haut (mettre une feuille de papier filtre).
d. Enlever la plaque de base et ôter le disque d’espacement
e. Peser le moule + le contenu (à 1gramme près)
f. Imbibe les 3 éprouvettes dans un bac rempli d’eau pendant 4 jours.

NB  Après avoir pesé l’ensemble moule + échantillon compacté, on place alors
: successivement un disque de papier filtre, un disque perforé de mesure du
gonflement (appelé Disque perforé de mesure du gonflement), et une charge
constituée par des disques annulaires de 2,265 Kg (au moins 2 ou encore 4
demi-disques), représentant l’équivalent de la contrainte imposée par la
chaussée sur la plate-forme.

Poinçonnement

a. On utilise une presse qui est munie d’un piston de poinçonnement de


diamètre 4,96 cm (section 19,3 cm2), et qui est pourvue d’un contrôleur de
cadence ainsi que d’un comparateur permettant de suivre les enfoncements
au 1/100ième de mm près.
b. On place l’échantillon sur le plateau, bien axé sur le piston de
poinçonnement. Les charges annulaires sont remises en place (leur trou
central laisse le passage au piston de poinçonnement).
c. On amène la tige au contact du sol et quand l’aiguille dynamométrique de la
presse commence à bouger, on arrête le mouvement et on met le
comparateur à zéro.
d. Puis la presse est actionnée à une vitesse constante d’enfoncement égale à
1,27 mm/min
e. On effectue simultanément les mesures de l’enfoncement et de la force
exercée et on note (sans arrêter le poinçonnement) les forces qui
correspondent aux enfoncements suivants : 1,25 mm ; 2,0 mm ; 2,5 mm ;
5,0 mm ; 7,5 mm ; 10,0 mm.

Expression des résultats

Les indices I.CBR25 et I.CBR50 sont calcules à partir des formules suivantes :

Force ( en KN ) à 2,5 mm d ' enfoncement


I . CBR 25= ×100
13,35 KN

Force ( en KN ) à 5 mm d ' enfoncement


I . CBR 50= ×100
19,95 KN

I . CBR=max ( I .CBR 25 ; I .CBR 50 )

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